DENTALTRIBUNE The World`s Dental Newspaper · Édition Française

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DENTALTRIBUNE The World`s Dental Newspaper · Édition Française
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DENTAL TRIBUNE
The World’s Dental Newspaper · Édition Française
SPECIAL NO PAIN
OCTOBRE 2011 – Vol. 3, No. 10 · 1 €
DÜRR DENTAL FAIT FORT AVEC SON VECTOR
En exclusivité pour Dental Tribune France,
une étude faite par une agence indépendante démontre que le système VECTOR permet un traitement sans DOLOR !!!
” Page 6
DENTAL TRIBUNE
P 1 À P 16
ÉDITO du Dr Bury
P1
Planète Dentaire
P2 & P3
Mes Indispensables
P4 & P5
No Pain (étude Vector / Dürr Dental) P6
No Pain (interview / hypnothérapie) P7
No Pain (le Meopa / Air Liquide)
P8
No Pain
(EMS, spécialiste du sans douleur) P9
Conférence en direct – Pr Sixou P10 à 13
Résultats sondage septembre P14 & P15
Comparatif – Les scialytiques
P15
IMPLANT TRIBUNE
P 17 À P 24
Planète Implant
P17
Actus Produit
P18
Recherche Université de Göteborg P20
20 ans d’Implantologie
P21 à 23
ORTHO TRIBUNE
P 25 À P 36
ÉDITO du Dr Mauchamps
P25
Planète Ortho
P26 à 29
Quoi de neuf en orthodontie?
P26
Orthodontie et Traitement Précoce P27
L’importance de la lumière
en Orthodontie
P28 & P29
Pas à Pas (Fudji Ortho)
P30 & P31
Cas Clinique
P33 & P34
Encart jeté :
Vitale DENTAIRE
DENTAL TRIBUNE
The World’s Dental Newspaper · Édition Française
Une publication de la
Société Dental Tribune International
Société de presse au capital de 116.350 Euros
HRB :19276
DIRECTION FRANCE
Dental Tribune France
34 rue du Cotentin
75015 Paris
France
Tel : 09 81 97 40 45
DIRECTEUR DE PUBLICATION :
Torsten OEMUS
DIRECTRICE ADJOINTE DE PUBLICATION ET PUBLICITÉ :
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RÉDACTEUR EN CHEF :
Dr Laurence BURY
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Abonnement annuel: 10 euros (10 numéros)
Prix de vente au numéro: 1 euro
IMPRIMERIE :
Dierichs Druck+Media GmbH
Frankfurter Str. 168
34121 Kassel – Allemagne
DÉPOT LÉGAL : JUILLET 2011
Commission paritaire : 0212T90301
ISSN : 2105-1364
Cette publication comporte quatre cahiers.
DOSSIER NO PAIN, QU’EN EST-IL
CHEZ L’ENFANT : CONFÉRENCE EN
DIRECT AVEC LE PR SIXOU
www.dental-tribune.fr
RÉSULTATS DE NOTRE SONDAGE :
LES CAMÉRAS NUMÉRIQUES
L’anesthésie chez l’enfant. Le Pr Jean-Louis
Sixou nous livre ses conseils, ses techniques, ses outils, ses résultats.
Pourquoi il ne faut pas louper le
train… c’est ici et maintenant !
Nous vous livrons les clés de la
réussite...
” Pages 10 á 13
” Pages 14 & 15
ÉDITO
À ses débuts historiques, « l’arracheur de dents » avait pour mission,
par des moyens drastiques, de supprimer coûte que coûte la douleur. Les
extractions étaient réalisées de manière systématique et la technique, assez rudimentaire. Le bien-être du patient était tout à fait accessoire !
Au fil du temps, les mentalités ont
évolué et les techniques pour calmer
le mal de dents se sont considérablement améliorées, même si dans certaines contrées lointaines, on manie
encore la grosse pince en place publique.
Aujourd’hui, on sait qu’un patient
qui n’a pas mal durant les soins ou
qu’on soulage de douleurs dentaires,
est un patient qui reviendra... Cette
thématique plus largement abordée
sous couvert de bien-être, est
d’ailleurs au centre de nos préoccupations puisqu’elle est devenue le
thème du prochain Congrès ADF
(« bien-être du patient ») et des Journées de l’Orthodontie (compétence
clinique, technique et recherche du
« mieux-être » : notre patient au
cœur des soins).
L’O.M.S. définit la santé comme
« l’état de bien-être total, physique,
social et mental de la personne », et
nous avons définitivement un rôle à
jouer dans cette perspective…
De « Mes indispensables » aux
conseils du Pr Sixou pour travailler
en douceur avec les enfants, cette
édition vous accompagne par de
précieux conseils, directement applicables dans votre exercice quotidien, pour tendre vers le sans douleur.
Pour nos spécialistes, IMPLANT
TRIBUNE met à l’honneur le Dr LucSebaoun, qui vous accompagnera
tout au long de l’année, afin de vous
faciliter la tâche lors de la pose d’implants. Beaucoup de
nouveautés produit en implantologie...
c’est bientôt
l’ADF, alors re-
pérez ce qui vous plaît et dans un petit mois, vous pourrez toucher du
doigt ce qui vous attire tant.
Vous découvrirez également, en
« Avant-première », ce que le Dr
Mauchamps a décrypté comme les
tendances 2012 en orthodontie… tout
ce qu’il faut retenir, les avancées qui
vont changer petit à petit la profession… celles-là mêmes qui seront exposées durant le Congrès des Journées de l’Orthodontie (JO). Par
ailleurs, ORTHO TRIBUNE vous présente l’éventail des possibilités
qu’offre le laser lors des traitements
orthodontiques, magnifiquement
illustré par l’article de notre
confrère indien, le Dr Rai.
N’oubliez pas de participer à notre enquête... Les
scialytiques, vous en avez
tous un !!! 120 réponses, re- Dr Laurence Bury
cord à battre ! Au passage visitez notre site et n’hésitez pas à vous abonner à notre newsletter, pour rester à la
page !
Allez, bonne lecture
et on vous retrouve
une semaine avant
l’ADF…
OUVRONS DE NOUVELLES PERSPECTIVES
AVEC L A GAMME INNOVATION
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PA RT E N A IR E DE S P R AT I CIE NS E X IGE A N T S
2
PLANÈTE DENTAIRE
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
Le plus vieux mal de dents
Les êtres humains ne sont pas les seuls à
souffrir du mal de dents, cela arrive aussi
aux animaux de temps en temps. Une
équipe de chercheurs de l’Université de Toronto Mississauga a examiné la mâchoire
d’un labidosaurus hamatus, un reptile terrestre qui vivait il y a 275 millions d’années,
et a trouvé des preuves de la destruction osseuse due à une infection buccale. Un processus évolutif peut avoir accru la prédisposition du reptile aux infections buccales.
L’équipe de scientifiques dirigée par le paléontologue, Professeur Dr Robert Reisz, dont
les recherches portent sur les vertébrés terrestres qui vivaient il y a 250 à 315 millions
d’années, a étudié les mâchoires de plusieurs
spécimens bien conservés de labidosaurus
hamatus. Un spécimen se distinguait par
des dents manquantes et l’érosion de l’os de
la mâchoire. Avec l’aide d’une scanographie,
Reisz et ses collègues ont trouvé des preuves
d’une infection massive, sous la forme
d’un
abcès
interne et d’un
manque de tissu
osseux, résultant
de la perte de plusieurs dents, ainsi
que de la destruction osseuse de la
mâchoire. Le professeur Dr Reisz,
Président du département de biologie à l’Université de Toronto à
Mississauga, a dit
à Dental Tribune
ONLINE : « Le fossile a été découvert dans les années 60, mais
il n’avait pas été étudié jusqu’à ce que nous
fassions une étude approfondie de l’anatomie de cet important reptile. Le labidosaurus
est surtout connu au Texas. Le spécimen pathologique vient de là. »
Reisz et son équipe indiquent qu’en s’adaptant à la vie sur terre, les ancêtres des reptiles
développèrent des facultés dentaires et crâniennes pour se nourrir d’autres animaux de
manière plus efficace et incorporer dans leur
régime alimentaire des feuilles et tiges de
plantes riches en fibres. « L’état primitif,
comme on le voit chez les amphibiens et les
reptiles vivants, se caractérise par un processus continu de pousse de nouvelles dents
dans chaque cavité. Lorsque ces dents poussent, les anciennes sont progressivement résorbées jusqu’à ce qu’elles tombent, comme
nos dents de lait », a dit Reisz à DT ONLINE. Le
modèle dentaire primitif, dans lequel les
dents étaient légèrement attachées aux mâchoires et continuellement remplacées,
changea chez certains animaux. L’attache
des dents à la mâchoire se renforça et le renouvellement devint rare ou inexistant. Cela
fut clairement avantageux pour certains des
premiers reptiles, leur permettant de mâcher leur nourriture et ainsi d’améliorer l’absorption des nutriments. Les scientifiques
qualifient de succès évolutif l’abondance et
la répartition mondiale des labidosaures et
de leurs proches. Il est néanmoins concevable que les risques d’infection de la mâchoire,
dus à la détérioration des dents, augmentèrent considérablement. Une exposition prolongée de la pulpe dentaire des dents très
usées ou endommagées aux bactéries buccales était beaucoup plus importante que chez
d’autres animaux qui renouvelaient leurs
dents rapidement. « Non seulement ce fossile nous permet d’accroître notre compréhension des maladies dentaires, mais il révèle les avantages et les inconvénients que
certaines créatures rencontrèrent lorsque
leurs dents évoluèrent pour se nourrir à la
fois de viande et de plantes », explique Reisz.
Les scientifiques ont publié leurs résultats
en ligne dans la revue Naturwissenschaften Les Sciences Naturelles (avril 2011). Cependant, le professeur Dr Reisz annonce que le
fossile ne restera pas un objet d’étude à l’université. « Le spécimen appartient au Carnegie
Museum of Natural History, et il sera renvoyé
à cette institution. Il sera sans doute replacé
dans la collection du musée, mais il pourra
être montré dans une future exposition. »
Un nouveau système d’injection
dentaire pourrait soulager
la douleur des patients
La vraie Lumière du Nord
Eclairage majoritairement indirect donc sans éblouissement.
Lumière du jour 6500 K à IRC>93%
Luminaire totalement étanche à la poussière
D e g r é K - 4 , r u e d e J a r e n t e 7 5 0 0 4 P a r i s - T é l : 0 1 71 1 8 1 8 6 4 - e m a i l : c o m m e r c i a l @ d e g r e k . c o m
NEWCASTLE, Royaume-Uni. Des chercheurs de l’Université de Newcastle ont développé un système d’injection dentaire qui
pourrait réduire la douleur des patients pendant l’anesthésie. Le système, une modification d’une cartouche d’anesthésique dentaire
local qui permet qu’une solution tampon soit
mélangée avec l’anesthésique, a récemment
été reconnu par le Prix de l’innovation médicale du futur, un prix européen récompensant l’innovation en phase initiale dans le domaine de la santé.
« Nous sommes absolument ravis de recevoir le Prix de l’innovation médicale du futur et
nous espérons qu’il permettra à notre invention d’être perfectionnée pour que les patients
en bénéficient », a déclaré le Dr. John Meechan,
maître de conférence à l’École des sciences
dentaires de l’Université de Newcastle.
Une des raisons pour lesquelles les injections dentaires sont douloureuses est le
contenu acide de l’anesthésique, qui est nécessaire pour lui permettre d’être élaboré et
stocké. Le nouveau système permet à une substance neutralisante séparée d'être mélangée
à l’anesthésique juste avant l’injection. De
cette façon, la douleur peut être réduite et la
durée pendant laquelle l’anesthésique est actif
peut être diminuée.
L’équipe de recherche a développé un double piston pour seringue à carpule, protégé par
brevet, qui sépare les deux substances dans la
seringue, jusqu’à
l’utilisation.
Des millions
d’injections den- Des chercheurs ont produit un prototype du nouveau système d'injection
taires sont réali- dentaire. (DTI/Photo :Tudor Reilly)
sées chaque année par les dentistes. Les chercheurs aimeraient voir leur invention devenir la méthode
standard utilisée dans chaque cabinet dentaire.
En outre, avec plus de 16 milliards d’injections administrées chaque année dans le
monde, l’importance de cette innovation est
considérable dans des domaines autres que la
médecine dentaire. « Comme il en est avec
beaucoup de bonnes idées, la simplicité de
cette innovation est ce qui a attiré notre attention », ont dit les jurés du Prix de l’innovation
médicale du futur. « Elle constitue une plateforme d’innovation qui pourrait avoir de nombreuses utilisations potentielles en dehors du
marché dentaire et nous aimerions la voir évaluée lors d’essais cliniques. »
L’équipe a produit un prototype du système
d’injection et est maintenant à la recherche
d’un fabricant pour le produire commercialement et le rendre disponible pour les dentistes.
« Nous pensons que notre idée a un grand
potentiel pour améliorer le confort lors des injections dentaires, ce qui profitera à tous les patients qui ont besoin d’anesthésie chez le dentiste », a souligné Meechan.
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4
MES INDISPENSABLES
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
Anesthésie : même pas mal !
Comme une recette de cuisine, il suffit de mettre les ingrédients dans le bon ordre, rajouter une pincée de dextérité
et ne pas hésiter sur la douceur. Ne pas omettre une bonne connaissance de l’anatomie. Et alors, le contrôle de la
douleur engendrée par un certain nombre d’actes thérapeutiques fera que nos patients seront reconnaissants et
coopérants pratiquement toute leur vie.
Le Quicksleeper/Dental Hi Tec
Elles permettent de réaliser des anesthésies intra ligamentaires sans stress, grâce au
contrôle de la quantité et de la pression du liquide administré. Elles procurent une anesthésie rapide et efficace, même sur les premières molaires mandibulaires. Ne nécessitant l’usage que de peu de liquide, elles sont
particulièrement indiquées pour les soins
aux enfants ou pour les patients présentant
des troubles cardiaques.
L’anesthésie intra-ligamentaire débute
par une anesthésie de la gencive marginale,
puis l’aiguille s’infiltre dans le ligament de la
elles aussi gérées électroniquement pour
une diffusion totalement indolore.
TRUCS ET ASTUCES
du Dr. Patrick Feldstein
dent d’environ 3 à 4 millimètres. L’injection
se poursuit lentement avec la sensation
d’une forte résistance du desmodonte.
ASTUCES
Gordan/Shutterstock.com
C’est un système d’anesthésie permettant
de réaliser les anesthésies ostéocentrales.
Cette technique, qui permet d’injecter directement à proximité des apex, présente de
multiples avantages.
L’anesthésie est instantanée, sans échec et
sans douleur, même sur les molaires mandibulaires en pulpite. Le patient ne ressent plus
l’engourdissement de la lèvre et des tissus
mous. Un seul point d’injection suffit pour
anesthésier de 2 à 8 dents et les suites postopératoires (nécrose, arthrite…) sont supprimées. Enfin, il n’est plus nécessaire d’effectuer de rappel lingual ou palatin, même pour
une extraction.
QuickSleeper propose un dispositif exclusif de mise en rotation de l’aiguille géré
électroniquement associé à un système anti
obstruction d’aiguille. La pièce à main stylo
permet une prise en main au plus près de l’aiguille et la commande au pied supprime tout
mouvement parasite lors de l’activation des
fonctions.
La vitesse et la pression d’injection sont
Les seringues en forme de stylo pour l’intra ligamentaire
et l’intra septale Sopira Citoject/ Heraeus, Paroject
Dentsply, Ligagect, micro-méga
• 80 % de mes anesthésies se font avec de l'articaïne à 1/200.000, et 20 % à
1/100.000 (lorsque j’ai besoin d’une anesthésie un peu plus longue et profonde lors de dévitalisation par exemple).
• Deux gestes à faire, qui doivent devenir réflexes : remettre l’appareil à 0 en
appuyant un coup bref sur la pédale en haut à droite ; secouer le container
pour s’assurer que la partie interne coulisse normalement.
• L’anesthésie muqueuse est extrêmement importante, car de cette anesthésie dépend le coté TOTALEMENT indolore de la perforation ; ne pas
hésiter à la refaire si vous trouvez que votre muqueuse n’a pas bien blanchi.
• Pour la perforation, bien prendre les positions d’appui indiquées lors des
modules de formation.
• Bien positionner l’index des aiguilles DHT dans l’encoche du protègelèvre, le biseau de l’aiguille se trouvant à l’opposé.
L’Oraqix /Dentsply
• Il faut éviter l’articaïne car on augmente le risque de nécrose.
• Très pratique pour les enfants car elle ne ressemble pas a une seringue.
Elle est efficace à 100%.
• Anesthésie de choix en complément d’une anesthésie loco régionale
pour les avulsions des dents de sagesse inférieures.
L’Anaeject/Septodont
Il s’agit d’une seringue électronique sans fil, rechargeable, qui utilise les mêmes cartouches et
aiguilles que les seringues traditionnelles.
Alors qu’avec les seringues classiques, le
praticien doit à la fois gérer l’insertion de
l’aiguille dans les tissus et la pression sur le
piston, ce dispositif permet de se concentrer uniquement sur le positionnement de l’aiguille et sa pénétration
dans les tissus.
L’injection est déclenchée en
mettant simplement les doigts au
contact de deux capteurs, ce qui supprime les mouvements de la pointe de l’aiguille qui sont généralement à l’origine de douleur.
L’Anesthésique de contact
Pour éviter
l’anesthésie
par infiltration pour le
nettoyage des poches parodontales , une application de trente secondes de ce produit donne une
insensibilisation satisfaisante pendant plus d’un
quart d’heure pour procéder au détartrage-curetage radiculaire, sans
toutefois impliquer la
joue, la langue et
les lèvres comme
dans les anesthésies par infiltration.
Les deux progrès marquants dans le domaine de l’anesthésie locale sont d’une part
la mise au point d’aiguilles de plus en plus fines et d’autre part l’utilisation généralisée
d’anesthésique de surface. Ces deux facteurs
ASTUCE
Utilisation de cotons-tiges pour
l’application de l’anesthésique de
contact pendant deux minutes et
pour la compression du tissu en
palatin durant l’injection.
ont contribué à ce que la douleur lors de la
pénétration de l’aiguille soit devenue objectivement négligeable.
Bib-Eze
™
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
Porte-serviette
Le choix des aiguilles
Elles sont les outils spécifiques en fonction
de la technique envisagée. Leur extrémité
travaillante est adaptée à chacune de ses différentes applications. L’utilisation adéquate
du biseau de l’aiguille et la vérification de la
pénétration de celui-ci sont aussi des facteurs essentiels dans le contrôle de la douleur.
Afin d’orienter correctement le biseau, il
faut un système d’injection qui permet la rotation de l’aiguille à l’extrémité de la serin-
gue. Positionner le biseau principal de l’aiguille à plat sur la muqueuse, puis pénétrer
de quelques dixièmes de millimètres sous la
muqueuse tout en injectant lentement. On
placera quelques gouttes au début du point
de pénétration, puis à l’arrivée près du périoste on remettra quelques gouttes avant le
contact. Le repère situé sur l’embase en plastique permet, sans efforts d’accommodation, de savoir où se trouve le biseau principal
de l’aiguille par rapport à la muqueuse.
à usage unique pour éviter
la contamination croisée
ASTUCES
• La seringue d’anesthésie et son aiguille stérile sont toutes deux à température ambiante. Si la seringue est métallique, la réchauffer quelques minutes
dans la paume de votre main.
• Vérifier par une simple pression que le liquide s’écoule bien.
• Déposer la solution le plus lentement possible (pour éviter de distendre les
tissus qui sont peu élastiques) et ce dès l’effraction de la muqueuse.
• Afin de contrôler les mouvements de l’aiguille en place il est recommandé
au patient de fermer la bouche après l’insertion de l’aiguille. En occlusion,
la mâchoire sera calée et du coup l’aiguille ne se déplacera plus.
Remplacez vos chaînettes porteuses
de germes par une bande de papier
crêpe à usage unique!
Pour recevoir un pack d’échantillons,
appelez au 00800 24 146 121 (appel gratuit)
Sleeper One/Dental Hi Tech
C’est un concept électronique simple pour
réaliser toutes vos anesthésies classiques (intra ligamentaire, intra septale, para-apicale,
Spix, palatine).
La pièce à main stylo est très légère. Elle
garantit des points d’appui très stables et une
précision de travail identique à une turbine !
La prise stylo à proximité de l’aiguille diminue les torsions d’aiguille en intra ligamentaire ou intra septale.
La commande au pied permet de supprimer tout mouvement parasite lors de l’activation des fonctions. Cette pédale est sans fil
et sans pile (exclusivité mondiale).
Le système, particulièrement adapté aux
intra ligamentaires et intra septales, propose
une injection en goutte à goutte avec des pauses intégrées pour une diffusion progressive
et totalement indolore. Un contrôle permanent de faible pression d’injection diminue
les traumatismes et les arthrites post-opératoires.
Pose facile:
Confort du patient:
ruban adhésif
papier crêpe doux
Taille unique:
Asepsie garantie:
s’étire pour
s’adapter
fini les chaînette
à nettoyer
LE SAVIEZ-VOUS ?
La chrono anesthésie
Pour une anesthésie dentaire, une même dose insensibilise pendant 30 minutes à 15 heures
et seulement 15 minutes à 9 heures du matin. Les rendez-vous de l’après-midi devraient
donc être conseillés aux cardiaques, aux personnes âgées et aux enfants.
Bib-Eze. La solution hygiénique.
DUX Dental
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6
NO PAIN
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
Avec VECTOR, le détartrage devient indolore !
Intensité subjective de la douleur pendant le traitement des lésions parodontales avec le système Vector*
L’objectif de cette étude était de mesurer
l’intensité subjective de la douleur pendant
le traitement des lésions parodontales avec le
système Vector par rapport aux soins avec
des méthodes conventionnelles. Les sensations du patient ont été évaluées pendant les
soins, ainsi qu’après les soins. L’acceptation
par le patient des différentes méthodes de
traitement parodontal a été classée comme
fortement corrélée avec leur pénibilité. Un
traitement moins douloureux pourrait augmenter l’observance des patients et donner
un meilleur pronostic pour la thérapie parodontale.
Matériel et méthodes
Vingt patients, qui avaient chacun trois
dents comparables en ce qui concerne la profondeur des poches parodontales, ont été
traités en utilisant trois méthodes différentes : détartrage et surfaçage radiculaire (curettes de Gracey, Hu-Friedy, Leimen, Allemagne), un instrument traditionnel à ultrasons
piezon avec un insert à détartrer (SIROSON ™
S, instrument N ° 3, Siemens, Bensheim, Allemagne) et le Vector (Durr Dental, BietighcimBissingen, Allemagne). Les intensités subjectives de la douleur durant le traitement ont
toires. Les dents avec les facteurs suivants ont
été inclues dans l’essai clinique : profondeur
de sondage comparable (> 3 mm), degré d’inflammation, de récession, perte osseuse et
position des dents (dents de devant ou de
côté, mâchoire supérieure ou inférieure).
Résultats
Le traitement avec le système Vector a été
démontré comme étant significativement
moins douloureux que le nettoyage avec des
instruments à la main ou avec le système
conventionnel à ultrasons piezon. Les résultats de la comparaison d’intensité intermodale pendant le traitement ont montré que
les intensités de douleur survenant pendant
le traitement avec le Vector étaient plus faibles que les intensités de douleur rapportées
avec les autres systèmes (P < 0,05 ; tableau). La
comparaison des intensités de douleur pendant le traitement avec instruments à main
et instruments conventionnels aux ultrasons a démontré que les sensations de douleur ne se produisent pas constamment, mais
une étude statistique complémentaire a
montré que les deux valeurs médianes et les
écarts types étaient similaires. Le traitement
avec le Vector n’a jamais été évalué comme
des instruments soniques ou ultrasoniques
est limité en comparaison avec les instruments à main.
Le système Vector génère des vibrations
ultrasoniques à une fréquence de 25 kHz qui
sont converties par un anneau de résonance,
de sorte que la vibration horizontale soit déviée verticalement. En conséquence, la
pointe de l’instrument se déplace parallèlement à la surface des dents. Le liquide du Vector établit la connexion indirecte d’énergie
ultrasonore avec les tissus parodontaux. En
générant un film adhérant d’eau ou une
suspension de particules autour des instruments, ce principe est comparable à un bain
d’ultrasons ou aux systèmes lithotripteurs.
En évitant les vibrations appliquées verticalement sur la surface de la racine, le traitement avec le Vector est significativement
moins douloureux que le traitement avec les
Des études complémentaires sont nécessaires afin d’examiner l’efficacité du Vector
pour réduire la plaque sous-gingivale et le
tartre. Les deux méthodes, objective et subjective, pour le diagnostic des sensations de
douleur chez les êtres humains ont été utilisées. Dans d’autres études, les intensités de la
chaleur, du poids, du froid, des vibrations et
du son ont été évaluées à l’aide d’un manomètre.
Contrairement à la comparaison d’intensité intermodale avec un manomètre, l’échelle visuelle analogique ne peut être utilisée que pour une évaluation rétrospective des
précédentes sensations douloureuses. Il était
donc très important d’expliquer l’échelle visuelle analogique très précisément au patient
avant que les soins aient lieu. Le même procédé a été utilisé pour évaluer l’efficacité de la
désensibilisation des racines exposées ou de
Instruments à main
Ultrasons
Vector
Valeur moyenne
30
30
5
Écart type
11
12
3
Nombre de dents
20
20
20
Les scores de douleur pendant le traitement (comparaison d’intensité intermodale)
Manomètre
Échelle visuelle analogique
NO PAIN
été mesurées avec une comparaison d’intensité intermodale. Le patient a tenu le bulbe
d’un manomètre (Speidel et Keller, Jungingen, Allemagne) dans sa main gauche tandis
que l’affichage était observé avec une caméra.
Le patient devait régler la pression en proportion de l’intensité perçue de la douleur. La
bande vidéo enregistrée avec l’affichage du
manomètre a été évaluée à des intervalles de
1 s. Les intensités subjectives de la douleur
après le traitement ont été mesurées avec
une échelle visuelle analogique. La douleur a
été évaluée sur une échelle d’intervalle partant de 0, représentant aucune douleur ou inconfort, à 10, ce qui représente le maximum
de douleur et d’inconfort. Après chaque traitement, un nouveau graphique avec l’échelle
d’intervalle imprimée était donné au patient,
de sorte qu’il ne pouvait pas être influencé
par les résultats antérieurs. La séquence des
différents traitements a été assignée au hasard à des patients par l’utilisation d’un ordinateur générant une table de nombres aléa-
* Braun A. Krause F, Nolden R, Frentzen M. Subjective intensity of pain during the treatment of periodontal lesions with the Vector™-system. J Periodont Res 2003; 38;
135-140. © Blackwell Munksgaard, 2003
Instruments à main
Ultrasons
Vector
Valeur moyenne
4.2
3.7
1.1
Écart type
2.7
1.8
1.2
Nombre de dents
20
20
20
Les scores de douleur après le traitement (échelle visuelle analogique)
MAX PAIN
aussi douloureux que le traitement avec les
autres méthodes. Ces résultats pouvaient
être vérifiés par l’échelle visuelle analogique.
Discussion
La phase initiale d’hygiène est fondamentale pour réussir une thérapie parodontale.
Le patient doit être motivé afin d’optimiser
les procédures d’hygiène buccale et maintenir les tissus parodontaux sains. La phase initiale consiste en la motivation à l’hygiène du
patient, le détartrage et le surfaçage radiculaire. Utiliser des instruments de détartrage
et de surfaçage radiculaire à la main est une
procédure très efficace, mais qui prend beaucoup de temps. Pour le surfaçage radiculaire
interdentaire et enlever les obturations surplombantes, des systèmes oscillants (par
exemple le système EVA) sont disponibles.
Les instruments soniques et ultrasonores
sont utilisés pour mécaniser la procédure de
détartrage et de surfaçage radiculaire. L’utilisation de ces instruments sans refroidissement efficace avec de l’eau peut produire un
dégagement de chaleur considérable à la
pointe du détartreur. Ainsi, la dent peut être
exposée à des températures dépassant sa tolérance biologique. Par ailleurs, le sens tactile
systèmes conventionnels. Les sensations
douloureuses inférieures survenant pendant le traitement avec le Vector pourraient
être le résultat du mouvement longitudinal
de l’extrémité de l’instrument. Ainsi, l’instrument ne se déplace pas verticalement sur
la surface de la racine. Par ailleurs, la conception de cet instrument assurant une
connexion indirecte d’énergie à ultrasons
avec les tissus parodontaux, la lésion parodontale est uniquement traitée par cavitation ou micro-courants acoustiques et non
par l’action d’écaillage de la pointe.
la réduction de la douleur par anesthésie locale. L’utilisation du Vector pour le nettoyage
des lésions parodontales permet de réduire significativement les sensations douloureuses
survenant pendant les méthodes conventionnelles utilisées pour effectuer un débridement de lésions sous-gingivales. Pour cette
raison, l’acceptation par le patient de cette
nouvelle méthode est très bonne. En apaisant
les patients particulièrement sensibles ou
craintifs, le Vector peut contribuer à leur motivation et améliorer les résultats obtenus
avec le traitement parodontal initial.
Résultats graphiques comparatifs
L’étude compléte en anglais est à votre disposition [email protected]
7
NO PAIN
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
Interview: « Grâce à l’hypnothérapie, l’anxiété et la
phobie dentaire chez les patients peuvent être soulagées »
Le terme « hypnodontie » décrit
l’application de l’hypnose en médecine dentaire. Elle a été introduite il y a quelques décennies aux
États-Unis. Comme le terme semble prêter à confusion, les experts
utilisent également le terme « hypnose dentaire ». Dental Tribune
ONLINE a parlé avec le Dr. John
Butler, l’un des fondateurs de l’Institut d’hypnothérapie pour la pratique médicale et dentaire
(IHPMD) à Londres, où les professionnels médicaux et dentaires
peuvent apprendre à appliquer
l’hypnose dans leur cabinet et les
patients sont informés sur la façon
dont l’hypnose peut les aider pendant un traitement.
Bachmann : Quels sont les avantages
et inconvénients de l’hypnothérapie
en matière de traitement dentaire ?
Butler : Il y a quelques avantages
principaux. En appliquant l’hypnothérapie, l’anxiété et la phobie
dentaire chez les patients peuvent
être allégées, comme la douleur et
l’inconfort peuvent être atténués.
La phobie de l’aiguille peut être réduite, voire éliminée. Il est possible
d’augmenter la satisfaction des patients et ainsi augmenter la fréquence des visites pour les examens de contrôle et nettoyages. Un
autre effet est l’amélioration du
bien-être du personnel en raison de
la coopération accrue des patients.
Le seul inconvénient dont je sois
conscient est qu’il est nécessaire
qu’au moins une personne de
l’équipe dentaire fasse l’effort
d’apprendre l’hypnose dentaire. À
l’institut, nous visons à rendre ce
processus stimulant et agréable, et
les commentaires de nos étudiants
sont très positifs.
état de relaxation, réduit les tensions et l’anxiété prétraitement,
et renforce la capacité à gérer la
douleur par des techniques diverses, qui sont efficaces dans la plupart des cas. Cela donne habituel-
AIR COMPRIMÉ
|
|
IMAGERIE
|
Il est également possible d’avoir
une séance préparatoire avec le pa-
ODONTOLOGIE CONSERVATRICE
Suite page 8 |
HYGIÈNE
c‘est lorsque vos patients aiment revenir.
Comment avez-vous été amené à
cette spécialité ?
Cela fait plus de trente ans que je
pratique l’hypnothérapie clinique.
J’ai rencontré de nombreux patients cherchant de l’aide contre la
phobie des soins dentaires, la gestion de la douleur, etc. Avec l’évolution de la recherche qui, pendant la
dernière décennie, a fourni des
preuves extrêmement puissantes
des bénéfices de l’hypnose, j’ai reçu
de nombreuses demandes de dentistes, qui m’ont amené à élaborer
des cours spécialisés pour les professionnels dentaires.
Pourriez-vous expliquer le processus
exact une fois que le patient demande un traitement dentaire qui
implique l’hypnothérapie ?
Il existe diverses méthodes par
lesquelles l’hypnothérapie peut
être utilisée. Par exemple, le cabinet peut fournir un enregistrement standard que le patient
écoute avant le rendez-vous, et qui
peut aussi être écouté pendant et
après la séance, si nécessaire. Cela
aide le patient à entrer dans un
ASPIRATION
lement lieu à une expérience
beaucoup plus agréable pour le
patient.
Thérapie parodontale avec le Vector Paro
Thérapie et prophylaxie a-traumatiques des parodontoses
et des péri-implantites Thérapie sûre, douce et efficace
grâce au mouvement vertical breveté des inserts Travail
sensible parallèle à la surface radiculaire Commande
ergonomique, design optimisé
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8
NO PAIN
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
Le MEOPA en cabinet dentaire
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir et plus encore !
Malgré les progrès réalisés dans le traitement et la prévention de la douleur, les
soins dentaires génèrent encore chez certains des sentiments de peur et d’anxiété.
En effet, le stress induit par la peur de l’inconnu et surtout la peur d’avoir mal est susceptible de modifier le comportement au
fauteuil des patients, ce qui peut altérer la
qualité des soins voire compromettre leur
réalisation.
La sédation consciente par inhalation
d’oxygène et de protoxyde d’azote, pratiquée
depuis très longtemps dans la plupart des
pays industrialisés et depuis peu en France,
apporte, grâce à son effet relaxant, une possibilité de traitement pour ces patients peu ou
non coopératifs.
Pourquoi utiliser du MEOPA ?
Afin de prévenir ou rendre tolérable la douleur lors des gestes diagnostiques et thérapeutiques de courte durée, moins d’une
heure, générateurs de douleurs iatrogènes.
Mais son utilisation nécessite la collaboration du patient. L’analgésie inhalatoire permet à la personne soignée d’être relaxée dans
un état de sédation consciente.
Comment se fait
l’inhalation du MEOPA
en art dentaire ?
Le système est simple. Il se compose d’une
bouteille de MEOPA, d’un masque nasal ou
nasobuccal relié à la bouteille par un flexible
dans lequel transite le gaz.
Le MEOPA est commercialisé en Europe
par plusieurs firmes (Kalinox® 170bars, Air
Liquide Santé France - Médimix®135bars,
AGA Médical …).
Les masques sont de type nasal ou nasobuccal et peuvent être parfumés. Leur sélection se fait essentiellement selon le mode de
ventilation du patient.
Quels sont les patients contre-indiqués ?
Selon le profil à risque du patient
Selon les particularités de diffusion N2O
Patient nécessitant une ventilation en oxygène pur
Pneumothorax
Hypertension intracrânienne
Bulles d’emphysème
Traumatisme crânien non évalué
Embolie gazeuse
Toute altération de l’état de conscience non
Distension gazeuse abdominale
diagnostiquée
Troubles neurologiques d’apparition récente
Otite
Déficit non substitué en Vitamine B12
Rhinite
Le filtre antibactérien à usage unique,
interposé entre le masque et le circuit d’administration, est utilisé pour prévenir tout
risque d’infection nosocomiale.
Le circuit d’administration-évacuation
(Mappelson-D modifié, Intersurgical®) est un montage de type
bain spécialement conçu
pour l’odontologie. D’utilisation facile, il permet d’administrer le gaz en toute sécurité.
L’élimination du gaz exhalé
peut se faire de façon passive
(tuyau d’évacuation dirigé
vers l’extérieur par la fenêtre)
ou mieux de façon active (système extracteur d’air ou ventilation mécanique contrôlée). La salle de soins doit être
régulièrement bien aérée
avec des fenêtres situées de
préférence en position basse.
Pour quel
patient ?
– Avant 3 ans, le taux de succès
est plus faible du fait d’une
immaturité alvéolaire et
d’une coopération difficile à
obtenir.
Yuri Bathan/Shutterstock.com
Suite de la page 7
tient pour discuter de ses craintes et préoccupations, afin de tester quelles sont les techniques hypnotiques qui sont efficaces dans
son cas, et pour réaliser un enregistrement
spécifique pour chaque patient. Cela peut
être réalisé, par exemple, pour un patient sévèrement anxieux ou phobique. Plus d’une
séance peut être nécessaire pour les patients
sévèrement phobiques, qui ont des problèmes tels que la peur de la perte de contrôle,
ainsi que pour ceux qui ont du mal à contrôler
la douleur. Cette méthode implique l’entrainement au contrôle de la douleur en utilisant
des tests répétés et en augmentant la capacité
de contrôler la douleur sous hypnose.
Pendant le traitement, un membre de l’équipe dentaire formé à l’hypnose peut effectuer une induction courte et utiliser la communication hypnotique pendant la procédure. Cela ne doit pas nécessairement s’appeler « hypnose ». Beaucoup de techniques de
relaxation et de visualisation sont familières
aux patients, grâce par exemple aux préparations à l’accouchement, aux pratiques méditatives, aux exercices de gestion de groupe, et
sont facilement acceptables pour encourager et permettre les communications pendant un moment stressant.
Comment les patients réagissent-ils à l’hypnothérapie, en particulier dans le domaine de la
dentisterie ? Ça marche pour tout le monde ?
Notre expérience, qui est corroborée par la
recherche dans ce domaine, est qu’il y a un
éventail de réponse chez les patients, de très
forte à très faible. Pour la plupart, les participants qui ont au départ une réponse faible,
peuvent obtenir de meilleurs résultats grâce
à la pratique : c’est l’un des avantages de donner accès aux enregistrements et aux séances
préparatoires. Si l’on note une certaine réponse chez le patient, alors certains avantages peuvent être obtenus. En règle générale, si un patient est intéressé dans le processus, il va réagir. Il y a certaines conditions qui
posent un défi, telles qu’une déficience auditive ou de graves déficits cognitifs comme la
démence, qui interfèrent avec la capacité de
maintenir l’attention. Mais garder les principes de communication à l’esprit peut être
utile lors de l’utilisation d’aides visuelles ou
Gaz ophtalmique
tactiles, auxquelles certains patients difficiles à traiter sont susceptibles de réagir.
Combien de temps et d’argent les professionnels médicaux et dentaires qui veulent participer à un séminaire à votre institut doivent-ils
prévoir ? Recevront-ils un certificat, et est-ce
reconnu en dehors du Royaume-Uni ?
Notre programme de formation actuel
offre deux cours : le premier cours se concentre sur les bases techniques, ce qui comprend
l’apprentissage de l’induction de la transe par
diverses méthodes et l’utilisation de la parole
et des images d’une manière qui soit efficace
pour les émotions et l’imagination du patient. Le deuxième cours se concentre sur
l’application des compétences cliniques, et
consiste à mettre en pratique les techniques
apprises dans le premier cours. Par exemple,
dans les cas graves de phobies et du contrôle
de la douleur. Chaque cours dure une journée
entière. Notre objectif est de fournir aux participants les compétences et l’information
dont ils ont besoin pour intégrer l’hypnose
dans leur cabinet. La méthode d’enseignement est intensive avec des groupes de petite
– À partir de 4 ans, l’administration devient
possible grâce à une coopération active.
– Pour les femmes enceintes.
Quelles sont
les obligations légales
pour utiliser le MEOPA ?
Depuis le 21 Juillet 2011, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de
santé (Afssaps) a autorisé l’utilisation du
mélange équimolaire d’oxygène et de
protoxyde d’azote (MEOPA) en sédation
consciente au cabinet de ville. Mais, dans
son plan de gestion des risques, l’Afssaps
conditionne l’utilisation de ce dispositif de
sédation consciente par le chirurgien-dentiste libéral à la nécessité de se former. Elle
considère également que l’administration
du MEOPA nécessite une surveillance
continue du patient et recommande la présence d’une tierce personne en cas d’administration de cette substance. Mais surtout,
l’Afssaps insiste sur le fait que son administration doit être effectuée « dans des locaux
adaptés, par un personnel médical ou paramédical spécifiquement formé, et dont les
connaissances seront périodiquement réévaluées ».
Il ne reste plus qu’à vous former !
taille, pour s’assurer que tous les participants
ont la possibilité de pratiquer, ce qui est essentiel pour l’apprentissage de compétences
efficaces. Le coût est de 150 £ (170 €) par cours,
mais les participants qui réservent les deux
cours ensemble bénéficient d’une remise de
25 £ par cours, donc un total de 250 £ (285 €).
Nous délivrons un certificat pour chaque
cours, qui remplit les exigences relatives au
développement professionnel continu pour
les soins dentaires en Grande-Bretagne. Je
suppose que les règlementations peuvent varier selon les pays, mais nous sommes heureux de fournir à toute personne qui l’exige
des renseignements quant à ce qui est nécessaire pour obtenir notre certification.
En tant que solution alternative pour les gens
qui ont vraiment peur des traitements dentaires, l’hypnothérapie est-elle l’avenir ?
Je crois que oui. Compte tenu des données
disponibles grâce à la recherche et aux expériences cliniques, il est logique qu’elle fasse
partie de l’éventail des traitements offerts
par un cabinet dentaire bien informé et axé
sur le patient.
9
NO PAIN
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
Souvent copiés, jamais égalés !
EMS, les champions du NO PAIN sur tous les fronts face à la douleur…
La société Electro Medical Systems (EMS) a été fondée il y a plus de
25 ans en Suisse dans la Vallée de
Joux. Elle fait partie des entreprises
qui ont forgé leur réputation sur
la précision et la qualité
d’exécution suisse.
res de détartrage. 70 % plus fin et
presque une fois et demie plus
long qu’un instrument P classique,
il facilite l’accès aux zones interproximales et sous-gingivales.
Cette caractéristique permet de
préserver les tissus mous tout en
réduisant la douleur à un seuil minimal pour le patient.
EMS sera-t-il le premier à atteindre le TOTAL NO PAIN… La course
est lancée !
J’arrête la Spix !
Mais l’envie est la
rançon de la gloire et
s’en suit un véritable
phénomène d’imitation.
« Les EMS Original Swiss Instruments font probablement partie
des instruments
les plus copiés au
monde »,
explique Torsten
Fremerey, directeur d’EMS Allemagne. « Dans un
sens, nous en sommes honorés… mais ces copies font
avant tout courir des risques importants à leurs utilisateurs. Ces copies sont certes meilleur marché,
mais elles ne peuvent en aucun cas
faire jeu égal avec nos instruments
au regard de la qualité et de la longévité. » Et pour cause : un acier chirurgical biocompatible de grande
qualité est d’abord moulé, puis
trempé, dans le cadre d’un processus de fabrication coûteux, précis
et contrôlé. Le procédé spécial de
polissage qui suit, permet de lisser
à la perfection la surface des instruments, et ainsi d’accroître considérablement leur résistance, leur sécurité et leur longévité.
Il n’y a pas que les instruments
EMS qui bénéficient d’une technologie avancée : avec la méthode originale Piezon, EMS assure une
transmission de puissance directe
et fiable du module à la pointe de
l’instrument, en passant par la
pièce à main. Les oscillations linéaires de l’instrument, parallèles
à la surface dentaire, contribuent
également à préserver la dent et la
gencive, et à leur assurer un traitement précis, parfaitement
contrôlé. Le tout sans douleur
grâce à la méthode « Piezon No
Pain ».
Toujours à la pointe de la technologie, les inserts à détartrer font
eux aussi référence chez les praticiens du monde entier. L’instrument PS Perio Slim est actuellement le produit le plus polyvalent
de cette grande famille. Il est indiqué dans près de 90 % des procédu-
Passez à l’anesthésie ostéocentrale avec QuickSleeper.
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10
CONFÉRENCE EN DIRECT
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
Quelle anesthésie chez l’enfant ?
Pour réaliser une anesthésie dentaire chez
l’enfant, le praticien doit vaincre les peurs et
les réticences de l’enfant et choisir le bon matériel et la méthode la plus adaptée, sans
risque pour le patient. Il doit aussi parfois
vaincre sa propre angoisse. C’est l’un des
actes les plus anxiogènes pour l’enfant
comme pour le chirurgien-dentiste.
nière générale, la dose maximale est de 7 (articaïne) à 10 (lidocaïne) mg/kg, soit environ
une cartouche (1,8 ml) par 10 kg de poids. A
l’exception de quelques rares pathologies, un
vaso-constricteur peut être utilisé à partir de
l’âge de 6 mois.
Quelles règles générales
chez l’enfant ?
Il existe trois grands types d’anesthésie
(Tableau 1) : par infiltration (intra-muqueuses, essentiellement para-apicales et tronculaires), juxta-osseuses et intra-osseuses.
Les règles concernent autant l’aspect
psychologique que l’aspect physiologique.
La première règle est de savoir trouver les
mots adaptés à la psychologie de l’enfant. En
général, éviter les phrases avec une négation
(« N’aie pas peur », « ça ne fera pas mal »…), les
mots qui font mal (« piqure », « mal », « seringue »…) ou les images négatives. Chaque chirurgien-dentiste doit trouver les mots adaptés
à sa propre personnalité et à celle de l’enfant.
La deuxième règle est de ne pas montrer les
instruments qui font peur (seringue, aiguille). Les systèmes non métalliques, notamment en forme de stylo, sont mieux acceptés par les enfants (Figure 1). Préparer les
choses hors de sa vue, passer les instruments
en arrière du fauteuil, soustraire l’instrument de la vue de l’enfant au moment de l’anesthésie sont souvent nécessaires. Le rôle de
l’assistante est primordial dans ces moments.
Comme pour toute substance injectée,
tout médicament, il existe des quantités
maximales administrables à un enfant. Elles
sont fonctions de l’âge et du poids. D’une ma-
Quelle méthode choisir ?
Parmi les intra-muqueuses, seules les tronculaires n’ont aucune action par diffusion à
travers l’os. Elles n’ont pas ou peu d’intérêt
chez le jeune enfant (moins de 8 ou 9 ans) chez
qui le passage à travers l’os est possible avec
des anesthésies para-apicales. Après 9 ans, les
tronculaires mandibulaires postérieures
peuvent posséder un intérêt, en particulier
quand une inflammation locale persiste au
niveau des dents à anesthésier. Chez l’enfant,
l’épine de Spix est située plus bas et proportionnellement plus en arrière que chez l’adulte. Les repères sont donc différents : chez
un patient de 10 ans, la pénétration muqueuse se fait en étant juste au-dessus du plan
d’occlusion des molaires et non 10 à 15 mm audessus comme chez l’adulte. Il faut aussi se
méfier de la déflexion de l’aiguille quand elle
passe à travers les tissus. S’il n’y fait pas attention, le praticien risque de ne pas injecter là où
il pense le faire ! Quand l’enfant ouvre peu la
bouche, la tronculaire par technique d’Akinosi-Vaziranipeut être intéressante car elle se
Groupe
Type
Anesthésies par infiltration
Para-apicale
Intra-pulpaire (non recommandée)
Tronculaires mandibulaires
Anesthésies maxillaires
Anesthésies juxta-osseuses
Intra-ligamentaire
Anesthésies maxillaires
Anesthésies intra-osseuses
Intra-septale
l’enfant que chez l’adulte ! Les
para-apicales restent pour la
plupart des praticiens les anesthésies de référence hormis pour
les molaires permanentes mandibulaires. Le but de cet article
n’est pas de revenir sur ces techniques dont les praticiens
connaissent bien les avantages et
les limites, en particulier la nécessité de compléments palatins
souvent douloureux. Il nous paraît plus intéressant d’évoquer
les techniques juxta-osseuses et
intra-osseuses qui peuvent être
des compléments ou des alternatives chez l’enfant et aussi chez
l’adulte.
Les techniques juxta-osseuses permettent une injection
proche de l’os permettant la diffusion dans l’os spongieux à travers les nombreux canaux
nourriciers qui traversent la
corticale osseuse. Au maxillaire, l’AMSA (Anterior Middle
Superior Alveolar (injection) =
Figure 1. Différents systèmes d’injection. De bas en haut, non
anesthésie maxillaire médiane)
métalliques avec assistance électronique à l’injection et forme de
stylo (Sleeper One™, The Wand™) ou non (Anaeject™), métalliques, et l’anesthésie au trou nasosans assistance électronique, avec injection fractionnée (Ligapalatin permettent d’anesthéject™) ou non (seringue classique).
sier plusieurs dents en même
temps. L’AMSA (Figure 2) est effectuée en injectant au niveau des prémolaipratique arcades en occlusion. Quelle que soit
res (ou molaires temporaires) à égale disla technique tronculaire choisie, l’aspiration
tance de la ligne des collets et de la ligne d’inavant injection est obligatoire : l’injection
flexion du palais. Cette technique permet,
dans les vaisseaux est plus fréquente chez
avec une seule injection, d’anesthésier de
l’incisive centrale à la racine mésiale de la
première molaire permanente. L’anesthésie au trou naso-palatin se réalise en arrière
des incisives centrales, au niveau de la papille bunoïde. Elle permet d’insensibiliser de
canine à canine. Le plus souvent, un côté
(droit ou gauche) est préférentiellement
anesthésié. Ces deux techniques permettent donc d’anesthésier plusieurs dents à la
fois sans nécessité d’injecter beaucoup d’aEpine de Spix
nesthésique. Un autre avantage est que les
muqueuses labiales et jugales ne sont pas
endormies. Le patient n’est pas gêné par la
Méthode de Gow Gates
sensation d’engourdissement, ce qui est particulièrement utile chez le jeune enfant. La
Méthode de Vazirani-Akinosi
principale limite est liée à l’injection dans de
la muqueuse attachée. La pression est importante, rendant l’injection douloureuse si
Trou mentonnier
celle-ci est effectuée trop rapidement. La solution consiste en une injection lente. Les
Sous-orbitaire
systèmes avec assistance électronique sont
particulièrement indiqués. Les systèmes de
seringue avec crémaillère (type Ligaject™,
Citoject™, Paroject™) permettent aussi une
forme de contrôle de la pression d’injection
Trou naso-palatin
en fractionnant celle-ci. Avec une anesthésie
intra-ligamentaire, la solution anesthésique diffuse rapidement dans l’os sponAMSA (alvéolaire antérieure médiane maxilgieux sous-cortical : 1,2 ml (2/3 d’une cartoulaire)
che) permettent une diffusion à travers l’os
jusqu’à l’apex de la dent. Cela explique que
de nombreux praticiens l’apprécient.
Trans-corticale
Ostéocentrale (Trans-septale)
Trigone rétro-molaire osseux mandibulaire
(exceptionnel chez l’enfant)
L’anesthésie intra-ligamentaire est en fait
l’équivalent d’une anesthésie intra-osseuse. Mais elle demande plus de quantité
d’anesthésique pour obtenir la même efficacité. Elle est à éviter chez l’enfant à
risque infectieux.
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
CONFÉRENCE EN DIRECT
11
3a
3b
Figure 2. AMSA. Exemple sur os sec. L’anesthésie est effectuée au niveau des prémolaires (ou molaires
temporaires) à mi-distance de la ligne des collets et de la zone d’inflexion du palais. La partie plane du biseau de l’aiguille doit être appliquée contre le palais pour une insertion sans douleur (objectivé ici par la
goutte d’anesthésique sortant contre le palais).
Elle reste agressive pour le ligament alvéolo-dentaire et associée à une bactériémie
dans 97 % des cas. Elle doit donc être évitée
chez un enfant à risque infectieux et être plutôt considérée comme une anesthésie de
complément.
Les anesthésies intra-osseuses représentent une troisième voie d’administration.
Elles comprennent l’anesthésie intra-septale et les anesthésies intra-diploïques injectées directement dans l’os spongieux.
Lors d’une anesthésie intra-septale, la solution injectée va diffuser lentement à travers
la séparation avec l’os spongieux sous-ja-
cent. Pour que cette anesthésie soit efficace,
il faut que l’injection soit effectuée en quatre points (deux vestibulaires et deux linguaux) autour de la dent. Plus intéressantes
sont les techniques intra-diploïques, effectuées directement dans l’os spongieux.
Deux sont effectivement dans l’environnement de la dent : transcorticale et ostéocentrale. Une est effectuée à distance des dents
au niveau du trigone rétro-molaire osseux.
Après anesthésie de la gencive, l’anesthésie
transcorticale consiste à injecter dans l’os
spongieux séparant deux dents, après passage à travers la corticale osseuse, en général
1 à 5 mm sous la ligne inter-collets (Figure 3).
Figure 3. Anesthésie transcorticale à l’aide du Sleeper One™. 3a : anesthésie de la gencive en appliquant la
partie plane du biseau de l’aiguille sur la muqueuse puis en pénétrant suivant un angle faible en injectant lentement. 3b : Injection dans l’os spongieux, au-delà de la ligne des collets, après passage de la corticale osseuse.
Chez le jeune sujet (moins de 7 ans), la corticale est mince. Le passage se fait perpendiculairement à la corticale, en poussant légèrement avec l’aiguille. Le praticien a la sensation de « tomber » dans l’os spongieux,
comme on « tombe dans la pulpe » lors de la
pénétration dans une chambre pulpaire.
Pour éviter la douleur liée à une injection
trop rapide (pression intra-osseuse trop importante) l’utilisation d’une assistance
électronique à l’injection est recommandée, voire nécessaire. A partir de 7-8 ans, la
corticale est plus épaisse. Un aide à la perforation est nécessaire : rotation de l’aiguille
(Quick Sleeper™) ou utilisation d’un sys-
tème monté sur contre-angle (X-Tip™, Stabident™), créant un pertuis par où sera injecté l’anesthésique. Chez l’enfant, ces deux
derniers systèmes, plus impressionnants,
sont moins adaptés que le premier. Les aiguilles de 7 à 9 mm sont bien adaptées à
cette technique. L’anesthésie ostéocentrale (ou trans-septale) nécessite aussi une
insensibilisation préalable de la gencive. Le
passage se fait à travers le septum inter-dentaire (Figure 4). Le trajet pour atteindre l’os
spongieux est plus long qu’avec la transcorticale, mais l’angulation nécessaire est plus
adaptée aux zones postérieures et l’injection peut être effectuée plus près de l’apex
CONFÉRENCE EN DIRECT
”
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
de la ou des dents concernées. Ici
aussi, selon l’âge du patient et la
densité de l’os septal, une aide rotative pourra être nécessaire ou
non pour permettre le passage à
travers le septum. En denture temporaire, une aiguille de 7 à 9 mm
est bien adaptée. En denture permanente, suivant les situations,
des aiguilles de 7 à 16 mm peuvent
être utilisées.
Stand ADF 1M14
Fender Prime
permet une
restauration
rapide, simple et
sûre des dents
temporaires
4a
4b
Figure 4 (4a et 4b). Anesthésie ostéocentrale réalisée à l’aide Quic Sleeper 4™. Le
passage du septum a nécessité une rotation de l’aiguille.
Protection et matrice pour les dents temporaires
La combinaison unique d’une protection de
préparation et d’une matrice sectionnelle pour les
obturations de classe II des dents temporaires.
FenderPrime est disponible en deux tailles :
long, vert fluorescent et court, jaune fluorescent.
Figure 5. Morsure de la lèvre après anesthésie para-apicale (état à 48h).
Si vous avez aimé FenderPrime vous aimerez :
Matrice pour les obturations de classe II
Protection pour les préparations majeures
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Les deux types d’anesthésies intra-diploïques nécessitent très peu
d’anesthésique pour être efficace.
Elles entraînent peu ou pas d’insensibilisation des muqueuses et évitent donc le risque d’auto-morsure
des muqueuses, fréquent avec les
para-apicales et les tronculaires à la
mandibule (Figure 5). Elles sont effectuées le plus souvent par voie
vestibulaire, mais un abord palatin
ou lingual est également possible.
Une radiographie pré-opératoire
est indispensable pour évaluer la
quantité d’os, l’anatomie radiculaire notamment au niveau des molaires temporaires, et s’assurer que
les germes des dents permanentes
ne sont pas en position ectopique.
La principale cause d’échec est une
quantité d’os insuffisante (résorption physiologique, infections…)
pour permettre la diffusion intraosseuse de la solution anesthésique. La présence de vaso-constricteur (adrénaline) est nécessaire.
Dans des conditions normales, chez
l’enfant, l’adrénaline aux concentrations de 1 : 400 000 et
1 : 200 000, associée à l’articaïne,
permet des anesthésies intra-osseuses efficaces pour de faibles
quantités injectées. L’anesthésie au
trigone rétro-molaire osseux a été
décrite récemment et permet d’anesthésier plusieurs dents en
même temps, comme une tronculaire sans anesthésie des tissus
mous. C’est en fait une transcorticale réalisée en arrière de la dernière
molaire. Son intérêt est limité chez
l’enfant. L’aide à la pénétration par
rotation de l’aiguille est nécessaire.
L’anesthésie topique
est-elle utile ?
Protection et séparation
Agent exclusif Codimed, 59 rue de Ponthieu, 75008 Paris
pour la France Tél: 01 45 63 41 41 Fax: 01 45 63 41 40
[email protected] , www.codimed.fr
Les anesthésies intra-osseuses
intra-diploïques (transcorticale
et ostéocentrale) permettent
chez l’enfant d’anesthésier avec
peu d’anesthésique et sans insensibilisation des muqueuses,
donc sans risque d’auto-morsure des lèvres, de la langue ou
des joues. Avant l’âge de 7 ans, le
passage à travers la corticale osseuse ou le septum est facile, par
simple pression de l’aiguille.
CODIMED
Figure 6. Anesthésie para-apicale réalisée à l’aide du Sleeper One™. La forme de
stylo permet une prise plus proche du site d’injection et de bons points d’appui.
Oui, elle est utile, quelle que soit la
molécule utilisée. L’essentiel est de
l’appliquer pendant au moins une
minute sur une muqueuse asséchée. L’utilisation de spray ne permet pas de contrôler l’application
aussi bien qu’un gel. Le produit
risque de couler dans la gorge. Au niveau de la muqueuse attachée, une
alternative est d’insérer l’aiguille
suivant un angle très faible en appli-
quant la partie plane du biseau de
l’aiguille sur la muqueuse (Figure 3).
DR
JEAN LOUIS SIXOU
· Docteur en
Chirurgie
dentaire : 1983
(Rennes)
13
CONFÉRENCE EN DIRECT
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
Quel matériel ?
Quels produits ?
Les seringues classiques en métal sont ressenties comme agressives par l’enfant et ne permettent
pas un bon contrôle de la pression
d’injection par le praticien. Les systèmes d’injection avec assistance
électronique à l’injection (Sleeper
One™, The Wand™, Anaeject™)
permettent un meilleur contrôle
de la pression d’injection, une
meilleure prise et de meilleurs
points d’appui lorsqu’ils ont une
forme de stylo (Sleeper One™, The
Wand™) (Figure 6). Leur aspect est
aussi mieux accepté par les enfants. Les systèmes à crémaillère
(Ligaject™, Citoject™, Paroject™…)
qui permettent de délivrer l’anesthésique par petites doses, peuvent constituer une solution intermédiaire.
Les principales molécules utilisées, articaïne, lidocaïne, mépivacaïne sont efficaces chez l’enfant,
même si l’autorisation de mise sur
le marché n’est pas la même pour le
jeune enfant selon les pays.
Conclusion
Il existe de nombreuses techniques et des systèmes très différents. Les techniques juxta-osseuses
et intra-osseuses, les systèmes avec
assistance électronique, ont permis
d’élargir l’éventail des possibilités.
Chaque praticien peut les utiliser selon les cas, les enfants et aussi selon
sa propre perception des choses.
· Thèse d’État :
1992 (Rennes)
· Professeur, Chef du Département
d’Odontologie Pédiatrique au
CHU de Rennes 1
· Responsable de l’Unité d’Odontologie Pédiatrique
· Président du Collège des
Enseignants en Odontologie
Pédiatrique (France)
· Membre du Comité Exécutif de
l’ADEE (Association for Dental
Education in Europe)
Conférence
à venir…
• L’Association Française pour l’Avancement des Sciences (AFAS)
• Le Comité National Odontologique d’Ethique (CNOE) sous
la présidence du Pr Simon
Bérénholc
• Académie nationale de chirurgie dentaire (ANCD) / Ordre national des chirurgiens-dentistes
(ONCD)
vous invitent à leur conférence :
SANTÉ ET PRINCIPE
DE PRÉCAUTION
Vous connaissez tous l’ANCD et
l’ONCD, mais…
L’AFAS, qu’est ce que c’est ?
L’Association française pour l’avancement des sciences (AFAS),
est l’une des plus anciennes associations scientifiques françaises
puisqu’elle a été fondée en 1872 !
Elle se donne aujourd’hui comme
vocation d’organiser le dialogue
entre la communauté scientifique et le public, par des manifestations régulières et des événements exceptionnels.
Et le Comité d’étique (CNOE)
alors ?
Selon le Pr. Charles Bérénholc : « Le
Comité d’éthique a pour mission
de réfléchir sur la préservation de
la qualité humaine au sein de la
mouvance scientifique, intellectuelle et morale de la société. Il en
est ainsi de l’éthique médicale qui
se doit de veiller à toutes distorsions consécutives aux progrès de
la recherche et de leurs applications. L’odontologie s’intègre tout
naturellement dans cette démarche. C’est donc avec un intérêt particulièrement attentif que le Comité National Odontologique d’Éthique (CNOE) est à l’écoute de son
temps, ayant pour objectif unique
de préserver la valeur de l’homme,
à partir de la spécificité de notre
profession de santé. »
ALORS, allez-y nombreux !
Réservez gratuitement votre
invitation sur : [email protected]
Quand ?
Mercredi 16 novembre 2011
A quelle heure ?
de 20h à 22h
Où ?
au Palais de la Découverte à Paris
EMS-SWISSQUALITY.COM
PS-UN
SEUL SUFFIT
EMS SWISS INSTRUMENT PERIO SLIM :
LE PS INDIQUÉ DANS LA PLUPART
DES PROCÉDURES DE DÉTARTRAGE
Polyvalence, précision suisse irréprochable et « meilleur accès interproximal et sous-gingival » (CRA
– Clinical Research Association,
États-Unis) : fort de ces qualités et
distinctions, cet instrument indiqué
dans 90 % des procédures de détartrage s’élève au rang d’icône parmi
les instruments à ultrasons.
L’instrument PS
bénéficie
d’une
conception totalement inédite, fruit
de l’ingéniosité de
l’inventeur de la
méthode Originale
Piezon. Cet instrument à nul autre pareil est le résultat d’une démarche constante de
perfectionnement. Associé à la
pièce à main Originale Piezon, il
assure au patient un traitement
pratiquement indolore.
Les résultats obtenus et l’instrument lui-même se démarquent
très nettement de la concurrence :
seul un instrument doté d’une
surface parfaitement lisse permet
d’obtenir des surfaces dentaires elles
aussi parfaitement lisses.
> Instrument à ultrasons générique comparé à
l’ EMS Swiss Instrument PS
> Surface dentaire traitée avec l’instrument X comparée à une surface dentaire traitée avec la méthode
Originale Piezon et l’EMS Swiss Instrument PS
La gamme EMS Swiss Instruments
est la gamme d’instruments à ultrasons la plus copiée au monde. On
peut certes y voir une reconnaissance
de ses qualités, mais cette tendance
recèle avant tout des risques, car
seul l’original tient ses promesses :
des résultats de traitement irréprochables et une durée de vie accrue
grâce à l’exploitation optimale de la
méthode Originale Piezon.
> Les résultats d’un questionnaire en ligne conduit par EMS sur le thème de la
prophylaxie le démontrent : plus de 93% des cabinets dentaires participants sont
conscients qu’ils ne font aucune économie en utilisant des imitations. Près de 80%
reconnaissent que les résultats de traitement sont plus probants en utilisant l’Original
EMS Swiss Instrument PS.
POUR PLUS D’INFORMATIONS } WWW.EMS-SWISSQUALITY.COM
14
RÉSULTATS SONDAGE SEPTEMBRE
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
Les caméras numériques pour la prise
d’empreinte… faut-il encore attendre 20 ans ?
CARACTERISTIQUES
Sirona Cerecbluecam
3M Espe Lava Cos
Straumann Care
3Shape Trios
Oratio Cyrtina
Dimensions de la caméra
(Ht x L x Prof) en mm
200
112 x 51 x71
NC
114 x 45 x 60
300 x 60 x 50
Poids de la caméra (en g)
280
390
NC
770
600
Précision / résolution en μm
19
15
NC
NC
14
Capture d’images/s
6à7
20
Procédé qui utilise le scannage laser Procédé qui capture plus de 1000
et optique
images 3D par seconde
14
Diamètre de l’embout de la caméra
1,5 cm
1,32 cm
NC
NC
2 cm
Champ de lecture, en mm
21 x 15 x 20
Technologie « 3D In Motion »
exclusive de 3M ESPE
Technologie exclusive d’iTero
20 x 17 x 17
10,4 x 9,6 x 18
Temps de scannage des images par Arcade complète : 3mn
dent unitaire
Arcade complète : 2mn
Arcade complète : 3mn
Procédé qui capture plus de
3000 images 2D par seconde
10 s, Arcade complète : 4 mn
Possibilité de la rotation de la tête
L’utilisateur peut faire pivoter la
caméra à volonté
Non
2 positions : une haute et une basse
2 positions : une haute et une basse
360°
Possibilité d’un système fermé
(Tout cabinet)
Oui
Non
Non
Non
Non
Possibilité d’un système ouvert
(vers un labo ext)
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Nécessité de poudrer la préparation Oui
Oui
Non
Non
Pas indispensable mais l’acquisition
est plus rapide avec un spray
Possibilité d’une vue 3D du modèle
Oui
Oui
Oui
Oui
Possibilité d’une sur empreinte optique (Possibilité d’interrompre à
tout moment l’empreinte pour assécher par exemple, et le logiciel
complètera les manques)
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Nombre d’années sur le marché
Depuis septembre 2010
Depuis ADF 2009 en France
Depuis 2007 aux USA
Depuis 2010 en Europe
Lancement du système d’empreinte
numérique en septembre 2010
Depuis 2009
Nombre d’heures incluses pour la
formation de la caméra et son système software minimal
½ journée de formation clinique
(effectuée par un praticien formateur) en plus de la mise en main logicielle faite par le commercial du
dépôt
2 jours
2 jours
1 jour
4 heures
Coût de la caméra et son système
software minimal
29.900 € TTC
Système complet avec unité d’empreintes numériques CEREC AC
Connect et logiciel de numérisation
avec envoi gratuit des données,
peu importe le volume traité
32890 €TTC incluant système et
formation, spray de poudrage, accessoires
29.000 €
Non communiqué
Dépend des revendeurs et de
l’équipement fourni
25.000 €TTC
Incluant le Labtop, Cyrtinacad30
software et la licence gratuite
Pour permettre une
numérisation intrabuccale et sans contact
de la surface des dents,
l’industrie dentaire a
développé ces dernières années des systèmes d’appareils optoélectroniques. Dans les
conditions particulières et évidemment difficiles de la cavité buccale, ces derniers sont
capables de reconstituer un enregistrement
modélisé complet à partir des préparations
ou des dents prises sous divers angles de vue.
En s’appuyant sur une multitude de mesures individuelles de coordonnées spatiales
collectées, on peut aujourd’hui affirmer que
ces empreintes assurent une reproductibilité quasi parfaite.
Sur 61 praticiens qui ont répondu à nos
questions, 47,5 % réalisent des empreintes numériques, et 73,8 % pensent que
l’impression digitale remplacera les empreintes traditionnelles dans un futur
proche.
On peut raisonnablement dire qu’elles
vont dans le sens de l’histoire mais…
Les résultats du sondage montrent qu’il n’y
a pas de juste milieu. Soit on est très enthousiaste, soit les praticiens baissent les bras devant les difficultés rencontrées.
Pour certains, soit 40 % des personnes
interrogées, c’est un nouveau concept de
prise d’empreinte sans nausées, sans pâte,
rapide à mettre en œuvre. La conception assistée par ordinateur (CFAO), la fabrication
sur site (pas en Chine !) et la pose immédiate
apportent un gain de temps appréciable pour
les patients et la maîtrise de tout le processus
par le praticien.
C’est un outil formidable de précision et
d’intégration renforçant l’image de modernité du cabinet. Hautement productif, il est
d’une rentabilité remarquable. La qualité des
images obtenues est d’une telle précision
qu’elle permet à tout un chacun une remise
en question par-delà le fait que les erreurs apparaissent flagrantes (toute erreur de taille,
de limite est détectée).
Bien que le coût initial soit important, 55 %
des praticiens ont estimé que leur productivité a augmenté. En effet, un meilleur ajustement des restaurations, peu de réglages et le
risque de refaire le travail quasi inexistant,
compensent largement cette mise de départ.
Le temps passé par le patient au fauteuil est
diminué et plus plaisant. De plus, le transfert
direct des impressions par ordinateur à son
prothésiste élimine des manipulations de
produits, réduit les risques d’infections croisées et évite des déformations de l’empreinte
dues à une coulée des modèles trop tardive.
Pour d’autres, 64 % des dentistes interrogés,
c’est trop cher !… L’investissement financier
est encore lourd pour un praticien seul. Le
temps passé pour le poudrage, l’encombrement de la caméra et la difficulté dans une pratique quotidienne, son utilisation quel que
soit le cas clinique, sont des freins. La gestion de
l’humidité et des mouvements de la langue, la
nécessité de maintenir une ouverture buccale
plus longtemps que lors d’une empreinte traditionnelle, ces facteurs sont un obstacle.
D’ailleurs 4 % des praticiens qui la possèdent ne l’utilisent plus.
Dental Tribune Édition Française | Octobre 2011
15
COMPARATIF
De l’halogène à la technologie LED,
tout le monde a dû s’adapter…
Vous avez tous un éclairage
scialytique pendu au-dessus de
votre tête…
De la qualité de votre éclairage
dépend votre qualité de travail et
votre forme au quotidien, pendant, mais aussi et surtout, en dehors du cabinet dentaire… Il est
important de faire le point et de
se poser les bonnes questions.
Aidez-nous à savoir où vous en
êtes. Faisons toute la lumière ensemble sur ce sujet…
Retrouvez les résultats de vos
réponses dans le numéro de décembre… laissons passer la frénésie de l’ADF et on y verra plus
clair...
N'oubliez pas notre site internet, où ce questionnaire vous attend en ligne.
www.
dental-tribune.com
ou par fax au
01 43 37 26 06
Alors pourquoi des avis si contradictoires ?
En fait, de tous les praticiens qui en
sont satisfaits, 40 % ont commencé
par des cas cliniques simples, unitaires, qu’ils ont reproduits au moins
vingt fois avant de manipuler plus facilement la machine. Malgré tout,
32,5 % ne se sentent pas encore à l’aise
à la manipulation après cette vingtaine de cas pratiqués.
On considère un temps d’adaptation de 7 mois à un an. La patience est
donc le maître mot. 82 % ont considéré
que la courbe d’apprentissage était
plutôt difficile.
Alors les clefs de la réussite ?
Du temps
Faire une bonne préparation avec
des limites larges et nettes
Utiliser tous les accessoires en notre
possession pour bien visualiser les
limites (bistouri électrique, laser,
double fil, épinéphrine 8% sur cordonnet rétracteur, produits type
Expasyl)
Pour éviter la buée sur le prisme, utiliser un produit antibuée
LES SCIALYTIQUES DENTAIRES
Possédez-vous un scialytique à LED ?
Oui
Non
Si OUI : lequel ?____________________________________________ (marque) ___________________
Si NON : envisagez-vous d’en acquérir un prochainement ? _____________________
Oui
Non
Notez votre scialytique actuel de 1 à 5 (du moins/un peu vers le +/souvent)
1
1) En êtes-vous satisfait(e) ?
2) Pour bien voir dans la bouche, êtes-vous amené(e)s à l’ajuster
1
fréquemment durant le soin ?
3) Les mouvements de la tête du patient installé induisent-ils un déplacement
1
du scialytique pendant le soin ?
1
4) Votre scialytique polymérise-t-il les composites ?
1
5) Êtes-vous ébloui(e) par la réflexion de la lumière sur les dents ?
6) Vous arrive-t-il d’approcher la lampe de la bouche pour essayer
d’obtenir + d’intensité ?
7) La lumière opératoire vous donne-t-elle une bonne vision des volumes
et des reliefs ?
8) Votre scialytique fait-il du bruit ?
9) Votre scialytique émet-il de la chaleur ?
10) Détectez-vous facilement le tartre, les caries, les ulcérations de la gencive ?
11) Éprouvez-vous souvent le besoin d’augmenter l’intensité de l’éclairage ?
12) Votre scialytique vous paraît-il facile d’entretien ?
13) À votre avis, quel est le ressenti de la propreté du scialytique par le patient :
coins ? projection sur la face avant ? poignées ?
14) Stérilisez-vous souvent les poignées de votre scialytique ?
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3
4
5
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4
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2
2
2
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1
2
2
3
3
4
4
5
5
INFORMATIONS PERSONNELLES
À remplir afin que vos réponses puissent être comptabilisées.
Aucun usage ne sera fait de ces informations, en dehors d’un usage interne à Dental Tribune.
Nom __________________________________________
Prénom _______________________________________
Adresse postale professionelle
Rue ___________________________________________
Ville __________________________________________
Code postal ____________________________________
Tel ____________________________________________
Adresse e-mail __________________________________
Êtes-vous chirurgien-dentiste
Oui
Âge :
– de 30 ans
de 30 à 49 ans
50 ans et plus
Homme
Femme
Non
Si NON, précisez : _____________________________
Accepteriez-vous de faire partie de notre panel de praticiens testeurs ?
Oui
Nous vous remercions du temps que vous avez pris pour participer à ce comparatif.
Les résultats seront publiés dans notre édition de décembre.
Non
6OFOPVWFMMF
ajoutée à votre panoramique
"7&$
1BOPSBNJRVFÏWPMVUJGFO
L’évolution naturelle de votre panoramique I-Max Touch, c’est l’acquisition de
l’intégralité de la dentition en un seul volume 3D (9 x 8 cm) pour un champ d’examen
étendu : idéal pour la simulation en implantologie.
0XBOEZtBMMÏF,FQMFS$IBNQTTVS.BSOF'SBODFXXXPXBOEZDPN5ÏM&NBJMJOGP!PXBOEZDPN
*%&/5*5&*/4536.&/54tXXXJEFOUJUFGS
.&*--&63-0(*$*&-
%&1-"/*'*$"5*0/*.1-"/5"*3&&/%
-*73²%&4²3*&"7&$
I-MAX TOUCH 3D
IMPLANT TRIBUNE
The World’s Implant Newspaper · Édition Française
OCTOBRE 2011 – Vol. 3, No. 10
ÇA BOUGE SUR LA PLANÈTE IMPLANTO !
Des découvertes technologiques,
des alliances pour être plus fort... et
toujours plus de nouveautés.
Restez à la page !
” Pages 17 & 18
www.dental-tribune.fr
UNE PISTE SÉRIEUSE POUR
DES AVANCÉES SIGNIFICATIVES…
RÉSUMÉ DE L’ÉVOLUTION DES CONCEPTS
IMPLANTAIRES SUR LES 20 DERNIÈRES ANNÉES
L’université de Göteborg (Suède) a
mis au point une méthode pour
réduire le temps de cicatrisation.
Ça vous intéresse ?
Le Dr LUC-SEBAOUN reprend le film sur deux décennies,
de ce que l’implantologie a livré. Le
tout en images… à voir absolument !
” Page 20
” Pages 21 à 23
OSSTEM IMPLANT finalise le
développement du peptide synthétique…
OSSTEM IMPLANT a annoncé le 20 Mars
2009 qu’il avait achevé tous les tests de développement ainsi que les tests précliniques du
« peptide synthétique », un nouveau matériau qui améliore les performances de l’implant dentaire. Avec l’entreprise coréenne, on
18percentgrey/Shutterstock.com
se dirige vers une technologie de 4ème génération d’implants dentaires.
Le peptide synthétique est une protéine reconnue pour avoir un rôle médiateur vis-àvis de l’adhésion de cellules à pouvoir ostéogène. Tout implant dont la surface est traitée
avec ce produit favorise la formation d’os
dans les endroits où le volume osseux est insuffisant. Jusqu’à récemment, les dentistes
ont transplanté de la matière osseuse supplémentaire ou inséré des matériaux similaires
à l’os, afin de placer l’implant quand il n’y a
pas assez d’os.
« Une fois que les implants à surface traitée
avec des peptides synthétiques sont posés,
même les patients dont le volume d’os gingival
est insuffisant n’auront aucun problème à subir une opération implantaire. Ce matériau va
Julie-Owandy &
Materialise Dental
Un partenariat pour une solution d’imagerie, de diagnostic,
de planification et de traitement implantaire clé en mains !
permettre de considérablement raccourcir la
période de traitement », a déclaré OSSTEM.
Bien que d’autres protéines de promotion
osseuse soient disponibles, elles sont assez
chères, et nécessitent d’être conservées à
-5 °C. En revanche, les peptides synthétiques
OSSTEM peuvent être gardés à température
ambiante. L’entreprise peut également réduire le coût à 1/1 000 par rapport aux produits existants, et ainsi facilement le com-
mercialiser. En janvier 2009, la société
OSSTEM IMPLANT a fait breveter le peptide
synthétique.
Selon la société coréenne, l’essai clinique a
débuté en 2010 et le produit sera disponible
en 2012. « La libération de la technologie de
4ème génération remplacera bon nombre de
produits, capturant ainsi plus de 50 % du
marché mondial des implants dentaires, qui
est évalué à 4 trillion à partir de 2012. »
L'ar
L'artt du SA
SAVOIR
AVOIR faire
et du SA
AVOIR transmettre
SAVOIR
Les
Les conférences
conférences ddee ll'AFOS
'AFOS à PParis
aris s w
www.lafos.fr
w w.lafos.fr
Association de Formation Odonto-Stomatologique
D
DROIT
ROIT EETT O
OBLIGATIONS
BLIGATIONS
conférence
conférence 1199
s Responsabilité,
Responsabilité, obligations,
obligations, contrôles
contrôles
et
et e
enjeux
njeux de
de notre
notre profession
profession
Par
Par le Docteur Rudyard
Rudyard Bessis
Auteur
Auteur ddes
es ““Procédures
Procédures ddisciplinaires
isciplinaires
à ll’encontre
’encontre des
des pprofessionnels
rofessionnels
ddee ssanté
anté eett ddes
es aauxiliaires
uxiliaires m
médicaux”
édicaux”
60
60 points
points CNFCO
CNFCO
Paris (France), 13 septembre 2011. Le leader
mondial du développement de solutions logicielles et technologiques en 3D Materialise
Dental s’allie à Julie Owandy, fabricant de solutions d’imagerie dentaire et éditeur de logiciels d’imagerie et de gestion de cabinet, pour
offrir aux cliniciens une solution unique
tout-en-un.
Ainsi,
dorénavant, le logiciel
SimPlant Pro est livré de série avec l’unité panoramique
I-Max Touch 3D.
L’I-Max Touch 3D
est une unité panoramique 3D dont
le volume de 9 x
8 cm permet
l’acquisition en
une seule et
unique exposition de l’intégralité de la mâchoire
quelle que soit la
morphologie du
patient.
SimPlant est un système fiable, facile
d’utilisation, qui permet de planifier rapidement, précisément et efficacement un
traitement implantaire (aperçu instantané
des implants, des piliers compatibles et des
guides de forage SurgiGuide). Doté, entre
autre, d’une bibliothèque de plus de 8 000
implants de 90 marques différentes, d’un
outil précis de création du nerf mandibulaire, SimPlant met à votre disposition les
plus performants outils tridimensionnels
de diagnostic et de traitement implantaire
disponibles sur le marché. De plus, les praticiens simulent et planifient leurs plans de
traitement mais peuvent également faire
réaliser leurs SurgiGuide, guides de forage
sur mesure (appui osseux, muqueux et
dentaire).
Grâce à ce nouveau partenariat, bénéficiez
d’une unité panoramique 3D très performante associée à 2 des meilleurs logiciels
disponibles sur le marché : JULIE pour la gestion de cabinet et SimPlant pour la planification implantaire.
Avec l’I-Max Touch 3D, le patient n’a plus
besoin de courir : l’intégralité du suivi se fait
au cabinet !
llee je
jeudi
udi 27
27 octobre
octobre 22011
011
17
A
ACIDE
CI D E H
HYALURONIQUE
YALURONIQUE
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techniques d'injection
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Nacash, Taïeb
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Niveau
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HOIX : 2233 nnovembre
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011
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d'inscription sur
sur lele site
site : www.lafos.fr
www.lafos.fr
Renseignements
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ar mail
mail : [email protected]
fo s . id f @ f re e . f r
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éléphone : 0099 5500 6633 8822 4455 (prix
(prix dd’un
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ES FFORMATIONS
ORMATIONS CCLASSIQUES
EETT TTOUJOURS
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L A SS I Q U E S :
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12 : Réanimation-urgence
Réanimation-urgence AFGSU2
AFGSU2
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onférence 14
14 : formation
formation à l'usage
l'usage du
du MEOPA
MEOPA
18
ACTUS PRODUIT
Implant Tribune Édition Française | Octobre 2011
Leica M320 F12
Leica/KaVo
L’union fait la force !
L’alliance stratégique de ces deux grandes
marques permet de combiner les nombreux
avantages ergonomiques des unités de soins
KaVo avec les microscopes dentaires Leica
Microsystems. Grâce à ses caractéristiques
exceptionnelles, ce microscope a été spécifiquement conçu pour les besoins de la chirurgie dentaire moderne.
L’optique Leica
Réputée dans le monde de la photographie
et dans des domaines spécialisés comme la
chirurgie et la microchirurgie, l’optique Leica
est à nouveau poussée à l’extrême. La combinaison des lentilles avec un éclairage à LED
ouvre de nouvelles dimensions en matière
d’observation. On obtient des images absolument claires et nettes offrant une grande profondeur de champ.
La technologie à LED
L’avenir appartient à la diode électroluminescente (LED) : esthétique, économique et
écologique. Elle fournit une lumière remarquable pour une durée de vie extrêmement
longue. La LED proche de la température lumière du jour garantit des couleurs naturelles.
Son flux lumineux dépasse de loin celui des
sources de lumière conventionnelles. Sa durée
de vie exceptionnelle de 60 000 heures réduit
considérablement les dépenses d’entretien et
élimine les frais de montage ultérieurs. Les
sources de lumière à LED ne requièrent aucune
période de démarrage et développent la puissance lumineuse maximale dès l’allumage.
Par ailleurs, leur petite taille et leur structure
compacte permettent la mise en œuvre d’excellentes solutions de conception.
Manipulation aisée
La géométrie du microscope est parfaite.
Paladon ultra
Heraeus
Paladon ultra est le résultat de dizaines
d’années d’expérience d’Heraeus Kulzer
dans le domaine des résines prothétiques. Le
secret de la très grande résistance à la
fracture réside dans l’incorporation de très fines particules à base de
caoutchouc. Ces particules extrêmement solubles se lient intimement avec les autres
composants pendant la polymérisation et
garantissent une plus grande résistance de la
résine en stoppant les microfissures et en évi-
Design
L’esthétique fonctionnelle ne résulte pas
seulement de la notion de conception temporelle. Elle relève d’un principe entièrement
pratique : la forme suit la fonction. Le microscope dentaire Leica est presque entièrement
lisse et donc résistant à l’encrassement et facile d’entretien. Les câbles sont totalement
intégrés. La surface est dotée d’un revêtement antimicrobien durable. Il est possible
de laver et de stériliser les poignées.
Communication avec le patient
Le microscope peut éventuellement être
équipé de la technologie d’image HD. L’équipement est entièrement intégré dans le
microscope et peut donc faire beaucoup plus
que simplement enregistrer et afficher des
photos impressionnantes et des vidéos sur
un écran HD.
LiteTouch
Syneron
Le laser qui ne change pas
vos habitudes de travail !
tant la formation de points de fracture. Les
valeurs habituellement requises par les normes applicables aux résines prothétiques en
matière de résistance à la fracture, résistance
à la flexion et module d’élasticité sont ici dépassées. De nombreuses teintes existent
pour s’adapter au plus près à la pigmentation
naturelle des gencives des patients. Les
prothèses sur implants sont
de plus en plus fréquentes
et les contraintes de mastication importantes nécessitent des matériaux prothétiques plus résistants et
solides. Cette résine est particulièrement destinée à la réalisation de ce
type de prothèses sur implants. La résine Paladon ultra satisfait en outre à toutes les exigences de la norme 10993 relative à l’évaluation biologique des dispositifs médicaux. Les
tests pratiqués n’ont montré aucun potentiel
allergique.
Ce laser Er : Yag d’une longueur d’onde de
2 940 nm dispose d’une technologie qui a intégré l’ensemble du mécanisme du laser
dans une chambre de petite taille (12 cm de
long par 2,3 cm de diamètre). Grâce à cette
particularité, il imite parfaitement votre
turbine habituelle. Sa conception ergonomique permet un mouvement complet et
souple au sein de la cavité buccale. Plus d’arthrite de la main ni de douleurs à l’épaule.
Vos habitudes de travail ne s’en trouvent pas
modifiées.
L’Er : Yag est le laser le plus polyvalent en
dentisterie. Il peut être utilisé sur les soins des
tissus durs (caries), dans les traitements
endocanalaires et des poches parodontales,
dans les chirurgies avec saignement et enfin
pour la petite chirurgie comme les freinectomies par exemple. Le LiteTouch™ a l’avantage
d’être complètement
démuni de fibre optique, ce qui permet
aux dentistes de réaliser des traitements
de haute précision,
en ciblant des zones,
tout en conservant la
structure dentaire et
les tissus sains. Petit
et léger (20 kg), il
s’intègre facilement
dans les locaux et
peut aisément être transporté d’un cabinet à
un autre.
Une longueur d’onde de 2 940 nm est fortement absorbée par les molécules d’eau. En
assimilant cette énergie, les molécules d’eau
vont s’évaporer et donc augmenter le volume
de façon explosive, provoquant des microexplosions très superficielles qui éliminent
ainsi le tissu.
Le Periosave Z1est un implant en un temps
chirurgical à col zircone. Véritable bouclier
antibactérien grâce à ses propriétés de surface lisse et dense, le col transgingival en zircone assure une réelle prise en charge esthétique du tissu gingival.
La zircone, céramique polycristalline aux
propriétés mécaniques reconnues, est extrêmement lisse et dense. Elle améliore ainsi
l’adhésion et la prolifération cellulaire des fibroblastes comparativement au titane. La
formation d’une attache rampante de la gencive et une reconstruction des papilles sont
systématiquement constatées.
Le Periosave Switching Platform est un
implant en deux temps chirurgicaux couplé
à des piliers titane anatomiques, spécialement conçu pour l’optimisation de l’espace
biologique. La création d’un manchon gingival annulaire autour de l’implant garantit
une herméticité parfaite aux attaques de
bactéries pathogènes parodontales. De cette
façon, l’influence des micromouvements et
de l’infiltrat inflammatoire sur l’os crestal
péri-implantaire est grandement diminuée.
La connexion stable et étanche du
PERIOSAVE Switching Platform offre une
esthétique durable, une stabilité du tissu
osseux et une préservation des tissus mous.
Periosave Baby est un implant en deux
temps chirurgicaux court de 6 mm. L’utilisation d’implants dentaires standards peut être
restreinte en fonction de la géométrie et du volume de l’os alvéolaire. Des techniques d’augmentation osseuse (ex. greffes osseuses, sinus
lift et utilisation de biomatériaux, etc.) peuvent être envisagées. Néanmoins, elles engendrent des coûts élevés, des durées de traitement plus longues et un risque accru de complications pour le patient. Plutôt que d’adapter
l’anatomie du patient à l’implant, il est plus
évident d’adapter l’implant à l’anatomie avec
le PERIOSAVE Baby. Le parodonte est respecté
en réduisant le nombre d’interventions.
Periosave
TBR
Des systèmes implantaires
répondant aux exigences
biologiques.
La pratique de l’implantologie supplante
d’année en année les traitements de prothèses
amovibles. Or, les maladies péri-implantaires
constituent actuellement la principale source
de complications à moyen et long terme des implants. Pour palier à ce problème TBR® a mis au
point des implants au service du parodonte.
Les articulations sont placées au
bon endroit. La disposition du statif et du
bras mobile vise à atténuer les vibrations.
Le microscope se positionne partout de façon optimale. Selon le mode de travail et la
spécialisation de chacun, la manipulation et
l’ergonomie peuvent être adaptées sur mesure aux diverses situations grâce à divers tubes binoculaires, objectifs et poignées.
PERIOSAVE
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Enf in une gamme d’implants
pour prévenir les péri-implantites
PERIOSAVE Z1
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PERIOSAVE
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Switching
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temps
chirurgical
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Le col transgingival en ZIRCONE :
{ agît comme un bouclier anti-bactérien
PERIOSAVE Baby
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{ améliore l’adhérence et la prolifération cellulaire des fibroblastes
{ génère une attache rampante de la gencive et la reconstruction
des papilles
{ assure une meilleure prise en charge esthétique du tissu gingival.
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20
RECHERCHE CLINIQUE
Implant Tribune Édition Française | Octobre 2011
Le temps de cicatrisation des implants dentaires
pourrait être réduit
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GÖTEBORG, Suède. Des chercheurs de l’Université de Göteborg
ont mis au point une méthode qui
pourrait réduire le temps de cicatrisation des implants dentaires pour
les patients.
En étudiant la structure de surface
des implants dentaires, à la fois aux
niveaux micro et nano, les cher-
cheurs ont déterminé la manière
dont la technologie utilisée pour
remplacer les dents perdues avec
des implants dentaires en titane
pourrait être améliorée.
« Augmenter la surface active au
niveau nano et changer la conductivité de l’implant nous permet d’influencer la biomécanique du corps
et d’accélérer la cicatrisation de l’implant », a déclaré Johanna Löberg, du
département de chimie de l’Université de Göteborg. « Cela permettrait
de réduire le manque de confort
pour les patients et d’obtenir une
meilleure qualité de vie pendant le
processus de guérison. »
Les implants dentaires sont utilisés depuis plus de 40 ans pour remplacer les dents perdues. Per-Ingvar
Brånemark, qui a récemment reçu le
Prix de l’inventeur européen, a été le
premier à découvrir que le titane
pouvait être implanté dans l’os sans
être rejeté. Le titane est recouvert
d’une fine couche d’oxyde formée
naturellement et ce sont les propriétés de cet oxyde qui déterminent la
façon dont un implant fusionne
avec l’os.
Dès le début, il était évident
qu’une surface rugueuse était préférable à une surface lisse. Ainsi, la surface des implants d’aujourd’hui est
caractérisée par différents niveaux
de rugosité, du filetage aux nanostructures superposées. L’ancrage
de l’implant dans l’os exerce une influence mécanique sur le tissu osseux, connue comme la stimulation
biomécanique, ce qui facilite la formation d’os nouveau. La topographie (rugosité) de la surface étant
importante pour la formation osseuse, il est essentiel d’être capable
de mesurer et de décrire l’aspect de
la surface dans le détail. Toutefois, la
rugosité n’est pas la seule qualité qui
influence la guérison.
Löberg a mis au point une méthode qui décrit la topographie de
l’implant mesurée à une échelle du
micromètre au nanomètre et qui
permet des estimations théoriques
de l’ancrage dans l’os en utilisant différentes topographies de surface. La
méthode peut être utilisée dans le
développement de nouveaux implants dentaires, pour optimiser les
propriétés de formation osseuse accrue et la guérison.
Elle a également étudié la conductivité de l’oxyde, et les résultats
montrent qu’une conductivité légèrement plus élevée produit une
meilleure réponse des cellules et un
dépôt plus rapide des minéraux, qui
sont importants pour la formation
osseuse. Les résultats sont conformes aux études animales et aux essais cliniques de l’implant commercial OsseoSpeed (Astra Tech AB), qui
montrent une conductivité légèrement plus élevée pour l’oxyde, ainsi
qu’un échange entre l’hydroxyde et
le fluorure à la surface de l’oxyde. Les
surfaces avec une nanostructure
bien définie ont une plus grande surface active et répondent rapidement
à la déposition de minéraux de formation osseuse.
Implant Tribune Édition Française | Octobre 2011
21
CAS CLINIQUE
Les indications implantaires
Évolutions des concepts sur
L’implantologie connaît depuis une quinzaine d’années un essor tout particulier. Si l’indication principale
est l’absence de dents, les concepts chirurgicaux, biomécaniques et prothétiques ont largement évolué. L’article
qui suit se propose, au travers de nombreuses radios,
d’illustrer différents cas cliniques. Nous passerons ainsi
d’implants cylindriques aux implants coniques, de
connexions externes à la connexion interne, d’implants à
ans
surface lisse et rugueuse aux surfaces totalement rugueuses issues de la nanotechnologie, de la chirurgie en 2
temps à celle en 1 temps (pose simultanée de l’implant et
de la vis de cicatrisation).
Implants unitaires :
Remplacement d’une dent. Implant parallèle aux dents collatérales. Correspondance axiale
par rapport à la dent antagoniste, donc pas de forces transversales. Chirurgie en 1 temps : pose
de l’implant avec la vis de cicatrisation.
Implants multiples :
Remplacement de plusieurs dents. Chirurgie à main levée. Respect du parallélisme inter-implantaire et par rapport aux axes des dents collatérales. Correspondances axiales par rapport aux
dents antagonistes.
22
CAS CLINIQUE
Implant Tribune Édition Française | Octobre 2011
Platform switching :
Vis de cicatrisation d’un diamètre inférieur à celui du col implantaire. Concept final : col implantaire droit : vis de cicatrisation de diamètre inférieur au corps implantaire. Concept initial :
col implantaire évasé : vis de cicatrisation de même diamètre que le corps implantaire. Respect
du parallélisme entre les implants et par rapport aux dents voisines.
Extraction-Implantation-Mise en charge immédiate de
prothèses provisoires scellées, en 1 séance :
Piliers provisoires en peek. Adaptation des provisoires en résine sans ciment provisoire. Faces occlusales réduites et plates en édentement complet, en sous-occlusion totale en édentement partiel.
LED pour instruments
Voyez
V
oyez
o
mieux,
mi
m eux, dépensez moins
moins !
pas de changement
chang
changement de
e lampe
lampe
e & bien
bien meilleure
meilleure
e lu
lumière
mière
REF °K
KAVO
Turbines et moteurs
°KLED504
SIRONA
Micro-Moteurs
°KLED501
Turbines
°KLED502
W&H
Turbines
NSK
Turbines
BIEN AIR
Micro-Moteurs
°KLED516
°KLED510
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18
64
Tél direct : 01
01 71
71 18
18 1
86
4
[email protected]
co mme r cial@de gre k .com
Suite page 22 Implant Tribune Édition Française | Octobre 2011
23
CAS CLINIQUE
Extraction-ImplantationMise en charge immédiate
de prothèses provisoires
scellées, en 1 séance
Suite de la page 21
Cas complexes :
Pose d’implants avec Sinus lift au Bio-oss, en 2 temps chirurgicaux. Prothèse adjointe complète sur barre Cad/Cam supra implantaire.
Laser :
Asepsie osseuse et stimulation en une
séance par laser.
DR STÉPHANE
LUC-SEBAOUN
Chirurgien-Dentiste
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DU de réparation juridique du dommage
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Paris, rue des Saints-Pères.
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ORTHO TRIBUNE
The World’s Orthodontic Newspaper · Édition Française
OCTOBRE 2011 – Vol. 3, No. 10
www.dental-tribune.fr
Ça bouge aux journées de l’orthodontie !
Florilège de tous les matériaux innovants présentés lors du congrès
L’orthodontie
est une profession dans laquelle le changement est constant. L’évolution
des matériaux
émergents, particulièrement importante ces dernières années, a
un impact non
Dr. Mauchamps,
négligeable sur
Président de la fédération
l’évolution du
française d’orthodontie
matériel et donc
des techniques en orthodontie. Ces innovations ont pour objectif d’améliorer sans cesse
l’efficacité des traitements tout en augmentant le confort et le bien-être des patients.
C’est le cas notamment des colles dont les
nouveaux composants permettent d’améliorer les problèmes liés à l’hygiène bucco-dentaire. Mais les nouveaux matériaux peuvent
également avoir un effet sur la douleur des
traitements, sur l’esthétique des appareils, le
temps de travail au fauteuil ou la réduction
des risques d’allergie.
1. DES INNOVATIONS POUR UNE
MEILLEURE HYGIÈNE BUCCO-DENTAIRE
Les brackets, couramment utilisés lors des
traitements d’orthodontie, sont de petites
plaquettes métalliques ou en céramique collées à la surface des dents, et destinées à
maintenir l’arc dans les traitements. Cellesci, par leurs structures, favorisent l’accumulation de débris alimentaires à l’origine de la
plaque dentaire. La plaque dentaire est
responsable de l’apparition assez rapide d’irritations de la gencive (gingivite) et si cette accumulation persiste, elle peut également
être responsable de taches de déminéralisation autour des attaches (taches blanches).
Les innovations qui concernent ce problème
sont en relation directe avec les attaches et les
colles.
INNOVATIONS ET TENDANCES
• Collage direct sur l’émail de toutes les dents
(sans bagues qui cerclent la dent) y compris
sur les molaires et sur les surfaces non amélaires (couronnes métalliques, céramiques,
amalgames dentaires et même couronnes
en résine provisoire).
• Les colles avec diffusion d’ions fluor devraient progressivement se généraliser
pour la protection de l’émail.
• Les colles avec des propriétés antibactériennes également vont apparaître pour limiter
autant que possible l’apparition de taches
de décalcification autour des attaches.
Approche prospective :
• Collage en milieu sec des futures attaches
obtenu peut-être par la création de nanotubes, adoptant ainsi le mécanisme qui permet aux geckos (petits lézards) de se maintenir au plafond.
• Collage en milieu humide des futures attaches à l’aide de protéines utilisées par les
moules qui se fixent sur des galets ou des rochers dans la mer.
2. DES INNOVATIONS POUR RÉDUIRE LA
DOULEUR
Il n’est pas rare d’entendre les enfants ou
les patients adultes se plaindre de douleurs
après une séance chez l’orthodontiste. En effet, l’appareillage orthodontique ajoute du
volume dans la cavité buccale susceptible
d’irriter et de blesser. De plus, lorsque l’orthodontiste « resserre » l’appareil pour déplacer
les dents, les forces qui sont délivrées sont à
l’origine d’inflammations douloureuses qui
rentrent dans le processus de déplacement
provoqué des dents.
Ces sensibilités peuvent être réduites grâce à :
• L’utilisation d’attaches de taille plus petite
qui sont moins irritantes pour la gencive
(bagues) et la muqueuse buccale.
• L’utilisation de fils avec des propriétés de
« mémoire de forme » qui permettent
d’activer l’appareil plus longtemps (6 à 8
semaines) avec des forces faibles et continues. Avec ce type de fil, les rendez-vous au
cabinet d’orthodontie sont moins fréquents.
• Fils esthétiques en matière plastique, encore dans le domaine de la recherche. Ces fils
sont composés d’une matrice résine renforcée de fibres.
4. DES INNOVATION POUR RÉDUIRE LE
TEMPS DE TRAVAIL AU FAUTEUIL
Même si les cabinets d’orthodontie sont
des lieux agréables, les patients souhaitent
s’orienter vers des séances plus courtes et la
plupart des innovations présentées ici vont
dans ce sens :
• Le collage des attaches sur l’émail des dents :
soit directement, soit indirectement par
l’intermédiaire d’une gouttière préparée
chez le prothésiste dentaire ou chez le praticien.
• Les attaches auto-ligaturantes (qui ne nécessitent pas l’utilisation de ligature pour
maintenir le fil dans l’attache).
5. DES INNOVATIONS POUR PRÉVENIR
LES RISQUES D’ALLERGIE
Sur les 2 millions de nouveaux patients
traités en Amérique du Nord chaque année,
entre 2 000 à 4 000 ont une sensibilité au nickel ou au chrome. Ces chiffres augmentent
tous les ans car la population en général est
plus exposée au nickel :
• Bijoux en nickel
• Piercing
• Présence de l’élément nickel dans l’alimentation
INNOVATIONS ET TENDANCES
Des alliages aciers pauvres en Ni ont été
introduits dans l’arsenal thérapeutique
pour remplacer les alliages conventionnels
de type inox, possédant des propriétés mécaniques identiques ou en tout cas comparables.
• Utilisation de plus en plus répandue des alliages à base de titane.
• Introduction d’alliages acier sans nickel
avec des propriétés mécaniques comparables.
… et la suite, l’année prochaine !
INNOVATIONS ET TENDANCES
Les brackets auto-ligaturants
Ces attaches sont apparues très tôt dans le
monde orthodontique (dans les années 30)
mais ont rapidement disparu. Elles sont une
réelle alternative aux systèmes conventionnels en améliorant la mécanique orthodontique.
Le Dr Robert Klein, rédacteur en chef du
« Journal of Clinical Orthodontics », affirme
que l’avenir de l’orthodontie se situe dans
trois directions :
• L’imagerie 3D
• Les brackets auto-ligaturants
• Les ancrages temporaires à l’aide de minivis
3. DES INNOVATIONS POUR AMÉLIORER
L’ESTHÉTIQUE
Les adultes représentent un pourcentage
en constante augmentation dans les cabinets
d’orthodontie. Leur bien-être, c’est aussi de
pouvoir bénéficier d’attaches les plus discrètes possibles. Les brackets esthétiques sont
plus attractifs que les métalliques pour le
sourire, mais ils ont toutefois quelques effets
indésirables :
• Fragilité pour les attaches céramiques (les
ailettes des attaches peuvent casser).
• Manque de rigidité pour les attaches en matière plastique (à base de polycarbonates) ;
même si certaines sont pourvues maintenant d’une gorge métallique.
INNOVATIONS ET TENDANCES
• Développement important des techniques
qui utilisent des attaches collées derrière les
dents (techniques linguales).
• Apparition d’attaches à haut degré de cristallinité avec des propriétés de dureté et de
rigidité améliorées.
• Mais aussi, émergence sur les marchés de
matériaux hybrides (céramique et plastique) avec des possibilités d’attaches autoligaturantes.
ORGANIZATION
PLATINIUM SPONSOR
GOLD SPONSORS
OFFICIALS SPONSORS
26
PLANÈTE ORTHO
Ortho Tribune Édition Française | Octobre 2011
Quoi de neuf en orthodontie ?
Cette question oblige à regarder
les évolutions journalières d’un œil
analytique et à se poser la question : qu’y a-t-il de différent aujourd’hui dans notre exercice par rapport à l’an 2000 ?
Au niveau
diagnostic déjà
Un certain nombre de cabinets
sont équipés d’imagerie Cône
Beam, affinant le diagnostic au ni-
veau radiculaire et parodontal,
que ce soit pour vérifier la qualité
du parodonte chez l’adulte ou pour
préciser les relations inter-dentaires dans les ectopies, ou encore
pour mesurer les surfaces liga-
mentaires atteintes dans les cas
d’ankylose.
L’imagerie numérique a aussi
changé nos rapports avec les patients de manière spectaculaire en
dix ans.
Pour le confort du
patient
Esthétique des appareillages.
Les progrès concernent :
– La miniaturisation des attaches et
leur transparence totale pour certains d’entre eux.
– L’évolution des techniques linguales qui sont passées du positionnement des attaches par instrument
de mesure (TARG) à des attaches
individualisées et simulées par des
logiciels avant d’être coulées.
– Le traitement par des séries de
gouttières thermoformées permettant des déplacements coronaires.
Tous ces appareillages ayant
leurs contraintes et leurs limites.
Coopération nécessaire pour le
port de forces extra-buccales ou de
forces inter-maxillaires. L’utilisation de bielles fixes de propulsion
mandibulaire depuis une vingtaine d’années ou d’ancrages osseux vissés depuis le début des années 2000 a sensiblement changé
nos approches thérapeutiques. Les
ancrages vissés sont en train de se
généraliser et même si aujourd’hui les indications et les protocoles ne sont pas encore totalement
établis, les grandes lignes se font
jour grâce aux centaines d’articles
publiés annuellement.
Durée des traitements. Il est vrai
que deux années d’appareillage
pour un adulte semble un long périple, mais deux nouveautés sont
apparues pour réduire cette durée :
– Les corticocisions mises au point
par Ferguson et Wilco qui accélèrent les déplacements dentaires
tout en améliorant le parodonte,
ne serait-ce que par le cal osseux
cicatriciel.
– L’inversion des séquences de traitement dans les cas de chirurgie
orthognathique, Sugawara ayant
montré une réduction de 50 % du
temps de traitement lorsque la
chirurgie est faite en première
instance, et les déplacements de
décompensation en postopératoire. Cette technique ayant été
rendue possible par les barres
d’ancrage vissées qui permettent
de contrôler les positions intra et
inter-arcades.
Coordination des traitements
pluridisciplinaires. Depuis de
nombreuses années les chirurgiens et les orthodontistes ont appris à travailler ensemble. Il est des
cas ou l’apport orthodontique n’est
pas toujours aussi connu :
– La création d’os par déplacements
dentaires avant implants. C’est
Alain Fontenelle qui le premier
avait montré que le déplacement
d’une dent sur l’arcade laissait
une traînée d’os alvéolaire particulièrement importante. Ce
même principe est utilisé lors de
l’extraction orthodontique d’une
dent, s’il reste une attache parodontale même minime, créant
une crête osseuse de qualité alors
que la simple avulsion aurait
laissé un defect important.
27
PLANÈTE ORTHO
Ortho Tribune Édition Française | Octobre 2011
Orthodontie et traitements très précoces :
quand, pourquoi ?
Nombre d’enfants refusent de consommer
des aliments durs ou un peu résistants tels
que la viande ou le pain et se réfugient dans
une consommation exclusive d’aliments
mous, semi liquides.
Ces enfants, qui ne veulent pas manger
« comme les grands », continuent alors de réclamer des biberons de complément à un âge
où ils ont toutes leurs dents. Les repas deviennent alors une épreuve !
Or, la collaboration des orthodontistes
avec les pédiatres, devenue plus étroite, a
montré que ces très jeunes enfants présentent d’importantes perturbations de l’occlusion dentaire qui gênent la mastication et qui
expliquent leur attitude.
C’est lors de l’examen que l’orthodontiste
peut remarquer des décalages importants.
Asymétries et inversion des rapports incisifs
par avancée des incisives inférieures sont les
situations les plus handicapantes car elles
empêchent la mise en œuvre de mouvements masticatoires coordonnées, efficaces
et simples.
L’enfant découvre le plaisir
de mastiquer
Entre 18 mois et 2 ans, dès l’apparition des
molaires de lait, la maman doit faire évoluer
l’alimentation semi liquide en incorporant
des aliments hachés puis solides. L’apprentissage et l’appréhension des aliments et de
leur écrasement par les dents s’effectue souvent de manière ludique, à l’aide de morceaux de carottes crues, de pomme, de croû-
– Le transplant de germes dentaires. Depuis
très longtemps les Norvégiens avec
Slagsvold et les Danois avec Andreasen ont
utilisé l’auto-transplantation de germes
pour compenser les mutilations traumatiques maxillaires ou les agénésies, les espaces des prémolaires utilisées étant fermés
orthodontiquement.
Il reste encore beaucoup de progrès à faire,
tes de pain, de fromage à pâte cuite, que l’enfant porte tout naturellement à sa bouche.
Contrairement aux objets qu’il a l’habitude de sucer, ces matériaux ont la capacité
d’être réduits progressivement par le frottement des dents, de se ramollir par la salive, et
de se transformer ainsi en une sorte de
bouillie qu’il finit par avaler.
Des études montrent que dès l'âge de 4 ans,
des cycles masticatoires adaptés à la nature
du bol alimentaire sont établis. Ils témoignent d’une organisation de mouvements
rythmiques coordonnés, automatisés avec
point de départ et d’arrivée correspondant à
l’engrènement dentaire. Si les rapports interdentaires sont asymétriques ou s’ils ne permettent pas une bonne stabilisation de la
mâchoire pour l’écrasement puis le broiement des aliments, cet apprentissage n’aboutit pas. L’engrènement dentaire n’est pas utilisé comme point d’appui d’un développement de la force d’écrasement et l’efficacité
de la mastication est réduite.
L’enfant doit respirer
par le nez
Un autre groupe de jeunes enfants mérite
aussi qu’on examine leur bouche. Il s’agit de
ceux qui ont un sommeil agité, qui se réveillent la nuit et ronflent parfois en raison
d’une mauvaise respiration. Généralement,
on observe que leur palais est profond, que la
mâchoire supérieure est étroite et que les fosses nasales sont insuffisamment développées. Le risque d’apnées du sommeil est
avéré.
ne serait-ce que pour la stabilité de nos corrections, pour le contrôle des fonctions articulaires, respiratoires ou de la déglutition,
ou encore un meilleur contrôle de l’intégrité
tissulaire (racines). Que ce soit en orthodontie comme dans les autres disciplines, seul
un contrôle rigoureux des résultats (Evidence Based) peut valider une théorie ou
une technique et permettre que dans dix ans
toutes ces nouveautés puissent paraître obsolètes.
Dans ces différentes
situations, entreprendre un
traitement orthodontique
à un si jeune âge semble
utile :
– Pour faciliter l’accès à une alimentation
adulte.
– Pour que le couple mastication déglutition
remplace le mode archaïque succion déglutition et que la maturation fonctionnelle
s’établisse.
– Pour que la langue occupe le plus tôt possible une position favorable dans le palais et
contribue à son élargissement.
– Pour commencer à contrôler les habitudes
de succion.
– Pour élargir les fosses nasales et favoriser la
ventilation par le nez qui assure un sommeil réparateur.
– Pour profiter d’un taux de croissance en particulier dans le
sens transversal qui ne se
retrouvera plus jamais enOlinchuk/Shutterstock.com
suite.
Quels sont les moyens ?
Parfois, il n’y a même pas besoin d’appareil.
Selon l’importance des décalages, on ira du
simple meulage ou équilibrage, suivi d’une
phase de port de gouttières souples quelques
heures par jour et la nuit, à la mise en place de
plaques amovibles à vérins. Dans les cas sérieux de détresse respiratoire, une disjonction rapide de la suture du palais est indiquée.
Si le risque de prognathie mandibulaire est
avéré, le port d’un masque facial pour tracter
en quelques mois le maxillaire supérieur et
rétablir le rapport normal entre les incisives
peut être proposé.
L’âge de la première consultation est la clé
des traitements très précoces. Pourtant, ces
derniers sont peu répandus car très souvent
les mamans ne commencent à s’interroger
qu’à l’âge où les dents de lait tombent pour
laisser la place aux dents définitives, et ce
pour différentes raisons :
– Les incisives inférieures poussent de « travers » ou pire, en arrière, « sous la langue »,
alors que les dents de lait étaient bien alignées.
– Des grosses dents un peu jaunes apparaissent à la mâchoire supérieure, à la place des
petites perles blanches.
– L’enfant continue à sucer son pouce ou à réclamer sa « tototte » alors qu’il est déjà en
CP, CE1 ou même en CE2.
La tranche d’âge des 7–8 ans est devenue
l’âge « classique » des consultations chez l’orthodontiste. C’est celui de l’éducation fonctionnelle et des corrections orthopédiques.
Le plus souvent, c’est le bon âge pour une première consultation. Toutefois, les parents
regrettent parfois de ne pas avoir consulté
plus tôt.
Docteur Édith LEJOYEUX, Présidente de la
commission communication de la FFO
Renvoyez-nous votre coupon dûment rempli accompagné de votre
règlement par chèque à l’ordre de Dental Tribune Intenational à
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Dental Tribune France, 34 rue du Cotentin, 75015 Paris
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Offre valable pour un abonnement livré en France métropolitaine. Conformément à la loi
« informatique et libertés » du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectifications
aux données vous concernant. Il vous suffit de nous écrire ou envoyer un Email à :
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E-mail
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34 rue du Contentin, 75015 Paris, France, Tel. : 09 81 97 40 45
28
PLANÈTE ORTHO
Ortho Tribune Édition Française | Octobre 2011
Spécificités des besoins
d’éclairage en orthodontie
Les besoins en
éclairage des
orthodontistes sont
aussi élevés qu’en
omnipratique.
thodontie, et en particulier suite à
la miniaturisation des attaches et
aux techniques linguales, ont ramené les exigences visuelles au
même niveau que dans les autres
secteurs de la dentisterie.
Les contraintes visuelles environnementales de l’orthodontiste
sont les mêmes que celles imposées à un omnipraticien : à savoir
l’observation de petits détails sur
des surfaces réfléchissantes (dents,
brackets) durant des périodes de
plusieurs heures par jour.
L’exigence en acuité visuelle
était certes, jusqu’il y a quelques
années, un peu plus faible qu’en
omnipratique, mais les avancées
méthodologiques récentes en or-
En toute bonne logique, pour
l’orthodontiste comme pour son
confrère dentiste, les conséquences d’un mauvais éclairage seront
les mêmes : vieillissement précoce
de l’œil, fatigue, mauvaise humeur,
céphalées, lordoses, et bien sûr erreurs dans le travail qui se paient au
prix fort pour le patient et pour le
praticien. Il est en effet toujours
très couteux et très pénalisant, en
termes de relation patient, de ne
pas atteindre les objectifs de traite-
ment et/ou de rallonger le temps de
traitement prévu.
Chaque salle de soin et chaque
poste de soin doit donc être impérativement doté de l’éclairage nécessaire. Pour se faire, une règle fondamentale est à respecter. Celle de l’uniformité d’éclairage : « limiter
tout contraste… entre chaque zone
d’éclairement, et au sein de chacune
d’entre elles ».
cun des fauteuils interférant les
uns avec les autres :
– Une lampe opératoire mal placée
sur le fauteuil A… ira directement
dans le coin de l’œil de l’opérateur
du fauteuil B, ce qui constitue la
même gêne qu’un rétroviseur réfléchissant les phares de la voiture qui suit.
– Les zones d’éclairage des luminaires généraux doivent se compléter en continuité pour éviter la
doit intervenir pendant l’observation de la bouche. La couleur de
la lumière doit favoriser la détection rapide des caries et toute
anomalie de la couleur de la gencive. La lumière blanc-neutre
(4000–5000 K) favorise à cet
égard la vision des jaunes et des
rouges, à l’inverse du blanc-froid
(> 5000 K) qui met plutôt les
bleus en évidence. Pour les appareils à LED, attention à ceux équi-
présence de zones d’ombre entre
elles qui seraient sources de
contraste et de fatigue pour chacun des opérateurs.
– Les zones de bureau, de radio ou
les coins d’hygiène doivent bénéficier d’un éclairage additionnel
non perturbant.
pés de LED blanc-froid (abusivement dites du jour) qui ont tendance à gommer les rouges et jaunes et à donner un aspect cyanosé
à la gencive. Elles peuvent vous
faire passer à côté d’une rougeur
gingivale anormale.
Dans une salle de soin d’orthodontie, il y a 3 zones différentes à
éclairer : la bouche, l’environnement du fauteuil, et le reste de la
salle de soin, dernier point d’autant
plus important qu’on a plusieurs
fauteuils dans la pièce, lampe opératoire et luminaire général de cha-
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Schweizer Dentalbranche
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Schweizer Verband
der Dentalassistentinnen
Partenaire Média:
Partenaire principal:
Schweizerische
Zahnärztegesellschaft SSO
Partenaire:
Verband Zahntechnischer
Laboratorien der Schweiz, VZLS
Partenaire:
Berufsverband für
Dentalhygienikerinnen und Dentalhygieniker
Pour les 2 premières zones que
sont la bouche et l’environnement
direct du fauteuil, il faut donc,
comme pour le dentiste omnipraticien, une lampe opératoire en lumière blanc-neutre et un luminaire
en lumière du Nord. Mais on
veillera à ce que les appareils choisis soient à même de gérer les
contraintes spécifiques des travaux d’orthodontie :
• Premier diagnostic / Examen
périodique d’un traitement en
cours :
La lampe opératoire doit éclairer
toute la bouche uniformément,
aucun réglage du scialytique ne
• Pose de brackets en particulier
en collage direct.
L’éblouissement par la lumière
qui se reflète sur les brackets est
une des difficultés particulières
de l’exercice. Le degré de précision est moyennement élevé,
donc le besoin en éclairement de
l’ordre de 1500 lux seulement.
Mieux vaut donc éteindre la
lampe opératoire et travailler
avec un luminaire lumière du
Nord. Énorme avantage : aucune
réflexion éblouissante sur les
brackets et une lumière uniforme et sans ombre portée sur
tout le champ de travail. Pour
plus de précision on pourra ponctuellement augmenter la lu-
mière du Nord à 2500 à 3000 lux
si le luminaire est équipé d’une
fonction d’éclairage renforcé.
• Techniques linguales :
La haute précision requise pour
la mise en place des arcs et leur
positionnement lingual impose
une vision uniforme dans la
bouche. Il faut alors une lumière
opératoire harmonieusement
répartie. La lampe opératoire devra mettre en évidence les reliefs de la dentition, les ombres
et les irrégularités de la denture.
On travaillera avec la lampe opératoire et le luminaire lumière
du Nord en position renforcée
(2500 lux).
Dans les zones médicales annexes, radiologie et stérilisation, il
faut également des éclairages
adaptés.
– L’examen minutieux de la propreté des instruments avant leur
mise au stérilisateur exige une
acuité visuelle fine atteinte uniquement avec un appareil d’éclairage performant, conforme aux
normes d’hygiène d’un tel environnement. Veillez donc à éviter à
29
PLANÈTE ORTHO
Ortho Tribune Édition Française | Octobre 2011
vos assistantes de faire des erreurs involontaires dont les
conséquences mettraient en péril
la fiabilité de votre cycle de stérilisation.
– Dans les salles radio, l’immobilité
du petit patient dans une pièce réduite où il est enfermé, seul avec
une grosse machine, est favorisée
par un éclairage relaxant en lu-
mière blanc-chaud non éblouissante. Malheureusement les réflexes acquis avec l’argentique de
laisser ces pièces dans le noir n’ont
pas disparu avec la radiologie digitale. C’est pourtant dorénavant
inutile, et pire préjudiciable : éclairez correctement votre salle radio.
– La salle d'attente et les couloirs
doivent eux être traités dans des
AIR COMPRIMÉ
|
ASPIRATION
lumières plus chaudes que les zones de soin. Leur niveau d’éclairement doit avoir une intensité graduelle entre la salle d’attente, les
couloirs et les salles de soin.
– Pour les postes d’hygiène, on
utilisera de la lumière blancneutre ou halogène (blancchaud) pour bien mettre en évidence le tartre et inciter le pa-
|
IMAGERIE
|
tient à prendre le plus grand
soin à son brossage.
S’agissant du confort de chacun,
n’oublions jamais que tout
éblouissement est rédhibitoire en
termes de confort, et que toute personne éblouie subit une augmentation de son stress : à éviter donc
tant pour l’équipe soignante et
d’accueil, que pour les patients.
ODONTOLOGIE CONSERVATRICE
|
HYGIÈNE
c‘est lorsqu‘une caméra rend tout possible.
Pourquoi enseignait-on
dans les facultés dentaires
que le choix des teintes
devait s'effectuer à une
fenêtre donnant au Nord ?
Parce que c’est la lumière naturelle qui a façonné l’évolution
de l’homme et de ses yeux depuis 4 millions d’années et c’est
donc sous cette lumière que les
yeux humains fonctionnent le
mieux. Par voie de conséquence,
seule une lumière du nord permettait une parfaite reconnaissance des couleurs :
– la couleur de la lumière du
Nord a un spectre continu et
complet et restitue toutes les
teintes du visible.
– il n’y a pas de vision directe du
soleil, donc l'œil est à l'abri des
éblouissements
– la lumière provient uniformément du ciel –du dessus, des côtés et du fond de la voûte céleste. Cette uniformité élimine
les accommodations aux
contrastes.
Les technologies ont beaucoup progressé ces 10 dernières
années et ont permis le développement d’éclairages qui reproduisent presque parfaitement la
lumière du Nord, pour autant
qu’ils soient :
– équipés de tubes T5 lumière du
jour 965 dernière génération
contrôlés par ballasts électroniques
– fabriqués avec des surfaces de
diffusion non éblouissantes
– conçus pour un éclairement de
la pièce majoritairement indirect, vers le plafond qui par réflexion sur les murs va recréer
l'éclairage uniforme d'un ciel
du Nord.
La nouvelle VistaCam iX
L‘aide au diagnostic automatique de caries grâce à la fluorescence optimisée Lésions classées sur une échelle de 0 à 5
et un code de 5 couleurs Efficacité validée par des études
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PAS À PAS
Ortho Tribune Édition Française | Octobre 2011
Fuji ORTHO LC :
ne lâche pas
les brackets !
Ou les vertus du collage orthodontique au CVIMAR.
*Un instrument
Les ciments verres ionomères modifiés par
addition de résine (CVIMAR) offrent des avantages importants dans le cadre du collage des
attaches orthodontiques : une procédure de
placement simplifiée, un mode d’adhésion
physico-chimique et non mécanique ne nécessitant pas d’étape de mordançage, une protec-
tion des surfaces dentaires par une libération de
fluorures, et un retrait rapide et sans risque
pour l’émail.
L’adhésion des CVIMAR à l’émail a été
largement décrite dans la littérature. Il semble
n’y avoir en général aucune différence entre le
taux d’échec des CVIMAR et celui des compo-
Nettoyage avec une brossette
Application et brossage avec du Fuji Ortho Gel
Conditioner
Rinçage du Fuji Ortho Gel Conditioner
On note l’aspect brillant de l’émail traité au GC
conditioner par rapport à son aspect blanc
crayeux mordancé à l’acide ortho phosphorique
Séchage modéré en humidifiant légèrement la
dent avant collage
Enduction de la surface interne du bracket
offert !
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Après le positionnement du bracket, on presse lentement sur celui-ci et on élimine les excédents de
colle. On photopolymérise pendant 10’’ chaque
face
* L. Hitmi, Ch.Muller, M.Mujajic and J.-P. Attal. An 18month clinical study of bond failures with resin-modified glass ionomer cement in orthodontic practice. Am
J Orthod Dentofacial Orthop. 2001 Oct;120(4):406-15
* Photos du Dr Sophie Grosse (1-2-3)
Photos du Dr Hitmi (4-5-6-7)
PAS À PAS
Ortho Tribune Édition Française | Octobre 2011
travail augmenté qui permet de coller dans les
meilleures conditions jusqu’à 10 brackets avec le
même embout.
La libération continue et rechargeable de
fluorures protège l’émail adjacent aux brackets
en créant une zone d’inhibition, ce qui réduit le
risque de taches de déminéralisation qui peuvent se produire au cours du traitement orthodontique.
Enfin, bien que la force d’adhésion du FUJI
ORTHO LC Automix soit élevée, le collage de
nature chimique permet un retrait sans risque
pour l’émail, et une élimination très rapide des
résidus de colle.
TRUCS et ASTUCES
– Recharger les CVIMAR en fluor pour une meilleure prévention des
taches de déminéralisation.
Les CVIMAR, comme les CVI, fonctionnent à la manière d’une « pile » rechargeable. L’application topique de fluor va permettre de réincorporer des ions
fluorure au sein du matériau, qui seront ensuite relargués en présence d’acidité. Pour une meilleure action préventive, on conseillera donc aux patients l’utilisation de produits fluorés tels que dentifrices, bains de bouche,
ou produits à base de Recaldent et fluorures.
– Pour le scellement des bagues, utiliser un CVIMAR coloré.
Avec un relargage de fluor plus élevé et un niveau d’adhésion plus faible permettant un retrait plus facile des bagues, les CVIMAR bleus de type Fuji
ORTHO BAND LC Paste Pak sont particulièrement adaptés aux situations
postérieures où l’isolation est plus difficile. Ils sont désormais également
disponibles en version photopolymérisable permettant un meilleur
contrôle du retrait des excès et en version automélangeuse pour une application directe et précise.
Œuvres de Marc Goldstain - Photographe : Christian Baraja - Galerie Quai Est - 94200 Ivry-sur-Seine
sites pour le collage des brackets orthodontiques*.
Pendant le collage des brackets, le protocole
est simplifié par le fait qu’il n’est pas nécessaire de
maintenir un champ sec et par sa présentation
sous forme d’un seul composant - une seule pâte
à mettre sur la base de l’attache - contrairement à
tous les autres systèmes de collage orthodontique.
Avec le nouveau FUJI ORTHO LC PP
AUTOMIX (cartouches auto-mélangeuses),
GC a cherché à offrir un format qui soit plus
adapté à l’orthodontie : l’application du Fuji
ORTHO sur les brackets est facilitée grâce à un
embout auto-mélangeur et surtout un temps de
La lumière du Nord associée
à la bonne couleur de LED pour le diagnostic et le soin
Offre ADF * : -15%
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La bonne couleur de LED
pour le diagnostic et le soin
– Utiliser un conditionneur pour ne pas agresser la zone d’émail à coller.
GC ORTHO gel conditioner (seringue ou liquide) n’est pas, contrairement à
l’etching, un puissant déminéralisant. C’est un acide doux : il permet un
nettoyage chimique des matières organiques et des protéines salivaires.
Acide polyacrylique à environ 20 %, il offre une surface idéale au collage du
verre ionomère. Son application est simple et rapide.
– Comment décoller ses brackets et les résidus de collage rapidement et
facilement.
L’adhésion d’un CVIMAR est puissante en milieu humide. Lors de la phase
de décollage des brackets, il suffit de dessécher quelques secondes auparavant avec sa seringue à air, de saisir le bracket le plus loin possible de sa base,
et de le tordre en rotation pour arriver à un résultat rapide et sans risque
pour l’émail. Dans un second temps, veillez à conserver les résidus de collage
les plus secs possibles, pour les éliminer grâce à une fraise non travaillante
ou même un polissoir.
4, rue de Jarente 75004 Paris - T: 01 71 18 18 64 - [email protected]
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ORTHO TRIBUNE
Cas Clinique
OCTOBRE 2011 – Vol. 3, No. 10
www.dental-tribune.fr
Applications cliniques en orthodontie
de la diode laser (810 nm)
Les lasers sont devenus un outil indispensable dans l’arsenal thérapeutique clinique de l’orthodontiste. Florilège
des différentes possibilités thérapeutiques
La dentisterie a évoluée de façon exponentielle, l’ostéointégration, les colles dentaires
et les techniques de préparation des dents
sont devenus des mots à la mode. Le domaine
de l’Esthétique Dentaire s’est élargi pour couvrir plus que la simple restauration des dents
compromises, elle implique aujourd’hui la
réorganisation du sourire dans son intégralité. L’harmonisation des tissus mous est devenue primordiale pour le développement
global de l’esthétique dento-faciale.
La polyvalence unique et le vaste potentiel
des lasers dentaires permet de nombreuses
procédures qui renforcent le succès global du
traitement. Les lasers à diode permettent des
incisions efficaces, sûres, rapides, avec un
meilleur champ de visibilité car il n’y a que
des saignements minimes, et surtout le ressenti du patient est favorable car la coupe
s’effectue avec moins de pression, et souvent
sans aucune suture. Cet article présente les
rapports de cas cliniques où la diode laser* a
été utilisée pour le bénéfice des patients orthodontiques.
1
2
3
4
5
1) Patient présentant un large diastème médian avec un frein épais. 2) Traitement orthodontique avec des appareils fixes pour fermer le diastème. 3) Frein
labial important. 4) Frénectomie à la diode laser 5) Le site cicatrisé après 7 jours. La guérison s’est déroulée sans incident.
Frénectomie de correction d’un diastème médian
Le frein labial épais, attaché profondément
est communément considéré comme un facteur contribuant au maintien de l’étiologie
du diastème médian. Le consensus actuel est
de dire que le diastème médian devrait être
corrigé en premier avec l’orthodontie puis la
frénectomie afin que les cicatrices de la frénectomie traditionnelle au bistouri n’interfèrent pas avec le mouvement des dents. Avec
la diode laser, la procédure peut être faite
avant la fermeture complète ou après la cicatrisation de la plaie au laser qui ne comporte
pas de cicatrice.
6
7
8
L’exposition d’une
canine dans le sillon labial
Les canines en éruption labiale sont une
malocclusion commune. L’exposition traditionnelle avec une méthode au bistouri
conduit à une hémorragie importante et le
champ opératoire requiert très peu d’humidité, ruinant les collages orthodontiques. L’utilisation de diodes laser à 810 nm assure une
exposition facile avec des saignements minimes et moins d’inconfort du patient. Le
champ libre sans effusion de sang assure un
collage rapide prévisible permettant ainsi la
correction rapide de la malocclusion.
L’exposition canine sur la
face palatine
Les canines en position palatine sont une
situation difficile nécessitant l’élévation chi-
9
12
10
11
13
14
6) 23 en éruption labiale. 7) La chirurgie conventionnelle au scalpel. 8) Diode laser AMD Picasso * 2,3 W, en mode REP. 9) Incision non sanglante à la diode laser. 10) La 23 dénudée. 11) L’attachement orthodontique collé dans un champ sec. 12) La 23 extrudée par orthodontie.
13) 23 en exposition palatine.
14) L’attachement orthodontique pour l’alignement.
34
CAS CLINIQUE ORTHO
Ortho Tribune Édition Française | Octobre 2011
rurgicale d’un vaste lambeau mucopériosté,
avec des sutures à la fin, une gêne postopératoire importante et un œdème.
La diode laser permet une exposition sans
vaste lambeau et généralement sans nécessiter de sutures après la procédure. Le patient
ressent une douleur ou une gêne minime. Le
champ opératoire exsangue assure un collage instantané de l’attachement orthodontique.
15
16
18
19
17
Gingivoplastie
Les appareils orthodontiques fixes sont généralement associés à des problèmes d’entretien et à une bonne hygiène bucco-dentaire. Dans de nombreux cas, nous remarquons une hyperplasie gingivale. Cet élargissement empêche encore une bonne hygiène
et est généralement associé à des saignements. La diode laser peut être utilisée efficacement dans de telles situations
Hyperplasie gingivale
palatine
Les appareils orthodontiques linguaux
sont généralement associés à une hyperplasie gingivale, nous empêchant l’accès aux
crochets gingivaux pour engager les attachements en élastomère. Il est difficile de sculpter la gencive autour des brackets linguaux
avec un bistouri à cause de l’accès limité et de
la mauvaise visibilité. Même une électrocautérisation ne serait pas indiquée en raison du
risque d’étincelles au contact des appareils
orthodontiques. La diode laser (2 W en mode
répétitif) nous a permis de sculpter la gencive
hyperplasique facilement, sans aucun saignement ou inconfort, permettant un accès
facile pour placer les attaches élastiques .
Éviction assistée par
diode laser d’un odontome
dans la région antérieure
maxillaire empêchant
l’éruption des incisives
permanentes
La patiente est une fille de 10 ans avec une
incisive centrale n’ayant pas fait son éruption. L’évaluation radiovisiographique a suggéré une mésiodens. La diode laser a été utilisée pour effectuer l’incision primaire et la
frénectomie simultanée à 2 W en mode répétitif, suivie par 2,3 W en mode continu, assurant un champ opératoire exsangue. La
masse odontomorphe a été enlevée et des appareils orthodontiques d’éruption ont été
collés. L’examen histologique a révélé qu’il
s’agit d’un odontome. La dent est sortie en
quelques mois avec l’aide de l’orthodontie .
21
22
23
24
25
26
20
15) Hyperplasie gingivale pendant le traitement orthodontique. 16) Gingivoplastie assistée par diode laser. 17) Le site cicatrisé. 18) Hyperplasie gingivale palatine avec appareil lingual. 19) Après gingivoplastie à la diode laser. 20) Incisive incluse, frein haut chez une fille de 10 ans. 21) Image RVG montrant
une masse odontomorphe. 22) Incision assistée par diode 810 nm. 23) Extraction de la masse odontomorphe, attachements orthodontiques collés. 24) RVG post
extraction. 25) Coupe histologique : odontome. 26) Dent en éruption.
27
28
29
30
Fibrotomie supracrestale
circonférentielle assistée
par laser
Le contrôle de rechute de la correction de la
rotation des dents en orthodontie est toujours un défi. Une rétention multilingue collée permanente est essentielle. Il est également suggéré de faire une fibrotomie supracrestale circonférentielle pour permettre
aux fibres élastiques de se réorganiser favorablement sans causer une récidive. Une fibrotomie conventionnelle au bistouri est associée à des saignements et nécessite une
anesthésie par infiltration. Les auteurs ont
essayé différents réglages de puissance de la
diode laser et sont en train d’évaluer le succès
de cette fibrotomie supracrestale assistée par
laser.
31
27) Fibrotomie supracrestale circonférentielle assistée par laser.
28) Micro-implant d’ancrage orthodontique. 29) Inflammation autour du micro-implant. 30) Décontamination et biomodulation avec le laser à faible puissance. 31) Malocclusion corrigée avec le site guéri.
Récupération assistée
par diode laser d’un microimplant orthodontique
Un travail important est fait sur l’utilisation
des lasers dans la récupération des implants
dentaires ostéointégrés. Nous avons essayé à
l’aide de diodes laser, pour les micro-implants
orthodontiques utilisés à court terme. Le patient a reçu deux micro-implants orthodontiques pour la rétraction. L’un sur le côté gau-
che était rigide, mais a montré une inflammation des tissus autour de l’implant. La diode laser a été utilisée à raison de 0,5 W pour décontaminer et permettre la cicatrisation des tissus autour du micro-implant. L’implant a survécu et atteint son objectif orthodontique.
35
CAS CLINIQUE ORTHO
Ortho Tribune Édition Française | Octobre 2011
DR DEEPAK RAI
· MDS (orthodontie)
· Diplômé en lasers dentaires (Vienne)
· Poursuit une maîtrise en dentisterie au laser
(SOLA, Vienne)
· Professeur agrégé
· Département d’Orthodontie SRCDSR, Faridabad, Inde
· E-mail: [email protected]
32
33
34
DR SINGH GURKEERAT
· Professeur et chef du Département d’Orthodontie, Faridabad, Inde
Vestibuloplastie chez un
patient avec un problème
mucogingival avant de subir un traitement orthodontique en lingual
Le patient avait un profond deep bite, associé à des dommages mucogingivaux importants, avec une mauvaise hygiène buccale.
Après détartrage et surfaçage, la diode laser a
été utilisée pour effectuer l’extension vestibulaire. Les appareils linguaux ont été collés et
des espaces ont été consolidés avec une bonne
hygiène buccale. La diode laser peut égale-
35
36
37
32) Deep bite sévère, classe II Div 2, 12,22 supérieures manquantes. 33) Destruction mucogingivale extensive. 34) Après détartrage préliminaire. 35) Vestibuloplastie assistée par laser. 36) Appareil lingual pour consolider les espaces. 37) Attache gingivale améliorée.
ment être utilisée comme traitement de première intention pendant le déplacement orthodontique des dents et surtout pendant la
période où les forces orthopédiques lourdes
sont appliquées dans l’expansion. C’est un do-
maine où les auteurs sont directeurs d’un projet de recherche de troisième cycle dans leur
département.
L’incorporation des lasers dans la pratique
orthodontique de routine est à l’ordre du
jour. Les cabinets qui adoptent cette technologie vont sûrement se développer et ils auront la satisfaction d’offrir les meilleurs soins
dentaires aux patients.
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LE BIEN-ÊTRE
DE MES PATIENTS ?
Il passe aussi
par la qualité de
ma pratique
Du 22 au 26 novembre 2011
PALAIS DES CONGRÈS
PORTE MAILLOT
Du 23 au 26 novembre 2011
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Association dentaire française – 7 rue Mariotte – 75017 Paris – France – Tél. : +33 (0)1 58 22 17 10 – www.adf.asso.fr