1. Sécurité et accessibilité des crèches

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1. Sécurité et accessibilité des crèches
Compte-rendu de la réunion du conseil des parents- secteur Nord-Nord du 13/04/2016
Crèche quai de Charente
Membres présents
Parents élus
Alessandra CHAUDESAIGUES
Soazig CHEVALIER (secrétaire)
Régine DUBOS (présidente)
Céline HOFFMANN (co-présidente)
Sarah JARDEL
Mina OSSULY
Julien PASCO
Fabrice RUSIG
Parent élu crèche Curial
Parent élu crèche Curial
Parent élu crèche quai de Charente
Parent élu crèche des Eiders
Parent élu crèche quai de Charente
Parent élu crèche quai de Charente
Parent élu crèche Labois-Rouillon
Parent élu crèche quai de Charente
Personnel mairie
Michèle GERARD – DFPE coordinatrice 19è
Maud RITZ – mairie du 19è
Personnel crèche
Nina COLAS – Crèche Nantes
Renata MASURE – Crèche Eiders
Aline MARTIOL – Crèche Ourcq
Jacqueline NGAH – Crèche Henri Verneuil (85 curial)
Elodie SALVIA – Crèche Quai de Charente
Genevieve VELMIR – Crèche Labois-Rouillon
Fadila DIJOUX – Crèche quai de Charente
1. Sécurité et accessibilité des crèches
Accessibilité autour des établissements : plusieurs crèches nous on fait remonter des problèmes de
sécurité liés à l’accessibilité des établissements :
o crèche curial : la ruelle par laquelle on accède à la crèche est normalement interdite à la
circulation – depuis quelques temps les plots d’interdiction ont été enlevés : des voitures circulent
or il n’y a aucun trottoir : les enfants sortent directement sur la voie de circulation – quelles sont
les mesures qui peuvent être prises par la mairie pour rétablir un accès sécurisé ?
Ouverture de la voie dans le cadre de travaux autours de la nouvelle gare RER Rosa Park.
L’information sera remontée auprès des services compétant de la mairie.
Note post-réunion : la voie est à nouveau fermée à la circulation (15 avril 2016)
o crèche quai de Charente : problème récurrent d’accessibilité des places handicapés… notamment
par les habitants de l’immeuble dans lequel se situe la crèche
Les problèmes d’accessibilité de cette crèche sont soulevés de façon récurrente : vélo circulant sur
les trottoirs, camion de livraison (boucherie Gordon) bloquant la rue, places handicapées occupées
par les résidents… Une réunion a déjà eu lieu entre la mairie et le commissariat, ce qui avait réglé
temporairement le problème lié aux livraisons de la boucherie Gordon. Mme Ritz souligne aussi que
certains désagréments liés aux chantiers des immeubles alentour devraient disparaitre du fait de la
fin de ces chantiers.
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Il est toutefois demandé à la mairie de faire un rappel au commissariat pour maintenir la vigilance de
la boucherie quant à ses livraisons.
De plus, il est demandé que les pistes cyclables soient à nouveau bien matérialisées au sol.
Des parents proposent aussi une matérialisation de la zone de façon similaire aux écoles (« attention
enfants » : panneaux et/ou marquage au sol)
Cela mène à une question d’ordre général : quelles sont les dispositions pour l’accessibilité/ le
stationnement devant les crèches (surtout celles avec un accès par une rue passante) ? Y a-t-il des
mesures spécifiques ? De plus étant donné le maintien du plan Vigipirate, le stationnement devant
les crèches doit-il être interdit ? Ou au moins protégé par une barrière (comme cela peut être fait
devant certaines écoles ?)
Des rondes plus fréquentes des patrouilles de police sont prévues auprès des crèches
donnant directement sur la rue. Des barrières mobiles ou fixes sont obligatoires devant ces
crèches – en particulier dans le cadre du Plan Vigipirate. Le stationnement est interdit
devant les crèches (ce qui n’est actuellement pas le cas pour la crèche Quai de Charentes)
Rappel : Chacun doit être acteur de la sécurité dans les crèches et donc être vigilant car
chacun est responsable de ce qui se passe : il est demandé aux parents de ne pas laisser
rentrer quelqu’un avec nous en entrant ou sortant de la crèche.
Retour sur les visiophones : retour positif (mieux, rassurant, permet de mettre des limites…)
2. Alimentation à la crèche
o Quelle est la politique d’accompagnement de l’allaitement ? Est-il possible pour les mamans
souhaitant allaiter leur enfant d’apporter leur lait ?
Les crèches et la mairie de Paris sont très favorables à l’allaitement maternel et l’entrée en crèche ne
doit pas être vue comme un frein (la seule obligation est de bien respecter le protocole de
prélèvement et de conservation du lait). Malgré le désir, c’est souvent le retour à la réalité
professionnelle qui entraine un renoncement de l’allaitement. Cela reste un choix des parents. Il
existe actuellement plusieurs cas de maman qui continuent à allaiter et qui apportent leur lait dans
les crèches Curial et Nantes.
Soit les mamans viennent dans la structure pour allaiter leur enfant, soit dépôt du lait maternel –
dans ce dernier cas des fiches de consignes sont remises avec le kit d’accueil (et questionnaire sur le
mode de recueillement et de conservation du lait)
Seule la crèche Labois-Rouillon ne permet pas l’allaitement maternel car la structure est très petite et
ne dispose pas de biberonnerie (accueil des enfants à partir de 12 mois)
o Comment sont élaborés les menus ? Sont-ils identiques pour toutes les crèches ? Les menus
peuvent-ils être adaptés en fonction des enfants (les enfants qui ne mangent pas de fromage ontils un laitage pour compenser par exemple ?)
Deux diététiciennes de la ville de Paris élaborent les menus pour l’ensemble des crèches par cycle de
8 semaines (hors allergie spécifique – PAI) en fonction des recommandations et conseils en nutrition
du Plan National de Santé mais aussi en fonction des saisons et du fournisseur (Sodexo
actuellement). C’est la touche de la cuisinière qui fera ensuite la différence entre les établissements.
L’apport en sel est contrôlé et est compensé par des épices et aromates (sous contrôle et
recommandation des diététiciennes en fonction de l’âge des enfants).
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Du fromage est proposé aux enfants mais ce sont eux qui choisissent d’en manger ou non. Le besoin
en lait est de 500ml/jour donc si un enfant ne mange pas de fromage le midi, il aura tout de même
son apport journalier en laitage grâce aux autres repas (un laitage est systématiquement proposé au
goûter).
A noter qu’une activité pâtisserie est proposée aux sections des Grands pour préparer une fois par
semaine le gâteau du goûter.
o Plusieurs parents nous ont fait savoir que leurs enfants avaient vraiment faim à la sortie de la
crèche… Etant donné qu’ils sont récupérés parfois tard, est-il possible de proposer un petit encas
à partir de 17h-17h30 (morceau de pain, quartier de fruit…) ?
Le plan national de santé a recommandé la suppression de la collation du matin (manque d’appétit le
midi, lutte contre les grignotages et l’obésité…). Dans cette même optique il n’est pas envisagé de
proposer une collation en fin de journée.
Ces demandes des enfants peuvent être vues aussi comme un signe de fatigue et non de faim, ou
comme un rituel… Cela peut correspondre alors au phénomène appelé « nourriture affective »
associé au retour à la maison et aux retrouvailles avec la « mère nourricière ».
Il est parfois difficile de voir la proportion entre le « livré tout fait » et le « fait sur place » ? Y a-t-il
une règle générale ?
L’ensemble des plats principaux sont préparés sur place. Une cuisine avec des cuisiniers est
présente dans quasiment chacune des crèches, et les plats sont réalisés sur une même base pour
tous mais selon l’inspiration des cuisinières !
Aucun plat n’est livré «tout fait / prêt à consommer ». Les compotes sont aussi souvent faites maison
en fonction des fruits de saison. La majorité des légumes sont des légumes frais et de saison (et non
pas surgelés).
L’ensemble des parents élus présents se satisfait d’avoir connaissance de ça, félicite les équipes et
souligne le fait que cela n’est pas forcément évident à savoir à la lecture des menus ou quand la
cuisine n’est pas visible.
o La place du bio a souvent été abordée dans les conseils précédents et les conseils alentours, mais
pourrait-on avoir des informations sur les aliments/produits bio et leur proportion ?
Actuellement 40% des aliments proposés sont bio. Il est prévu que cette proportion passe à 50%
l’année prochaine.
o Qu’en est-il de la place du «marché local » ? Avec les nouvelles initiatives qui émergent (« ruche
qui dit oui », AMAP…) serait-il possible que la mairie participe à ce genre d’initiatives (ce qui
soutiendrait l’action des associations elles-mêmes) ?
Il n’y a actuellement pas d’action en ce sens de la part de la mairie de Paris ; La DFPE signe un marché
de 3 ans auprès d’un fournisseur unique pour l’ensemble des établissements de la Petite Enfance de
Paris. Le cahier des charges inclus des clauses environnementales et des normes de suivi très strictes
et règlementées (recommandations HACCP - méthode et principes de gestion de la sécurité sanitaire
des aliments). Ceci permet une meilleur traçabilité des aliments ; des contrôles sont faits
régulièrement (au moins 3 dans l’année) – un échantillon chaque aliment proposé est conservé pour
un éventuel contrôle. Ceci permet une minimisation des risques d’intoxication alimentaire.
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Il serait difficile d’avoir auprès d’une AMAP le volume de produits nécessaires pour l’ensemble des
établissements de Paris ainsi que le niveau d’exigence et de traçabilité demandés.
3. Maladies
L’affichage de présence de maladies contagieuses et sévères n’est pas systématique… Cela
pourrait alerter les parents si les symptômes apparaissent chez leur enfants (ex :
bronchiolite, grippe en plus des poux, varicelle et rougeole…). Cela permettrait peut-être aux
parents de consulter le médecin plus vite plutôt que de « minimiser des symptômes » ?
Affichage obligatoire pour une liste restreinte de maladies (correspondant à celles
entrainant des évictions). Il peut y avoir des mesures spécifiques d’affichage pour limiter une
épidémie de gastro-entérite. De même il y a souvent un affichage lors de cas de varicelle ou
de Pied-Main-Bouche.
Sans diagnostic précis, aucun affichage n’est possible (mon enfant a un virus, il est
fiévreux, …)
La surinformation peut entrainer la désinformation, et il vaut donc mieux privilégier les
discussions avec les professionnels lors des transmissions du soir et du matin.
4. Attribution des places en crèche
o Comment sont attribuées les places en crèche : importance de la localisation de la crèche
par rapport au logement ?
o Combien de commissions d’attribution ont lieu par an ? Quelle est la composition de la
commission ?
o Quelles sont les « chances » d’avoir une place pour un enfant né en milieu d’année, est-il
possible de faire un rentrée en crèche à n’importe quel moment dans l’année ?
(pourcentage d’entrées en sept/oct/nov et en janvier/février/mars ?)
Les attributions des places en crèches se font d’abord au sein d’une sectorisation puis si il
n’y a plus de disponibilité, une place dans une crèche un peu plus éloignée peut être
attribuée.
Il existe 54 structures d’accueil sur le 19e arrondissement – 80% à 90% des dossiers de
demandes sont acceptés.
Il y a 6 à 8 commissions par an. Les commissions sont composées de :
Madame Jemni – responsable petite enfance du 19e, des directrices et directeurs de
crèches, des coordonnatrices de secteurs, de la PMI, des crèches associatives.
La pré-inscription au début du 6 mois de grossesse est obligatoire. Les places sont
attribuées en fonction des critères suivants (cf guide de la petite enfance)
:

Les 2 parents travaillent

Famille monoparentale

Parents en voie d’insertion

Signalements de l’enfance en danger

Naissances multiples
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
Enfants adoptés

Situation de handicap

Couples étudiants

Continuité du mode de garde pour les familles emménageant dans le 19e.
5. Passage à l’école
Comment se fait le passage crèche/école ? Y a-t-il des visites, des préparations pour toutes
les crèches (pas uniquement celles qui sont proches d’une école) ?
Désormais, rien de particulier n’est fait car il y a trop de dispersion des enfants émanant des
sections des grands vers les écoles (1 section se répartira entre 4 à 5 écoles différentes). Il
n’y a plus par exemple de goûter des enfants de la crèche dans les locaux de l’école.
C’est un choix pédagogique que ce ne soit plus la crèche qui présente les locaux de l’école
aux enfants : l’accueil est très différent entre les établissements et l’enfant ne doit pas y voir
une « 2e crèche ». Il en va de la responsabilité des parents de préparer les enfants, et de
rencontrer les futurs enseignants, la crèche ne peut se substituer aux parents.
Par contre le concept « d’école » est bien abordé au cours de la dernière année en crèche :
travail sur la sécurité affective et la confiance pour permettre aux enfants d’être prêts à
découvrir un nouveau monde.
Dans certain cas, les professionnels peuvent aussi conseiller le jardin d’enfant plutôt que
l’école, si l’enfant ne semble pas prêt pour l’école.
Dans la crèche Nantes, un directeur d’école a assisté à un café des parents. Cela a été très
apprécié (retour positif des parents).
De même un forum sur l’école maternel a été organisé en janvier dernier par le 19eme
arrondissement.
6. Activités
o Plusieurs crèches ont mentionné la venue de la ferme pédagogique « Tiligolo » : quel
budget ? de manière générale comment est calculé le budget des crèches pour les
activités ? homogénéité ? Plusieurs crèches peuvent-elles se « cotiser » pour faire profiter
à tous d’une activité intéressante (passage de la ferme pédagogique dans plusieurs
crèches ?)
La ferme Tiligolo est une ferme avec de vrais animaux et un fermier-clown : il y a une
contrainte d’espace et donc un nombre limité d’enfant peuvent visiter la ferme cependant,
quelques enfants d’autres crèches sont généralement invités.
Cette année, la ferme Tiligolo viendra à la crèche Curial qui a proposé à la crèche LaboisRouillon de se joindre à eux.
Chaque crèche a un budget annuel qui doit se répartir entre différents postes tel que le
matériel, les locaux, les activités … et aussi en fonction des choix pédagogiques.
Ce budget prend en compte le nombre d’enfant mais aussi les locaux.
Il peut y avoir des regroupements de crèche pour certaines activités spécifiques.
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De plus il existe un partage d’information entre les crèches sur leurs activités existantes, par
ex : intervention de musiciens de la Villette à la crèche Quai de Charente, le projet
« Villette » fait d’ailleurs intervenir 3 structures ensemble, ludothèque …)
o Conférences : Nous avons participé au sondage pour organiser une ou plusieurs
conférences cette année et espérons vivement qu’elles pourront avoir lieu ! Si oui, où
trouverons nous les informations sur ces conférences ? Un affichage dans les crèches estil prévu ?
Quelques conférences auront lieu à la Mairie à partir de projets bien définis proposés par les
conseils des parents de crèches. Les conférences ont lieu le soir ou samedi matin dans une
salle de la mairie. L’information sera partage par email et via un affichage dans les crèches.
La Mairie travaille actuellement pour choisir entre plusieurs propositions reçues sur tout
l’arrondissement :
1- Les écrans
2- L’éducation positive
3- La motricité libre (non retenu car déjà présenté dans le passé)
4- La gestion du temps pour les parents
5- Etre et devenir
6- Les premiers secours
7- La vaccination
8- L’égalité garçon / fille
Des discussions sont aussi organisées dans la cadre des 60 ans des psychologues de la petite
enfance : « Les psy vous invitent à tenir palabres ». 5 thèmes ont été retenus :
1- Un bébé, ça cause et ça s’attache… (vendredi 15 avril)
2- Parents d’ailleurs, enfant d’ici (vendredi 20 mai)
3- Un enfant ça dit d’abord NON… (vendredi 17 juin)
4- Un enfant, ça vit en groupe… (vendredi 30 septembre)
5- Un enfant, un Pari(s) … (vendredi 14 octobre)
Les palabres ont lieu de 9h30 à 11h30 à l’espace Ludo (Halle Secrétan – 75019), sur invitation
(auprès des directrices des crèches) – nombre de places limitées.
Le prochain conseil se fera à la mairie fin mai et regroupera les différents
conseils de secteur (nord / sud / centre)
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