WIRTSCHAFT

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WIRTSCHAFT
Freitag, den 8. November 2013
WIRTSCHAFT
EZB macht Geld
noch billiger
ArcelorMittal
sieht Trendwende
Zentralbank will Deflationsrisiken senken und die
wacklige Konjunkturerholung stärken. Seite 54
Clearstream: Streit über
Iran-Geschäfte beigelegt
Luxemburg. Die Deutsche Börse
hat ihren Streit mit den USA
über Geschäfte mit dem Iran
endgültig beigelegt. Das Unternehmen stimmte einem Vergleichsvorschlag der US-Exportkontrollbehörde OFAC zu, wie es
am Donnerstag in Frankfurt mitteilte. Damit zahlt der Konzern
für Iran-Geschäfte aus dem Jahr
2008 nun knapp 152 Millionen
Dollar (113 Millionen Euro). Bei
dem Verfahren ging es um den
Vorwurf, dass die Tochter Clearstream bei Wertpapierübertragungen innerhalb ihres Abwicklungssystems US-Handelssanktionen missachtet und eingefrorenes
Geld illegalerweise an den Golfstaat überwiesen haben soll. Die
Börse hatte Ende Oktober über
den Vergleichsvorschlag informiert und dafür Rückstellungen
in ihrer Bilanz für das dritte
Quartal gebildet. (dpa)
Neues Regus Center auf
dem Kirchberg-Plateau
Luxemburg. Regus, Anbieter flexibler Arbeitsplätze, hat Anfang
Oktober auf dem Kirchberg-Plateau ein neues Business Center
eröffnet: das Kichberg City Center – Eolis Square. Dieses Center
ersetzt das bisherige, zu klein gewordene Center auf dem Kirchberg-Plateau. Seit Anfang dieses
Jahres hat Regus in Luxemburg,
wo sich auch der Firmensitz des
Unternehmens befindet, seine
Anzahl an flexiblen Arbeitsplätzen nahezu verdoppelt. Schon
seit 2008 befindet sich auf dem
Kirchberg-Plateau ein Regus
Business Center. Aufgrund der
steigenden Nachfrage nach
seinen Produkten und Services
musste sich Regus nach einem
größeren, prestigeträchtigeren
Standort umsehen. Diesen fand
er in der 2. Etage eines Gebäudes
am Eolis Square. Das Kirchberg
City Center verfügt über 54 Büroräume und 2 Konferenzräume.
Insgesamt bietet das Business
Center 132 Arbeitsplätze. (C.)
Swiss Re mit
Milliarden-Dollar-Gewinn
Zürich. Der weltweit zweitgrößte
Rückversicherer Swiss Re lässt
sich trotz immenser Hagelschäden in Deutschland die Stimmung nicht verderben. Für das
laufende Jahr sei sogar eine Sonderdividende möglich, kündigte
Finanzchef George Quinn am
Donnerstag in Zürich an. Im
dritten Quartal verdiente der
Munich-Re-Konkurrent 1,1 Milliarden US-Dollar (815 Millionen
Euro) und damit deutlich mehr
als von Analysten erwartet. Allerdings fiel der Gewinn nur halb
so hoch aus wie ein Jahr zuvor,
als der Verkauf einer US-Sparte
das Ergebnis nach oben getrieben
hatte. Die Hagelstürme in
Deutschland schlagen bei Swiss
Re aus heutiger Sicht mit 240
Millionen Dollar zu Buche. (dpa)
53
Der Stahlhersteller hat seine Prognose zur globalen Nachfrage in diesem Jahr erhöht. Seite 55
Prix de l'entrepreneur de l'année
«C'est exaltant l'entreprise»
Les six finalistes de l'édition 2013 sont dévoilés ce vendredi
INTERVIEW: LINDA CORTEY
EY a relancé cette année le prix
de l'entrepreneur de l'année.
19 candidatures ont été retenues
et évaluées par un jury présidé
par Robert Dennewald, président
de la Fedil. Yves Even, partner
d'EY qui supervise le prix et
Robert Dennewald reviennent
sur l'intérêt du prix et sur les
enjeux du monde entrepreneurial
aujourd'hui.
■ Cela fait quatre ans depuis le
dernier prix de l'entrepreneur.
Pourquoi l'avoir relancé en 2013?
Yves Even: Nous vivons actuellement une période difficile, le modèle luxembourgeois tel que nous
le connaissons est remis en question. Avec le prix de l'entrepreneur de l'année nous voulons mettre en évidence des hommes et des
femmes entrepreneurs, qui prennent des initiatives, qui progressent qui innovent et qui montrent
qu'il est toujours possible de créer
de la valeur et de dynamiser le
marché économique luxembourgeois. C'est pour cela que nous
l'avons réorganisé cette année.
■ Le prix d'entrepreneur de l'année est organisé par EY tous les
ans dans le monde. A-t-il vocation
à devenir annuel au Luxembourg?
Yves Even: Le réseau d'entrepreneurs est lié à la taille du pays,
ce n'est pas adéquate de le réaliser tous les ans au Luxembourg
mais plutôt tous les trois ans.
Nous pensons cependant qu'il est
absolument nécessaire de plus
sensibiliser le grand public sur
l'importance de l'entreprenariat
Nous réfléchissons à organiser un
événement ou une étude tous les
ans.
■ Y a-t-il des modifications depuis
le dernier prix?
Yves Even: Dans le processus, il
n'y a pas de changement. Mais face
à la grande qualité des candidatures cette année, le jury décidé de
faire un prix spécial du jury. Six
finalistes vont être présentés au-
Yves Even, Partner chez EY, et Robert Dennewald, président de la Fedil, plaident pour une meilleure prise en compte de
l'entrepreneur.
(PHOTO: GERRY HUBERTY)
jourd'hui pour le prix de l'année à
quoi s'ajoutera le prix spécial.
■ Que gagne le candidat?
Yves Even: Il ne gagne pas d'argent mais il aura la grande tâche et
le grand plaisir de représenter le
Luxembourg au prix de l'entrepreneur mondial qui se tiendra en juin
prochain à Monaco, ce qui lui
ouvrira des opportunités. Cela apporte aussi une visibilité dans les
médias aussi bien national qu'international.
■ Quel est le profil des candidats?
Robert Dennewald: Ce qui nous a
fait plaisir c'est le spectre très large
des entreprises: cela allait des services au secteur manufacturier en
passant par l'artisanat. Je ne crois
pas que nous ayons eu des start up,
il faut des sociétés qui ont une
certaine assise, une certaine histoire. Nous nous sommes mis d'accord au sein du jury sur plusieurs
critères comme par exemple le degré d'internationalisation d'une société et une start up aurait dans ce
cas de mauvaises performances.
Les lauréats que nous allons présenter sont de belles entreprises,
nous n'avons pas à blêmir de les
envoyer au prix mondial de Monaco.
■ Plus généralement, quel est le
profil de l'entrepreneur au Luxembourg?
Yves Even: Si on veut dresser le
portrait de l'entrepreneur type au
Luxembourg on peut dire que, oui,
il y a des start up mais nous avons
aussi des famille d'entrepreneurs.
Des entrepreneurs qui ont eu toute
leur vie cette approche entrepreneuriale mais aussi leurs parents
voire leur grands-parents l'ont eu.
Ces profils se remarquent d'autan
plus qu'on a le sentiment qu'il n'y a
pas assez d'entrepreneurs au
Luxembourg. Il serait bien que les
jeunes Luxembourgeois s'intéressent à l'entreprenariat.
■ Comment inciter les jeunes
à s'intéresser à l'entreprise?
Robert Dennewald: C'est tristounet de voir peu de candida-
tures luxembourgeoises. Il faudrait commencer à un stade précoce, que l'on parle plus de
l'entreprise en famille, il faut
aussi qu'à l'école on s'intéresse
plus à l'entreprise à un plus
jeune âge. C'est tellement exhalant d'être dans une entreprise
et de pouvoir contribuer à la
richesse du pays. C'est là le
vrai challenge. Je crois qu'il
serait bon aussi que le Luxembourg réfléchisse à la question
comment on pourrait mobiliser
des capitaux privés pour financer des entreprises luxembourgeoises. Si le gouvernement va
reconduire le haut-comité pour
l'industrie, nous allons très certainement soumettre des propositions dans ce sens.
Il faudra aussi se soucier de la
reprise d’entreprises. Il y a un
risque soit que les entreprises disparaissent ou qu'elles soient reprises par un groupe international.
Avec chaque reprise par un
groupe international, le centre de
décision disparaît du Luxembourg.
C'est dommage qu'on ne puisse
pas trouver de repreneurs parmi
les résidents luxembourgeois.
US-Wirtschaft legt überraschend stark zu
Fachleute warnen vor verfrühtem Optimismus
Washington. Die Wirtschaft in den
USA ist überraschend stark gewachsen. Von Juli bis September
legte die Konjunktur aufs Jahr
hochgerechnet um 2,8 Prozent zu,
wie das US-Handelsministerium
am Donnerstag in einer ersten
Schätzung mitteilte. Ökonomen
hatten im Schnitt lediglich mit
einem Plus von 2,0 Prozent gerechnet. Im zweiten Quartal war
das Bruttoinlandsprodukt (BIP)
annualisiert um 2,5 Prozent gestiegen, im ersten nur um 1,1 Prozent.
Fachleute warnen aber vor verfrühtem Optimismus. Besorgnis
löste das kleinste Wachstum der
Verbraucherausgaben seit 2011
aus. Da die US-Wirtschaft zu 70
Prozent vom privaten Konsum abhängt, ist der Wert sehr wichtig.
Gestützt wurde das Konjunkturplus im dritten Quartal vor allem
von einem überdurchschnittlich
großen Lageraufbau. Das birgt laut
Experten die Gefahr einer nachlassenden Produktion. Auch haben
die Unternehmen deutlich weniger investiert als noch zwischen
April und Juni. Positiv entwickelten sich hingegen die Bauausgaben
und die Exporte.
(dpa)

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