11 - Ademe

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11 - Ademe
4 k€/an D’ÉCONOMIES EN RECYCLANT LE
PLASTIQUE
Agro-alimentaire
Depuis
2011,
la
société
bretonne Primel Gastronomie
trie ses déchets plastiques et
économise ainsi sur la facture de
mise en décharge.
Entreprise de fabrication de plats cuisinés
surgelés à base de poissons, viandes, légumes
et desserts.
Localisation : Plougasnou (29)
Effectif 2011 : 220
CA 2011 : 47 M€
ISO / labels : ISO 9001, IFS, BRC
Contact : Fabrice Besnoux
Tél: 02.98.67.35.40
Mèl: [email protected]
Une économie significative sur la facture DIB
Primel mettait initialement ses déchets plastiques en décharge avec ses DIB (Déchets Industriels
Banals)1 en mélange. Depuis 2011, Primel trie et fait recycler 70t/an de plastiques. Le tonnage de
DIB mis en décharge est passé de 470 à 400 t/an. L’entreprise économise grâce à cette diminution
du tonnage mis en décharge et au recyclage du plastique.
Impact annuel
Le prestataire facture l'enlèvement. Le coût du
recyclage est nul.
Primel réduit le tonnage DIB mis en décharge
et les coûts associés. Les coûts de personnel
sont identiques à la situation antérieure.
- 5 k€
Coût net lié à la collecte et au recyclage des
plastiques
+ 9 k€ Économie sur les DIB mis en décharge
Au global, solde net positif = 4 k€ par an
Accompagnées par l'ADEME, 50 €ntreprises témoins démontrent que
réduire et valoriser plus les déchets c'est rentable.
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1= Déchets non dangereux des activités économiques
Une démarche globale d’optimisation
Primel a renouvelé son processus de production
en 2009-2010. Depuis, l’entreprise s’efforce
d’optimiser l’utilisation et la valorisation de
toutes les ressources. Elle étudie les leviers pour
améliorer la qualité et la sécurité et réaliser des
progrès techniques tout en limitant les
investissements. Primel veut limiter son impact
environnemental en maîtrisant ses coûts.
Primel a changé sa vision:
les déchets
deviennent des ressources à valoriser. C’est
dans ce contexte que l’entreprise a engagé
progressivement le tri et le recyclage d’un
déchets qu’elle ne valorisait pas : le plastique .
La sélection d’une nouvelle filière de recyclage
devenait indispensable, d’un point de vue
environnemental et économique, par rapport
à la quantité de déchets que génère notre
usine. Le tri du plastique est désormais
ancré dans les pratiques du personnel, qui
s’est bien mobilisé autour de ce projet après
une phase d’appropriation.
Cette démarche s’inscrit dans le processus de
la valorisation de l’ensemble des matières
entrant dans l’entreprise. Par exemple, nous
cherchons à valoriser les emballages
d’ingrédients au même titre que les
ingrédients eux mêmes.
Anthony Hocquard, agent de l'environnement et
nettoyage industriel
Une implication du personnel qui permet la réduction des coûts DIB
Depuis 2011, Primel trie les plastiques polyéthylène, les
sachets d’épices, les housses contenant les barquettes et les
emballages de matière premières.
Les opérateurs trient à la source sur la ligne de production afin
de gagner de la place et de mieux organiser la ligne.
L’entreprise a impliqué l’ensemble de son personnel de
production. Elle a formé ses opérateurs au tri et à la façon
d’utiliser les nouveaux contenants. Elle affiche en permanence
les consignes de tri.
Le prestataire facture l'enlèvement mais pas le recyclage des
plastiques: recette et coût de recyclage se compensent. Le
tarif de l’enlèvement est inférieur au coût de la mise en
décharge. Primel a ainsi réduit sa facture globale DIB (mélange
et plastiques) : le coût est passé de 117 k€ à 113 k€ par an.
Le tri du plastique, © Primel
Un objectif de progrès continu
Primel a acquis début 2012 une presse pour compacter le plastique. Elle réduit ainsi les coûts de transport
et obtient un tarif de rachat par le prestataire déchets 3 fois plus élevé, car le plastique est mieux valorisé
en balles. Elle prévoit d’économiser de cette façon 13k€ en 2012.
Elle agit également pour réduire ses pertes de matières organiques sur les lignes de production et réduire
les déchets à la source.
Les partenaires de l’opération 50 €ntreprises témoins

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