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désocialisation
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Viol coups
violences morales
sévices
Soirée spéciale
Mardi 24 novembre 2015 à 20.40
Présentée en direct par Marina Carrère d’Encausse
au nom
des femmes
Soirée spéciale « au nom des femmes »
Parce qu’elle se veut chaîne citoyenne, France 5 se mobilise le
mardi 24 novembre, la veille de la Journée internationale de
lutte contre les violences faites aux femmes.
Les magazines quotidiens feront place aux témoignages et aux
actions contre ce fléau et, le soir, une soirée spéciale leur sera
consacrée, avec un documentaire sur le formidable travail de
deux avocates sur la question, ainsi qu’un débat exceptionnel
en direct. Des liens renvoyant à des sites internet de solidarité
seront activés pour offrir écoute attentive et aide concrète.
Chaîne de la proximité aussi bien que de l’ouverture sur le
monde, France 5 sait que la lutte contre les violences faites
aux femmes est un enjeu majeur de culture et de civilisation,
qui peut concerner nos voisin(e)s, comme les habitant(e)s des
pays les plus lointains.
En inaugurant ainsi des soirées spéciales, en direct, concernant de grands événements, des commémorations ou des
débats fondamentaux de société, France 5 se revendique
plus que jamais télévision de service public, pour mettre le
savoir et la connaissance au service de la lutte contre la violence des préjugés.
Michel Field, directeur exécutif de France 5
Soirée spéciale « au nom des femmes »
En France, tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son
compagnon. A la veille de la Journée internationale de lutte contre les violences
faites aux femmes, France 5 se mobilise en proposant une soirée spéciale
et interactive de deux heures. Après un documentaire inédit, Violences
conjugales – Au nom des femmes, réalisé par Xavier Deleu, Marina Carrère
d’Encausse présente un débat exceptionnel en direct et répond, avec
de nombreux invités, aux questions des téléspectateurs.
Chaque année, en France, 200 000 femmes sont victimes
de violences de la part de leur conjoint ou ex-conjoint.
Qui sont ces femmes ? Comment en sont-elles arrivées
là ? Que prévoit la loi française pour leur venir en aide ?
Derrière ces statistiques tristement stables, au-delà
des destins très différents, on découvre des similarités
dans le processus d’emprise et de soumission, d’escalade de la violence.
Pendant dix mois, en partageant le quotidien d’un cabinet d’avocates spécialisées, Xavier Deleu a suivi cinq
femmes pour lesquelles des procédures judiciaires
sont en cours. Toutes souffrent des séquelles des violences subies, d’autant que la séparation n’y met pas
un terme. S’ensuivent souvent des disputes autour de
la garde de l’enfant, des dénonciations calomnieuses de
maltraitance, des menaces d’enlèvement ou de mort.
Courageusement, face à la caméra, ces femmes et
mères ainsi que leurs proches reviennent sur le processus qui les a conduites à se soumettre. Et dressent
le portrait des hommes qui les ont piégées.
Un état des lieux des violences faites aux femmes en
2015.
Paroles de victimes
« Les marques les plus graves, il en prenait des photos parce que, pour lui, c’était une fierté. J’étais marquée
par lui et je lui appartenais. J’étais à lui. » H.
« Je suis fatiguée de vivre. Aidez-moi. » Sylvie Leclerc [ndlr : accusée d’avoir tué son concubin en mai 2012 après
trente-cinq ans de vie commune et de violences conjugales, elle est depuis en détention provisoire].
« J’avais beau hurler, lui dire d’arrêter, que j’avais mal. Rien. Il vous tire par les cheveux, il vous force, il vous insulte
en disant : “Maintenant, c’est comme ça que ça va se passer.” » N.
« Il fallait que je me sauve, que je protège ma fille et que je parte loin de lui. Elle vivait les cris, les pleurs,
les viols, les coups, tout. C’est ce qui m’a donné la force de partir. Heureusement, parce que je pense
que ça se serait mal terminé. » V.
« Il a expliqué au juge que c’était lui la victime, que je faisais du cinéma et à aucun moment on a mis sa parole
en doute. » S.
Soirée spéciale « au nom des femmes »
Entretien avec Xavier Deleu, auteur-réalisateur
Comment le documentaire Violences conjugales – Au
nom des femmes a-t-il vu le jour ?
Xavier Deleu : Je connaissais les avocates Janine
Bonaggiunta et Nathalie Tomasini, qui sont devenues
célèbres avec l’affaire Alexandra Lange [ndlr : victime de
violences pendant douze ans, elle a tué son mari en 2009
et a été acquittée en 2012]. Contrairement à d’autres,
elles ont choisi la médiatisation pour faire en sorte que
des procédures judiciaires individuelles deviennent un
combat collectif et faire avancer la cause des femmes.
Pourquoi avoir choisi comme fil rouge le travail de
ces avocates ?
X. D. : Beaucoup de femmes parlent après avoir gagné
des procès ; moi, je voulais les accompagner au moment
de la procédure. L’idéal, ce serait d’avoir cinq ans devant
soi, car le temps de la justice est très long, mais, en une
petite année, on a pu faire un bout de chemin avec elles.
On les voit en train de combattre et devoir se replonger
une énième fois dans le récit de ce qu’elles ont vécu. Les
victimes ont sans cesse besoin de se justifier. Comme si
on les jugeait un peu coresponsables. La faute originelle,
c’est non seulement d’avoir croqué dans la pomme, mais
aussi de s’être mise avec « ce gars-là ». Elles ont choisi
leur agresseur un jour, et je pense qu’on le leur fait payer,
au sens où ce ne sont jamais des affaires prioritaires.
Quelle était votre motivation pour ce film ?
X. D. : Pour reprendre la signature de France 5, ce film
fait partie des documentaires d’utilité publique. Je pense
qu’il peut aider des femmes isolées dans leur souffrance
à dire stop, à appeler à l’aide et peut-être à porter plainte
à leur tour. Et il permet de mettre à nouveau un coup
de pied dans la fourmilière des questions de justice. On
ne peut plus dire que la loi n’existe pas, mais elle n’est
pas toujours appliquée.
En découvrant le documentaire, un profil commun
semble se dessiner entre tous ces hommes violents…
X. D. : Il y a des traits communs, même si ce n’est
jamais valable pour tout le monde, bien entendu. Ce
sont d’abord des hommes charmeurs, qui deviennent
ensuite des manipulateurs. Petit à petit, ils isolent la
femme de ses amis, de ses parents, changent son
numéro de téléphone. Ils l’enferment dans une relation
d’emprise. Puis viennent les menaces et, avec les violences physiques, la crainte des représailles. Ils sont à
la fois gourou et bourreau. Mais autant la femme subit,
autant la mère se ressaisit et s’enfuit pour protéger ses
enfants, car, chaque année, une vingtaine d’enfants sont
les victimes collatérales de ces violences conjugales.
Vous évoquez aussi le coût des procédures…
X. D. : Voilà un autre point commun entre ces hommes :
ils bénéficient généralement de l’aide juridictionnelle.
Mais ils l’utilisent pour multiplier à bon compte les procédures contre leurs ex, que ce soit pour de fausses
déclarations de maltraitance ou pour faire appel. Pourquoi ? C’est non seulement une manière de maintenir un lien avec elles, mais en plus, cette situation les
endette. Elles payent leurs avocates, les huissiers au
besoin, les psychologues pour elles ou leurs enfants.
Les hommes détournent l’aide juridictionnelle pour
l’utiliser comme une violence supplémentaire. Outre
une précarité financière, les conséquences des violences conjugales sont nombreuses. Il y a pour ces
femmes une précarisation sociale et professionnelle,
mais aussi souvent un désert affectif. Tant que la procédure n’est pas finie, leur vie est mise entre parenthèses, avec une temporalité très longue.
Comment avez-vous amené ces femmes à vous faire
confiance, vous qui êtes un homme, de surcroît ?
X. D. : Je m’étais posé la question pour un documentaire
sur le déni de grossesse : « Est-ce qu’un homme peut
recueillir des confidences aussi intimes ? » A l’époque,
ma rédactrice en chef m’avait dit qu’un bon journaliste n’a pas de sexe. Je n’ai aucun mérite particulier.
De manière générale, ça prend du temps avant que je
sorte la caméra. Puisque ces femmes sont déjà dans une
démarche où elles ont porté plainte, c’est un peu plus
facile. Elles n’ont pas toutes dit « oui » le premier jour.
L’une d’elles avait choisi de rester anonyme, mais, au bout Avez-vous des nouvelles de ces femmes depuis la
de six mois, elle a accepté le principe de la médiatisation. fin du tournage ?
X. D. : Je suis toujours en contact avec elles et aucune
L’une d’elles vous a-t-elle particulièrement marqué ? situation n’a évolué depuis le 1er octobre. Ce qui pourrait
X. D. : S. m’a énormément touché. Je n’ai jamais vu une changer dans les semaines à venir, c’est que H. reçoive
femme dans un tel état de terreur. L’avant-dernière fois des nouvelles du tribunal, à savoir si ses plaintes pour
que je l’ai vue, elle m’a dit : « Vous vous souviendrez de violences aggravées et viols passeront en correctionnelle ou aux assises.
moi un jour, quand vous verrez les faits divers… »
Soirée spéciale « au nom des femmes »
Le débat en direct
Au nom des femmes : en finir avec la violence
Marina Carrère d’Encausse ouvre le débat en compagnie de personnalités, témoins, médecins, juristes
et professionnels du monde associatif. Ensemble,
ils tentent de répondre à de nombreuses questions :
qui sont les victimes et qui sont les bourreaux ?
Confrontées à un mari violent, pourquoi
les femmes restent-elles ? Comment ces
femmes meurtries parviennent-elles à refaire
leur vie ? Quels sont les dispositifs mis en
place pour les aider, et sont-ils efficaces ?
Quel est l’arsenal juridique chez nos voisins européens ? Comment protéger les
enfants, victimes collatérales des violences conjugales ? Les hommes violents
peuvent-ils guérir ?…
Tout au long de cette soirée spéciale, les
téléspectateurs et internautes peuvent
eux aussi poser leurs questions via Twitter, par SMS ou sur le site dédié france5.fr/
soireespeciale et réagir à la soirée avec
le #violencesfemmes.
Les invités
Rokhaya Diallo. Militante féministe, elle
participe à la grande campagne « Les
voix des femmes » contre les violences
faites aux femmes.
Caroline De Haas. Ancienne secrétaire générale de
l’UNEF, elle a créé le collectif Osez le féminisme et a été
conseillère auprès de Najat Vallaud-Belkacem, alors
ministre des Droits des femmes.
Dr Mathieu Lacambre, psychiatre au CHRU de Montpellier et président de la Fédération française des
Centres Ressources pour les intervenants auprès des
auteurs de violences sexuelles.
Sylvie Moisson. Procureure générale de la cour d’appel
de Lyon, elle a été la première femme nommée procureure de la République au tribunal de Bobigny en 2009.
Virginie, 30 ans, victime de violences conjugales pendant plusieurs années.
Ernestine Ronai, coordinatrice nationale « Violences
faites aux femmes » de la Mission interministérielle
pour la protection des femmes victimes de violences
et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF)
et responsable, depuis 2002, de l’Observatoire départemental de Seine-Saint-Denis des violences envers
les femmes.
Xavier Legrand, réalisateur d’Avant que de tout perdre,
consacré aux violences faites aux femmes, César du
meilleur court-métrage en 2014.
Diariata N’Diaye. Jeune artiste nantaise, elle a créé une
application pour programmer des numéros de proches
à alerter en cas d’agression, grâce à un SMS préprogrammé qui envoie la géolocalisation. Encore en test,
cette application sera finalisée en janvier 2016.
Le site
France Télévisions Editions Numériques a développé un site spécialement dédié à cette soirée, qui propose des
extraits du documentaire, des reportages et des courts-métrages : france5.fr/soireespeciale.
La Plateforme Web contributive
Pour donner plus d’ampleur et de résonance à ce sujet de société, France
Télévisions Editions Numériques a lancé une plateforme de témoignages :
www.francetv.fr/violencesconjugales.
Depuis sa mise en place le 30 janvier 2014, le site a recueilli quelque 750 témoignages de personnes se déclarant victimes de violences conjugales.
Cette plateforme est un espace d’expression anonyme, interactif et ouvert à
tous. Sécurisée et sécurisante, elle permet de libérer la parole et de prendre
conscience des réalités de ces violences, qu’elles soient physiques, psychologiques ou sexuelles. La plateforme est un relais : outre le recueil des témoignages de victimes de violences
conjugales, elle propose des liens et des informations utiles, et met en avant le numéro d’écoute anonyme 39 19
géré par la Fédération nationale Solidarité Femmes.
www.francetv.fr/violencesconjugales est accessible sur le Web, sur tablettes et smartphones (iOS et Android).
Soirée spéciale « Au nom des femmes »
Présentation
Marina Carrère d’Encausse
Violences conjugales
Au nom des femmes
Documentaire
Au nom des femmes :
en finir avec la violence
Plateau / débat en direct
Format
60 min
Format
50 min
Auteur-réalisateur
Xavier Deleu
Rédactrice en chef
Sophie Gazio
Commentaire dit par
Anna Mouglalis
Réalisation
Benoît Lemoine
Une production
Eclectic Presse – Eclectic Production,
avec la participation du ministère
des Affaires sociales, de la Santé et
des Droits des femmes (Délégation
à l’information et à la communication),
du CNC et de France Télévisions
Une production
France Télévisions
Production exécutive
MFP
Année
2015
Diffusion
Mardi 24 novembre 2015 à 20.40
#violencesfemmes
france5.fr/soireespeciale
francetv.fr/violencesconjugales
Directeur exécutif de France 5
Michel Field
Directrice de l’unité documentaires
de France 5
Caroline Behar
Directeur de l’unité magazines
de France 5
Thierry Chiabrero
Adjointe à la directrice de l’unité
documentaires de France 5,
en charge de la coordination
Isabelle Morand-Frenette
Adjointe du directeur de l’unité
magazines de France 5, en charge
de la société et du décryptage
Fabienne Barollier
Conseillère de programmes
Sophie Chegaray
Conseiller de programmes
Philippe Broussaud
Directrice de la communication externe
de France 5, des actions éducatives
et des développements numériques
de France Télévisions
Laurence Cadenat
01 56 22 92 33 / 06 76 93 07 42
[email protected]
Responsable du service de presse
de France 5 et des actions éducatives
Frédérique Lemaire-Benmayor
01 56 22 92 51 / 06 32 69 63 12
[email protected]
Communication France 5
Valérie Blanchet
01 56 22 92 40
[email protected]
Sabine Lelièvre
01 56 22 92 48
[email protected]
Edité par la direction de la communication de France Télévisions – Novembre 2015
Présidente-directrice générale de France Télévisions et directrice de la publication : Delphine Ernotte Cunci I Directrice de la communication de
France Télévisions : Nilou Soyeux I Directrice de la communication externe de France 5, des actions éducatives et des développements numériques
de France Télévisions : Laurence Cadenat I Directeur délégué au Studio : Eric Martinet I Responsable du service rédaction : Béatrice Dupas-Cantet I
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Rédaction : Amandine Deroubaix I Secrétariat de rédaction : Jacques Barbaut I Directeur artistique : Philippe Baussant I Graphisme : Valérie Meylan I
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