-\{cro
Transcription
-\{cro
-\{cro {}$es uÉ CHEr û8. PÊotÉl 9^os La question foncière dans les périmètres irrigués sahéliens jeux d'acteurs et interentions de l'Etat Compte rendu des journées des 15 et 16 juin 1995 Groupe inigation Observatoire des Grands Périmètres Inigués I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I t I I I I t I Matinée du jeudi 15 juin 1995. jeux d'acteurs et pratiques foncières dans les périmètres irrigués pour reflechir zur les orieutations des réforrres à promouvoir, il se,lnble utile de partir d'éûrdes de cas, actsurs. Ceci est d'atrtant plus necessaire çe çi mettent en ârideirce les lOgrques et les pratiçes des tk caægories à travers lesçrelles Etat et intervenants de developpeinelrt p€nscNrt le foncier sont souvent ( drcit coutunrier/droit inadeqpæes pour saisir t* lqggues locales. En particutier, I'opposition moderne > ne correspond pas aux réalités locales, où les pratiques évoluent eir fonction dtr conteirte, et où les acteurs jouent de- la réinærpretation des traditions autaut que du detounrement des regles etatiques. A*qit b Périmètre irrigtté du Crorgol Mauritanie (O. Leservoisier, Paris V) Déjeuner zur place Après midi du jeudi juridiques 15 juin 1995 : statut de la terre, crédit et réfonnes Face à la libéralisation des filières, au développement de I'irrigæion privee, aux problèmes de crédit, les ambiguités des juridictions actuelles en matière de foncier ont clairement montré des effets pervers. la perennité de la Quelles réformes promouvoir, qui réunissent I'accès à la terre, tout en garantissant filière ? Exemple des plans fonciers de Côte d'Ivoire (J. CrastaldilAhIDAFAR) Le prqet de cadastre en Mauritanie (F. Grosclaude/CFD) Le credit et stahrt de la telre au Senqgal (IvI. Seznec/CFD) Matinée du vendredi 16 juin 1995 : table ronde et synthèse La communauæ rurale de lvlboumba région de Podor, SenEgal (Ndiaye Ibra Ciré, LAJP) Essai de spthese (Ph. Lavigne Delville) Débat général avec les inærvenants et E. Le Roy (LAJP/APREFA) Liste des participants à la réunion foncier des 15 et NOM PRENOM INSTITIITTONS Ef, ADRESSES NGLTYEN @awcTunN ONpN SOUT{ARE DIADIE GRDR I 3 8 FAN'RE DOMTMQT,TE CONST,LTAI{T LESERVOISIER OLTVIER I,N,I F CHERON CHRJSTIAN MINISTERE DE LAcroopERATIoN 20 I RI,,E 16 juin 1995 voLTAIRE 93IOO MoNTREI,JIL nus oAr{EL cAsAl'rovA 93200 sAINT-DEt{rs 62 næ DE BAGNoLET 75020 PARIs 136 RUEcHAMPIo}.INET75OI8 PARIs oev/Eps I sn a\ÆxrttJE DE vILLARS 750o7 PARIs FARTON JEA}.I-PIERRE MIMSTERE DE I.A cooPERATIoN ngvIEPT I gls AVENTJE DE VILI.ARS 75007 PARrs I MARTEIL YAIÙN MAITRISE DE GEoGRAPHIE e pnrus JO[J\/E PHILIPPE cNEARc gp 5098 I RUF THIERRY ORSToM LEABP NARBEBURU DIDIER AFvP BP 207 TCHA.KOTJRA SADAI\,TBA csn 142 RUEIAFAYETTE 75OIO PARIs CONAC FRANçOrSE cNRs 76 ntnD'Assas 75006 PARrs SEZNEC AT.AIN CFD35I37 RI,JEBoISSY D'AITIGT.AS 75008 PARIs GROSCI-AUDE JEA}.I.Y\IES ctn35l37 NEAI{T PATRICK AFvP sp 207 913 PESCIIE DENIS RESEAU cAo INA pc cHAIRE 75005 PARIs GRONDIN PIERRE-MARIE GRET GASTALDI JEROME AI\TDAFAR 19 ATæNTE DUMAINE 75015 NDI.AYE IBRACIRE urr 14 RIJE cuJAs 75231pARrs ceosx 05 LE ROY ETIENNE r,nrp 14 RuE cr.rJAs 7 5231 pARJs cnon< 05 I.AVIGNE DELVIIIT PHILIPPE GRET RESEAU AYEB HABIB cEDEJ cEocRâpHE pARIs l0l nræur;p AcRopoI,rs MoNTpELLIER cgpEx 5045 34032 MoNTPELLIER ceDEx 9l3l I uoxn RUE 2III2I3 I I sERy cEDD( Borssy D'âI.rcLAs 75008 pARrs I I uorn-srny cEDtr( RT;E np 2I DE soclolocn 16 RUE cL,AUDE BERNARD I.AFAETTE 75OIO PARIs INl3 RUE PARIS I FAyETTE 75OIO PARIs 8 aMeAssA DE FRAlrcE Au cArRE s/c DrprÆMATretJE 37 euAr D'oRsAy 75351 pARrs veusE I I I I I I I I I I I I I t I I I I I I I I I I t I I I I I I I I I t I I I I I Problématique Dans les grands aménagements hydro-agricoles satréliens, la question foncière est de plus en plus reconnue conrme un enjeu majzur, d'autant plus que le désengagement de lEtat de la gestion des amén4gements et la libéralisation des filieres zuscite parfois, cornme au Sénégal, une (( irrigation privee >> aur rézultats bien anrbivalents. Alors que le statut juridique des parcelles irriguees restait en général flou sur les amén4gernents crees par lEtat, otr reconnaît aujourd'hui I'importance de sécuriser l'accès des producteurs à la terre, guo ce soit pour des raisons ethiques ou de justice sociale, parce que I'on pense que c'est une condition pour l'intensification, ou encore pour des raisons fonctionnelles liees à la filière : face aux problèmes des systèmes de crédit, la terre peut sembler constituer une garantie incontournable. Se pose dès lors la question du statut de la terre : clarifier ce statut, dans les périmètres irrigués, demande de préciser, sinon de modifier les législations ashJelles, qui sont souvent reconnues conrme inadaptées aux enjeux actuels, et aux spécificités de I'irrigation. On en mesure les enjeux politiques et sociaux, qui dépassent largement la question du bon fonstionnement de la filière. Dans un contexte marqué par la libéralisation de l'économie, et sous la pression de la Banque Mondiale, la < privatisation >> est à I'ordre du jourl . Sécurisation signifie-t-il privatisation ? LBtat peut-il abandonner tout droit sur des terres où il a investi des millions de FCFA/ha ? La privatisation garantit-elle une exploitation optimale des terres aménagées ? Permet-elle effectivement une garantie pour le credit ? Plus pragmatiquement, clarifier le statut des terres dernande un arsenal juridique et administratit, de tlpe cadastre, qui peut être lourd et coûteux. Où en sont les expériences en cours ? Quelles alternatives existent ? Si la nécessité d\rne réforme et d'une clarification du statut des terres semble bien partagée, les débats sont encore en cours sur l'orientation et les modalités de ces réformes. De plus, I'expérience montre que les règles définies par lEtat sont réinterprétées localement ou détournées par les acteurs locaux, en fonction du contexte, des rapports sociaux" des règles Iocales, etc. Les études sur les pratiques foncières montrent que ces ( détournements > font partie du jeu social normal, et qu'il ne s'agit pas de porter un jugement de valeur a priori. Il n'empêche qu'il paraît important de comprendre comment se pose la question foncière du point de rnre des acteurs locaux" et de se donner les moyens de comprendre leurs logiques et leurs leurs stratégies, pour réfléchir sur des bases realistes aux éventuelles réformes et conséquences possibles. à En effet, cette idée de privatisation de la terre s'oppose aux règles locales de gestion foncière, et des observateurs notent que les tentatives pour imposer un régime de propriété privee en Afrique ont jusqu'ici toutes échouées, même si elle se développe, de façon spontanée, €tr particulier en périphérie urbaines, pour le maraîchage, etc. Le contexte des périmètres irrigués (surfaces limitées, forte insertion dans le marché, etc.) le rend-il possible et dans quelles conditions ? Ces mêmes observateurs mettent en outre I'accent sur les risques d'accentuation des diftrenciations sociales... tout en souliglant que la taille des parcelles, définies dans un souci de développement d'une petite paysannerie égalitaire, est souvent insuffisante dans les conditions astuelles des prix et des coûts. I Eo*r" que, dans un ouwage râænt, deux membres de la Banque remettent en causc cette option, et revalorisent les pratiques fonciàes locales. -3et zur lesquelles il a Autant de questions qui sont en débats, parfois en cours d'expérimentatioru. de voir qui permette aux semblé utile de fairq le point, de tentèr de construire une façon diftrents acteurs de préciser leur position" leur analyse, et leurs choix. (Association la promotion des Pour S,appuyant largement $rr les travaux de TAPREFA a organisé trois demilrrigation le Crroupe Afrique), en recherches et études sur le foncier dont 25 journees de travail, les l5-16 juin 1995. Plus de 50 personnes se sont dites intéressées, La première demi-journee a été ont participé a to,ti ou partie âes journees (Cf. liste en annexe). des situations et, en se centrant consacrée à des études de cas, permettant d'illustrer la diversité qui les gouvernent, zur les pratiques des acteurs locaux, de mieux comprendre les logiques tryonde demi-journee s'est davantage d'éclairer le jèu foncier local et ses diftrents enjeux. en cours centrée s,ri I'intervention de lEtat, les réformes et les outils actuellement (AhIDAFAR), d,expérimentation : plans fonciers ruraux" avec l'intervention de M. Crastaldi la troisième proUte*e de I'irrigation privée au Sénégal, réforme foncière en Mauritanie. Enfin' réflexions astuelles de demi-journée a e{econsàcrée à un déb; général, qui s'est centré zur les enjeux sur les conditions de sécuriration de ia terre, et a permis de mezurer les tt I,APREFA sociaux des choix politiques en matière de foncier. Essai de synthèse jeu foncier local' Les trois études de cas ont apporté des éclairages riches sur les logiques du Elles illustrent des cas extrêmes, avec : à réalisés sur d,un côté (le Fuuta Toro, dans ses rives droites et gauches) des aménagements implantée des terres convoitées, en faveur d'une société locale fortement hiérarchisée et il faut qui (ce est, dans l,espace, où le contrôle de la terre est au coeur des rapports sociaux le souligner, assez exceptionnel à l'échelle de I'Afrique de I'Ouest), où lEtat ne s'immisce plus dans le foncier (apres la répartition initiale des parcelles). Dans sa version sénégalaise, ,y 4oute la récente libéralisation de I'accès à la terre, qui a conduit à la ruée des périmètres privés * ; contrôle de de l,autre (le Sourou, au Burkina), un espace de colonisatiorç où lEtat prend le la portion de I'espace qu'il aménage, et règle les évictions, sur des critères exclusivement et où écônomiques, gardant une épé* d. Damoclès permanente sur la tête des colons, I'equilibre du système tient au flux pelmanent de candidats. en quelque Ces deux cas dessinent la gamme des cas possibles, l'Office du Niger se trouvant mais ou sorte enffe les detrx pto-hr du Sourou dans son histoire et son fonctionnement, ' valeur M. Jamin et Mme Doucet nous montrent un perpétuel balancement entre une mise en où les régie, en paysanne (avec le principe des permis d'exploiter acquis dès 1935!) et la culture la non-résidents contrôlent utr. pottion non négligeable des zurfaces aménagées, et où, dans foncière gestion la de phase récente, le transfert (ôn cours) aux associations villageoises marquera une rupture majeure dans les rapports entre lEtat et les paysansLes enjeux fonciers sont d'ailleurs largement diftrents d'un cas à I'autre et la distinction, agraires avancéê par M. Tcha-Koura entre les pioblématiques foncières et les problématiques paraît util" pour s'y retrouver . au Sourou, le contrôle de la terre n'est qu'un enjeu secondaire. c:\irri gationbourrier\rdfc'nc- doc t9t07n995 I I I I I I I I I I I t I I I t I l I I I I I I I I I I I I I I I I I I I t t I -4La securité est garantie à partir du moment où l'on remplit le cahier des charges, où on paie les redevances. L'enjeu essentiel pour les colons est dès lors économique : ont-ils assez de zurface pour s'en tirer, rnr les conditions de prix et l'état de leur parcelle ? Dans tous les cs, on mesure clairement les enjeux économique et politique du foncier, soulignés par < I'equation foncière > de M. Iæ Roy. On voit se jouer un jeu complexe, entre des paysaos qui sont plus diversifiés qu'on ne le dit souvent (statut, richesse, accès à la terre), des agents de lEtat qui sont rarement neutres, et aussi des fonctionnaires, des commerçants, €tc., qui aboutissent à des < dérives >>, plus ou moins importantes, par rapport atr schéma initial. On mesure à quel point parler de règles < traditionnelles >>, de dichotomie entre le local et le national, entre << les paysans D et << lEtat >>, est simplificateur. Dans I'ensemble, le modèle proposé par M. P. ldathieu fournit un bon cadre d'analyse, tout en sous-estimant un peu I'implication des agents des structures d'encadrement dans ce jeu. Les évolutions sont cependant plus ou moins marquees : elles sont faibles au Sourou, où les rapPorts fonciers locaux ont effectivement été rendus caducs sur les zones aménagees (à tel point que les autochtones doivent passer par la médiation des responsables paysans allochtones pour avoir des terres!) du fait de la logique de colonisation, du contrôle de lEtat, des regles draconiennes d'évictioq de I'aflux de nouveaux candidats. Elles sont plus importantes ailleurs, avec à la fois une dimension fonctionnelle, (équilibre terre, travail, bouches à nourrir), et une dimension socio-politique. Le terme de < dérives > est cependant ambigu, car il risque de contenir un jugement de valeur implicite. Or, une partie des phénomènes observés tient à ce que le modèle d'une petite paysannerie égalitaire est un modèle theorique. La réinterprétation des règles de lEtat en fonction des enjeux sociaux locaux fait partie du fonctionnement social normal, et la question est plus celle du projet politique de lEtat, de sa faisabilité sociale, et des moyens qu'il se donne pour cela. Il n'en reste pas moins que, alors que le faire-valoir direct est la règle partout, de multiples transactions ont lieu (locatiorq métayage, vente parfois), que des non-résidents (ou les autochtones dans le cas du Sourou) peuvent avoir accès à la terre, etc. et que, étant illégales, tout en étant localement parfaitement connues et acceptées ; ces pratiques ne peuvent être qu'occultes, aggravant la distance entre I'aménagement < théorique )) et l'aménagement << réel >. Un premier point de débat concerne ces pratiques << occultes >>, la dichotomie entre la norme de lEtat et la réalité des choses. Faut-il reconnaître le fait accompli, et faire évoluer la Loi pour les rendre légales ? Quels seraient les effets d'une telle reconnaissance ? Les avis semblent partagés . pour certains, cela permettrait de mieux les contrôler, d'en définir les limites. Certains citent des cas (mexicains) où la légalisation de la vente a fait monté le prix de la terre, en faveur de æux qui étaient obligés de vendre. D'autres soulignent que, si cela ne s'accompagle pas de garde-fous, cela revient pour lEtat à entériner les raPports de force et abandonner tout objeAif de régulation sociale sans compter que cela ne garantit pas forcément la meilleure valorisation des aménagements. ; Un autre point, qui n'a été que peu débattu, concerne affectationVdésaffectations de parcelles : quel est I'enjeu les de instances de gestion des confier ce pouvoir aux groupements ou aux coopératives (ou aux Conseils Ruraux pour le cas du Sénégal) ? Est-ce qu'il n'y a pas de risque que cela ne se traduise par un autre tJpe d'arbitraire, comme au Gorgol, où les dépendants ont été progressivement rejetés aux extrémités du périmètre, loin de la ville ? Quelles régulations, quels recours mettre en place ? c:\irri gationbourrierVdfonc.doc 19t07t1995 -5Une partie des dérives tient au flou juridique et institutionnel, et clarifier les règles du jar foncier semble nrfoessaire. L'enjeu est de prendre acte du fait que ces pratiquer t"nJoi.nt à des realités sociales et économiques fortes, sans pour autant que lEtat abandonne sa responsabilité, par rapport aux investissements qu'il a realisé comme par rapport à ses choix politiqùes. La complexité de la question juridique (avec en particulier toute la subtilité de la Loi zur Ie Domaine National au Sénégal) a eté longuement détaillee. Se pose en outre la question des outils de gestioq et en particulier des titres fonciers, qui matérialise des droits sur ies parcelles aménagées (quelque soit le contenu de ce droit : proprieté, bail amphytheotique, permis d'e4ploiter, etc.) et peuvent servir de base pour matérialiser les transactions. Le plan foncier, présenté par M. Gastddi à partir de I'exemple de la Côte dlvoire, propose une solution originale zur cette question . c'est un outil << rustique )>, peu coûteux, qui pèrmet de matérialiser les droits d'usage sur un espace, et peut, par enregistrement des transactions, être actualisé en pennanence. II a pour ambition de constituer une << documentation foncière )), en matérialisant sur un support écrit un consensus public sur ces droits, qui peuvent être individuels, collectifs, etc. L'objectif est de constituer un support qui devienne une réference pour les acteurs, et que les droits ainsi matérialisés deviendront de plus en plus consacrés, favorisant une simplification de la.question foncière, pil généralisation progressive d'un droit exclusif (un droit sur un espace). Les exposés sur le Sénégat et la Mauritanie illustrent comment la logique des plans fonciers peut s'appliquer aux aménagements hydro-agricoles et permettent de siinterroger zur I'enjeu d'une clarification de I'accès à la tene, à travers la déliwance de titres fonciers. Au Sénégal, l'enjeu est clairement de réguler les affectations par les Conseils Ruraux et la qualité des aménagements. Un tel support cartographique est indispensable pour localiser les terres affectées ou affecter, pour vérifier leur compatibilité avec les schémas d'aménagement de 1 I'espace. C'était un ( chaînon manquant >>, dont I'absence a eu de graves répercussioris. Mais sa mise en place et sa gestion demandent des réforïnes juridiqu"r ei institutiànnelles, clarifiant le rôle des diftrentes instances parties prenantes, et qui ne sont pas toujours aisées (Cfl la Mauritanie). En tous cas, pour les intervenants (et M. Seznec I'affirme particulièrement clairement en ce qui concerne Ie Sénégal), il est illusoire de penser que la terre puisse servir de garantie pour le crédit. Ce qui tranche avec cette idée, si fréquente ces derniers temps. Du coup, on peut s'interroger sur la fonction réelle de cette sécurisation de la terre, qui n'est d'ailleurs pas réclamée partout par les paysans (par exemple au Sourou!), qui ntrt pas forcément une condition d'intensification (Cf. Ie Sourou et les réhabilitations Oè fOmce du Niger), et qui n'est apparenrment pÉls non plus une condition d'une agriculture marchande, avec crédits- On retombe alors (ce qui est une autre façon de poser la même question) sur l;enjeu que rePrésente une clarification du jeu foncier et la déliwance de titres. De fait, le système des plans fonciers ne peut fonctionner que s'il est acnralisé, c'est-à-dire si les transactions sont effectivement enregistrées. Ce qui ne se fera que si un tel enregistrement a un enjeu local suffisamment fort pour que l'une ou I'autre des parties soit prête à faiie la démarche d'aller Ia faire inscrire (et waisemblablement payer une ta,xe pour cela il faut bien que le ; système tourne). c :\irri gationbourrier\rdforrc. doc t9to7/t995 I I I I I I I I I I I I I t I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I -6Un dernier point de débat, qui déborde la question des périmètres irrigués, mais n'est pas moins en toile de fond, conc€rne la vision de I'avenir. Les énrdes foncières montrent toute la complexité et toutes les zubtilités des pratiques, la nrperposition des droits, etc. Elles nous disent qu'on est en phase de rapides changements, dans une situation << d'entre-deux >>, de pluralité de normes, avec lesquels jouent les acteurs. Pour M. E. Le Roy, rien ne permet de dire que la propriété privee est I'issue logique de ce processus. Bien plus, c'est grâce à cette pluralité de logiques que les sociétés africaines ont su remarquablement s'adapter. C'est à travers cette piuralité de logiques qu'elles inventent leur devenir propre, qui ne sera pas la decalque de celui des pays occidentau(. Il est donc essentiel de sauvegarder cel4 même si on a du mal à le comprendre. Le principe des << forums >> où s'élabore un consensus local zur les règles foncières est en cohérence avec cette vision. La propriété privée se développera sans doute, mais conrme un mode parmi d'autres d'appropriation des ressources, la pluralité des formes d'appropriation limitant les phénomènes d'exclusion. Mais la possibilité d'un développement sans exclusion reste en débats. De plus, cette vision idéale commence tout juste à être expérimentée. Elle demande des compétences (des juristes au pieds nus, capables d'animer la dynamique de constitution d'un consensus) qui sont actuellement rares. Sa subtilité même amène à s'interroger sur sa réplicabilité à gfande échelle. Se plaçant dans une perspective d'intervention de lEtat, M. Crastaldi proPose des outils de gestioq qui soient simples à gérer, reproductibles à grande echelle. L'outil < plan foncier >> est censé être neutre, au sens où diftrents types de droits peuvent être enregistrés. Mais il oriente assez nettement vers la reconnaissance d'un droit plus exclusif sur I'espace, perçu comme une clarification nécessaire du foncier, caractéristique d'un droit moderne. La logique du plan foncier reconnaît la complexité des situations astuelles, la situation d'entredeux, le fait que les rapports fonciers sont évolutifs. Etle n'impose pas la propriété privée de la terre, mais propose une logique d'intervention qui oriente le devenir, en matérialisant des droits plus exclusifs, gui, une fois inscrits zur le papier, ont toutes chances de devenir de plus en plus consacrés. Compte rendu des interventions Nous renvoyons aux textes pour les interventions, ne reprenant ici qu'une courte synthèse de I'interventiorU et quelques points saillants des débats, en espérant ne pas être trop infidèle à la richesse des unes et des autres. I. La problématique du foncier dans les périmètres irriguész Bien que les aménagements hydro-agricoles soient des lieux très spécifiques (investissements lourds, très forte dépendance face aux marchés, présence souvent forte de lEtat), où les rapports fonciers se sont le plus transformés, la façon dont se pose la question foncière n'est pas indépendante de la problématique plus large du foncier en Afrique. Ce qui s'y passe n'est pas non plus indépendant des règles qui s'appliquent aux terres voisines non aménagées, et il est donc important de s'intéresser aussi aux rapports fonciers locaux" hors périmètre, puisque c'est souvent en fonction d'eux que se déterminent les paysans. 2 lntrodu"tion de M. hvigne Delville, à partir des textes de M. E. c:\irri gation\courrierVdfonc. t9t07/t995 doc IÆ Roy et M. P.lv{athieu. -7Enfin' tenter de comprendre les enjeux fonciers demande de pouvoir se meftre dans la peau des acteurs locaux, et donc de se decentrer un peu dhne vision << etlurocentrique u 1";"rt-à-dire fondee inconsciemment zur des schémas culturels occidentaur), qu'on a d'autant pil; Je facilité à appliquer arD( aménagements qu'ils ressemblent plus à nos schémas ae pensee. iout ceci ' - -. justifie donc un détour préalable par les logiques locales de Ia terre. Plus qu'un rapport entre lhomme et la terre, le foncier est un rapport social, qui définit des rapports entre les hommes, à propos de la terre. Il est donc naturellem"nf très tié aux diftrenciations, au hiérarchies, etc, de la société. Il cristaltise de nombreuses dimensions, conlme le rappelle << l'équation foncière D proposee par M. E. Iæ Roy, qui insiste en particulier sur Ia dimension politique : ( Ie choix de politique foncière determiie ie proiet de sociëté que I'on entend mettre en oetn re D. Il existe diftlentes conceptions de I'appropriation, dont la propriété privee n'est qu'une des modalités, qui s'est généralisée en Occident arur X\III-)ilIItr siecle avec la zuperporition bien connue de < usus, fiuctrs, abusus )), qui confrre un droit exclusif sur la terre, aénnie par ses limites (conception géométrique). A I'inverse, les conceptions africaines sont << topocentriques > (la maîtrise s'exerce à partir d,un Iieu, d'un centre, et rayonne à partir de là). Ditrerentes maîtrises, corespondant à diftrents usages^ (agriculture, pâturage, chasse, cueillette, etc.), peuvent se superposer sur un même espace3 - Chaque système de production a ses règles fiencières spécifiquir. Loin d'être figées par la traditio4 les pratiques foncières évoluent, s'adaptent, sont en pleine transformation. Le terme << traditionnel > doit être proscrit du vocabulaire. D'ailleurs, ce qu,on a appelé le << droit coutumier >> était plus la codification par les administrateurs coloniaux de ce que les élites locales disaient être leurs droits, que le reflet des << coutumes >. Ce qu'on observe sont donc des pratiques actuelles, dynantiques. Elles sont le fruit dtrne pluralité de normes : < traditionnelle >>, plus ou moins islamisée, plus ou moins réinterprétée irl"*iq,.r", étatique I (qui est elle-même évolutive), etc. Les acteurs locaux jouent sur ces ddrent, ,"girtr*s et de leurs contradictions. de la terre >>, M. P MSthieu propose une lecture de la problématique les périmètres irrigués. Celle-ci est déterminée par les relations entre quatre paramètres de base - financier (les investissements à rentabilirù, technique (la qualité de la maîtrise de l'eau et la discipline collective), économique (a valeur de la terre, et Ia rentabilité de la filière) et enfin social (les relations de coopératiôn etlou de conflit pour fappropriation Ie contrôle de la terre, entre les diftrents groupes d'acteurs paysanVnon paysirns,et ' autochtoneVallochtones, détenteurs de droits fonsiàrs locaua dépendants foncierr, .tr.). L'appropriation ?*t foncière dans << : En aménageant et en modifiant le statut de la terre, lEtat c;;ée à la fois des contraintes nouvelles et des opportunités nouvelles, dont les acteurs vont se saisir, pour tenter d'atteindre leurs objeaifs (économiques, sociaux, etc.). Ceux-ci sont très diversifiés': sécurisation foncière et viwière pour les petits paysans, rentabilisation monétaire pour les plus gros, complément de revenu ou spéculation pour les << non-résidents r>, fonctionnailes ou ***ètç-tr. 3 Cf. I-es difËrents ourrages de I'ApREFA c:\irrigation\courrierVdfo,nc. doc t9t07/t99s ,r r". t I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I t I I I -8L3tat (et les organismes qui le représentent) fait partie des acteurs, et vise lui-même diftrents objeaifs , *,rrr"nt commercialiser le mærimum de zurplus pour approvisionner les villeq mais aussi décongestionner des zones surpeuplées, développer une agriculnrre paysanne << moderne >>, etc. Ces objestifs peuvent entrer en contradiction avec ceu( des act€urs locaux. I ii 91 , I I 1 T-a volonté de l5tat de contrôler les productanrs pour as$rer la rentabilisation des investissements entre en contradiction avec le souci des productars de g3rantir une contrôle foncier est souvent pour lEtat le moyen le plus efficace de garantir la autonomi e. realisation de ses objectifs propres. L'accès à la terre est donc presque toujours d€fini comme precaire et conditionnel. LEltais'afrrme proprietaire des terres, dont il confie I'exploitation atu( paysans pour autant qu'ils remplissent des conditions (en particulier le paiement des i.àru*rér, participition au( travaux d'entretien, mais aussi parfois des objectifs de rendement, etc.). I* h tl Ii I pour autant, la maîtrise foncière par lEtat reste souvent formelle, et des << dérives >>, plus ou moins nombreuses et tolérées, apparaissent : dans le respect des règles (ranboursement, etc.) conrme dans I'accès à la terre : apparition du métayage, d'attributaires absentéistes, de mise en gage, voire de vente, etc. Poui une part, ces < dérives > corresPondent à une necessité fonstionnelle : traduction des diftrenciations entre les unités familiales (taille, main-d'oeuwe, agtres ressources, €tc.) ou manque provisoire de main-d'oeuwe pour cultiver, etc. Elles témoignent aussi de dynamiques de prise de contrôle sur l'arnénagement par les élites locales paysannes, ou par les Ataaini absentéistes (commerçants, fonctionnaires, etc.). Les agents des iolieter d'intervention comrne les attributaires paysans ayant leur responsabilité dans cela. LEtat hésite donc souvent entre deux extrêmes : soit un contrôle administratif autoritaire, souvent inapplicable, soit un laxisme total, qui revient à laisser un chèque en blanc aux rapports de force locaux. En tout état de cause, le modèle de la petite paysannerie égalitaire ne correspond pas à la realit é, et il est vain de vouloir ignorer ces évolutions. D'où I'enjeu de définir des règles de gestion foncière qui soient à la fois crédibles et appliquées ; et assez sécrrrisantes pour les exploitants. Trois conditions pour cela : des règles ùt ieu claires, viables, acceptées, ,i don" négociées, avec des conditionalités de tenure les plus simples et les moins contiaignantes possibles (en particulier, la transmission par héritage doit être officiellement plernre) ; des otrtils de gestion (parcellaire, système d'enregistrement des droits fonciers et des transactions, qui assure une relative transparence du foncier), et aussi des recours et arbitrages, pour éviter artitraire et dérives (qui peuvent se produire aussi bien en gestion étatique qu'en gestion paysanne). La sécurité tient souvent à la capacité des paysans à payer les redevances. Ce qui renvoie à la question économique, et en particulier à la taille des parcelles : quand celles-ci sont trop petites, la taille economique de l'exploitation est trop faible pour permettre de faire face aux lh"tg6. De même, dans des réseaux en rnauvais état, les attributaires de parcelles mal irriguees . à travers s€s choix techniques et paysans à remplir leur catrier économiques, l5tat a une forte responsabilité dans la capacité des des charges. Il se doit de leur fournir des aménagements de qualité, des surfaces suffisantes, et des conditions de prix correstes. La question économique est très importante... et souvent ne pourront produire assez pour faire face aux coûts négligée dans les débats sur le foncier. c : \irri gationbourri er\rdfonc. doc t9to7/t995 // -9- tr.Jeux d'acteurs et pratiques foncières dans les périmètres inigués : des études de cas Pour réfléchir nr la question foncière, et la façon dont se pose la question des réformes à promouvoir, il semble utile de partir d'études de cas, qui mettent en évidence les logiques et les pratiques des asteurs. Ceci est d'autant plus nécessaire que les catégories à travers lesquelles Etat et intervenants de développement pensent Ie foncier sont souvent inadequates pour saisir les logiques locales. En partiorliea I'opposition < droit coutumier/droit moderne >> ne colrespond pas aux realités locales, où les pratiques evoluent en fonction du contexte, et où les acteurs jouent de la réinterprétation des traditions autant que du détournement des règles étatiques. Les études de cas concernent deux situations très contrastées : la vallee du fleuve Sénégal, d'une part (avec un éclairage mauritanien et un eclairage senégalais), où lEtat intervient et affeste des terres à des sociétés fortement diffërenciées, où le contrôle sur la terre et un des fondements des inégalités sociales, et la région du Sourou, au Burkina Faso, où des périmètres de colonisation sont créés, dans des régions où la pression sur la terre est faible et où I'irrigation n'est pas, dans un premier temps, un enjeu pour les populations autochtones. Sur le fleuve Sénégal, les choix politiques donnent une dimension diftrente arD( enjeux fonciers, entre les deux rives du fleuve. 1. Inégalités sociales et adaptation des stratégies foncières dans le périmètre irrigué du Gorgol en Mauritanie (Intervention de O.Leservoisier) Le périmètre pilote du Gorgol a été créé en 1977, sur 70 ha. A partir de son travail de thèse (Cf. torte), O.Leservoisier décrit les mécanismes de reproduction des inégalités sociales au sein du périmètres, les rapports entre exploitants et administration, les impacts de la crise politique liée au conflit sénégalo-mauritanien. Contrairement aux PfV, établis sur les terres de jeeri, le PI du Crorgol a d'abord été rejeté par les populations, et en particulier par I'aristocratie foncière : le site prérnr était zur le waalo, les gens ne s'intéressaient guère à la rizisulture, il a pas eu de concertation avec les populations. De plus, la Loi ne pefinettait pas à l'époque à lEtat d'exproprier des terres, et la SONADER imposait une règle de distribution équitable des parcelles, en contradiction avec les hiérarchies sociales haalpulaâr, et en particulier le statut des descendants de captifs. n! du faire-valoir indirect posait de plus des problèmes de main-d'oeuwe (importance de l'émigration" diversification hors-agriillture de nombreuses familles. L'interdiction Le PI a été boycotté à son démarrage. I-es 16 familles possédant les terres sont devenues les interlocuteurs exclusifs de lEtat, avec la complisité des élus locaux. ll3 des zurfaces ont finalement été réservees à ces familles, l/3 pour les infrastructtrres, et l/3 pour les familles économiquement faibles et sans terre (essentiellement d'origine servile). I I I I I I I I I I I t I I I : i I I I I I Le gonflement des listes d'ayants-droit (avec en particulier des commerçants de Nouakchott) ont conduit a un recours important au métayage $a% des parcelles en 1978). Le comité des exploitants est dirigé par des fonctionnaires et des représentants des familles dominantes. I ; l i c :\irrigation\cotrricrkdfonc. doc 19/07il995 I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I -l0De nombrerD( conflits ont provoqué des expulsions, des déplacements de parcelles, etc., ce qui a abouti à une nette polarisation de I'attribution des parcelles : en 1991192, près de la ville, 84% des exploitants sont d'anciens propriétaires, contre à peine 2V/o dans la partie éloignee. Symétriquement, la proportion de gens d'origine servile passe de moins de 50 à21%. Ceci tient à la capacité des anciens propriétaires à reactualiser des rapports de dependance, et à utiliser leurs relations avec les fonctionnaires et les commerçants, qui sont à la tête du comité des ocploitants. Paratlèlement, le taux de faire-valoir indirect a largement diminué, tombant à l6yo en l99l-92 : les menaces sur les pratiques illégales de rnétayage a conduit bon nombre de familles propriétaires à exploiter elles-mêmes (en I 990, un contrôle de la SONADER zur le paiement des redevances a débouché sur I'expulsion de 80 attributaires, essentiellement des gens qui faisaient cultiver leurs parcelles par un métayer qui n'a pas payé la redevance). De plus, I'augmentation des coûts de production a rendu moins rentable le faire-valoir indirect. De même, les prêts deviennent plus rares, et se font essentiellement entre parents ou amis. Les parcelles libérées ont été affectées à des maures expulsés du Sénégal zuite au conflit sénégal o-mauritani en. Avec le projet d'extension à 1300 h4 une communauté aura toutes ses terres occupées par le périmètres. Ce qui pose d'autant plus de problèmes que c'est une des rares à qultiver encore en < jowre > (indivision au niveau du lignage). De plus, les redevances perçues sur le métayage en decrue sont une des bases du pouvoir dans la société haalpulaar. Quelles seront les consfuuences sociales de I'aménagement ? le pouvoir se fonde de plus en plus sur l'économigu€, et sur le cumul des terres. Débat : Quelques précisions sont demandées : à C'est seulement en 1983 que la Loi légitime I'intervention de lEtat dans le foncier. La réforme foncière prévoit que les ( terres mortes >, où il n'y a pas de trace du travail, soient récupérées par lEtat. Or, en waalo, il n'y a que peu de traces de travail. * Les maures à qr.,i les parcelles ont été attribuées n'étaient pas des agriculteurs. Ils ont revendu leurs parcelles. C'est le principal cas de vente. Le prix n'est pas précisé (dans les Pry du Sénégal, l'ordre de grandeur cité est de 1.500 FF/ha) ù Le taux de recouwement de la redevance est d'environ 70o/o. àActuellement, les prêts suivent des formes << douces D : assakal (1/10 de la récolte, et même ll20 pour les terres iniguees), ou lubal (2 à3 sacs de riz). On ne peut donc pas dire que le faire-valoir indirect soit une source de rente foncière et d'acqrmulation. M. Jouve souligne que le choix technique pèse très fort : on a commencé par aménager les terres basses, alors que partout ailleurs, I'irrigation commence par les terres hautes. Du coup, on supprime les cultures de décrue, qui offient une très bonne productivité du travail, souvent meilleure que celle de I'irrigation. c :\irrigation\courricrVdfonc.doc t9t07n995 T.11" fa puissance publigae a joué un très grynd rôle âans la définition des choix techniques, la dimension égalitariste, etc., et donc da{yi,la physionomie des amén4gements en Afrique de r ouesr. G M. Ïtuf e4plqùe que, Iors de la privatisation des ejidos,' au Mexique, il est apparu que les grands proprietaires préferaient en fait conserver le système de contrôle mis en place par lEtat, qui leur permet d'acheter les tenres à bon marché. Clarifier la propriété en rendant légales les ventes ferait monter le prix des terres. 2. La region du Sourou au Burkina Faso (intavention de Sadamba Tcha-Koura" GSR) Le Sourou compte plusieurs aménagements, qui fonctionnent selon des choix techniques et économiques diftrents (riz, maraîchage, cotoq etc. ; gravitaire ou aspersion). Le projet initial date de l'époque coloniale, mais tous les aménagements ont été réalisés après les indépendances (de 1966 à nos jours), tous sont des aménagements de colonisation gérés par des structures étatiques, et destinés à des familles de migrants s'installant dans la région. En fait, il s'agit là d'une problématique agraire, plus que foncière : ni pour l5tat, ni pour lés paysans, il n'est essentiel de contrôler la terre. LEtat dispose des terreq d'après le législation foncière. Il installe des familles capables de les e4ploiter. Les familles installées ne revendiquent pas la propriété de la terre : la sécurité foncière est aszurée tant qu'elles observent les rè$ès du jeu, et en particulier remboursent leurs dettes . La question est avant tout : qu'est-ce que je gagne ? Le régime Sankara a transformé les règles du jeu foncieç et a nationalisé les terres, et aboli la chefferie, qui a été très affaiblie, même si elle a pu conserver une partie de son pouvoir en faisant élire des membres de leurs familles aux CDR (Conseils de défense de la revolution). Lors de la création d\.rn périmètre, une annonce est faite par radio, dans tous le pays, pour que ceux qui voudraient s'installer viennent s'inscrire. Les paysans instatlés n'ont donc aucune base foncière locale. Ils s'installent dans des villages de colonisaton. C'est la coopérative qui joue le rôle de < village >>. La collecte des redevances se fait par prélèvement global sur les récettes de la coopérative (cas de Griédougou) ou sur les revenus individuels des exploitations (cas de Niassan-AlvryS). La strusture d'encadrement est donc aszurée du recouwement des redevances, mais les paysans performants paient donc pour les autres. De ce fait, il y a une forte pression des paysans pour expulser ceux qui ne peuvent pas payer : la coopérative entérine volontiers les décisions d'expulsion de l'encadrement. Souples au départ, €s principqs sont appliqués sévèrement : ainsi, une coopérative maraîchère est-elle passee d; 800 à 465 membres. Le problème de la redevance est donc central. Les familles reclament une augmentation de la taille des parcelles, Pour accroître lzur taille economiguê, et cherchent à obtenir des terres hors périmètres : une famille de 25 à 30 membres a la même zurface en irrigué, mais elle peut cultiver jusqu'à 25 ou 30 ha en pluvial. Les cultures pluviales sont souvent une condition de l'équilibre économique des familles. Les allochtones cherchent à se donner une assise foncière hors du périmètre, à la fois pour cette raisorq et pour avoir une alternative en cas d'éviction du périmètre. I t I I I I I I I I I I I I I I I I I I I l I I i I I i i c:\irrigation\corrricr\rdfonc. doc t9/07n995 I t I I I I I I I I I I I t I I I I t I -t2-,o I-e changement de règles foncières est radical : les autochtones n'ont. au dePart Pas été intéressés par I'amenagiment. Un chef de terre markà n'a pas de parcellês zur ses anciennes terres. Il ya bien zu instauration d\rn régime fonciergrecifique. Les autochtones qui vzulent des parcelles sont obligés de faire la dernande à la strudture étatique, et passent souvent par la mediation du président de la coopérative, qui devient en quelques sorte << maître de terres r> fur I'aménagement. Il nY a astuellement que peu d'autochtones zur les perimètres. Débat \.t, des projets sont riveraine zone la de que precise les autochtones M. Tcha-Koura Lobl" Rimarte, aussi essentiellement des Marka-Dafing les allochtones étant Mossi, mais Bella" Peuls, etc. Il n'y a ni fonaionnaires (pas même de l'AIvfVS!), ni commerçants. M. Jouve souligne que, dans de tels cas, la principale raison de I'intensificatioru à savoir la pression foncière (Cf. Boserup), n'existe pas. La rareté de terre est créée par I'aménagement, et ie fait qu'il s'agt de migrants, qui sont censés ne cultiver que leur parcelle. Il est donc logique rrue étonnant de voir des périmètres irrigués dans de tels lieux (faibles densités, éloignement), mais.cela se comprend si i'on sait que l'enjeu essentiel est le décongestionnement des zones surpeuplees Qe plateau Mossi par exemple). M. Tcha-Koura precise que la finalité initiale étut de produire des cereales pour la consommation de la zone. Or le prix de revient est bien plus élevé que celui des céreales pluviales. Cela ne marche que parce que des débouchés ont été trouvés pour du mus de brasserie, vendu à 85 à 95 Fftg de voir se développer des cultures pluviales. Il est à première M. Lavigne Delville rappelle que l'on retrouve là le second moteur de I'intensificatioq à savoir le marché. Des cultures irriguées intensives sont possibles, même en faibles densités, si on y produit des cultures à haute valeur ajoutée, qui ne peuvent pas se faire en pluvial, et ont des débouchés assurés. Suite à une question sur I'hétérogénéité ethnique des paysans et son impact sur le fonctionnement des coopératives, Tcha-Koura souligne que I'interdépendance des paysans pour I'eau est limitee, en particulier sur les périmètres par aspersion. En 1966, le choix avait aé fait de regrouper les gens par ethnie d'origine, constituant deux quartiers distincts. Cela avait posé de gros problèmes pour la direction de la coopérative. Suite à cel4 les structures d'enèadrement veillent à créer dès Ie départ I'hétérogénéité sociale la plus forte possible, ce qui permet des villages entièrement < détribalisés >r, où la maille hydraulique devient la base des relations sociales. Il se pose effectivement des problèmes de langue, etc. mais la base des rapports sociaux (règles d'entraide, etc.) est suffisamment commune pour que les gens se trouvent des façons de travailler ensemble même à travers les problèmes de langue. Les paysans du Sourou ont en pennanence une épee de Damoclés au dessus de leur tête. Un des enjeux d'avoir des terres en pluvial est de crépr des relations avec des villageois, et de pouvoir se faire héberger dans le village autochtone en cas d'eviction du périmètre. Les parcelles libérees sont affectées à de nouveaux demandeurs. Cela marche Parce quï y a une longue liste de demandeurs. M. Chéron souligne les problèmes environnementaux qui découlent de I'implantation de ces périmètres : accroissement des défrichements et de la consonrmation de bois de feu, déresponsabilisation des autorités locales sur la gestion des ressources naturelles, etc. : ( on attend que lEtat fasse des plantations c:\irrigarionbourricr\rdfqrc. t9107n995 doc >>. -133. Modes fonciers et credit rural dans la communauté rurale de Mboumba dans la Région de podor au Sénegat (interuention de NDiaye Ibra Ciré, Lajp, Univ Paris I) A partir du cas de lrdboumb4 I'intervention porte r* 11 question : << est-ce que répondre aux ,*ii"n*s de la modernisation implique uttè traosposition du droit, et est-ce un factzur de changement ? D par le Doué, un Le village de lvlboumba est sinrée dans le jeeri, mais bénéficie de I'accès à I'eau grands défluent du fleuve. ldboumba a joué un rôle historique important, puisque une_des y installee. fut familles du Fuuta, les Wan., y toident. L'une des premières ecoles coloniales des C,est aujourdhui Ie centre dtrne communauté rurale de 19 villages. L'association un-projet p.tti*lier ressortissants en France met en place des projets d'equipement, et en d'adduction d'eau avec ISF (tngénieurs sans Frontières) et un collège, avec le FED. Les ônt"*te de liberalisation de la filière (conflits sur les coûts de enquêtes furent menées dans production, menaces de boycott de la campagrre 1994-95, etc-). * Comme ailleurs au Sénégal, la communauté rurale fonctionne sur un registre clientéliste, contrôlé en grande partie par I'aristocratie foncière, et a servi à confirmer leur position - La législation foncièr. p"rrn.t à l'.rittocratie foncière de reprendre le contrôle zur des terres- Ainsi ,rn conflit l,opposl à un descendant d'un mariage entre noble et captive, qui ont traditionnellemènt accès à la terre. Bien que ce dernier soit tenant de GIE et président de PfV, jusqu'au tribunal de Saint-Louis. son accès à la terre est remis en cause, etl'affaire est montee Les pIV de Moumba sont situés sur le jeeri. Ils ont été realisés sur la base d'un consensus > foncier. par contre, les GIE (Groupements d'intérêt économique) des périmètres dits < privés prennent de plus en plus d'ampleurIls sont fondés p.t â.r *.rbtrs de I'aristoctatie foncière, et ont pour objectifs I'accumulation etlou la sécurisàtion foncière. Mais il existe aussi d'autres formes de GIE, conrme celui fondé par des jeunes expulsés de Mauritanie, ou encore des GIE individuels, iszus de la fragmentation qui des unités familiales de production, ou encore fondés par des fonctionnaires retraités rentrent au village. Un GIE peut aussi servir à obtenir un financement pour un PIV qui n'a plus accès au crédit pour ,".rç d'endettement. Les besoins en crédit des GIE sont gonflés avec Ia complicité des commerçants et des agents de la SAED- Débat : direct, avec attribution de parcelles aux membres, et du faire-valoir indirect. It nY a guère de salariat : le recours à la main-d'oeuwe extérieure est limitée à la récolte, et est rémunérée en naûrre ù Dans les GIE, on rencontre à la fois du faire-valoir (situé dans le jeeri), on ne peut distinguer éleveurs et paysans. Toutes les familles ont du bétail et tous les éleveurs ont des terres. à Dans Ie cas de lv{boumba ù c Suite à une questiorL M. Ibra Ciré precise le détournement de crédit via les GIE. Les PIV ne peuvent fonctionner sans credit de campagre. Or, du fait de leur mauvais état, ou de iirrirtr"t, certains se retrouvent interdits de crédit à la CNCAS. Comme I'accès au crédit est facile pour les GIE, on fait passer sous couvert d'un GIE les besoins de crédit du PIV- C'est une condition de survie des PIV. :\irri gation\courricr\rdfonc. doc t9t07n995 I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I -14du foncier, M. E. Le Roy souligne que la pluralité des règles est utilisee par les acteurs, qui jouent zur tous les critères de validation possibles pour exclure au mærimum la possibilite d'iccès à la terre. Finalement, le fonctionnalité du système tient à cette pluralité de normes. à Sur I'exclusion + Le statut foncier des GIE n'est pas clair. Les détenteurs de GIE se comportent comme des propriétaires. n refusent le critère de mise en valeur, alors que la terre ne leur est qu'"f.rtée, à condition qu'ils la mettent en valeur. Formelleme,nt, la Loi zur le Domaine national n'autorise pas la propriété, qu'elle soit individuelle ou collective, stlr le Domaine National. Crastaldi se demande si les GIE ne sont pas un moyen Pour leurs fondateurs de développer un droit de propriété privee de fait. M. Ibra Ciré et M. Lavigne Delville précisent que, si les GIE témoignent bien d'une appropriation privative, cela est plus (pour ies GIE dJ sécurisation foncière, a moins) une façon de securiser dans le droit moderne des droits fonciers preexistants, à l'échelle familiale, face à la menace que représente la Loi, plus que le signe dLne individualisation de I'accès à la terre. Néanmoins, les deux tendances i*irtent, ét jzune de I'aristocratie foncière poura à la fois se plaindre du risque de voir son lignage dépossédé de ses terres, et critiquer le Conseil rural pour avoir dû passer un accord avec un oncle détenteur de terres pour se faire attribuer une parcelle... Enfiq la création d'un GIE privé n'implique pas nécessairement que le fondateur ait une logique d'entrepreneur : outre le foncier, le GIE peut servir à reactualiser des rapports de clientèle, + M. * etc. et de que ne coût, a un plus individuelles Peuvent dépendance pour s'investir dans des dynamiques souvent assumer que ceux qui sont bien places socialement. Cela peut limiter l'extension des GIE. + M. Le Roy et M. Lavigne Delville souligne que s'extraire des réseaux de solidarité à Tout en rappelant le rôle du collectif et de la communauté dans Ia société haalpulaat, Ciré insiste sur le fait que cela ne signifie pas que les Haalputaâr soient hostiles à la propriété privée. Ils n'ont rien contre le fait que certains puissent avoir plus de moyens que les autres, l"rrt qu'ils restent dans la logique distributive, et redistribuent une partie des gains realisés. S'il y a contradiction logique entre les deux qystèmes, les pratiques peuvent parfaitement être hybrides. + n n! a pas une communauté, rappelle Le Roy, mais diftrentes communautés, aux diftrentes échelles : famille, [gnage, classe d'âge, villages, partis politiques, etc- Les individus appartiennent à de nombreux réseaux d'appartenance, qui constituent autant de solidarités, d'opportunités, qu'on mobilise diftremment à chaque étape des projets, Passant de I'un à I'autrè. Ces sommes de réseaux de relations, cette structuration sociale à geométrie variable est difficile à saisir, mais c'est bien en fonction d'elle que se définissent les stratégies foncières. Comme dit Boltanski à propos de la France, nous vivons dans une ( pluralité de mondes >>. c:\irri gationborricr\rdfonc.doc t9t07/t995 -15- Itr-Statut de Ia terre, crédit, et réformes juridiques : débats et expériences en cours Face à la libéralisation des filières, au dweloppement de I'irrigation privee, aux problèmes de crédit, les anrbiguités des juridictions actueuli en matière dJ foncier ont clairement montré leurs limites' Déliwer des titres de propriété des permis d'exploiter, voire privatiser la terre, _orr sont-ils des conditions nécessaires etlôu suffisant.t po* sécuriser l,accès à la terre, tout en garantissant la pérennité de la filière irriguee ? L'exemple des plans fonciers de côte dïvoire montre comment un système << rustique > permet, à faible coût, de matérialiser des droits sur I'espace. En Mauritanig leur mise en oeuwe' dans Ie cadre d'une réorganisation foncièrg monire que, dans le cas des périmètres irrigués, un certain nombre de difficultés pratiques se posent, tânt dans les prealables techniques (absence de base to. pographique ergeodesique) que dans les aspects institutionnels (eclatement entre 4 ministères)- nu senegd, I'Jnjeu au pi* foncier paraît surtout d,éviter les aménagements anarchiques et sommaires qui ," iont développés. Dans tous les cas, le rôle de la terre comme garantie pour le crédit ne paraît pas si évidù qu'o; l* pensait ces dernières années. Le cas de I'office du Mger n'a pu être développé. La perspective historique tracee dans l,article de Mme Doucet et M. Jamin est néanmoins ron instnrai* : l'office a sans cesse hésité entre une mise en valeur paysannale et en régie. L'attribution de permis d,exploiter était prérnre dès 1935' I'office ne devant gérel les terres que provisoirement. c'est siulement au début des annees 90 que la question de la sécurisation foncière radent, avec la creation des comités de gestion des terres au sein des associations villageoises. lvfais la législ"tion nationale bloque actuellement les évolutions- En même temps, la rËlative precarité foicière n'a pas empêché les paysans d'intensifier, dans les zones reaménagées, et même en dehors. l' Les plans fonciers de côte d'rvoire (intervention de M. M. J. crastaldi, Général Ingénieur Honoraire du GREF, Président d'honneur de I'Institut Geographique National lclrl) Dans la situation actuellg les pays africains ont besoin de se doter d,une documentation foncière, qui clarifie les uogti ainsi que I'exercice des droits sur la terre. n y a une contradiction entre la législation qui dote lEtat d'un droit éminent sur la terre, et une situation Iocale (appropriation commune, droits coutumiers, etc.), d'autant plus que lEtat a parfois en partie reconnu les droits coutumigls, et gu€, après i'rnaep"ndance, lEtat n,a pas voulu trancher la situation' on reste dans u1 vi{e juriàiqug où la seule réference est quasiment la phrase drloutphouët-Boigry en 1965 : << Ia ærr" aipartient à ceux qui la mettent en valeur >>. L'application du droit moderne se heurte à la reconnaissance des droits coutumiers. II faut prendre en compte cette réalité, comme les évolutions (Àte croissante de la terre, qui prend une valeur et rentre dans le circuit commercial individualisation ; croissante, apparition d,un marché de la terrg etc-). Actuellement, les << ventes > de terre n'ont aucune valeur juridique, Ie contenu de la transaction n'est par forcément explicite : souvent, le vendeur dit qu,il ne cède qu'un droit d'usage non transmiisible, parfois, il vend sans le consentement du groupe familial et cependant le fait s'impose. c: \irrigati onbourricrVdfonc. doc t9/07n995 I I I t I I I I I I I I I I t I I I I .l I I l I I I I I I I t I I t I I I I I I -16Actuellement, il est politiquement délicat de donner la propriété des terres à czun qui la cultivent. Il nY a pa,s d'instruments pour matérialiser les evolutions dans les pratiqu€s- D'où I'intérêt d'etabiir un système de documentation foncière qui rassemble dans un dossier, pour chaque portion d'espàce, quels sont les droits qui s'appliquent, et qui les exerce. Ces droits pru*nt être individuels, familianr, villageois, etc. peu importe. L'essentiel est quTs soient i'r*pr"rrion d\rn consensus local. Avec le temps, cette situation deviendra de plus en plus consacrée, et ce document, bien que sans valeur juridique à I'heure actuelle, aura valeur de reconnaissance publique, consacrant les mutations (vente, héritage, etc-)- La situation actgelle des pays aÊicains rend impossible l'établissement d\rn cadastre, trop lourd, trop onéreux, et ioaOapté au foncier local. Se basant zur des photos aériennes, le système des plans fonciers to'-urnit un outil << rustique >>, peu coûteux, qui en remplit les fonctions essentielles. Il se base sur un système d'enquête, qui, en réunion villageoise, définit spatialement les limites des espaces où s'exercent les droits, décrit ces droits, ainsi que leur otiginr (vient du père, acheté, etc.). On obtient ainsi un fichier local, puis departemental ou national des ayants droit, qui est I'expression dTrn consonsus public. facile est peu coûteuse. La question de la conservation L'élaboration technique -de de ce fichier est ce fichier reste encore en questions. Où placer ce fichier ? auprès de et de I'actualisation quelle institution ? En Côte dÏvoirg il y a dans chaque village des gens zuffisamment instruits pour informer le sous-préfet des mutations, qui seraient dors transmises à la préfecture ou à Abidjan. Débat : * cadastre >, car le mot renvoie à un degré de precision que n'a pas le plan foncier. be plus, le << cadastre D sert souvent de base fiscale, ce qui n'est pas le cas ici... même s'il n'est pas exclut que cela le devienne un jour. On ne parle pas de << à Suite à une question sur le devenir du droit des concessions, M. Gastaldi précise que les concessions èonstituent un droit reel. En fait, on met en oeuwe ici une (( concession provisoire sous réserve du droit des tiers D ce qui est explicitement prérnr par la Loi (de même qu'en Mauritanie). M. Seznec précise que une concession définitive revient à ce que lEtat octroie un droit de propriété zur le bien de lEtat. alors qu'un cadastre < normal >> coûte jusqu'à 200 $/}a. Actuellement, environ 300.000 ha ont été realisés. Le projet en cours de négociation prévoit 120 équipes, pour un objectif de 1.000.000 ha/an. à Le coût est de l'ordre de 3.500 FCFMra, + il n'y a pas de bornage ou de repère matériel sur le sol. Le plan sert à se repérer dans I'espâce, à être l'expreJsion d'un auto-arbitrage zur les droits fonciers, mais Pas à définir des limites selon .tn* piécision cadastrale. Les ayants droit peuvent matérialiser les limites sur le terrain s'ils le veulent. Par contre, en Cruinée, la Ini oblige à borner les limites dans les plans fonciers, @ qui est illusoire et dispendieux. Avec le progrès des techniques, il envisageable d;utiliser des systèmes GPS, qui permettent de retrouver très précisément limites sur le terrain. c :\irrigation\courrierkdfonc.doc 19/07tr995 est les -t7 - + M- P. Neant pose la question des éleveurs, et de la façon dont leurs droits sont ou non pris en compte. Rappelant que la pluralité des droits zur un même espace est actuellement la règle, Tcha-Koura s'interroge zur la façon dont un plan fonciei peut reconnaître cette pluralité- Ne risque-t-on pas de renforcer ainsi Ie droit des chefs de famille au détriment des dépendants, etc. ? De façon q9nérale, plusieurs personnes sTnterrogent sur le consensus que l'enquête est censee matérialiser. Peut-on parler de consen*s, à*s des periodes où la compétition pour l'accès au( ressources et les conflits fonciers deviennent ie plus en plus frequents ? matérialise-t-on ainsi un réel consensus, où I'expression des rpport, de force locaux ? Tout en rappelant que ta logique des plans fonciers vise à transcrire dls droits, sans présager de la forme qu'ils prennent (appropriation individuelle, à I'echelle dtrne famille, etc.), M. Ctastaldi reconnaît que le droit moderne est inâ/itablement plus exclusif que Ié droit traditionnel. + M. D. Pesche demande si le plan foncier peut servir de garantie pour le crédit. En fait, il semble peu réaliste d'imaginer des saisies de terre pour dettes. Ce n'est pas le titre qui fait la garantie- Mais I'existence du plan foncier ouwe une telle possibilité, + I n'y a pas d'observatoire mis en place, parallèlement à l'élaboration des plans fonciers, pour en suiwe les effets. 2. Réorganisation foncière en Mauritanie : Etat d'avancement et (intervention de M. perspectives Cnosclaude, CFD) Le plan foncier de Mauritanie concerne actuellement uniquement les zones aménagées, et est expérimenté dans la région- du Tryrza puis du Crorgol @érimètre pilote du Càtgoi;. Ses grandes lignes rejoignent la description faite par M. CrartAai des plans ionciers ruraux de Côte - d'Ivoire. ' Dans le contexte des plaines du Trarza (faibles dénivelées, etc.), il est apparu qu'il y avait des préalables techniques indispensables à l'établissement d'un plan foncier : faut une base topographique, géodésique, des cartes au l0 ou 25.0000, etc. qui étaient inexistantes et sont en cours de réalisation. Ce qui augmente le coût de l'établissemeni du plan. Actuellement, trois ministères sont concernés par la réforme foniière . les Finances pour les tæ<ations, I'intérieur pour la poÏce, et I'egriculture pour les attributions, ce qui donne une certaine lourdeur et provoque des interferences. La réforme foncière n'a pas jùsqu'à présent remis en cause les attributions des ces ministères. Des discussions sont en cours pour la creation d'une Agence du Foncier. il 350 attributions de terrains ont été faits au Trarz4 au titre de concessions définitives, mais seulement 13 ont obtenu un acte foncier. Oç selon la réforme de 1990, le crédit agricole ne peut prêter qu'aux détenteurs d'actes fonciers En consequence, il sera sans doute nécessaire de Ia modifier, pour autoriser le crédit aux détenteurs de concession provisoire. Parallèlement, des schémas d'aménagement régionaux ont été élaborés, qui précisent la vocation des diftrents espaces, les réserves toniieres pour I'extension des prv ou les forêts classées, les zones de culture inondée, etc. Des tailtei minimales pour les diftrents t,æes d'exploitation ont été définies. on se heurte cependant au fait qu. tu notion de << mise en valeur D contenue dans Ia Loi n'a pas été définie par des décrets, .. qui autorise des arbitraires localement. I t I I I I I I I I I I I I I I I t I t I c:\irri garionbouni crVdfonc. doc 19/07n995 r.l I I t I I I I I I I I I I I I I I I I I -lEL'extension de la réforme foncière arx terres de waalo pose également problème, à partir du moment où la valeur des terres dépend la crue et où les zones cultivees varient selon les annees. Débat : + Le coût d'établissement du plan foncier peut être estimé à environ 10.000 uÀ4 soit 500 FF- à Les attributions concernent essentiellement les périmètres privés crees par les ldaures dans le Truna. Les petits périurètres inigués ne se sentent pas concernes : très peu de demandes de régularisatiôn oni eté faites, sans doute parce que les droits des attributaires sont rec,onnus localement, et n'ont donc pas besoin de reconnaissance administrativemauritaniens critiquent I'opératiorl et lensent que, en donnant plus de valeur à la terre, elle va pousser les petits exploitants à vendre leurs parcelleq et favoriser le développement d\rne agriculture spectrlative, fonctionnant avec des ouwiers agricoles plus ou moins prolétarisés. à M. Grosclaude signale que des sociologues propose des crédits de campagne, de moyen et long terme. Comme tout Credit Mutuel, le Comité d'Attribution demande des garanties: L'intérêt d'associer le foncier au crédit tient au fait que cela identifie plus clairement le béneficiaire. De plus, cela sert à lEtat pour garantir la qualité des aménagements. Pour les privés, cela ne pose pas de problème dJ fond. Par contre, pour les groupements, otr ne sait pas bien conrment faire. bo*e. le statut de coopérative donne légalement accès au crédit, mais ne résout pas le problème des garanties. Il existe une possibilité de prêt collectit, mais il n! a eu jusqu'à demandé par une << fraction > avec garantie sur un magasin de présent qu\rn seul "*.*ple, Nouakchott... : ce n'est clairement pas généralisable. si des problèmes de remboursement se à Le Credit Muhrel posent, le seul recours est de prendre la motopompe. le taux de credit à long terme est de 12,5o/ola4 en UM. Cela peut paraître élevé, mais c'est un taux en IJM et de plus, l'épargne est rémunéree à f/o. Le diftrentiel n'est donc pas énorme. Pour les privés, cela ne pose guère de problème. Pour les groupements, il faut sans doute envisager de bonifier les crédits. n y a 3 ans, dans le cadre du PASA la CFD avait mis en place un crédit atu( aménagements, mais il n'y a eu aucune demande de groupement. Il y a de gros besoins de remise en état, mais il y aura sans doute peu d'extensions. à pour réaliser les aménagements, + 3. Le crédit et le statut de Ia terre dans le Delta, au M. Sénégal (Intervention de Seznec, CED) Il n! avait pas de document distribué sur ce thème, mais M. Seznec achève un rapport d'étude traitant dirèdement ce zujet, qui sera disponible pour les participants le demandant. Il sera aussi disponible au Réseau Recherche-DévelopPement- Le statut de la terre est problématique dans la vallée du Sénégal, mais il serait illusoire de croire que le problème de la filière riz sera résolu par le foncier. La sécurisation foncière par des titres est sans doute indispensable, mais, contrairement à ce qu'on avait pu croire, elle ne réglera en aucun cas le problème de financement de la filière. c:\irrigationbourri€r\rdfmc.doc t9t07n995 -19L'étude porte sur le delta et en particutier sur I'irrigation privee, qui est à elle seule responsable de plus de 50Yo des pertes de la CNCAS (Caisse nationale du credit agricole du Sénégal). Le droit foncier senégalais est très complexe et très sophistiqué. En lg6/,,les zones irriguees ont été incluses dans le Domaine National. Le Delta faisait ainsi partie des zones pionnières, sous juridiction de lEtat. En I 987, elles ont été reversées dans les zones de terroir Gerees par Ies Communes rurales) ce qui a enclenché une véritable course à la terre. En deur( atrs, àes milliers d'ha ont été attribués, sans aucun zupport cartographique, sans que le terme de << mise en valeur >> soit défini. Les attributaires ont fait du marquage foncier, avec des aménagements sommaires, à 100.000 FCFAlha (contre 2 à3 millions dans les amén4gements étatiquei...). Ou fait des conditioru naturelles, de tels anrénagements sommaires présentent des risques de salinisation rapide, amenant les attributaires à aller << aménager >> ailleurs. Beaucoup d'énrdes ont eu lieu sur la < privatisation >> des terres, dont on a cru qu'elle améliorerait la situation. En fait, ça ne régiera rien du tout, si les prealables ne sont pas respectés- C'est-à-dire : des plans d'occupation des terres, qui déftrissent quelles zones peuvent être aménagées (les < zones d'investissement agricole >) et quelles ,onei ne doivent ias être aménagées ; un cadastre (ou assimilé) permettant de localiser les terres affectees des norïnes ; d'aménagement à respecter par l'investisseur. Pendant des années, lEtat a pris en charge les coûts d'aménagement. Ce qui revient à dire qu'il offrait 3 à 6 M FCFA/ha aux utilisateurs. Aujourd'hui, cela n'est plus pôssible, en particulier pour I'irrigation privée, qui doit donc payer tout ou partie des investissements. Le pDRG (plan directeur de la rive gauche) prévoit que lEtat prenne en charge les aménagements strucflrrants, et des subventions de 30% pour les aménagements terminaux. Mais il n'est pas encore en route, et aucun accès aux financements n'est actuellement possible. Or les calculs économiques sur la rentabilité de Ia filière sont inquiétant$ : le coût minimal d'aménagement Peut être estimé à 850.000 FCFA/ha (après dévaluàtion), dont ZO% d'études et suivis. Le prix du riz blanc était encore administré à l'époque de l'étude, et était de ZZ0-230 Flkg. Ce qui revient à un prix de ll0 Flkg paddy à la production. Or, à 110-120 F/kg, ça ne passe pas pour des aménagements privés de 40 ha... De plus, avec la crise de la CNCAS, I'instrument financier permettant de gérer des crédits d'aménagement à long terme n'existe pas. Il faudrait une institution spécialisee, et en aucun cas un ( projet >>, ayant une duree de vie de quelques années. Le credit pose le problème des garanties. Tôt ou tard, la question des titres fonciers va se poser. Neanmoins, li privatisation n'est pas la seule solution. Sur les terres faisant partie du domaine privé de lgtai, ce dernier peut vendre, ou déliwer des baux emphytéotiques, comme c'est déjà le cas pour la Compagnie sucrière sénégalaise. Cette solution permet d'affirmer que lEtat continue à être, êtr âernier ressort, propriétaire des terres et des investissements qu'il y a realisé. Elle évite que seuls ceux qui ont des moyens financiers aient accès à la terre. De toutes façons, le rôle du titre foncier conrme garantie fonciere est difficile à mettre en oeuwe- Quand il y a des sinistres, ils sont ra^rement isolés, et on aboutit vite à de la solidarité à rebours. Saisir les terres est difficile à réaliser, et de plus, personne (en tous cas personne de la région) ne serait prêt à racheter des terres saisies. 4 les calculs sont faits stu des donnees après dévaluation. Cf. anssi les conclusions de l,étude CIRADCA sur les effets de la dévaluation sur les lilières irriguees en Afrique de I'ouest. c :Vrri gationbourricrVdfonc. doc t9t07n995 I I I I I I I I I I I I I t I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I -20 - d'autres formes de garanties. On peut im4giner des fonds de garantie, constinrés à panir des emprunts à long terme. Cela peut être viable s'ils colresPondent à un groupe social bien identifie et non à un regroupement artitraire. On pourrait imaginer des groupements fonciers, qui gèrent ces fonds de garantie- Il faut donc orplorer Finalement, le rôle essentiel d'un cadastre est de clarifier les attributions foncières. Tout Projet d'aménagement dewa être validé par une commission qui devra vérifier son adequation par rapport au plan directeur, et le respect du cahier des charges techniques. C'est setrlement à ce prix que le développement de I'irrigation privee pourra se faire dans des conditions techniques et environnementales durables. Iæ problème du financement n'est pas résolu. Les bailleurs de fonds corrme la CFD ne sont pas equipés pour financer des petits projets. Il faut par exemple des fonds d'investissements, qui fongtionnent selon des règles du jzu claires et évolutives (taux de zubventiorl etc.). Et un observatoire économique pour zuiwe ce qui se passe et permettre d'ajuster en permanence les règles du jeu, dans un contexte économique et politique qui change très vite. Dëbat : ùLa libéralisation du prix du riz est intervenue très récemment. Une protection tarifaire graduelle est prévue pour limiter les diftrentiels de prix à l'importation. à M. D.Faiwe pense que les études, dont le coût a été souligné dans les petits aménagements, doivent être subventionnées : à la SEMRY, lorsque des groupements voulaient aménager des périmètres de 40-50 ha létude était financée par la SEMRY, et le matériel de pompage faisait I'objet d'un prêt à moyen terme. à En ce qui concerne les 7 aménagements SAED transferés aux organisations paysannes (Unions de GIE gérant l'ensemble de I'aménagement, les GIE gérant la maille hydraulique, le crédit, etc.), les droits d'usage ont été affectés aux Unions par les communautés rurales. Les règles du jeu internes dépendent des règlements intérieurs que les Unions ont mis en place. Lavigne Delville precise que certains retirent le droit de culture aux paysans endettés, pour le transmettre provisoirement (iusqu'à remboursement) à un Paysan qui paie la dette. rv.Appropriation, sécurisation et gestion des ressources nanlrelles (discussion du vendredi matin) M. Ruf fait part de son étonnement à n'entendre parler que de droit sur la terre. Dans les systèmes anciens, c'est l'accès à I'eau qui est déterminant, et qui prime sur I'accès à la terre. Ils se sont fondés sur le partage d'une ressource rare. Tous les règlements et les conflits portent sur la façon de gérer cette rareté, zur la façon de la repartir. Pour lui, un des problèmes que connaissent les systèmes inigués en Afrique est que les réseaux sont surdimensionnés, et que I'eau n'est pas rare. Du @up, les producteurs n'ont pas à s'inventer des règles collectives de gestion de I'eau. Pour M. Le Roy, on retrouve là une dimension de la politique coloniale, qui a fondé son pouvoir sur le contrôle des hommes et des marchandises, mais pas des autres ressources coûrme la terre et I'eau. c :\irrigationbourricrVdfonc. doc t9t07/1995 -2tM. D.Faiwe rappelle que les paysanneries africaines n'ont pas de tradition hydraulique. Elles n'ont donc pas de règles pour gérer cela. Du coup, elles se reportent zur I'encadrement. Suite à une remarque sur les traditions hydrauliques, fuf souligne que ces < traditions D ne sont pas toujours si anciennes que cela . en Eg;pte, I'irrigation zur le Nil ne date que du XD(o s. Avant, il s'4gissait de systèmes de décrue. Le passage à I'irrigation s'est fait sous impulsion etatique. Il a alors fallu créer des règles d'accès à I'eau. des réflexions $r le foncier. Alors que notre droit ne reconnaît que la propriété privée, c'est-à-dire un droit exclusif sur un bien, le foncier africain se carastérise par une superposition de droits sur un même espace. D'autre part, ces droits ne se gèrent que rarement à I'echelle individuelle. On raisonne alors en termes d'appropriatiorq et non de propriété. Cette conception exclusive n'est d'ailleurs pas universelle en Europe puisque les anglais distinguent (( o\ilnership > (droit de disposer) et (( property rights > (droit exclusif, se rapprochant de notre propriété privee). La propriété privee superpose en fait S tlpes de droits, qui ne le sont pas nécessairement : Ie droit d'accès, le droit d'exclure, le droit d'extraire, le droit de gérer, le droit dtrser. M. E. Le Roy présente l'état actuel Il existe autant de systèmes fonciers que de systèmes de production (agricole, pastoral, etc.) (Cf. I'Appropriation de la terre). Les études actuelles permettent de construire un modèle général des différentes formes d'appropriatio4 et en repèrent environ 25. n en faut souvent 5 ou 6 pour pouvoir décrire correctement un t5rpe de système foncier (Cf. le prochain ouwage de I'APREFd en cours de publication). La propriété privee n'est qu\rn de ces 25 modes d'appropriation. Elle est extrêmement réductrice de la diversité des sinrations possibles. Les sociétés africaines sont en phase de rapide mutation, et diftrents régimes fonciers se supeqposent, et se contredisent parfois (droit local, plus ou moins islamisé, droit colonial plus ou moins transformé par les Etats indépendants). Les acteurs locaux jouent de cette pluralité de normes, ce qui accroît encore la complexité des questions foncières. En même temps, ils .font preuve d'une remarquable capacité d'adaptatioq qui est sans doute favorisée par cette souplesse des règles, et il ne faudrait pas que notre difficulté à comprendre cette diversité nous pousse à réduire trop brutalement Ie jeu des possibles, sans laisser le temps aux évolutions de ce faire, à un foncier africain spécifique de se constituer. Pour exprimer cette situation << d'entre-deux )), M. Le Roy a un moment utilisé le terme de ( transition >>, emprunté aux travaux d'anthropologie économique des années 70 (Cf. les remarquables travaux d'AI\4IRA et en particulier ceux de Charmes). Cependant, Ie terme implique une vision évolutionniste, dont nous sonrmes tous plus ou moins porteurs, mais dont il faut se prémunir. De même que rien n'implique que le développement des rapports marchands aboutisse à un système capitaliste conrme celui que nous connaissons en Occident, rien ne permet d'a^ffirmer que la généralisation de la propriété privee est I'aboutissement nécessaire et souhaitable des dynamiques en cours en Afrique (même s'il est clair que I'appropriation privative se développe). Ce sont des rapports sociaux spécifiques qui se créent actuellement en Afrique, et qui empruntent aussi bien à une tradition en pennanence réinterprétée qu'à des apports récents, qui sont eux-aussi réinterprétés. La IÆi a pour finalité de définir, pour une période donnée, les règles du jeu adaptees aux enjeux. D'où I'utilité des Observatoires du foncier, par exemple au Mali, qui visent à comprendre la diversité des pratiques locales, et leur dynunique, pour enrichir la réflexion sur la réforme des codes fonciers, forestiers, etc. c \irrigation\courrier\rdfonc. doc t9to7tr995 I t I I t t I I t I I I I I i I I I I I I I I I I I I I I I I t I I I -22Les diffirentes interventions des detrx jours ont largement montré l'importance des pratiques foncières << occultes >> car illégales, et aussi qu'elles sont relativement fonstionnelles, Par rapport à une législation manifestement en decalage avec les rapports de force et les évolutions locales. Un debat s'engage donc sur la possibilité, et llrtilité, de leur donner une reconnaissance, et de rendre plus transparents les transferts de parcelle. Dans certains cas, cela rendrait plus faciles les ajustements entre accès à Ia te,rre et capacité de travai! et aru( diffirenciations socio-économiques locales les critères d'attribution des p"t*li"r (en fonction de la taille de la famille, du nombre d'actif,, du nombre de chamres, etc.) et"ttt toujours en partie arbitraires, et zurtout très provisoires). Du fait des coûts de production, une surface économique plus grande que les parcelles affectees est souvent né""roitr, et des recompositions sont inévitables, pour assurer une bonne valorisaûon du : périmètre. Mais cela reviendrait aussi souvent à entériner les rapports de force locaux, au àétriment de la responsabilité d'equité sociale de lEtat, et à les laisser jouer librement sous prétexte qu'on n a pas les moyens de les empêcher totalement. Imagne-t-on d'officialiser les passe-droits dans tel fU-pt parisiens sous prétexte que ce sont des pratiques généralisées, mais occultes parce qu'illégales ? En même temps, certains intervenants soulignent que I'existence d'un marché légal de la terre peut aboutir à augmenter le prix des parcelles (qui n'est actuellement pas déterminé par la ,raleur de la terre : le prix de vente cité pour les PIV de Matam colrespond au produit d'une année de culture), et donc peûnettre aux catégories défavorisées de sortir de I'agriculture à meilleur compte. Le cas de I'Office du Niger montre que la suppression du statut de nonrésident, en 1985, a eu pour effet de rendre < clandestine > la présence des non-résidents, et donc encore plus difficile à cerner. La question n'a donc pas de réponse simple. Dans la suite de ses recherches, M. Le Roy pense que I'enjeu n'est pas dà tenter d'imposer une logique de I'extérieur, mais de contribuer à clarifier les règles du jeu, de créer un débat sur les règles foncières qui sont considérées comme légitimes localement. C'est I'idée des << forums D, où chaque catégorie sociale peut s'exprimer, où ,rn débat est organisé zur ce que veulent les gens, à visée humaine (20-30 ans), et où se définit un consensus sur un certain nombre de règles, qui seront sans doute polymorphes comme les pratiques actuelles, qui refléteront en partie les rapports de force locaux, mais diront aussi ce qui est légitime, acceptable, aux yeux de tous. Il s'agit, non d'imposer la propriété privée comme seule voie possible, mais de produire un droit évoluti{, adapté à la diversité des situations, qui définisse les règles du jeu, pour les quelques prochaines decennies €t, évitant l'uniformisation, permette à ceux qui sont exclus sur un registre de se rattraper sur un autre, et ainsi au devenir propre de I'Afrique de s'inventer. Si I'on se place dans cette perspective, alors la question du titre foncier devient secondaire. a question essentielle est . cornment on rentre dans ces forums, quelles sont les procédures qui permettent à chacun d'y trouver sa place. Le papier est sans doute necessaire pour son iymbole, parce qu'il dit qu'on s'inscrit dans la modernité, ce qui n'empêche pas que le fonctionnement relève d'autres logiques. Le communautaire, c'est une recherche tensionnelle d'équilibre entre les intérêts des individus et de la communauté. Cette définition est d'autant plus importante qu'on est dans une phase de tensions croissantes, de conflits, de concurrences. L'établissement d'un consensus est un processus. << Le droit constate les armistices sociaux >. Le contrat est de plus en plus utilisé dans les projets de gestion de terroir. On travaille actuellement à la mise en place de juristes c:\irri gationbourricrVdforrc.doc t9t07/t995 -23 - aux pieds nus, qui aient une culture juridique zuffisante et une capacité d'animation pour aider à l'émergence d\rn consentement au sein dlrne co[estivité, qui puiss" ensuite s" traà,rire par un contrat juridique véritable. Actuellemenq la plupart des proj*J proposent un contrat (un papier à signer) en faisant I'impasse sur ce travail prealable dè négociation/construction du consentement. Face à la diversité des situations, il n! a pas qu'une solution juridique gniformisante : << Ies conventions tiennent lieu de droit à ceux qui les ont écrites D. Et peùvent servir localement. Mais le contrat est inzuffisant s'il n'est pas garanti par la Loi. c:\irri gation\courrierVdfonc-doc t9t07/t995 Textes preparutoires I. Laproblématique du foncier dans les périmètres irrigués âEtienne I-e Roy Rapports fonciers, appropriation, et systèmes de production âPaut lvlathieu Ia mobilisation de la terre dans les stratégies de dérrcloppe'ment rural eir Afriçre Noire francophone II. d'acteurs et pratiques foncières dans les périmètres irrigués JerH< âOlivier Iæservoisier Inégalités sociales et adaptation des stratégies foncieres dans le perimète irrigué du Gorgol en lvlauritanie ftIbnciré N'Diaye Modes fonciers et crédit ruxal dâns la communauté nrrale de MBoumba dsadamba Tcha-Koura PratiEres foncieres sur les périmètres irrigués du Sourou au Burkina Faso III. Statut de la terre, crédit, réformes juridiques ÊJerOme Gastaldi Les plans fonciers de Côte d'Ivoire ô Jean-Claude Grosclaude Réorganisation fonciere en MauriAnie : état d'avancement et perqpectives ÊAlain Seznec Etude sur les rapports entre le statut foncier du domaine irrigable et le développement rizicole dans la vallée du Fleurrc Senégd Ên{arieJo Doucet et Jean-Yves Jamin La question fonciere dans les périmètres inigués de I'Office du Niger Mali ôFAO I-es périmètres irrigués en droit comparé africain : le Niger au I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I. La problématique du foncier dans les périmètres irrigués I I I I t I lr rl rl rl rl rl rl rl ll rl rl rl rl rl tl I I I I I I I I I I I I I I I I I I I () iË= Ë::i;ï;EËl:lËsËËi: J g, ËiitinË:i;É;ËËË;i;a; : =:; ç= - Ë! ËI ; : 1='i;Ëë;i=i s:! z rp.ËË rs = - =.-_Ë a, I -Lattt \Ul F ra àD (- c=îË *:: *:E;È=EI ==Ë = = ;f ;Ez?iFs + r r: g r!; i*; =E::6uF--aÉi =,Ë;; a= ==23* -l Y a{J Ë U FT ,J tl -o li U Ë9ÉiË EË: i i: açe i=77.'gE3Ë F- ;E==srr; F rl Ë Ei i: EEË€ 5+ ;I€€ E .' €() '^ei v1) z.F É s eË çt) ? -? v?G, E tr'; Ë EE 'E Ë9" *t= à à E€E ù. 7g ,3 Ë ËEE Ë3 s(- E ËHË ËË 'oË€ ôg' g:Ë s.E 6 5 tr g :Ed êÈsl *,â 9rf ËE b .(É? E €= € =5 Ë É s=I -v ËC., .= E'i 6 ch'?-r É €l ! 'ê, ur rô c1 ,ci C- Ôl c.) cî ôl .(É u) q) o0 (E u, a.) v2 () È o (J o o Ë : =;EE ' 1Ë 1ÉË€ : l: g G u U s;s â'Ë É: â; â-E É8.+=+ s =: =; ;EÈ;{ g::fÊ 1z:ËË,s: liË Ë rrto = \u) l- o E Ë.l Ë== I-i ==; I !Ë iË îÉ: Y' (r' x t, G x çg u, v: ' dg Ë g_g -ét 3-s'E E . -'i 5t i.= EFiË€ ?'iv ç---tiggt !=tV=;& .<\, Ep = nIo ;g Ë'lii Ëiiï EËËg; iË z z o u F z z o fr. p d i 'E:EË= s Ëi ËtË€Eç U É99; i=;; FEF:2 = t4 - aEe iË'3 TJ lqJ z =;f o N (,1 ËËËEËïi e€ i J;=: l.s F a = = â:ËEi".aiE==É:- (, g, V ;,!ËE E = :.- â ' n g . ==+ Ë;Ë I r IE trs pl E E -fc FE' Ë g Ë ; Ë É+ E S E'i-G; -g â; ^-g- tl l:. '; Ësr EË" =Zi-ls';'.Ëi'=€ 9=:n|. g (r 7Y-fr c-À -r., t- ; E = u9ti -[E - rl.Y ËË ë.: E u u'l' ËÉFÉgsËËË;e E-Lq E'ÈE u : s €Eu F.<E:_ 9:=., '.E=Èâf.Ë- g.s i E I=È'Ègi=?3'-t=; = Ë,i; E:u..ô-ç,';. v.r! F -Fê.- - ; Ë F: ;Ë: ËË !ËË: Ëe +;SS ËgrË =;E É: = =è=.i=z'-,UÉ='!FE= ;;::gÉjIg€èi*'* -€ Ë;;3*=Ë+ ;'ËËial; i=ËÈ ÊfË Ë * E'= FE'2y:=Ë: Fs Ë;;35 1ïts ;i; i+ irEi Ë 5; 3; * ËË tl Ët-Ë:EË[3iïiËË : i_Ës !'3+ -a 3 €-3 E = q, .; G- ec) ar9 avz r=ÈJ c- .e3 t. g C.,= -â(, G (!,t .Jc =: ; F: Ê:**t:::! = Ë :=; = ÈË,g F; So.: lâËÈïEiiiEisEi= Ë*ËE=iËËËËfi: = HÈ ui F s - I I i I I I i Ë:;Ëi€î;EE;;€ ËÈilgI:Ëf ;E!É E* E'='i Ê-': È ;EË € ;= i:!Eg ËË+; ggE E d L,e-â:c :; ,Ë x Ër*i: :! b c. E ;5 i: H = ËÈÈ 7:===?7t; =; t ?;' !.:: (/.- bF--^YF ËË::Ë;ËiË;ËEI;;;Ët E; rËË; ! E! F:* "' .E ,Ë at Ë É€ 2-=.i1; IË rB u -= :: *!, ËË9;5is;Èu: ;Ë sâjii: ;I; i iËË aiÈ:Ë ;ËËE e;Ë;!;ïi; Ë:Ë i r=? si=ï l: ËËi#;Eâi o lF És .E -s ; È.::'= .g'g 'a" =È.i.E .Ë s'E u e En^o C'Eâg ='Z.E i Ë EE si+-. = ?E=; ;Ë z ;:ËËË F: s Eç i g€ =! Ë: = Ë = -j= * E Ë+ : EE: s Fi]., cl = f =E'=I l; i. = o=-A--9 =:- = . = --^ U u'i E: =È'i=3 I J'e u =.9 Ëi:::îgiiiligijË' E r::: --'t i .=.: :'; = y' I I I I t t t I I ;Ï t I I I I i I I I I I I t I I I I I I I I I I I I I t I I : +É;'€.E Ë :€: È€ E =E E iEË;; Ë iVVu_ :f-= ËË Ê?: Ë-3r-" Ës;;;ËuiË*ËËâEËa5ËË ËilË; E; Ë EËiËë:Ésë: iei E; ÉËï F:: g;ë *Ë v' f,3-y,ssF-i sFs='Ë :.!;';=::?s.Ën'E-sî.JF' =u ËEE'iËsE .rX3E: .i .i;e * = =c'=li i$g iËËïËËiËËi i9çZ= É lig Ëi t it;:i! i ; :EËËËE;r:â +* :;: !" ;lii::81fË5 E iËE'ËË;gË; ËË ËÈj€: â : ! rÉi i,g ig;ËE ; iËÉg;ËiË i- E 7p;Ej;ËË,ËF:ËË==ËâiEseitËti;; H 3 gI:rE I E = fÈEËiË:ËEË:; ËËî;;;::Ë;;$+Ëi .Ë Ë iii ài:il i+ËrÉ :; ; a;I': = : ;.!;Ë': = âÉ?iEïiËjËEËË sË.i iÈËËr,iË ;ËîË u-c€ g :: i'= iË:É€î g E iËl ;=È :+- âË =ivn=ËËsËËiËËg:ËËËËËË El +; ::;' =pUf''iia;ôg3 s gE-u€r=i a- Ë€E Ë:E-E;i 6€ É=+3 gE :rËa gE 22 c-= u g - csi- z o o æ, Ê- -3, 1i o- : . "= E:= *û -: ç E'i 5^ È s Bi - cu +-'u ë Ë Ëg€ F !; =s c ! t i g s'3.e g FE = s; E É =€ .3:E-' /.- i ';g9 i*ÈËg ;--= gt ; iË; xr - .€Ë E â., U.J - v, ^ . - = ;:!ç=.: É rJ v (r "E Ë; = ;'!; € Ë ËS;€€ .ç - -= .:: E E:-€ g! IËg;i : :sE'eiiËËi a E Ë : r;F-ËE:*Ei t î,p== ; I ;ë :'=î72i2 Ë, Ë: : = 5 3Ë:: 6È :c x-' .g! e! r3 :È L*i :! :! :! s€ Ai .tu =a i== -i ..ri I -9 SZ i= - :r€ =.= ==(-ds ^9.^ v9 6- p2_ ';a :E É=r- E E !Ëf i Eg! 1"=Ë iËËFËË E ;:g*ËËEËË ËiËg3,ëI îlËËËeË ;â tE;ËÉE+: * i=; u3Ëii Ëj I t- €; leË=-: ffËâË rsiâïË iis ! ËËËËÉ lEËE iË; Ë: Ë Ca =., := C;,É:=iu= Ë; aEËr: tÈ ËiË Ëi+; Éi *cË;5 Egl;= i reEl=;a i:ÉEl;E;r = ËtËiË:Ë Ë ;a'E€:;Ëa :ËËâ: â ; :;aË!ËË;e I;gÉË Ë ËiË31r; E t=:i è( R È = e= .s= c3\ z-- =\ <'; =9 -: sffi l#Ë*effs' 'ffi$g +# + _ -------- Ë"j: is;; Ë;:;:ËË 5 aô s Ë gj r) u c'' * := -t E == ^EF Ë E 3 F e; E;Ë,i: F:!Ë: ;ËÈ;:ËÉË€,i s; :: =; I ËlËi ;ËiÈË ;Ëï,ËË; ;Ë : ët;ls;*:ËeËff:ilËsË;tiË Ë aE E p F e i;esË 3gËËT l== ;É: i; uEr: "t :ï Ë Ë àË : ;=i,ËË l : : ;Ë:: Ë€; Ë ss ; I ; ;fÈ ::; gËË :ËË îE,gii I Ë *;* sËË; 5€;€ Ë l*; 3: a ++"====?;:;=Fj :.u € .u ÉË ;€jËI: î!Ëi; (, ï.,'È-.9 É:+; 3ËË EËË Ë ËË àF* E::tI ëe=; =*.E'ïvu;:!'*.'!5i É iiiÈiîË:==i: := * a--.Ë ;.c,r.i giËË S Ër;si: :; Ë: ËjË;;F:;Ë;Ëif:;;;5;;gËF,it s3.9;!5.5.È= =i:<=,.ÈF€g== çz: ; E;È g+F; t;i ÈËËËË :ËEË;f ËEË È5 <'9 Ê:''J F'= s !Ë ' iË€Ë E==* È+sl;: ;: 5+Ë * ë i*,û i È =û,r = F c-'rÈ == = =EVc= Ë Ë.FY-E I I I I E ,...8.g ËËiËsiË gË--É iË ïii:ËiËÈËËËË iâ: ! e= :;i9ë !s g=ËË E€€ s s =s Ë* : 5€_Ô;.9 E:; a;ËËÉgiî;iËiS!Ë:Ë e F--q; Ë 5:l;:€;:5 FÏ g I ; i-;Ë = i:*Ë :u Fë : e f 3:Ë iË ! Ë Ë iËi Ë ; ;; u.,'F€ V i È-:+€ËiË'sË =&!!'3 Ë I I I I t t I I I I I I I I I Ë P A I I I t I I I I I I I I I I I I t I I I I I I I c\ :: Ë; à: Ë Ë aH ËËËË-ijËË 3*gËiâgË ËË ;;i: e €eÉ:ËsË igâË ïË gÉ z tio z o F u o t z ii;t â: i Ë ;!;; i: i:Ë ;i;Ë€ Ëa a; Ëg: :Ë: ËËË; Ëi ;Ëj ËË ËE eoE Ei=ËsË.Ë: Ë I!;Ëli5;it ËlË €Ë1:i:iç Ë; Ë; È:€lËËiË iË tË l:g€ËËËffËËsigË g iù! s :€: iiÊ! -?+= â ËË l ;i=ÉE:ÈË;ËËEë EË Ëâ: :gÈ Ë ?;:i ËËsÈËç5gË+;: Ëff;g i€ËailËiêË v, at, ;Ë g Y'v, ,GI (, c v, tt .r., , u cÉ t1) ut ll ,rr't= o, C, t, ttà (, c x t 4 -: èc C' t I G O i) 9. C', v, v C"t ' (J 9. o a) u,. ra v, (l Y' 3', (! alt I rt t<) vt (, É É, (J èo èt t, v, (l u a) vt o v) I o É o É :J G c o rg I a) '== C,, L' g, (- v. (, v q j'i.E s F E =..r.C==sr\r e I;.AG'a) v d't ç ii ?é=';=. iE itËË ?Ë3*'ti; ËÊlilifi :iËi e-= u tr x - e c \(., (!- Ëc'- g: 3s 2Z r.c; =tt s3 tl) = €= Ov =:Ë i Ù-e ç,., c a- i:iïËiË:E ËfiÉïË:fiigl ËrË:Ëi €=ÊFË; ËiËËËi EsEÈ E:Ë=É+lËËË c E =F;Ëa:EE*t; +'* 1u iE g q;; ;Ët:e€ €tËËe;:iË:;;' ii=Ë Ë: ËË?: ''2':=5 ei 1æ s=r,É<e =r-== e Ets ËeË ;É;E raËiig; co g;+'!Ë i|:ti; E'=€; \(r v- o L') '= U v.. =7.= = fE uà Y' (, o C = ËÈ '! e = =É.-! tr o' (g =È f; g'rë à ts., n É.2_=;= i===FËË:: Ë;ËËË iËtjliË ::e ?iÈ: y ci él r Y"' ; " ZF U:E -_ ilËË1 _- ij s 3 E=.= -ll.ë'= èô iE = EËËEg =:!; ; i= !ïg ËiE Ë!! :tËi; ;ÈiEË::Ë: i:* s EË:; 3E iiÉE; ï'yeé.+ E.F: IE':. ; i,gilii;g€;gii i iË€ ; E i;ËE3sË:;f Et: Ë{ i Ëà;*; a;; Fu z (, = g €rus-?=;5i3 = pE.23 x E c = = o=-;-c-" = o 1; ç;.c== CJ c, (, vi EtËËËËiËliiËiIi;EËËiËËËIi c3 G v, -l o ,(! c é v u.= rrr E = ;.9::3aE û c = <(, g, tâ (l \, = slEE;E: iË; 2 .ë E.E .-O=vtAet, .U g oJ=.= * .=Eï rE ç * 23;? ; - o t; r-c o ç,: -tt o (, o \c, ara û€=Ë -t()vr= Y" Ë Etge!€ z.e E (r. o .,, = € €.ë'= o (, ,c c iu 8E E+:ç = : v4.= Ë rs (r' É d-.= GI vl rt Ë trsË E iË o c, o Y' (, U o c (, à o tvt \, t4 (, Y, râ a3 ,tl v, c rt, A=. (tv - v) a) v ts b (, e èo= = ôg .:(r -o sr = uy 'F -e --âtâ = i.- .2'= E U ,-E g.( .qh \r= I I â €x I i9;! rtt I ffigiË€i; ijfË FjiiËËiii;Ëiiii, a: îË ËË':Ë *EË Ë;Ë Ëf i 1rË3Ë i: iË:e;Ë g!-Ë! = ç Ë t; xË1:=E ':;Ë: s ËlîË=:Ë;: *ËÉ;$Ë=È I -€.35 E ;;Ë =ijË:Ë=ËiËli Ë iË ;iÏËËg IËg rlit I Ei;iËËËi5:3itEgËïtiËF;FiË;'ËËËE; r== s *'Ë.! = s +€iF= I 3r :Ëi:: ;; F ; s-q Ë'.== Ë* Ë;Y.='; +ËiaE-=, r:5ii ii: ËËa*{;ijj Ë: I ieËiii ï iË3j:iii ËtiÉiE *: i Êj t "!J ur I :Ëi:ElËg:iËg!iË s Ë; ËË+ËË fF9Ëi; I I I ;riâË ;i:ËËËi ËËiËïÈ :Ë:ig!ÏËAË F.iË; I +ËiEï iE l;ËËt ïïiËËË Ii;iiliËgË Ë€is I = ;i:ËeÉiËiÊEi;ËlËËigË,1Ïi|iËËËçgiiË; I I Ë,;; Ë ËËËa€t ?3ËËËËiËiËi3Ë:*i:t*É':ËE I I ËËËËË:iËiliËiiiËggi:iiiiiiËËËËs::iÉi I t € èd 1, e. .(j (=a it! -.-c i= , ,=.3: -*l E ..9 Ë s =S:l ,E:+€ V6_ S:ô:5 =ctrÈ €E Ë = .:'Ë-3 È€Ë = s-6 F |â H(t È >; E 5 (, d'= i: .c =ru<-N r* 3+ -. " Ë +=ËéË 1lâ-; vÈ v .,9V =, ç 4, '; i- I I I I (\l i;Ëg! 3g!;; g* Ë=; È€Ë: = ri:: z s:: (.) I I I I I l- I I I I I I I I z o F u o o * z :.Ë$â Ë ï. rtl fs u 2=, IJ èô (, Etr -â..ÉÊ, (, È Sq tr ic, 3r€ (, J3- & É'o e(l 9sr(,t 2u ,tto GB 9l F xI =-c 2vtU' ct ua gË i'3' E:ËEË HË:!É ls EE: E *g 3Ë :::ËËt g€l8:; I ta v I v == \, ëê 5iiËËËsti c c,l €.=;t v, C,, év CE g, .t, 13, = -t! GE vt ç) Ê, v, É "t 3's É3' É _ tQ)' 93. &, i,f U G L,, ;. q '3 3.I x 3.u c(, 5-g ii _e: u ,t, -9. b- u t() v, 9! :a \, (,' 3, C., v, (,t(,t c 3' \, 5_+ (,=r (3 t E.\c, \, cfB Èix C., 'ia -= a = I jÎ v. € H6 Es' 9X o o .o8 .o C' -H= (, 3Ë ÎfY, - fE,\, -è 6'a (l (, .a, L' vl a, -v, ËËËF€s (J .g F.5.= € cs --:- \,!- sîË;i E :.8.-= E: Ct :Ë€;: \,IU €É tr'LÈol- sIGàE .tt tt (l ËËËi ÊiiËË cËis ;ËsËg iË;g :riËiËËi:gË €] a*gsaËiËs Ël .E*Ë' s = I I I I I o t-) F FY -- oE .t< l,(JFt v- Çl çg rv^ !E .É ti{ € - \-, F{ .go xE Lk O ct) (.) Fr L. ,î. tÉ{ ,^ rqr -( 5 \9 +'l }i ^. F{ U) cn u) () F{ +r| (,) = g2 >^ - :-E =€ g.!t tt E..7 Ë *:Ë J V' i, 5 Ct ^ ËE- -V, .= Gt F !à gÉ -l GY Y !! {i. Li.O C3 - c.t te, a. ê. rr tr\ E - --uo Ë'= ru .- .gF 5:E C' T|u L, Ë:.8 'Ë- I 9- =.f -cr9G! u ïeêI .i c.s -ieu 'g'E ô. Ë.5 r s€â -. -\ O -.N éé fî \q aa oo 'u .Èà;5É,*gzgr. 'E e.3:ZÈÆ e == ? ; E+ Ë gEg E a*ÉË Ë ËgËsgïsÈcg i { i = z € -'*.9q,,3 :- sÈ Ë.€'ËgË: E; ES = :: ;= o'ÈË-u:ËE gË e 9* t 'I: cl.E€; e;.ee= Ê i;: = = Ê âÉE s iFe E g u 9j E (_, i€.s .- vrL, ;E.-==cu3, E o Ë€:Ë! Ës É ;Ë;:ËÏ.EE:s .t., v, -€:( -.!3 tlr g : E s - : € i î = (:l '', = I I t i I I I I I I I I I I I I I Ë .) g?,: rsË;=EË Ë-'5Î.; ?.;=== sg ! li= EË=* s.; F aEtSÊ EAE TF6: =:= g âE -. : Es,r'E:+t2ige i;:ËËe;:E'g'Ë: .g'E-* Ë g +Ë E"ë+ I tlEa-ëi X. _; tt 6 - = 3 â.3 i: ^ 5'o =I -E *i:3 r:'8 i ?; â;: A r;: s i;.* x-a j--gâ ;;iiË rI laali I g=: itrFlri 9 - = et c 7'? r'x r3 C g î.*1=i= =S:-+E -=c -; =-:5; -::. = = î: r:l{a-i aI {" -.o= =l'É I li€ f= x = =_- :-=ô:.Àt = 4.33- :': t e': ='9. '-,q 2t1-^i-:jJ i'= î1'-3> F': E l:-+F îâii1âi I 1îiîiî* I :;î+'*+ ;iîî iii;i$gi;î, e!"t s fi E l- = à -\ \,, = E' ç5r â rÉ lrgâl ilâ;'l: ili ii llâiï*iil ï 1 ïââË t FliË +7 = Ë il; 3-; oFiiË':: îî*'=r=Ti E ; -3+=1= =îîa =* 3.?; i;+; Ëâ iï i +;i î; î i 11liti +: iË: i i ig-ç; âs tgr €E i sî=i;lï:i*;i;1;::'Ë *Ë= !Ë eâ i iliîâi+Fi;=i1ili;ï '*i :2:-I TË ; af;E;3EËi:: ; =: =îi igî;= 1Ë;iËË; sii it; =i;-o:i ;:* î;**r1ri'n++=Fâ>+;! E ; ;Fô 1I :*i5;l3si3:lgiF1;: li:: EË€ Ë' âF Ë e s !: 2 E- t= â aà I :3aË:*+.-3:3 =====i:t. al+ i 1të ; iii,rli* **+ î }? lï' iÉiii t,? i n;*lË:;*=inr;Ëlggi ;î* XF i ËiîÊ*. iËi Iî?;11, liêii::iïïi -3iâîiiiâig ;;;lÊîâ1ââ1 :g: ïÈ ËÊlii:i*a;i pa i i iîîËi Ë1ï:ïï;tââ iËïlï : : iifig iiilÊî=âËi : v { z { -l clr vr iilr;3;:=+î illiï lË1â1!1:li *ii=: rrVi|=rr;=î ii: gâl iâ;ii u o o ===71 ; r ;; i Ë r< l; = -1;,"; D'ô- o z = :== 2-â q-=à- u) u i s =q; l= Ë â3--nâà ô îâ =,^-o t!' îa' +=EE 3i= lËi;î;,Ë ;il itî {!', = vl v o o a o z f\, \c I I iÈ !: €â EÉ3 E :Ê 'g E" EtË E' ;tE ÉÏ os ^-c =: Ë €'â*qËÏE Jrx :"q; I .FrËË \ ='gËI Ë ? :Ë: ;ËË îE;É x 5 .iÉËsE È r*Ë E 3€E I-È€ ç.: É Ë Hïï I F: I = eÊ Ë;;,:â ë i:-;;:: # =€ '!;ç+ = s 7':=,*;= e =Ë= ,A I 8.9-Ë-' ; iEIt ; 2.;i = iF EF..: = ssËEE ff:Ë tËË ËËË Ë ; 5 È =?- ! Ët I ! ë l-ËË:g g = =îÉ E 4 F ô5s ; 6isEsËË:; i .Ë = €E €g; H È!{ = = : :.:-s!Ë!s I e: = È s+:+ ., ;; FËËË ; *;' Ë .ë3 Ë E- 3g FE .5"='IE:-s;:= Z s S I : i ËËE ËJJEË s .;S tï ç= i gË: ;ri gËË; i u?; = '= =c Ë:5: I ; F.5" È. *.S9 Ës'Ë'3'ËE ë= (, = =€ 6:ô:ssisË = == *u:?..= ; û è1 -v r gg=ë€ î!Ét 3FËË î Ëï€ I I t g:,;;ËË EË: iË;ec F3Ë€ËË3; I Ë Ë: lsa :.r'= l ËË:Ë; Ë,€:Ë ËiË ËË r€ iEËî Ë=r: P *â€ë 3g:=:ËË;Ë*;î = iigro EËi,aa:ËE,È I .E; l;u gË'E : ËEE ËË Ë {i; Ë:; a; :*Ë lEe :f ÉÉi ': = ^Eë =uï F:-;ç:g + eË.âË ER IË ïË :gg::it;:Ë I : 3'g 'sËt€t;EËï; Ei;s=:==*s;s:; ç â'f *: sËËEiEtrÊËË gâFEËËie€ËË ÉilË Ë ËËEËfÉË :Ë I r=g:i ;i=ËËiË=; tË Ëi 5!rË! ;+Ë :€ I gË sÈfs* ËË ,ËË ëiË #iËËgi iËË $ËË l: -'iggi s' iâE E;r; iË E z'+; e la? E3- Ë^!L v-- (t'v z o u o o É F o v, à ";) rt, tt) F z o É o 4 l,i, .! i Ëe.a Ûs Éo gr x^ g.^= .= (, .= r:.. Ë g Ë€ Z L., aE A SË ? uCv) Éy cs Ê = := ; = .14, .r, ËË Ë 6 =.9 '.iE E v. = | beV 'UC =- w, 'o-T Ë v2 c. E É x.<r E-'ts =n ; o z o F 4 = o É :J E Èv " 9lLriÉ '. 3 cN !.*-g S ç -.=,â :î:gÈ s =É6CO 'E " û.9 (J ;€-"-=g u o;g E'; i.c3 6-^L e g'i .-J--^ rts,=c= --V6- =; 'E Ë € F ç ,is ËËt:;ËË; iiÉ,Ë3 EiËiiii I â: jÉË ËE; I Ë; ë': ; ÉÉËËËtiiË ;;;ËË* Ë'€ ; 3= É* €1 Ë E Ê âÈ +Ë?, ÈgË=:1È ËËte:Ë Ë1:: I I I + !^?îîF, î1î;-sïÊ iiisêîtâiî;îig îËi É1i 1â1 ï1*â ï1gÉË êlrîi r:;= r= Ê: i; =,3 î= Il l\) I (j)J =' r'à -1) rr'3 ô= É11i*1ïËïâ11ïË 1111ï lïââi1ïïÈ l1â 111 îiïïâ?lË=' iË,=Èii r1 â'11; ï iiilllli: ïliïlïlï;i 1i11?11 ii'ïïïiil iitï ïËiïi rÉ1I l1i 1É1â!l 11; ri: raie;ËËi 1Ê âïâï? ï11lËi ïïiïll -;tâlêl= iï111111ï lË ;+ iliîÉâ.*iÊ iâi; î; iii I I !1: 1 î I î'f.) 11Ë c, iË; . rJ :r Ë.r Oâ -. (?^ -3 o l) aâ' o= -{ o z -.ô D r.) .-r a? à), (?r ^C o= -r fir ! - t)r ôr 3r-) : a:{ II â ;sg t i *,!ë E s g Ës FÈË;EË rq u.Î g: Y,..* Én =|\ -?C,Ht F € 3+.1 55 H e.âË ' r., 'Ë.9 ; ; Ê.: ÉJ= {€ z F ËËËË! c, ts .-t =i. É '-Ë-u FE -* E.3, ËETËg Ë ! ::i I.gi g€ Fu s gË g E=r È b EI ; s;gË€E :Ë€eiE;ËËsEE â :; sE F=Ë E Ë r-F î:r = Ë Es = É, I st'E, Ë F ;Ë Ë*r Ë ' :Ë t Ë s Bi:= ;€r:F; Ë - EË Eci gs=s E* Ë: -ïE è--L i ï ;ËEs"iË;Ei E " p,'j ilFÈ *-3 ; :r .EsTg!: Ë;Ë rg E: i ;E aî €îf;*i C)= q c I e; jlËË;Ë Ë:Ë -: ."--3 ë y tÈ ; E F ï 7 i F +; 5 -.= Û; = EE -"€ ! E: tË aË =€ U; ! I I I I I t I I C, t! 3 3ËËË :E q'.E ! i ÉË*"=c È âËs*Êû yjj 5.= v, EË i E=;::€ FË (, Ï i€ F 3E,,i[Ë+j:t ËE:Ë ig ;i'*i:ËË;ËË ?:i ;; ; F: âFgË; EE[:E€Ë5*É (, vt c, v, r(J (, o \c, rtt o at, (, r- o o v, ;iËËliEË?ËËiËïiËi o o (! aa (, ËfitËg;gigËËËËgiË L tu \,t, (J i; .ag !.1 i-. =c t(A \J \J C.l .â ËËiËÏ*gËË!ËË18Ëi f Ïiâ',; Ë;; Ë itiË J 5;t E " F Ë€ gËEE ÉË É€ +Ëu=€ Ë= G C' fÉ Èh rtt q, èo èl (l x F o oË r(r a và (,1 ;l iË;ËËi: Ë:Ë ig s E:E+ â: g! Y.Ë x ugitË.E =E E-9€ * E.E É* - Ë + g$ sË8 Ë.qg î:r,9€€:Ë;Ë s sI ' Ë; E EËË{ _6 sE Ï; I == Ë: iI ËË ,.9 :r +e'S .tr ilË I sË r ËËg=l g€€ËâFIi; r Ëlâlr É.4'Ë^€::ë E; E"HtÊË EÈ E;-E E rEFi s€ ii€.:€:J j ËÈ; Ë = E iË I ËgË s?âÈj .E:Ë€Ee r .iî I ;Ë 3ue! g 3i--Ë €9 s I I I I I I I t I I I I I I I I I I I I I I I ?, g B?3o=.2niÎE:ifF 3: -{.^= iF:iîFiliâi :.i=r vJX * i{iâîiïîliË ï *sE: Ë+Ëi'ilii iîi:i;îi:*: îiai: 7*aF3s? ; -2. =: î = 7 E > ;'9 ôË.-l 3ie i=l 14 g3 e.j (? -J 3 3 l;-t' i c -.Ë -r o-Q Ê, g [Ëqa ;9 fDgF tsvJ9- Oa nF -t -\r- .i. - â: Ë -9, -- >, - r" zn' ae.Ë. e:O \J- atv -4 <F ;3q (l:I(â-' + =î;aâ:irF*lî Ë -rêO o7 â qe =,' -A E s:6- =!t '.€+ ètz t t ? Ë tr== {€ O.\ Â-9 ttl- $? iËÊFiËgât;a î g Ë tÊ.9 3;€'-. F Ê : i* îiË3g FeËi ?,i IiâËgËÊî1 È;1? aiË:T;f g ë eâ a s ij. Aî e!'s e-T; E_ ..: 6 3.> == o=iO =tâZ 3q1 > !" o= TO'U --- ii-aÊ:EËa,Esi i:. "F ^ ul A >hr î ,ar Fl ê. t-. FU .r!JÉ c=-a ÔtJr' t, U' F} -t ât glt Ëp' ,9a 8E =-tw È-< = tf cr ùtâ Ett ES ur* F:: E g. E' * tÉ: o d E ;ëÈ -==, {== 5{ r = i=:t?i:9Z=aCFg=*192ei9 ?Êr i= 23= 11ËiiiàË1ïggiiËË;âËï;1Ë$Ë'âFl 1-*a;*Eiiii[Êi â;iâi=e3 i:Ë , si$ É-s;2â. ;a1Ë, f1â I+:à$i?72, Flii=ilËiËË1F1Ë1 3îî Ë iâË ? i* 3s;ÊË' âii 'iE;ii'li{riâlïi âi; s7+Ë7rî;i Ë Eiiâ; sseE*re igî ; igË rïËË1s Ë1Ë ïll rlgiËl ïËï ;eêii+ âiÊsiËi1i eââ aÉ r iiËirË îi;-ËâËssi Ëiî rT: ii îis tîë =ârÉ=-i* ËFifîfiÉÊ â=r ô-ac iÊ,i 3 iî î âËËîqi Ëîl iâiËi ;ËË: ëÈ*îîËillAFâ+ËÊisâ,Ei ? g =-:: tl *3:E RËË lJr l\, ;Ë;ÉË F ËËir E!ËËË ëiËËE rç ëË fË:f EâËs! rËiËË Ëi!ËË E:bE' s:ssEË EoÊ Ë[#Ë ?Ë$ËÉ Ër;i ËË3;9 ë-EË?Ë ËËaig ËËï E :ËË:6â€:âË âfaËÈ î-EËËE ;ËËs; :;sgËFËEËËËËË EEË€Ë sË::E=. E:€Èu; :i:ig : Hq EË:Ëg ËË:ËË ;ËËr*:ËËËrgËf EjFjË ËIËËË ËsÉrË ËIgËËËi;ËËFË;gEËËËË Ë€P:;:Fi Ë:F€.ËË ?E;Ei, : FË Ë Ë.ië E ËË ËiË Ë Ë [l â ËË Ëg F Ë s F€iË;Éi ; 39ËËËË ËË ; ÉT Ë i EË i o t? G' !:J o xt, .+7 o t, ts e"l G' *a Y' .1) (, c, GI tà E C' E (, v, ut 9! c) () 'E$FËEj ; gi:;ËsË a! (, () ËËËÉÈ€ËËËËË è C' tr o L' Ë 5 (,=E .d.9 I v. Ë"ËË€ ?ôEË E(J'-,.rJ GEC EôE; 'EHc'E o Er;.9ç(, E t= '3) 'trt o o C' F lg; ËEËs I 2 v, Ë ÉË o c7 (, .t, -= E=évl =t r, (, 'E v, GtvrF vr=C.= o E o .â ûl Ë.F s;.9b a, ct vi Ë=.:E a ÉÈ'= () o c o s€Eb €iE= ËE E '6b =Y.== F()èrc) ts=u= =xtr r': = v G F! E€;, u-3:=g Ë Ë:gi r=P Espi çb () IËË#ËËËiËff ggËgËggËËg ËiiËËËËËi ,iËiijËÉËiiËi;lËË - gËiËgggg ËËiâËgËgËgËËgËiËË Ëiigi ri'.. r. I I I I I I I t I t I I I I I I I I I I .,:r,e,,.r,,romrnril I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I âiÊraîËiiâËËâîËi Ëîià'iaâÊËêel? i?aËi3EâÊâËÊiiËîîîââiiîâËiËÊâ l1ïïffiïï*a*ffi c-C A,E gE ::=..i=(|Cr- - iiEËËi3 gâigËâË EââËgââ -iËËË;Ë îË + * î1g E + rï î î Ë3 i * ï*t'Éï âî*s ir î3 i iiË âi:.ï1ËâÈ1 liËF Ëi=; a*a âr=E €:E;ËËiÈi ââ igâïïâË ËiËï1ËïgirgËê rË liââÊ11 q:' EeââiFï1 iË ÊriËÈ?1 g-Ë72,i ;fiË;?3i +sâ ËÉ +q E FË3.3Ë fË â rigll 5r;âilËË èr sA*s :=I f-ô:c'tl :îi ËaËFËË g iF Ëiî ER s-3' âËËïEËËïïlïlgËË*1lË 'Jl 3\ I I I I I I I I I I I 1ë i Ë ëâ ÉË€EE":€ ?ËËEg;EËËA gFiË{Ë€Ë EË gËËEË[?Ë iË É Ë ÉË -a: ËË:*ËËigF ;ssEsËË=ë+ ?E Ë Ë EÊ E*i ?É Ë;BËiFîËË:çiËËFïg=€ [; ËE Ë Ë :Ë Ëe-g g r:;Ê,r ËËË;; :Ë é âi æ rn gËËË âiEË ËËËâiËËË ËiEËggËË;i ËE âËËË Ë;gËiÉËEËiËËiËf Élrs:Ë; Ï i Ëitg ii: :Ë âËËi iEË iFliËiiËË Ëi iâil ï;; 1Ë I ; 1ËEe;;ËË iilaËËËËii: I gârËei'lËË ËiËggË?âË ËËïiËgis i È i I = I I I I €€ E ! g- E € f E: E A Ë ; Ë F p É n; Ëii:FâiËi;ËiiËËçfjïg g;g i:Ëi!ËË;*sFiErs Êe â FgË Ë u ;ËË3Ë;FËËËgiiËgl5ËgË!ËË Ë i€;JËf iË€f€ËË.Ë ËE:: EâË 5-g ËuËI; stËËËËËjËËË IiigËËEË:€:iËËiÉËË ËËg Ë 5;ËË Iff îââ I ËEË Xc) |!.= tr3 È5 ;È5ËeËËË:ËrËËïi,É fË i ;; t q) È'c Ë:Ë ËËË î vl c, rD IË Ë Ë5ËËÏ ËâËË ËËË: l;alt'ÎJ oo. go .à, I t I I I I I i I 6oo q,o D: Ê <,t rttr s.E YÊ 6B E|/l 5ul C,.E E(J >g tlE .E É,El Ec @q, IJÊ Ëg E3 o-96 Èl. tl coO. Dg eE è I I I I t t I I I I I I I I I I I I siËËi âï iâ !îçgis âeË iËâ i iî? I 1i1ï iËË11; ; î 7 s E i Ë i i e ?.i F Ë =r[ i $ = È E : + = = i I â i î iÊâ E Ë[11ïËâêËâr; li ai € â îi i iirui: iËtËi rtîËËgË;1ïËEgËfg *ËËâe$i1Ël itîË' îâAîi âîFs*f,iflçËË i +iË îi1*ââ ï; ls1lilêâËrËïrlli -!";rFî*iËaiâ; ;g Ë1lËï1ËË i ?Ë i'i: i i[.: Êâ[ = 3 îiiË âÊsi€ iââîg.}âiâË=;+ëÊË ==is?lËr ËË: I â1âî:ËË7 1Ë11Ë iïâgliËâlËËigiii iîîs= aËËËrnF*;riiiiâi 2 F 3i 3 i iiiââË;i c;\ o C,.ro i:,: b ? Ê 1+) C' ro 'E v .r, x .i3f$;ËËËËFâËiEËË:â =tx Ê= =r, =9J iEs 1ùltJ r; râ o=.ljr- F ê tî ,r.= :t 'n EEG v, F lt ÙËE Nvrvru r.J ç -i, É1rè E =rcrè C) ':9 St t êv, À.() = Ega E= ttÏ (r-Ê !r9o 598 Etr Es3 i:E-s EË 'tE trG= 3E -9ts i Ë ';'69 L *gjiii Ë ;iigË ig iËii sË'Ë!ËssiËiËËËËËFIi r Ë;lgfËgisiËiIËËËgËËâ Ë I Ë'ËË'Ë:ËËË Ë*ËË;€:?;s Ë ;ËiËËË;iËF:iEcâ::Es iiËiËïË;ggËjgË;gigEg I I I I I I I I I I I I € ! € È Ë: i; ÉË;€ ËÈ Ë Ë;Ë. Ë;ËE Ë; F€ iË ='3 iË;ËËËlË r;ËË eË:9Ël!:ËË F;Ëg - ËËEËEtËg5g Ës$g ËË:ËË;ËËËF E:Ëi ËËiiiËËiç5 E;fË ffigiËffirËËqffii I I I I I i i I I ËËËËËEiiËËËâËË ËËËgiËEËEt IËg; =g{ËËgiiË i;gË +p.;qË:ÊîÈF ËËEE ;ËÉËËËËÉrE i 3ËË ffi*iËffi*ggffË .r I I I I I I I I I I I t I I I I I I I I gË g Ëf s.. B'3 âi a ËË 6 âË i Ëlï3ïËïâï11ï îi 1ltï1€ i $f E 11 1i$uËiËîËFiâÊ;Ë*;Ë Ësi;tsËâËËEiFËËËii1âËi1Ëigï1 ËEriiâliiË1âEâlËËiËiiâ1i$ËËË3 ËË;F* ËnËg s; ùoEâ c-Ë:3È; -iîËË1ïËâfËiËïEËlËiïË Fa tr: Ë-s 3Ë; Ë1Ë*ïËËË11ïFË1Ë' ; Ëi ; iË' 1lËEË1 ;*iiçâîr1Ë*r;iEt;=' ;: '1Ëc1! ; tFil ïËlËËË1il ïËgliirïâi ÊËgiËs ill:âlââgïËi'lisÊli11ïÊï1âïâlïËiâgâËË i1Ës1ËïËËïï*$i3ËË811Ëïi1iËi1liiâi5ËË 3â Éf * :Ë ËËiîFi Ftîâ itiiËËiË iÊ,is:e,dâiIiiËl iïagËâârgËïiii*rËâlËi+âËiËËËliËËïËï; âïliâïââ=Ëi1iiiïËEâË*Ë1Ë11Ë111ËïlEËt iËglii IÊ1 âi *Ëf Ë: e;=€'âsr:s59igË ig i=iii**Ëî*1iâ1ïFFË11ËEîËiitiiËlïËi È $ €\ s I I Ë i E 3 Ëa FB à; o.B o.E Ee \c : ËË aE ET Ë5 5€ .E $E 9> ,5Ë iË Ë5 Ë ËËâiiEËËËËEEEË Ëi ËFifËËËËË :E3 ;Ëi ;ËËËËË ÉiËËËËËËiiiËiËËËËiiËiilËËË,ËËigiiËËËÊ Gtd s Ë"7 Ë =:Ë ËE:Ë E Ëâg;tËiË Ë e ïË€ËË =:ËË=:EsË Ë ËË ËËiËieË liË ËssË :r g*ËâËgggiËigËËËtiitËË:lËËiiËgËËËil ËFÉËIiË giË:ËËËeË IFËEigiEËËlË ËËËË =i : I I I I t I I I I I I I I I I I I I I I t I I I t I I I I I I I I I I I t I I ; '" ËË € E Ë ËË, E: Ë H eu E I2e ë'Ëq xË .c uI c{ c'J Eg qt s.q uJ .. cl €g Fg :GI oà 5ql F Ë gË ËsËgË Ëg + €EEË '= Èl Ë'q -.4 C'4l Ë I rË sË i f- Ë gËFggiggËg;ËËËggË,ËgrgËËi EiEËa Eq e >. r{ l!Ë BE l! G''i r. .l= E\ cl 6A gur Clr - !s a' -.!E 5UJ @; ËË;ËE: E =rs.E c e 3g :ë Ë ilËËs Ec iq, dco Ë ;â5ËË or +i grËEËiËË;ËËËËËE:igËïËiËËiEFË g= a EËB Éi = f .ïùËtrë{ffiI8r. ?fl fi Q*f ffiÉlffi{ F= =Ë = 5 I I I I I t I I I I t I I I I I I I I I I I I I I t I I I I I I I I I I I I I I I ËîF= Hst âssi ËsBË ËEËË'€ FË: sËËb gÉË! FËËFe ËiF e=i3': ËFg'Ë ÊEF=. Fqe :Ë;.8 EEFoE b Ée :FÊH =; € ç sËls 'iËËË ËÊg ËËÊÊ Et"1 -s'*9_B ,F 9: iF. = rfiF $iË lËËË iFË Ëerâ gFË' iËff ËËi* { I I I t t I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I t I I I I I I I t I t I I I I II. Jeux d'acteurs et pratiques foncières dans les périmètres inigués I I I t I I I I I I I I I (1r *â P E'H -iF' iE OF Ê E* ;-Q I E;. AÊ I F ÉÈ 3* q E=tA Ëi =: a f 5g' i' B r- ur, tË 3 æ\, € o F} o I 'o (! U' Ê. r! v) itt E9' ('ç' o u, â'ËË.Ë a=E-F t\) è { Êt { F; es I €f È. â Ea -9, Ë.s 72 7A. ?. gF f,$ E 1..) e* Fr vtr -âËËiilïi:1Ëls rP I I I I I I â3 9É€ *1,=?ifs 3:.É:i+âg:r'Ê3Ë 2!3:?*==l aËË7LE 1F-È qË.=i *-1f rËrFiÉ=liE FË E e=.ias 3 Fg-F Fs 5È i- I Ël?ti€giËaeiË 5 e n â =-â. âl=2"-r#AaË;EH .. re Ê-. â:9=â.---=ô 3AAâ.-=?-8È9=89 F bl o ;i !ËË É: àf; É ^ T ËË:ËËii 3:: ËÉAa!ÉiËEËEË r€';E e:= i €;*r,-"-li g:: ËË€ïa:+:Ë Ë ËËËË€x;gçà= : z o (n F td J o u É o (J iËË;F; ÉË:Ë*lEIgE :gËiiË Ë Ë ; FË;; ;t Eâ=; u;€ :E z =EË E s :' i Èî;i" i,EgSÈÈ rË [;Ë ËËË H F o J E gË ê. frl æ,2 FO '€6 è,2 F r.: Ê.x T? .r;) -x ÉiËËËgËËiË iËËiËlggliiË gË f:l tit r,,eg âi11zËzl t,\ ; gff g ËgËgË Ë Ëg ËgË I ËÉaË i Ë=Ëi:sqË ËEËÈ rIËËË :ËiËEiFËi;Ël g ï g.l çËË ËË ËËËË âËË l:ÉË Ë=Ë=Ëi,Ë Ë aF!;* = aË EËï-=:ËË ËtÉËË iF jËËËËiËiÉiÉi Ë: =ËËÊÉË xl I I I I I I I t I t I I I I I I I I I i,:rr*i..iiitfii#ùù'll{:'r,:i.i'*#H$*$llitiffi#i*ff,h'ir{ I I r--^-'-::c|=3 à1=Aiî ii:lÉt l 1E È É i*]iaE€. iâ iià I I ît ;1f lie. 15 1;F3r i î "*Ll I I I I = I I I I âË 3 i il?i â5rsii$ifâii 5, çs-=;;.îi ie ï i iiËgsËïËËiË Éi3â*3j iiigiË i5Ë3 in*Ë5iSiig J-^ 1: ËË 1È 3 i 5 tro (,:t 'JI 9o eÉ -tu= -J - +o:l =c' .J o o = 'Jt 3 tâ .J, o .à aa o iËi; iËu 3 =ë*1?'= LJ t2 c c' cl 3 o .J' ,? ô :' ;;=jz=?'ar =?7_?is-=Êî=E +lËF =! ;:i =EË gÉ IiË ='"Ei= is i iFËâFïlia 1É iï;Ë 31 lÈ =gtrs =- e, .l,1 f) â o o rà 'Jl 'Jt .J' t = =]== 1Ëâ â â =ililË :, 1 ô.y,.. t) a! at i;d 3 t't a qr qr i iË1 iË3giil *ç I :3'+ËËËË : â il., i 3 niËâi i ïsEE âiÉgiâgË - ?-, jr ic- îFË 3-l 'Jl a Ë e âÉ -3 'J, i :sËF; 5;;è 4= f?r ra : * aË =:ô.-o .-Ë Ê 3 oo - i[ i I IfE,i*ig 5Ë=3I ii' iËiâg; l = ct = E 0? o ul =. o J 11{E ilË +Ëg ËiilE iâ r*g ii 1Ë ! z .J rr: c t ra f;âig iËËiËË ;ii1Ë iFËi iË iÈËËËË$li âiiàli âËË ri *Ëi r Fâ f I I I I F EË1 ':l::higr,;e.li'ts!** \5 e3 îi*î=â9Ë =Ei=É?: liË *tt3ËË 11;Ë,s Ë 5EEËg iiïl: iï i i 1ËËg 11âËËËË 7*Ei â*â; E:= gË ïâE iË *iliâË iiii iËÊÉ ii iË llË i il li lË iiâ: il*Ê ;=-î F*E s;Ei ËË€ËÉ Ë:F Eëse'rs=*;ilË==E taPE -o .F ?i=lci ? ËF Ë FË 4.= : .iE ËsË F:Ë ËË! ËËËFÉiËË :Ë:Fggi ' ;Ëf*5 ËÈ"Ëâ9 ËsÉ;sigE"ËE;x;ËE Ëi; is É E;Ë t?==='. s = É3-,-I i-j E= eÈË I i:v.= ?!(.= = g 5 Ëo E n n -p =Oe=o L-.=' 3 E:Ë ^l? -=- =.=b q = F =tr =.Ê Ê € &r Ê 'J. E, É ai.= "! Ë y. L I - "rÈ:Ë ÈtË Ëé5iÈ,iËËËË.ËËËËis b €:.EE I;? E=, ËËË;;Ê:âgËFËËËE; È ËrlgF fËfËË Ë = 'Ër=; E3i SfËs= Ë Ë"iE:g f5Ëi5; :535=3ii: Ë-: : E €= E:=û r Ë ÉÉg# Ji; 9ÉgË Ê;ËËËËËg igËÉ 'F=; .s=-Ë€ #g;; i. Ën:=; 5 €:'g âRËF" Ë'5EF:; ËËi ;ËËg$ig5gËEËfff; g . FR€ ::Ë â; ;" SEî"ÉÉ Fi! ffgËi €EEËgËueaËFÈSE;;; ;ËËËËÈt çËEE;Ë =EFËç Ë gFË ËËËË ;EB€+ ËË€fuEË, i 5 Ë;gg3 ËËgË#Ë5FFË Ë -5 +*gËË: Ëu::iËÈ ËIi* :gEË+li;EEËË$âEg = Ë?rË.i Y E5'-r% I F =*:€.È €Ëf:= !È- Z ,l .q, :.1 Ê C, b .C, .! :- q go:ï t F ËËËË; f Ë;Ëf ËËFrË;s*5ËË€Ëi FËgë 'E 'Ë' i=ââ= =Ë;e 3FgËigi5FËgËË#: ; ;9e:l.u : Fi ; ! Ê : ç Ég;çs'= FU E'- rr;---ËF eE;ë-9t; ; ît Ë E " F:Ë ÈFf FÈEÈ t\-q __v=_ Êæ sr E iz:ir;ç; h9-q-v ='â;ËË-if eËiË5ËiiË igf Ë;g €€li ËF:t 5Ëji ff6ç* ËisëËË Ë.EË3iËÈF;FË:==3=Ëgs E F tr" :ËggË:Ë;ËËËËËr; i: : s Ë; Ë ; F ËË s ;iFË gggËg E-tle':F:!5 Ëi;ËiËË; È FË E ;5 È€ ss:; FFgË F9ËE ËÈg:â *r EËËËiËÉ€Ë : s É.Ë Ë = E ËË I I I I I ËËË 3ËË i Ë.Ë:EE9i Ëi Ë ;çËs l s;; Ë 5i FE : ; Ë F ii lË ff iË;g# # v - :-_ sË gg =s U = Fi F; Ë; Ë ; :ss€EiËFj ËE : = iiËxiEËâË F î : -t : + FËËËgËÉ ËâÈ i5iiffi J if jË !: c€ g5 iËE g FssËËË ûE Ë $^5-=. ;96Ë È;ËËËË;rËËËsÉg sÈ;ËËËË;;; = .c 5FË;ËgËËe æËgËffË Éf I I I I I I I I I I t I I I I Ë;ËiËgE':; *: i = _Ç *. € =t r I I I I I -=uo ==='-==.- =T'<-r, =â?*-. <, ?â3ô'tt ?z*a;Ë /^= \J'=^ €*?râiq-ë 3-= i=;iri gv = Y(?s !r iËiËË ËE ?? a ii'=' (t f I I I t = fr: =.: a! ='E' :, -r, iiËl:[i € l'q F€ tiÉâ+î* inÉÉ3Ët ('t ? ;'t(. =if _- i *7rç+ â - 3Ë î â ? ;:= = ?:.r,5. i= :. --' a' ='; ati== ; =(t -!=; c.= ) 8'?:? 4 j = a :'r'3';.3" ==7.. *c I i,? ;: 7â':.: 1 3 ? 3111E1irË ëi3*Ëiâ T i î=3'=tai':F î ds3!.-=== -3 ÊJCo.o a)' râ 'E i i= at. = :,|.' 42t lÈ gF iî;ââË$ F =<x =2,:sa ; vtt rJ (.': 5j I I I I I I I t I î Ë )za=9. = r:=-.s is Ir *?+iÉ = ?. =fiâc =€=ii" ÊÈ i=.+ =il * E F= slrj Ë à- E *E I i r i E â, 3 + +r T +?ZaË: î5Ë€.-EiË '+Ëâ-Ë *âârIgiI =$i ïâii* +Ëiii$tâiâË l1{iËlgfâfiË â1 fâ9i+=*ËÈ = z ii 'iiiiËiii isâ iti3ji iâiiiii gâi ri=À= E 9.;; =â3= g=-=) l = =98;' Éiii *=iâÈËFêiiiFiËiâiâlË3ÉÊÉâiËiË,:ËiË =:; Êg *i ;3i; g. 3*-i;; â: 4'=-. i ii'âlË;i ËrÈ l**iË ;iâËi- ;?î?-?,3,; vi? €Ë!=z *â€É Ë6 ej 53.3 Ê;Ë- Ë=rerE EîEi â I 'Ê i -'--È €F;9, I E I Ë ;EË't ,.l És]; a ii I Ë st É:€== = E iE 'Ë t = ei i= P ËË.: I! -l +E'[lEË : F: s Ë'5 g àLÉ ;ËiËË ËËË ËË Ë=iË:EE =i EË ËEËËi iËE ËË*Ë;ËliË;iË iË ==-ËË :.+i: FFËigËËffË Ë$i Ë*ËËË* =tzËË e7.EË Ë-u: 'i oÉ c-= u t-.-.!-== c ËË s E sR ËgË i iË vi+n_gË;Ë;F=;; fËf ËIrâËËEË iË 3i F; ËI ËËË|FËËËË :Ëi ='7 ZF. p?.F= ËË eËn ËË ËË ËË 15Ë æv = È Fu.L- ËIËËËËg s ii3'=-=+ É E = 7 .É "Ë Ë8=li s fi:€ L :f dÈ=è 3 i = .i.E :' trBÈ'e!; --*iÉt.i ! --^E-f -ÉAVh.. J sËËâ3t i €;€ FF â+ J - ; ,='7;Ë;€ iz:, ËË Ë :i=à Ë '= ËE_il s'$.ù! 7v:1 2 f r: ,. Z fiEgïËÏ = I t; '! == "= I 91S cl III 9Z çtt €29 8l III z8 zrs sellerJEd 9t)5 9lt 08 r€€ O-c z8 06t 9t 08 ftl 0lf s1ue11o1dxg o/) seJlslnquuE saldrurg o/2 2/) sajtstnquue ob sa:tugudo:d suatJuv 69I pqotB lrTloI sa:tagudo:d suâl3uv lcroL lslol tçVepsrnelra5 ôgXaPsrnalras 166l ulg'd'd op ô ç Y rP sErllts saldutg sel sErP I sJlerr:d I nEelcEI seP Ttr'EtEo) lr qErlroldxe sep ?r9rrÔ r- I I I I I I I I t I t I I I I I I I lu I I I I I I I I lhJ I I I I I t_t;= 1 ''='\ == ? -- o' 'â ?eZI ?é2 sF=======gF=EE+g_ -er|= zla s :3== ELZ t.-.*3 =;i : 2: zel=; 1.d<È -ê,-= â -c c 7 a =..-i -^v -^: ::^= {5a= Ê8.:_: -2. 'â. (, =. =a -) a=e2 =-o= Ë g€Ë (t â*'z I a?. = i; iI 3r - -J *7.7U' o --€-----acaS? ;= g= ' 7.9, =+ â;5 9 V -.J, !â 'Jt i -9::33; J---{t J .Jr .Jt i, 3. + N--C oa-Y?lt7ilt Ut=- ârirËâ .à iî V J â=) (?r C ê = = EËr ^ = I*e;7=" 17i2 i'.=;àei. *3ei =!'= ) =9,4. e': 6. 2?n a: es3j 2= i ;?'-â Ë -Gj it:eÊî â.== ii Ê Ï :-ai â=e -.J i z"â rlî -J ?7 =é 7= == ,â. a,3 a= 1î as ï âsÊg .t, g\ -'c FJN)_rO \o €:'-JaCt ---(J r9E ô g (? .,. ?itr r=?Ë EigesË x \3"3É--' q -l= =-l===; i .' : ='Jt z = ='= -3^ = = ;= yo3'/t(t - : +r 9. iIg îE==rîi i ë= =';=,?=n==81 =Ë€EÉ:Ës =*==;i1=îë=i3Ê7'çi7 EE *17îzeâ 1â V+î+Ë: +â5F=e1ia3, gË ,iË1ËË1i1ïgEâigÉâË1â ;_i=+Er=aïîËi+iî?z :i =t == vr ê.:i_-: =(:.== âEE àr -NN-5 iË=:1ËlïÉË1=ââ1:*+âÊâ z? âË i T â a* ?r|;Z?fgiïfa;i-22 li 3Ë i+ *aâiâ ââgË ËE a.! =? 7. ,t g= 1lg lisâiE iË ïââ Et g j'=s ; irl ËgiËËiieiiË F *i iiËË Evït rsrEËËËIËËj;iË :EE5ggiËi =';aieËËgËËgiËsig ËËiËgE s a:: ;=Ë ?=iËË Ë ; ÈË; _t:+il a $;a s,ËË:s ii iii .;: e aa <J 9 ?- a, Ê I (, rÊ U e gË "_e=X€ âs i:i =; eie9Èf; =3Ë=+ jig :i=À= i4 : AEE eii?. -: - - 'Jq .-.J= =o '= -Fsr -- -: ll - é E 5 5-F. Ol n = re - T rr, ? n=oioi ùÉ. ËËËËFËg ;E i"s"Zi=:Ë É:-===û g.I:3=. 3EE"gËs? =ZîË g€55€E3 3, c,- ra J ct c. j -z .'l - =g:c5Ë ;Eë-=85Ë -27=ei _6È É= lE î =?É'==t4 .,c-,et-=3 î,êq>s-=È '-=1=== 9Ëg:F5î qiï+Ë l F ËEç FËf Ëà; E;Ê E== Ë 3ËÈ a= Ë = ==:-Ê-J:=!!-t-*C I rc >. =R == o'F b \a trt t,^. EV I É,' (,C c& .; i) .=É.== - ËEë Ë* {i > > Ei 'El x! Gtrti c)l co 't (1 i8:Ë = i ;ë 5 --rrg) Éû1æ' -1) '"r = 5c F r, s{ nl f :9;€ gr eÉE I J =--s'= sæsÈÈ = .= t.é r-i 9 !" \'= 'cr qr= != è V= ()i .C) e 'a) ts'c' (J Ul- :4 =€E E=î€Ë x") ,) Êl =yzi $Ë5Ë ()É .=v-c)= rH :8 'Ft ËÉ Ë s= ,: 'Êr-:f =: u= F ÉÉ?F ot ;:-iÈ '='= t: u' âi $; J i: <, Ei v '-t = tn 7,'l(E .i-'- e=,Ëç:"4 4=2=?-7-== J.-.-:..r<'_JU (.t êr '-.,8*(J =.= u 3'= rEâs ËËT ;-3= 5 =z \n -a, 'Êç: PÊe =;= c-Y -J) ==*= =cc) i.-' = A.'acs.=.873 >'A'=t.? = E: L 3t 7/- s) .(? A =ita g;ëE :i L En=Ë (J C,) :ï!â brr-âr =ll v x o :.1 = o. 835 .(? a€ ÈË çË5s :-v:. nOt Ë:E* I t: Ëa;= tr t4 .-'u t/: i ,-! É lvl lç '6\ rç ÉE ii;É-=E â=çËÉ; i=;É,7 =o éz=* I Ë i E E i; n- Ë J 5 : ùi E : -=*i-- r= 1= f Ëë -_ ^S EàN 9 i€gij I ËËËËËË l.n-==EE :sIse5â =€€ EEgë3J1.;=:€:Ë s A-t ;5=:'E5P EË;5tË Ë€Ei:cË - tlF l; -4--u--) c I :=irË o a.= e.'o .? C' 3' ç = s.g-GElg t2É .J ?. t! 5 ËiËE:ËiËË F; tiF: ËË EçgËËËËËËiiËE 6liËf i;É;îsf Ë=Ë;ËË ËËi =E=-tg; iË!ËËË tË Ëtii i1giË ËigË i*Ë: ËEË:ËËigËEggË ËggË; Eg js iâ;i .J I I I I I Ê al C) 9c). € = ËE î:7i() xr 'i - 5:;g e?tg: 3E= a.:\i.)u Ë; iËF 3='-=ra 9.? JgJV. Ê3=És .=j.e.-: = =: = >\9 -<l .! :-= =^ - = "t2 I t\ c) c) .(J È >\ 'J!, C' ', C.: c)a) 39 Ê ë c u. = âo a\l t I I I I I I I t I I I I I .;Èi*!.r-',,ùtl,$thffi-'t#[$ft4rt$iir-+xa, -. \i'#[ti :..h,ii,,; .-. ::.d47 I T 1 A rJ'r ;j 1 J_ .^= =. E Ê = ? =.=^=):'r':'^'â .1 -r - = = 3 I n j = E 3Ê3â z :1 â â 1 = 7-=; :l2i9ae:'4è 3 :-J='- f I I I I I I I I l* I I I I I 3 2 --)'àri-5o:^ :. IiE;;.=z râ-gâa.=^-J 1ë : =;i s:'r 1 g= 1'-'-ô = t F.? 1i;â i *1 Ë.Ëi 7?-7E: i r Ë r.' è' = t;g F ='='1= - ;=e.n=-; = = 7' â' h'q 1':1 3 ?: -= =' = = = =--==aï -,,, ^ :'=:\ e.=7 -=-^)i-a i3"=32 ë== 'r 21 i 3r-i ,: 1-- ^== =. =a= '-t, 7. xa= i:a = =... nl êt ! ='â = = ; =' i': (2 o ô = - -- a - =. f: ?J 'J .J À E8 ():; 't c. F.. Àrl = =..+âQaz -it:3ô ;z; gi c,. çi e+Ë==iV? =c_ E* x -Na ; =-9,êàtUf ; ? ="Ë;';-a'â1= ?' i1-t;+*=7î =.:-, ra-J H{ cl i; 44 ô , 3 3 <; =+=. -- efi' ïï11g = i; s;i3;agi zav,j t? 17-4r=i*l i; rÊâ=1;' == i: ù = ii:= E X* +1=i* =a3'3ë =F=-?=-==; r ??EII ïË?r1iîTriilîeE i =*=2îi :iËs r;=É 3171 as â> hJ-tJÀ g6' -{t\r =.5 g =-a ææ C\C tJ,'è à? lv.îil:Ë 'J' .r 3l 'Jt i:=ii ==i t?t?lÉiËâa *FIiZt?=3 Ë l1=i:= ïlig1*i +s; I i vz *=t =1+=2.!_ * i 7;=Ë = C= c, ÊËrii3E = É-= ==æ a.€æ G =É=Ë *Eç î =Ë SiEu î1;1î,1iâîË , =??7É;Êg i; 3 = = :e =.8; f Ë = = =î = ,= Ë -r 3i -= r e y.Ê.!a. =Pâ= 3F: g 3 = -- ? c.c: cl 3 ==.Q i-2 9q = g =6-3'3 u c, e--|: =â"Ë=1\ -à -,7 =.;qâ^ =E =7)-=a =iFF;ç =5 = -r â' + ça ; t î 19- {c Ê ; 7 ed = gS = ?i" _ o I= (àx fq = O É ç (t..-iay_ qsat1| s 1 ?= î ',J|'â \?o pa-.4,t-- a= a- ?;ïi t3ËË3*z;î z?riâËË t++çr: E?1ÊË1ËrÈ ll=z= = = = e =.' iÊ â†Ëâ1+â:11âlËâgEË lÊËiE iË *i^TÈ =Gs': io=8 +nF - ia Ê'= r=1 glt=â;' '^ c.'cç F;3 o io n e3ËÊ e= G i ËËâË 'î=r?E= rF ;*î--* (z 't ?+ï1 fllgeâ1Ë igËEË +ËËâ rilË*A > 1Ë 1Ë ÉËË =E i:Ëe#? '= ?=I 3â2tI1=?Êfn i'âil=z= ; -j ,' og â1EE iiË uli=--*1==+ÉitzEi= =iËjâ=;;= ==;= r r ;1=1 ii ^= =++siI ?îA'=1 F=E {ÊE 1= 1=_"1?î?7::È=aç ÉË Êâ18 1Ë **lTËËiËiÈâËËg :j-a ;S8 - ?c 'Jl *= il3iÊËsEÉ e ' = =i= c.et2 -5.a<1=- !a i' 1Ë Ë1Ë11ËË1=111â1 ?zvieE*;39Ëai s 2= 9.3 îî 1$;;?l:.8i : : a.-: 5 -æâ -l æ-:c * Ëi 'âEl's-?SFÉ 7+ c ;=î3i'2îL q E r: ==? Ë =1.': s c}.= +E 9_ - â 3=. ] à'3c \F= î;iËEâi!liEFË = 3E F. 3 33 = 7.'{. r5 - 1;,= È r. î=âÉ:5Ë=Æ âÊtr= - I liiiî+xE î?si1!=;=i ËiF1É:çËâ= Ê; I *; fi,; I+'iË :5 3s=-7e=Ilgs =1:î gi: 53;o;. 1= ç i 1â ? :g :-.--: r 4= 1e3;egiË Fi I I I ir c; É. â -: ;Ft*Fs-3e +5 12 ==?a'gEË91 i i ; +?3 I î':.=:3 ==:; j 1E E ?*c;Ë?Fa i= i= ; € 1=â279-.6 ='= = ;= G 1.5 =.^ =<5:îJ? - s= 5 +:ê =.â =ex 6==9 =='s, '-3-J .-*â3 o=;"Ëë+ ?.'Ë= _= ?. I o :-= râ E. 9 ?-î ". ::Ë ËËË i Ë;; Ë i?i ;,ËE !=EE sâi i Fi:iË Ë: l ;Ëi+ ez; '4s,2 T=;li !r7E;;* Ë€Ë ËE Ë Ë!ËË ËËi, ËËË: =?== âi| ËËË I æÈÊ ËiiËi ff9 iË I; Ë;g: ils iiigi,gËgiËilËÉâËgËi=Ëis=Ë iË3:Ës E??ËÈ9g EtE?;ËîË ËË .Ë =zE=i*ë E:;E iEâË: Ë Ë!Ë É;ËË IÉ! =i=Ë =Ëi: âffË +Ë7sEE îEi Ë ËË ':;l e c! rfi s x : Ê) (J .sdË ..A_ o -Ê I-EF -= Ng\ Cf8 r\ \i æ gÈr ! ua'=,tO 5* s tn Gi Q- x c\c çvi rf) \9 a'ê. f1 rn \ô c x â E c: ëi ,'.- = É?=^ =r: = .L .= ë ! C= !u \r= 5.'tr Ë-= EA <â i€ Ë'; Ei: É 'J u9 Ë1 ôi =x'J -= a2 ;= lv. \./ = 3= u! 7v'J >'J =vl= ? !Èç 7.4= :Ê 1- É-E vii\ e-i- sÉ: = .!= t J.-z t?ï Ei Ëig I; ËÉ€E5€ ËE$: +J= Z3b v-EEL+Z;giji:îÈ=Ei.r-âÉ :v ËiËgâiËi âiËËigË: Ëigi iil: È;; 1 É E iiËË sËË ËËi Ë;=' :;:5 È==ri iËËË iIz_[=Ë ËEEE+ë: Él Ë= i ;E E ir: *,Z=ËÉi\rTE,r,=E.ZiËç = I Ë É É :=Ë : : i ?iu ?== i=_i ?7: Ë 1i == = 3 E _: ?g F ?ËË -; jg = ?=F=Ei, = i iÇË É =, ==;ë * ËEÉ' âr=5 € E a eË. :ii| == ;=b 9cu. 3_E: .2, v. Ê 5 ç, .o.,., âg = h.E o:î;.â= == Ê.t == I-2 = e =H E EEEI :Ë iEeâËiËËE Ëâ;is"ËeË É Ë 3E F=e a) .:'r .:\ t-i -s;:iË;;ËËgËËiËËgË:ËËIÏ:igiËg,iiËiiËÉ te -,L ajÇ !!:() B== sË;==ËleEË;=7:E=rË=F'JE:-! 2 j=.YF =a Çc Âs ==F?7. ËÈËË = = =o= :;'i-= o_c " E eËËËe E.Ë E EN.c'== v= 3 ir. ! i{E El *Ë3 :iË: .=_.É iïlc IE_* ?Ei==,:iË=; Ëii Ëli ';=;e .rgËçg:i=-:=84Ë=:===>._r =i =.=-=t-! ïË i=Ë; \: (\ az'4 F lE?É Gr .,Lt .=4 '4 Ec)it t.|^. -^ -2c c C'= eE ii 'f O a&c= A?n Jç il () =3:- Ë:É ËË itiz ii=Z:;: EEE? É!=;rr :ËËt;iË; y'ç sB 'E g8 aË: n = f l) F 7=r. Ël È:'=r g, :Ëi i Ë;E FcE==ÉLIE; Ë: iiï1; i;â= itës=q{z=zFFËËËÈ:!Ë:: Ë=ËF =-E: I N \c)=Ë F.<r F .r -^ ,sl èe gËi Eg 6 =â .-'o Ë ;Ë I I I I sëc F:$ :. = {-r =ts -=l=i ..1 .3 .i ==.L) =- := t = .c, === .'l: E ::-\ f'rÈ i-r -i =E= E c'l I I t I I I t I I I I I I I I I lH I I I I I .ig !'' ,1L=9Èa z=î=+E?iAî3i 3ê.'=::= i =1 t 1gs " ! 3 i 1-*ti : I =1ï1 =.:?1?-Zis :,E ==;3îi=Ë iâE lËÊlËËist ËËiÉig3i 1? âË$E I ;= tEÈ= aa? :? sË;;1= 1i?- ! I ;1 ;*=Ë' iËî3 ïtaiËË ? a=A7 ê23: i r -I ri3 =- i=E=a f- iË âË iË iiËiii Ëg liiâË Ë ËË iE55 e: = 1Ëi= : gâ I S= l+i: iiËs iÈËË ?17i iïg I lËËiË ig 1E iËâsÉaiFi?Ei iÉiliÉi =:I iii: iç iÉiË 5â1 * a;= â i*EfÉâËiËËËÊ E-i iËfir?';: fli:;=,â â.€; âi*) i I ?z;? =Z=si l2;7ssâ liil: ËsiFÉ FliË îïE 7E Éezç-+=_Ë'=3:=â'i =_.=i7 i|==rîi1 3E =Tâ:'=l; Ê71; I 3i11 iE ? {2 lïo: i*i 3*1;i?-: 11 t 7- =.'2, ^= Ê =' i A r,2==.= ) =.=.= t\r< = '* == 1 Y. 1 =- = E s - =.--4.: -- â - t1 o.= ri 9= ? = t =9 ? -'â 32 J=, Ê ti I € ç' ii ïi ii ï ; u=EE Ets: iEEan =::==;ÈË"+ËEf;i:;t=.5=:!' :ËiE;E =-3iiÉË iiË; i i;;z=i+ËË;1i iiFËË:iIE:tËi: i =ËE i iiÏ; Ëâ;la: F:i; sË rislz E Ë i :âËiii:il= 5\ fJ .J v Ë: ;i z izezii;iE ËËiiË't:Ë:ii;Ë; ËË= t=E=zE iËrii *=z-z Ë€sË=Ë s+ aËa: iËuiiiÏ ;lE *3=; E+|ZZ Ë :3 ee. = =(\ E o J {'i;: ËïiE z! iiEiËinËâ!:iË:ieËi: ïi:!a, iËâË iz == iËË Ë Ë: E?ii! z lË iiFËiË;ËiiEËË Ë È;;FË Ë :làËig:ËiË z; îÉË : = ii Ëi=.i iËVï'u =: = r: #fî ËË: LÉtâi; ;iiË ËË iliË: +î+:7iËË EË lrl E E; Ëi-E =Frg :EËg ËE+ e c:iËa ËË5Ë ;; E=ËE:Ë ,EEi îEË g zÊ=iiii='"l+ = =: =uÈ1= =Ë=Ë ErEÊ. IËiÊËi ËËiË; !f !ËË: I u e Ë= 9,.- i: .J7 v= !.s ? =z 'JU lii =u=7=7:€ =Ë==?.8Èi= ËËàE EëEËs E'êii=Ë ;ÈEËË ËiËÉ: ===l=^=ËE tllË z !ËiËà:.+E:ËâC Ë;Ë:i r Ë;î:= ;:ËËËi i=n=tëE;E ; ---J Ë9ilE:ÈËi Ëe|iË= 2 -.riË>ç ËË1g i 7 EE= ièr = +; :ÉE=*E= EËË? -:':Ë i= E1Ë s :à: :==.-= E:iËEjà:! =ËËËË --F i:eiÉ=ËËi=ÈË:âÈ lÉ;Ëi=;!=;z-41_i ; z;zEzSFËi 72 €+âË; +Ë;Ëi:'ËiEË :!Ë+'e i.=e:t;8€ÉÈis vv v UJri^? È v = G a tr -L ç f) -= - ^ - F È - ! " G î;2, i c)(J 'Jt ç,9 t? Ë_= =-g) V =-- trLi. u. L bg 5J= =nt= E= S '7.É, z z.? E Ë F ,r c=iç g.3 ;'E : Ë. 3n'=.1 l-= EVE bX è e == i --' zEi_ E 3 -!u.t'.: ^qEÉ:Ë vi7.i u=+â;; Ëc"EËËs iË :lËËiËËËgg :.Ë=* =Ê:Ë;t'''E.-' -8 = ËË: ËË :=i::âËË: Ëir.É= g'7 e é' :ÉËÉE EËïËËE ; ÈE+Ë' a;Ê=Ërguz=jz=,z ÊT€ 3;€ € :;È€; Ë_ 9g Ë;€€Ë ?=^a=È=:Ër=Ëi1ËI ig ==',;3 !Ëg !!ËË 3Ê)U = E= uE; ë,â Z ;,i =5 = ?Ët ËE= ËEÈËi,ËË;âsË7i:âlËEË -È=t'3 =93.4*ËEËg=n ?=;-: =r--o 'Gu -ËiËËË ËEËi Ëi= u:r i= l-t =>Ë 5.i,rq\ l! =-È tE i ËsEËi i?zi: :Ë;:=;Ë ÉË:EÉ; ËiË ËÉ; r ËÈ i -u,i ir ?:==Eyëët 7. ! "F. = i É;= i:ËtË5f âEËË rltia= 1 -Ê = r= iliii l', el - -J) i Ë ;; 'É=Ë =Ë':EË = iid = _g = € ô, I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I -'= { 4 1'-- < =â9 -'t= rÉz 7;2 ?tillËïâlaa lilzâ 1Êg t?za?î811 iaË 782fi1ËËËË =â? i=: iz+Ê Ë ? ? a * i ;-e; l :J'A -ei= = !9 i Êâ i i a Ë ît??zz;E=E7î11! 7+1 i € ==rl === '..3 =qâ â 91"' V='n ;' c- l! I I I I I I I I I I I I I I ="a -==*:r' a=â 12 -:r =3 z- ='+1 : ?Ë i :ç=:r(: .i== l-=1r €.=. '= = 'â =7,,(i' î?.2 +ttlâËa1112;7+ZiZl*='i11,71,{t?;{!ÊÊ31|rl zi î=='=É ?7* :1 s â ;;= ; Ë : FËE =F s 2 =F 3!= 3 Ë É= â e â:Ë lzi=;;iÊ=lilÉ = =eE:= == i =z= lEEi i:î *1=Ë 3 *? iE == i =, tJ -t =;2+ZeL=-= :- s:;^ ô-= = 7z t '={r113i,{etzÊâË?1ï??ta tîzltaïâïalzâàË *ÉfF* Modes fonciers et crédit rural dans la communauté rurale de lMboumba Par Ibra Cire N'Diaye L Contexte dans la vallée et à Mboumba 1.1. I)ans la vallée à à Libérelisation de la filiàe riz annoncee par le gouvenremeu1 ag mois de rnai 1994. Réponses peyslryes gui ont elrtraîné une serie de rencoutes d'abord à N'Diaye le 30 juin et à r Nianga les 4 û' lzjuilla sur I'initiative dc I'Association des riziers du Nord temj. [æs paysans avaieirt me,nace de boycouer la campagne agricole de 1995. Iæs motifs invoquæ lies ax prix prohibitG de ta productio4 an:r tau:r a'intér€ts élwes du credit rurat et au rrja auéaient ( paquer tcchnolqgique à D. Etaient présents aur rencontres F I D : les represe,ntants des papans des quatre departenrentst -Credit Agricole du Senqgat (CNCAS) lo representants de la C,aisse Næionale Ae les modérateu$ de la SAED à Les réflexions portaient sur cinq points : > détemination du coût de rwient du paddy ; F fixation par les producæurs d'un prix de vente ; F analyse des coûts de transformatiôn par les industriels ) F consequ€oces nEgatives des prix homolqgués du formalisation des crédits de commercialisation. << ; nzblanc > importe sur la filière ; 1.2. A Mboumba2 Les populations se preparaient pour accuEillir leurs ressortissants en France et les representants de I'association < Ingenieurs sans Frontières r, (ISF). 9ITtion que.j'ai effectuee pour le compte du Fonds International de Coopéræion Universitaire (FIcu) consistait elr I'observa:tion des cgmportsments des paysans dans le conæxte de politiques de developpement introduites par I'Eat et la Bançe Mondiale. Quels sont les modes fonciers et les modes de financenrent mis eir place par les a"steurs ? Officiellenrent Ie mode foncier applicable est celui de la Loi nu le domaine nad;alt (LDht) Le mode de financement du crédit rural est esscntiellemeirt celui de la CNCAS et du FED. I-a t^oi sur Ie domaine national a eté appliquee dans la communaute rurale de Mboumba en 1980 conjoinæment avec la IÆi relæive à la reforme administrative et ærritoriale instiûrant les communautes rurales au Senégal depuis lg71, fortcrnent inspiree par lâ Ini communale française. I il s'agit de Dagalr4 podor, Matan et Bakel t Avec I'aide du FED et de leurs ressottissants au Sénégal et à l'étranger, les popglations ont realise la oorutnrgtion d'un collège et d'une cantine. [.a communauté rurale est-.o.posee-Oe dix -neuf villages. t Cf' c les travau:i d'Etenne Le Rsy au l-aboratoire d'Anthropologie Juridique de paris et ceux de Marc Debène. :\irrigationhourrierVbraciré. doc 6/07tr99s I I I I I I I I I I I I I I I t I I I t t ; rl I I I I I I I I I I I I I I I I I I I La mise en valeur qu'impose precisions: D ) la l,oi 6446 de 1964 relalive au domaine natimâl necessite deux elle n'est pas dcfinie ; elle est une cmdition d'octroi et dË maintien dÊ la terre. Dqc ceilûe Loi devrait mainer à Mboumba la transformatim dæ droits préocistams mâne si le maimien dcs ocorpants cn place cst prernr. Nous t€ûtcrons de r@ondre au:c dcnn< qucstions zuivantes : > la rÉponse juridiçe > aul( ocigæces de modcnrisatim necessitc+-elle L€ droit transposé est-il un facteur de changemclrt tr.Iæs GIE et le uF transposition ? ? Pw La stratification sociale au ssin du village se traduit par fu rescaux de climélisnre dcjà cnffienus par des personnalites politiques influeirtes. 2.1. Les GIE Chez les tlaalpulaar, on partage avæ la âmille et on echange avec l€s alliés. La mise en place des groupemerts d'idéret economiques (GIE) a pernubé les formes d'organisation haalpulaar, fortement enracinées dâns Ie cosmos. 2.1.1. GIE de famille et elliés : Ils sont diriges par un ou plusieurs mernbres de la Êmille. Ils ont pour objectifs ) I'accumrlation et lia conc€ntration fmcières : ; > I'accès aux systènnes de credit dc la CNCAS et du FED ; > la possibiliæ d'intqgrer les unions de GIE. Il existe I'Union des GIE du Nord. Les GIE sont plus repandus dans le dela gue dans la moyenne vallee. 2.1.2. Les GIE individuels Ils result€Ntt genéralanent de fractionnerræt des unites de gestion commune et de part4ge des : m les dénomme POHE, au pluriel et FOOBE au siagulier. arrive des Il r€ssources çe POHE eclatcnt zuiæ à des confliæ de frmille saos lien avec I'oristencc dÊs GIE. Les rcsponsables de ces GIE sont geireralemeut les ocpulses de Maurianie, les jermes ou ccrtains responsables de âmille. GIE << Thienro Ciré Tall D, n JaayÉ 2000 > et celui de < Yéro Tddi Sy , ont fait du credit. Ce sont des GIE eotrepreoants rnais confrontcs au:( prix de productio,n prohibitiÊ et aru( taux d'intérêt élwes du credit rual. LÆs I'appre,lrtissage Certains fonctionnaires cssaient de s'implamer en creant des GIE ou clr cssalzult de reprendre (frmitles d'origine servile). Certains litiges sont déferés au tribunal de Saint-Louis. des terres detenues et mises en valeur par les < maccubé > c:\irrigationbounier\ibraciré. doc 06,t07tr995 ù;a. , ': Lljr, \ 2.2.Læ PIV Obteirus p:u une dernarche de consensuS, fu ont eté amelrages compte six PIV repartis entre ( Djgaâdji > A < yokoom >. nu des terræ limoneuses. Mboumba Les groupenre'nts paysans à Mboumba n'out pas étc crées par dcs ONG. Ils sont nes à partir des années 1980. Les populations de Mbounrba ont I'opâience de la cutture du riz arrant I'oristàce de la SAED qui a apporte un appui et des conseils. Læs groupeineuts partaged les frais d'entretien du GMp, ies frais des produits agricotes et sont garants de ta caution solidaire po* obteirir des prêts à la CNCAS. Dans le contorÛe de taux d'intérêts éleves avoisinant l7,5yo certaines pratiques apparaissent : ) ) D F et de dqgndation de I'environnemeît, problèmes de remboursement ; detourneflrent de credit pour la creation de commerces ou d'aménagements denrandes de rallo4ge de credits ; fictifs ; gonflement des besoins exprimés avec la conpliciæ de cerains founrisszurs et de chefs de zone, SAED. Itr.Financement Il s'4gira du système de Ia CNCAS et celui du FED. 3.1. La CNCAS Conformément-au protocole stgré le 13 nrars 1986 à Saint-Inuis, un crédit d'equipcment pour financer les productions agricoles. il est prérnr un credit de campagne et 3.1.1. Le crédit de campagne Celui-ci resulæ des etapes zuirantes : *r fiche signaletiçe et I'ouverture d'un compte à la cNcAS ; | une des besoins avec le visa technique âvorable du chef de zone I) I'avalexpression ; du comité de crédit au taux compris entre l6,syo et l7,so/o; ) forum des founrisseurs ; ) paiement des foumisseurc par la CNCAS ; 3.1.2. Le crédit d'équipement II est prérnr par I'article ler alinea 2 du protocole sus-cite. Dans la pratiqu€, çg crédit n,est accordé qu'aux Paysans influents ou benéficiant d'un appui. Le tarri de i'apport individuel reclamé par la CNCAS rend ce credit prohibitif. 3.2. Le FED Pour recevoir le fnancement prérm par le FED Amén4gement hydro.agricole ou FED/AHA (diftrent des FEDÆME/PMI), il faut remplir certaines conditions : F Ia pratique de la culture attelee ; c:\irrigation*"*.iorÏl;T* 6/07/t995 de la double culntre' t I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I t I I I I I I t I I I I Læs objectiÊ du FED sont les zuivams : ilËffi,ilffi Le reodenrent agricole doit être bieir gére. l,€s rcssourses &ivent être rationncllenrent atrectés Pour de mizu:r garantir lè rcrnboursenrcm. Iæ ffO precmise la r€dabilisation et la pereonisation des outils une dâns s'inscrit FED fu La.-lqgque l'éçripenreut. de prodgcton à partir de I'amortisscrneut àp"*içrc d'imcnsification des culurres. Ccla iryliq,r" ta seqslU-rtisation dcs pa)Eans pour msttre les objectift' doses recommândées derrandées cn engrais, herbicides et insecticidÊs pour afieindr€ les trois de juilla Les détournemeûts de crodits ont declenché des contentieurc L€s l,ois 64-4 6 de 1964 û.72-25 La acteurs' des lgT1ont produit des effets pervers st ne peuvent à eux seuls changer les comporterne,lrts 1984 de Loi la manipulation des terûes est en rupûrre avec les modalites prerues même celles relatives à zur la propriéæ privee. des Lcs reseagx de manipul-tion atteignent des fonctionnaires, les reseaux ne sont Pas pour I'insant fonctionnaires paysans et des Des foncière. resealrc de trafiquanis d'où resutLrait une spÉculation acteurs accumuleirt * re,group€ril des terres pour une assur:urce r€traitÊ : c'est la securisation. [æs cherchent à être propriétaires sans être contraints de mettre en valarr- c:\irri gationbourrier\ibraciré. doc o6t07tr995 ^ o ut v) .€) cl ..Irr -a)E èI) l- Ë .\t =, L. ._ ga .Ë ,F Ml. F -, .ES -q n= .Y Cg -() lr{ L d )X t-tOO Frt-L 'c).= È+4 r- ÊQ J -Gt' Gl v, = q 33 H €; cr) E .g ùJ (Ë '\/ -.---.Ed E .-Éx l--Y I a^E Et Gl v) =xâ ÉF{ €c)ÈË sE 'â.9 ù ËT È ^u, tr 0l^-= A Etc lljl É r-r ; .9 "'l \./ cl h Ê. Cll +f .9 I I I I I I I I I I È ;tË: î;?laÈË I !;,;i;liiÀ IqËÏiiqî;iriç e .' .sûr*og7 ' E rirs:Hrg;;iH*iËilf ' f;;:îEâi:rHÊ Ër;rsll:g irriiî;;;rË1i; r*: ; 5il;;5r HË cL o < rr ; ch cl P. o o .0. cL q, .o Fl o. q .o a o .o o > ! .J c. "1 ! lt a o' |D' P h ti7 i;n rl;iËii ii [Ëîâi Êq ; : lî; iiâ; lli;îi ; ?i ; ;f ; e I i c i ; ; I : ;u l: I i i Ë I I r " r : * g i i*Ës ; ; sÊ È ËË î *l:ôqn= ti s ; fr'fli;;6ilg n ;iËËÏ is€ Ë *E :E'i il T â |; g i : Ë ; i r i ïi z [ [$r*E:*:;"ît. e Ë s: q Ë Ë e i lï11ï lgi sÉ l;iÊiËillll ËËArq\i?EiÊ:;FF Brsiâ *,'i i rg: al *=i'a:Ëti: it;= g ;Ë[l; s;o;s iÊiIf :i' 7-?-ùt0, iiliill 'Ë iE:i:i;iî;iËli; ilFr : î ëir;iîii ;i";ËËîËiî[ 5nôâr{ q;F ?ii; sE[; :És;iiË'-- ; lË 6Ëâ.;['zs iriere -g;;ni. r E:â=î;z;7;[i' ! fï g il,s i I f i F'Ë s i s I "=fr; f; [ Ê fr.a i il * ['Z" fi f; F f - t I I I I I I I I I ;-Sô'ËÊEîFËEô:Ei',9eB Ë ""F31=BIe EollËr[[î78fi ir*;' iiÈi F;if.îËîr E3 ialisi Ê î* :i :Ë:I;rsi;lË6:g:sÈËË1[i; ;iÉirif[ ; "'a-'rBi A :"Zsi[gi:l.3ge*3=83ôo'ii iî:Ër3::;È*l,gr:E;;r:l=eF:l:tgon fi ;,ra*';;â$âfrrlFf;; o RçoÊ azeBâ ;i;g;iil*.*.F.ea:,f;[ ?esritiî7Ës'el E * :itrsrili;âr;fliiËlËîî;i:lË:icis ; r g riâti ; i; : iinâr:ifËËl; *ï ÊrrE i$:li r3;;:ii oogF ta 5ô =>o' fli eoE z|||' =F o,t?o t^Êo o t ryoiq, o E g T""rfr'Ë[F ;il=,1;rliârËFE ; x r=^aa'5-:!ssiil i3FË:iltî;ËBFF:F H, riep.; '.tËÉË,Aiî i:i:;so E. i Fi.3ç'9-;s"e: ":liÊi;ËË:â*i:l;l ifl-n, a Ê is[;:a;i ;tH:i i îi:;n:li :;i lii;:F;1FlrËs i? FËeiE Ë;ztafîi eî.t;Ë?1:=Z[*gilfË ^9 ;r;â . *g '".FËEXf E-e Ërsu*[Fi sr=ri Ii;ili;Ë â lil:Ëi;iirîslitâ 3y â.Ëi^Ë.Eq'' 7:-.r r!_ ;:ii;cËîâ,;;â;in i r É Ë 6 z o! iiizb i'in iËËeË!silIË EE Ë,, 3' i3ï'siiiîËi ! Ë 4 5 -'i:EàJo<uD3;â39.:2'!u.Ë3q i, Ë 'F'$rE I ËË2.sË!s:Ë ; iâîfËi;g Ei uË;.;;ËËe; Sk: Êq i.!.:r::È: À:!6ËËË'''3 ogiÉ a E EEoôËEEî6 lr€ E ),2 si$ F I!.8;EËi-38 joË1 âre €illllËË:ËÊ,s i= PÊ, ËË j'i;iiËË;B :;!gi-';ig::::; b;29Ë 3s: F"sE F;: ;Ë d; a E u a ii E;i I r.FpyJïog1=Si l; ËltiiËigi;Ë ,EËiii;;8 r : Ei E ; iEàËËÈË :.ë:',F:= Ê gï iB 8 u B:i ;s eË =i5 ls EE g;iï΀i,!;g5ËIË;; =: p- :;i;gi a zrËËi iE i v;:ii aJrrë*iËE:il€g s-*E nrîE ; Ë ïe âË'ÉË::!gi tË :^! Ë ;: ;,ir'ûHê si'n:;;ÉË ËË.; Ë Êi aËT*;;ËE ;: içËFÉ'ËgË: ËAfri :$;ë :s€ Eri r=Ëi :F : Ë: ;: Ë:;E tu,Ë ":i ËsË ;l g Ë;É g: .; alt;: "t Ë Ë q s S: : ! ; i : : t i Ë Ë ;; r ; i i * Ë Ë : ; Ë !'i I I Ë ,. ;IqÇ.. r.8çogi=ol"ig:E 6Ëi A:93;;a d:Ë;ËË':! Ji3t îi€:!SLregi !4e? Ët ËoËb.gz;r;5Ëà-:Ë;= .EE.Eiif; EE ?i ïiii3E ;iEi:ij Hâ; FâgÈ; tâ; Ë Uàu!-. zE_!EEr;€ *a! iË illiti;Ëiii;ii;iËiii 3L-r = O : = - (r ê- :1 Z:. F a, u - -': Ë d, 6r (, F s, Crr E 5 È 9 ., E u o E u ît c o tr o ù ! ù t u,1 o 6 c, À ; t I I I t I I I I t I I I t I Gt 0, i, o rr. .1 c g ù ! I I I I I I I I I Ë iji o I tt L Lr Lta.O 5ErË cL.!ï3 g;3 g q e t' fl c7 ; R û Ll lrl L o o t? fl i L a't E L' or-rT -tGX.t É=o J G z*j Ë; o tt F{tloul ar UI l: .6 '6,6 4 u o L. î, L) l) o o u UI â ;Esës ii 'E i t i;; :: :,; ;.:: -r)!ttrna \uOiJ!!3r1',.t: il; & b2., ô. l!1 'q, C S.,oo-c'ii -.,àc-g5crf g:'i I c =€:Ë ost: roouT o u .OU:L.o.OrO o c a, 6 L, È!f;Ëj .'r Ê0 ;€3Ë d5:P o o rl, k a) Ê o c o UI UI c (' o t. o ic, 9 6 =.6o8 Ç1 Ut EF-. k T9S tt r, Ê o E o É = .O EL g o o E E o U o iË*Ë ôr. a o o c L o .q, U u a \i c LJ {r U É o : !à ! l) rl ;l uF Dr o q,t t',3i ;r';5i:iuxi;i =:é,,' i; È i € i Ë i:; 'r : e € r,s o c E ',^ 33:8 i ;l ifr Ëà z 7É:, Ë B à = o 2 ttt I ËË5!€;sJË{Ë: EF.,,e-eiEi.ËrE: 3Èob.1 i û s : E : e s : i; E î Ê * E Ë Ë Ë i i !8,ë i;FË;qËFËi 3 3 c ! L' F Ë 3 F; o .1 3.9oiLt !=or9--X-.ZtÉ''6 3 € .-' Ë. É 3.Ë n: o4., ;ËT:ÉEBiï:61 ; o:!E..erol..)6 !C!.J--.UoÈ.|.,.urÈ l: -i iu ËvfF€{ii9i5: I t . j. ;,t.,.,ruiotfir's",1FsÊt'fiËàËiqr;t{;l;iû'riwl T -ti I I I I I I I I I I I t t I I l{ I I I ig gEF,ig Ë$[ r5$f iâÈ9aE'- E;g i7Ë3jrs3;e r I s Ëq f,B -;gI= ln lË f q Ê lËË i l;T t ? [t '0 r I : i i r F F a; s i F I î i i q î ï Ê iE ;; I i I ii: Ë Ë i I ; =* i I li:;111i l: li1â .rr* OÉtcLlnotî tDù -ii';Irtr o 6 6? il:; llii lilil;iË1i ii ;*nËr il;ili' F rq [ ;B *i ii: r1il i it;ililn,x Iit i;;;rlËiPFi;B ri;i rg ;tgsis;îii;;îî=FriilrriFil;{;u ;iË n F;; g; ;sîiiiâ : ;i-r;-;:3;li5r ;iE-r; nË nii iis qF ËT Fi ?g Ë_Ë; d ie er:Fil :Ë lËËi Iig ilri::Ë:rB =F ; :;; lratËr E rsÈ!gE;rillË':3F= 74 ;;i rî 3 -.i{ ; Ëlrii;i iï1îr:l # iï ilr; orgi f illiï:2; lliï ;,â11;6Ès i'î71 t?iâie{-[*= rrâË[ r i[Ëi; PI-'' E: ; fr;F ;F'a[:l;;r;$ela i il[;iâ; 5i:si rfrifr ;[iFË ië i Iii[Eiti ? g n II frËi i ËËEtF 1-É -i : rf rix is FiFl.Êst r I i [gË;;P ;gË.IËtEi llË;: ;3 =":= r, ; ;rlu 77ii i: ;;îËF:;ii;; ci Fi q' rÈo€OÉ aq €2FlçlrD F' liïltl:iii;l iÊl;litllr l llg I lt I [l ï lilË :: 1;1Ëi1Ë 1lËri {' : i lËii ï I". îr,* ;I lË* I; ;: ;i 1s s : fgr :eTi"[ : f : Ël' 3 g FË icLqi ; j 's g ; l- t t 2 i ; i9?.:ï58 [ i ,.:â, ., î B [ r:, B ; ë Ê= î:,, j r [ ",uii 3 : :iË ; î Ë3 f; : o5 a i F; 1e!: Ë;ii E'oi ri : I e' î ; Ë; ;: ;i I; it:' i î;. i ; : d i i i i; ri; : ; i?s rs1 1;a. 7?H â;; ; g.Ê-'r:E[: ; i i; ; î il ' I 1 ïi i 1 i l; i : F I 1 I i ï!i r iai I F: ï î;i:tIl: Ê rir;Ilali iiiIiËi g ; a'iÊ z*;a ;r+ ;gËFr;i:r! TrFF irËiîriâAE tut:n=crrctoof o Ëi3ëËËË'5ië2 ËiËË;$sâi E€i:Ë U 4, i o U ut Ê o 1t c o CL {, É +t t6 ej rô Fti rDtr! rr 3E e ït iïf,;;iÈËË E:?,,o ".;Ë ËË{Ëi';;riËrË;, Ëi r.ei si;: Pii;Ë; B B ; iÉ;, ;ËiË ! i! ri ooo E a roTl 1o -aG tu f. -{6 ok k+{ EË +ru iÛr{ É.8 -{È L rÛat È l-o ËïtirËîF;{:s;;lifftfi :iE;Ë iiiiilfiiiliiiij;il Ëi iËiisiliii; ;Ë ; rËlÉ,ËEË;Ëg.ËË;ËljËËiËË;;*jË; Ê o = Ë.EE Ëe!ËiËi;ei ;:ulËË;i Ëf f ËlÏâii+ ":; irl ËËËç*;Ëi! ÉF Ë*iËË.Ér;s€ d: ;sgliiEi Ë Ë,i:ir giÊËË! ËËi ËËËïiE:rË i;s, i'=;; I i=!Ëg;l: ; rËg;âÈE: Ë=ri;$Ë gjfËif ;i 'Xli P 5ËËF;Ëii t€i:Ë':.s ;iiïi , 4 o =a vt ËF ËË! i: i;;Ëi ; Ë i;: j'" j s s i lsÉË :f i ig Ë Ë Ë 5I-i e tÏ qË{:î ;Ë:Ë Ë;:i'Ë i:nisi: iË :r ii. fl; 5 3 p i:: i, Ë Ë ;; E_E zË rË Ë a*:r b ;.i ! isBiif Ë- :* ; Ë i; ËËu;;;;Ë; Ê;;l::Ë,ËÏi; i i;;;au uuj ; gi!ËË rE u.ù iL Eqq;g :H ;it1;;i;pj t\ I I I -l I I I I I I I I +r âiji ;li; ;'j:$t:Ë!Ë3!Ëij :; :;t;: ;: iË53ç; ïe; Hj* Fs p i^Ë Ei:;Ë :E!t3 i;Ï$;ë:E ;â;r?,t8.ËË!i'rÊ3 Ë aE nrl nîEgEqË;Ef rrF 1É ;:Ë!+ i:fii ËlË;; ËË eË : ii'; i{t;,i e: Ë ;iË s;EËni*Ë? n "::iil ËËi:;;i s:Ë iËre ;EôÉ' ;;Ës i *Ë;i;;;Ëi Ë j ri ii' t'I :;î' li:i*iuii E5O-,-l i:i;; ;a;Ëi; Ë Ë i i â,s : lïËË f ËiÏ i BËHg û ! : r :5$r ;. F;ËËË; ;rË i1ii ii 2EËË ;;I ù Ë;i:i; Et;Iî Ë e -i =q;È : ÉôîïggËi lgËg i;Ëir# '..c, $Ë I:ÈÉ,ùËË Ë i: ! S y Ë Ë i € I E. E;;; i ;.98 eà igi i s r'Ef, jË 3i{ E; J Fi :Ë Ë! ; fi € =a sr ?t i o ËiËïifiil'; I I I 'JaO-{do I I I I I t I I I I I I I I I I I l= I I I II rooT'FtÊ'ot'tD.noqîÉ!.4!rL€oFt.c'30,P3tl^tlgriRH:Flg| è ô - è tt d g O s o x .D. rû{l o O F o o € 11 O - o -! o lt o - O O t o 3FiË ; iËrfË I ;e i;f ilËi' i* t i [; fËrË ËËg â F, ; ;'^ IH* È'n :3 îi;."t' iç qrZË7É: F-Ë[l:i ô i :;; lirr I i I x lï I lËËl I llËl ï :ï i;ilË I if: I ï; i'[1;Ii1i;iFiF ËtÊ[iE ; ts "r ;llr : ;r r îeF -rE "Er ; i riËil[1 ;; Hïg i; s : i - a ËFi5Ër ; Éf it. i;gg s :s=:Ë - Ê ;Ê *i I n t; a :iil ri'iiïlïliiï;ï; lil; 6 =e iï lilliËll rlll ilïiliïË1s;Ëilli;ltili ilieâ7Fî iâËî; i;iiir 1r1;:lïËil[:1ïlilaiil: H i z'"r 2l ; i g i ; ; î ; Ë o€;âcOo,l,OOE'cL,i9'q-6ForOFl-tlÈtF&O oor o p7 =O tt o o tîoÉo i i u It Ëi ô-, rl-fit i I I + a f i I Ë I i â i i î il ai o D }JtsFo o D o 9o Êc Pgt P P z,EtFr*i ;g I ââ; âË t ÏË2[TiifËgËf I Ë iF Eî*:[r- Ë [F_ :i:' [E :Fâ : *r*r; il zii* r s g t i F i Èi[r : [ i ; Ë i f ; i I : : F i : i *: i t g;;"srr;ufiii [i rr ï î;'7î+Bs *iri 2 i, :*: o nlt pF s e utF.<tÊrÀ ??se s o F'! E o cL utE  O Ê :t€ É! qq or Fo o P a o 6 € Ît Ë* : E I iiÉËlill;1li llllËii Ëiil; tilgiËll iE ":a ;[;îErFË.giË;,ËîËË -r i:Ii:îrE i; Es :f B3 :7*s€3Ë9r;*3aiz i;:â rÊ*Ë i;gi?*e',â, ii'r ï:[ r r rË i l iii i;l rilllli iËïls ïi ;i s i:i; * : r i ?Ë :'= 1 I; i i iË 1 Ë r$re z î; ti a: E i; iE ,i;F; ial ai Ë Ë ;3 e;;Ë r r;A i-: *Ë 1 rËH: ="=fr Ë F +iiif;lFi; ;: r- i?^ s: t'rg i iliil;lllË:iiïiËl; :iË:;Ëitiis' îiiâiË;ï iir[;irlgiili tîreE rÊËi iËÊâg,;'î;r[â*? ir fH =,F;35[?i;'"; rËrf;f es rH '-, iFgË38i5; i'I =::::ËËJiËËif :: ! I i ;Ë; Ërij.gËËiË ;i;; ;;f;;;i*i;E j ti gi':Ë :F ;;Ëi i$i ;Ë ;Ë;É;s;ËË :ji;{lf lf f i;f ;iiiËiisËâ ggiji;ËsË Ei: ;;: ;;; iii;ifiËg i i ;âiiilif ij :;â;âi i ;iiFIg;;i, iiiËigfiËi;3li iË; ;; ,siËi; : slif i;fifif;iiiiiË iilfËflgi if F.3;rEi Ë;; jiii jl$giijËijiiiijifilii;jilj i;Ë Ëiiijj fii#iiii i âi I ; iilji i if i iijii iii I i i.'3* jjiijiijiËï;Ë;; ;it; ijii igË; IFIË ; i : ; t : Ë; : " ! : : i; i i i; * i ; ; I Ër ijliili;i; I ii;lËii;iiiiiiiË iili;iifiu i li;i ;is ;iififiiili: s Ë s F Ë Ëss ? ., ËÈ ËË Fiiiji iii ; ii ig s: I E Ë # i iiiiiijiiii;;iiij ;I -Ëlijli;tËËisr;ï ii gi iiiiiiit;ii* ;ii ii Ë iiiiiii EEï;piii;Ë*iii rË; I ooc u|û'o -tC C oj= o.o E .: o =x jor t^' ; - tr '-{ 4|t! 0,oL) -"'94 cÈ éft,," xvtur .Zt ; ::'/l-d _qsE 'L)Oo ouiro uo .|, ul JO o.oU x a3t ô.sE CL oLt L=o raooJ 2D u4) u< o .o< =f{ oc. I I I t I I I I I I t I I I I I I t I I '*",**o* I I I I I I I I I I I I I I I Fil;r;i rîi; }iIi iil Ë glEi; ;i i $iË;E .i: grâriÊT.r F r: *rllË r n ËË ?Ëi:iiâËi îit;* rF î:s Ë ËFËi; ï i; Ë'? î iii; ii;Iii;: î i:: r3t: "i;eË:itï ? r€-$Ëâ $ : i r il H [ ; I e :' 3ï ;=F ii;Iiîeiil*l l: iT isË; * f ïïiiïil : i;* rr; l;i:lliiiliiiiiliiiiili ;g :'i^ii[r gIr=F roq lliiii;ii s il ;; in :?,âiIii iirfli; ::Ëiî I-;;ri:i I ii îi1: l;Ë :r:[Ën;;: r;ËË;aÈ: iË;i;â[F ; iliï Ëiil r*sË i iiilt il111:ti I*: ËËii;T Ê?;n iE ;;i;inÊ eFssrTil r15çFiEr e;1uF x ln>c :i iiltl ? )rnOAo e2Ë 1-é ï Fq. etr'iq*Fôq ;E'-E *9= oi, ï âFF Ei g g {pa ?2ù3iE F ;-a Ëî iEpî,3i9ËËË; ;ef [ :ËËf rili ii ;il lii liir i li lilliiiïrË I ililtt ;ifi [*Ë i iiiii: l iËi ;;u ;:;;r ii;l;;ili;Ëtt;i;::i:rs Gs " ;Fd iâç; *ÊËfA; if= i,gft;g ZE; :fi,irz; e: c lii;?,i*lli;i i;;F;.;l :rii l; iî:ll ;;il*;Fi;*f l;ig ;:ir=*F+r;rtv3- j ri : âr i;îi l;s iiË if,qiii;;Ii;;i lî; ïîr l , i:.0' gEiiiiilgii;iil' îi:;iziii g;gf f ; i;ii iiïl;1iïi,*î'e F[;t7lïlËiiillliilil ËiiË=i" iriËEii =i?:;i? t:Ëi:gi gFBft:aFils,ir a :5 : ; iiglÊ i r risÊ n ,iH Ii -o :r it;î:q Ë ; 3 = Ë =â39.'o ; flf;iF Ëf â PEia?;,eiass6çe fl r ïU +t.{.O i s Ë sO IË ËiJ s Ë âg s,Ëi're .Ë is u;Ë JËf iiË : iI g ;-sE;;; g ! E i; îilif l; Ë:iiiËj o;nâFËgsgF:t !or ïii iilj;il; âs'";i:iEËrs :'"Ë: i3 '!x3iÊ:iËË5i;;i; EiËË; Ëa F" Isië;;,rirs E '|' Ë ! $;;Ëij ;:l;5Ëi:Ë;Ë E,uii i ËË Ë;;Ë;: ;; Ë iisËË:i; ;fiË;ii; ;iiËi;: ;Ëg;Ëiii;i ; r,i;iiËiiËj ;ï;;;lË;fËiii-fii ;, r;: ig it:!;f;iËËEgsja;;F ÉÉ Ë 1; j Ë pË:F Ë Ë g;Ëi;; ! a, s Ë i: ;Ëg;;ËË;:;: Ë Ël N t;! :: ui,r: :ji:;r-;;;llË| F iiliillif Ë i: i ; fliir:1 ; Ë E:i H!;nii5;Ë Ës Ë Ë ; -**-çE.E:Ë E,z 3,:g: ss f;Iir;er F âig;ËIËI î! j jËËE: trr;'o rë;l5;iËiF::iâËiâj vt ul uo O-a Ê .(, 10, Y> -i.! .u eE $È! iaF:EËi s"ii 3ËËËrss:rJ :gï;;ËiË; ;i ii-;?i ËËliË ï; ià-;ËnâjË,*irs=*; ï,Ê Ë: Ë ÊiiJi iiËiË;;*;îËsi;iËt;i ; liljiiiiigi ; ; ; I :, tr uto C"r o1) -.O at{ OU €' $ q, o a o: EO u .tr 6d1 :: r-. Fl iëor Eaiq .{ra6 Eo ïo.; i:o ;er'< -u{ vlOa ""l qu1-t Ë E; li ; i Ït i ;i ii jËii; iif il I riisj jr $;i;;i;f 5r - ; Ë Ë Ë; j Ëj j ; ; i fj ; Ëf Ë;$ IiîË Ë ;i{i ;jiiii , j ili ii; iij iii iiiË iji llij i i ii; ig ii ; *i '.i;iË;il it Ëf i;gll i;Ë;r ii i ;ï ii;-;Ë;gË;r rr i riË 6ër1 Ëû"r32 +a 9t=o goît LO 6 kC b{ .-a \.oo ao oa', |/rocL t,tl É _-iË : â; ËËi Ë3 iËlii i ; :l# à Ë t I I I =l I I I I I I I I I t I I I I I I I I I I I ri H ti*ËgnE aiî il ;1 ii* rI l: luli liË11Ë* tËiiËlïËl ïliii t*i r ;{ rai;i ûFlTE riliiË;: IF1.Ëii;gigl ;iit[;i ,il ;'9 îri *i :* rH nË irËsË ilen Ë a'r Ë i; l; ; ! riiË;i[i;1ïi[ïl;ï1riîitai ï ;:Fi;Ël;lliiliit;-t;Ë*t; iis g''l Pr E rËu rÉ ;'*ËËa; ;*r'ËËiiiiiî;liigi r 3 ;: I î ;-â: iË1iïilËlrlïii'IiilËlltitïll €o ë ËI :; llïfitlrillï i :6 ; â' î ; : iâ',iËlilïlllllilliiil ; f; g. 1* g r g il * ùÊ-" Ë ë -,, -ûri . r-'-' I I t I I I I t I I ÉE rÊd ;EiirêTËT3:*îF'E ;Ei3f EE ir.',' ËFIB[ârislrii;;FË+-=iË'I' ÉF'.. i t * ot igiiilti:iil lIi;;iËeii;i1ï li! *ËË ;lËi;s! i;1;l-:lll;li;iiï 3:rr1;;;iË;iF 5:Fi =itrsll : ;É li o - Ë-l,rr-.,.r. ! yXoiË? *e i gX la ; =rs ; ; [ .cg - É irt a friùÊ7- g9!t3Irqâ 3 * Fo F- Ére..r' ?',io-; +: î;;if,iâl= :: Il= ;Ë : r i âlE H sil â' I:Ënsi:H î5ggi;5Ëi =;: i Ëi** â:;* #i iËii ilE E iî,Fç ' u Ëf i= fl i'ir3r':l Ërr *l F i;iriË iil*s-l ell ;lir; :Ë;;Ë:i;Iei;:8, g; t:s"i g : :* : =niâ, r.-('-:iiiËrËr ïs-r :1ir; lli;l ? B iiil Ë iïi ';; i i:rËitili[Ëi::ii leiË: â l.r o o o o € 6 a! - 6 o si o o;7 ô t" 'ËÉi1 utl c|rl gt ro 4 -o. iÊ. È D-E gr l- o CO 8; gg cE o =3 tto tt? L' qa EÊ i2 Ë5 Ëh ii uto 2+,o t os' ng ao cLU xet Oftrâ -!lo €Oro âdIiï$*ËËi:Ë's T€€iiËlii Ë{.l HËg€ t s i; iË,"Ë il; ai rËg ; iî; Ë g; Ë ; ; i H [:E;i:, î ;gË ; i i ii* ii +' lËii;i ; i; ii;ËsîË Ë ll i i i ai;i ) gËËË, E i âi i Eî E Ë; Èî Ër F = .,î*r"Ës2:i€'Éj Ë dqi E "= ; Ë; f-{.rSËË l:;i; Fl iË, r;li 'lj:Ë;lË:i j j;i j; :ili I i; i; ; il Ëfg i FË I i ;; I iïi i I s'e'Ë : jiis;iii;iiË:iË;Ëi; iî r ii'r EË g i i iit IËiâ[i:sl;;!Ëâ*Ë; il ;ii; iiii;;i; ; iiiiIl Ë;; H,u lii ; ;iË ii;:;;ï L' eùE E= i F.gE i ;^ i aË i È=rÊB t = o r. ro, *Ë:tF:Ë ? t A r. i t= ù ù ! jJ Ê tt Ê cL tt È o ê ô ; d, Lt ;! Ë Ë.Ë ;; =si â # Ë Ë,'*, ;Ë ; =; Ë[Ë;lgiEËgt Eii irEË; O ù6 iô; ., gr. E É o t, cL u sr tt t o 4 À T, rL E iË g. 5iË: iËË s i 3 3:! .sË'! iEzi3{ \-!Ë E ; r s !1'i î i,; F-:: ., ; E Ê? E;'Ê.; Ë:; ei;- :l ilfi =i g ; iË E i PF ? E r v' 5 o' Ù Ë tÏ :;is. iËIË ; ;l ilË:ËiËsi:; F,: " -,o âï r, - ; I8,.€ uriii:;âË ËaEËBE; sËedËf i s: q EiË ;î-:;Ë; ;ËË;iiË;Ël;i "ËË:iË rg ;s[;[;ï:Ë i;ËËËi r; ËÉE siii;ji; ii;i;i rH eejil;i;iËu;Ëil g 1 i;;-;fË jiiË;iïiiii;ilii ig n ;iiËË;ii;rËî';; f €;i;u*EËËlËf ;iË -; s;znË€iâ!r=siË{ri É; i; ;tit r;. ;Ë rË ËEË; ;iËË:irr$ËâË À, !.",e t. i r r 2j E x ï _€; : i Ë.i_E:: i:; ât ;i;ËiiiË;li; EF :Ëi; Ei: Ë*-É$g. 'f ËiÉËEË;;ii:€â{ $';ËfiËËËg ËÈ;iiËËiri âË Ë-FË;ËË t:i ËËf Ëli';ËrË il l;ËËâ*',iEE 1 ê:ËB âsËH z;ss;BÉ.8 Ëà.-.,sËi* :F Ës.sE Bà Ë .Ë E 8Ë -qe,;e9Ë ÊF Ë _9.< q! cË çl Ë Ë âE H.Ë â ËË ôo] 9Ë.'^ -;É;*î"{S+rut q!.oo I I I I I I I I I I I I ôï sx*s \1,A!*4ùà.'n,*'b r'.,rs*è r. \ |.*-*ffi I I I I ls I I I I ïe r? ?s.aE! Ë,Ë.a iÊîiiî ifr :ii; 2 gâ izzs; ç ?i iF s"rf, î E 6ë [Ëî[l it :'s:.Fp F o O to' 13'otEËii û Ê ; q ;. r ô ; D i r; =û ô q' : rrr îl a rl 7 ç e I 3 "_r,li Ë; l; : rr; rrrIi T: liF' Ér*î[r sEË :r i[;Ig i F *Ëiri*r:r I 6ro 9=tl ![: FE;Ib 3 zir q ë zE'.!:*gi-"T I :"='= Ë ;s ËI ri â n' È Ë Ë; ,Dro ôtaOOtrF' ri:;i;: ;*cr;;ril:lii' zr'.rir grË::Ëîf ;Élili;gr; r:t ii;;;" aâi1:îri*i i! flrËiËI ;fI i"u? [îi;âl: i; ;li TËi îil1'Ëli:â1i:; ?,iËli ! ll:llii iÉq[;'Ë iiË*ilBfFâ:;3ig*r s=su s:3 ;fi r :â iâiraier fË;i; Ë[itiË r.ËsâË llË-ti ;;n;iriiitri;îoi;1i3î [[r;rrË i; gt F;i ËË: ;;,ËF ie Êi; _=î E[; a sH;Ëil ig:sÊr Frâ Ii**;il ir[ ââii;tii s:E:iiFiii:li hË::!"" u,-,Ëô\ c.- Fd rg-r lil iâÊ;ÊiË ?z r i-xbo ;;;;srE 4:eE:++E Fî?fr P!!i[!i : â F.Fl H'lj (DOP 9i'r: ; i A gs rFFÉr;rs x LgrE""3 is? ÈF 3e r: l' .'.; I: I I I :. -.< I I I I I I I ii iiiiiïilïïïËiiilïl1i!ïiïril iiluËi; iillîliiï ii;ir;iiâ3i;iïiiii iiiiiil,î i"Ei!''. *lïït il'j i EË i ; qËi Ë; u : ; g; .;,Ë€iË,i :É'i E î n ; :'t* zii ;' i' ; e ËË uii : Ï ;: tr tr6 I9t.> Eg o|E Ëj ; Ë; li liiii; ii âi:i liii i ;i Ê;it; j i*i i ig;Ëi ; iËËii; ii iiii i jiiliiii i i -; i; ! ii; ,#iii 1;i I i;; ii : Ë i ; î ; :i *it }r 5r'r E. ffiîj,l; i t aEi ; ië ! tr !t{ o u,o tr, Eq ..u g>>ù0 !J! Ê ro {|{ a) o 5r> aE ,o L! o) 3'h c3'. \.=o a L oDÈ ra\ 'l { olrh ' \:tD ra EI i a\|t Itg I attlor. c r-{ Otr i Ë r ; i sei ë; i O. a I Io Ul .-l -= ,o rQ ln o l{: 3< ot+rD fo'o rlÊ. (lr GÉIfx tt .JE q t: E -l +tÊEG |E If{E trt lrl o0ooÈ tr{O j< <F trl Cc Ur l: (J-r <gct u, 6UoOln .-l too DS S.'la.t lrJ .-r É |n o ;J CA U o R. li tâ o Êll ,gi |{€ 6 +rÉ l o< g: rr3lJl o F |,ll oÊÉ u .-t It{ col6 or0È d . Fo. 'À cL I .lotr 3{ I I vtrLlItlc vI &Jc E: Ê:i Er gl IX o. ÊII ro GBO a Qr D-{ (,, a!f. t1 Ë t u ! o orâ I.ttr ooo .-{ rl3 sÀ I I +) tELl{ q.r. ; iliË z ea E sci : î Ë: Ë ii ;li ;iËi jFI*$ i fE; nHfli .gËËÊ ;Ë, E-JûÊo*.!cc= _{g iÉei eËXs "'.9e'ii { :.f-; -l: ^^ .o |2 {, l, r{ Ë t,:,1 i I I I I I t'... I i I I a{+rl{6 t-{-{ ,tsg: ! É3 -i;t E i.âq 3s Pi .j !- lrrOO =oo!-> r O È€l93.5 ] iï q?tu.o, P f,. rq, aË âË q '.t e -{r4t û.r'!a Tt Ffi.* 5€:s o! .o: Freoi' E UGTt!. .g L Ê. L uLto tO o o |! 6 i: tt Lt.4O oFtr Îl ?tc o Ê= iâH. P",f rq, çL c +r$o oo] }JtJ:: I I I I Ur O < O O u i!.-:î'5 rËËiiË tt t à.9 Ë ù x - ul .0, L - Ë3 n,; i i i; Ë;;* - EI Ë : I ; Ë Ë; , ; ::Ë Ë; îiu Ë*Ë* c;Ë âg s Ë: ;ï; oîE; .îË i ËË: $Ë:i3 iË H;;i:s;;i ill ËiË ;T.3 2; :Ei Ë ;'s ËEî i iiiïËi Ët .H À tr ,0 Ë- E tl UI o t2n -lOg Ut àsË ; i;Ëil; ue Ëi;j 1; ; îiîË; j -'r iË t I L' o ,EJ: g r,, Ë U a CF |Eo|U!u 1) rO E(.l =on ËËl q!É6; ol 3 o Éi!uou b É o |oed !.9o q O rO I O O 3. rr, Ëçi:Ë [;ài:bBi p*n=,ap .iE; L,ÉË *: g il i i^i,=; rË : ; :e :ti : E: g Ë ; ; E;i;u E: I:Ë;Ëiri;Ë;Ë;ËË;s* :-; sËfii:,, Ps.? t; 2 rË i ï " i { i s i: E;: Ë: HEËE5 _ gI I Ë Ë ; ;; i ; r ï n ; ; ; ; ; Ër ; i ; f Ë; o c E Ë:! Lt_ Eîitu Ë*uEËËË"Ë :;:Ëf o 4og ! ç tr t ô t : u ; .À o 1:tË-Ëio!= Iaà Ér gsÉËi-6 .-' qt Faxll -'.9o Éev â; EE .'g:! oO o u o ! st .t, st ur 0l X t c, €, Ê Ol gr râs5; [5jËÈË[nâ:5â!i Tto-.ÉU ÉË Ë;is I I I Ft-C.f.trHiGf 16lrc' .o If1 F'lFl trlOgfA^7lt tDrF (. .t' sV l7 F O tf O Frl ltr F H 3" t.rtF I rr 'ttF qoFro oFo .Fl grt ri ôH r?;dqO Ol,tr, ! Fto CtÈ'<.iDr<Qt-!OqÈ'd=EQ. E ! cro !F )r t' OQ,E' !t!. xt{cLo 7 'at 'ÉF È>rJfFl5'rT :Fl \;t rlt ott cs 'otÈ -O>lO:F r{tttFt}r}tFrts trÈrIgCD' ItHO! tDJ o\ il\; - O}1 CôxOËlD.r.{tl..O61 oJoo Oe{ -FI> l . itïtra?t>Fl D x TO-l O\O. -€tp €è .BI €o f O <È. |..D IF6|' iF6l .!!l- t .Ê ,an (†.||' }ll-..0o D\=\q>orr. 6r It|Êo l-a >zo tl-a l6r 31 5r-J)r a? lt FI rrÊol€côo -l lr:EO ot1li (tr rl€ ooo DDO }tO a\ or OO. lrlt?FÎ9O.?ttO -ttL..< oOrO oo rr\ tl-FtO o= t.t 'orl}|o o trOo.àOl.-oOO t\. tï t|l ' rr(,|q Fô| .Ft !t rtt Hs. Cl !t c4 IJ€ t OP oÊ c O(,l}1Ort t JÈPghO tû TT ti )--Fl g}t! (/|eur$ ggH ooa UIU r-l . r-l I ]J lb'5 c'E. ribrr F\/r-HOgt rÊF t Lr{ t OlA,È.?rOOr*Cr ÊF t'A ,a> l-' rQ ro t ao 'r-C r€tÊ ùtf 3 .'to rrÛfr o{ o€vSro3|otfrotro-oc. ra ooÉln}l oÉ.r:talod t( tsrr .ollÈ ror )l> ro .pl l-l-)-tropoclo €ott. Qo os tÈg' a?o tâ o ocÈrtroltt€o Ola | >) !r7v rtt rO (Llrlrl-FO .n Frt È PPD..3 6glr D}tF:'OF ott 0, Ê -J .P P gOOt'BQ..Or?'!t 3FCl rDD --! cto -z to g}tù OCL,ro lFlt a Ho|o â -É tl .D (tt Ftr- rt D TQpl.\OrnJO9È o Ft |-l !trO l- ,9 . oï Pro 9Pro .J.ù€ o rO oro\lF.o l- 'l{ €M Ê}t Ercft 6u !1r ÊY € \oot ot !JM( Ft I rat roo rt P tsul rt F h a1f.ù.. EfD rO gt '= rorqt FOOr ,4. trt!r Ot\(r-t artÈf' p>E i .C, trÊ Fl ro pr Xgr r'rù- Jb àro (cro ^'r?EÂF.i' Oi OO6\ I Ftr J- - 'E; FP€ !at..t^Ql+>r(lO orJO CD- >F v0r P ù frù ù e o ,h 50 'F t O\FrtrôFl.tsnFùlrottrto Orl ÉOrooc'O,€O}l\<}+'ç= lt J' rrF.FF.O l-:Fg c] or o oJ F.o ft I'T l-l D 9Ê^ F. o !t. tFo ^ 't ro' ,Q \O F.Ur Ù .! t rot!. o5 ^3 !, È -|D'. ro< û o:r!, o c'o our roo oci xo E,Fl -€ !aOÈt D l-{ FID ^o .o rF- ÉF !lO \gUr t{l o -o z FF 3rê- 3lr ÈL ^^ c lt F.\ I cooo. .o - O€3 gt =o p5 ,tgr u!3OÈ q. F Frt 4rr tFÊ t^ ohloR. )-;r}'o >ht'l c oooq't0 c n €t o \ - o. o €O<hÈ o o:t or? ooo = !o 73rl tùO, A'ôQ. tttllsCEbhoCqJ:t)*O.?J h3 ô 3- - lFD lal O Egr -o lâ ra 4'r o rr€ Ê 4 oc o oOO. a J aûÉrl €€€FOEtÊCtO 'z ,rt Ctr }|trO 'rlrt ftr.OJtrtr9È 'lD. Olt ro X XF: t'r C'D l|. grh onût . S?l .ttoÊFOr-tltr VE o oo vvo= Et-.J rrt. o t tQ t/|lÉÈ ts r l+l tt- tïDÈ|(nOq-lPO OO tÊ ,trtv:' 11 È r.O oo ot o r ilrt ltrÈeo9ÊFo\.Ào -o tJa] v Êt-o rD :t .'ro Frl oTvo oïtF(xQ.Cr. lbo't |+O rro t- ÉL onFO rt c 3 F< s i-O t< fr F]-ÊtrO c) rcrrti tlrri ac -tDûô-. tr 'li b Ft oro JFÈ! !O SriOt'trto'OHhQ,=rtr" =.tO .ro x ot rth tr€ u€ u <t th .o -\Pl-i= t-oûtotrot l? ooo P.! n atf lr. f-? t-r. Fl r AC' 3 o<d I oo I OlO o Oo o t ,4A." p.C O E b. !r rt|1. ÈQ.. ùO at c tiT ËEQ. F. oFlrrù3FJÈ I Pq -JO Ê oT =oar TO l!FF.r = o=lL, FO- o\t'<}lqtÉq È t rt È.Flt O F.>c, 40gc' !o t: F' FO qq o,, 0,! ÈTto s ,i o 0.. ID nt o Ètr\h5ô<ùÉ J \ÉT ÉT tll\ O tJJatl ea T, |n l\ 'D . Ê.t atÊ- Ft ù!l FI t) â o. - r 6 tl-Êr-l-"<ttttlOglbl+ilaîll-.QOO F oa O Ën lnh nh tr t-. r'. tââÈû}|-Ètt e a.à ED D, UI CL vlrlù CÊ : doÉ91-ôù|.Oûqg| do-- I trÊ .o |lc tot.l I n :qttO)-.frtÊ|'1rtrtOti -\âClJ o) t'l ,1 Cr(T)EpFlttt(È.r-Er}uFt-'t A,F l- èt sqt. l>t tt O :lJ| À, rro È c2 o!11 Èû c CtOr}q€cLEO J ùô aiti É l.r.rI e ff5 €lct lL c - ral ooo t <'o -OTg. OOTTFDOOI-}+ UIOôâF.O. <l ct F. lD o r,Eotr oo oa<(,l o Ottt o q.lr,ÀJ o'c ! rt Or- :ÉFt. Olrt r?h \ 3Olt.tO- F O0rù otrr' OJ c tl FÊ il t-h o Q.lCFttltt ON )NN r"g.tt!}+ O .Otù r? O trllo !OQ |,| tr b ,aj a I n Oq. TA ô.Q '1 Jrr .l !T. or 0ô o Ogrtt.r n ÊrOF.ô \5 o Po. :' >.Q rD 0rl-. Ovr-rrr O o €tlh o tOOô. o, ti to !;t t -ô Uls -.J gl p.U| .tt lb! q v O FÊO. à È o c G! I.lt ltt t rtlr ûPt trl otc rro o '| !O.f = Ft n lbb= FÊ'At è, ù,. o ro Ot tr O Q.F. !' { Tt Ito 3 r€ rt€ ]t} à c ut.à.c t cLo I o< x! tlo)À, n o I o o t!| g r.t o o. 3 o €F. 0 g gl Lr. tv t'l lôr a.tc OÈ o- F E3 c to ÊoJC plir-..'t >.O }t IP a! D l-rT Q. xê û c J l* o6 t€ o € |?tc Ê at. û xu o€ €o Ê € ê cr FÈl-. OFr-.O Oâ O Q. rt}| r È }| ô r!.roTFlO € ù rr O O \o ô |/| ! Ê o J ?0, o o )rts trg u t <c FI r-rrtlÈttrto. \0 c cL CJ O O t" O O rt Er.. € It o t rJo o o )o c 1l o.r .To DO t x il C, J to 4' û ' ooh I rl rl d a o o 'to o 6 z tr' 3 d 3 oc , a rI. I IH : CD : :-. oô I I I I I I I I I l5 I I I I ('I l" ; ï t Û1 r= N l-l tll 6l r. ô o Ft>D tt?,,)-C O Ftl P : Fr= a {1 O F rt o TC{ttt .ba n É lttrl l*tttr I- f?F çl F:t !P<t SIOO .l0tà! O'D D 'FIÉo o ÊFnl-D t }JE tZ T'TË<oD l-l n F . F ô O{l l..r o e' F l..O . t OlÊ-T È: oo . 9 D }| ito r, FgI A rtoD or Dc| !D.JFlÈ :'D €o ! glc 6 . 0Ù| (l :€- c. FP PO ri! !o |t OF 60 o F a r" Ù|a b to I I t I I I I I I I I ll I I I t I I I I I l Ë F. ] r t f' fiF' I I I I I I I I I I t I I I I I ru.Stafut de la terre, crédir, réformes juridiques I I I I I I I I I I I I I I I Les plans fonciers de Côte d'Ivoire Par J. Gastaldi l. Historique En 1987, le gouvernement ivoirien" siappu'lant zur la Banque mondiale, a souhaité résoudre le contexte législatif et technique de I'appropriation foncière, apres diftrentes approches infructueusel. La constitution ivoirienne du 30 norærnbre 1960 fait relever la propriété foncière du domaine de Ia loi...Mais, en la matière, seuls axistcnt dcs textes antérieurs, essentiellement un decrer loi du 20 mat 1955. Ultérieurement cependant, le decret du 16 féwier l97l a établi un rqgime moderne, caractérisé par I'obligation d'une procédure domaniale ou foncière pour valider leJtransactions immobilières et par I'obligation de détenir une concession provisoire ou définitive pour occuper regulièrement un terrain. La maîtrise des procédures foncières pour les pouvoirs publics découle du principe selon lequel toute terre est réputée domaniale en raison de deux decrets de 1904 et 1906, sauf titre resultant d'une immatriculation regie piu un décret du 26juillet 1932. Or, en matière rurale, on estime que l7o seulement des terres sont imrnatriculées, alors que le pays possède 241 500 km2 de terrcs agricoles. t I I I I I I I I I I I Pour le reste, la regle admise, bien que non formalisce par un teste est que ( la telre appartient à celui qui la met en valeur >. Or la mise en valeur est effective, à des degres divers d'intensification, sur I'ensemblc du territoire. Parallèlement, I'exercice des droits coutumiers sur la terre constitue la regle de fait; un décrct du I octobre 1925 permenait d'offrcidiser et de transmenre les droits coutumiers, cependant que le décret du 16 février l97l revenait sur cene notion. En définitive, le heurt du droit moderne avec le droit coutumier est patent ; ce dernier s'exerce effectivement en tous lieux, cependant que s'instaure progressivement un marché foncier et une individual isation de I'appropriation. Une double question s'est alors posée au regard du droit coutumier : ? 2. L' état de la réflexion actuelle Sur le point nol, le gouvernement reste extrêmement prudent. En effet, le débat n'est pas clos quant au choix qui dewa s'instaurer en faveur du droit moderne à I'exclusion du droit coutumier. Le decret de l97l erige un principe qui permet de resoudre, par les services de I'Etat, des situations ponctuelles. Mais les aspects relatifs au marché foncier, à la généralisation des pratiques foncières d'une economie libérale ne trouvent pas leur solution. Sur le point no2, les services de I'Etat s'en tiennent à I'immatriculation, dont le caractère lourd et inadapié aux terres agricoles et à la vie villageoise, montre qu'elle doit être repensee'; la généralisation, en zone rurale, d'un cadastre de qpe classique donnerait lieu à des coûts élevés et éontinuerait à poser le problème, en accentuant sadifficulté, du regime des droits réels. Plusieurs études tendant à faire adopter un cadastre sont restées, pour ces raisons, << lettre morte )). c :\irri gation\di versU. Gasuldi.doc I 2/06/l 995 3. Les principes régissant les plans fonciers ruraux. Ils reposent sur un:.approche pragmatique. La population qgricole- pratique en fait une politique foncière consensuelle, basé. iut une appropriàtion paisibË, par la voie coutumière, reconnue par les autorités, donnant *"tièrc à iratiqu.s d,achat, de vente, de les location relevant du droit moderne. La securisation dt ce ,t"tut"æctiue, de fait des terres, à l,égard de I'Etat' à l'égard des fiers, exige une docurnentation foncière qui a u fois bénéficie de l,autorité publique et du consensus local. cependant, t"-iir. en oeuwe cun, telle documentation requiert, si elle doit être systématisée, uneiechniquasi*fi., rapide et peu coûteuse, se danarquant en cera des cadastres classiques' D'où la notiàn de o plan'fonciei rural >, consistant en un élevé à moyenne échelle des situations existant sur le terrain, constatant l'accord des parties, qu,il s'agisse des individus ou de I'autorité coutnmière, respectant en cela les equilibres sociologiques locaux' L'existence du plan foncil faire obsracte aux regres du decret de r97r, yai j:il",,"J,tl'v'iel"",isarion u térieu re, à ra demande ues pani es, *ïr* F;;;;as Ïî.:il:l,iilffiffi lïij r Parallèlement, on peut estinrer que la concrétisation de la politique foncière de fait, sera de iffl'|,ï i:'"îrtf:'fïffiïue, l'émersence Jrr., d'un, reeitrriil" qui ta consacre Lt qui permefte 4' Les caractéristiques des plans fonciers ruraux, Ieur mise en oeuvre. a) L'élaboration des plans repose sur les photographies aériennes, lesquelles jusqu,à présent sont établies ( par contact u (ei non!", onrroprrotoplans), à l,échelle du I/10'000ème, et sur une procédure d'enquête L'équilibre de terrain comprend it de levé comptémentaire de terrain. : cette equipe procède aux enquêtes après convocation des al,antsdroit (titulaires d,actes conventionnels, usagers, chefs de famille ou ar rignËrl.-i-J'rr.or,rr"issance sur le terrain permet d'éliminer les litiges, en général peu norbieux (2 à 3% de la surface); des arbitrages complémentaires par la voie counrmière permeÀt ae clôturer d'enquête. les procédures Le plan est alors établi, à l'échelle du l/10.000ème ; il est accompagné d'un registre, établi par ayantdroit' La défrnition de celui-ci varie if"*ill;, village, individu) selon te consensus local' une cote par ay'antdroit est .établie, par _département, le registre mentionne aussi les biens, teur surface. ui ocrait grobal iu pF( par a,lantdroit, est établi, avec figuration des biens constituant le cornite ae iintéressé. L,informatisation des fichiers rend possible une gestion d'ensernble du iltr;;r; la numérisarion des plans et des archives, dont la responsuuilite peut incomber soit à uie cellule centrale, soit à des cellules locales (département). b) Le rendement de I'opération est éminemment variable. une équipe peut traiter de 20 à 100 hectares par jour selon la forêt ou savane. c:\irrieation\di versU. Gastaldi. doc t2/06/1995 I I I I I I I t I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I c) Ir coût global de I'opération peuL e,n amélioraût tccùniques a proccdurcs, êtrc esdmé de 3g00 à 1500 fCË.q. p"r h."at" selon forft ou savane. Sur la base des surâces traitécs depuis I'origine jusqu'en 1994, te coût reel moyen actuel est le suivant : 3500 FCFA par hectare soit ) : unité de gestion : 738 F photographie :367 F ærrain : 1250 F bqrcanx: 970 > forination : 175. Un tel coût est renrarquablenrent bas, il , 1 .. :._ ticût à la rusticité du dispositif- procédures de mise à jour- Cellesd) Neamoins, le dispositif doit êue complété -cc par dcs qui cst de I'information et pourront-être ci dgwont are decentmtisées pour : ccntralisécs pour ce qui est de la gestion ct de la produdion des atraits. propositions ont eté faites pour institutionnaliser le dispositif Par la creation d'un établissemcot public ad-hoc. Èn effet, le gourærnement ivoiricn a, cn conseil des ministrcs, arbitÉ la poursuiæ des plans fonciers ruraurÇ à trauteur de un million d'hectares par an. e) Des 5. Conclusion générale I'heure actuelle, la maîtrise de l'élaboration des PFR accrédite leur avenir. La demande est forte et lcs résultats sont facteur de paix sociale et de dlnamisation de l'économie- Mise en oeuwe depuis juillet 1993, les PFR ont été observes de près par les autorites gouvernementales de rcvendicatioru foncières ainsi que des arbitrages qui pou*i*t craindre les resurgences -contraire, les autorites villageoises ainsi que les particuliers dift"itrr ; il n'cn a rien aé ; au de I'existence de ces documents publics. qui resultent foncière apprecient la securisation foncière répondant au concept docrrmentation possibilité d'une y voit la U'àdministration du droit des tiers, directcrnent à reserve sous pent établie juridique de la con-cessioru laquelle être garéralisable. partir du plan foncier et de manière A L'exemple de la Côte d'Ivoire peut être étendu à tous les pays voisins se trouvant dans le besoin d'une doctrme,ntation fonciète t le Ehirr' le Burkina-Faso, le Niger, la Republique de Guinee a introduit le principe du PFR dans son code rural. L'essentiel sera de veiller à la rnaîtrise des coûts et à la ge$iôn future du qrtèrne. Ce qui mérite une attcntion soutenue des pouvoirs publics. c :\irri gation\di versU.Gastaldi. doc t2t0É,n995 Intervention de M- Grosclaude de Ia Caisse Française du Développement REoR(iANtsrrTIoN FoNctERE EN ù{AURITT\NIE Ëlrtr D'^ vANcEIytEI\tr ET pERttpEcrlvEs I - t. l': t :(lN' l. l'r,:,T' t'f': rt F: | ^ rt &:(, : tt(;^N ls^'rruN &.oNcl tt lt u. t. Âvtr unc trcs tàiblc supcrticie cuttivahlc, 400.000 hn, soit $,4o/o dn tcrritoire nafionnl et .sa gnmd vrrlnérrrbilité aux variations mctéorologlclucs. I'agriculruro on Mauritanie occupe environ de til pu|r'rliltiun ct rcprcsctttc lc lerrie 'vrtcur dc son économic après la pêche et les ,t"f:r. lin 1089' h port do l'ngrictrlttrro dnns lc Ptl] étnit clc l'ordrc dc 2gc,tt,lcs culturcs .yant unc part refativcntant rcstrcirtte (5,5%du total) p.r Àpporr à I'elerato el,So/o). Entre 1969 ct lg8g' In croi'sean('4 de lil produdion agricolc n'A été en moyenne que rlc 0,6yo tn' contre unc pntgrcssion pûr dc Z,'lYo par an <lc la croissance rtrr.nrogrnphirlue. l'*mllèlenrcttt il In misc cn placc de mesurcs d'assf,inissement nmcrc-éc'norniryro dan.s rc cr're rrc Rr,rrnxsslyl ecunu*lquo ct r.inancier ('REF). tc gouvcrnen*nt tl'u' t'rcgrar'rrn iiiÏ1ffi-î',:iiî*tfcs rrJlb'rttes irttpot t.'tus dans prurùuii ,eçreunr crd noinnrmenr cerul L'ortlonnrncc n o 83-12? dtr 05 jrrin 83 &lictnt lirncièrc ct donraninlc. son objcctif rurou**iirl lî .qrTd, principcs dc In réorganisation 6rai[ dc ni.rr. rin ù unc giruodon dc dépcndnne,r et tf''rrvrir ta voie -.t,-r'"nn.e4û:r privée, .unri.toréo com'ro n. un thctcur csscntiel du ddvcluppcrncnr rkonornique ct social cl., inys u.' ltar aillertts' tlstH rrtusuftlï intptlrtantss ont conrribui à ta rctrutce du scrcterrr agricole entre l9ES ct 1988: - I'ougrnentntion du prix dsr cérdnlcs au procfucto iJi"ili:ïÎ,:';i:-*::: r (t 5gyocn trois aru), j"":^:*:::::rTt:nry'i'.pnr-p6tat (< privcs').r*crrcr inigables.sttitc n In rni.se en scrvico fl&Ulvê Sérrrigat. Sr(rrrirral fleuve cres barog", J;Driùlï1i,fii",ili|{Hii: ^  partir dc 1984' tul va$tc rttuttvstnent rl'ocçîpation et tte nilse en vnleur des terres arr ,alta tlu Flqtvc sénégol crrgngÉ sou$ ta .un.tui,, o.i rs'est i*ri.rii prive (h'rnnrcs d,aflhires, corllrlrorçnnt3' ûncicns tbnctionnairc.r) rltri o't a'rérngé rrf,"ir"r, rnilliers d.hcctarcs .sans l,rddc de l'état. En :l ans' la 'ttrprrrticie' irrigtréc cst passée de 4.500 ha. sn g4tgsà 15.000 hn. cn g?/gg. Alors quc la 'superficir: rltrt prlrirttc(rcs iriigrrés tinrrrcés par l'6tar p.r*tt ttc ,r.ooô ,t a..soo ha, lcs I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I fbnctirlnnclncnt ct gcstion privés sont llirssés tlc 50tt ù 8.500 I la. La prt:duction tle dcs procluctctrrs < privés >r <1tri irrrtlrty a lllus qtrc doublé sur ccttc périodc en rnisorr rlc I'nlrport production totalc. assuraient crl l 989, d)% dc ta périrrrètrcs ei l.J. Ir!!_l&Inre forrcièrc, votct c;rlrittl dgln rrouvelle rtolitiortc ngricole rlnrrs le c:rdre cltt Prog riurt rllc. tt' Ajggcnrcrr t rl rr Sccteur tt glicole (Pr\ SÂ. l 9E9- 1 9931 ljrr 89, lc potcnticl dc tcrrcs irrigables, dc I'ordrc de 130.000 Fla, rcstait ccpcnclant Inrgenrent supéricrrr rux supcrticics rnisrls en valqrr ct cxploitées. t)c nonrl)rctx goulots d'étrnnglcnrcnt freinaicnt lc scctcur, rlotamntent daru lcs tlotnainrs des tcclrniqucs irgricolcs, dc ln comnlcrciatisntion ct du l;oncicr. [æs actions dans lc dornainc tbncicr $c .sorlr lirnitécs à I'octroi clc tcrrnins à usngc agricole sou$ forntc précairc et révocablc, csscntiellcrncrrt ii rlcs populations irllogctrrc$, dnns ln rcgion du '[RÂR7,^. g(u.lvcrncrncnt rniruritnrricrr, avcc I'appui tlc la llnnquc Mondiale ct tlc ln l:rançaisc, tlcrirlrrit d'approtbndir lcs réforrrtcs utnorcécs dans lc cnclrc drr PREI.; Coopérrrtion pru rer rurru \rm rrçuvrç u utt rtugittitrtttc tt tUUStCUlCnt (ttt Dgçtulf ,\gflCOlC (f/\)/\r. SgS objcutiti principaux vi.saicrrt à crécr un cadrc pcnncttant unc cxtcnsiott tlrx culturc.s irriguée.s à tlcs crrnrlitions écorrtrrri(lucs satisfnisantc.s, à r:ncourilgcr I'initiative privéc par unc politiqtrc cflicircc ct r'énlistc cn nrnticrc tbncière, de prix, dc corttrncrciitlisrttiott ct dc crédit. l:n I 989, lc l,a politirprc tbncièrc clarrs lc urclrc dc la conccption ct dc I'applicatiorr dtr PASA à pirrtir de 89 visait n cnnnliscr l'évt:ls1içrn dc I'npproprirrtion tbncièrc, à protégcr lcs populations autochtrlncs, iï nertnilli.scr tcs situntions ct dorrc arnéliorcr lcs rrndalité.s tl'npplication cle lrr loi tbncièrc. ll n thit I'olljet tl'urr véritablc projct tinancé ptr lrt (:FD, lc trAC ct I'lD^ rltli corttltort:rit : - l'élaborltion d'urr lllnn tl'orguri.sation tlc I'acfrninistratiorr clrargéc cfc la ttti.sc cn ocuvrc dc lt rétlrgartisittiqrrt tbncièrc. - J'élaborrtiorr ct ln publication dcs tcxtcs réglcrncntnircs ct tcchrrirlucs rclatitï réorgiurisatiorr tirnciùr, lir nrisc cn place dcs procédures d'attribution dcs tcrrc$ ct lcur tpplicatirlrr. à la - l'étirblissculcnr dc schérrras tlircctcurs dcs stnrcturcs ct dc règlcnrcnts <lc I'occupittiott dc l'cs1tacc, - lir régularisirtiorr tlcs occupations ct l'aju.stcrrrcnt dcs attributiorts, - l'étrttrlisscrncrrt tl'un lllarr tbncicr ct tlcs nroclalités tlc st rttisc à jour. [,'application clc ln réorgirnisirtiurt tbrrcièrc it été réalisée ù partir du clébut t99l sur la r.ortc tcst tltr'l'rnrzn-l:st ct étarrluc iru'fRAR/.r\-()tJliS'l'début 91. Son cxtcrtsion sur l'cnseuttrle tlc la virlléc du tlcuvc $énégtrl, irtitiirlcrrrcnt prénrc ri partir dc 9'2 it cttcctivctttêrtt dértmrré sur lc (iorgol. lirrritéc au Périrrrètrc Pilotc du Ciorgol, avcc I'apptri tlc I'Uniorr [iuropécnnc crt 93. T 1 2 ' 2. l. plllN(-'f Pl:S ltft: l,r\ RlXOltGrtNtrlÂTIOFf F'ONCIERI,: MAURITÂNIE l.frl.S RT DOù[^N[^LU UN Princincc fondanrentnux lls sont édictés lar l'nrdonnetrn n' t3.127 du 05 juin lg83 portant réorgnnigerion fonciôre et qui donurniale sripulc noriunnrcnt qrrc: - lA tcrre appartient - t la rmtiun, ' l'ôtat rcconn$ît c! gisrontit In propriété foncièrc privdc qui doit, contbrrnénrcnr à ln C6ariaq contribuar au développcmcnr cconomiquo ot socia[du puyr, - le systèrne rlc trrnuc rraditio^nelle du sol cst aboli, ' tuttt droit rle propriéré qui nc se rattache pæ dirsr,rclncnt à unc personne phy.siquo orr rrroreltr ct qui nc nÉsultc pas d'urrc tttiuc (,tt vaturrjuridiqrernent protégCc àst incxisrani, I - ls$ droits collcctitb légitinrcmcnt oc<1uis sous lc nÉgimc anréricur, préalablernÊnr çilrto6és aux terrr'3 de cuttura br9néticiont à toue c9u* qui ont, coit pnrticipé lr ln nrisc cn valcur initialc, soit contribué â ln pércnnité dc I'cxploitarion, - I'intlivid_ualisafiorr c$ dc droir. ' toutÊ tbrrrrc d'aftï;rrttage tlc la terre lurn contbrnrc il la C[ariaiL cst prohibée - les terrcc rnortoe sont propriété dc l'état, 'qrriconqrta rlésire eq'cédcr n tn propriété tl'unc tcrre donrlniale doit impérativomont en obtenir au prcnlablc la conccrsitu. 'ccllc-ci n'crrrlrurtc trarrliin dc propriéré qu'après mise cn vatcur. 'l'litrrt procèdc pu voic ndrninistrativc pour la prcscrvariorr 4c ses tlroi6 l'u*cisrs, - les tribunîux doirrent sc dcclnror inconrpétonts toutos lcs fois quc In revcndicntion portc $rr ttne terrc rlonrnniAltr, - ls iutlc dcr contcstfltions srl limlte t dlrc si la tene e.rt rlomtniale ou ne l,est pas, - lc droit dc propriété nc port cnrpêclrcr la rÉalirntion tl'un prujËt {'intrlrût nadonal ou rtlional, - I'espnce vital des agglornérations est protégd - ICS contêstittion.r dornnnialcrs rclcvont exclusivcmcnt de la cornp6tonco dos chambrcs nilxtcs ct tribunaux, ' lc réginrc jtrridique ttc la prupriété bncièrc derneurc rixé par la Clrminn porrr loul ce qui n,a pas cté tixé par I'ortlonrnrrcc. 2.2. Tcrta.r rl't lr$lientiorr 2.2.1. Décrct no g0-020 rlu J1.01.90. cc tcxtc trairc cn pnniculier dcs points suivant.r : 'notitttt tl'nggtonré.ration rurnle : 50 hnbitations porrl1xneiltc$r ' rlrutlirlicés d'inclivi<luallsation dcs terras collectivcs. I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I T I I I I I I I I I I lc ttctrrirrrrlcur dc corrcession clétinitivc doit au 1tréalalllt : a) avoir bénéticié d'urlc nutori$ltion tl'exploiter de 5 art$ att tcnllc dc lnqucllc lc tcrrain doit ûtrc rrris cn valcur dc nranière cllbctivc, b) puis d'urlc concùrsion provisoire ilu cours dc lnqucllc it doit pcnclant cinq annécs corrsécutivcs rtt:tintcnir I'cxploitation du terraitt. . toutc tlcrrrarrdc tlc tcrrain rlo.it fairc I'objct d'utlc publicité foncière, - I'attributiorr tlcs tcrruins cst clu pouvoir du [lakenr (prétbt, tttoiru clc l0 [la, dtr Wnli (gouvcrncur. l0 ù 30lta), du Ministre dc.s l"inances (30 à 100 tla.) ou du Conscil dcs Ministrcs (nu dctÈ clc 100 ttt). [-'avis de cortttttissiorts d{rnrtcm\qlrillca, régitrnalcs ou nationirlc doit êtrc rccucilli. l,'[itat dc ntise ctt valqrr doit ûtrc constaté régulièrununt. ou colttustirtions qui nc portent pilt strr lt dorttanialité dcs tcrrct sont solutionnés llar tlcs çonrrrrissions départerrrctttitlcs ott rrigionalcs ct tranchés en dcrnicr rcssr)rt llar le Ministrc dc l'lntéricur après avis dc lrt cornttrission nationalc tl'rrbitragc. lc.s litigc.s - lcs bicrrs vacnrrts ct sarrs rnaîtrc pcuvcnt ôtrc intégrés clans lc dttrtrairrc tlc l'litat. lls nc pcrrvcrrt êtrc ni irnrnatriculés rri cédés nvant I'cxpirntiott cl'utt délai dc dcux ilrls. - lcs tlroits antéricurs à la loi du 02.0S. 1960 t'ont I'objet tl'utt certiticat dc prollriété établi lrar lc prétbt aprô.s cntluêtc publiquc. l,'cluprêtc rkrit préciscr la datc dc rnise cn valcur ct la cqrrrtinuité ds ccllc-ci. 2.2.2, [lécret rt':' 90.162 du 0,1.1 t.1990 (-clui.ci délirrit lcs rrrotlèlcs typcs dcs actcs d'autorisatiort d'cxploitcr, cle corrccssion provisoirc ct c{élirritivc. Ccux-ci stipulcnt les droits ct obligations tlcs ltartics. Ccs tcxtcs sollt crrnrlllétés pilr un enscrrrblc d'nrrêtrls ct circullircs tixant tcs rôlcs dcs scrviccs tbrrcicrs., lcs rrrrrrlatitcs d'irttributiort rlcs tcrrains ct irrdividualisntion, d'étirbli-s.Tctllctlt clcs sspnccs vitaux ct réssrvcs tbrrcièrcs. 3- .S'l'ltll(,-l'[tlll'] r\l)tVtlNlS'l'ttr\,l'[Vli (..ll^RÇ!,:]: ltl'; t,r\ ttlfoR(]ANl.Sr\,t'tON r()Ncl F:|il.: l f.'cnscrrrblc dtr rlispositit été uri.: crr lllacc cn 1990 ct corrrportc lcs scrviccs suivant.s tklttt lcs rôlcs ont été précisés dirrrs un lllirn cl'Actiolr ltonciùrc pour la période 93-97: 3. 1. .riervit'g.drr rôviseur-.$inistèrc rle l' Irrtérierrr. [,c révisqlr it pour rôlc : . la nri.sc cn ocuvrc clc la politiquc tlc rcorganisatiort tirnsièrc. - t'itnirrtatiort ct la crrr.rrdinntion rle I'cnscrnble rlc I'action, - lc srrivi {}t contrôlc tlc I'r:ttsqrrbls dcs ilrtcrvcrtiurts. - I'irttbrrttittiort rtcs Ctruriti.s irttcrrninistéricls ct dcs hnillcurs dc tbnrls, lit lirrnl isitti.lrt rlcs tr:xtcs légi.sltti ts ct réglcrrrcrrtaircs. çrJ or r'ra - lc srtivi ct r-ôglernent dcr rdclenratiorr.s. I I ll a.potrr rôles : - fa'prcpnradon 0rojen de.tenes. léglslarifs réglemeruaires er .de$ uéærxilres à h nrise en octvrË.le ra prriilr.irË-.rr rechniqucs rgorganis.rirlr, ' f'éhborntion tlcr sctsJ foncicrs c{ cahicrr dcr chnrgcs onncxêr aux autorisotions d'oxptoitor, conco3sions, brrux i fernre... - fa rlêlinition tlel crirfres rle jugorrent de la nrise en vata.rr et de In rni.se en réserves' des cnlprises du rlonraiie-rte l'étaq der principes 4e rernenr6remenl.. - lc suivi-évakration des ssr vices foncir,ïs tléssnu.illisÉs, - lc lonccnrcrrt rriorganisntinn rtrnlilrJ*ttttootion dc toutc étudc ou trnvaux intércssnnt In rlaccs tou! l'autorité du llurcau dsr Aûhircs Foncièrc,r, ils ..rrnr chargés dc t,étnblisscnrc't ct dtr strivi du plnn tbncicr r.égionnl, ù snvoir: 'I'instntction tcchniquc dcs dossicrs de dernande de régutnrisation et irttribution do tcrnrinr. ' tc sontrtlle dc$ ndses cn vnlcur au monlent des régurarisarions er changement cle sratuts dcs attributairus, ' l'élnborntion dcg dossicrs dc classcnrcnt dcs rdscrycs foncièrcs ct cspûccs vitnux, ' lc bornaga ôu contrôre du bornagc du domaine dc r,r!tat, ' tc corttrÔlc dc"r rttarchés ou dttrclcs inrirersanr ' In rctl0ion dc toute l'érnbrirscnrcnr du pran la rêorganis.rrtion fonciêrc, r{rrcurttËrtration rlcritu tbnci* iiî îËnu. à sl jour, *utugraphiquc lréscssaire iï ' I'inttrrnratio' de lrt populntion sur ln potitiqu.e do réorgnnisntion foncière, l,nidc à l'élnboration cles lortieis clc demur,aîiu régularisarioiËt d,attribution nouveto. 3.4. (DrÉfcqlu!:c], co buraau, pl*cé sou$ r'nutorité du ilnkcrn (préfct) cst ctrargé ' : - dc rcccvoir lcs dossiers cle ctemanda dc terrain, de vérifier ifiïft rlc tenir le registre tbnciar ct ' d'irrstruir'c s$r trc'nurdcs ' I I I I I I I I I I I I I I I I la sontbrmitd dos dépôt de <te aeùurer les récépissés clc ct rre procddcr à ra pubticité tbnciêrc, do tl'ntler un nvis cil'consrnncé sur tous lc.r dossiers çt dc transructtrc cc.rx i l0 [h nu Wnli, srrpéricurc - tltt rûtnir h r:trtttrtri*sion dépnnenrentnte ct de prcndrc lcs arrêtés cl,attribution, I I I I I II I t I I I I I t I I I t I I 6 . dc r,.rcrrvr.rir lls 1tt:lns {qt ly.rnragc ct les réc'.ôpisstt-s rlc paialtlcnl rle-s rcrlcvnnr:tr's- - tlc rérligcr lcs acrcs tirncicrs dc lcs fidrc sigrtcr, - rl,irrrtrrrirc lcr 4ç:6icrl {'iprlivitlurrliurtion rlcr tcrrst collcctivcn. - tle rcccvgir lcs rlossicrs rlc réservcs cr.rrrrrnissir.rrr départcrrrcntalc ct csl)itces vititux, rle reunir la iltl Mirristdrc tle l'l:ttêriertr Ftltr tbncisrrcs ct lcs lransrncttrc ftrretcr [c cla.tsctttcttt. 3.5. l,cs scrvicts fottcicrs de ln rvihyn (ré8iott).. tlr rrnt portr rôlc : tcrrain tmrrsrnission sux *utorités ccntralcs dcs clossicrs dc dcnranclc tlc supr'rnclrs ii 't{t tla, dr:s tlcrsritrrg dc clnsscmcnt clcs cspncc$ vitnux ct régctvr:s' . lir rrhrnion tlc la comrnission régionale : attribution et rùglerncnt des litiges. -h . lir prisc rlcs arrêtés d'attributiorr (10 à 30 tla) 3.6. . lu rûunicrrr tlc lir corrrrrrission uirlionirlc pour lcs itttribtttioll$ sttpérictrrts à 30 [[a. - l'élnborntion dcs corrrrrurnications cn conscil tlcs Ministrcs, clc.r anôtés uttrilltrtitul$ ct lctrr lnrblicittiott, - la tirntiott tlcs rcrdcvancc* t?rncièrcs attttttcllcs, - I'arcltivallc tlc I'cnsctttblc .f dc.s ilctcs filttcicrs. - t,lls lïl'^Pl:.S ltl:S ()P&lltrVl'IONS Dl: II}:ORGI\NtSA'l't()N fONCll:ttr:' !ïl'À'l' D'AVAN(,'F:ù!r:N'f ltl: l,tOfliRA't'tON'l'!:.s'f f){tN.S l.l': 'fB^ttZr\ [.'cng1gctlclt dc I'upintiorr tcst rl:rrts k:'l'RÂR7.4 nvnit n()ltr rrl.rjtttili : - la rcgulari.rirriorr t'urrciùrc dc toutcs lcs cxploitntions tlonc h rttisc cn valcur îttrfl été collstittcc rlans lc cndrc dc l'élaborrttitrrt th;l scltrSrtriu tlus sttucturus, - 4c surscoir à toutg nttribution tnnt quc lcs schértttt dcs rtntsturcs nc sont pas acloptés, . (lc sfluvcg;rrrlcr lcs rlroits clcs personnc ct coltcctivitcs déplrrcécs dlrts le cittlre dc.s structurss ct rlc r:clh:s:ry:rnt ihit l'rrhjrrt rl'un comtnt dc < vnc:nncc r)Selltptrnrirr:. 4. [email protected]çr1ri lillc ost réaliséc sous h I ilirit t io rt d cs po llulit tio ns. rcsponsabilité pnrtir:rrlit\rcru(tnt st:nsilrlc crrr contlictucls : dtx ntrtoritds rôgionnlos et dépnrtcmcntnlcr. lillc crt les tbndcnrcnts rttôtttc.s dc - al.rulitiurr tlcs tlroit.s trnrlitiortncls. . <lcs sclténtcs trccrrpnrcntcnt rlcr tcrrcr rton ltti:rc.r crt vllCttf paf - indivirhtirlisatiott rlc.s tcrr'cs collcctivos. l'titirt, I'ortlottnnttco tl" 83'l?7 sottt 'tillc a été erttruttée en 83 ct irttensitiée à partir cle 90 âvec la nrise cn placc clu llurcau l;oncier de Rosso' Lcs résultats clc ccttc action, bicn quc parfois contcstés, ont pu sc mcsurer en particrrlicr pnr le's nctittrts dc rcsliunntions des priiér igpporitiorr des < privés, jusqu,e' début 9l aux tli'spositions du décret 90-020 relatives a ra peàoie prouaroire al ro ans) er par la adhésion dcs notablcs ct rcspons.rbles dc groupcrnents 'orr sur la rcmisc cn causc clcs droits traditionncls par la loi. 4.2. ccs éléments sont.inclispcnybles pour les enquêtes tbncirires, la nrise à disposition rle tbnds cartographiqucs finblcs ct l'élabooiio,r du plan tbncier. sur le Trarza-Est, les bornes tCN ont été imptantrrcs juin n ét6 dcnsifié cn 93' La densilication géodésique .r été eftbttuée débui 92 ct lc réscuu 94 pour lc 'fgApzA-orcsr. La cn dcnsitiqtion géodésiquc et In cârto_graplric au l/12.s00è rle l,exirér'ité Oucst du .I-RARZA cst prévuc au cours du lcr trirrrcstrc 95. Le's photonxrsaiqttes retlrcsséc du TRARZ^ ont été établies par l,IcN en lgg3 et servent basc au tbnrl cartogrnphiquc du plan tbncicr. <te Daru le catlrc dc I'cxtcnsion dcs opérations au reste de ln valfée rlu Fteuve sénégal, les borncs géoclésiqtres tle rétércnccs ont été irnplantéss en Âvril rgg4. par ailleurs, le Bureau foncicr dispose <lepuis tin c)4 dcs photornoioirt.r.t rerlressées t/12500è sur lc BRAKNA, lc coRco[' ct lc G(J[I)IMAK^ établies tui lo base,r"piit*,au dc vues aéricnncs cle novcrnbrc 93. 4.3. Enorrôtes firrrciôr.es. Elles ont pour objcctit, par scctcur: ' d'étabtir lc stntut dc.s terres et la situntion des ttitlërcnts droits qui s,y rattachent. ' d'établir la situntio'des surthccs amélragécs ct cuttivécs. llllcs ont été réali'çées en l9E9 strr ts l'RAllz^-EsT dans rles corrtlitions tlifticitcs ct dcux ans avant le dérnarrage dcs opératio-ns de régularig.ql ù-lgré dcs ré.sultats contestables, cllcs incfiquaient (lrlc stJr lcs ss.tloo FIa du m-anzn-[.:.s'1, roô c*ploirants privés cr grorpcrncnt.i trccttpiticnt t3'350 lta' arrrénagés rlont sculcrncrt 4.4?4 FIa. cuitivés. I,,cnquêtc foncière.îur 'TRARZA'OUu'S'I'a le été réalisée cn 9l sur une superficie totatc clc 7g.370 IIa. Elle concluait 3t2 exptoitants {tvilnt amérnge ir.e+t FIa. ttont 4.503 rta. on grnuprirrents ;H;rffiliffi.dc ['e schérna clircctcttr clcs structurcs a été élaboré sur lc ï'R^Rz^-E.sT en I gg0 ct a dté adopté par lc conrité irrtenttittistéricl dc I'après bnrÀgc ct des allhircs fonsières. ti a proposé : pour,es petits;,$:ï:'XîiÏ;ïJïlîïiî:;:Tiît'';;;,l',il,ï:i'ïiJ:::"-ive - la rnisc cn réscrvc de 2.400 I la cxploitants cr 6-600 tla dc tbrôt.s crrussécs. clc de waro, 3 rra terres irrigablcs dcstirrées aux petits I I I I I I t I I I I I I t I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I .l.c sc6é1rn 4qs strltctlrcs réirlisé sur le'I'R^RZ^-OIJIî.(|'I ilu prenlicr scmcstrc 92 concluait l)our I'enssnblc rlc lil z.ottc Ros-so'Diarna it: - un plitrt d'c{ut pcrnnncnt dc l0.l 19 tta- - 40.201 I tn. dc drlcruc rlcstinr,b ûux pâttlritgcs. - ?.4.84'J t la. dc tcrrcs arnénagcablcs cn irrigué. - 4.tt)'t [ [tr. d'cspûccs vitnùx ct réscrvcs à con.rtituerLcs propositioru d'irttilxrtion dc tcrrc.s qrltirrablcs sont thitcs srtr In bruc dc 3,8 [[4. pour les pcriri pnysat$ ct 12.5 tta. par nctit'pour lcs cxploitttions ii salariés. 4.5. Ltéqrtlnrisntiort dct terrcs rttisss crr villçtrr' (lcttc étapc n cllirctivcrnc.nt couuncncé sur lc tcrnain cn rnai 9l dans lc 't'RARZ^'t;S'f s début janvicr 9i darrs lc'l'llAllZÂ-()Ulls'l'. lillc nc portc quc sur lcs tcrrcs occtrpécs (poptilation.s âurrrclrtorrcs) ou attribuécs (nllogùnc.s ct autochtoncs) antérictrrcmcnt à la publication dtr tfécrêt 90-020 rltr 3 lnVrl ct clli:ctivcrttcnt rniscs clt valcur. [.ss ré$rltats pesr lc'I'RAR7,A arr 07t01/95 sonr préscrrtés dans lc tnblcatt ctl nnncxc. On pctrt fhirc nssortir lcs points suivttnt.s: - tllyc clcs tlcuranclcs dc régularisntion strr lc'l'ltARZA ont été corrtrôlécs. - 75o/o dcs tlossicrs corttrôlcs sont régularisablcs. - 6'lo/oclcs supcrticics régulnrisnbles l'trrrt été ntr OTlCrll9S ct ont rcçu I'nrrêté cl'irttrilrutiort. tcrrcs régulnrisablcVtcrres dcrttirrrdécs D nu trotal dcs dcutattcles, on peut sstiurcr rltrc tn supcrficic totalc régulari#c au cours tlu rcgirnc suspcttsit'scra dc I'ordrc dc 21.300 [[a., pour unc supcrticic irrigtblc totnlc du'I'RÂRZA dc I'ortlrc dc 35.000 tta. tin conscrvilnt lc rttiqr actucl << Plrrsieurs points dc la situatittn ûctucllc pctrvcnt êtrc soulcvés: l. l.ss rlcrnarrrlss tlc ré.r;,ulnrisation cles coopérntivcs cncnttr,;cs par la S()N^DI',R rr5tcnr linritécs rrrnlgré lcs ciurrlrilgncs d'intbrrrration ct lr sirrrplitication du clossicr. Dcptris 94 crls .groupclnctlts $orrt ut cours tl'ndoptiorr tl'un stfltut coo;lératit. Ccpc'nclant lcs arttértagcrttetrts réalisés pirr l'état rcsrcnt la prtrpriété dc cclui.ci. lttrc ndnptntiott rles tcrtcs rcstc ttéccssnire lrour. ltortcr conccssion rtcs :rlrrérragcntcalts nur coopénrtivcr et lternlcttl'c lettr rrcccssiolr nrr titrc foncicr dc nrnuièrc indivittrtcllc orr collectivc. 2. [.rrs zotrcs dc wirto n'ont ilctucllgnrcnt fait I'objct cl'aucunc rrlgrrlarisirtion. 3. [,u régulnrisatitlrr tlc tcrrnirrs "privus" accordés avant 90 n'cntraînc (lue de rares litigus. [,a plupnrt tlqs attrillutnircs scrrrblcnt avoir " détlorrrrrragé " lcs posscsscur.s ilutoclttottcs rlc tcrrnins. {.6. l43lûiil f ifli.@ç ç gllcctivcs. Ccttc opérirtiorr cst tlc droit, $itrrt'tlésision dc la collcctivité dc rcstcr sn itt(livisitln ct dc .sc tmnstbrulcr crl crrtrpérirtivc. r\ucrrrt rlossicr n'a été préscnté par clcs collcctivitcs traclitionnclles r) qui ont toutcg choisi do rostcr cil indivigion. Elle rertc un des ohjcrrifs it termc dc réorgnnisario n firr rcièra. la {.7..$U{ccs vil,lu 1.7.1. Erorcor vit*rrr. Lc burcru foncicr dc Rosstl n détcnrrinÉ av$s tr;u autorités villagcoiscs 3? cspaccs vitnux sur lc '[R^RZ^-ESI'apprutrvéss erl r;ommislio-Lr{gionale. 35 ont étibornér cn gi €t 34 ont rçu en 94 t'afl€té dc clnssctttcrtt du ministèrc dc I'intlricur pour une grfnce torslc de 1.650 tla. 4.7 .2. Résew_er foncièrcr. " Ellcs sont dcstinr:s â cnttvrir lqs In.soittt en terrcs nrlccssaires à la constitution rt'cspncss vitRrtx des agglottÉralions. à la rénlisatlon d'intiasrrucrurcs collcctivsr st à la couverturc dcs detnandcs dc tcrmirt â nrcttrc cn valcrtr par les expluitiurts agricolcr pour cxtcruion ou création tle nouvcllcs qpklimtiuns ". l7 réscrucs tbncièr$ ont été proposéce pour une surt?rco totnle rle l1.g171 IIe. $ur le '[R^RZ^'l'tS'l'. |,*lt !9rn1qo a été ri'nlisé en % et lcs errôtés de cluscr.i, pri* pn,,, ,,n* rupcrticie totalc dc 14.60g I tn. l'a hornagc ct clits..rclncnt 'rKARzA-outj.5r'pour rJc 9 rtlscrvgs tbnclères villagcoiscs Ë$t prévu unq supcrtisie tourc dc 2.500 [[a, unviron 4.?3.fortts 'Seulas suuarrt g5 sur le clnrsées. trois tbrûts classêcs ntr tc'f't(ARzA-t;-ST ont pu être bornccs pour une supcrtlcie 9'/5 1la. et dont lcs arrêtés dc clasæmcnt som sn cours. cle Lc bornillgc ct clilsstirrrrirrt ds tleux tbr'êts sur lc't'ltARzA-otjEs'l'dans In z.onc du GouERti est 1lrénr Pour lc prcnricr .teme.rtrc 95 pour unc supcrticic totnlc dc 550 I lo. cnviron. ['e pkut bncicr' tlocuntent de c'onstatation clc I'appropriuion du sol, essocic un registre d'idcntiticatiott ct tltl graphique (précadastre). La prÉrcadastre e$ étatrti pnr le huror,, toncicr rcgionnl da ttosso depuis ruitrs t)'f flrr [r hase. {e pftotomosa.iqrres redrasérrs 12.500 èmc. y mnt rcponi'cs lcs linrites des exploitations agricotcs jurldlquement aU iggutarisées dcs agglornéradons $ villagcs. s$paccs vitaux et réùrves. ttrars cliusées et inlnrstructures collccrivr:s. Son établiersncnt ct ctonc la visuoliratiorr tts l'qistunt conditionnc In rcprisc dcs attributions dy rcsirnc dérogotoire) sur lc domninc tlc I'Jkrt ;;.;pô er coci solon los rnodalitéc {.cvéc d'ncccssion à la conccssion tlétinitivc étlictéu par le clécrêt nb 90.020 clu 31.01.g0 (cf $ 2.2.1.). ;r La gestion du plan tbncicr portcnr sur lc coilationncnlcnr . tltx rruuvsllsr nttributiorrr, : I I I I t I t I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I t .t|csclutttl3,ctncttttlcstatuttlrlsparccllcsattribuécs. cn vnlcttr' . lsl rctrnits cle tcrl'cs pour déthut dc rrrise . lcs rrurtntions. cct,iitrns. vgtltcti tl'actcs tbrrcicrs' 6. C() N'l' lU\ I N' l' I:S !ï t' P l': tts P l':( :]'lV l'È' Lcs ditlictrltùs rcncotltlécs ortt tcntt iî : - l. [,rÀgencc'rcrrt rtc lir r6:rrl,urtiorr - l'irnulltsiltlcc $ I folrcièrc lié ri: dcs étnpcs tle In rÉorgnrtisrrtiorr I'atrcictrttcté dc I'cnquêtc tbrrcièrc' tl'utt réscatt grSotklsiquc ct de tlonnécs l,*b$urcc tlc docunrsrrtrrtiorr urrtographiquc, pour lc o,i.,ntrioï i* réntisation ti-tt infrnitructttrcs liablcs rclntivcs iï la dérrrogrnphic ct nu k:$ rnutatiorw trè's rapidcs l'csti,rrotion .tcs coûts tle revicnt, schérna dts st*rcturcs. t nr aiiËurs, rrrécanisé ct P('tr laqucllc pr!,ssc du tout rrranucl .tu tout co'.strtécs darrs la culrurc irriguéc tlui la rérrlisation dc ce tlocunlcnt' lc thctcur rriwiril n,c$t plus liuiitnnt ont çorrrpliqué $lctrve rtorg:trtis:rtion forrcièrc sttr le ltnrrt l,es lrre'rières o1lér*tiorrs drc.rtcnsiorr dc ln (LlRAKN^' 95 rlu llrctrticr scmertrc tlo't rr:s crrquôtts r'orrcièr.cs trcvrlicnt dénrnn'cr achrcllqtrcnt se thirc 'sur l* lta'sc: (;tJll)tlvt^Krt) - (;()lt(i()t., llcuucrtt plucc ttepuis nvril 94' . d'urr réscarr tlc borncs gérxlâtiqucs rttiscs crt sur la basc cle pri'scs . de prrotor'o:ri*1*c.s rctrrcssécss au r/t2.500 èurc établics ct rrisponiblcs dcpuis déccrrrbrc 94' trc vuc aéricrurcs rrc rr'vcnrbrl g4 indiqurrrrt la situntiort (tton1 sttrthce' . d,urr irrvcntirirc cxhiNrstif rrSalisé crr tlctrve' dc l'"ns*rrrrrle dcs périrrrètrcs du u.praccurc*r, ,ro,r,trrc a,cxploitiurts, stattrt) lr l'occttll:ttiort rle Itcsltitcc > qui tlcvrait 2. l,:r tliflicrrlté drétnblir rru <r règlcnrcrrt rlc Jcscriptivc ct jusititicativc dcs perspcctivc$ .s,cxlrrirncr prlr r*c crrrtc ct urc ,roti.* utt calcnclricr tlc réirlisatiott' d,oric'trti'rrs éconouri(Frcs ct tlcs projcts d'iunénagcntcrrt.irrcltinnt du parcclltire lîrtur " cl être utt .c tloctullc't <1ui tlcvnrit corustitu"r .u,o "visi'n .lîcnscrtttllc irrédis-rrr. thùtc tlc tlottttécs ctt particulier prn,i.1.*,nunt ot d,attrib"ii; cndrc n., 1rr.r.o'r.ors lrydrauliqtlcs, sitcs ct Âps ct Apl) tlci intiastrucrur{:s rtlutièrcs ct lç points suivnnts: tlorrrrécs dénrograplriqttcs déttrillécs"' rythrncs tls réalisatiorr tlc ccs inl'ra.rtructurcs, sur ."::lti:::l:: tlttntrc institutiorrs tlc Lir srrucrurc nrlrrrirrisrrrrtive cn 1rl*ce qui rcnd le nivcau tle .liinstnrciion cn cottltttission itrivant dc,cision précérlécs tlc ,r,, ,i trois tlcgrés et du rrtittistèrc dc c,,,rrpeterrce rlu rrrirristôr'c dc I'irrtérieur rlécisirr^. Par aillctrr.s, trr .lurtilé tant qtlc le **i gerrenrt, icc .tc tlispcrsiorr tlrrs rcsponsiùilitôs' rf u rlévclolllrcrucnt ..,,rnt j. collégialc' corrrllétcrrcc rl'sst pil.$ cxcrcrlc flc rttanièrc putrlic sous tutcllc dtr tlc créirtiorr d'urlc *gcrcc rlrr fortcicr (étirblissctttcttt rttattritatrien qtri ().1 rr,u l'instant pas été rctcnuc llerr lc g(Juvcrltctncnt tin taitc Ml)Rll) ltour 'r.prrsitirl^ tlÉccrrtrirlisécs err rrgis.tnnt p* oes structufcs [.tr prévrrit *rrc cxtfnpolatio' tlc ln structur* o.,.,.tlc f'c$pot6abilislnc rlircctcnrcrrt l'autorité rtdrninistrativc conrpétentc. .Si cellc- ci cst conscrvéc, il y a lieu dc prévoir: rr) t'irrtégr:rtion ttcs stnrclures rctevrtrtt drr ùttlltE à son orgnuigrurttnle ct:ï son burlgct. b) tn 1lrécisiorr dc.r rôlcs ct llotlnttltent pout' contpétence des rlilférentes ndminirtr:ttions : l.cs structtrres régionales du MDRE qui doivent être chargccs de publicité dcs denrandes, cnquête, (réccption réorganisation foncière actions de dcs I'cnscrrrble fonsière, contrôlc de la nilsc en valeur, signature dcs actes, délivrance dcs nttestatiotls, tenue rftr plan foncicr (rcgistrc ct cadastrc...)). ln structures ccrrtralc du MDltli qui dcvrnit être la scule chargcc ct rcspor!$:lblc dcs ilctions dc rcorganisatiolr foncière dc portée nationnle (préparation cles textcs ct putrlicntion, colnrnissions d'attribution et arrôtés, conseryation de I'cnscrrtble des plarrs tbncicrs...), [,e Ministùre des l;inanscs, clnrgé tbncières et dc la conscrvation du plnn tbncier. dc In pcrccptiorr dcs rctlevanccs [,c Ministèrc dc I'intérieur, cosignataire dc tou.s les tcxtes réglelncntaires et chrugé du contrôlc ct tlu .suivi dcs rurtorités tcritoriales. c) la rrrise en phcc cffcctive dtun conrité de suivi technique regrottptrtt lcs représerrtrrnts dcs nrluritristrntiorrs collcernées ct les brtillettrs de lbnds. 4. l:r rlifÏiculté d'irclrèvernerrt du llrocessur rl'attribtttiort (obtcntion rle t'acte tbncicr) rencontréc dc rrnnièrc sirnilaire sur le'l'ltAR7.À et lc GOR(;OL. Seuls 13 actcs tbncicrs orrt été délivrss sur le 'l'ltARZ en 94 aprcs const{ttiltiort du bornage irrdividucl dcs périrnètres irrigués pnr I'cxllloitnnt et paiement dcs redevances tbncièrcs potr 322 arrêtés d'attriburion pri.s. Lc licn entre la disposition de I'actc foncier ct l'éligibilité au Crédit Âgricole pourrait Gtrc urr nroycn d'nccélércr lc proccssus (étudc nctuetlerllent cn cours sur lcs garantics fbncièrcs). 5. dcs contrnintcs tlc rnisc rl jour tlrr plnn fortcier. Âctucllcrncn! toute ccssion totale ou particlle des autorisations d'cxploiter ou conse$.siorrs provisoir's\ est intcrditc 1nr le décrêt 90-020 tlu 31.01.90. Pour lcs biens cn concessiolr clétinitive, lt mutation de ln propriété tbrrcière obÉit iulx règlcs dcs conventions ct corltrat$ cntrc viti ct dc I'héritage en cits dc décùs. Aucunc concession détirritive n'a été attribuée ni dc nrutrrtion clt'ccturis dcpuis le titragc. Mais des cas de mutations "occultes " porrant sur cles autorisntiorts d'exploitcr ou cortcessions provisoires ont été relevé.s. Par aillcurs, dlns lc systèrnc rrctuel l'autorisation d'exploitcr ou la conccssion provisoire nc représcntcnt pits urr rlroit récl pouvant être apporté cn gflrflntic d'un prêt bancairc. L'rrdaptntiorr du tlécrôt 10-020 dcvrnit êtrc errviscitgée, sous pcinc d'incirpncité rle rnise ii jour du lllnrr forrcicr et rtc rlillicultés d'obtentiou de gnrltrtics lrypothécnircs réeltes pour le crédit agricole. I I I I I I I I I I I I I t I I I I I I I t I I I I I t I I I I t I I I I t I I 6. lit rénlité du stlivi tlerltlstllcnt dc lit ntisc ett vnlcur' lc passagc drrs autorisatiort Itcrrdus néccssairc par la loi, cctrri-ci doit pcrulctrc tlc- validcr .l'.r*lrloit'r. r)r, an.r,.-,.ssir.. J."r.riscrirn p,rir rlitirtilivtr. l,tétlblisseuctlt et ln ptrblicrrtion rlcs régiortnux et le ddfirtition dcs textc.s retntifs à sorr nplllicntion -vnlcrrr llnr lcs brircnur foncicrt critères i ns u cl rlc nrise eri f|is:l ln lucn t c.tplo i té.r sott t p rtcs corrrlitions rle rc;lrisc tlcs tcrr:litt$ 3loll oll rirl ritrt i res. 7.lzt uéccssité {c lcvée drr régirrrc rtérogittoire. ln Part On cor$tiltc sur lc 'l'ltARZA trrlc très tbrtc dcmandc rle rcgulnrisation dc suspcttsitln populittiotts cxtérictlrcs ou autoclrtoncs ct drs {ifticttltcg d'applicatiolr tlc ta at dcs dcs tritrutio t$ notlvcllc.s ou. cxtcrtsio n d' cxploi tntions. 'rlÙ\ltzr\ cotttpte est nctuellcment envisngcablc sur lc tltt plitn foncicr' l'c terrrr rla lrétrrt rl,:rvrrrrccrrrent rlsr régullrisntions et dc l'étirblisscrrrertt pour les tcrrcs ncrttcllctncnt rtott miscs cll valeur ou lril.rrirgc au rcgirrrc nornlirl d'attrillutiôn ct 6' l'r:.rtcnsion tfcs cxploitatiorrs cxistantcs cst lié ru règlcrncnt dcs lxrints 5 tn lcvée rln nËgirrrc rlûrogntoire .1. lc resllcct des résclvcs foncièrcs. tbncièrcs' ['ss l)ans l* pratiquc il cst diflicilc tlc tirirc respecter lcs rùgles rlc linritcs tlcs résctvcs dcs réscrvcs ct cspaçss ,*to tegistntitl ct ré.glcrrrcntaircs pruprcJ i iussurcr lc respcct dc I'ubjctpublicr l)ar lcs artttorité's pùagci ailsi (tsc t,i.,rs principc.s .1. $cstion rcstcut À étrrblir ct atlrrrisrtistriltivcs. r*l orræ ' :l a' t--tr-t--r-.-.--r- ---: .<:---a\ -r-ra---t-a a. a\ \ .'- t- ----J ---i I 5tl El ôl rrf, jr. Ël .^.-.r, gl ''-... .i t\ \.i\i -'\. -')I a\ o 'F r(- I i I I t\ a-: !Y. çU +r, -t l- - I '= -f J $ ,t I i | a c IY i \-' -. lEl .<f l jÉl '/'\--l gfl i i \rig o \'--.-'i â \_ I \a \.F \ G F< ./\ o r .-o4 il{-/ I )v i _-__(_, ZI .-a $ nflY aE I Ër i$ az J I I \. '\. __ .$ \ r?frf F fl IF ,l Él r. Èll,lu i -l (r\ t:l \. 1I t I I it#r^ .F Q. i \l !t l/gor st,l Ii GI E af ô -ott gt --.- . 5ËF str -\ i a-rf tê tO I \\ I WM ffi///////// ( .' / ..Jr-.- +r | I <.â.- 9 I ._._ -'-'-"\.-,... I EI <f Êt o, <t \'..- î9. #l .== ._-l 3 iËl rgl i Ëa î fl --] Ë'g / I Fl I Él oll \\ \ .\ I I ,a--( thÊ I I I I I nIâ I "[f; I ë +5 - ar-^ -5 ! I I I I I I I I I I I I t I I I I I I I a 0lltrl:;^p. !BN!:Illrt.. .f 'l'tl 1' I.5 T' t (ùt U rt.T Ilti D !!0rliiQ A 07 / 0l / 1996 T*4Q0.atËsÊ i'fiteen-bsT f)os:t icrs r',.relr!r rlr,.$ lfout{httnn( rrb } $rrlre rf [c tc r.lenrrnrléc t hn ) rlorr l: priv(i13 ( rronbre I r.' f ir; i t: tlt:ntrrttrlée .sulre (it' | rtonlrrrr I lrulrcrf j.ct c <lentnttrlf:r-: tlrrs:J Nrrmlrre AnR$:'f da t{oss ir:rs t{s Nontrrr: D t 'Klt'Ab L'l4 207 235 6r8 l07tiJ t0Zlltt 'l 9?,6 291?1 2t266 !l9 t6? 842? r96 6t03 ,10 39 15,i ( hlr ) 'lg 4022 Itt?z T'lo'l 4tf fi A.r'rR I n(t't' [()N f.6* Fc.Ls 591,8, 6 00?r 5?06 24690 t46 L6'.l l'f L .10'l ti l?.0 t ult l,0,1 334 5030.3 2338 .7 r2155 44 50 88 L'l'19,7 t89 42 t}a Lti r{0 3006 .5 3138 . rl 118,2 6693 ,t 1.8 a6 41 304 132 : Attl;orl:tnt:lrlrt rl'c:rploi Lar ( nhl srulrs r'I ic ir: r(:6rrl.a r tséc Concctir.t ion pfov l:lo i re ( nb ) $nlper'I'i.r: i.r: réflu Lrtr i séa rcipnrti lo rr ln:r i : tlnkrln ( noubre lrrtrrc r t ir: ie I rrigu tnricéc t{rrli (nornllro) :tttpc r t' i.c ie réÉrr lrtr i.:tf:c( hn l in ig Lro ..l.trt f in.'inttc:t $uper f i.t: i e rtif rr I nr: i:ri'r-'( lrn l !l ()orr:rc i l.,lel rrr irt.i:ihrt'!:', :rupe t'f [c i.r r64tr [*r i eÉ.: ( hn ) 179? 3 4't ldïi ,7. 86 ( hu ] 8ri:l 9673 cG rl t rtt'r.'ô t 462 t', L s29S.0 1,1 is $uperf Ir;i.r: r't!4u Lnci:rrlc don l: K.llÂutjNlt rt74 t t'lcr t,rr.rncim ROtiStO ( trr.r ) : iclrs ttoncrô lrls a r,o*gr,: l $upc cf ic: t.: t'tiriu [trr i:ralllo portf llilr:! ,.lcmande Rt(.tz [.0 zfi.3 It?.s ,I'I 6'è 66 t r50.s 1020.3 1,366 . li'l 3088.6 tz 685.0 tf 5 t 1033.4 803.C :g',r r6?4 .0 t82 1.9'00 . ti r.68.8 t2?.9 'ti5'rt r65 1 3 I 536 t 96 6448 t4 2B0g À^r^-el2r40SOô' ::_:-:" une pour "n concesgion Àai--- "*"i;;;";; , -v'v __r Provisoir.c 4 DFôui conceaeton déft.ii[,lvo ::.::'_-1n .,ro :tur.face 4e ::::_. 2ti, qtt? 269,3r48 o U ")rl'.o O -_j-_-___-_:::::-::__ o EsP^cE ,t :; yrîArrx X::l:t Propos(! " 12 o O w o 3 --:---. o or ol o ---------l i ff*rs*fu l;: r: r $;*îliii:'iia ;utnï$*t*çri:: u;;+;, ;-l 268 Ë{ 14 '-"----::--":-'--'----:fel rygii,li;iff'fi:'riii;:i"',"i: f"f iI I .l I I I t I I I I I I I I I I I I I I I I Alain Seznec Extrait de << l'étude sur les rapports entre le statut foncier du domaine irrigable et le développement rizicole dans la vallée du Fleuve Sénégal r>, CED. (photocopies dcs pagps I à 3) AvertissemenJ foncier du domaine La difficulté principale rencontrée dans l'étude des rapports cntre lc stanrt iu flzu*r. Sénégd n'est pas I'inconnu ; les inigable et le déviloppement rizicole dans la 'allee des terres, ainsi que les aspccts loFqles et socio-économiques frolte1nes liés au starut foncier travauL C'est du developpement rizicole ont fait, et font actuellement encorg I'objet de multiples et de synthèse, plutôt le foîsonnemenr des travaux qui oblige à un imponant tranail de seleaion 4o6 même que les profondes mùtationi Ae lenvironnement économique bouleversent les des zujets stratégies et làs enjeur; et que les niveaux de connaissance ct de compréhension sein de au et agricole abordés évoluent irès rapidèment dans le milieu socioprofessionnel l'administration sénégalaise. Les limites de l'étude Dans ce contelile, ce rapport ne peul être qu'une contribution à une très nécessaire remise en ordre des connaissances et des priorités. tl ne pant être cxhaustif sur les zujets traités, mais il sera au contraire sélectif dans ie choix des aspects que I'autarr veut mettre en lumière- C'est pourquo i le champ de I'énde a tolorttairemeni été limité aux teûes du Delta et aux problèmes qur se posent poi, le dételoppement des périmètres d'irrigatiott pnvës- Cela n'exclut Pas que èenaini des aspeas traités, en-p.niculier sur le système fonèier, puissent être pertinents pour les surfaces aménagées sur financement public par la SAED. Les illusions Une auffe difficulté est que plusieurs illusions sont fortement ancrées chez les principau,x panenaires qui onr, ou peu'veni avoir, un rôle irnportant à jouer dans le developpement de la vallée et du Delta- un j.niculier : Etat, organisations professionnelles, structures de _développement, bailleurs de fonds, erc. Ces illusions, gui privilegient des visions simplifiées des problèmes, radicalisent un débat déjà complexe. La première d'entre elles, gue nous appellerons "l'illusion foncièrc", part du constat de l'état chaorique du srarur foncier des terres cultivables du Deltq en particutier I'espace non aménagé mis enïaleur par des privés à partir de 1988. Elle cree implicitement une relation de cause à effet entre cer étar et la ètir. de la filière nz et du Crédit Agricole qui affecte très sévèrement l'économie des entreprises rizicoles privées ; inversement, en réglant le problèt:- foncier, on réglerait les problèrnes de cene rizicuiture. Il n'en est rien hélas ! La solution du problème foncier est un préa-lable indispensable au développement équilibré des entreprises rizicoles privées, rnais elle n'est pas une solution par elle-même. AS a rS ë n ig al/D c lto/ Rapp o rt/ R a p9 5 -2- I-a deuxième illusion est un phénomène du même genre qui affecte le jugement quand on aborde le problème du crédit agricole. L'agriculture développee dans le Delta sur les naménagements" privés est une activité grosse consommatrice d'intrants et de services qui ne peut, à quelques excePtions près, se passer de crédit de campagne pour tourner. Tout ce qui contribue à perngber l'injection de ce crédit de campagne enraye la machine. D'où la tentation d'imputer ta crise que traverse actuellement la riziculture privée à la raréfaction du credit de campagle, et de croire qu'en réglant ce problème, on Peut remettre à flot la riziculture privee. Il n'en est rien encore une fois, et en soignant les conséquences sans attaquer tes causes du mal, on ne peut que I'aggraver et le perpétuer. La troisième illusion est apparentée au mythe plus \raste des vertgs universelles de 6 privatisation, qui ne se limite pas au Delta du fleuve Sénégal et à sa riziculture privee. Elle pbliEte a failli dærs s missiott : faible produ6ivité, coûts élevés, bureaucratisation, etc. Le "tottt public" esr un obstacle au développement, et donc la solution est de libéraliser l'économie et de passer ar 'tout privé". Cette approche a démontré ses vertus à plusieurs reprises, en paniculier en contribuant à démanteler des dispositifs réglementaires paralysant des secteurs entiers de l'économie nationale de nombreux pays. Mais en matière d'aménagement hydroagricole, le "tout privé" ne marche ps, car les contraintes liees à l'aménagement et le niveau des investissements qu'il faut y consentir sont indépendants de l'économie des produits que I'on peut en obtenir. L'intervention de lEtat reste alors une nécessité dans l'établissement des règles et des norrnes de I'aménagement (le patrimoine) et dans les choix macroéconomiques et I'usage judicieux d'aides ciblées qui vont rendre viables (ou non) les repose sur le constat que l'entreprise systèmes de production qui s'installent sur cet aménagement. Résumé et Conclusions En prenière Partie, ce document fait une présentation de la situation juridique (r) aauelle des zones irrigables, d aborde les problèmes de sécurisation des droits des agriculteurs dans leurs rôles d'usagers des terres et d'investisseurs. Il attire I'attention sur les avant"lrt, mais aussi sur les contraintes et les limites de ce qu'une réforme foncière peut apporter. n cét égard, il oppose la réglementation actuelle, qui donne aux communautés rutàlet te rbte de gestionnaite des "iones de terroirs", à la mise en place d'une "privatisation" des terres. Il passJ en rewe I'ensemble des actions à mener d'urgence, quel que soit te système foncier in vigueur, pour maîtriser les problèmes fonciers sur les plans techniques, documentaires et régletnrntaires : élaboration de plan d'occupation des terres, constitution d'un cadastre, définition de normes d'aménagement. t ') Cette panie a été râlisee avec l'aide de M. Samba Traore. agrégé de droitUniversiré de Sainr-Louis documenb thémadques de M. Y. Diop (SAED) ont été d'une grroà. utiliré. A S a /S é n eg al D c lr dR ap p o rt/ R op 9 S - Des I I I I I I I I I I I I t I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I -3que le système foncier actuel qui En conctusion de cette partie juridique, le rapport ry9g"ît (droits non sécurises)' régt les terres du Delta n'inciti pas fentrepr*àt privé à I'investissement obsertés actuellement futs ce constat n,est pas original, mais il precise qu" lo errements des lois foncières et des l,aùninistratio, dæ trois ùt Delta ne rësireni p^ de I'inadéguation décrets d'qPlication en vigueur : dutit dc lc système foncier rctucl n'e ierneis été nis sérieuscmcot Gû rngtigrtion lr meconnaissence des tcxtes Ae |gi ou dc hur contourne6ent' dc lcur insuffisentc pre.irion qui n'r prs été compcnscc per lr pr,oduction de tcrtcs réglcmcnteircs en plece dcs outils de gestion et i.*oorts par fedministration, ct dc L ooo Ti"e foncières' be suivi dupetrimoine foncier prévus per lcs lois ttr6' Eti est légitimement à Le rapport souligne donc que I'oppornrnité de la prîvaîsaion ds miraaileuse à tous les I'ordre ùt jour des grmds dei& nafionanx, i'rrt pas une réponse place arr prealable les problèmes actuets. Si cette solution était adoptée sar,l que soient mis en processus de formation des outils techniques et réglementaires de l'occupation des ténes, et les graves au sein des communarrtés hommes, elle serait source d'une confusion .iou. et de conftits concernées. Ert sccornle partie,le document est consacré aux conditions du dévetoppement de la rbiculture la filière' privée et insiste sur les efFets dominant des conditions économiques qui régissent pour les périmètres souligne que le passage des niveaux de subvention aux usagers de- t oo % ou de remous' publics à o vo pou? tes ierimètres privés ne crée apparemment pas de questions Cette distorsion majeure est Pourtant très zurprenante. Il des analyse les effets qu'aurait I'imposition de norïnes d'aménagement $rr l'économie agissant exploitations privées et èmet des recommandations pour rendre viabie ces entreprises en en priorité sui le contercte économique et financier dans lequel elles se trouvent. il Le document passe enfin en reu.re les possibilités d'améliorer I'environnement économique et groupements financier des entreprises privées par le développement de fonds de garantie et de fonciers.  S 1 /S é n ég al/D c tt d R ryp o rt/ Rap 9 5 €'Ë*g€Ë5 tt s;ëÈ g $l *l ?l cl fiiËâÉiEËgE ËËËiËËËËËiiËËiiËËËËi :€er;:r FI s $l {l 'Ë3 il : EI sl !Ë; i: ËË,Es dl -g yt !tI tË, Ë,sËgïËË : ËgilËË EI E Ël ? -l I Itr lv iË i ËigËÏ ËËi Ë iEiigiËË Ct) .C' iiË iËiËiË ÉËi i;;ËÊË : 9Ë.Ës_gljë:*=ç3s Ë€ +; iËË ÉsËËÉË= I îu a: iE': fËsËriëË Ë Ë!;Ë:i€ l- l(f loI lrt io lc t: ff iÉiiË i iiË Ë iËiËiËiigËiËË ËË iË iiË 3 IIS cl ;lI 'u'c, Èl -E t-l Ë el Ëff;i;ii .E € 'rt 'st Ë qJ il + El s b vl oC' FEFI EF I I I I I I I I I I l(r â L a) É ,s 7- t: - ç.\ \ ni $ t) .'tsI l-) .\ ç.s H ()\ È a) q) \ sc:ÈÈqsË lèËisËÈ ÈÈi gi: Ë ;È +ÈËÈÈËË:FÈÈÈiÈi$Ë$ sËs È$ iÈs ÈÈ s: Ë Ë È Ës gÈËs$FÈ$ËÈ ÈÈgiÈ ÈÈ*Ës 1 1..1 /Q) \Qj () s On ,O '{*N o '\\i +\r l^ ù E ssÈiËÈssgiSsiÈÈiÈgËÈ r -s GiËsË ggËÈË€ s"sËs ; Ë i,ËË (^ A) L \è /Q) l/ tt l! I,r.? Ès' S. 't.\E \S rR\ \-J \ \-<xfç t-) c t\ ^. o 6 \ lss l./r l;.rÈ lç Ei ll; l- le È iI .É I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I t I I I l^l_l l:l:l Ël3l*l â|E (: *É 3 o lîl o tâFil liï1ïi1lilïËliirt iââ iËiîi F i€ o-è çl 3 tâ cl t o aî. (l (â o +iii E1FÊEil[ËiËiËâ$iç â 1 .î ;â iei i îË F i = ;Ë i Ë; î iig;î FËif â Iairiâi3ËâiËXf t c riâ1Ê++*ËÊiîi:Ësâ ââ iË : t l*l'I qiiîlÊ1i+3 3 =l eâ *?s =3= 343: aE i3 3t $|Ë= : *ie iËaâlE:Èi;Éâ + =i iÉi = = ËâËËii!tsâiî:ÉEâ: âi+i ;îâi i1ëiââËËïâ: ïâËe=i lsa iââx 5i 1â;5; iâ; +â3: +F E s ri= â+iiâii ig5 sÉe saTa 1+=1gâiËlââil o 1â ïËlÈi ,*  a, i; a i FËâ tÊ â i =; îËlÊ*îi3iîiË+sËËg 1âiâ Ëi Fâ+îaâiT;â5âËiÊ âiË; ('lt lll - lejËl E irlul + ||tlsl ii3!tr lr i â g s iîriÉ i ô-c _: A" -1- X = - i'î îËâ + i 3:;Ë r?'1;+ r r a-ê - :-Ëii ê 5'-?É * = F'rt =Ze.-ô ï 1--i=3 3-Ëru ËFi3i*iË âËâÊâii$s iliË3f iËif -*[i Ê iâââ Ëâfg ÉTFî; isFâiiË T:ÉîrâriiËF iË;âËË â 1rË ï1âgË igF iâ âi ïi ËiiââlË1Ëisli3ig i i âiiïËiââ3 iÊÊ ie iê i îÉ rË r? riÉ i taeË ii aiâgË *-=;iE â1iitË1la âiË'âiiillii:iÊËË:ïiâ5illa âËëîi'i*' âÊî Ës:Eâil Ëâi;€ Ëgi fltË:; +i*isi lâ1 ïâiââËËiâiâiiiiâ;â1Ëïi L J Ê o t ô' ) Ê t It:. 3 ç t I 1: a ô d ô g I =. z flffËffffiffi :Ë*gft ïffffFffË Ë ggg;gff# ffffi##; flFËtËss Bco IN î : .s z E c ! t; Él :EI sl Ët -çl 111 rl ?l àË iFgi;Ë: ÈË :!;:îF: ii:ï,:;rËF;r ËËl ÈiËÉËgË;;E:ËiË '=3'Ë ;îâËË Ë;iu; r=s=EË sËE Ë ;:ËiËË Ëç= ;u z 5'g E€ sËrËiii ËËËiiËiËËgËiËËËiiËËiË iiËË Ëii Ëiii; s ! ËegË+JË ËÉi* cF:Ëej;i3ËglËËËË ËËsËËÊ;âîs€ : ! Ë :lôt 8l flÊt sl ;t Ëi iiiijiËiiigjigiigËi;iiiiËs Ës' fËËËç ga:È: ;ÈËEsEE;-àËÈE r:,È-ËË ggËiËgËig ËËËgÊË ËËi l6l É êt ;' .s l^ql iîl iËl lÊl E -LËI -- ai:Ë lal FI l:lEl Itt-Ql tÈFt l5l:sl lel;l F:IFI l-tl tË âi Ë I I I I I I I I I I I I I I I I t I I I I tI I I lr ) o LTJ â : ;-= I ca-î(? o-T ù À 1--- 3 o î ,rl 3âa q 9.;ï-= " o. È3;. r' g à += t I Ëa &a .t= 2 -x'aan = ùC ô É I É-=.o. =# O. e ri-u.^- È^-v ra -iv-l - :';t ." -^l-i c Ftr E' Ê :âA=-t À-; li :l-l - --3 i3âEËâ= râ 3 t-gà!;gi;iiîâliË3*î3 -^=2 -{E a r iÊËâii1ïii ? a'1e 1*',=ârîiiË iï; li I i+Êi lg3iË 5: Ê: ;iîi9iî:, iË îriË;âFrË i iiiiË îitî*iËfâ i =+**rrsiiiâ1: i i\îif È+:â3"F tiËuîâ ËËËiiïÊiiiiËâ3 Ë1âÊÊËi ïl iË3? i I F â -3tÊîiîÈË 1i 1Ëi=:r ii -r; iirâsi: â 3"4 Ë 2 =-€ il5Fgâii=ÊîîËË Ë I gg5 ô-3 rl tl li to |-: (: 3 (? i;-': rlSi (o J I I I I L I I I Q t: I'(1 il t.:; 'l: irt ô. J-t lr t; ti l-n l^; a o. o 3 iË ïËâFiâÊâiïË r;SË€Er ïiiiiâliËill l;ËFËËâËiâââii ËËiiËiiâi i .o! ;l IE li' t: ;: li l:. /iln l€' ie I I I I I I li ti li li iiiiigliiii iiigliiiii iiiiiliiËii#i*ii II to IE 3g-iû:a 6 ç. I E ;jFi5g a F ê d ti :Èl ;l èl Ë É€: igËËiË;Ë;ÊËsËFËËË;Ë â{ ,a Ëi:ËË=ËË gF #t*$i*ryæffig* gj lff ffjjj :;! FÈE ffi ff = ;t s .l u.= :Ë sÈ EË:fi. Ë: g ËË ËgËË ËËË g Ëj;ËËE;5 s35;FjË€ ÈË gjsËgsËj i#, 55:iE: s Ë'li: ::sfÉjËË i fËË; F::; j gg *= ig#gggg Ë Ë;Ë;;:s iËËËcg5ËsËsËËË;ËËjgËËÈ i s= rEË;==fps I=, s 3Èf Ë Fi iifffjËiiffËgffffi ;ff FË 55FËËËË; g= :5 s-.s Ë.FËE ,ïE Ë F 5 Ë ; '= Ë; i la/" i ft/t f'l ll /Ë/Ê/ iËt I ?c\ lÈ l= 3 g U .5 7- ËgË: ËË iË:€Ë,Ë ; *a Ë ; !ËE= =el iii€ËËiËËË EI Ll UI -l Ëi s *"! Ë$iiËË:igi al :l :l :l -=l EI zl _!l Él €t gl ;l gËj Ë : Ë; € s i i$Èg i; ËËi ÈËËËg ËË;Ë ËiËi Ë Ë IiËi|:i; Ë ËgË ËgË;Ëj :Ëg : rr ËjË€ È 5 ;Ë i Èii iË: ;t:;È Ë:E* :l3l^r gË ; FËj Ë igiiËËËi ;Ë Ë Ë 5 ÈfËËi;F jlzl Ë Ë g E Éss;gËi iËË Ë Ë: 5ii s È Ë ïËËj :Ë s;Ë! Ë: Ê:Ëj giË :ËË g g ËÈ vl btl lrlgl l+I(, l-l-rl 1 Ël lllrl -l >I lrl>l tll 4l il rl -l IFIEI 'j ËqjËË:ËË*FË ssl€' ËË Ë gFËF:!ËËËËË ÈÈ Ë 'Ë 3g =;Ë:ëË-"; e !sgËËiËË;sË fË o3E Éi; Ëf FI F] ^l .l 5 Ë ËËfâËËËgËf€ 5Ë i I I I I I I I I I I I I I I t ; ÈËËËs;;u=ËËËË ls I Ë;ËgËëi;;iiË;5e I !Ë€Ë5gËËËËuuË Ë: I I I I Ë ÉiËËËÉËÈËËË,gË Ë.:iË;Ë*sâFËËE',s .b 'Ë fg l- â o -Jll l=l tÈt tl lxl lËl l:, t*: t>. 1 1 I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I ; |ilil î J l€jil -J +l BI î l5l=l : - " "âiËÊ: "--JrbJ'$E:?gFîn': it+Ë31+î;5+:;ai I îîi 1ïïïÊâiâËl:iË âl î iËïËlls:i11iâââ îf tiiÊi i âraÊ:i5Êîiiii*â i iiiâËiiiï:i** T i laË +Ë 1[ËËÊFâiËËiËË 5' . lâIil a 1 l- lÊl 6: ::E 3 bla îgi Ëi: = ii;E ilË: lti â L c o I 4t 5' 2 ot liiïâiïlâgââ i; ËirËââliiiliiiï$ialigââlËigâ â È a B:. 3 e î' = *iËÊ3FsÊ[EFiq g;iiiiâiËÊiâË eîiF?+1isi1Ëi o 3 â iiiiiiâïli:Êil 3 iiliË illlËâi I Z - g i, at x! (: go '0 9. J o- tâ 3 * 3r =.E3sx_aî> i CL o 1flfl g;-riErrarrge,s=Êr :i iiiiat3rs â gigâË âgâiâlâËil ËgÊÊËâî**FË5; L li11âfiâlâ1ËâiïâiiËgFÈ3iig -o (cI o a arl o o : JA o o 11 o =ïËFêâliËËiâË o o r'l :î *iË iËâiËi iiËiÉ1âEii11iîÉ gi;sâ'Ëâââi; iiiaËirn€iË i;FËË* iiâ iâ'iËâiââgË âisiiËiiËiâi Ë Ëâêrââ:iiËâiââiilËiâggïii ââ rÊ 1ÊË îâ f,i ii F;â i ;Ëi i liâiïâiiliââ o c x CL i r .F CL e =L C i3 i$ 9. 3r .? |,r â t" siF c vr I : T ë s * Ii,\i gsËÈiË; il sisgsi ffss sssigsgss$$s, Ëgs ff*Ë$sËi gP I3 sl il :lul Ër al +, 1 ;Ë;Ëgi; Ë3Ëi iii = e Ë:Ë€ +: i;; €Ëf Ë ;a eEIg iËiÈ sl EI el -trrl 'cl ':l-l îl :l 'ilEI ËiiEËËËEËiËisËi:Ë?ËËËgE!ËËillïÈEËËiiiiÈ Ë=== g!Ë*iÉ'=,Ë;i:Ë; :::iE iËËggiË seË:Ér;i' 'Ël :lEI II rl FI TI -l -l I I I I -l !: I I ôl :l 1l -l rl Ël ;l ^l ËgsiiËËËËËËËiËsieigiËiiiËËiiËiiËigigÈÈÈ :;s=fÉE ËË s;'sgï€;b :TRoeip9 a: È€ i = l-ll l$l lrlrl IrlÉi lr I.Y l-s'l | tBl =-l = ËEËiËËË iË5ËËiË;ËËiË€ t- | i;ËËFgË, *ËË | I I lcl ri I I l;lglË lf IFB lÈli lË lji"l o o LJ I I I I I I I I I I I I t I I t I I I I I I I I I I I I I I I I I t I I I I I I e o :E. ô sâ{îr**'i i r,o ô? =i =i:;F il: *ir L iliîîïËïi ÊiïËiiii; sa*l =iç=aîFaI Yiti È i; â;: FFi ;F;i ;h âc 3 3t ÈËËËËÈ ÊÈÈiËià =:9 iËa;È3Ëâ i :sîâ +uFî;: :i:iiË; ËiiliÉ '118iâ1; iïïi giiî ;;1;Ë ËË+âiËË ÈËÈÈ âËÊÈi *ËiÈiËi EÈËËÈ ËlË ËïiÈ *ËtËË i ÈËÈÈ$ t ilÏïiÈiÈ ËiïiiÈtsiÈ s t3 ô. t À g t ?a. lâ lç i-i le t: lc l8 ls âÈietlsËEîËÈ 16 l3 tô l= I iïïiËËïiÈËiï -l \l ;l t i : 7ç I t. ral Ê ii j*;= 3sl - i; iii: ii uF:Ë*Ëi -iîËlËlriË 'ËË Ë1: Ëi;iËi giiiËli #Ëal: iaaËËËgâi l;i 'tii F ËiËff iiilËg âËâ15iË i1âÊEE IiiâËe ;iîË: îîËiii:'iiiïi ??â;F: iia*ÈâiliâÊË; air* ËïlêË uliilâi iii*l 'iëïiii;Ë?iêËfïâËââlËiËËi1ËiâËisiîriâe $ T $ s T aÈ tt I tf G ?' T 3 t riI \ê 9 l= ::€EËi;;i;rî:ËËi:E ilEl :l il Ë;:ËgiËË;Ë::I;Ë3ilr : i E ï : Ë ;Ë:: c; ; ; e x ÉE Ë iËÈ€ËË = iËg€FâËËË€ËE ;F:is;Ë:::;gËE lg:; :;ËËËËËËÉËiE:Ë, :È ;'. z F * : e . s u Ë: s ËiË; Ee ; 3l -t.ll ËîËEËàËÉ€€ËËs 3: ËÉ =Ë â ËËÉËËE::Ë::iËiFiËii cé .9, E .È) g I I t I I I I I I I I I I I I I I I I I I $Rq = o o c) Eo o ça o. o v, ! Ê) oq o (t, {o\ sr, \o { frFËE ËE 6-= t{;{-.- i.-'C) H'É 'H ËtË o =: .r,É zvt €s .i:r oFl 9. l' t. E34(â (D ûct r{A ôFÈd 4 È 6 F' rrl cl2 FIl ÉH o Q à H*ËgHxÊ h. tg F-lc oo I I I I I I I alàe <E -e YttâC oe, arEo r.Ë âaJ' c,e,..(Jr. e.9 O .! -d UJE =-t4 o3r, ea . I ,\ l\ . c7 u, Èu, e atc lr< yJl GIO cÉr ec Al J, Jl u t, aro t O.O Êt C) €r a' E"< n Cr< O E { r,' O C3 ét\ -c,U>q tâE O -|,l rtÈe fllrC,aÉ C ar--3 OF e I € L t< e ., c 6 Ê.É > -ECCtJ< e utr{r'E -tG c,rtL' €OE 'trL Ê<etcl< Étrtx Out c)t.O !t JL 3|O ., r. àO'E ê rr a, a ê .cr t, èo .{ € etn 2- q o |l,! Fltt tt.o ary€c EFaÊr lg f. O orù€ 6E uà q c bt, teOC, A l, E- tstr-l o.0<.8 O eq?, o:r !o ÉY EU .c tl Oç Éc, te Oe OcrÉ ot. cr< o< tq eA Oê .x !A., tâ c< à ot.E t ctê >= Ê ùrt 1|,cJ .t! C,€.! C < 'ct E QI< e u-t .4, Ê oàa g, ,lrô o cl.., )â u u .ta3 |,t ,-a3CrO 3, <r9 !0 qE' ccoe, É er{ t|ral-L act-a, oo qlrtll 6â c<eu =00 êÊ-r o -a, è€ râ E C|! .t 0=t Jc o vt o,q âL.C, .{, |3 tq tÇu= u1 Cq,oo to a> c Ê EO t, F OO a C E r. tÈt )< - O c<A rrr O trt u,4 .-, tr.rt É c< e O C.< è.r!?E t e E 1,Q) .:< ()O_t U, O= l-.x .c't, r t, a.!ll| 'ltL. sO ed-c, trO .É, t cro E Ou.9t< lL. t 'âCO tlO Or^d Ct L U- ê<- yl ds lU .,E evra, '94 stæ VA € ê> G €o vlu (, C\ C Eet o o{, tr./l v at ê =t r. a) o< t|. .! 144 ra, É Lr U, C! a,e 'E., a) c< Êr= t< è -ul èc, u, ÊL à att .o o G3' èEl Ê o. = !==oOE=t E *a! o E cÊ< èo at =ur= oê ocr nt, {\, c Ê, .c, vt -E ao U' arl Lc) e) t o CT tg .!= eÉ E.O 9! a! 6 êro .x, rO u I - U' c Oct oc ooN l{ o Èo -o, |. rO6 Nd -ta É lr|d =.9 v, ,), g, t c É E x 'o -Cct Û'o a) .., Zr3ô () st.g, HL LE h LJ c, c' ? D o É l- æ'o et o Hc) o n z,ir H_)c, lu OJ a vl q 6|! ê o<J )G e, eE -C fto .! a, L U.)Lr Ore 1; qr 9 Ld ê_ &t<,ô t dEU lr: C, €.c, ut et e E èE< Ç.oo> 3, C tâ<Êlde - d(, .O, f. .l' E c e.<n 6 cLÊ, Ylo, IE O€ Êe cuato) I!O 1t|r|- CJ E O, )-A4 qa O vl €J-C= a.c, ç> g-tr U 0., y.C C, COrL o E-EÉ e Uy N O CJ< f I (4 L-o gc,, ,"tËEï€ Ad G €, êL eaae (, ç.a É æ c€€i'5E "' .'o .. i3iË "2;=?. a'g T .ë g- vr - e vr â - 2 ë- C a O6'ÉË€:è circ,è lrr lrÀ r, C cr i;o.;é=âs.-r!ltâa L tr e E.4J-Àuts O'.OC-J- vt ca or 5Ci t L éù; 7;.- E !.cr.A ? gtçO ttcJ+rÊ |ÉeCùÈa*iO.geO!.{? - i cx t<.3 ) O 'E o o o< u a, q r, - t cr- J o e'tvr.<q > tr >dVu ,yt.!-À C-- |1tJi'{o C, e !9lr !rtrstaeÊc,â _qcc-à'-cÈL.trôùoF t!a),<.CrÉ-o9s a -ç+r.?ç r;; ;-1ls,À c?idÊo{ré ;àt4 r_.rl?aa.a,tuu 9o--:.rrE r, :.o!!.{r!?oarÈ(rL.u,oc, eae e !at CCûiéccr.É22-v-O-O--.t, st.arù. aôô;-2_9 >ÊEt o?Elr{Ge(, gC]trqlU--)eE gè€ Ê(,tr. --O;ôlè' ' tEtJ e o_.8ù9trÉ-rrgtà < 5. ilùÉ-f OÊO rt t a-ut :eg ïr!,t - at -! 'l.q'9O., t.l!e<cteOu ocL.otJ>ù ç-s e-tcrÊ Q) a r.!r o ! i ! c = x 4-L.at - t9 e 11 ç! . ç!!oc aÈtciCr;ô-'û, -erÈè-6 'stog9rtae, ;a;rÈô ç!fJqO!<ee--e.)dO û -(rEcâ . Àçe Oè-tEU {rlE>|, O ar.4-.E2a a-4:<e'e = ''!P -- _t, ç 4bt.r-r L. d C d.4 ? !.Fr g, É c o'q! -À o b< ô .ÉtCoici < ,r o v<.o ! f ; o $ G, yl o o C-_t'r -o!gor,!!oo!o=_ -=ô.nc -eOt1.t--e2t st-(rê-rO?-. )A :sr.>ut !! Ètr-rEl i(,âçÀ qe ôo ÈùJJ21 do?qrato --ooq?.!.ECrst ti||..ro.,Or.Ét! +- ço, :oe' = tt OtrE|,4.{ 148 crerCçCur..C ^clELltO_X9:t,-r .oçrlE rtrlu6-ie'-<lr.rc F.qr?t.lç!l éc-JE-u C, OÊr. (r- O c.{ rO ;cEÈô9 ! - l, ft Ê.- - t - a orr.o J U Ot J| L L t C ? iE.ar.< -*t Fr.<.9c,et49=,8rtC-i.Cr--t|,'--Oq<lrâ<rl-|.l! E ,l|, :,4 li-< -5çE:9_è ÉCL.grc,où>aù . q, t, tJ ..! c, .i6ara.tr!:EÀa3ro.a, u a, E a E Cr -4, a Ci r. o ù O CE 9 -rrÈgr gè.l' qg3. Jg <)e I nO O uJôÈé-yéi..F.r. <tJO ç?.arÉ!_ -to€. vOeJreÀ g u _- _-guO. Q<eE.?-C 3oAèé <)OÊ2 E F.6oA OF. r--ùcogOd6 Ê ?.8 L Ir o .,t c o 6,ç O.O ir€ t -rtài r. è 6 t9,âc.t?=2 aâ rô Eoo-ryru È5cioùsirrJ .EtEd6tO-'!|o€t.-. L{ O-ÈæécrEùô-;ùA qr ô<< OOO t 14 t !a r|- 9 tr! L -t| È -_.Et=r _ a, ?€t,2e. r'ç.t >€$ -o ?lç-g -ÉoOÈÈatooo-E {rqrq q-?-É E qEt'rrO r,t-tt1t-F? -ô t, kç:----t t!rL $: Êr.treùË-i -4è tarÊ Ë-y5,4e o.o6 _qCrqat= =.cr9r?G00t: e yOt.4 !. d*'e-,!tU< !. L.a)- C;dÈ -F.b gncrgt oE r!= ç.clogocrtrt6ire -.!:|Earc q FOO<rOG, -ê€oirrsrôge;ôÈO.OEy 69'<!6or,â.4gt_-t<!-!92 i--.crs 6 é.Es. &!eEa, eÊr', OçCarat_ f Cle$, .ÉC !, :.cèr.f G G .Et< o et{ -J rt; o o ç E .É c - 9 ! € _ E-r r. rt t utQtr i<rùAué:-i6 ?!r.?QG,EOt{rÇ-e 9tOCr.èc,trt rt_!rç OC tj E .erEJrra sqE ô â.çtôc=-)-.!.d|rt,tG,< :Ành e ù d . g ,a ù r, =e -q e O - 1 ù J Oe a? - O L c, -d(rËrr ) ÉFrfr-Cvr i.Orc ga ôÈÈù6ûoc ë 9utë)|JCÊ9f.Gar.Gre-trOL.y1-g|-E!,(!tJÊrl!€ê <cBur! | oo<6z|/âEÉ. .clo-r-æËô c< c)yc OE>srO<r!. l.-EF-> v E./l t <9.-a t| O < e e! O g O--rÉ {, C ? =!r.-SÉ;-qiÉ-EËôù F.>9,LdE ttt t€rs êqE-lrà U = EO< gEaXr.OCr---g|'!- G .!ét <'Gd|Et\tL.OrGt.c,Ê è-c, è(r=€ .! € o stçJ ÀÈ= aù; é.Ë c o æ-ddu èE -O xo AFI l-t \.to !2 9Ol.<J .- 9! 3, -vt alÀ a! c l, et o G tâ e c, lâ.ol c, t .rÛ ar 3, .a.E, Ê at ut c, r.-= L b4v v 2 !d c -d.E = = <o-t c,0 O 6gL.e3 ç2L.<rrù.3l-€-.g-É = '''{vruq'=eQt-Jr|âYtoqEu-yl-c?du---jô---_9' ëecOQoEtQt.geelâcqt.> i;:5J-5.e è-. vr a- u a n 5 ! > Ê u e O ar= tt t l--v< Ê.ooo-.És b:st ufi.oi! !C-e, r... è!',r.>t| -ô! X<'{èFal. t 9E.c-;--:usC-trOd .c, E 5.o.ù ct o -_ ? tr c ùE er.l Êrtr +o.o OCCr< èr. vrrU u -3=aOJG- c, -trô;ttr.s 5 Gt €rO 2atF. r..ctl,aùlOrlCr:ÉC U: Ê -Éo E O.9 g _* lo nq a, ar233 3tt 01, 'l'rl -€) t,O u at a!soÉ cl ,l,t, ct CI ct C,. tc C-I1' cro -2 Cr ot tù. a! C, u Oe o crooo f.., ., UI Q' 9' Q, v, a Cle E E-,-rcc>>o r0!!o ot r0' ÉO=ocr GleeQ aQè èut, J rà J) GI E g CL t\o€ ÉarG O-< !t, .A= uJr|i' oJe vld3, .t, ?Ost .c, C, L> O ua c<Ee Qtu L.U2 a clt èo 0 (,f.O C, v ê-l 0trtr 0 t, EtoGlJtYl u, trê €o l, lrc €.l'aru o. D-.-a tÉ Ula<J 4 {FlcOq rll LlJ.. Ut. >|Ûe!. g Ê< ^Ll 6ùl 6r ua E .ElE c{, cr |,O>.8 at C' .,Ul ate a. ttt eeC -tl (Vle J 0rv|r I Q.I G'I edtuo 6 'O, xxr r-l tr c |!< tl ÉOltar atl J' U, |le '| =61 or ) èl Èèl \E Ear( Iaro at',|.o U) ,, IO.a O.a, .,8 I Q,q G, (, tul eÊi 2.! (rtt t O Itt rt q< bl El{1,5.r tÊ(t I Olr< .O ( o\. t a ntt t bL DLL uL.2a) g',l tG ..oL!9 <3,oc pc ,c,u E) I o>- .sl }| o.è3 L..a olra L Ê, f.t { ytt ap .,{aÊ,|! .ÉÉ: r.. I..r tatSv Êre | 9a Ltu . ll, É-ct G, C't(,c IJ| è,a l.-a. :tte tte, t .-l aÉ f. t .o rrt .1ê À I .! .G G =t -o !,< )etltuto tFa )-1 'Cr.-l Y tt Fa ,|l d'Cl vtÉ rÊ, rÊ, u É'(J10 : 4UPL fl. 'c CqJq,Eer e=aL. èlelI rOq, '6E -c6 I'E G' rE.O' Ê{, C,'E G'E , r3t oEvy Sorvr a .o, râ| .O, eat a', (â (âcJCJ aot'<''= E U') 2EEe 'U' .!C,Qg gFl sc o E'.t (,ooo t< o O' ECD .gOOv vx xêê 'o àa l.3l C' .) tso< <o o o -.tl c) v, al u,niî .o, t, c t, g, cJU' v, 'o, o E E:' =G' C' lcr cr ç, =C't, çt, o.0,qro .o. 'Oq 2v u1 Êq,q, Cr. c,< Ct.OJ GOoë ëu Lt tr! |! o.4 .ô, -c cv, vtee,sq> E o- :\: -: Êr. ) clr qrd O E -râ O t u, ) ur?: utc,r.l'.tEqr ".: E:.rvtn"; g- I ê uJ _n a- g t - allLog . 3l!?er2 -rr a,c3 r!uù .i1,cv ecq.|-yaa Og;c--- --ir Écr r'---i i-.ç,v..c ç ! b |E rl scÊ!uê, e ''Loo .3'! Ê CarDvrr.et5 cf c ôtlJ xL a -|c.jct ecr_ -at= lr,{rr!v-) OcËËe e xoa-c--; oèoèr:r.i g L O .d 9rÈ.rr5|â 0, ôr-, O llrdG oE.|! ë= -!gs 64 Ccr=ôc -OGEàrr;à u1 u, Ç, r,rr.urù.,|rtàr, et a, a; é0, é-roJ 5o-.i-=éc ',-à r{rrcrcru a .E'a;i-erE OO.C.È5æ eê'. ={l' ÈouÊxt - oor!=-o ù8r.5 2 ''rJr s rr !. É eo qs,vr -)J =eCyyiO_ c-r.s,o.-3 st< C t) d _ Ecoo /roL. =vl9 3a evt E .Ër=Ê, .!G, OdC eE ,3 E ê, -Ft,à ul 6 a, uuEiiËËË C, vt e a) u, erE€Grc,, C ; Ë! É; Ëi, =:j:;;t 1; I:1à E<t.océot-cu,r.rtapi:-;; cd ôt 4-e'te clo< g.€ :i€ Ë :.-zgi g'F Clo q "-;€ ô'Ë u6'--. )x € o* gg 3t .. 3 ?_ F-:'É-d- i; 5;= iïxâ yz€ p;;;: !"_yE -Ë;: e:! q E:Ëi iI j rr s.io,i!!;: Ff l0 I i r:tg'F;5=; gj ËË;E: !;:€ ! r s' Ei{ E;Ë": i -y e',ic; r 5- -T "1! '.r< qu uÊErqvrt !r<dcÂrs,q i Eï e L' --É dËâE; ; i;;E Eô; âi' -=, éoîic, -gûiJôà Ë g _. é. --;â eAv,ar6 .83Ëig3i:,!:i;.;"f s-r:E g: ;; ;; iF: Ë;i ; Ëi;Ë i Ë:â i j;i: " i i E:: g€ =_éEË gj F; "À; i iiH; së-i:fi;;; s='E Ë'; :; ; g€g;rE€i*Ë;Ë i: ËË: ËïFi;Ë .'R>.., -EçE;"rëE;i; Ef ià;i -2t,'. EFrë<< :- ,.Ë g:c Ëï;: i{ * ÉË::Ë oJ.- g co< '- r. I = Ë3ET 5 - r 5= Êr u ; g g îsr,il*iËp*5.Fir,g 3-z;g e a ;FêsEË ;is;iËËiËF;!;;=l;.ï *:ï ! 5!i!'Ës s E;;*.5 sÊt is ! r!;i;s s;i,B.= $;fsËEËçr--rii; := -.Ë_"iaÉ=*E -3;Ë"Ë5 oE -vrc-oo _re-oe?dc uE:ëii;i: ir.'t;-5Ë i!;-;? = i:Ê;E;;ËÈ E<s,' æôÉÉ393Eàg;€ e o',' tr:;I, a €;ÉgÉ E EE- i ? I { j : I I I I I I I I I t I I I t I I I I I I I I t I I I I I I I I I a îii;iii* ; rïuâl' tiiliîiiiïîl ïiiil, *iliti rrï 'liii 'fiËâ lîiiii îii;irl E iiFiiîiiâ il:iËiiËiiii " ;t=li;;ll 'âî; i1îigliiË;rr i?i;iî'i€err' tilÊî ut-" 2$: iË5; lli!? I ll i;i'gs rÊ ii$î.Ë; at:;i ?: i!;9f .Ei;r i :1ii{.. f -;rÊ1 --:-ç Zi;? : 1" " ig: :: ' i=iEis E;l:": =-.=î87 i*t.1;:ËF; :cioi iI:;-Ê'iiqii ; ï-1Ëïïïï-glggi*il*ïllïïlutïr ?r q -z;,p C o rr -) _ _.L Clbf> -.nur < ô .1 Y6 Ct 3 ÉLarrt ÈC11r!crt:tD rt .17 c éa rO to tlt Fr-ll o '.râ-z3u t'OnO ,o to,DFt t:t t, t4 rta?,al.l. .l 3 '|qaô É _4 O.N,EÀ,À,n f-.to a^-ÉC -ôb 5ttârt tÈ l-n rcl.tL ql' o 3I at frl ùc 'lF3.D.Osta*a F.jCF JÈnOtân 6n Jtrt =a rt trÉL = --â ,"cx tâ== ,taû ; 0.O J ottl a è= .E O ô t:l E olt hr.t CL tI r'. (aI YC. O vt t? CO,r O.tf r.! to t< acL -|? vl O L o- 3 (, [tl 3 Fô è.O.a ] ?9 rD ro ,4 L' aa x rD O,r O o à.r.4! 'Fh 4 ta 4 A :'tL rOtal 4t 4 ? _? l!Drn!, o rto cCv ô 4ô, 4a s =graOC Ft i>.;OCi I -! a I o O.p'rè-a | ..1lcl ICL LOtô I Ê(a _-=i- t1.-,O'r F.E e ro lÀr t\l o,i5Ë _?- râ < Fo + c :o rO tn \Of x3\O O 6 D;- L' ar'+?ô tD = c| ùVr -- ;5 ta,)o t)cLLbCLLC t'l | ô!t! )a ,!.|. o rlap= O -tr 3 -> ît a^ O O = i , allt!l raÈt LrtaDDt ,tè al .âtoOtH-.O .Dt!' é;ô. rCL li,r! rt lrl CT 9oOlrC a3|',2 .g| I'r \o0,_!P!-O .e'.l-- t. rE 3Fl t|| )cl . r-. !l l|l |ttrlrt !, lr N f, tù y .D aO ilÉC Cftt l;l ICLL r3 It tF ÈÉtlrtot tlrnn .ao)c.b a;ii qt ,D rU)â' ' fO .c ,<o )ll Ft fo )çr -iç;.|| tl .E .'rlrô Dtl - it:c v--." ot7 rrl IYtaI 3 t ,ib rrlnô tt tt *!_? gteo ,!.rl;x tUat) I ]ah I Êa HC!Oôr,{ô ts nÊtOqèO a ID I txn ICL ,r-Éi! -- D ttt lrtr p>tr ô - É-; r,É]F -l, >) ) tb r€trOt GL. I C O ;i 5 O.O L.l rt I i aÈ i- â ruqtFtÉ q?ô9ôts,6 .v oai-rd tâ, | .tt .g iJ ro C J tD C ) â O ô t n .O( qltho oI ^, - bF,5;.$3C roh A n lt n ---arâ 'rt.!'r o : Lit o t|'P < ta t ô o l .n c, ^o .tt.'^ r€ n Eda -fré6 tâ lilÈ5 .n o t t t *a A A>'7 6 l, ct ,'. c o -;, ,r >a .o ôr .D ÉL 3a ê -C ,.lc'laaT .t tl x ,=ù |l o ÊF ctJ ct F.,t CLt!. r.:t c t t -g--6 cttO.t rb crh ta tt Ca|,|OF:i. r! ttl Èl af .= Il1 00n .D.ô .D êuôi ôÉ (. J CLo-€ - E ,Itl;3 Io t t 'O ÉLa a) âa . -àr-è.oÉ c ÉL1,t, aL ,DI o oat çâ r-O à if ,rl t Ol c, CfF C7 â *C i al o t 3 CLI n€ â. .ô c',l ol Or aa ta 'ÀL -9,-1-O pd 5 )o ,D ô Ol al cl I ;r--ojli ill .' =a cl Dl,rcrl -= O.r t\Jtl 6t rClO OOI o aal sl lrlrÉl OE tl ÀrÉ Àrl 6 Éo n ô i,l c Iô nt, ErEG - 6 ô- è içi. nl !l el r' 'I CL ol -o tl r.ô-- - gt Icaa Ic g1ttl o .. < Ér tla ol 4 t'n al: 't I'llt ÉLbl c' .l.tl a--ÉJ;ôi a3 t Icatraotl CT n -.t!É îllcr Cf x: I= àJûI Ftît ô rÈ l- ,à rô;io>i >.=al ot arlât lrtl .I.'t tro trql ,!5 c c Àrts Àrr n( or o.o=6àpi Lc o,-aÀacûot tÀ, tr rorri .lot cr Orv!t g gt,n! a. rl F: t. .t t,ol5È çê r ÉLô : o: d 7r 4 v'ttl D <alaf Ft Fl ,G' ts-FO,iôiiriQi-ii; = |Dr3-> cao.l <raÊ. /C to*ærn rô ot u -Q .1 h Agia Ot! !DO tI ->. aaêCL !îtt tD^næ! Drfnc iCL -Epii -t}I' Otaé 5,!ôæIl( +rà Caall ta tt -- i aaa l'll') ,tl tt ID a ! o- ô!'Cl Û.al(,l= UI ,|r> nâ ln fr,,!. llr>.r.OO.i caGA t LG aê Cta êF È' -tt ait glOt à O b 6 -t xta Ltl 4a JVrU(ôô A^ al I I t I 1 I I I i ,. a ,|. a a a a/ , ai) il F- rr r tr) là o la. le, Fl tft 19 r Lg t tO t9 rt EL gl a= FJ tDb ie cH .,r,r a2 ê- E?, cr =t c lÈCf e= OR D'aa^ N'D oæa dr- - 3 ; ,È= ôi c|cL .o trt PD3 ='r tr;l !t;: rtt rj g' o Fr!l À' ô"-! =t -j a'i, a -F. tâ;! ;.; a)c ,,) ùr a rù Fô ltlrE o't- .- ,â à g c(= t âr'( =D oè o .C C4 ]tl| Il| ct )X a ô-.t o r33>. -al)oorà .D)h rC Éql t) a^ 9t> I h t )o,t DF qlI O ;t iF F rl a rl, lrb Dtî i:t 7 r. (arooo rl'rh 0rll t ,t t ro2s x ciJ ) !t 6 o CL Ul ,D. -o .lt clrot5 7al 3,'c !Êt ,.D râ. t .,D Ll CLI .oiltn Cl IIti a ' nl r. t( ol 9l,c,ô tl rl o-- 4r lrD a Ioa aâ,!r .tEt tFl (c.t'o,la> jô!f! rl) .a aùt,.?:rt ct(|(rl . t) ,t! 9r aA.D,l,ll t/ tr(o ÉLtCL c aaOGa. 6U6, n È û nal.l! :' ,0. !té Él.E '9 hCcrt on ot xuu, D!oI .l I 1t ,!C', Ha !t ôa ra |r a Itt tn o .!É c€ t, a tit =xxaâVl^ I I I I C ', !roJ t(.t Jr< i!, ô ttb ôt= : âi ls ; sr = cL 9_ ê rttrl rr$ê3 = a tct | 3 -lD. c!t t99tô io .o tilro r=? o ) â/qlIE o jô *o i l; t^ n T lo "1: = OcL rl a I FF 9 F '< ,o TI rc!. .l. t3 trt '- tl. l. a^ t= t E+. h. c tn iI hn -a îro -3 ro,ô =4!chÉcL)t7.6a tlô.Û*-=ta 3O Fc?!'o Ff ôrOg ==a ôlÉ ,.rFâ,â>â .ây 3FÈ !r o o >>' âE -x Fâ = 9qôC<*-C, o tt tâ O ô c| ,!. lD f- tlr ('l )â io o o ?èô \< Q?.^ ç!glJæoo !r O Cît C J >t O I Ir i -C 6 n9ro3Irtt t fr CL ],â_Q CrFl,tO.DrrrD. !-=9 tsGl _-Jh -C tà 4 ? - a 6 âr?=Vot, ô CLO - 't ht-. e.4 t r tD t 3ù,!|â3Ét>a o . 9 (â n F i-9 qa= o oo o /t _) O-â 4 : c..o.â a ? 3 o' : =_ I -r, o F c e e o 4.'t !ô æ I- Q =? c).^ter-çââ a'r O.r(lt a e+É o_-o? tc_t9!*gc-rdà-i = g F"t -?1 êoâ?aqO,D. ?''rr ou, t^.3 â ; a >C or c' CLO-9, )l ci trltrl c,3ùf. ,(lDr aa' Cl .ar C FtD t ottDi 'of |DOtF. l. h3'J F, '.|rCL a CLô aI ili 31",CL ê.3 cltC .D rb4t ,l eao -CJ É .l ta o PG>O t a>bra Ic æ' br3! x ttl À lrl O| )J 5 tr o r ÉLt rttt:' t tla'É '-!O r=l .o , .ô t ô oIt ,l ê! D cl t è c l!ÉL<tn Ê I n 't o 3r ta aAa J ol Or : tb ræôatt ot oo ))-a=C o4 rt !'tbo '-âl ,DJ cL otr ,!.ô É > ô' CL v tL.E' t!. tgô'r lt a, c, aa rr l> âl Ct C, riêGL E |'t t Ll ,aÊc 4l -a. F,Ètt O 1t3 t CLr-Ê ê >o CL .â .tl êc aû ta 6,:T ts FL Ll tst ô O r(l>6 o 6 tt t'. aQ al CA .rt |i ?I clo èa è rt3 ô.tox 1tcco È. t< C) CLæ O a/o',0 a= L* ,lâ n È.4 o I oû ct al. 4D À|. I cl éF ,' N CL< YQ > '' Cl Ft '.,|t Qa7ç F,D ,D 2 r< c c 'F 6 PE' lâ tâ.D F' aLai âata^- 4 o on t t|D I \o I c, u .: .O f. +t ea, e-< C,,€ (r> at ?c vo = Ol, 9,Q) o uJ, ô. î CO I 3, t .C, Clu .C, c,< vrÈ qè G'o f. 'ûJ fr ê. CL t,lt C' (,o Gt l'Ê E' .0r - ET' C)ù Àc uâ eg .!r Ea c) O\G oE )cro c, o t, cr 4oE E OcO, U- !. lrt u ag <c OG,, artt & O -cD atc l,ccro E-r o.o Jr-e <.r4, gL,lt ù rra Ct E* l,ot vL, rt 0t .o (J .!è c D0< r.O G& E! Ë ËË* o : ET; ?,- .lo: E ;ij - -: z>-:! ffii*fffi;;i ij ili 5E;s:lâ"8 'oÊ= t; iiffi ## "ii:lirilâii:iii;.:Ë 2 :;-:*æ 2 â èq t q Ë xo, e) 9-. e9 ca Oq -t6 L. aê !è urc E '-l c.E o 'i oatl urc Q) vre utt €,v1 (,c Éo co è9t O.J I 6t UI 9' 1' c,t é c, i€S=F,*-.--eoe ,. r;;Ïi="ii*i#i;;ffii-d ta :' ;: zil_q.E 5E; â.i' jI ;i;:!iâ€Ër=r,:tliË:;:?;; ot, L.c al 9, : 9at 't' ! al u1 ! : i;*igil;;gri;;gfff*ijj if:ij'tfifif i! ;Ë-bxoEi€*r;Ë Ë :azgË;sis;;ËË!:igi;i!;z EE€J;Ë-I:gr.Ë r jF ts::sËsfïriii:FFË;fâii$ âiËË3jË;;Ë:.8 jg -rji" I ; i, ; ! 5- :Ë E: 3,:=88:5;sitZ3Ëi!;È.:ËËiE È Ë;s:ZË:sEË!;::Ë--: Ee ;Ë;ËË=::gFg* ; EE itiiiiirËgiËi:itijj iiËfj:ijjiiiii i; -j';jiii ::'!i;:if;ËË;:Ëff==g; ;ËiF a;;,çl;::;ËËit :l -.i*ez_:qE: : i '!-i;*.:ZËsglra,ru!-. =,?,s sc,i IÀ, ÉF Ë.Ë!.zzzEAZ::!EF;Ë:gl*anl Ëtg;:it;Ë;s;Ë:;;:ËËr:'. rr;i'!''ii,==i =g;Ë;E;j;:;iË ;;; # --5 à :llii::iEiiËË ;;ffiffi;fËEË;;ifil:#ïË ii;:;: I I I I I I I I I I I I I #ii; ij! ft:ffe#jiiJ ;ïË;;g;#+lrii;ljj, ;;i *=*;#*i i=ïu*ffi+trii##i *iji; il'# ,'5 æ#ffi I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I na e:reîr? lB;31:ËËB i;: i:Ë='?îil t ir"Ë3ie;: ;ir r1:-F-*€ r; i :;Iî?E;3:i?;:;1âi;âiil ' 1=ë ; Ho.p=^c,H â a ;ir* li;; if t:; iËiu l-li.$=5îlg ?5' =2.r ? 1-q.,1 :s ig rËo--* "t ;E^ sr*{ =;grei.''ji.Fi glr;; : _g:' j!î " -*:f -r=:*=i'"un Ëx;Ë â,r;;âÊ=".i:Ëi;i, Fs-; :i,se ='iE:â:si=EË'rq;3a: ri;=iac;;i:; i,9, îFg; i: tzai E ;; -i*î;;;llË tI *r=_[:'i: t i=Ë:Ëi=H',-:iî -:r F ;_; g*;:-= [: ltrg ;:-;;s -1: =:i*=e ËF Ë : i=iËiii;i+'Ai ;:41:itg: Saisi=Traâ -;: ;;i;iir;iiiIîEF:hi;ii iî.iti 3â g i:iîi lr if:iis;i: liit'i:ii3 s€.; îi ;:âg gl EE: Ë â O.4 -,!E P?t râ ^ * ^3î .'i F,'3;-".*e t^ i; q; ËiË;l[= î çÊ:Éi':iF: ! tFF =F[:iË \C;Ë:r-ii:È=iiF^*3r i,='.r'-*re:'*;:Ëtiir;: aTggl:e*Ë *;i îâ -;E ;g ,- 1",-re.'si il" 3 '1=;Â=,.aBî2='s'* l[: s:iifiË:i:i; à F:;Ëi;;;:u=;i;t;;; iîi=:- ; g-q;:le;Ë: li;_ig:iii-giI*"ËTx,:;, I *l! liË14:âr :: r iî;Ë ii ]iri? i:Ê: " g: *ir," î:Ê ":X;;i::Ëf;Ë qairiÊ:F;; ;*:Ëii; =Ë:it; ?i:i Ë;Ér; ô n ;; =2i593_F *$ ;i;:i; r:;':irâ"tF:oFE l; FiF: li;;;F"; if tr;;F'F i=:El-; i "Ë; â:* âTi Ë'o titF' -?= Fi **ir r;:Ë IF;iÉi a â 3 ;rËe ôF"'rir = i;f iiF I ; ;Ël;; lâ,*=:-i: râËiÊ;fi ;rii::;:ii" :: - î,-' ; .of-:gl.t Fi:;i:;il; *,,î27;r; sFr,c ri3 ôe; À' o.=. i3rlrnE :c-a'err F*iiiFi rtai[îi; fr irË. riâ;r îËl:;i EiiitFirË' i;g rs aa;ii:; .:;=;i; I î, l_;i 1;ËgllU ;gFi Ë; s:Ëi F: -e: t:Ê":;î?I;i: g -'aË 3 î F r; ;-i 5 â77 z è i5 =;i;; t a=i:._Ë I5: -=:ro =E-:'el :=i:*1'Fis Es*fi=!:iglg;slFi:3 fii: a; 3 îi *r: i ;!?, F: =îr;;*i FE *âÊA f ù F;i5;q -=i;i*f ,J=iziil|:<â,=-4>; F sÉâlDav 3^ Ftl'- Ë c, t-e.|âZ>r 1 O ô 'r F a ii o-OrrfÈ Ë Ca*Jaa: e*3 =.?iA*?FËê83?3rÊ . ;; !>1 ',icL :ût=-=r|.^p=_f f P.o â o r=='â4?â=-q!nêô'-dô .â a-ô.^ tâ oô -7-ù--i.ô.a ï_q! rc:1'OS*j aart ôeq3 ^:?. l"ân>ùôC:6--o = .?ôgt =c-r :t cL t t1 Èfr. !t tr ; _ÀZ o =o j;-è 7 3L-a O o-xc- i' rË3 t' ll xî2; ..oô -r- ?F.' lâ a >ta " : Î- =lËjà'È:B *;i:Ë=Ê={Ë3E_Ë;o t'r 9-otlt?È=ËeôI= y=iiL=nBlFglr_tgj orxnor._ ;;ii:Ê;3,-e':-alc:.1ya^at --a F<---* oOi.Od 9?â?=a côe' le-+^-:"ôàit 6; i.r.(g J5 -olÉq1gê_f âQ : i +E s Ft=tP-n-=* 53r:t44-aig e*0, cl=Tç t;;---l +eil-fl; tc q=çairaôxid -* -el !tr e-;É5.--trâ.) uec ??7 t- r':r i 1 â E g q; oir5i- ; â i ^ t -4 =o 14 . ! â.ôættâr:^ôe qag5 =ô :f -.rit = !.hîq"a; .a? f - r r,r cLô c ! Éè i_r d l o ta=É. -( tr ..r,r < s -tt o ta tr a a c! _-ôôi ëÈ *ô ! p- t Ç ii-Fô -'p;t a o.t t... ^ Êc = ê? T=q.r rt - j tîQ|-l.o---- .e-383:e i=s"plâ ao_1Fr3 q-f; Ëi:ir,r 'Lî-r àa-n€hrlr CC F, F Fcrr.:?irDêg :-?^^-^.tttra -. -r+ef !,r5=-;= -ôota-t-t-?!-ea 3.p r-æT 6è _ E o* +! -llg FO -rF ô. rt,*11 C ô !?-c,' ô. h lt ! Ëô'Ë(. t':.,îrî? . ô ô .- -2 a, f !. cL€ tr =--=:,DCrF_r!Àrr- 3'*r!": : =5'- À, Ë 'i5âE;51 i= è2. .-ù -.rO<>lcL,rFtsa aëùr., ? Q?| - . çt l5 r?Jr;;G c .eO I C .i t )t = (t la-flà=ê -r.3Fô,rc*Aôiâir O t Ê b -àCt é 5 .s il- t er-âOrè,'t2rO=. I o atsù r G i.+ ta F a o.à 7 --a -r' O ) À_g e t^ D =taId6 = :ra O == --t7=;i?l+9:- :.iÊâF *.FlEâËi€€FitEiF*Ê; : vorrg îrô;)tat l_ ;i.r-, _ <o Érp ôts OÉsrnÊC)paJ-n,t : -;Ë' â.., y .!"o . p- F orD. 6vr 1o3:ff;i: E, ,! 3.'o-Ë CL cL v, ;gf c)> vl o 6 xzî sO r,, l,>4 ioF o t ;55 -;* u, ;gg J _ (, = ê .t =.â v, r'., =a^ s i *E. 9 âF:rg -sb -h lr rî tp lÈ - :ril3 î1i 1Ë1 ê..3:qi ;;ro:_î=3i' :z-;;,_.E i:+la 3l !,ê Iiâx *lE !9.Ë = tarlF ô I rr >E- X--n y êft l, a .. e îs=,a:;rË;Ègiei iiâ ;i;Ë:E5ç-FoF *iz âg , .n,t 3,r -_rl.rD. aaf, GÈ> a(Ê iig= iç = tOO Fas o ..r i _ = >âO o a ?rra cL I oo ^ îr - g =î7E:Ê=*i;';3çaËig r: a:eE s:î= -) = i ËÉF;Ë ââ; 3 n .D e;s;iâI :l::[îii:E;iiËitËr -i igE tg gi [:: I i t cL iî;.î'? E'.,3 t.,lf itiFi 13--:3liE-s"Ë'1Ëàl ::iti a ;;Ef oo-t=3.î =-9r.r-é È ÈS €;; È€ |D n=| g"E ;ëËË. *-6 eiÉ^,i =;;S31;i; É;fi A=?-r iirl _ôà.--54€ -zez: lgE:€+:.-;d itiçÈr !!e s: ilFt gt cro aôa r c_c= r 'î399 *Ë o6* o-È _ Îjç9_ : el' aii'"eis_ r"iicdlÉ ?o -ài=pô-ôôç ,Et.. .;; "722a1***â ,,' gEi:r '=E:lA;:isii lF o.ir 9 _".Ên-;s :;= +Feâ -ô.a- I= i2 É o Ht. Ê?;;irll iE iF:-; iu*l$vgËE E.- Ê.o a gË \OÉr!rC,^ ,l. =! "I:iîçi -5j." .lîFr=E-i;-3 Fgla: el:î: nP o t t- alFctx!_eiEs;6Éls t-|DF i3 U>a2a i.-;ô ? ;2; e;5f ii- : i': Ëi i; F; g ! C ,D lJÉLÉtsrt I at t cf Ëfiili':;t;2?E;t â i=àî?"î:lÉ"9à:s ËË[ [E:iË i â3 ll'rili;Fr+r: Fg:' ;gl: e gg I=g: ii i r r.Fi i"'Fg i =: â Ê:g B;9 îo*ri ooSrgr;Ë lFE;i , B , I j; ::iilili ;iË;Ëg;::iiil ;;3;t:::;i ËiEËËIs;iË:Ë: I s ;:i#trl iiiiliffiïi l;i:iriii :ii:ï:iiiffiË I :-â ;:Ë:3::i 5;;ji:i:iËiËg sTliisË:. i ;Ëj:i 'Ë!ËË!qr I I I I I t r 5; i: ! ; .; i sigi:!J;!: I I I I t I É: \9 CD o ë - vt t'-1 9 g'r' r't e ot e r.2 u C Êr G' tlglla 3l d.t ur L' = C U! = é c.é 5;9 ) c, G c at c,'o.è r, oFr tr! -! tr:cr.trtEU.srcrâ-'tr-ittty.Éaa-oÉ6À-€e,u|cQ|âetç,glrtÀe9<<)EOG,, trg tx Yrvrv, f i-ou o:i 9tcttcrGÉ o<e r' cior c=à =- rT'ôË =1-->U) g gr-9- c) Gt e rro soÉt .aOÊ ÉË i; a;é o râ iJJu 9.v o J o d.r.! ct c, r. à<4E,ot é bclc uAe -oeeL. =->Ît - e' ô;Jô 5at rr d .oc.c r. arc . dyrcLUt,c <=t vl o s oaé :| o c 21rÀ G g| ,:,i v=6 cjç'r ntûEo.-.> 2eu, = Jtr(,Jù acvt GLeu,ce xJ E'€rrooqrq= lrE.! v<Ë'1 ctr<EêEt F-C',J6ë 2F.od -o .oc',li_c;è Q,e r 'o'c :E''c' ! gtte It v''; er. O itrcO, -r.la3, c'<îtvtGr'.vr?;) CÉ-{lJ.le >garrrtFa '<-t O!,Cr-C, -Ë-.ol-É-{!GLËr.3!.og.! -c,E e-ct yt r.-dteE -gsr< dô;;E É aédrrrl cJy.'c.oi;6é r..co*J 4o= îrrr.,fr<., ri; t,| E o c+t|!d '/tva) u 6 o,9a c e dec-o.ar cJé.<êr L.3 L' ' 6 àv;îi GL'6 or. -=tr3e cJd r. cLruGtrooL. o.r-<Èc -iÉËr'Éô-oi qgè.-r 6 ., |/.lo =:Et )e ---ô.oÊlrc' Èc!!naùoo > l,o2r.t'd r.(,.{o., ô-; Eo{rià_4 cL -, rr!oosâii {,€edrÉ r,cte;o6Ès-' oU'<r-ô xÉ oÊ,x.-{!rê -€ ^oo e ÂiG-r-r rOnS e JtGLrê Or.Je d o uo !-oc, t Je*t E 6cgé e n- = !!q -f é= n r.ryro o)e.tda èu ttc!d ecE6 noo QtcEcare c ---E'! ù .3tA-a 2is t t, 0> a -rraJ t,o 6 O€, =utct-uti éG"< 995;ateÉ od9r: À oJeL.qor.! ' Ea6 ;-o Br.c|u>1,ErÉ5 d r.-;-6 ie {èÉ'eè-€<<dt,o=ea tre|rcr{, os ;;É; L.e=C -<tË,'!.Jbe,.e . -<r?6i ij- 6 o -.crGstévË,Yu I b .o, eÙ C r.Fi ctÈôc'o,Et É êrtâs E oc:-'i76a'gËooôÙiou €'->\ .t ùclÉrs é"-;; rai-.-< e<6=oi' C glaÉito- <tarr oÀeeL. g1'g'v!E G,.G' ttlJ - t4 I .,Éo aÉoÊ c F{'q ;Èô{ç>F-E- g! €-drl---oc, 5:;ne;; F.i p !'C) d n e: Ct e' e o o g -: er Ù c c' c ç e c c1 do ^É 'c 9 ç q = rtu)<ev>a E --'oô-cd'J'o0 o- cc,3'r"< cO t-Erool'eL À! J--y-oJôog q4= Ed'G, 6 2 2i u oi-J ë -9ç-{-É-É-ôÈ2r'ê!e $+--rrè€= .,|t; -'l-xFloxlâc,cel o' c e4À o rÛ b ù tt' ' x C,< G e r'drr oi'troJcËô ;-À? F'g--iù:t -qo', evê(l e d tet -rr'e'-re 'o'ôr< rtcr-rrt 'Ec' ct z--!t C O >tO è 2EEÂt d'nqtÎt Ùt..<J-OE glq-<ra 2re<c't'-'o'o' EtÈ -:ôoôisEFoq'èErâ -€cELtr'c' <s ild nÉérc o l o E t u o y 6'1=uilor !o'€'g5--ic --Ë E A-c L d EFvl=Eu c ÊJctôoo -ê9 -v7-;tÈ3 -9'-'<c<ÉlG L'G', o< ov<k ' ., dleÉ -çJ ôiq.oii-suo!.:Ît+-'uk' <-o6èJoc s9ç > ErCeur "'ttt'c, 4ty|Ê q=-À;;ôO'eAqE'!b'Éi-tiFEiiâ-utaat 'peeroo fiC=çl {=oEFcd ee€ àoocrvt 'otr!-Ûùbc-'ct a.- r. o-r o' o ti ete cr- 9ô-iô- -]|r'ç* -+ ?e"04<torJ r'É |,<Éo 'tr99È -ll vo d e' ai€ôO-'Cré3',À qr slesUtgtUlCs ?2do â<< r' ô - - ç o L' --l'-'.,Y "9'oÉ!€C,er t e, É;-rrii'€oÀv1-c'H tê'Ê'Ê' irv E -rt-ro -:?iZ :i ?î^i Ëë? Ë;;; É=;E É;=, r z ri;a E elL ç do vrc,ÀÀ' >st.ÉdG -étcuic u.aerrc j€ .t.art -q?-oo'6 =1-ô -.!r.or--6ù .t êEèar? co'c, at.Je troE-t 16o.crucl .t-:é G.!'era vr <vr 2d è ê,C, t -Ar.L.E-è.--d4-s'|G,o'i-'o-r'r--eËaJ^'ot1 2eetJc)X|yett:OÉ O G,- OA g u ut u > ., > k vt t, rÉ C |9'D ) .e, u E| ty-od 3rr o, crA E.! .Etrrâ o æÈ6 t vr.o19EEJ <crt 'o o' À< ><< > ca o s, ct e E 3, c) 4 > o vt ul b'o c .! cÉd Q, .! c crË-c.c,oÉoêFr>!.é'Gor-ol. A 'ovo-Ë. k<tlcx3, -Aa) y, y c ç !. o o= r.{, e) c a, = r, o ve ô; u) r c, tÉ ,r s-9 ' Et-li'rd - =, x.EEGro.<.,Js6,cvt J et G' |!.C' y' 6 r. |â G' o.es Éq.-L. 'co1) <-.-t)i- ^2=> CoJ OsE =CA g,<Ê o èrF.e^c,t GE qr6Gror†U |ftlGlc ua z or -s.ttÉd-.o A; Êtctr. urr .JÀ .{, ee€ e)v, v -eriô .EVrQ)Gr.qr-o'crÉ<-:ccdvrÊev'v'-It-d=g*æott'g'ètd -O C.ê- g -Grd{trEt}-È !Îo\ u (a t: EÉ< '-rl crdd c E!L,<r.or^r c/rEe -err,iwo" c,'rt x cr .? e cJ2L1'cr ttvg iaa ..2v,-4 t gèrJ ELÀ w C'C'C 3!ct!Yè! i; ô o è'ct éç;É-€iioaq'';tr'E È Éç?r;;e u, :rcjÉËè -O' 6'eÀeÉ (! Fî- C e' Gr .! 'O ' reL.41 -c,'où 'crrtEcÉré - vr cË € o Ùr c or v L d 6< ùu-t "t ic'o crÀ cxv! - ar r. ,,- -;;;É_-;ôJ - 3 c!to'a'-d o< -o - a .o .aà : x =;a---oÈo t Àst 55-à: -!el L"r!XerÉ o'-ôoFi-i: a ? J--aù-Ç o 9JÊ ôrlrJL' ; c-r -;è6é !7 G,rl!-i;at tât æx 'g' uùo>.èJ-5u.x ' cgE ù o O J s' 6 Û':' J;êt"]i <'c,o'oè c'<= 'grrotrrô-rsts<!'e€ <EEstt<c' e've< e o! ureQ) ' ooÊ 31''6u?4uovtc< -qq-uo'o-'|! tax ÉN e te'O L'a e C A C' o ., O É of ' :r'|/t o,' "'c'Êq' tt o vtul o oet - ol ÈÈ ôX*!ctbot-oE-çdelo'EF ê er=g6;i:do*olpoaa (Jd Û a' o' LÀ;'G' ; 6;; - c' ct q -aro!r!'Â'o'ft1!6eÀe , L'tâe ! L t'o-Faet e.ç-- t^: Ft r. O g,' Gt'd '!'o' vl rÀ g - v t êutè', c' otg'O', l< rÉ |! e,, 'a € 2€< - -'0ié =oÀ>'<ot>es'duJ(t c t4 '9 C ) ê,o = = c-0.o{EÉct t'g -'O E'6u' 5'OC '|. '')e ge cL'e'o --ctl L -i'uJqÙUO oott Jt{qta-o d-tëupo+9 Ë "-sovlG' ue 6,târÉ L.ÊÀ oqttr.oro're eÉL eæ uL'!tô aJ.c cJ'c' < x L< > è x 9w e!'E Ê'ç<;ioe q' =t- o )' at 2'Q g'd cJ cr é c et ' 9' e u aLE O-t Àu'a'Ei I-À-or ce Ièç:Qt -ôçÊotl-a c'-9t'-Eo vrueCJ O'C'.tE )ùc u=oë -y'tJw L, ettlt |t'o C d E Êr t'ol L E-a -agO eCo ta|'}O! è a! Cd vl eeoo ÉcEd o0, ûtc o q, E.= O 3:r/ |',Q) vrcrEO l,,9ltr|â tJ<d4t lJ.! ct oeaoe y.q, E O <!è û|r0>\ Oè-.c Lo, cr =u cryl e, |aL.>Ul !tGc tl oe, ê Ae tr -= v'uo, 16- 9t u t o^ Et!r'l €€ê|-1 c orâ uoee ql r o,d at lf, -v O)ev, én'O, LJ ÈC |! O tâC.-. g t rt 'q,d ooEr! !lÉY Eo o |nd ct,è LX Lql > stç-ê I I I I l3 I I l't P O HÉ t^ 911 totn-ôô.."o ) O ÙOq lO.T 4 0â F ta 4 9 11 Fl F Fôrn J ô â ?t n o\ I Èt O Ft! =Èt7' | ô, t a,| PO O a N -or raêr!.OiO.ôF t 7ÈFF|'' f p ->< o,Oô. lOt@ coo <t^ F P4 tÈ. ô . .!.! 4,!Gt ô. o-(â rr(Âo. 9JC' .rti,-i =îr<r!3 haa l\O\.oô Crf -OFOlr> x -O vr 'tEfrr>o-cJ ÊFtD.or:t o O fO ê-ô âr! = 3 Êt? Èlo(l tô t Hô .o o(â t râ 9, fE Pæ t: ---ôT o< ptn C ô ts I 9É rl cr ô < rD gFo, dJD .Âr.ô ,! O.0, 4 4= o 7A P.4,t= Hh ! .! P ô. Cr' Èl 0, O. O. P= 2 r4.94o.a rO OGl ô.!r COr < ô <.Ir fe ta'rav4tt4ttP ,:rÊiotuôPP o â < rD.C .D:rO l' 3 Pôô.c,-*!(t !02 'o:,;'tt oE' o t,l frDtà/ 'F rD!|'D 90aDtoâtrt/r â2 t èOttl .".t .tl Cl Flô -6\ O, !-o-t C '.tOtr n' Io anI 4 t1 O (: H'.t F/ 4g 5 C rD. Ic:CL r,D ,Dô0tCttCqa, T'I 3æ:t ô I ô.rr rD. l ll^--,!ôFtô( Oi tô . too/ùl :t't4 n, -CJC-|. IUl rab t!{ C Ia> I Frb a a FÉ: It I I. |I I ,ù1 ). tt --c^-ct ,ar-lùâ: tltÊ Pa l. l 3 C Èa ô.ê, (10t/âYO filI >lt 9 Êô |:tl a lO fSant'>aâÊ 0| t t' t^ ô-,? :2lto J.: FF.:-l,D-'l .OClFltllêr 'cr O . -O I -o rg .cl -ô!' )CtCt't :,Jg.OOO:r1< OÉAr ô t a ,!.' 9- - O f 3 ræ <t ttr t ô tg O It( o -rt <)âfÉ\.: tt -9 lt .-ârtâOr^ôtU -2t ht ît COC t2..oô3 â,l I ) 6 Ô-a rO ÉC a ^ O -i, Ot-è) O lôO OÈ t f).1 - rr.J Q - 2 11 TS 2 ; h3 -c.a \oâ cat! \oâFro ' voci '3'-rê €oro FcJ ro.x I -ô Iff TE -ùæ !'Â'? at ", .olr?ô ù1 4 O, r3 Ilr Ir-'I; l; IJ tr\r â cD P,È I tD\o 'oi; oôe+ Froc fD.ô ê rp'c, Ê,D. nÉ {0f Àt \ara , .. f-rrno ô 1* )=. _ôæ L-o C -,;, E-; rË: :, r: l: ô; a?a 2 -- 4-r-l O --19 YO n C, ô':?a æ ôâ a'r 'â Ql!a nâ.â *O.^ 2r tâ 1- o.o E l" 3 x3 I < 3;& 1ÉC -p 'r O).rO gr Fâ lo F*. I ),i= r " -: ô ?t u, -14Oô F (âæ 2t = a!Oô. rl= 33 EE3. 'l ô. â, Ie; a-r t)Y .'vt Itt' ô rtr"; ?8 g* lBIr â-€ C! " o FI F.! I'g: 'r30 GT-.' r rgx r-êt h:' l|3 r t ,o. tlrÈ ii6.i -i9.9 J.â 1-; u lù. I +ôÉ cla 3 -qa..D rt'f , I I ô)) I :' tâ q. qf Pc ô @s s9-c lbpro f -v <faCD t! .t .D ^.o .-o Éol-r roF{ zt \O t CLa ^c (O-â Ptt'tt2 ô . | ** i;I: rt ô? X f t !;<; tJr H^ O O, o, -HO ô.\On <v*r TctO, Év f I= ^'àur ô = I t? t/1 c-ci: --to Éo-i1 O, € J o zc € = r f.lca'y .D : - vr i2 jo tr à; ô = j cra>r Ê, ..ào;5_: -iid-ôo ->,a s)Z .e'ol-r,-to-'d ôs,* * io-li 3t, €o :t .âc _ I g!.d a n 1A;'S; "i-p ù; ô i1 u ' ô' +T-!i: o=Eg9: â O-r ù o v vFl! ,D --^b iËob î- = ,DHnn erâ.âr !r oclaa ]âtâtt t, pcLê -ô.ô )at, o_€o i tsô æFX E o tô ô'tr-ê!ats€tro U P- t >tsF 4 ô o b al 0r t o cr a tt Ftt a aâ= T o I tt c rt :r x p^9 .= ' ono) ZOZ,^ Do>- -;- ô3râ..r =B=: -='1 â-<-^ a à 6vttâ, â. n F :t < rt : t = i ô â= - q| ô ù Ê O i 9r o. ,a .{ a ; r ô 5 ; 1 ô à o r rË .i, ç'r q a- t, èO :néoÉà ô. i i*i =-€9.?O ) ja Z â < l:,Fâ. F O aaè? 5 .â OOOEii at 'r = e â.r às;d C) - noirrô' sii;.f, à. 5:';.;; .< O.O v, d;Zà osàise -'ëo -à = 6-- o=CÈ; or ë, ]-é]p . aà-= c ô6.rI.t ar .tt ts,à ô-;.65 æ o ô-5 é cx n !. t t^ --aÉsîj*A " o Ë d -ia--O 5 Ci ù ;o,ôD t=3é a 5 sy' Ë-ô;esV6q t/|Aô--à -àa :i o,a.ô n>cè> ô n - - r éàq-i- *=e a rjo. ;;'- a 5 7aa.â -ii-:o ;-ô cLr. O O A>,-q Ù|Àxp; --dl'-!|r;- r. ê ? irriorr -ê Do, 7ù .t -à-'a,i= o.aà _) c o c D ô s vr== a -En oôcr.rr.:'. Gol o c ^r -i;E A;;É; i F-3;-3 3,: t^c,6t q4 ?â n,D.4gr .o J .0 tr â /?ân .!, 3 î, t , t. -e4tt:l IrF?â t _ta =6 rot.D. ê rOJ qa .t rÈr| OtlF â lÈÉL -ptâ FtsFcrrta, I ,È!rî, r)O -aaF =;_ 9rl =ûr 6- 20 t-r< .16 ,a a aD. ,D.3 lJat tar, €;="" a):gca -aê _)_ilv !.C æ 2t ,rt-;; g !t cr O '|F - 3 t2 o æ 3.^ grr-- =él'e I ) >. â C ê-n g .D t .. o , < o Jç, ca a â , â Ér. J èô ô 6p =3 ,ri<ô 5--e i- rî= ) >t c, u -*a= .ôco O.â.1 -r o.3 or 7; Qc l-. o < ct 44o'F,ÈO.r, lrrpl,t' a ô:, F __ :'ts -o cL rr o = g cLJ, € D t c ù -ota<= 48,= y>, I =.i, ts Ear r:, - g 3 O.3 , ?,'.êÉq :lf r,ro. t 2, ôF GIH ta n.o r.' 9, f | cD 3". ,,0 3Et'gF:ô;-s o n :r6ir;ôrb A 6 ',; lgS . 6 îgi o €Tg-*; o, :r =4 ?ed Ëe, n o, a = tt o::Êi;; 3=B;n.f= :: ràai, atâc ovt ,!.æ(ô ô,Dilt -..;g;f|'târr tyv.tl Z ôolD ac7 o 5-.i g "83= è Z j>à . ;g- bÈo Ftort:, rl.t aa . llè . =ta . !lau ?5 Z n?T":f . .?rO .t ô X O 9 ,û-È c o cr*< j ,È6 â!|t ô ,È a 3 tao a c = nrt -id. ô ^ â _çt^ o -:l o. -) n = O tâ O tâ { cr.> =)ti, âè rtê Àr n5l ;3".3: '- rlâ Ë F .oo i ÉC siôâi-4 -i*a ù.O a_270= . Cg| a >. â À L:rô-.o è I,uoi'1 Èj è g ÈL 6 i-l tùârci--c H,È , tr: ,u' ù;,iq Ë a.c-6 ô'c C *ê i a A. .â O.,.r n > --À--nn ô!'ôÉ_--=;_-qÉoiO o-5iàci1 o,tÀr {\t t\t ot Pt, ? a "Ei*.. -;g< Ê1;i f3Ërle* ;=A-Oo,5 9 .têÊ o*!ôô v Jo : !b! ,:- o? c éo 6 < c 3.:Ês- ? A i ô= 4â ïtô r --, o-T '.r= ;À t f po b1 à, -.æ 4 lr o ? 'Jt ôF €ÊÉL{ É.crd. Jr/'r! t!,.:A o :rô>iFo_tâ_6 â4 É_ F -orcLoG).a oJ9:' ô èà= o.x u(,<a tÈ a ar;-_Ë.5G âao5i: 1o O€ A-O r crtlao t4æ rt .! - O ! 62' O-*ë O.É! âUIî-= - ù ta q -r-o.--rin ôo j5'-qâ =-âp:6 I.i ;j >, û É â a À ô aâ o. 3 ô. = g æ â 3 à ;I tâ . z :. po- ^ :{! aâ t! ô- ? ?i < |o. C a:t -\., ôF6\ J \O 72_ __(a^ !,b::3" gtÉ- ij-r.r ;-Z, cD = e+:î9"ecat 5oo-'7-?r,, 4 B:p'oçEîf i àf - Ëe a*<d - ;;er=E )aæ 33E.:!?=_î, Ft - ê-naPhrH ;= YE :î ; cc, cornh or. ; à; -o't ? 3 :î ,:l.côo o Q' rrtâ== è ,! ô :a=a-ë7-ri-€ô8"Eig o-JàrEâFô>,çiû A+= tFr-_â<oa-i-â = -:cç Jr-i-;;;'i -^ao.:peea >-ê. ô.o ita ô(â æë rj5 i6 a a ^_h va ',D - : ro, oro o.irr O ?^ âr n qô.) O â -2 gE o.a Or e -= -q?".ô* --a il_-=,i.ccr. ô < r {,r.c ur q.â.!r 19 0 9 Cx:rot? Oillt a-9 ;-a n A -! C r-:r r ?. ! h t o O q à --. -O f ôf^? è â-a1?A{pC.*l e.= Fta q < Or .â A - a a /t -1â â.C F= r,lt 2 r:r t' - .-: n J Qa c < 6 vt laf .!g. vr = ^!rqCtc," ? it e.o! L> c, a +t t tD.l- = - tsrDâ,OC -ÉL ?4.^ ooCrr+ - 4 o _ -r o-F ôô a = -ê+:l -5àre.a >'J ??t! 9Ào,ûoo { rnc cct.ia Qt 5 n q'O tâ âO 6! Û| -i ? C F'r æf9 ô...r4.>* *q_ -g l€r!rrôOn ?t-ê.!--3+Àospaiâ= ô oE-É_-=i=:-roa 9 = ) ù.â?Cq O l, ÉLr. HFt ÊO O i-*T gDTr O _ .â. f o.o trr 3 -.1 3nôo-aio+l!):lc ê.Ê É^ O o F!-r !| _ 9 a è* a 'r 114'r9taèrto.Cl?o -':>a FQ o ç . t .oc|-c^j - è < O ô Êr _ - .È;. _-æ_ô *a F:t t = Q I ?t a 't O = ? _,t ?èO -- r-g 5 O - f <qEâllarlrJgF.coaçtlat -ôid.i Fc.r qra _)êar. FôÈ! 43r ç _ Fe SitF _ ô .CD-? O3 uÀ>rrOà>.; = ..Ct ;ô - O 3 t. O FF n > =:ô aQ) <ô-;Ë -?.r4oÉ?Èç att/|É1o ocor*O 9? x -ùt-- ô o.! ô r.;. o àg !r ? S _ ùè 4p>o_a ôè; !a c eoïlDljDt!o _-é ôLrl-aO11 -t-s ËL âOC,Z -aQ cs rl ' a? CtÉ n ?r! i'r o + ur 'r o t e Ftl tà - É,r ^tr ÉL _oQ!4:>ooi n _ r. ns A* pÉL-F. 1+E 9 rÈc oO!--aab -E Pc,.r9!1.cryroo^o>.âo ? 14.ù?o9 (rl c| t . t^:nn I o i r-à lr e ô ! r! _ - ô --ii o. ICYt!.-æF>rg!!* rrO--à .adri 1 +2-ivof n o 9ô ><s ? â,! _ ? DO < râ ô æ€o a 9 lJVo i:€ n L a U 9 I ô ô 6-_ Lr.9 ,trrf'! ôô-ô<jl -! t} J o-Ix-t.â --e -+a ?lrc:4Oâtra _a-==-OO -t ;*, z I='r Ftsgrt9c 1.+-OÈ -P t-<è _a.a c_-râ. Saoô--e;6;;ô-ri cr 19c aç-9ob ; t:tâ1Êl:laolo-l-13 -'g,r:t!,Do,r9g;?=<hoà rDieryi;;i;;â îp_c!r et nzt! æas| I ô O,uo r. ;;" ef âcQPa.Fô1.a |. Oâ '!ls H '.l ô i \/ D I Pt-, : "eï;-F' o-os,È lt ts9i*38 ot) 3: nvJ6oiO 9^: : =;e* -,_ =- â> où.-. H r . orâ - E aÊrôq Eô-â.t tâo .?E pF ! ts=ê g!':-qco B !Èl 4 f,2F =t trE C)CLO oa'r t æt l,, a F= Ét, Ê .. râ - HÊ1"s TFir lF F' gf ai: <QQ bsr rt L F "".iFs -O-à o 3 i9 :1 !9 ,t tr ètl,tlr.t J ?..t = ô = à f! .o 9 o ; ô- ô .! iq =â -_ * c! I l" ? o F ? A f. .t, 'r c l! ? Y T o ? A = :! 6 ê_ tll f. ? n O 9t, -Ie altT ô q ua? Eôo tt !r e =t= a! ct .iË; Fi -=ê4c a 4rÈ o !, t.û'! aalil. llt tâ *YGt a -3 ît ô a sOêlù c?! ,t-o aâal Çtt*7n ci o o ô o-?tt rlrè?0!? o o--aOê ! o'laaa =cLrô ô ' = O =- .!. çtlr 9c et ôa 2? = -Ac;r *:?.jttta* o _C nF!€ oqefn-= o-qo 6--a_ <ôt.-Gt té 7 o >. >. >,s:-i -x ôOo,ir êê-o Ë;;E .-Ëota giai a a o a. =l o )pà-- s:: i€âi li .ti ?;g ig.;iÊ ôo-ç= ..ÉL, a ii; ô ,r i_-o; 3ôolau o=à 3.-y cr eg= r_aôo tTroaala l,tr-*> . Ê? ..-l}CL 11 À1 +?o 1, ÂQ _ ?tâ 93 = p-^-A :' J _ e O - --oë o.5a oJ_ è t cr -5 oàa '-àè tl u Ja -ë>, o.i L O. - éo,= cÉ-:o-i -6;è "331-i a>_ ë, o.- g iF Èo h >.J n.oLtr ôèE rt Fg cL .'!f,D, .Àù--a F c, o 6-'*d-Or fÈpr F n(.t.t! -; 2oi ;38 r * el: î3î= -7" r:re- t a A X ? O o ,r c F 'fârF. 5 ô r aD _=2e *?- e a^4A c_ t_ a ,i.- ^ êO _.i Ç? CL rr € E--r-,i C OL,-A i-ol h6À ôdË -'raà 3Fo -Éô F vtâ a ÉL.Èô o - ô ;O.é t--t_--V . Fùl îâA = ts. îrsrr oa; j;,i -c; ig- o,iior-rô5 '--7 o,É' p= Èô f3:? F"Ê Ê;E ot a-r t)a +J ? j ()at)a yc t; :l 5J- et a ô aA,, .r! ucrr ê_4 =1,eô 5E ;1: tig âErl .'e :ït='e "g; :7: I @ \r r jjuiË i!;i 5; i::,i #ii;;Ë Ëi:i;Ëj;Ë:!i::; ;j ç' !; ;iiitjËiffi jitffjËË ijjjj#sii;liii: r;;Ë*'?î2::'-i" iuj Ë;rg3:;i; ;ËiilË:;iE! i'j. ,ii i:$iàrs=;âË ::;S;giï Ë Ë;; ;!i;Iiii;ii:el;; EEE iliË: ti= Ë;; ;;â:;1ËÊ; ; FF ;*Ë: â',?:'r: ?- . rOf iËÊ E jji iËlffj!;;rlu E:ee Ëi;gilj;i uerîsdisS ;fi , s, fË*"Ë:#;r:i::l: ,€!i;titÏ5iç;Éî FI* -o'-L E= flt iËg.igâ:;s:i5::Ë iË; E;È Ë;j3Ëj,i,r;ËË EËEËi-isE i.jr E;È:EËï" giË. iêÏffËtfiE;;;;: ;€; Ë:s;iËg'iË;; iiffifË3; ntËj :;iE;Jr;s, i;j.Ëj"Ë-s-"3 -i1= ;;: €iËi.B-=iË;i ;i;€ti$;l;i; Ë;':;Ë :jj Ëf;f ËËË; Ël;iii:iËi:l::;: Ë:3;;Ë;3FËË ;lg:==,s ;Ë Ë:,si iii::e; ËËiiiriiË ;rà !i;s*Ëi;-çËî; j;:*s;;;Ë; i=;- itirE:F::;Ë3 :r; jiç'j;sËiiËiili;; i;lffiË;;j;i iii;ffiFi ËËj gir ;:r;;;iËËË-- "Ëi'tt;*:,,* 'f pË ;:!*gË ri;:lËrg; €;Ë ËË;;ËËl€j;Ë ;;j#egËr gii ïEIÉ;ËiiËËjji; ïl Ca gÊ, EZ!; ;I :€Ëi geË;gËg Ëi:i â;; ;Ëg: s ei i;;Ë tj r *, Ë ;:E; F rËË3 "2:c:;Ë =.:!: :;*E t!! è a .,t ro lE;l I ! a€E; snz:lgË 'tt uth 9L !t I ssTs Ës, g -È:5 -ï5i_1-: _yto arl EI êa o< c,.. .'tc -l--l < CCrr--N :rc. €;9 <9êN Ë ;J É d î îÉ" ' o iËij ^-g.gsF ; y,E ;f ig;I s;;:!;: :js; 6--'EEE: si!; ile# SFF Ë" t, ;f ;;uË sr9ii;i ;:iI ';o= t 2àoa 3; !l Ë:t;- =Eo;;;i =;sË;-i ti*,i ,.-:i;ii;s.55 : -;5 sl ^a--; *;Ëà *5;;!Ë;5j ;5 -;; 5 {g*- i,?' =il Ora Uê- =-;-; =.*= J";giFi ;;Ë ;.,r ;;È Ë€;;:È: e:â ; e .-a Q) F{E o cct Ct ê< -89 oâ *E uo oc vl 5l À ; Oq Ê,, u, g & eral I ;#'j;; .) ,q 53. ir .o, -4, f ub î 3 ^ ; l-r rtlqJ J CrË Lo : da1 =u ub)fî a 1J ts!utr G.ê. É g | êQ, A taly) -7 u1t >, c, ta E-a'ç, .E u -.F a OCrctê' EÊ È o, cr cq Ec u €G tr aJÈtÉ < à .=X < g'g-L e g.at 88"., OL tn-U c 9Ê r= r?t:e ê.aE Ee:L ê ê-À. C,J ffrËi:fs;s !iË: ;iiftiiifffijj ffiif Ëii;jfi ;iiij33i+Ëjj; jËË;iil*#L#i#j î;iË;;;Ë*,,;; 'Ëi,Ë;i I €-ts C trqg=> J:EF qo e >4 -: == L4 cr Eu Gc 4= L.) .l3rc =:.o G eÈ Otcv au.3! O--O r, +. -5 -_ ;+li;Ëi cc -€ U, ê.- sfix#fffi r;r ;;fiËiËifiiËii .èt tn Eo it tt, è.o o Of. !ê, igif ;jiijj; rÊ3.,- *él-5 x- diËË 'oc ut) cro !Ër*Ë ^2n= "*iJ;i; ôet SFif -="ï a, )g c clt ut v' ct' erq {1"Ë :tgi'E; ":rZ giÊ€ Ëj;:*EË *5i.ï :eËI f;jji'g iE:" aâ' t, 3t!-' @ 91 O C-L.? ù s -.C, Ê rtÉ r3t E CrO--C.Y, e,o Ê,c C ra O.r, =s cr s€É EËs -E E Q'y' E|. t Ua, UG C'> têe vù4 -t tt rÉQ) |l 9ÈJ e c GL 3Crg c O.g 9vl g- I I I I I I I I I I I I t I I : â Y ?- ?;1; !1 îE-i;Z=n-Ë,âfz i-; ";g -;:a I 'r"Dqlq7Î:J;:; i:3_EZA'3^â. r B 1Ë_ =â^AE16e 7_82 3:3 -éIlr 2 aËe;;-31Ëo I e?-- ;: ".ï3o.- XJg" =l* I Î'EËt;:3E ;j :;gB;'-C.;;o'àâ y-": :. 3o'1: I îo." r;;?3 -E' '"^?'Ë-;;"=" i*ï ; El3'o'D:1313 1;:: ï{'- I ;:îc4g'o."-I =32i.'3o';;t3 I a "tâ!;-o;3tid;; 3âË * à'iîî€e';; ô-g '' 'Î^i;::38€Eg- ËrE;:;-27;g*7 fi43'i Ëi"=2:!*Iâ 339;î3îr*rlu; I I €::3I e-;Ëiî 1E- - Y-c'--ù6 îà;i I ii_ iei:??+à..i FFl:;itl-g;B I I I I ;Ëiifl Ë;âiggïiisËiËi iiF i Ê: .l!i:-,?z j;;:à;Ëf;iiil' i;;c 1; ,l' I ,iiiiiiii# iriifi I iii ff;;i* ;irruiiiiiiii ;iii Ë I ;*Ë+i I ii** ïiËFri t I æ* I iffiii I 6 F ! o.n O'Oô.:r-rOOF, --n fo,3ôa>O:t=3.r(a 3 -.e, C r C.â â !61 =n b: F_. û, a (2tr(AH6ôOrû-â p3 J C) tt qr -*(' 4t ô O ô,! < O - crt! G, I rr? folt Èoù 0, r:t i!'lt!3 Pa ti _ FQ (43n3ÊtÀtÙ â O CJ,. e.a tl gJÉFr Étâo o : :tê F r0 gt. ?^ f 9a c, e ôI Ê :.o ù t - der C , ît-n ? ?qr? -n*ù Ft -Fô oE 0, 'r Êr cl.ô ?nca æ ts |!, v-o n O rô .!.,D tâ C t^ t^ Lô € .Ù ll) f o-ô Èr ù HF J oô € to-û i |! oDc - x o :'Y ...t! |! tâ cL O rr ?:8.! n ô n _ o +TJ a q a _ (', o H ('+a >C ro. 3 9!ô I O tc ?r O.'o .rco.cr. ÉHf' â .^ it C Fâ â ) >> â, * ? 9 = ..r2 â Q 9 6 =O 9 -. aF îJt ft t't P 7 O O /" C tl. n)4 uf 5 --/ano = rrôeÉ o J -^-4 ctatÈ a (4O.()ta^JOrtËE->â .DfcLïtâno.Fr4 Q l' - c|. o. c- ao 6 â.;9 î' p.t'=r- '*; = oJ= tâ 1= C = (â . Crd H F - bcxt F (.)>,=Otù iî ô 3or oô''vo=) ta OÈ,E n -5 O G) q, *.! 3 Ê *r C, p6QâtsO É't J fn ô- i: < >*3 n ngr *O.Or ri nô.oOJtiarJ gr ÉL*g *(l C >= 6 â | r ô rr X ô O :r '! 30r.c' aOF -, o +fg.o o r! o or ta :l ê n< cuè e ra 'rîOr-sriôo,a- *ù : i _ a n gr^tO.C nOæ i éo,** j;?-â;,âctt= l!rD ô*ÉE"iFh e.r lo. o -oo Fr g?ôcts O n C O O F=' -ô-iÀè= = €Cf1!, -'3 Or +O-5 d Frr,! e,? C ci'O,tcrots 4 n ; >5 _hr!oi!_aaÉo._ ord.rr!t;Ftâ< ^? - >d ? ? -C qlà1;;ô g1--f O 41n ;i-o" CL(â O Ol >.C J O È,g i= ÊF; A É îO cl.lj g o'- cr^â>,c o oà? _ ÈiËd *ôj c,-- rÉ5= >n ri Z ô a(n -o -,ù 5 ij,r o=o. 1o-oZ F C rD.O olârdo g| -5 ô i -r_C sE n Fr ô n'o*ii -- i c e- o è Jrt ô 6 F,rl r )t; f-o5raJ_ë7e,>,â 3 vrr. OrôÊl Ft r= ïôr-Êroô â aorrrô j .- _ql ô;'Dô S! - o-:- o e pa ? rr o-ô ô - ô'- c Fr C C oHur5=v^, -oZ |? or o Ê cLFûr tâ.'o ;-vt q x a _ > OCtâ --_ = JD.<Éotaz, = l*Eoo-y 3ct-;r;;;5-o .!tsAôtI-êô.-Or o:ôâtùo o-iorc er o.pE o.a 4 oqrraô;--i;e-. a E-e: (J :. î: ;: ;, ô C 5 O on p3 t?. |!.o, ) o o iiff*g ;'= 5 +- ?,!,!ô,!^haôa:r.1 9'st??corio:rio i! l: Jô-' -fg X.X; ;;: i.?1. ti: I t| 't ? 3 r t) dCtOÈ ; 'ror-'iplCidor.nlg f ,! 't t? tt Ptâ o ppov J-)a êtla trô0rF, êts Jo-â.o rE.o ;E^ T rD ô cL !,r:'É o : - qr d â iô '|,'nù<ccao= a îZ â n,Èt i:Ll ZIa 9,à +ôi+î.rælorôo-F E fi3 ? o 4't ê- I (> -n .t to eô -ôi5= èo >ræôflæ*aé.o l rl. - <r>3 ô,r'a l-l opôoo; d ôq cL-ôFi_oâei-4 ôtaut.a t-o-Éic> c a o o è gt-,r - -- ,a 'r -4 o x ta yc*a-- l*ï --a-6 rr,b_-;1rorl a q; lr - o v, ô èç g ?O A4çr =ô; <!âgc-ô1X5u a D--*g-gô-iÉ cLGt.o = Ê, Fr 314p - à o, >.o ! a F 5 ,: a o i e. èt 6 t t t O Ur=r -a < - i a'- < e,:nEna.à'.ùt â 6 al a <ti _ È g ;--lA t g =ôprD!tHô'"* S1?;;;-"ttâ5 .sûr t_ê .. -s !rÊr_aç.o_ o a9 Oc!-1.=C rjnC= 3r.rûrr.) cytâ 9)/o ro-h cLFl a11FFtsoqô,râ c,> æ - 3 è ri o o *G. OO-tè,D't=C.rôa f ôO--riÙ|.< =ô'o. tn,?Fâa=-ur o E3 o 3éna!-è-o--=j: ? u - e, a -t (âEr€|F-.!. .13 ."t-Pqr.È â rD.b { x or xt ra i, H o o O rr '-o,6n'DcL or ?cL 3 -iE ts.f b -. -';?; ô * ttoh :l :tar.p 3 ê.r rDerr?. 3.â tâ . t H.t =0...sË-2 èoq -3? a ^-ï _? î, o sr =Yc Êrosr (^(If ô l? 6.EI.o =oâ C êôb ô 3 cr .t t-. .â a Q oê.^ r EH.L :' t1 t^ -P tit !rè.1 ?_)taraU -ôolrâ!ro.g u; =*ei t! àiâaa Fa ct.trotraa tFê cr ,Dho-ô Flerôo o, p.t e ,û -- *i;èÈ-ô 7 cr a rgcLê : 4Éoocr?â=- :' i ô Lî ra ù._ ),'tnôd ' ro ô 'oH E;! r <t1 ,ral ô.rio r.! cL !, +ô -C ,-ô Ë +nq;E;ÉLclrÉlrr,!?Épâta FtrFroD ço :, p< c,ro"'=o|, 5 d 5 !, â F!, -d---61Ëp!, rt qrg f < 6 ta a GLOa ,! . -Qc ftèâtaô tâ..p..XF e, I o ..o ô o 13 >.tr 6 lDJsrrF,rÈ ô ncLô(ô beæac â o ==o _ti ô o < J < q q, or a. I o._ ,' , âHJ g a F rr rro a A à 7 ,, .o'l tâ.àtâCCtr,rCF Oà i s F< r.r O .-rt5 ô ô-d:-<hô,rc Àr- b i,.i."rr ;' â rl âr'o!' = txttsuôxâ;éâi r* # *'r r#ffi -,;;à =i-fî, t?É râ€)rr}ô,r8..-El O=à GJæa" D.!r-rrÈ-.,....t1 , :: !r : iË;;tË'fï ji#iiËifËijË'i;iil;i : :ri iE;#;i;i;;;ggËE:ii:;; Ë; ËÈ:::;:Ei:î FË; 3i ËË.rsas;=ïz: "-i itï Ë8,=.:iEEE5Ètî;;,i-i::siE <,î Ë-.si ttx c= ë0au,,v,Êvt?.do=c, s;3 Ëi- gg.t Q,(!cr c||.!c,^er4uà vtè-;,ê;6-e.)4c) g\ çcrrô ?vr-|.etetc_ cec) e'|,| 9,,::: g.f g;!l i: * gTË,, !::îi Ë F I ;. ls;; usi ;!Ë:i;iiË!;5Ë:;;EË;Ë:; .E€ ;; i5u iiËi:s;-=-:' .i..-È' .e'E' .":là€5E:rT;;iÉl:An-.Ë,,{i €€ 5;!!_: r. ËÈ€; ç * _ÉË:;IË! gs.5- ôs ,,51gE qço:o îE; =:.^ ce oè =i :;jË€iIËr"; ;S J:f;= _A3iîiAiJ;5:;JÉi-b-r..o _a ^e4=!EgiËi g"{=o:ESs '! ;oi j$:;ii;;lËa:i;;;Ëri€;i $; gF'ç d-;EËi" :Ë i;iÈisË:Ë': :;s ji!.,".rcù =.! "Ë:,1 :i; -6. -_e I ;" 5-,o-oî,on i:;"*;';ÉI;;; i;e ;Ë ;!Ër!Ë.*i:tg :Ég e e)i g" u r..ocE - s d1;Ùit = ci "!i ".^! 8ÈÈE:"zr{F;;=Ë!i:ii-;Ë Ë"j::;:'F:.5i-:EE 'Ë! Ë?Eil;-ii""!:it g i:ë ô,,,8 ;; f y6; ;!i:siEs1ii:';i;:!lËEË e '.€, >; -: jl H.:l: i=o 1.e . ;lvt Ë:; F€ EË g : g i i.c,!-."ËtSË=ç=.ËpIIfirA 9="! â* 3 Ë: g; Ë Ë:;; ie= :.!: :l l;; !St+ g: t ri;; ?-,; i-e ;l ;ËË €Ë: !e :; =i;F[;;I:=g l:; IgËil is-*i;Èj i!:_5 rl .y,;, ËËË c*d-Ës:i="Ë45ô,-j.È Eii I r g E 3_éo,5;o o= Ë c? r: E É -LC) !l;r ;;g lF; Ë g:5:'. e.À-; iË' Ë:; !:Ë ÉË ": s 4::; â;Ë :;]Ëo:5€!Ë":: il ;::5;Ë:Ë;';Ê-:;;;li-iË ËssF_-'iir::: r;f ',iË Sl :;;t*r!{eeeo.dùË;22_gj;::à-iîl _',nr =ot,i i:s lla e :l S"^; ,i=r{3;jSiE 1",o3:.;E E"ce2u_,iiËi.",€ ge.S oË!;Ê:;iyE:=3"ssf:i.,â: ql lpi ii"€"s':s:eù ;Bi ËËï èÀ u' ,;:i:;.1 I;; Ë:;,Ë+ïsE*, r.'; ;Eg;:=*ii;::Ë;; *El q ; ô g= c,e ;=; iâË'g *"-;:!^! Ëi! rî 1 '! ç Él;;;'4€ - i3s= =-Ér;ËE-:irEi,E-a*;r";ii, sl ;r: ,s!:i,-"î€iè.,i isi *6.'iËaroË:!Ë -_:.. Ê e à;€iÉ:s;=^.-i:g;u,: rÊ u2ée;,:E-c,æ€ùocLt r :L-.-usç::r e:-.:ô. o=v, ='ô -;l!1!iË?i; Ër -?si :rE { .Ez.::iiËÈiEÉ;;"s' :!iËT: gE< ..',r< E;i: ;-::g::ig:;*;*I.gEi:s re !{Ë!e"ô.;gû'd. :; ;Ë ECJ <ol Ù9 :13 lrê 3J '9.t-Jù-n U c, u) Q"< --â; ! U Ct, .l L. Jt|l 'c, |! ce ca) Ol, v, e, iâ-, E E 6 X! >v eÉu' e,Ê{ r.E+t -A _O O ovrc, r.'t, k yaâ) _ lJ G, n q.at t, ct :Ë:ri*.53: q ? ç q ll F s .{, la d s} | d o, lÉ (, t{ el.èrÊ rt:;;:X::1F33:F-99_-- dt4' u .\ : n dd 6 o-:9:-çc-c.i !>:.t Eg3B9;I aeh iSs na ., U .3 .0 o E ëo 2e e, a, 6À.C, 4â ttt I tr.0 .t .o 't uG' L. .O G è e) 1, 'QO CAt ) e-Qt .CE 'tt o, t! >g lJ.o, UE t1,)|! I i I ;ii-e' Ô'â I t I I I I I I I I I .c n P! Fi 1ô i'!'!i;Ë.€tëâ;j =: t 3 Fj î; ,O -ô g; 3 îfr E E iii:E rn|6G--9à*--Ë'-' ; o..-3o1" oo ?cr ô oo. 1; ri'38 Ë a{'a Ê ; r. :;-;é.î-: I I I o ê n rtÈ -;a*: ;;f ;;" Ë".';:!r :;;;Ë= ir ï*;3îr*;ËË* gÊ;ôs* ilei i;ËEiE:FËS: âÉE.il=fâ:ii fî:.";x 2? i;"-1e-iFi:_F rï;Ë2o ; i ;6 3.: t,'-tâ po io.i !o;'.iri-q rsr â;99=: .;,*+;i î; li+il[,î8"=â :;H3g- r3 jiÊË''n;tEa: Ëfliss_' ËF ?f1';sf|i:f a5;î;Ë î; :3,'Htfrld6Ê T,',-T-' Er arA;=aËi*a; : t É.âa;- ! r I,9s iËË [**fi ;' ;.:tIç ;.$ i:rii*E:iiE î=-seF ii F va a E- i P -ê I ? +>ô ts n à.â ç (Èo) -î^ùt^- x Ê,ÈJ = ô â *_- ËXo-nât -î E."-F*^ î' 4 <ré.-.o. :33i3? fÈË-iî n "=iîlxgFi^î bron vt oât rrHoo l-5'-rn Éf E- ;Fi*i;.. 5 È;Ë:.Ëa_Ed" ;" *r: i;fl9X-E; e :n' z ,raLar r:ïi,iiili: -a i;IsAs ÊÊ ;FiiÊîiirr ,,oHÀÉô ï ËË'-ir:e =:;o-FoE'l€'' Ë F ==? o"-,; atAtâtnHâ æs, -â â-o uo ii'9f-o.*_Z; trrrr., 6;,à=Tlo 'â Prt'eô -< Èro É9 0 3 pp- = ECæç O ô.(â 3 T* âo t, ô dr ==aat^^ nD ê hrl ocoè3 pô QoQâc tsFl tf hot0Et. DJ.i* E oPô-3-n E tsô ô bH ô g| .È!| tâaa o,à .t.âA r! c o'-. ,r ' Fl rl O.riô O ll!r<n bb ô F,at e te ,lgrctrÈ C) .l F TJô tctJâ llaâtâ o fD. E4ê t Ft ô ô,1 F3 o. tsC lJtt â Fa PC O JÈ rl O h:r = ' aÉrÈ EL,I CLâ.I .o=.1 alÀ a P) tftFDt ôc ao.r < tsl) uâ4, Fn Jt 5 4 Pbo . gl l-E-ô rl aÈPtD .' ,tôtJ 1âlâUla t) tc !t trr n Bl xr* j6 .i''âçù â >. l, D.Èo (â(ânÊ É!âO ÉôF lll cl.tô ô ôF ô.a oâaraâ Fl 3, CLè! 3, o. lt Ûl !l 3 3i3 a,ôô.È .È5 O.DDoc, 9o' o. .ttè T>>.tt Jn .trx crt o tt â\t F o, aFô ô xo )r tt ttt no(â ooq (âo JJæ 3 Iæ 'Dt, 'D 5a rDô rt5o 5 aâo ?.:t ta tûre è--t -rtlro rDôô;l 43 t-. Ja J ê= tt tà ôo e ô ec tt Êa -ct É1, t ô'r vl rnoot 9! 9 tttâ ..! .! ,!. !rl'l ,D. fr5 :'o O^ ft .oln hrD,D ga O' o4 4 t( cl Il ''ct ,È Zû ,Èz ô=u t ctooît ErÈIÈ cL> CL >aâ vt9 rl'D ôE E F€|ort 'Dô Èt> 3t ..1 bQ o o tÈ c> :tô :t J tô ÉL.ù O ÉLt o.î .Dtl r!TFt f!. rl. o ct=ts>c Io !t !rc Cr |!|i OF rt:13 ot 'oi I ) ELO tùa tt tl l'ai| )lJtD Oa vl tCF DlDr'| rtl 'l tcrl D , I É5r! I Fla o o. ,ttll Dat ta A >tt Ic +Ê CL>.r .l'ct=cL t,Dûôrûa n o! t .Dt D ,D. bEt€t =c l= fir Ê! =Dô 'T tI t _al r.0lta âr DJ tlô r:rc d rc, :DI l alt I r.rt Er ! rÈt l.i. .tr^ù,ar )t tlo! I iC.r tôl ro2 ÉG<f lt>o,l trl tl ot ttr tl , .o: >Ul .c ,aCt9U,l oÉ , êtl Lô nrt4 JÉL t ,Jalr.'l )x û' ù Ft L' -t: ,r,ÉL aâ u ,troF I .n )ta |D ln 3tnI aCL c Ê rrl a ûoa >û .( rù o.< r< ft\ al io|' o Fl ,Èt 6 r! otrtts .ô € P.,l: t)a aO rt nû*lF I ot !erae,qa'ot to ts] =o llc c, 1l o cl tl cL tb ta ta^}| c\t.4.lôil nl { c|ntt .Oâ ,iF a ,r 3 :'f tn ,bo a r}l t4CC cd ùa,aa 'ttI ,1' c =c O ,Dl. oa= (ô0OF âcCl-È= =oatl !t t^ !r au a rf n rctt .oaÈn ,t aaa A PE 'nta c"1Fl 'O. , L'o. cr! nF !n 2 POa':t t I ê||c Êo lÉL |' t t^ ,D'ata t^o A, t'. <EE>, .D Fl t >t, ,È rt ,t tÉIÉLOa||'!t,D >.4tL l,|>CL âA ô gootâtâ ta ,lt qto u o n on cql c o c >a a C> rl ,D at4|| 1âa-otl ,at a t tclGla a av o.t n< n ra tatto o 'l Crrl40oÉL È22aacc ôDôDF|o ot =ag|v lOa Fal lla t^ nll ù/'tA lâa a6 hoo .t rà !|9 À) gl -: ô* : I a î 4':. J=, '! -: , ) )* I I - â= , t, (t trà Pat lot^ ar-t c ,È âo tx F n1â o rl Ots r'lt r I .û (, æF , , (Il ,l tc oît a .o t nô BF €!! FFI ID noF. tsô ô u, t> aa 8CL ,D'D rl trt t' tr îtn >'a c È.a ata -tn aaÊ oao t ÊC tscrn . cca -t. o tÈ o CL .,P tar !,à tt Ftt .'I t)L >g YE' o3 Lâ ,t Éê.CLÉV O ê.? a o o tJo c il, P g 3ô3 Je tt '.t Pi,/l,! C.O lrr = < O Cl r 9aOGl Ê, p ô aO ê pa act* .t''.AâFC.O l. O HÈ.atctt o rci 4 a r.^ tso . a" c-) o a Fa o Ê,L orÀ|>ctJtcL J * CL}. O o ..' o c !t - gl à ' FFâtcr a^ Fl âaeC;'ôH 0thil.l,r .étarOD êur C r.t CLa. bI O! â b Hl ÉLC O t^ c an C J!lôCâat,ÈXli ââ c i il ô r <-|.FX FC t . C, rt g tqt CL - AACftæ = â> OJ (, t bFts r-Oj',}taâ c,=c I |. ? F? Utt âtO |.aJC'O F' ô P t' ^a>.r, .| Frl ê to. a âo 4 a P< c al ra F o ct rt a FF J .D J O è.o :'ô ToË.;E 33 , o ir.a a ?'a tsl tsl-ta a a ? < I I Jâ a ELt'gtraC, tt I Cl >rr . ', =âoa .t -t J èê-CLÉnalDa,:t Qna Ja 9 ta 4F.i -:aaa o -t .Et CL b a>C, > i|ræ a 4 crn a,t Ftlarlts- I t o tlt c! .ùF,ca.at-Éata -,oFl !> 'rcL (t > o è> t Vl C Êl o t Frt 83Aa 11.Dt(. ty Cl 'C tt Fb t ta tt ÉLf J rt 'lâUte4,Dal ' r|o 5 | I ;;:;Ë ;fjË;riË:i! 531 I I I ê â 'c Ë É I iiEF;f igËiffiËuiif ; ;Ë;sF:i5;5rË I ffË:rs;;isfËf;i.î;; ;ËË;5; !:i'jsrr r;; Ëg5iË; sË ËfEi-3r.i .g rlIrË==, i, Eil; i, I ;;Ëiji fffusigj;f' jl sisf !g =Ê ii;.,Ë s :: E; E Ë.Ëo-f E " _s: E cob-Ë::==q :.o !Es;Ë*FÈ; â:EË ii:;i:; ; ô,5 - E:âËE'-E !"IE zi: -- -l g I s Ë€ o 5 .{ èv,< Ë Xi' v9 t o è I aa, Ëîi ;;Ë:Ë :33i 33EE rËg Ë-i" ,o ;E o,> !!O g êÊ l3' 91Eto to 9E j= e .uæl 't!æè.Gê< !a I s: , ;; -r-..I E Ég E-l , Xr Ù|eil, Ù|{ a t't .cri "|., es t,e (t = tC,'E, t=' 9c v' € ,o n 'c, -a! E< " uurc) g 2uura c, clJ.9T,C 3 t, Ê -4, E. E!. q- EG, Ec .: --qtt h. 'Tt.., Etq9 .J, = r. tFl atO!I 3 (,|tr (,,trt l9!L o 'qo .,q .,q Cq 3- !go.t g>urnc, g o FCFI a Êt sElj "E 3;o ;=Ê dL' Ë;Ï Ë, _ê6cr. -.é *, . 9i ;:s riS= .) Êo { :;;^,9Ë;; :3'l ;gÊ;ËË;; à.-â5 i=p=sic_ â.;3 g 5 o_: ;3': -s:i=5Jil 3Ësg '<u, iË.,o âàË; r"jj E{!" €i':i i- : -iâi;H 8..!:-È i -<! .t !t 'l'l 'o EE E o''! rrt"l qrctr cfo 3 3:: < O. ?d o. =s5Èt"sf ;ËË"Ëi€Ë g:-j9=rX ;3 ;é.Ë';: Esjsrij: jË EË!F:_;.a L. : :o- sEl!_Êii --*35:.!po .= âËt-ià;; -y;Yj sji€E iEii* f,; " e, L.d | |!!t! a o, :tt t.l, '> I ç.1, ç.t, teCrat I43' lQte3r-C, L (1 , I .,clq c1 ct.q o. 3€EL € ELt, €, CLÊ, -o6 -a) Ê tar C rarr Vt fl\. 9t, eat é él ., .,! JJt I -n=l F-?3Ë -r"?, lsil:sËl .iË*; _i:i: ., Jt< i.o .c c O.o Ë xÊc€icêr< X€ ile C', it- 3Qro tq,q,''vt <É 4t,âeUl-C <Éct :-â" Ti;, -ôc?:Ë35È Ë63Ë :Ë5âAùI -.I= :,8:rî= 3 ,=SË Ë.;Ë93 Ë; ;-: ii J:.r i Ë: " gj;5: E s 3;sË EEË,Ër: g:98 ;;;3 û;:: iâ E' Ett gq, qrê.r GGG :o crê. I-ÂC €cL i! - ' CLÈ{ F â - ëe cJ. E< I! ùoc: toi c J.T J! -. rtù c<<i = æC q r-O!O! :q C' |r> )q, > e= O q jr rûE It|!g,! Ë e.ltd P.lfd |-c -tC g C G,O G'O tC, '- -)! o) uG,- et-= ê-E a-!jt cv)! tCcrd c !cr<s c-c,L c,!.C, .C3,l Ul-C, ëetJateÊ .tee.O '8.!t:.!:' E-:r.r ô r.r eEq forEq O{, o tuE et r90. '- iottt ê.! l.! L C 19'ê.! eu4 iU'L UI' Lttt-C , vt Ct ttI At -c,, -et at.-q, o, fr.CCC 9r. c iÊ!Ê! r.Q,o.Q,o o 3rbba) e) ,a) -4 <3rb ?ta (,l a -c ') Ltâv,l ,aroi u, tà lâ t, tf e!Jrrr ç-=l !Jr.g Ê.EH: .EH 4Ju, I (, èoJ-=u, ' F.x 9.0, 4U E =q- oa ô=_ dO .!< ;;Ê-. !'rr 3i= ;;: .) êù_ ê( 6 =l-' ! 5 oocr o) ri =!a!tr !cr oorE .., -o o _€€3 !.tr ,.éi -; g, .i"=1l sEq , f.: l* oC .rfg l,L o lrtllle f. UO =.a, .,> l>-ut -tâÊ rg rl'tl ri' =etç.! É E. = E35, Eet E. ot Ol oocr OOr (, |Jêrrlt uor Ë"gl Uleet (J,Q' ?E IE Foc =ul, ='l = èa è èfl r &r. 5.Ë: JuiJ sl i;EiE" iiii:Ë Êr:s;if r;j* jjifË; ËiËiË:i fifÉ ";51 " l! rë;i " ôiiE ;5E 35.,1 itËi iËij'ï ;:jffs r;Ëi5;Ë ;,i;t ;;3F;- çËË3t ,}rGE l:' i-t'ti; ;.r-? â-o' |.t . r.5 ;$sËs; I I rr., Ioro 5 llf .ltr QLtv e ee <G, G|caâ 9c lY( lY€ùt r!3tfrr .crE !-9!, uer. tt tlq 4't 4ar'' 3 o.,r.Coa lrt; 1--oo ub q, !: t< ê ga\ EA F&l aL('/t FC'o oor. ?9r.c, ùEb rr., <L.tUb LIJtrOE l,:':9EE . l, .c, clîf cltf CI !t r. rl,.lùr) 3ltt . c tJL.rC. i a'j ..Fl ,t C'}t o}r | è=t( èt ql'o ql, rl,a, a !.gJj : !g -gË i€; '€ r€ E qt t:' tt.L H t:' t ' elatT' e )alr. ==.D tr.'1-C 'D L rr. fa U' (1 44e al nnf,. al €o E€,ou, IU' fr-C t -4, c( o u .u)-.-G, ^ O.a. H cl$'Lc a E ate ||-t Jl-aË.,eCaqeÈat - -Are EÊi --.{E .{EC Eo c, iËsg;: i ; *.i q'Ëinf,2' . àf I s.ët =. I j ;==5 I g! | îl .3 O g€ Ë€= :o53g D Ë C,* e g Erb> b> ô {o (, vt4ulÊ orE- !'o cr :vtu, !!r= { : c, t.g, -r! ;q arE O EË rEc,Ec, E .o ucÙt ;Ul a aaq,! !_ l't E: riv |!v ,v -a--- EllÊ{r! vt .c -Q-{ .qr .€jl r.I.q, L. t>.fr t ;.L .o| ! 5 Crs- }<f Crg o,â ô., ao ,=v,l5 f â rê.E' ù6 'l!ù -l!c, i|! |!=la tat u >f.r. :l >f. ' i.EÊ, (.,E.E 9Er .) -9' (Jgt6 3c)r.ttrùtl Sroor = ,/, _*O o uatvt) eo t <sa!a a,âu utuL Êaâc,l oot a, -Êaâ! 0-!."'oe, !! ! e,-i c ^^ eo.!c o r! ci o Ê<cc. F _ ).Gr_ 5:' ^; Yt tl| |! Lw LW!6 a È';3; Ëi râ i ;.9 i iô.€ i;35 là5; tsi '( Esg$;l qa =- ; i t il;i;ii fif; jjjijjË;Ïij iffiij jilfffi ;ffJ I iiïL':j #* IiiËg Ëi;;;=iË ;;;5i* i5gjjjji lËjj I ;j;; âf ;rË;;ri Ëi; I I ËËË;,Ë t I