Belles familles de soldats Sengès

Belles familles de soldats
Sengès
Extraits des livres de l’Abbé Tournier : les Cazériens à la Guerre :
Sengès Pierre-Jean
Au dernier conseil de révision tenu à Cazères fin 1916 (ou janvier 1917 ?), 56 jeunes gens de la classe 1918
appartenant aux diverses communes du canton furent examinés et 46 déclarés «bons », dont 12 Cazériens.
Voici leurs noms : Joseph Abribat, Joseph Caubet, Gustave Clanet, Paul Dedieu, René Duffaut, Henri de Foix,
Joseph Naudy, Joseph Pugibet, René-Gustave Salles, Pierre-Jean Sengés, Antoine Soul, Pierre-Honoré Teulé.
A cette liste, il faut ajouter : un réfugié de Bully-les-Mines : Victor Gransart, Fernand Ducos examiné à Toulouse.et
Germain Dougnac, déjà engagé au 23° Régiment d’Artillerie.
M. J. C. Resséjac a trouvé dans les archives départementales de la Haute-Garonne la copie du livret matricule de
Pierre Jean Sengès dont voici les principaux éléments :
Il est né le 27 janvier 1898 à Cazères (Haute-Garonne), fils de Vincent Bernard Sengès et de Fourcade Marie-Rose
Blaizine Pierrette, domiciliés à Cazères.
Lors du conseil de révision (classe 1918), il était cultivateur, de degré d’instruction 2.
Il avait les cheveux bruns, les yeux noirs, le front en hauteur découvert, le nez moyen, le visage ovale ;
Il mesurait 1.55m.
Il a été incorporé le 1ier mai 1917 au 59° Régiment d’Infanterie de Foix. Arrivé au corps et soldat de 2° classe le
même jour.
Passé au 14° Régiment d’Infanterie le 19.12.1917. Parti aux armées le 23.12.1917.
Passé au 113° Régiment d’Infanterie le 30 mars 1918 aux armées.
Tombé aux mains de l’ennemi le 9 juin 1918, il a été interné à Soltau en Allemagne.
(Soltau est une ville de Basse-Saxe, à moins de 100 km d'Hambourg. Soltau a été, durant la guerre de 14-18, un important lieu de détention,
après avoir été un endroit de casernement pour les forces armées allemandes. Des Belges, des Anglais, des Français, des Russes… y ont
séjourné, plus ou moins longtemps. 1400 y sont morts de maladie et de mauvais traitements et reposent au cimetière des prisonniers. Au plus
fort de la guerre, ils étaient au nombre 25 000.) Source Wikipédia.
Rapatrié le 21.11.1918.
Passé au 14° Régiment d’Infanterie le 9.1.1919.
Passé dans la réserve de l’armée d’active le 16 avril 1920. Renvoyé dans ses foyers le 12 juin 1920, certificat de
bonne conduite accordé.
Maintenu service armé par la commission de réforme de la Seine du 1 ier août 1922, invalidité inférieure à 10 %
(séquelle de blessure à la racine de la cuisse gauche entraînant une légère rigidité).
A la date du 1ier septembre 1926, classé à la classe de mobilisation 1916 suite à naissance d’un enfant vivant (loi
du 1ier avril 1923).
A la date du 1ier septembre 1927, classé à la classe de mobilisation 1914 suite à naissance d’un deuxième enfant
vivant le 25 septembre 1927.
Affecté au centre mobilisateur d’Infanterie n° 173 le 26.12.1932.
Classé « sans affectation » le 15 avril 1934.
Affecté centre mobilisateur d’infanterie le 15 janvier 1935.
Classé « sans affectation » le 29 décembre 1936.
Affecté atelier de fabrication de Toulouse le 12 novembre1938.
Rappelé à l’activité le 10 septembre 1939.
Affecté atelier de fabrication de Toulouse et arrivé au corps le 10 septembre 1939.
Affecté au dépôt d’artillerie n° 17 (Cie de T.M.) le 1ier avril 1940.
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Son relevé de campagne de Pierre Jean Sengès fait apparaître :
- Contre l’Allemagne : du 1ier mai 1917 au 23.10.1919,
- Intérieur : du 1ier mai 1917 au 22.12.1917,
- Armées : du 22.12.1917 au 8.6.1918,
- Captivité : du 9.6.1918 au 20.11.1918,
- Intérieur : du 21.11.1918 au 23.10.1919.
Il a déclaré les adresses suivantes :
- 9.12.1922 : Martres Tolosane,
- 27.10.1934 : Paris 17°,15 rue Gauthey,
- 18.1.1938 : Paris 17°, 7 rue Ernest Roche.
Informations complémentaires :
Pierre jean Sengès est décédé à Saint Gaudens le 07.04.1986
Un de ses fils est soigné à la maison de retraite de Cazères.
Sengés Jules : soldat au 283° Régiment d’Infanterie
En mai 1916, le soldat Sengès Jules est blessé.
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