Evaluation Finale du projet PREVICO - « Projet de Relance

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Evaluation Finale du projet PREVICO - « Projet de Relance
Evaluation Finale du projet PREVICO - « Projet de
Relance Vivrière Communautaire »
Termes de Référence
Août 2011
Association loi 1901. N° de Siret : 310 270 640 00074
Direction Afrique
Rue 96, Porte 700, Korofina Sud • BP E 3360 Bamako • Mali
Tél : + 223 20 24 65 21 • [email protected]
Siège social
66/72, rue Marceau 93558 Montreuil Cédex • France
Tél : +33 1 48 57 75 80 • Fax :+33 1 48 57 59 75 • [email protected] • www.grdr.org
1
Présentation générale de l’évaluation et du contexte
Le GRDR a obtenu une subvention de l’UE dans le cadre de la facilité alimentaire mise en place pour
« apporter une réponse rapide à la flambée des prix alimentaires dans les pays en développement » survenue
fin 2007-début 2008. La proposition de projet faite par le GRDR et ses partenaires a visé à concilier ‘’action
d’urgence et développement’’. Démarré en décembre 2009, le PREVICO « Projet de Relance Vivrière
Communautaire » arrive à son terme en fin octobre 2011.
1.1
Une forte instabilité des prix sur les marchés des céréales encore d’actualité
Entre janvier 2007 et janvier 2008, le prix des céréales a augmenté de façon considérable sur les marchés
Mauritaniens. Souffrant du même phénomène, le Sénégal et le Mali ont alors décidé de fermer leurs
frontières afin de limiter les (ré)- exportations ce qui a encore accru davantage la tension sur les marchés
céréaliers mauritaniens. Devant cette situation, le gouvernement a mis en œuvre un « Programme Spécial
d’Intervention » (PSI) tout en faisant de l’agriculture une priorité pour l’année 2008 avec pour objectif de
«réduire la dépendance vis-à-vis des importations ». Le PSI s’est dans les faits concentré sur la subvention à la
consommation de denrées alimentaires de base importées et sur la création, avec le soutien du Programme
Alimentaire Mondial (PAM), de Stocks Alimentaires Villageois de Sécurité (SAVS), dotés en céréales
importées.
En 2010 et 2011, pour faire face à la hausse importante des prix du blé et de quelques produits
manufacturés, le gouvernement a lancé l’opération « Solidarité 2011 » visant à mettre à disposition des
denrées importées (riz, pomme de terre, oignon, lait en poudre, sucre, huile, pâte alimentaire…) à prix
subventionné auprès de plus de 650 boutiques dans le pays. L’opération, estimée à 26 milliards d’ouguiyas a
été mise en place sans l’appui de la Société d’Etat régulant les marchés (SONIMEX) et s’est organisée via les
organisations de commerçants.
1.2
Une Stratégie Nationale de Sécurité Alimentaire (SNSA) en cours d’élaboration
Vers la fin des années 70, dans le sillage des années de sécheresse, l’Etat mauritanien a donné la priorité au
développement de la riziculture irriguée. Cette politique, n’ayant pas donné les résultats escomptés, est en
perte de vitesse : on estime ainsi que sur les 40 000 ha aménagés, seuls 40 à 50% sont mis en valeur tandis
que 80% de la production de riz local sont exportés. Paradoxalement, l’élevage traditionnel et l’agriculture
pluviale, qui concernent la quasi-totalité des producteurs, n’ont bénéficié que d’un timide soutien. Face aux
résultats mitigés, voire à l’échec de la promotion de l’irrigation, le gouvernement a adopté une stratégie de
Sécurité Alimentaire (SA) basée sur l’importation de vivres à travers l’adoption de politiques tarifaires
favorables aux importations de céréales, d’huile et de sucre et l’institution d’un dispositif d’aide alimentaire
permanent qui couvre en moyenne 10% de la demande nationale en céréales.
Sur la période d’exécution du projet, des mesures incitatives à la production ont été prises en particulier à
destination des riziculteurs (société et particulier sur les moyens et grands périmètres irrigués du
1
département de Rosso) : les dettes cumulées sur les campagnes précédentes ont été apurées, et de
nouveaux crédits de campagne accordés, un prix d’achat garanti semble avoir été négocié avec le ministère
de l’agriculture.
Afin de répondre à certaines recommandations et ressentie comme une nécessité par le gouvernement et les
partenaires au développement, pour la première fois, le gouvernement mauritanien travaille depuis février
2011 à l’élaboration d’une « stratégie nationale de sécurité alimentaire à l’horizon 2015, vision 2030 » sous
l’impulsion de la FAO et du PAM. Une mise à jour de la stratégie de développement pour le secteur rural
semble également être à l’ordre du jour.
Les faibles performances techniques de ces périmètres rizicoles et la concurrence des productions internationales permettent difficilement de dégager une
marge bénéficiaire. Dans ces conditions, le faible taux de remboursement des crédits accordés est inéluctable.
1
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1.3
L’évaluation finale du projet et mise en perspective
L’évaluation finale du PREVICO, quoique répondant aux clauses contractuelles avec l’UE, demeure aussi une
attente forte du partenariat de mise en œuvre du projet (GRDR et trois autres associations). Elle vise à
mesurer le niveau d’atteinte des objectifs globaux et spécifiques, ainsi que des résultats atteints. Il s’agira
d’apprécier le niveau de performance générale de la mise en œuvre du projet, de préciser les éléments qui
l’ont affecté mais aussi les principales leçons apprises.
Au-delà des objectifs généraux énoncés ci-dessus, l’évaluation aura pour objet d’émettre des appréciations
fines sur l’approche adoptée par le projet notamment en ce qui concerne les aspects liés à la sécurisation de
la production. Cet exercice devra également permettre de préciser les modalités sous lesquelles les activités
proposées pourraient être consolidées et étendues pour répondre de la manière la plus pertinente possible à
l’amélioration de la situation alimentaire.
Enfin, au regard du contexte exposé ci-dessus (cf. §1.1 et 1.2), l’évaluation facilitera l’analyse des pratiques en
cours au sein du partenariat en vue de les valoriser et diffuser aux intervenants étatiques et non étatiques de
la sécurité alimentaire.
Compte tenu de la période d’exécution du projet relativement courte, l’évaluation prendra autant en
considération les processus et dynamiques en cours que les résultats obtenus.
2
Presentation du projet
Le partenariat :
Cinq organisations non gouvernementales (GRDR, Tenmiya, ECODEV, Terra Solidali et Terre Solidaire
Mauritanie) partageant une vision et des objectifs communs, ont décidé de mutualiser leurs expertises et
expériences afin de construire une action cohérente. Le partenariat propose de mettre en œuvre un nombre
limité d’activités clés répondant aux besoins des populations rurales vulnérables, de manière à obtenir un
impact important en un temps limité, dans des territoires de 5 wilayas touchés par l’insécurité alimentaire où
elles sont implantées depuis plusieurs années : Brakna, Gorgol, Guidimakha (sud ouest du pays), Assaba et
Hodh Chargui (sud est).
Le GRDR, ONG internationale de droit français intervient en Mauritanie depuis 29 ans dans le Guidimakha et
le Gorgol. Dans le domaine de la sécurité alimentaire, le GRDR-Mauritanie se positionne selon quatre
principaux axes:
L’accompagnement de projets de développement agro pastoraux portés par les migrants
ressortissants des régions principales d’intervention du GRDR (Gorgol et Guidimakha);
Un travail de recherche-action visant à identifier les conditions de la sécurisation de la production
agro pastorale (réalisation d’aménagements d’eau de surface avec en amont, la constitution
« d’ententes foncières », des actions visant à garantir et stabiliser les prix aux producteurs) ; projets
PRA, SPAP, PREVICO
Il s’agit de produire des références utiles aux acteurs publics en charge de définir la politique agricole et de
démontrer, pour notre plaidoyer, qu’avec plus de sécurité sur les facteurs de production et les prix, une
intensification est possible.
Un travail d’accompagnement des acteurs locaux pour l’analyse des déterminants de la Sécurité
Alimentaire , la formulation de plans de développement agro pastoraux régionaux et le portage
auprès des élus locaux (maires et députés) ; projets PRA, SPAP, PAIDEL
Un travail visant à faire évoluer les pratiques de l’aide alimentaire, notamment le dispositif
d’approvisionnement ; projets PROFAREVCO et PREVICO
Le GRDR assure la coordination technique et financière dans son ensemble et met en œuvre les activités
dans le Gorgol et le Guidimakha.
ECODEV, ONG nationale partenaire « historique » du GRDR notamment sur les projets PRA, SPAP et
PROFAREVCO en Assaba, assure la mise en œuvre des activités dans cette même wilaya.
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Terra Solidali (TSI), ONG internationale de droit italien et Terre Solidaire Mauritanie (TSM) ONG nationale
se chargent de la mise en œuvre du projet dans la région du Hodh Chargui, où elles évoluent depuis 3 ans
sur les questions d’accès à l’eau pour la consommation, la production agricole et l’accompagnement des
collectivités locales.
Tenmiya, a la charge de mettre en œuvre le projet dans le Brakna, où elle intervient depuis 3 ans sur l’appui
aux activités génératrices de revenus.
Les objectifs du projet :
L’objectif global de l’action est de diminuer l’impact de la crise alimentaire sur des ménages ruraux
vulnérables dans les 5 régions précitées. L’objectif spécifique est d’augmenter la production agricole et
l’accessibilité de produits alimentaires de base dans ces 5 régions à dominante rurale où se concentre la
majorité des ménages d’agro pasteurs et des potentialités agropastorales mais où paradoxalement la
pauvreté est la plus élevée.
Les principaux éléments de contenu du projet sont les suivants :
•
•
•
•
•
•
Valoriser les potentialités agricoles des zones "excédentaires" et influer sur les conditions
d'un relance agricole : achat de céréales et légumineuses à un prix incitatif auprès des
producteurs Mauritaniens ;
Renforcer les capacités locales de gestion de la sécurité alimentaire : améliorer les conditions
et les capacités de stockage par la construction d'infrastructure de grande capacité, appuyer
la mise en place et la formation de comités de gestion, approvisionner les magasins par un
stock de céréales et légumineuses ;
Améliorer les niveaux de production et sécuriser l'accès à la terre : réhabilitation et
construction de digues et diguettes, amélioration de la conservation des semences vivrières ;
Améliorer les revenus des ménages par la diffusion d’un protocole d’embouche semi-intensif
auprès de coopératives féminines ;
Mettre en place un dispositif de collecte et de diffusion de l'information sur les niveaux de
production agro-pastoraux : veille agro-pastorale ;
Faciliter la concertation entre les acteurs de la sécurité alimentaire : mise en place ou
redynamisation de cadre de concertation au niveau régional.
Equipe en charge de la mise en oeuvre :
• 5 superviseurs localisés dans les régions d'intervention chargés de l'encadrement des
équipes ;
• 15 animateurs localisés dans les communes, chargés de la mise en œuvre et du suivi des
activités ;
• 1 volontaire de solidarité internationale en appui à la supervision et au
reporting (ECODEV) ;
• Un chef de projet et 5 référents thématiques : Aménagement des Eaux de Surface,
Système d'Information Géographique, Sécurité Alimentaire, Stockage des produits vivriers et
conservation des semences, Production et santé animales ;
Bailleurs, partenaires et bénéficiaires :
2
• Bailleurs : Union Européenne (UE) à 90%, CCFD, CFSI et Fondation de France, Ambassade
de France en Mauritanie, Associations de coopération décentralisée Italienne ;
3
• Partenaires financiers et techniques : AGIRabcd, l’ARN et l’ARMDF dans le cadre de la
réhabilitation et de l’extension du périmètre irrigué de N’Diéo (Guidimakha) ;
• Principaux bénéficiaires : agro-pasteurs des régions d’intervention ;
• Budget contractuel : 2 905 460 euros
2
CCFD : Comite Catholique contre la Faim et pour le Développement, CFSI : Comité Français pour la Solidarité Internationale
3
AGIRabcd : L’Association Générale des Intervenants Retraités actions de bénévoles pour la coopération et le développement, délégation de Paris-Petite
Couronne (PPC) ;ARMDF : L’Association des Ressortissants Mauritaniens de N’Dieo de France ;ARN : L’Association des Ressortissants de N’Dieo ;
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3
Attendus de l’évaluation et la méthode
3.1
Objectifs détaillés de l’évaluation et attentes
De manière plus précise, l’objectif de cette évaluation est de répondre aux questions suivantes:
Objectif 1 : La stratégie développée par le projet est-elle pertinente pour répondre à l’objectif global de
diminuer l’impact de la crise alimentaire ainsi qu’aux objectifs spécifiques d’augmenter la production agricole
et d’améliorer l’accessibilité aux produits alimentaires de base ?
L’évaluation devra permettre de dire si à partir d’un énoncé assez large des objectifs du projet, la stratégie
mise en œuvre par le projet en terme d’activités était pertinente au regard du contexte ?
Objectif 2 : Les activités réalisées par le projet ont elles été efficaces pour mettre en œuvre sa stratégie ?
L’évaluation devra permettre de dire :
Si les activités choisies par le projet sont pertinentes au vu de la stratégie ?
Si leur mise en œuvre est efficace ? Le ciblage des bénéficiaires a-t-il été exécuté de manière pertinente ?
Si les impacts attendus de ces activités sur les bénéficiaires sont observés ?
Objectif 3 : Apprécier la durabilité des résultats et notamment l’appropriation des activités du projet par les
bénéficiaires.
Les bénéficiaires sont-ils en mesure de reconduire par eux-mêmes les activités ayant donné des résultats ?
Les outils de capitalisation permettront-ils un recyclage des connaissances acquises pour des utilisations
futures ?
Les institutions locales, impliquées dans le développement agricole et la sécurité alimentaire, sont-elles en
mesure de prendre en compte les résultats du projet ?
Objectif 4 : Emettre une appréciation fine sur l’hypothèse qui sous-tend le projet : les potentialités de
l’agriculture familiale mauritanienne sont importantes mais sous valorisées du fait d’un environnement peu
incitatif, une sécurisation des prix et des facteurs de production (accès au foncier) devrait permettre une
« relance » agricole.
Tirer des recommandations à caractère stratégique et tactique par rapport au dispositif mis en place.
Dans quelle mesure l’innovation proposée par le projet qui vise à mettre en relation ‘’zones aux potentialités
excédentaires et zone déficitaire’’ peut-elle être diffusée ? Quel accompagnement prévoir pour le dispositif
en place ?
En quoi les actions menées par le projet peuvent-elles contribuer à faire évoluer les politiques de sécurité
alimentaire et agricole ? Quelle complémentarité avec le dispositif SAVS du CSA /PAM, le cas échéant quelle
contradiction ?
3.2
Méthodologie (à titre indicatif !)
Les informations disponibles à valoriser
Le projet dispose d’un certain nombre de documents permettant de préciser :
-
les propositions d’action : présentations du projet aux bailleurs (UE, CFSI, CCFD) ;
-
les résultats concrets, les difficultés rencontrées et les choix tactiques : rapports d’activités intermédiaires,
notes techniques internes et compte rendu des réunions de coordination ;
-
les appuis techniques : missions/formations des référents thématiques et études techniques produites
par des prestataires;
-
les évaluations : mission monitoring ROM ;
-
la littérature décrivant le contexte d’intervention : atlas SPAP, SNSA en cours d’élaboration, autres…
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Les différentes phases nécessaires à l’évaluation :
- Identifier les résultats du projet, les limites/contraintes et les solutions trouvées.
Revue de la littérature du projet, entretien avec les personnes ayant suivi ce projet, le chef de projet, les
référents thématiques et les superviseurs.
-
Évaluer le projet par rapport à son environnement : comprendre la situation du projet par rapport au
contexte géographique, climatique et socioculturel des zones d’intervention ;
-
Analyser le contexte de l’intervention du point de vue de la politique agricole et de sécurité alimentaire
nationale, des choix de développement local des régions, des interventions de développement et
d’urgence/aide alimentaire dans les zones. Pour cela rencontrer différents acteurs institutionnels,
notamment, les responsables de la délégation de l’UE en charge du projet mais aussi des acteurs
majeurs de la SA en Mauritanie (PAM, CSA, FAO, FIDA…) autour des défis de la crise alimentaire larvée
depuis 2008, et, en particulier, les acteurs dans les régions concernées par le projet ;
-
Recueillir les points de vue d’autres intervenants mettant des actions dans le cadre de la facilité
alimentaire (ACF E, CRF) et d’autres intervenants dans les zones de concentration du projet ;
-
Reconstitution de la logique d’intervention du projet et appréciation des limites techniques à l’action ;
-
Revue des rapports techniques, entretiens avec les équipes projet, les partenaires techniques ;
-
Rencontre avec les comités de gestion des magasins de stockage, les coopératives féminines, les
producteurs/revendeurs de céréales et légumineuses…
-
Rencontre avec les bénéficiaires pour préciser leurs avis sur le projet, ce qu’ils pensent pouvoir valoriser
et leur projection dans le futur (notamment pour les structures en charge de la gestion des magasins de
stockage) ;
-
Restitution avec les partenaires de la mise en œuvre pour exposer les observations et discuter des
analyses produites ;
4
Modalités pratiques
Délais pour la mission de terrain : 15 jours
La mission d’évaluation débutera au plus tard le 16 octobre 2011 ;
Les visites de terrain comprendront les 5 régions d’intervention ;
A l’issue de la mission de terrain, prévoir une réunion de restitution à Nouakchott (1 jour) avec
les partenaires de la mise en œuvre.
Note : il convient de souligner que le hassania (variante locale de l’Arabe), le peulh et le soninké sont
les principales langues locales usitées dans les zones du projet.
-
Organisation des déplacements et hébergement
Le billet d’avion (A/R) pour se rendre en Mauritanie est pris en charge par le GRDR ;
L’ensemble des déplacements en Mauritanie se feront par route et seront pris en charge par le
GRDR et ses partenaires. Le consultant devra se conformer aux règles de sécurité du GRDR ;
Note importante : les régions du Hodh Chargui et de l’Assaba sont considérées comme étant à risque
pour les ressortissants étrangers.
Le logement pourra être assuré par la logistique du projet dans toutes les régions
d’intervention.
-
Afin de tenir compte des délais impartis, la mission in situ doit prévoir la mobilisation d’au moins
deux consultants.
Il est attendu que la version finale du rapport d’évaluation soit remis au plus tard à la fin du mois de
novembre.
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Direction Afrique
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Siège social
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Le budget maximum est de 20 000 euros.
Le dossier de réponse à cette offre devra comprendre :
Une offre technique composée d’une note de compréhension des termes de références, d’un
exposé de la démarche méthodologique, d’un chronogramme d’exécution de la mission et des
références du consultant (présentation du bureau s’il y a lieu, cv de l’équipe de consultants ;
Une offre financière détaillée;
Le « document projet » ainsi que les deux premiers rapports d’activités sont disponibles sur simple demande
à l’adresse mail du Chef de projet.
-
Les réponses doivent être envoyées avant le 18 septembre 2011 à l’adresse mail suivante: [email protected]
5
Contacts
Yvan Le Coq, Chargé de programmes agricultures familiales et sécurité alimentaire
[email protected] ;
Habaye Ansari, Coordinateur des programmes GRDR en Mauritanie, [email protected] ;
David Richard, Chef de Projet, [email protected].
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