Beat Generation Entre béatitude et rythme saccadé Un art
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Beat Generation Entre béatitude et rythme saccadé Un art
Marchés Immobilier Initiatives Institut Montaigne Billet des gérants Opportunités Un autre Reg’Art Actualités Beat Generation Le Centre Pompidou organise jusqu’au 3 octobre 2016 une exposition originale et inattendue. Avec Beat Generation, Pompidou s’écarte de la peinture et de la sculpture pour nous plonger avec Jack Kerouac dans un mouvement littéraire qui a bouleversé la société © Centre Pompidou Entre béatitude et rythme saccadé Inspiré par la Génération Perdue de l’entre-deux-guerres formée par Ernest Hemingway et F. Scott Fitzgerald, la Beat Generation va plus loin encore dans l’exploration subversive et souvent hallucinée de nouvelles formes artistiques. Si l’origine du mot « beat » est floue, trois tendances se distinguent : en argot américain, beat signifie « fatigué » et est employé par les afro-américains du sud pour faire référence à la pauvreté et l’écrasement. Pour Jack Kerouac, d’origine franco-canadienne, « beat » est à rapprocher du mot français « béat » et de tous les moyens possibles pour attendre cette béatitude. Enfin, il est en lien avec le rythme, le beat étant le battement de cœur ou de la batterie. D’abord perçus par la société comme des rebelles provocateurs, les beats apparaissent aujourd’hui comme les acteurs d’un mouvement culturel parmi les plus importants du ème XX siècle. Leurs œuvres accueillies avec mépris et suspicion, frappées par la censure, font aujourd’hui parti du canon de la littérature américaine. Gestion Privée d’AXA France – Juillet 2016 Précurseurs de la libération sexuelle et du mode de vie de la jeunesse des années 60 et 70, ils placent la révolte face à la société conformiste au centre de leurs œuvres. Un art rebelle et poétique L’exposition rassemble de nombreux souvenirs de cette époque, témoignage artistique de ce mouvement et de son influence. Vous aurez ainsi l’occasion de déambuler à côté de la machine à écrire de William S. Burrough, de regarder le film réalisé par Jack Kerouac ou de visualiser les photos d’Allen Ginsberg. La présence de nombreuses vidéos sur l’époque en fait une exposition particulièrement riche. © Wallace Berman, 'Untitled (Allen Ginsberg)', années 1960 (détail) Avec un clip de Bob Dylan sur écran géant, les posters multicolores de la Colby Printing Company traduisant le poème Howl d’Allen Ginsberg en phonétique ou encore les huiles sur toile surréalistes et ironiques de Julian Beck, le Centre Pompidou nous surprend une fois de plus avec cet accrochage qui ne ressemble à aucun autre.