la pékinoise

« LA TONKINOISE » de Bernard Delafosse
Quand je prends ma petite raquette
Je tape la balle je monte au filet j’ai des gambettes
Je suis partout je renvoie tout
Sauf quand j’ai bu p’tit un coup
Je frappe si fort que je me fais mal
J’ai pas de coup droit, j’ai pas de revers je perds mes balles
Je recherche un entraineur
Qui saura faire mon bonheur
Quand je joue en coupe d’été
Je monte au filet je rate les volées et je prends des raclées
L’capitaine et les copains
Voudraient bien qu’j’arrête demain
Ils m’appellent marathon man
Ca sert à quoi ça a pas de sens je reste en panne
A chaque set moi je serre les fesses
Comment veux-tu que je progresse
Quand j’avance le bras recule
Ca va trop vite j’vois plus les lignes ça me bouscule
De ma vessie aux testicules
Je gémis je craque je hurle
Quand je reprends ma licence
C’est pas pour moi c’est pour les potes et puis l’ambiance
Sur le terrain et jusqu’au bar
C’est toujours la même histoire
Je frappe si fort que je me fais mal
J’ai pas de coup droit, j’ai pas de revers je perds mes balles
Je recherche un entraineur
Qui saura faire mon bonheur
Quand enfin j’enfile mon short
J’mets pas de culotte faut que ça s’aère j’aime bien qu’on me pelote
Celui qui me connaît bien
Sait comment me faire du bien
Ils m’appellent marathon man
Ca sert à quoi ca a pas de sens je reste en panne
A chaque set moi je serre les fesses
Comment veux-tu que je progresse
Ce que vous avez évité :
Il m’arrive de mener le jeu, Je suis heureux tel un petit chien je remue de
la queue, C’est une ruse que j’emploie Pour désarmer les putois
Quand à la fin du second set, J’ai tout perdu j’suis hors de moi alors je
pète sec, je maîtrise mes émotions en renfilant mon caleçon !