La cinéMathèquE dE La dansE pRésEntE RobERt WiLson
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La cinéMathèquE dE La dansE pRésEntE RobERt WiLson
qui constitue la matière première de son inspiration artistique. À l’auditorium du Louvre, des performances, des rencontres et des projections proposées en sa présence dévoilent la part intime d’un artiste qui se plaît à déjouer les représentations toutes faites qu’on a de lui. Ce programme est l’occasion de retrouver Robert Wilson lui-même et quelques personnalités de sa constellation artistique comme Christopher Knowles et CocoRosie. En partenariat avec le Musée du Louvre, dans le cadre de l’événement le Louvre invite Robert Wilson (11 novembre 2013 – 17 février 2014) Remerciements : Christof Belka, Deb Verhoff (The Watermill Center), Christian Labrande, Lisa Quaglia (Musée du Louvre), Laurent Metivier, Caroline Ludot (Opéra national de Paris), Margery Arent Safir, Jack Moore (Videoheads Amsterdam), Le Berliner Ensemble, Andy de Groat, Corinne Rondeau. nE ManquEz pas... Les prochaines projections à la Cinémathèque française de la Cinémathèque de la Danse du Centre national de la danse Dimanche 5 janvier à 11h30 L es raretés de la collection de la Cinémathèque de la Danse Dimanche 2 février à 11h30 Hijikata et le butô Dimanche 2 mars à 11h30 Luttes et danses contre l’apartheid en Afrique du Sud (années 1960) ... L e Centre national de la danse, opérateur de l’État, est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication (Direction générale de la création artistique). En décEMbRE... au cnd pantin / ÎLE-dE-FRancE conFéREncEs Conférence illustrée de Sonia Schoonejans autour des Early Works de Trisha Brown Mar. 3 décembre à 19h DÉCEMBRE 2013 Dimanche 1er à 11h30 SHIRO DAÏMON De la tradition à la création Mar. 10 décembre à 19h La Cinémathèque française ANNIE SUQUET Le brouillage des frontières entre les arts Mar. 17 décembre à 19h spEctacLEs JEFTA VAN DINTHER, THIAGO GRANATO THIS IS CONCRETE Mer. 4 au ven. 6 décembre à 19h ÉRIC MINH CUONG CASTAING / CIE SHONEN Kaiju Mer. 4 au ven. 6 décembre à 20h30 MALANDAIN BALLET BIARRITZ Bal Ven 13 décembre à 20h30 pRojEctions FILMS DU MERCREDI My darling Clementine de John Ford Mer. 11 décembre à 16h30 La cinéMathèquE dE La dansE pRésEntE RobERt WiLson Et La dansE Grand invité du Musée du Louvre pour l’exposition Living Rooms NUIT DU COURT Sam. 21 décembre à 19h ciné-concERt RETOUR DE FLAMME Jeu. 12 décembre à 19h Retrouvez le cnd sur : Le site mobile http://m.cnd.fr iPhone (application gratuite) cEntRE nationaL dE La dansE Facebook YouTube La vidéothèque internationale de danse en ligne numeridanse.tv Président du Conseil d’administration : Jean Gautier Directrice générale : Monique Barbaroux Montage présenté (durée : 70 min.) - Watermill, 1970-1971 Réalisation et chorégraphie : Robert WiLson Montage : bob Focus Production : the byrd hoffman Watermill Foundation Tourné à Watermill où Robert Wilson fera construire au début des années 1990 son Watermill Center - Program Prologue Now : Overture for a Deafman, 1971 Mise en scène et chorégraphie : Robert WiLson Production : pierre caRdin et aLpha À l’Espace Cardin, Théâtre des Ambassadeurs, Paris. - Deafman Glance, 1981 À partir de la pièce créée en 1972 Réalisation : Robert WiLson Production : the byrd hoffman Watermill Foundation Avec : sheryl sutton - KA MOUNTAIN AND GUARDenia TERRACE : a story about a family and some people changing, 1972 Festival des Arts de Shiraz-Persepolis, Iran Réalisation : Robert WiLson, andy dE gRoat Production : the byrd hoffman Watermill Foundation - Einstein on the Beach, Captation de la première mondiale le 25 juillet 1976, Théâtre d’Avignon, Festival d’Avignon Mise en scène : Robert WiLson Musique : the philip glass Ensemble, directeur : philip gLass Chorégraphie : andy dE gRoat, Lucinda chiLds Avec : Lucinda chiLds, sheryl sutton, Captation réalisée par : jack MooRE Production : Videoheads amsterdam - Rumi : in the blink of the eye, 2008 Captation de l’Opéra de Varsovie Mise en scène : Robert WiLson Musique : Kudsi ERgunER Production : change performing arts - Le Martyre de Saint-Sébastien, 1988 Réalisation : sonia schoonEjans Production : dance premier Avec : Robert WiLson, suzushi hanayagi, patrick dupond, sylvie guiLLEM, Michaël dEnaRd - Madame Butterfly, 1993 Opéra de : giacomo puccini Mise en scène et décors : Robert WiLson Chorégraphie : suzushi hanayagi Réalisation : opéra national de paris, répétition générale du 13 janvier 2011 (reprise de la création de 1993) - L’Opéra de quat’sous, 2009 De : bertolt bREcht Mise en scène, scénographie, lumière : Robert WiLson Musique : Kurt WEiLL Avec : le berliner Ensemble Production : berliner Ensemble, Festival d’automne à paris, théâtre de la Ville - Robert Wilson dans la séquence finale d’Einstein on the Beach Théâtre de la Monnaie, Bruxelles, 1976 Tous les premiers dimanches de chaque mois à 11h30, retrouvez le département de la Cinémathèque de la Danse du Centre national de la danse à La Cinémathèque française. La séance est présentée par Madame Margery arent safir. « L’esthétique de Robert Wilson a laissé sa marque sur le théâtre, la danse et l’opéra du XXe siècle. Influencé par les chorégraphes Graham, Balanchine, Cunningham et Nikolaïs, par les peintres abstraits et les compositeurs américains de la musique répétitive, il a - d’Einstein on the Beach (1976) à The Civil Wars (1983), pour ne prendre que ces deux repères - imposé son propre langage visuel, en jouant brillamment avec le matériau plastique qui, peu à peu, s’est ajouté (pour ne pas dire substitué) au pigment : la lumière. On pense ici aux expériences de L oïe Fuller en 1900 et aux modulations de L aszlo Moholy-Nagy au Bauhaus. Robert Wilson a su utiliser le micro H.F. comme personne avant lui au théâtre (cf. I Was Sitting on my Patio This Guy Appeared I Thought I Was Hallucinating découvert en 1977 grâce au festival d’Automne) et a ainsi obtenu de la part des comédiens un jeu tout en finesse. Sa collaboration avec le danseur tournoyant Andy De Groat et la chorégraphe minimaliste L ucinda Childs a produit des spectacles fascinants dans lesquels la danse était aussi essentielle que les autres composantes (musique, lumière, costumes, poésie). Danseur lui-même, il a baptisé sa fondation du nom de Byrd Hoffman, pour rendre hommage à sa professeure de danse. Il a su et sait toujours comment toucher directement, par de purs signifiants et de puissantes sensations, un public à l’échelle de la planète. » Nicolas Villodre MaRgERy aREnt saFiR Née à Washington. Fondatrice et directrice générale de The Arts Arena (association loi 1901 pour les arts de création et de spectacle et les débats de culture et de société). Professeure émérite de Littérature Comparée à l’Université américaine de Paris. Auteure, coauteure et éditrice de livres et d’articles, Madame Safir a été la directrice de collection pour Balanchine Then and Now (éditrice, Anne Hogan) et plus récemment éditrice et contributrice du livre Robert Wilson from Within, publié en octobre 2011 en anglais et en février 2012 en français (éditions The Arts Arena et Flammarion), qui s’articule autour de vingt-sept témoignages sur l’œuvre du metteur en scène : Marina Abramovic, Philip Glass, Laurie Anderson, Jessye Norman, Yvonne Rainer, Isabelle Huppert, Pierre Bergé, Rufus Wainwright… Son entretien avec Philip Glass a été repris par le Barbican Centre à L ondres, par l’Opéra de Hong Kong et l’Opéra des Pays-Bas pour le programme de l’opéra de Robert Wilson et Philip Glass, Einstein on the Beach. Le Louvre invite Robert Wilson - Living Rooms. Quelque quarante années après sa fulgurante apparition en France avec Le Regard du sourd, Robert Wilson est le grand invité du Louvre. L oin de toute commémoration, cet événement organise la rencontre entre le musée par excellence et celui qui, selon L ouis Aragon, « révolutionna notre regard ». Pour son intervention au L ouvre, Robert Wilson a choisi le titre Living Rooms car il transpose au cœur du musée le lieu où il vit, travaille, conserve et partage avec artistes et public ses archives à Watermill aux ÉtatsUnis. L’exposition qu’il présente salle de la Chapelle rend visible ses processus de création en réunissant une sélection d’objets