Le quotidien

Transcription

Le quotidien
www.lematin-dz.com
Libérez Mohamed Benchicou
et Ghoul Hafnaoui
www.presse-alg-libre.com
LES EDITEURS DE PRESSE ONT RENCONTRE HIER BOUDJEMAA HAICHOUR
LE MINISTRE
CHOISIT
L’APAISEMENT
Lors de sa rencontre avec les responsables de la presse, Boudjemâa Haïchour, ministre
de la Communication, se déclare peiné par l’incarcération des journalistes
et se dit prêt à rétablir le dialogue avec la corporation. (Lire page 3)
Marches, meetings
et rassemblements
à Paris, Alger, Béjaïa
et Bouira sont prévus
aujourd’hui pour exiger
la libération de
Mohamed Benchicou
et Ghoul Hafnaoui.
(Lire en page 4)
LE DEVOIR DE VERITE — ISSN 1111-1100 — n° 3763 lundi 5 juillet 2004 — Prix : 10 DA - 0,80 €
Moh/Le Matin
LE 5 JUILLET
DEDIE AUX
LIBERTES
CONFISQUEES
A
LA
UNE
42 ans après l’indépendance :
Moh/Le Matin
Le 14 juin 2004,
jour du procès
de Mohamed
Benchicou
au tribunal
d’El Harrach.
L’
Algérie fête aujourd’hui le 42e anniversaire de son indépendance. Journée symbole du
recouvrement de sa liberté.
Toutes les libertés confisquées
durant les 132 ans de colonisation. 42 ans après, que reste-t-il
de ces libertés acquises au prix
fort ? Confortées par le combat
démocratique qui a abouti à l’automne 1988 à une ouverture
démocratique, que reste-t-il
aujourd’hui de ces libertés ?
L’Algérie de 2004 est-elle réellement en phase de construire
une réelle démocratie ou est-elle
plutôt en voie de verrouiller
toutes les portes entrouvertes
depuis l’insurrection juvénile du
5 octobre 1988 ? Le chemin des
libertés semble plus que jamais
épineux. Le traitement des
conflits sociaux, des contestations populaires et de la liberté
d’expression en dit long sur la
signification des libertés pour le
Pouvoir algérien. Les contestations populaires sont réprimées
dans l’œuf. De Khenchela à
Chlef en passant par Biskra,
Batna, Sétif ou encore la Kabylie, le traitement est le même. La
parade semble bien trouvée.
Arrestation des contestataires,
présentation à la justice et peine
d’emprisonnement. Les syndicats autonomes ne sont pas
mieux lotis. Malmenés, menacés
d’implosion ou bien privés de
leur agrément, ces syndicats tentent tant bien que mal de préser-
ver leur autonomie et de faire
entendre leurs revendications
socioprofessionnelles. Le Comité
national des libertés syndicales
a été créé dans cette optique. Le
mouvement de protestation
national qu’ils comptent organiser à la rentrée sociale n’est que
la traduction de leurs inquiétudes
quant à l’avenir des syndicalistes
qui n’évoluent pas dans le sillage
du Pouvoir. L’exercice du droit
syndical, consacré par la Constitution algérienne, est à son tour
menacé de disparaître. Quant à la
liberté d’expression, il suffit juste
de rappeler que la presse privée
est sur la sellette depuis bientôt
une année. Les problèmes de la
presse avec le Pouvoir en place
ont commencé en 2001 avec
l’amendement du code pénal et
l’introduction de nouvelles dispositions coercitives rétrécissant
davantage la liberté d’expression. Les procès en cascade auxquels font face les rédactions des
journaux les plus influents sur la
scène médiatique depuis deux
ans ne sont que l’expression
d’une tentative de musellement
des voix opposées. Aujourd’hui
deux journalistes sont en prison.
Désormais Mohamed Benchicou, directeur de publication du
Matin, ainsi que Ghoul Hafnaoui
Ben Ameur, correspondant
d’Al Djazaïr News, payent pour
leur engagement et leur liberté de
ton. A l’heure où nous mettons
sous presse, Ghoul Hafnaoui
comparaît pour une des 28
plaintes déposées contre lui par
les autorités et les notables de
Djelfa. M. Benchicou et la journaliste Abla Cherif comparaîtront demain au tribunal d’Alger
pour répondre des écrits relatifs
aux évènements de T’kout. Les
autres journalistes, notamment
ceux qui comparaîtront demain,
la semaine prochaine et les mois
à venir au tribunal de Sidi M’hamed savent désormais que la
peine d’emprisonnement n’est
pas à écarter. Ils savent aussi
qu’ils peuvent payer de leur
liberté leurs écrits. Des écrits ne
reflétant que leurs convictions en
une Algérie meilleure. L’Algérie
promise un certain mois de juillet
1962.
Ghada Hamrouche
Mouvement citoyen du Sud
Trois autres délégués arrêtés à Ouargla
M
aâche Tahar, Touahir
Mohamed Abdellah et
Bensaci Ahmed, délégués du mouvement citoyen
d’Ouargla, devaient être présentés hier matin devant le procureur
de la République près le tribunal
d’Ouargla pour « trouble à
l’ordre public et incitation à
attroupement ». Ils ont été interpellés et mis en garde à vue, la
veille, à l’issue du rassemblement que les citoyens ont organisé samedi matin devant le tribunal pour exiger la libération
des huit détenus incarcérés à la
prison d’Ouargla depuis le 6 juin
dernier. Détenus pour dénoncer
leur incarcération « arbitraire »,
ils seront en grève de la faim
depuis le 26 juin dernier. Selon le
parent d’un des détenus, trois
d’entre eux sont dans un état
physique très critique. Se basant
sur une source médicale, il
indique que « Termoune Taïeb,
Bensaci
Zoubir,
délégués
d’Ouargla, et Slimane Tahri,
délégué de Labiodh Sid Cheikh,
ont été évacués dans la soirée de
samedi vers l’hôpital de la
ville ». Pour rappel, la chambre
d’accusation près le tribunal
d’Ouargla avait rejeté l’appel au
mandat de dépôt. Par ailleurs,
toutes les démarches entreprises
par le mouvement pour la libération des délégués mis sous
mandat de dépôt à l’issue du
conclave du mouvement citoyen
du Sud, qui s’était déroulé jeudi
4 juin 2004 et qui a regroupé une
dizaine de wilayas du Sud, se
sont avérées infructueuses. C’est
toutes ces démarches et le silence
des autorités que le communiqué
des citoyens d’Ouargla dénonce
un mois après l’incarcération de
Termoune Abdesslam, porteparole par intérim du mouvement
citoyen du Sud, Termoune Taïeb,
Bensaci Zoubir et trois autres
délégués d’Ouargla, et de Slimane Tahri et Larbi Tahar, délégués de Labiodh Sid Cheikh. Les
parents et amis des détenus ainsi
que de nombreux citoyens « souhaitent l’intervention du procureur de la République près la
cour de Djelfa pour lever la
détention préventive et statuer au
plus tôt dans l’affaire des huit
détenus du mouvement citoyen
du Sud ». Dans la motion qui a
été transmise au magistrat, les
signataires attirent l’attention de
l’homme de loi sur la situation
des prisonniers grévistes de la
faim. Ils demandent par la même
occasion la libération du jeune
Hamidi Boubkeur, un jeune
émeutier de Baldat Amar,
« devenu aveugle en prison ».
Pour rappel, le mouvement
citoyen d’Ouargla, depuis l’incarcération des délégués, multiplie les démarches auprès des
autorités locales, des notables et
même du cheikh de la zaouïa,
sollicitant leur intervention.
Aucune n’a abouti.
Saïda Azzouz
Procès en appel de Hafnaoui Ghoul
Mis en délibéré pour dimanche prochain
L
a cour d’appel de Djelfa,
qui devait statuer hier sur
l’appel introduit par Hafnaoui Ben Ameur Ghoul suite à
sa condamnation pour diffamation le 9 juin dernier à deux mois
de prison ferme, une forte
amende et des dommages et intérêts, a mis le jugement en délibéré. Le verdict sera connu le
11 juillet prochain, nous a indiqué, hier, maître Triki Ahmed, un
2 LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004
des avocats du journaliste. La
cour d’appel de Djelfa s’est penchée hier sur « l’affaire Hafnaoui
Ghoul ». Le juge a décidé de
« prendre une semaine pour bien
étudier le dossier », nous a précisé l’avocat qui a tenu à souligner que l’audience s’était très
bien passée. Pour rappel, Hafnaoui Ghoul, incarcéré à la prison
de Djelfa depuis le 24 mai dernier
suite à trois plaintes pour diffa-
mation introduites par le wali et
le directeur de la santé de Djelfa
et ce, suite à un entretien accordé
le 18 mai dernier au Soir d’Algérie. Il y évoquait le scandale de la
mort suspecte de 13 bébés dans le
service néonatal de l’hôpital de
Djelfa. Pour une autre affaire de
diffamation, suscitée par l’article
de Hafnaoui Ghoul publié le 23
mai dernier dans El Djazaïr
News, le journaliste, représentant
de la Ligue des droits de
l’Homme et porte-parole du mouvement citoyen du Sud, a été
condamné le 23 juin dernier à
deux mois de prison ferme. Le
procès en appel pourrait être programmé pour le 18 juillet. Près de
46 plaintes pour diffamation ont
été déposées contre le correspondant de presse. Elles émanent
toutes des autorités locales.
S. A.
A
LA
UNE
les libertés en danger
Le ministre de la Communication a rencontré les éditeurs de presse
Haïchour choisit l’apaisement
Lors de sa rencontre avec les éditeurs de presse hier, le ministre de la Communication s’est voulu rassurant
quant à l’issue de la crise qui frappe la presse indépendante.
Fadéla/Alger Républicain
C
e dont a été victime
Benchicou, je laisse le
soin aux hommes de loi
de commenter. Pour ma part, je
n’ai pas le droit d’interférer dans
la décision d’un magistrat (… ) Il
est du droit de Benchicou de faire
appel, laissons la justice faire son
travail ! » C’est en ces termes qu’a
répondu hier Boudjemâa Haïchour, ministre de l’Information,
aux préoccupations des responsables de la presse indépendante
qui sont intervenus en faveur de la
libération de Mohamed Benchicou et de Hafnaoui Ghoul.
Comme il fallait s’y attendre, la
plupart des interventions ont versé
dans le sens de la condamnation
des multiples atteintes au principe
de la liberté d’expression dont fait
l’objet la presse indépendante,
concrétisées par l’emprisonnement de Mohamed Benchicou, de
Ghoul Hafnaoui ainsi que des
représentants du mouvement
citoyen. Omar Belhouchet et
Mahmoud Belhimeur, respectivement directeur de publication
d’El Watan et rédacteur en chef
d’El Khabar, ont été unanimes
pour noter que la dégradation qui
caractérise la liberté d’expression
en Algérie est particulièrement
ressentie depuis le 8 avril dernier,
date ayant consacré la réélection
«
du Président Bouteflika. « Il ne
faudrait pas que la liberté d’expression soit utilisée pour soigner
l’image de marque de l’Algérie à
l’étranger, alors que la réalité est
toute autre ! », a laissé entendre
le responsable du quotidien arabophone. Intervenant pour adresser au premier responsable du secteur de l’information le message
du collectif de la rédaction en sa
qualité de rédactrice en chef du
Matin, Ghania Khelifi a interpellé
les membres du gouvernement :
« En tant que patriotes qui éva-
luent le sacrifice des journalistes
et le chemin parcouru par la presse
algérienne. Rien que pour cela
Benchicou ne mérite pas d’être en
prison. Benchicou n’est pas un
délinquant, c’est une grande
régression en 2004 ! », a-t-elle
déclaré. Ceci, avant de noter que
le journal a entrepris depuis un an
un travail de remise en cause en
vue de se rapprocher le plus possible du professionnalisme car
« nous sommes conscients de
notre imperfection », avant que
cet effort ne soit brisé par la
machine répressive qui s’abat
depuis quelque temps sur le titre,
a-t-elle ajouté. Et de conclure par
renouveler la disponibilité de
l’équipe du Matin à dialoguer
avec le gouvernement, mais « sur
un autre terrain que celui de la
répression ». Tout en se disant être
un homme de dialogue et en
exprimant sa peine de voir « un
journaliste face à un juge »,
M. Haïchour dira que les lois de la
République s’appliquent sur tous
et que ni un ministre, ni un journaliste ou quiconque n’est un
supercitoyen. « Pour le cas de
Benchicou, que je respecte audelà de ses positions à l’égard du
Président, et si nous devions faire
notre autocritique, nous devrions
voir si quelque part nous avons
failli au respect de l’honneur de
la profession. (…) Je ne pense pas
que dans d’autres pays, quel que
soit le degré de démocratie, il
existe un tel acharnement à attenter à la vie privée d’une personne ! » Le représentant du gouvernement niera pourtant le fait
que l’incarcération du directeur du
Matin soit liée à ses prises de position politique.
Le responsable du secteur de
l’information, qui a été interpellé
sur d’autres préoccupations de la
corporation, a fait savoir son
intention d’en venir à bout. Entre
autres inquiétudes, la question des
dettes des journaux auprès des
imprimeries ainsi que l’inéquité
dans la distribution publicitaire
qui frappe certains titres. M. Haïchour fera des promesses et des
annonces allant dans le sens de
l’amélioration des conditions de
travail du journaliste, de son statut, de la pérennité des journaux
en tant qu’entités économiques et
de la promotion de la liberté d’expression.
Mekioussa Chekir
Un 5 Juillet dans la contestation
L
es Algériens s’apprêtent à
vivre un 5 Juillet très particulier cette année. Le
42e anniversaire de l’Indépendance
de l’Algérie se déroulera dans une
ambiance de contestation qui se
traduira par un certain nombre
d’actions concrètes programmées
tant dans le pays qu’à l’étranger.
Objectif : dénoncer la répression
d’un régime manifestement décidé
à faire reculer les libertés chèrement acquises par la société et exiger en ce jour symbolique la libération des journalistes injustement
incarcérés. Pour cette raison, la
corporation a décidé, rappelons-le,
de tenir un rassemblement aujourd’hui à 12 h 30, place de la Liberté
de la presse, auquel plusieurs personnalités politiques et figures de
la société civile devraient prendre
part pour joindre leur voix à celles
qui s’élèvent ici et ailleurs pour
réclamer la libération de nos
confrères Hafnaoui Ghoul et
Mohamed Benchicou, emprisonnés respectivement depuis le
23 mai et le 14 juin derniers. Les
organisateurs du rassemblement
procéderont
symboliquement,
encore une fois, à un dépôt d’une
gerbe de fleurs à la mémoire des
journalistes assassinés par les ter-
roristes pour rappeler le lourd tribut payé par cette presse pour la
préservation de la liberté d’expression. A cette action s’ajoute celle
des correspondants de la wilaya de
Bouira, lesquels ont prévu d’organiser de leur côté une marche à
laquelle prendront également part
des organisations, associations et
personnalités politiques de la
région. Du côté de la corporation
toujours, les correspondants de
presse de la région ont prévu là
aussi d’organiser un meeting en
compagnie du mouvement citoyen
de Kabylie, lequel a décidé de son
côté de préparer un certain nombre
d’actions pour exiger la libération
du directeur du Matin et de Hafnaoui Ghoul. Parmi ces actions le
déclenchement d’une grève générale qui sera entérinée lors du
conclave de l’interwilayas prévu
pour ce week-end. Le mouvement
citoyen de Kabylie, engagé aux
côtés de la presse pour exiger la
Appel à un rassemblement
A l’occasion de la fête de l’Indépendance, le
collectif du Matin appelle les journalistes et
l’ensemble de la société civile à un
rassemblement à la place de la Liberté de la
presse, lundi 5 juillet à 12 h 30 :
- pour déposer une gerbe de fleurs à la mémoire
des journalistes assassinés ;
- pour exiger la libération des journalistes
emprisonnés.
Le collectif du Matin
libération des deux journalistes
détenus, a publié dimanche, doiton le rappeler, une lettre destinée
à alerter l’opinion nationale et
internationale sur les dangers de la
régression des libertés dans le
pays. La date du 5 Juillet sera également célébrée de manière particulière en France où un ensemble
d’associations, organisations estudiantines, syndicales et des artistes
tiendront un rassemblement à partir de 18 h 30 sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris pour exiger la
libération de Mohamed Benchicou, Hafnaoui Ghoul et Benaoum
(directeur d’Er Raï), l’arrêt des
poursuites et le harcèlement des
journalistes et la défense de la
liberté d’expression en Algérie.
A. C.
Le commentaire
Un nouveau ton pour un nouveau ministre
L
es responsables de la presse nationale
ont été conviés hier par le ministre de
la Communication à débattre de la
situation de la corporation. Le choix de tenir
ces assises au moment où deux journalistes
sont emprisonnés est significatif de la
volonté de Boudjemâa Haïchour de rétablir
le dialogue entre la presse indépendante
et peut-être de bâtir des relations moins
conflictuelles. C’est du moins l’impression
qui se dégage du ton général du ministre.
Sauf s’il s’agit d’une autre manœuvre de
diversion ou de démobilisation, le ministre
s’est dit ouvert et à écouter les préoccupations des journalistes et à agir dans le sens
de leur prise en charge. Mais hier, il a surtout entendu parler de Benchicou et Ghoul.
A ce sujet, chacun a relevé que Haïchour
s’est appliqué à ne pas accabler les journalistes incarcérés ni à se dissimuler derrière
la rigueur de la loi. Il s’est bien entendu
gardé de commenter la décision des juges
et s’en est remis à la « souveraineté » de la
justice, mais il s’est dit « peiné » de l’emprisonnement des deux journalistes. Cette civilité et cette humanisation, dirons-nous, des
rapports gouvernement/presse surprennent
parce que le Pouvoir a tellement habitué les
journalistes à l’invective, à l’affrontement
que la corporation ne peut que se féliciter
de ces nouvelles — et éphémères ? –
mœurs. Bien sûr, le ministre de la Communication n’a rien promis, ne s’est engagé
en rien pour la libération des journalistes ;
pourtant une impression d’ouverture de son
département en direction de la presse a été
ressentie. Cette prise de contact, comme l’a
qualifiée le ministre lui-même, a été peutêtre le prétexte pour justement écouter les
journalistes des titres indépendants qui
avaient, rappelons-le, demandé audience au
nom du Comité pour la libération des journalistes emprisonnés. En tant que représentant du gouvernement, Haïchour a été
jusqu’aux limites de ce que lui réserve la
politique du gouvernement à l’égard de la
liberté de la presse. Ce n’est peut-être pas
très loin mais la moindre avancée dans
cette conception gouvernementale de la
presse est à prendre en considération
lorsque deux confrères sont dans les geôles.
Est-ce que Haïchour exprimait une nouvelle
tendance dans l’Exécutif ou n’était-ce que le
point de vue d’un ministre qui veut faire
l’économie de conflits dans son secteur ? La
question trouvera réponse en actes dans les
prochains jours. Ou ne trouvera pas. Chacun
alors s’en tiendra à ses convictions et ses
responsabilités.
Ghania Khelifi
LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004
3
A
LA
UNE
42 ans après l’Indépendance :
Rassemblement aujourd’hui à Béjaïa
Le Matin
L
a ville de Béjaïa abritera
aujourd’hui, à l’occasion
de
la
fête
de
l’Indépendance, un rassemblement à partir de 10 h devant le
siège du Matin sis route de Sidi
Ahmed, en face du CPA, à l’appel
du collectif des journalistes et
correspondants du Matin de la
wilaya de Béjaïa. Initiée dans le
sillage de plusieurs rencontres de
concertation avec l’ensemble de
la société civile, cette action,
dédiée à la mémoire des journalistes assassinés, se veut une
manifestation de soutien et de
solidarité envers la presse indépendante pour exiger la libération
inconditionnelle des journalistes
emprisonnés (voir communiqué).
Une prise de parole aura lieu au
cours de ce rassemblement.
Jusqu’à hier soir, nous continuions d’enregistrer des messages
provenant de partis politiques,
d’organisations syndicales, du
mouvement citoyen, de citoyens
anonymes confirmant la participation à cette action. Un membre
du syndicat de l’éducation a tenu
hier à exprimer le soutien des travailleurs du secteur en soulignant
que « la dure épreuve que traverse actuellement la presse indépendante avec l’emprisonnement
notamment
de
Ghoul
et
Benchicou n’est pas seulement
ressentie par la corporation des
journalistes mais aussi par tous
ceux qui sont épris de justice
sociale, de liberté syndicale et
d’amélioration des conditions
socioprofessionnelles des travailleurs ». Tout en renouvelant la
disponibilité du mouvement des
aârouch pour sa contribution à la
réussite de l’action d’aujourd’hui,
Djoudi Hammouche, au nom de
la présidence tournante de la
Coordination intercommunale des
Communiqué du Matin de Béjaïa
A l’occasion de la fête de l’Indépendance, le
Collectif des journalistes et correspondants du
Matin de la wilaya de Béjaïa appelle l’ensemble de
la corporation, la société civile et politique ainsi
que les organisations syndicales à participer au
rassemblement qui aura lieu lundi 5 juillet 2004 à
partir de 10 h devant le siège du bureau régional du
Matin à Béjaïa sis route de Sidi Ahmed (face CPA)
pour se recueillir à la mémoire des journalistes
assassinés et exiger la libération des journalistes
emprisonnés.
citoyens de la wilaya de Béjaïa
(CICB), rappelle que « Benchicou
autant que Ghoul sont victimes
d’une opération montée par le
Pouvoir pour faire taire une presse qui dérange par ses révélations
au sujet des pratiques mafieuses
et de la gestion catastrophique sur
tous les plans par les hommes de
ce même Pouvoir ». « Ils tremblent devant des journalistes qui
ne font que leur travail d’informer, mais nous sommes tous avec
cette presse libre à laquelle nous
lie le même combat pour l’édification d’un Etat de droit », clamet-il. Largement diffusé, l’appel
lancé par Le Matin de Béjaïa pour
le rassemblement d’aujourd’hui a
été reçu favorablement au sein de
la population impatiente depuis
l’incarcération du directeur de
notre journal pour exprimer et
manifester concrètement son soutien à la presse indépendante. De
toutes les localités de la wilaya de
Béjaïa l’on se prépare pour faire
de la journée du 5 Juillet celle de
la mobilisation citoyenne contre
les atteintes à la liberté d’expression chèrement payée. Une délégation du comité de la wilaya de
Jijel pour la libération des journalistes détenus sera également présente à ce rendez-vous, nous a fait
savoir hier un de ses membres.
Dalil Yamouni
et Mourad Bektache
La résistance des aârouch
C
e 42 anniversaire de l’indépendance est célébré dans un contexte particulier, notamment en Kabylie, où
il est placé par le mouvement citoyen des
aârouch sous le signe de la résistance. Le
climat actuel s’y prête, car il est marqué par
un net recul des libertés en général, une
répression sans discernement de tout canal
qui développe des idées autres que celles
prônées par le Pouvoir, l’étouffement de
toute contestation, qu’elle soit d’un mouvement de protestation populaire ou autres
dangers qui pèsent notamment sur la presse
et les harcèlements, et l’emprisonnement de
e
journalistes. C’est pourquoi, d’ailleurs, les
aârouch de Kabylie — face à une situation
politique aussi délétère — ont décidé de se
replacer au-devant de la scène pour dire
halte à toutes ces dérives et ces dépassements. Une batterie d’actions est envisagée
pour les jours et les semaines à venir. La
première action est le sit-in de soutien
qu’organiseront les aârouch demain devant
le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, en
guise de soutien à Benchicou afin d’exiger
sa libération et celle de Hafnaoui Ghoul.
Puis, les aârouch auront à discuter d’autres
actions en faveur des journalistes emprison-
nés et sur la défense de la liberté de la presse lors du conclave interwilayas du mouvement citoyen qui se tiendra ce week-end, à
Béjaïa. Dans ce sens, il est question d’appeler à une grève générale et à une autre
action d’envergure pour la rentrée sociale,
dont la nature n’est pas encore déterminée.
Outre ces actions, le prochain conclave traitera aussi de la question du dialogue autour
de la mise en œuvre de la plate-forme
d’El Kseur. Ce sera aussi l’occasion pour
les aârouch d’élargir le mouvement pour la
citoyenneté, né des évènements du
Printemps noir, aux autres régions du pays.
D’ailleurs, des représentants du mouvement
du Sud seront présents à cette rencontre
pour fédérer les voies et moyens de lutte.
Dans ce sens, des délégués du mouvement
citoyen de Kabylie travaillent sur l’élaboration d’un document de réflexion portant
élargissement du mouvement, avons-nous
appris auprès de Belaïd Abrika qui a tenu à
dire à propos de ce 42e anniversaire de l’indépendance : « Du côté du Pouvoir, il est
placé sous le signe de la répression, du côté
du mouvement, c’est la résistance. »
Brahim Boubchir
Les journalistes marcheront aujourd’hui à Bouira
C’
est aujourd’hui, jour du recouvrement de l’indépendance
nationale, qu’aura lieu à Bouira
la marche de protestation initiée par les journalistes et les correspondants exerçant dans
cette wilaya, en riposte à l’acharnement des
pouvoirs publics contre les journalistes et
certains organes de la presse libre. Un acharnement déjà marqué par l’emprisonnement
de Mohamed Benchicou et Hafnaoui Ghoul
suite à des procès qui ne sont en fait qu’une
mise en œuvre de menaces jurées par les
tenants du Pouvoir à l’endroit d’une presse
libre devenue une gêne pour la pérennité du
régime. La marche, qui débutera à 8 h 30 au
niveau de la place des Martyrs de Bouira, se
poursuivra jusqu’au siège de la cour avec
une halte au niveau du carré des martyrs où
il sera procédé à un dépôt d’une gerbe de
fleurs. Pour les journalistes de Bouira,
jamais la profession journalistique et la liberté d’expression n’ont été aussi menacées
qu’elles le sont actuellement.
D’où la nécessité de la mobilisation et de
l’unité des rangs de la corporation pour
défendre la presse libre et honorer la mémoi-
4
re des plus de 70 journalistes assassinés.
Parlant de la répression dont fait objet actuellement la presse indépendante en Algérie, le
correspondant du quotidien El Khabar à
Bouira, Ahcène Guettaf dira : « La situation
des journalistes s’aggrave de jour en jour et
on assiste à une instrumentalisation flagrante
de l’institution judiciaire en outil de répression contre ceux-ci afin de les empêcher de
rapporter la vérité sur les préoccupations des
couches défavorisées de la société et l’arbitraire et les dépassements des responsables. »
Et de résumer : « Le Pouvoir en place est
déterminé à user de tous les moyens pour
faire taire définitivement cet espace d’expression démocratique qu’est la presse
libre. » Un point de vue similaire développé
par notre confrère de La Tribune à Bouira,
Hanniche Nacer, qui s’interroge sur la situation de la liberté d’expression dans le pays :
« Après 42 années d’indépendance, le
citoyen algérien, tout comme le journaliste,
est pris entre l’enclume des pressions quotidiennes subies pour céder aux pressions,
menaces et manœuvres de tous genres exercées par les responsables tant au niveau local
que central, et le marteau du devoir de résister pour défendre les libertés et les acquis
démocratiques chèrement payés. »
Ce constat partagé par le reste des journalistes demeure une source d’inquiétude
majeure pour les membres de la corporation,
décidés cependant à ne jamais céder à l’arbitraire. A commencer par la marche d’aujourd’hui où il sera exigé la libération immédiate des journalistes arbitrairement détenus,
MM. Benchicou et Hafnaoui Ghoul.
M. Sadoun
Le collectif d’Er Raï interpelle le Président
Dans une lettre adressée au Président
de la République, et dont une copie est
parvenue hier à notre rédaction, le collectif des travailleurs du quotidien
Er Raï, dont le P-DG Ahmed Benaoum
est en prison depuis le 28 juin 2004,
demande la libération de tous les journalistes incarcérés. Saisissant l’occasion du
42e anniversaire de l’indépendance du
pays, les rédacteurs de la lettre revien-
LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004
nent sur les derniers dépassements qu’a
connus la presse indépendante. « Des
dépassements qui gâchent ce 42e anniversaire de l’indépendance », note le document dans lequel il est également indiqué
en s’adressant toujours au Président :
« Vous avez dépouillé cette fête de tous
ses symboles et dimensions historiques.
Pour toutes ces raisons, nous ne serons
pas au rendez-vous et nous ne fêterons
pas l’évènement. Mais en parallèle, nous
sortirons dans la rue pour crier notre
ras-le-bol face à vos agissements. » Dans
ce message, le collectif d’Er Raï incombe
l’entière responsabilité au Président.
« Vous devez assumer votre responsabilité devant le peuple algérien et devant la
communauté internationale », lit-on par
ailleurs dans la missive.
R. N.
A
LA
UNE
les libertés en danger
La grève des officiers de la marine marchande se poursuit
Le verdict du juge sera connu aujourd’hui
Le Matin
C’
est ce matin que le juge près le
tribunal de Sidi M’hamed doit
statuer sur l’action en référé
d’heure en heure introduite ce samedi par
l’avocat du Syndicat national des officiers
de la marine marchande (Snommar), section Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) contre la
direction générale de l’entreprise pour
« entraves au libre exercice du droit à la
grève » et « débarquements successifs et
arbitraires des officiers en grève ». Une
première audience devait avoir lieu hier
matin. Elle a été reportée à cette matinée à
la demande de l’avocat de la défense qui
aurait demandé au juge un temps « pour
l’examen du dossier », c’est ce que nous a
appris hier M. Zermoun, membre du
conseil syndical.
Pour rappel, une grève cyclique de 21
jours des officiers de la marine marchande
se poursuit depuis samedi dernier, ce qui a
causé plusieurs retards pour les quatre
navires touchés par le débrayage que sont
le Hoggar, le Tariq In Ziyad, le Tipaza et le
Zéralda. De son côté, l’inspection générale
du Travail « vient de réitérer son incompétence de juger de l’illégalité de la grève des
officiers », selon le même interlocuteur
joint par téléphone.
En effet, la direction générale de l’entreprise, arguant de deux éléments relevés par
l’inspection du Travail, avait endossé à
celle-ci un jugement ne relevant pas de ses
prérogatives. Le procès-verbal de cette instance avait indiqué que l’assemblée générale du 16 juin, à l’issue de laquelle a été
décidée la grève des officiers, s’est tenue en
dehors du lieu de travail et que cette même
assemblée avait regroupé moins de 50 %
des adhérents du syndicat. C’est pourquoi
M. Boudjemâa Cheriet, P-DG de l’entreprise, rétorquait, lors d’une conférence de
presse, que les raisons de son refus de
négocier avec le syndicat tenaient au fait
que « la grève ait été en elle-même jugée
illégale par l’inspection générale du
Travail ». Le Snommar de son côté a aussitôt réagi par une autre conférence de presse
lors de laquelle l’avocat du syndicat a
démontré l’incompétence de l’inspection
générale du Travail de juger de l’illégalité
de la grève et qu’elle avait « outrepassé ses
prérogatives ». Pour ce qui est des deux
« reproches » faits à l’assemblée générale,
M. Zermoun explique que si celle-ci ne
« s’est pas tenue au siège de l’entreprise,
elle a quand même eu lieu au sein du siège
du syndicat qui peut être considéré comme
le prolongement du lieu de travail », mais
aussi que « la spécificité du personnel
concerné, à savoir des officiers de navigation, fait que le plus souvent leur lieu de
travail se trouve être plutôt les navires euxmêmes ». Le même motif est avancé par
notre interlocuteur pour ce qui est du
nombre des officiers présents à l’AG.
Ce vendredi, une autre assemblée générale a regroupé les grévistes en présence de
plusieurs syndicats autonomes (SPLA,
SNSSP, Cnes et CLA), de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme et
du Comité national pour la défense des
libertés syndicales. Le Snommar a réaffirmé les principales revendications que sont
« la classification des postes de travail
selon les compétences et les responsabilités, l’installation d’un comité de participation légal selon les critères de la représentativité proportionnelle du personnel de
l’ENTMV et la reconnaissance du
Snommar en tant que partenaire social à
part entière », rapporte la déclaration finale
de l’AG de vendredi. Celle-ci rappelle également que « les officiers marins se sont
confinés dans le silence pendant des années
(…) Ils ont consciemment refusé de porter
leurs revendications et se sont contraints à
accepter des conditions de travail pénibles,
des salaires dérisoires pour sauver le
pavillon national de la destruction et de sortir de l’isolement (…) Conscients que leur
existence est liée indissociablement à celle
de la flotte nationale, ils ont toujours différé leurs revendications socioprofessionnelles (…) Aujourd’hui, ils revendiquent
plus de considération et de dignité ». La
même déclaration démontre, encore une
fois, toute la légalité de cette grève en faisant référence à la loi 90-02 relative à la
prévention et au règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de
grève en tenant à préciser que la décision a
été prise suite à « plusieurs tentatives de
réconciliation en présence de l’inspection
générale du Travail et à différentes
réunions infructueuses avec la direction de
l’ENTMV ».
De son côté, la direction de l’entreprise
était injoignable hier pour « activité à l’extérieur ». Le syndicat, qui se dit satisfait
que « le recours en référé ait été accepté par
le juge des référés du tribunal », vient d’exprimer, dans des lettres adressées aussi bien
à la direction générale de l’entreprise qu’à
l’inspection générale du Travail, sa disponibilité à l’ouverture d’un dialogue à même
de dénouer la crise. Dans chacune de ses
multiples déclarations, le syndicat des officiers de la marine marchande continue de
dénoncer les violations de la loi régissant
les relations de travail par la direction de
l’entreprise. Il met l’accent surtout sur « le
débarquement illégal des officiers en grève
et leur remplacement par des officiers de la
Cnan non familiarisés avec les navires
concernés, l’utilisation tendancieuse d’un
P-V de l’inspection générale du Travail
pour justifier aux yeux de l’opinion
publique un refus de travail et préparer des
mesures coercitives à l’encontre des officiers grévistes, la violation des normes de
sécurité du navire et de la protection des
passagers et violation de l’exercice du droit
syndical par l’empêchement des délégués
syndicaux à accéder aux navires ». C’est ce
que nous a réaffirmé hier un syndicaliste du
Snommar.
Yasmine Ferroukhi
Entretien avec Farid Cherbal, représentant du Conseil national des enseignants
du supérieur au Comité national des libertés syndicales
« On ne peut concevoir un mouvement syndical
sans la liberté de la presse »
Le Matin : Quel constat faites-vous de
la situation des syndicats autonomes
aujourd’hui, 42 ans après
l’indépendance ?
Farid Cherbal : Depuis le mois d’octobre 2003, il y a une grave régression
concernant les libertés syndicales et le pluralisme syndical. Il est vrai que depuis leur
naissance en 1989, les organisations syndicales autonomes n’ont jamais été considérées comme des partenaires sociaux,
comme le stipule la loi, mais la situation
s’est détériorée ces derniers mois. Le refus
de l’enregistrement du Conseil des lycées
d’Alger (CLA) et de la Coordination nationale autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest)
en est une preuve. Ce refus est en contradiction avec les lois sociales internationales
dont l’Algérie est signataire. L’atteinte aux
libertés syndicales s’est accentuée ces derniers mois, notamment depuis février 2004,
avec les deux tentatives de déstabilisation
du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap)
sans oublier l’emprisonnement des syndicalistes et les poursuites judiciaires dont ils
ont fait l’objet. Ce qui s’est passé est très
grave. D’où l’intervention du Comité national des libertés syndicales (CNLS).
Justement, qu’a fait le CNLS depuis
sa création ?
Il faut rappeler que le CNLS est né le
6 octobre 2003, c'est-à-dire pendant la grève
des enseignants du secondaire. Il y a eu une
prise en charge des problèmes qui ont
découlé de cette grève, surtout après le harcèlement judiciaire contre les délégués du
CLA et du Cnapest.
L’affaire du Snapap a également été traitée. Le comité se réunira ce mardi (NDLR :
demain) pour débattre le dossier du
Syndicat national des officiers de la marine
marchande (Snommar) et des dernières
atteintes à la liberté d’expression. Le CNLS
prépare également un rapport sur l’état des
libertés syndicales qu’il transmettra au gouvernement.
Une action commune est, par ailleurs,
envisagée pour la prochaine rentrée sociale.
Quel lien faites-vous entre les libertés
syndicales et la liberté d’expression ?
Il est anormal de parler de libertés syndicales sans liberté d’expression. On ne peut
concevoir un mouvement syndical sans la
liberté de la presse, surtout que ce mouvement doit énormément à cette presse indépendante qui a su transmettre le message et
porter nos revendications. Nous demandons
que la justice soit indépendante. C’est l’une
des garanties de l’Etat de droit. Aucun journaliste ne doit être emprisonné pour ses
écrits.
Propos recueillis par
Samira Imadalou
LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004
5
A
C T U E L
42 ans après l’Indépendance : les libertés en danger
Grève de la FNTS
Redjimi rencontre les syndicalistes
Le Matin
Les représentants
de la Fédération
des travailleurs
de la santé (FNTS)
ont durement négocié
leurs revendications
socioprofessionnelles
avec le ministre
de tutelle.
L
es négociations ont duré
plus de 8 heures hier
entre le ministre de la
Santé, de la Population et de la
Réforme hospitalière, Mourad
Redjimi, et les représentants de
la Fédération nationale des travailleurs de la santé (FNTS).
Ces travailleurs, qui observent
depuis deux jours un débrayage
national paralysant tous les établissements publics de la santé,
ont affiché une forte détermination à aller jusqu’à la satisfaction de leurs trois revendica-
tions, à savoir les indemnités de
contagion, la prime d’intéressement et la prime du Sud. Comme
il l’a déjà fait avec le SNPSSP, le
ministre a fini par céder à la
pression des syndicalistes et,
encore une fois, il s’est engagé à
prendre en charge les revendications des travailleurs. Selon le
bureau de la FNTS, la réunion
d’hier a abouti en effet à ce
résultat. La décision de geler la
grève sera par ailleurs prise par
le conseil national qui se réunira
demain, apprend-on de même
source. A noter que la grève des
travailleurs de la santé est intervenue au lendemain du gel du
débrayage du SNPSSP qui a
paralysé le secteur de la santé
pendant 22 jours. Et c’est le
Snapap qui, une fois de plus,
occupera le terrain de la contestation en appelant à une grève à
partir de demain.
Cette série de grèves enclenchées par des syndicats différents exprime un malaise profond dans le secteur. La prise en
charge provisoire des revendica-
tions des protestataires est à
l’origine de cette situation de
précarité qui se répète tous les
deux à trois mois. A défaut de
trouver des solutions profondes
et durables pour l’ensemble des
conflits qui font l’objet de protestations, les pouvoirs publics
se contentent d’étudier les problèmes au cas par cas au lieu de
les inscrire dans une réforme
globale du secteur. Le prétexte
étant celui des lenteurs enregistrées par ces mêmes pouvoirs à
réviser le statut de la Fonction
publique. Car plusieurs revendications des travailleurs ne
dépendent pas de la décision du
ministère concerné, mais de
celle de plusieurs départements
ministériels. Mais en attendant
cette solution, les syndicats de la
santé ne comptent pas rester les
bras croisés. L’ultimatum est
ainsi donné pour fin août afin de
vérifier la mise en application
des décisions prises. Dans le cas
contraire, la rentrée sociale
risque de s’annoncer houleuse.
Rosa Mansouri
Grève des techniciens de la santé d’Annaba
A
près le dépôt de grève décidé
suite à la conférence nationale
des cadres syndicaux de la santé
tenue le 15 juin dernier sous l’égide de la
fédération avec la tutelle, la grève générale des travailleurs de la santé a débuté
aujourd’hui dans tous les CHU d’Annaba,
sauf que le service minimum est assuré et
les gardes sont toujours maintenues.
Cette grève a été décidée après l’échec
des négociations avec la tutelle ayant eu
lieu les 26 et 30 juin dernier au siège du
ministère de la Santé. Les trois points
essentiels étudiés concernent l’indemnité
de contagion ; cette prime n’est pas encore généralisée à tout le personnel, malgré
l’instruction pour l’octroi de cette dernière. Celle-ci n’a pas été appliquée, ce qui a
poussé les travailleurs à hausser le ton.
Ces derniers réclament la prime d’intéressement et celle du Sud. Les propositions
faites par la tutelle ne sont pas concrètes
et aucun effort n’a été fait pour apaiser la
tension. Selon les représentants des tra-
Solidarité d’une députée européenne
Monsieur le président,
Suite à votre courrier adressé à François Hollande, je vous confirme que j'accepte en
tant que députée européenne et secrétaire nationale du Parti socialiste chargé des droits
de l'Homme d'être signataire de l'appel que vous avez lancé pour la défense de la liberté de la presse, contre le harcèlement policier, judiciaire et financier de la presse.
Par contre, je ne pourrai malheureusement être présente au grand rassemblement de
soutien aux journalistes algériens emprisonnés du 5 juillet prochain, mais je serai représentée par Nicolas Marandon, mon assistant.
Adeline Hazan, députée européenne, secrétaire nationale du Parti socialiste
chargé des droits de l'Homme
6
LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004
vailleurs, la tutelle a été insensible à la
nature de la revendication. La plateforme de revendications consiste en
l’élargissement surtout de la prime de
contagion et la généralisation de la prime
d’intéressement et de sujétion spéciale. A
Annaba, tous les hôpitaux sont paralysés
(Dorban, Ibn-Rochd, Ibn-Sina, l’hôpital
ophtalmologique et pédiatrique de SaintThérèse) ainsi que les deux cliniques dentaires (Elysa et Saouli-Abdelkader). A
noter qu’environ 4 000 travailleurs du
secteur de la santé sont en grève ouverte
depuis hier dimanche. Le secrétaire général de la section syndicale des CHU
Annaba nous confirme que la grève sera
maintenue jusqu’à la satisfaction de tous
les points contenus dans la plate-forme
revendicative et qui sont au nombre de
10. Cette grève nationale risque de paralyser tout ce secteur névralgique et ce, en
pénalisant le citoyen déjà malade par un
secteur malade.
Aït-Bara Amar
Rencontre sur les libertés
le 7 juillet à Oran
Le Forum citoyen pour la défense des libertés démocratiques (FCDLD) organise, le
7 juillet 2004 à partir de 17 h, à la salle El Feth, à Oran, une rencontre sur la problématique de la défense des libertés. Dans un communiqué adressé ce dimanche, le
FCDLD, les membres du Comité d’initiative et de vigilance citoyenne (Civic) et des
militants locaux du MDS et du RCD invitent la presse locale à une rencontre, le 5 juillet
à partir de 10 h 30, au siège de la fédération d’Oran du MDS. Selon le communiqué, ce
point de presse est organisé en prévision de la rencontre prévue pour mercredi prochain.
T. K.
A
C T U E L
Le chef de l’Etat dans son discours devant la hiérarchie militaire
« Je poursuivrai la lutte contre le terrorisme »
Moh/Le Matin
D
ans son discours tenu
hier à l’occasion de la
fête de l’indépendance
devant les hauts officiers de l’armée, le Président Bouteflika a
abordé quatre thèmes importants
portant sur la lutte antiterroriste,
la réconciliation nationale, la
place qu’occupe l’institution
militaire dans la société et l’état
d’avancement des libertés dans
le pays. Tout en rassurant sur la
détermination de l’Etat à poursuivre la lutte antiterroriste jusqu’à son éradication, le Président
de la République a expliqué que
cette lutte « n'a pas contrarié
l'avancement du processus
démocratique et l'élargissement
du champ d'exercice des libertés ». Le renforcement de ce processus obéit, selon lui, à une «
orientation fondamentale de la
politique nationale ». Une orientation qui n'est pas, affirme-t-il, «
le fruit de pressions extérieures
quelles qu'elles soient, ni d'un
mimétisme négateur des valeurs
et des réalités qui nous sont
propres ». Plutôt, ajoute-t-il, elle
est « l'expression d'une aspiration
fortement enracinée dans notre
peuple, puis d'une conscience
nouvelle qui s'est mise à se dégager du plus profond de notre
pays ». Mais il reconnut que cette
tâche de réaliser « une démocratie achevée, construire l'Etat de
droit strict, assurer la transparence et la modernisation sociale
qu'il implique » ne se fait pas
sans heurts avec « les vieilles
habitudes, les lacunes dans de
multiples domaines, les insuffisances perpétuées, les réalités
complexes et les résistances avérées ». « C'est donc une œuvre de
longue haleine qui doit être
menée progressivement dans la
cohérence et avec conviction,
constance et discernement »,
souligne-t-il en appelant à plus
de retenue au « cours de ce processus ». « Nous devons veiller à
ce que les combats pour les liber-
tés et les droits de l'Homme ne
soient pas insidieusement détournés de leur finalité. Que ces combats ne servent pas, par le dénigrement systématique des
institutions nationales, par des
menées visant l'affaiblissement
de l'Etat ou des tentatives d'exploitation des plaies encore vives
du déchirement national, à ranimer les tensions, la haine et la
division entre les Algériens »,
précise-t-il allusion faite aux
voix qui se sont élevées pour exiger la libération des journalistes
emprisonnés.
Il
soutient
d’ailleurs, par la suite, que « la
concorde civile et son prolongement politique, la réconciliation
nationale », sont le cadre « favorisant » la pratique de la liberté
d’expression. Ce choix de réconciliation nationale sur lequel
Abdelaziz Bouteflika n’est pas
prêt à reculer ne signifie, selon
lui, nullement l’abandon de la
lutte antiterroriste. Car, le terrorisme continue à endeuiller des
familles algériennes. Pour la première fois depuis cinq ans, Abdelaziz Bouteflika reconnut cette
réalité à même de rendre un
vibrant « hommage à l’ANP et
au peuple qui s’est engagé courageusement à côté de cette institution pour sauver la République ». Mais en arguant « un
retour à la normale » dans le
pays, il invite l'ANP « à retrouver
sa place au sein de la société
algérienne dans le cadre du fonctionnement normal de nos insti-
tutions ». « Elle doit être en
mesure de jouer pleinement son
rôle et se préparer ainsi à assumer, dans sa plénitude, la haute
mission que lui assignent les lois
de la République dans le nouveau contexte national, régional
et international », précise-t-il tout
en se félicitant de son rôle joué
lors de la dernière élection présidentielle qui était, selon Abdelaziz Bouteflika, « transparente
offrant un grand moment de
débat politique dans la société ».
Un débat dans lequel l’armée a
refusé de s’impliquer, selon le
Président de la République qui
salue cette maturité de l’institution « dans l’exercice de son rôle
constitutionnel ».
Y. R.
Dans son discours tenu à
l’occasion de la fête de
l’indépendance, le chef
de l’Etat s’est dit résolu à
poursuivre la lutte
antiterroriste.
Bouteflika a promu des généraux et des colonels
L
e Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé hier à la
remise de grades et médailles à
plusieurs généraux majors et
généraux à l'occasion de la célébration du 42e anniversaire de
l'indépendance et de la jeunesse.
A cette occasion, le Président de
la République a promu quatre
généraux aux grades de généraux
majors et dix colonels aux grades
de généraux. Plusieurs fonction-
naires de l'Armée nationale
populaire (ANP) et personnels
civils assimilés ont également été
décorés par le Président de la
République qui a remis dans ce
cadre la médaille d'honneur au
colonel Mohamed Chicouche, la
médaille de mérite militaire au
lieutenant-colonel Hafs Mohamed Chérif et des médailles de
l'ANP au lieutenant colonel
Hamad
Youssef
(premier
insigne), au lieutenant-colonel
Communiqué de la Fédération
du MDS de Skikda
D
ans un communiqué
transmis à la presse, la
Fédération du MDS de
Skikda dénonce la répression
qui s’abat sur la société et ses
élites, le harcèlement contre la
presse et la manipulation ainsi
que la récupération de l’histoire
de la Révolution à des fins per-
sonnelles, à la veille du 42 anniversaire de l’Indépendance. La
fédération exige également la
libération des journalistes
emprisonnés et l’édification
d’une Algérie moderne dans
l’optique du message de
Novembre.
M. Oudina
e
Bensouieh Abdelhamid
(deuxième insigne) et à Fateh
Fatima, assimilée, (sans insigne).
Le Président de la République
avait été accueilli par le général
de corps d'armée, Mohamed
Lamari, chef d'état-major, au
siège du ministère de la Défense
nationale où il a écouté l'hymne
national et passé en revue des
détachements des armées de
terre, de mer et de l'air avant de
saluer des généraux et autres
officiers supérieurs de l'ANP. Le
Président Bouteflika a ensuite
prononcé un discours dans lequel
il a rendu hommage à l'ANP qui
a pu « sauver la République
grâce à son unité, sa cohésion et
son sens élevé du devoir au
moment où le pays traversait les
plus sombres moments de son
histoire ».
APS
UGTA, section syndicale du siège de l’unité opérationnelle
des télécommunications Algérie Télécom Tizi Ouzou
« Fidèle au combat »
S
uite à la condamnation
de MM. Benchicou et
Ghoul suivie de la vente
expéditive du siège du journal Le
Matin, nous tenons à exprimer
notre indignation. Cet acquis chèrement payé par la corporation et
le peuple en général devient
actuellement la cible privilégiée
des pouvoirs publics.
A travers ce harcèlement
continuel, on cherche à faire taire
toutes les voix de la liberté et, par
«
la même, la presse indépendante.
Le bâillonnement de cette dernière va consacrer à jamais le
règne de l’autoritarisme et de la
régression. Le journal Le Matin
est devenu la cible des attaques
groupées pour son courage
d’avoir dévoilé des scandales.
Les libertés démocratiques
demeurent un acquis inaliénable
qui nécessite une grande protection de l’Etat et non un mal qu’il
faut éradiquer à jamais.
C’est grâce à la presse libre
que l’Algérie a évité de sombrer
dans la triste nuit de l’intégrisme.
Fidèles au combat et aux
idéaux d’Aïssat Idir et de Benhamouda, nous demandons la libération des journalistes détenus et
l’arrêt des dérives totalitaires.
Nous exprimons notre solidarité agissante aux détenus et à
leurs familles. Nous réitérons
notre soutien indéfectible à la
presse indépendante. »
LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004
7
A
C T U E L
Al Qaïda assigne de nouvelles
missions au GSPC
P
ourchassé par les Américains en Afghanistan
Oussama Ben Laden, le
leader de la nébuleuse terroriste
Al Qaïda, ambitionne de transformer la région du Sahel en un
« nouvel Afghanistan ». Plusieurs membres du Groupe salafiste pour la prédication et le
combat (GSPC), le principal
groupe islamiste algérien,
inféodé selon le sépartement
d’Etat américain depuis septembre 2001 à Al Qaïda, le
réseau terroriste du Saoudien
Oussama Ben Laden, ont été
arrêtés par les services de sécurité libyens, fin juin, à la frontière avec le Tchad, dans la
région du Tibesti. C’est ce
qu’affirme le Journal du
Dimanche (JDD) citant « une source proche
d'un service de contre-espionnage européen ». Selon cette source, les terroristes
dont des Tchadiens, Soudanais, Libyens,
Maliens et Mauritaniens, en sus des Algériens sont « tous entraînés au maniement
des explosifs grâce à des équipements très
sophistiqués » et étaient « prêts à agir »
contre « des intérêts européens, y compris
français et américains, qu'ils soient économiques, diplomatiques ou touristiques » sur
le sol africain. Les services de Kadhafi ont
découvert, poursuit le journal, que le GSPC
a « établi une base d'opérations dans le massif montagneux et désertique du Tibesti, au
nord du Tchad ». Le GSPC et le Mouvement pour la démocratie et la justice au
Tchad (MDJT) feraient-ils désormais cause
commune ? C’est ce que laisse entendre la
« découverte » des Libyens. Ce n’est pas
la première fois que des médias, citant des
services de sécurité, font cas de la présence
de membres du réseau Al Qaïda ou de
groupes qui lui sont inféodés dans l’espace
s’étendant de la Corne de l’Afrique à la côte
Atlantique du Sahara. Washington, qui
entend faire le ménage dans cette « vaste »
région, reconnaît depuis début juin, par la
voix d’un haut responsable de ses forces
armées, le général Jim Jones, que le Pentagone appuie la traque engagée contre les
terroristes dans le Sahel en fournissant
conseils, formation et renseignements aux
Etats de la région. Un plan dit « Plan
Sahel », dont le budget a été fixé à 125 millions de dollars sur 5 ans, selon le New York
Times, a été lancé. Il réunit le Tchad, le
Niger, la Mauritanie et le Mali et vise à
assurer la « protection des frontières, le
suivi des mouvements de personnes, la lutte
contre le terrorisme et la coopération régionale ». Le GSPC qui a décrété début juin
le « djihad » contre les ressortissants et
sociétés étrangères présentes en Algérie, et
revendiqué la responsabilité de l'enlèvement
des 32 touristes européens, pour la plupart
des Allemands, au Sahara en 2003, sera-til le bras armé d’Al Qaïda en Afrique ? Possible. Le mouvement islamiste algérien qui
a récupéré les Afghans et les Tchétchènes
arabes disposerait toujours de fonds fournis
par les « Wahhabites » saoudiens et de l’appui des adeptes du mouvement Al Hidjra
oua takfir au Maroc qui ont été armés par
Al Qaïda via des cargaisons d’armes en provenance du Pakistan et d’Israël.
Djamel Boukrine
Coup de filet des forces de l’ANP au sud-ouest de Boumerdès
Un terroriste abattu
U
n dangereux élément du GSPC a
été abattu dans la nuit de vendredi
à samedi vers 23 h par les forces
combinées de sécurité aux alentours de
Keddara, 30 km au sud-ouest de Boumerdès. Agissant sur la base d’indications
fournies par ses agents de liaison, une
patrouille militaire a repéré cette nuit-là,
a-t-on précisé, un groupe terroriste au lieu
dit H’doura, à proximité de plusieurs
douars. Suite à un accrochage qui a duré
près d’une demi-heure, les militaires ont
abattu un terroriste sur lequel un kalachnikov a été récupéré alors que ses acolytes,
dont le nombre reste indéterminé, ont pu
prendre la fuite. Le terroriste éliminé a été,
quelques heures plus tard, identifié comme
étant Skadarli Noureddine. Agé de 30 ans
environ, ce sanguinaire, dont le frère
Abdenour, « émir » d’une seria du GSPC,
La BDL lancera la
télécompensation en 2006
Le système de télécompensation
concernant les instruments de paiement de
la BDL va entrer en vigueur en 2006, a
souligné le P-DG de la banque, Amar
Daoudi, lors d’une journée d’explication
de ce système tenue mardi dernier à l’hôtel Safir Mazafran de Zéralda.
Le P-DG a qualifié cette nouvelle technique de « véritable révolution » qui doit
participer au changement des esprits. L’application du nouveau dispositif va permettre de diminuer les délais de réception
d’un virement bancaire pour le ramener de
20 à 5 jours.
Le même délai est également applicable
pour le paiement d’un chèque contre un
délai de 1 mois à l’heure actuelle. Si ce
délai n’arrivait pas à être respecté, la
banque du client bénéficiaire subirait des
frais de retard.
L’opération devra s’accompagner de la
dématérialisation du chèque au niveau des
agences. Cette même technique sera appliquée par d’autres banques qui ont déjà fait
des annonces similaires. Les responsables
8
de 48 chefs-lieux chargés de cette opération ont pu entendre lors de cette journée
les explications nécessaires pour sa mise
en œuvre effective.
Les directeurs centraux et régionaux de
la BDL étaient aussi de l’assistance pour
entendre les explications sur les autres
moyens de paiement comme le prélèvement automatique et les cartes de retrait.
Le prélèvement automatique doit s’élargir davantage dans les prochaines années
pour conférer une plus grande sécurité aux
clients. L’utilisation de la monnaie et du
chèque se trouvera alors amoindrie au profit des moyens électroniques à condition
que les distributeurs automatiques de
billets (DAB) soient disponibles partout
afin d’en faciliter l’utilisation.
Ce service de télécompensation a pour
objectif de mettre le client de la BDL au
centre des préoccupations, souligne Amar
Daoudi.
AAI
LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004
a été, lui, mis hors d’état de nuire au mois
d’août 2003, avait pris le maquis, pour rappel, il y a moins de quatre ans après avoir
délesté un membre des GLD de son arme,
toujours dans la même contrée.
Il faisait partie, ajoute-t-on, de katibat
El Feth dont le rayon d’action s’étend, précise-t-on, de Boudouaou à Aïn Taya. Coordonnant ses actions avec d’autres factions
locales du GSPC, entre autres celle
dénommée El Arkem, cette nébuleuse terroriste a planifié la semaine passée des
opérations de sabotage de pylônes électriques, d’un tronçon de voie ferrée et
d’une unité d’aviculture, simultanément
à Boudouaou, Souk El Had et Legata, dans
la wilaya de Boumerdès.
Salim Haddou
Relizane
Un terroriste
éliminé
Les éléments de l’Armée nationale
populaire, en collaboration avec la
garde communale, ont neutralisé un
terroriste, ce week-end, au lieudit
douar Ouled Attia, rattaché à la
commune de Ouled Ayach, relevant de
la daïra d’Ammi Moussa, dans la
wilaya de Relizane. Le terroriste en
question a été tué dans une embuscade
tendue par les forces sécuritaires dans
une maison abandonnée.
Par ailleurs, quatre de ses acolytes ont
pris la fuite à la faveur de la nuit. Cette
opération a permis de récupérer un
kalachnikov.
Le corps du terroriste a été déposé à la
morgue du secteur sanitaire MohamedBoudiaf du chef-lieu pour son
identification. Il est à signaler qu’un
terroriste s’est rendu aux forces de
sécurité la semaine dernière dans la
région de Zemmoura.
M. Yacine
Skikda
Embuscade
à Kerkera :
5 blessés
Ce samedi, à 23 h, une patrouille
pédestre de l’ANP est tombée dans une
embuscade dressée par un groupe
terroriste, dont le nombre est
indéterminé, au lieudit
Kilomètre-16, sur la RN85 reliant
Constantine à Collo, 54 km à l’ouest
de Skikda. Bilan : 5 soldats blessés et
immédiatement évacués sur l’hôpital
de Collo.
M. Oudina
Reddition d'un
terroriste à Jijel
Un terroriste du GSPC s'est rendu,
dimanche matin, aux autorités
militaires de la wilaya de Jijel, a-t-on
appris de sources sécuritaires. B. N.
(34 ans), originaire de la wilaya de
Bordj Bou Arréridj, qui avait rejoint le
maquis en 1995, activait au sein de
katibet Harbil du GSPC, dans la zone
de Ancer Ouaznou, dans la daïra de
Zemmoura, 30 km du chef-lieu de la
wilaya de Bordj Bou Arréridj, selon la
même source. Lors de sa reddition, le
terroriste a remis aux responsables
militaires un kalachnikov et trois
chargeurs garnis.
APS
Coopération algéro-italienne
Signature d'un protocole d'accord dans
le secteur du machinisme agricole
La Société de gestion des participations
des équipements industriels et agricoles
(SGP EQUIPAG) a procédé, dimanche,
avec le groupe italien SAME DEUTZFAHR et la société allemande DEUTZAG, à la signature d'un protocole d'accord
portant sur des projets de partenariat dans
le secteur du machinisme agricole. Ce protocole d'accord a été signé à Alger par
Dehimi Bachir, côté algérien, Vitorio Carroza pour la partie italienne, et Gordow
Riske pour la partie allemande. Signé en
présence du ministre de l'Agriculture et du
Développement rural, Saïd Barkat, et des
représentants diplomatiques des deux pays
européens partenaires, cet accord porte sur
la mise en œuvre avec ces deux groupes
d'un partenariat industriel destiné au développement de nouvelles gammes de tracteurs, moteurs et moissonneuses-batteuses
avec les entreprises des Complexe
machines tracteurs (CMT) de Constantine
et Complexe machines agricoles (CMA)
de Sidi Bel Abbès (CMA). Une prise de
participation du groupe italien SAMA
DEUTZ-FAHR est également prévue dans
le capital social des entreprises CMT et
CMA, a-t-on appris auprès des parties
signataires de l'accord.
APS
E
C O L O G I E
Blida croule sous les déchets
Les rhinocéros
menacés
de disparition
B
Les quelques rhinocéros de Java qui vivent
aujourd'hui dans un parc du sud du
Vietnam sont en tout cas les derniers d'une
sous-espèce qui menace de disparaître
à jamais.
Le 30 juin s'est achevé un programme de
six ans du Fonds mondial pour la nature
(WWF) destiné à développer le parc
national de Cat Tien, au sein duquel survit
cette petite colonie de mammifères sans
jamais ou presque se montrer aux humains.
Ces rhinocéros à une corne (rhinoceros
sondaicus annamiticus) sont légèrement
plus petits que leurs cousins indonésiens
(rhinoceros sondaicus sondaicus), qui
seraient entre 40 et 60 sur l'île de Java.
Après les pertes subies par l'espèce,
notamment pendant la guerre entre le
Vietnam et les Etats-Unis, qui s'est achevée
en 1975, les scientifiques étrangers
pensaient qu'ils avaient disparu. Mais leur
existence a été découverte il y a un peu
plus de quinze ans. Aujourd'hui, la WWF
lance un cri d'alarme pour sauver l'espèce.
Faute d'espace suffisant, face aux paysans
qui grignotent leur espace vital, les
rhinocéros de Cat Tien ne se reproduisent
pas.
AFP.
Le barrage de Djorf
Ettorba,
une zone à classer
Le site du barrage de Djorf Ettorba, situé à
80 km au sud-ouest de la ville de Béchar,
mérite un classement en tant que zone
humide nationale, dans la perspective de sa
protection, a-t-on indiqué à la Direction
locale de l'environnement. Selon une étude
effectuée par la direction, ce site s'étend
sur une superficie de 21 500 km2, dont 94
km2 constituant son lac sont alimentés par
les crues de l'oued Guir domptées grâce au
barrage qui a une contenance de 365
millions de mètres cubes. Plus de 4 000 ha
de diverses espèces végétales, notamment
des arbres de tamarix ont été recensés. On
y trouve également 43 espèces d'oiseaux
de différentes tailles et des animaux rares
dont le chacal doré et le fennec, outre les
mammifères marins, tels la tortue aquatique
et d'autres espèces de poissons d'eau
douce.
Pour l'inspection de l'environnement, le site
par sa situation géographique qui fait de lui
une importante zone de transit et de repos
pour l'avifaune migratrice, empruntant la
côte ouest de l'Afrique par le détroit de
Gibraltar, doit être répertorié dans la liste
des zones humides nationales pour sa
protection et sa valorisation. De
nombreuses associations activant dans le
domaine de la protection de
l'environnement ont émis le vœu pour que
cette zone soit effectivement classée par
les instances nationales concernées du fait
qu'elle est unique dans toutes les régions
du sud du pays.
APS
Ecrivez-nous
Le Matin de l’écologie
Maison de la presse Tahar-Djaout
1, rue Bachir-Attar, Place du 1er Mai, Alger 16000
Fax : (213 021) 67 06 83
e-mail : [email protected]
lida, pourtant désignée par le
ministre de l’Aménagement du
territoire et de l’environnement et la firme allemande GTZ villepilote pour la gestion des déchets,
connaît de nombreux problèmes.
Paradoxalement, son problème essentiel en matière d’environnement n’est
autre que le domaine de la gestion des
déchets solides, selon le rapport de la
Direction de l’environnement.
L’urbanisation accélérée et mal
contrôlée ainsi qu’un exode rural
effréné ont eu pour conséquences,
selon ce même rapport, l’accroissement des déchets, notamment les
ordures ménagères, les déchets industriels, hospitaliers etc, ainsi que la prolifération des décharges sauvages. Les
déchets dans la wilaya de Blida, note
le rapport, sont éliminés par le moyen
le plus classique, à savoir la mise en
décharge. Il existe dans la wilaya de
Blida 23 décharges sauvages communales, dont l’exploitation actuelle, estil souligné dans le rapport, n’obéit à
aucune règle d’hygiène et de protection de l’environnement. L’absence
d’infrastructures de valorisation et de
récupération des déchets a conduit à la
prolifération de décharges sauvages à
travers tout le territoire de la wilaya.
La seule unité de compostage, située
dans la commune de Beni-Méred, présente un grand problème, en l’occurrence l’accumulation des déchets non
compostables stockés au niveau de
l’unité et qui doivent impérativement
être mis en décharge. La wilaya de
Blida a de nos jours énormément
perdu de sa superbe, offrant au visiteur
des spectacles désolants et déplorables, plus particulièrement au niveau
des grandes concentrations urbaines
qui génèrent des quantités de résidus,
selon le constat de la Direction de l’environnement. Cette dernière relève
l’absence de structures spécialisées
dans l’assainissement et l’élimination
des déchets. En matière de collecte, de
récupération et de valorisation des
déchets, la Direction de l’environnement fait état de l’insuffisance de
moyens dont disposent les communes
qui ne couvrent que 60 % de la masse
Moh>Le Matin
Echo…logie
des déchets. En l’absence de système
de collecte organisée des matières
valorisables, le tri se fait sur les sites
des décharges à des fins commerciales
par les chiffonniers et les ferrailleurs.
Selon le diagnostic établi par la
Direction de l’environnement en
matière de gestion des déchets solides,
il existe dans la wilaya de Blida plusieurs types de pollution et d’atteinte
à l’environnement. Il s’agit de la pollution des eaux superficielles et souterraines, la pollution de l’air, la dégradation de l’hygiène publique et du
paysage et leur impact sur la santé
publique.
Pour améliorer la situation en
matière de gestion de déchets solides,
la Direction de l’environnement de la
wilaya a mis en place une stratégie qui
s’articule autour de plusieurs axes.
Il s’agit de l’aménagement de sites
pour les déchets de gravats, la prospection des sites pour les déchets
solides urbains, le recours à l’investissement privé pour la prise en charge
des déchets à travers la wilaya, l’éradication des décharges incontrôlées sur
les lits d’oueds et les terres agricoles
et le renforcement des capacités d’intervention des services communaux
pour améliorer les conditions de col-
lecte et d’évacuation des déchets
ménagers. Parmi les autres mesures
préconisées, figurent également la
création d’un centre d’incinération
pour l’élimination des déchets, la
valorisation des déchets valorisables
tels que le plastique, le papier, le bois,
le fer et le verre pour leur recyclage,
le développement du tri sélectif à la
source ainsi que l’élaboration d’un
programme d’information et de sensibilisation pour associer la population
à la préservation de l’environnement.
En ce qui concerne la gestion des
déchets industriels, le rapport fait état
du développement du secteur de l’industrie dans la wilaya qui s’est opéré
dans des conditions qui n’ont pas permis la prise en charge du volet relatif
à la protection de l’environnement.
Ces questions ne constituaient pas une
préoccupation majeure face aux priorités légitimes du moment, à savoir la
création de l’emploi et la valorisation
des ressources naturelles. Ce rythme
accéléré du développement industriel
n’a pas tardé à faire apparaître des
atteintes à l’environnement et à l’hygiène en général. Cette situation est
due en grande partie à l’absence
d’étude d’impact sur l’environnement.
R. E.
L'environnement vu par le théâtre
L
«
'être humain ne vit pas que de
pain, il vit aussi de poésie. »
L'Association de la femme
pour le développement durable lance
une initiative et se sert du théâtre en vue
de sensibiliser la population de
Khenchela à l'importance de la récupération et du recyclage des déchets.
Plus fondamentalement, elle introduit le théâtre au cœur du développement durable pour répondre à un besoin
de résistance artistique. Le langage utilisé au théâtre surfe entre l'analogie et
la métaphore et tente de traduire les
émotions et les sentiments. Mais quels
liens peuvent nous faire entre le théâtre
et l'environnement ?
En réalité, il y en a beaucoup ! Le fait
est qu’aujourd’hui encore, le théâtre sert
d'instrument pour aborder les choses qui
touchent notre vie et tout ce qui, d'une
manière ou d'une autre, participe au
maintien de celle-ci et au bien-être de la
planète. La wilaya de Khenchela est
considérée comme une wilaya avec des
dimensions infinies, révèle une biodiversité qui, dans un même temps, nous
enchante et nous effraie. De plus, la
société est composée de cultures très
variées. Cela est dû à plusieurs raisons
mais résulte principalement, et de
manière durable, des origines historiques de l'appropriation du territoire par
les populations qui ont investi le pays au
fil du temps.
Concernant l'environnement, c'est
justement sur le comportement que le
théâtre peut agir ; il devient alors un instrument pour l'éducation de la population. Une troupe de l'association susdite
monte des spectacles et les lie avec la
question de la gestion des déchets et des
matériaux recyclables. Le tout dans un
langage populaire à la portée du simple
citoyen.
Comme l'apprentissage conduit souvent à des changements de comportements, on peut remarquer que la population aborde l'environnement
différemment.
Quand nous pensons au théâtre et à
l'environnement, nous soulevons automatiquement des questions d'ordre
social, parfois nous avons la sensation
d'être un cobra qui est en train de manger sa propre queue. Nous sommes un
peuple qui, au quotidien, commet des
erreurs les plus élémentaires. Nous ne
citerons à titre d’exemple que des faits
courants comme le vendeur qui laisse
des déchets au milieu de la rue ou
encore le groupe de touristes qui salit les
sources et les lits des rivières par un
week-end de loisirs. Ce sont là autant de
petits actes qui font malheureusement
partie des gestes à bannir de notre comportement quotidien. L'importance
d'une éthique sociale et environnementale est encore très peu comprise chez
l'homme de la rue, et ce, malgré le fait
que nous nous trouvons à l'ère de l'information rapide et globalisée.
En réalité si le théâtre n'a pas la capacité du nombre de personnes aussi
important que la télévision, il permet
toutefois d'atteindre le spectateur en profondeur et avec qualité, il provoque une
émotion et une réflexion à envier aux
chaînes de grande audience.
En fait, je crois que les actes les plus
efficaces et les plus porteurs sont ceux
de proximité. Dans ce sens le théâtre,
surtout avec les jeunes, peut avoir deux
conséquences sociales. Faire la promotion de l'individu comme agent transformateur à partir de l'art et permettre à
l'acteur d'agir positivement sur l'environnement.
Saliha Zerdoum
LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004
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Marcel Desailly, détenteur du
record des sélections en équipe
de France (116) et capitaine
depuis le départ de son ami
Didier Deschamps, a décidé, à
35 ans, de prendre sa retraite
internationale, à l'issue de
l’Euro-2004 de football où il a
perdu sa place de titulaire en
défense centrale. « Je mets un
terme à ma carrière
internationale à partir de
maintenant », a-t-il confié lors
de l'émission Téléfoot,
dimanche. « Il arrive un
moment donné où il faut bien
que j'arrête, a-t-il expliqué. Il
faut bien que cela aille un peu
moins bien. » « Oui, je suis
moins performant, a-t-il
reconnu, parce que je n'arrive
plus à réaliser autant d'allersretours que je pouvais le faire
par le passé. » « Il y a eu des
moments forts, il y a eu des
hymnes incroyables, il y a eu
des émotions fantastiques, le
public. C'est ça la vraie
émotion, c'est le match, le
dépassement de soi, toutes ces
choses qui font qu'en bleu la
vie est vraiment rose. » Marcel
Desailly va maintenant pouvoir
se consacrer à son club de
Chelsea (1re div. anglaise), avec
qui il est sous contrat jusqu'en
2005.
Queiroz tacle
Beckham
Carlos Queiroz, l'ancien
entraîneur de David Beckham
au Real Madrid, a réagi aux
propos du capitaine anglais qui
mettait sa méforme lors de
l'Euro sur le compte de la
mauvaise préparation du club
madrilène. « Je ne suis pas
surpris des propos de Beckham
puisqu'il se cherche toujours
des excuses », a déclaré
l'ancien adjoint de Ferguson à
Manchester. « Lors des trois
dernières semaines de la
saison, Figo a joué tous les
matches. Pas Beckham. Et qui
est en finale de l'Euro ? Figo
n'est pas parti skier pendant
que l'équipe était toujours en
course en Ligue des
Champions. La différence est
là. » L'intéressé appréciera…
M. Merk était le
dentiste d'Otto
Rehhagel
Divulguée dans la presse
portugaise, l'information est de
taille à quelques heures de la
finale de l'Euro 2004 entre le
Portugal et la Grèce d'Otto
Rehhagel. M. Merk, dentiste de
formation, a pris soin pendant
des années des dents de la
famille Rehhagel. « Il est très
rigoureux et m'a déjà expulsé
une fois du banc lors d'un
match de Bundesliga », s'est
défendu le sélectionneur de la
Grèce devant les premières
insinuations d'impartialité de la
presse portugaise.
22 LE MAT N N
PORTS
Santini estime que l'échec français
a été « collectif »
L'
ancien sélectionneur de
l'équipe de France de
football Jacques Santini
a estimé dimanche que l'échec de
l'Euro-2004 était « collectif », lors
de l'émission Téléfoot sur TF1,
assumant
néanmoins
sa
« part de responsabilité ».
« Lorsqu'on parle de sport collectif, il y a un échec à partager »,
a indiqué Jacques Santini, qui
s'exprimait publiquement pour la
première fois depuis son retour en
France. « J'assume une partie par
rapport à des choix et des principes de jeu, mais il y a aussi,
dans le contexte, certains éléments qui font penser que c'est
également un échec collectif, non
pas seulement des joueurs et du
staff, mais encore, peut-être, de
tout l'environnement du foot français », a-t-il ajouté. Jacques
Santini, dont le contrat de deux
ans à la tête des Bleus se terminait
avec l'Euro, est notamment revenu sur le fait que la fédération ne
lui avait pas proposé de prolongation de contrat avant l'Euro. « J'ai
senti une grande solidarité de
toutes les parties du football tant
qu'on n'était pas qualifiés. Une
fois la qualification acquise, on a
senti qu'il y avait d'autres intérêts
personnels, dans l'environnement,
qui étaient plus prioritaires que le
soutien aux joueurs ou au sélectionneur », a estimé celui qui est
désormais
entraîneur
de
Tottenham (1re div. anglaise). « Je
pense que cela a pu jouer », a-t-il
affirmé, mettant en avant son
bilan positif (22 victoires, 4 nuls
et seulement 2 défaites).
Evoquant l'« usure physique » des
joueurs, Santini a également indiqué : « La question que j'ai
maintes fois posée, même à
Platini, puisqu'il siège à l'UEFA et
à la FIFA est : pourquoi toutes les
grandes autorités du football ne
DR
Desailly
met un terme
à sa carrière
internationale
S
réduisent-elles pas le nombre de
matches ? » Mais Jacques Santini,
qui avait succédé à Roger
Lemerre après l'échec du
Mondial-2002, est aussi revenu
sur ses propres erreurs :
« Involontairement, j'ai peut-être
réinstallé les mêmes dans des
postes de titulaires. » « On a voulu
assumer le rôle de favori, mais
face à des adversaires peut-être
plus frais, le handicap, on ne l'a
pas cerné », a-t-il poursuivi.
Santini, qui ne nourrit aucun
regret par rapport à sa liste des 23,
a aussi mis ses joueurs face à leurs
responsabilités. « Tant qu'on était
dans les qualifications, tout le
monde était dans la continuité par
rapport aux principes de jeu collectif, a-t-il estimé. Après, au-delà
de la volonté de gagner l'Euro,
comment ont-ils (les joueurs)
approché
individuellement
(l'Euro) ? Ne voulaient-ils pas
trop en faire ? »
« Il y avait une forme d'impatience. On s'est fait piéger parce
que la confiance était peut-être
trop importante », a-t-il continué,
citant l'exemple, contre la Grèce,
de « Tutu » (Thuram, défenseur
central) qui vient déborder alors
qu'on ne le lui « a jamais demandé ». « Il y a eu des entraînements
très électriques », a-t-il par
ailleurs raconté, évoquant un
accrochage entre Thierry Henry et
Robert Pires lors d'un entraînement deux jours avant FranceAngleterre. « Toutes les séances
ensuite, on a essayé de contrôler », a-t-il expliqué, reconnaissant que cela avait pu nuire à
l'agressivité des Bleus sur le terrain ensuite. Sur le rendement de
Zidane, Santini a poursuivi: «
Zidane a voulu trop en faire. Il a
voulu réussir son Euro. Les
joueurs du Real, comme Beckham
ou Figo, n'étaient pas prêts.
(Mais) Zidane a eu le rendement
humain. Quand on voit sa réaction
après le deuxième but croate, cela
montre sa motivation. » « Il n'y a
que lui qui sache s'il peut continuer », a-t-il ajouté. Concernant
sa succession, Santini n'a pas
voulu trancher entre les deux candidats principaux, Laurent Blanc
et Jean Tigana. « Entraîneur dans
un club et sélectionneur, c'est un
travail tellement différent », a-t-il
simplement prévenu, affirmant
qu'il ferait tout pour être dans les
tribunes le 4 septembre pour le
premier match des qualifications
au Mondial-2006 contre Israël.
AFP
Entra neurs
Ils sont partis de gré ou de force
S
ix sélectionneurs ont d'ores
et déjà quitté leurs fonctions,
de gré ou de force, avant
même la fin de l'Euro 2004 de
football et d'autres, le Néerlandais
Dick Advocaat par exemple, ne
sont peut-être qu'en sursis. Plutôt
que lier son sort à la performance
de son équipe, le Français Jacques
Santini avait anticipé en signant
pour Tottenham (1re div. anglaise)
avant le début du tournoi. Son
remplaçant devrait être nommé
dans une semaine. Pour lui succéder, les noms les plus souvent cités
sont ceux de deux anciens internationaux, Laurent Blanc et Jean
Tigana. D'autres ont tiré les conséquences de leurs mauvais résultats.
C'est le cas du sélectionneur des
vice-champions
du
monde,
l'Allemand Rudi Voeller, qui a
démissionné et laisse une
Nationalmannschaft décapitée à
deux ans du Mondial-2006 organisé en Allemagne. Sollicité pour lui
succéder, l'ex-entraîneur du
Bayern Munich Ottmar Hitzfeld a
renoncé. Depuis, beaucoup ont été
pressentis sans qu'aucun ait paru
s'imposer. Des Allemands comme
Lothar Matthaeus, Christoph
Daum, Jupp Heynckes ou Otto
3763 und 5 u e 2004
D ck Advocaa
Rehhagel. Des étrangers comme le
Néerlandais Guus Hiddink ou le
Français Arsène Wenger, tous
deux germanophones. Le Bulgare
Plamen Markov a renoncé au
renouvellement de contrat qui lui
était, selon lui, proposé, après les
trois défaites encaissés en trois
matches par la sélection bulgare.
Même déception et même conséquence pour le Croate Otto Baric
qui, à 71 ans, a jugé le temps venu
de passer la main. Pour la relève,
les noms de deux jeunes retraités
célèbres circulent, ceux de
Zvonimir Boban et Slaven Bilic.
Autre
démissionnaire,
l'Espagnol Inaki Saez connaît déjà,
lui, le nom de son successeur. Il a
été remplacé par Luis Aragones,
Rud Voe e
66 ans, qui compte pas moins de
mille matches en Liga comme
joueur et entraîneur. Par principe,
l'Italien Giovanni Trapattoni, en
fin de contrat, n'a pas remis sa
démission après le piètre résultat
de l'Italie, éliminée au premier
tour. Son départ semblait, quoi
qu'il arrive, programmé et
Marcello Lippi, qui n'a pas renouvelé son bail avec la Juventus
Turin, prendra officiellement les
rênes de la Squadra Azzura le
16 juillet. Le Néerlandais Dick
Advocaat occupe encore son fauteuil de sélectionneur, mais sa
situation paraît précaire sans que
l'on sache qui de lui ou de sa fédération est le plus indécis. « Il y a de
très bonnes raisons pour que je
G ovann T apa on
continue, mais il y en a également
une bonne pour que j'arrête », a-til déclaré. Une ambiguïté à l'image
de la performance, ni bonne ni
mauvaise, de la sélection Orange,
battue en demi-finale.
Dans cette valse des entraîneurs, un exemple d'évolution
sereine a été donné par le duo de
sélectionneurs suédois Tommy
Soederberg et Lars Lagerbaeck. Le
premier va désormais s'occuper
des Espoirs, le second restant en
place avec un nouvel adjoint,
Roland Andersson. Ce dernier travaillait jusqu'alors avec son compatriote Sven Goran Ericksson, le
Suédois qui, lui, reste aux
manettes de l'équipe d'Angleterre.
AFP
S
PORTS
Après la défaite de l’Algérie face au Nigeria (1-0)
NAHD
Reprise des
entraînements
samedi
Ryad/Le Matin
Entre satisfaction et regret
Lors du match
Algérie-Angola
à Annaba.
L’
équipe nationale de
football a enregistré
samedi sa première
défaite dans les éliminatoires
jumelées de la Coupe du
monde et de la CAN 2006 en
s’inclinant dans les ultimes
minutes par la plus petite des
marges face au Nigeria, grand
favori du groupe 4.
Si la défaite était attendue
par tous les observateurs, il
n’en demeure pas moins que la
manière dont s’est inclinée
l’EN algérienne laisse un goût
amer en ce sens que les capés
de Robert Waseige ont fourni
une partie honnête. En effet,
les coéquipiers de Ghazi se
sont battus bec et ongles dans
l’espoir de revenir avec un
résultat positif. Ils ont montré
une nette amélioration dans
l’organisation sur le terrain
aussi bien en défense que dans
l’entre-jeu. L’absence de plusieurs titulaires, notamment en
défense avec Aribi, Beloufa,
Meniri et Raho n’a pas pour
autant découragé les autres à
fournir une partie de premier
ordre. Le gardien Mohamed
Benhamou a été auteur d’une
excellente rencontre, lui aussi,
mettant hors de danger plusieurs occasions nettes de scorer. En revanche l’absence de
Abdelmalek Cherrad en
attaque s’est fait nettement
ressentir dans la mesure où les
Verts n’ont pas trouvé de finisseur pour concrétiser les occasions qui se sont créées.
Boutabout s’est acquitté,
certes, admirablement de sa
tâche en mettant en difficulté à
maintes reprises le gardien
nigérien Enyama.
Il reste que des enseignements doivent être tirés pour
remédier à cette situation qui
fait que l’EN n’arrive toujours
pas à préserver son avantage
qu’elle mène au score ou à
surmonter son handicap en cas
de défaite. Le système de
mini-championnat auquel est
soumis chaque groupe dans
ces éliminatoires incite les
nations engagées à assurer les
matches à domicile et ramener
le maximum de points de l’extérieur. Or, si l’EN avait raté
l’entame de cette compétition
avec un nul face à l’Angola,
elle se devait de ramener des
points de l’extérieur. Ce qui
n’est pas le cas. Les Fennecs
se retrouvent, après trois
matches, dernier du groupe
avec deux points seulement au
compteur en compagnie du
Gabon, son prochain adversaire au début du mois de septembre
prochain.
Le
Zimbabwe, qui a concédé le
nul à l’Algérie, est allé battre
le Rwanda, le Nigeria qui a
perdu face à l’Angola s’est
racheté face à l’Algérie. Notre
équipe devra s’inscrire dans
cette logique pour ne pas se
laisser distancer. La prochaine
sortie face au Gabon constitue
une belle aubaine pour les
coéquipiers de Karim Ziani
pour se remettre sur selle et
repartir à nouveau. La sélection nationale entrera en
regroupement début août qui
sera ponctué par un match
amical le 17 du même mois
contre le Burkina Faso.
Slimane M.
Match amical juniors
Algérie 0 – Tunisie 0
L’
équipe
nationale
juniors a concédé un
nul (0-0) face à son
homologue tunisienne, vendredi au stade du 19-Mai
d’Annaba, lors d’un match
amical comptant pour la préparation des éliminatoires de
la Coupe d’Afrique des
nations juniors. Les Verts ont
monopolisé le ballon, dominant leurs vis-à-vis, mais sans
résultat. De nombreuses occa-
sions leur ont été offertes,
mais ils ont buté sur une
défense tunisienne bien organisée. Les Tunisiens ont eu
aussi leur lot d’occasions qui
ont sérieusement inquiété le
gardien Zemamouche, impérial par ailleurs.
En dépit de ce nul, le staff
technique national a pu voir à
l’œuvre quelques éléments et
se faire une idée, notamment
sur Haoues, Bouaza et le portier de l’équipe de Soustara,
qui se sont admirablement
illustrés lors de cette rencontre. Ce match devra servir
également de test aux Fennecs
pour le prochain rendez-vous
officiel contre les Nigériens,
dans le cadre des éliminatoires de la CAN. Avant cela,
les Verts vont entrer en stage
bloqué à Aïn Draham
(Tunisie) et disputeront un
match amical retour contre la
Tunisie le 9 juillet.
Amar A. B.
Tournoi international féminin de tennis
Les finalistes du simple gagnent le double
S
eize pays étaient représentés à Tlemcen où la
Fédération algérienne de
tennis a domicilié la première
étape du circuit international
féminin.
Parmi eux, nous pouvons
citer l’Allemagne, l’Autriche,
l’Espagne, la France, les EtatsUnis, etc. Jouée au TC
Mansourah, l’épreuve a vu le
succès en simple de la tête de
série numéro 1, la Néo-zélandaise Shelley Stephens. Celleci a parfaitement justifié son
statut de favorite en ne concédant aucun set en cinq
matches. Tout juste fut-elle
contrainte à un tie-break en
quart de finale face à la
Norvégienne
Karoline
Borgersen. En finale, Stephens
a défait la Française Joanna
Akl, en 6-4 6-1. Née de mère
algérienne, classée 974e mondiale, Akl a surpris son monde
en parvenant en finale. Elle
sera l’une des curiosités de
l’étape du TC Sidi Fredj dont
le tableau final débutera lundi
prochain. La satisfaction algérienne est venue de Samia
Medjahdi. Classée 960e, elle
n’aura cédé que contre le vain-
queur du tableau en 6-2-6-2.
Par contre, la championne
d’Algérie, Sana Bensalah, a
raté sa sortie devant son propre
public. La joueuse du WA
Tlemcen a perdu dès le tour
initial contre Joanna Akl, sur le
score sévère de 6-3 6-0. Le
tableau du double a permis à
deux Algériennes de se mettre
en valeur. Assia Halo et Samia
Medjahdi ont atteint les demifinales où elles ont été battues
par la Norvégienne Karoline
Borgersen et l’Autrichienne
Anna Maria Miller, en 5-7 7-5
6-2. Nos deux représentantes
ont même obtenu une balle de
match. Halo-Medjahdi, c’est
peut-être la naissance d’une
équipe de double. La finale est
revenue à la paire franco-néozélandaise composée de
Joanna Akl et Shelley
Stephens. Les deux finalistes
du simple se sont imposées aux
vainqueurs de nos deux
Algériennes, en 6-1 6-0.
Suite et fin du circuit international féminin au TC Sidi Fredj
du 5 au 9 juillet. Les rencontres du premier tour débuteront à 9 h.
R. C.
Le NA Hussein Dey a repris les
entraînements samedi avec 15 joueurs
seulement sous la houlette du duo BiskriHamouche. Le staff technique a consacré
son travail dans cette première prise de
contact à la régénération après une période
de congé de plus d’un mois. Biskri, qui a été
reconduit pour une autre saison, a déclaré
qu’il œuvre à maintenir l’équipe parmi
l’élite, surtout qu’il a le soutien du nouveau
président Mohamed Kheddis, lequel prône
la continuité. En revanche, la séance d’hier
n’a connu que trois absences, en
l’occurrence celle d’Alliche, de Yacef et de
Bendebka. Au chapitre recrutement, le
NAHD n’a officiellement recruté que le
gardien koubéen Mohamed Oussrir, alors
que les contacts avec Ali Moussa et Smaïl
Khaled ne sont pas encore conclus.
L’entraîneur du club tranchera cette semaine
afin de dégager l’effectif qui défendra les
couleurs Sang et Or cette saison.
S. M.
MCO
Le bilan approuvé
68 membres étaient présents pour la lecture
du bilan moral et financier des mois
d’exercice et le sauvetage du club avec à la
clé une demi-finale perdue de justesse et une
sixième place synonyme d’une participation
à la Coupe de la CAF. Le jeune président
Meziane a trouvé toutes les difficultés pour
imposer son autorité et les droits des
membres de l’AG qui lui sont fidèles. Les
opposants, en majorité des anciens, ont eu
recours à la « désertion » des lieux sans pour
autant faire flancher Meziane. Même la
lecture du bilan moral par un juriste et ami a
été contestée. Dans le volet financier, c’est
le trou noir le club étant endetté à près de 4
milliards (impôts, salariés, hôtels, restaurants
et autres loyers impayés de locaux à l’OPGI
depuis plus de… trois décennies) en plus du
détournement des équipements sportifs
dénoncés par le président. Quant à la recette,
le club a bénéficié de 18 millions de dinars
alors que les dépenses sont de 26 millions.
Les dettes antérieurs ont été négociées et un
échéancier établi, mais cela ne résout pas le
problème car la FIFA attend toujours la
régularisation du joueur camerounais Marcel
Keddi. Après cela les deux bilans furent
approuvés par les membres de l’AG.
N. Khalil
CAN 2004 (féminine)
Ultime stage pour la
sélection algérienne
La sélection algérienne féminine de football
effectuera à partir du 6 juillet son ultime
regroupement en prévision de son match
prévu contre le Mali, le 12 juillet à Bamako,
pour le compte des éliminatoires de la coupe
d'Afrique des nations 2004. L'équipe est
attendue mardi au siège de la Fédération
algérienne de football (FAF). L'EN, qui a
achevé vendredi son stage de Blida, reprend
du service sous la houlette de l'entraîneur
Azzedine Chih, qui a fait appel à vingt-trois
(23) joueuses dont quatre évoluent à
l'étranger: Ichou (ASBC- Ile-de-France),
Laouadi (Celtic de Marseille/FR), Idoughi et
Meflah (COM.Bagneux/FR).
Liste des joueuses retenues
Imloul, Yala (FC Béjaïa), Ibrahim (Evasion
Béjaïa), Laïfa, Rahal, Delhoum Zerrouki,
Djermani, Ferroukhi, Sedhane, Marek (ASEAlger Centre), Ouadah (FCB Bab El Oued),
Boutchiche, Boucetta, Merdas (CF Casbah),
Keddouri, Sekouane, Bouheni (Intissar Oran),
Saâdou (Afak Relizane), Ichou (ASBC-Ile-deFrance), Laouadi (Celtic de Marseille/FR),
Meflah et Idoughi (COM. Bagneux/FR).
APS
LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004
23
L E M AT I N
Pétition pour la libération de Mohamed Benchicou et Hafnaoui Ghoul
Le directeur du journal algérien
Le Matin, Mohamed Benchicou, a été
injustement condamné à deux ans de
prison, le 14 juin 2004, et à une
amende de 20 millions de dinars
(200 000 euros). « Transfert illégal de
capitaux et infraction à la législation
régissant le marché des changes »
sont les prétextes fallacieux invoqués
par une justice aux ordres pour
arrêter Mohamed Benchicou et faire
taire une voix contestataire.
Arrêté en pleine audience au tribunal
et mis sous mandat de dépôt exécuté
immédiatement, Mohamed
Benchicou est incarcéré à la prison
d’El Harrach.
Mohamed Benchicou paie en réalité à
la fois la vigueur du ton de son
journal et le contenu irrévérencieux
de son livre Bouteflika : une
imposture algérienne.
Il nous paraît évident que la sanction
prononcée par la justice est une
exécution de la menace proférée par
le ministre de l’Intérieur, Yazid
Zerhouni, qui promettait, il y a un an
de cela, de « faire payer » Benchicou.
Cet arbitraire n’est pas isolé. Il
procède d’une politique de mise au
pas d’une presse libre dont la
corporation a payé sa liberté au prix :
— de plus de 70 journalistes
assassinés en moins de dix ans ;
— de dizaines d’emprisonnements de
journalistes ;
— de suspensions de journaux ;
— d’intimidations de toutes sortes et
de harcèlements judiciaires
permanents…
Quelques jours avant
l’emprisonnement de Mohamed
Benchicou, Hafnaoui Ghoul,
correspondant d’El Djazaïr News à
Djelfa (Sud algérien), représentant de
la Ligue algérienne de défense des
droits de l’Homme, a été arrêté et
emprisonné pour avoir exercé son
métier d’informer sur les abus des
autorités régionales.
De nombreuses autres arrestations de
journalistes sont malheureusement à
prévoir dans les jours à venir.
La répression de la liberté de la
presse n’est pas nouvelle. Elle
reprend de plus belle depuis la
récente réélection d’Abdelaziz
Bouteflika à la Présidence de la
République.
Nous, femmes et hommes attachés à
la liberté de la presse et d’expression,
dénonçons ces arrestations. Nous
appelons toutes celles et tous ceux
qui partagent ces valeurs à se
mobiliser pour la libération des
journalistes injustement emprisonnés
et l’arrêt de toute pression et
répression à l’encontre de la presse.
Nous nous constituons en « Comité
pour la liberté de la presse en
Algérie » et appelons toutes les
associations, les partis, les ONG et
les citoyens des deux côtés de la
Méditerranée, et au-delà, à nous
rejoindre dans notre action.
Pétition à adresser à :
[email protected]
Fax : 01.46.04.46.94
•
[email protected]
Fax : 01.48.91.74.47
•
E-mail : [email protected]
Boudjellaba Mohamed (chef de projet, Rhône, France),
Djarane Ali (enseignant, Tizi Ouzou), Gouaïch Abdelkader
(docteur en informatique, université de Montpellier),
Bouchenna Ferhat (enseignant en informatique), Mohamed
Bouhdjeur (étudiant université de Nantes), M. Boudjema
(ingénieur), N. Boudjema (enseignante), Rabah Oudineche
(UFR de biologie), Yazid Vgaith, Rachid Sekak (économiste), Anissa Mohammedi (écrivaine), Farid Daoudi (artiste),
Rachid Chelouah (Ecole d'ingénieurs du canton de Vaud,
Suisse), Ahmanache Djamei (cadre supérieur), Aloui
Abderrahmane (médecin, Lyon, France), Alex Superviel,
Hacène Iddir (compositeur), Ana Grambast (artisan), Jenny
Hadjidakis (artiste peintre), Bouhamam Arezki (cadre juridique), Roselyne Rollier (enseignante, Montreuil 93),
Mouloud Abdedou (Paris), Sais Hakim, Sikimi Lakhdar,
Felkai Mahmoud, Saïdoun Madjid, Oumi Hakim, Allal
Slimane (comité de soutien d'Aokas), Oussaïd Idir, Oussaïd
Youcef, Bertrand Lavigne (agréé en architecture, retraité,
France), Adhrar Assif, l'Association des étudiants algériens
de France (Jussieu), Achour Linda (assistante sociale),
Achour Mohand (chirurgien), Bereksi Boumedienne (médecin), Ahmed Kaoua (journaliste, Montréal), Zinou Zebar
(reporter photographe, Paris), Yan Eric du parc Locmaria,
Geneviève du parc Locmaria, Dahmouche Saïd (étudiant à
Paris VI), Inougui Rafik (ingénieur, Paris), Cécile Silhouette
(institutrice), Hamroun Ahmed, Aït-Ali Nadia, Kaced Madjid
(fonctionnaire), Amirouche Nesrine (étudiante en DEA à
lyon), Anne-Laure Farouault-Durand (aide-soignante),
Jessika Glenda, Mehdi Khaldi (Montréal, Canada), Boussad
Abbas (informaticien), Omar Mokhtari (enseignant), JeanMichel Leclair (éclairagiste), Amrani Salim, Amaini Saïd (étudiant), Amirouche Oucheriah (enseignant), Ahcène Aït Yahia
(universitaire, Montréal, Canada), Arezki Boucena (retraité
EDF), Mohammed Chaich (journaliste, Londres), Akram
Shaaban (journaliste, Londres), Karem Mahmoud (journaliste, Londres), Nahed Abuzeïd (journaliste, Londres), Jamal
Lattif (journaliste, Londres), Abdo Torgoman (journaliste,
Londres), Ali Refaea (journaliste, Londres), Bassam Andari
(journaliste, Londres), Fella Guignoune (financière), Sarah
Farhi (attachée de recherche, Belgique), Chermak Ouali
(anesthésiste), Kaci Salah (cadre mairie), Ounas Kamel
(hôtelier), Bénissad Fatma (étudiante), Salah Kaci Rachid,
Marcel Tanckowitch (hôtelier), Kaci Medane (hôtelier), Malik
Zeroual, Morteau Bertrand (étudiant), Ana Melouah (écrivain), Sofiane Aliane (étudiant), Fabienne Renault (citoyenne, France), Tim Gopsill (rédacteur du journal mensuel The
Journalist), Jeremy Dear (secrétaire général du syndicat des
journalistes britanniques), Joël Deharte, Anne Abbès (professeur, Paris), Erinn Michaele, Gabrielle Gorse (étudiante),
Brahmi Louisa (sociologue, Alger), Messaoudène Lounis
(retraité), Naïm Sidhoum (architecte), Limani Tarek, Nathalie
Piloni, Seridi Bilal (étudiant, Strasbourg, France), Idir
Kaddour (ingénieur, Canada), Sigaud Ludovic (photographe), Quaintenne Dominique, Pecquet Muriel, Avril
Christian, Nishimata Julien, Avril Nadia, Balland Claude,
Boucry Hugues, Chaouchi Marie Christine, Inoughi Rafik
(ingénieur, Paris), Colette Grange, Liliane Bribet (responsable logistique), Saliha Haouam (ingénieur, Lyon, France),
Daniel Grosjean, le Mouvement de la paix 49 (Maine-etLoire), Michel Verger (président Mvtpaix 49), Olivier
Besancenot (Ligue communiste révolutionnaire et ancien
candidat à l'élection présidentielle française de 2002), Alain
Krivine (Ligue communiste révolutionnaire, ancien député
européen), Roseline Vachetta (Ligue communiste révolutionnaire, ancienne députée au Parlement européen),
Christian Picquet (Ligue communiste révolutionnaire), Daniel
Bensaïd (universitaire, auteur de nombreux livres et essais
de philosophie), Halima Boumediène, députée Vert
(France), Pierre Barbancey (grand reporter à l'Humanité),
Bernard Duraud (grand reporter à l'Humanité), Jean Roy
(journaliste à l'Humanité, fondateur de l'Union des journalistes critiques de cinéma), le collectif des journalistes et personnel administratif de l'Humanité et de l'Humanité-Hebdo,
Benabbes Kamel (MDS), Shéhérazade Hadid (ancienne
journaliste au Matin, Paris), Ramdane Oudni (ingénieur en
bâtiment, Nord de la France - sympathisant du MAK), Kahina
Aouli (ingénieur), Mébarek Mouzaoui (architecte), Chabi
Hamou, Youcef Maâllemi (journaliste à Ouest Tribune), M.
Guendouz, Ferhaoui Louafi Nour el Yakine, Soleïman Adel
Guémar (poète, Pays de Galles, Grande-Bretagne), Yahia
Hadji, Kader Talbi (financier), Richie Slimani (informaticien,
New York, USA), Slimani Idir, Baglietto Maurice (retraité,
ancien moudjahid), Yvette Maillot (sur d'Henry Maillot),
Mourad Bourboune (journaliste-écrivain), Polyrazlar Elçin
(journaliste à Cumhuriet, Turquie), Magdy Youssef (Nil
News), Enrico Bricio (président de l'Association des professionnels de l'information), Lila Haddad (NTV et Européenne
de Bruxelles), Saouli Hacina (conseillère pédagogique),
Latifa Gadouche (juriste), Zeghiche Hayet (journaliste),
Hafiane Badra, Bensadda Mohamed Tahar (enseignant et
journaliste), Allouache Lila (journaliste), Stephanie Bork
(Fédération internationale des journalistes), Naouel
Berrouiquet (journaliste free lance), Bachachi (reporter photographe), B. A. Mansour (Gans, Belgique), Ouchefoun
Aïcha (ingénieur en chimie), Alili Fazia (ingénieur en chimie),
Guermour Siham (ingénieur biologiste), Omar Didaoui (juriste associatif), Roza Didaoui, Méhéna Didaoui, Boualem Tair
(commerçant), claude Roda-Daniel, Salim (Guelma), Hakim
Abdelkafi (ingénieur en informatique), Deramchi Sihem (étudiante USTHB), Deramchi Nabila Amel, Oudjane Sid-Ali,
Amar Haddag (étudiant à Paris), Dominique Houyoux (professeur, Belgique), Fouad Debbah (technicien, Montréal),
Ahmed Benyoucef (artisan, Canada), Anouar Nourdine
Errida (secrétaire général de l'Association de défense des
droits de l'Homme au Maroc ASDHOM), Evelyne Doubrère,
Ahmed Bouchaala (cinéaste), Slimani Samir (informaticien,
Montréal), Safi Sabrina (monteuse vidéo), Slimani Zahia
(informaticienne, Montréal), Mansour Marouf (RoyaumeUni), Belaïd Boumaza (formateur professionnel adultes),
Limani Kahina, Abdelaziz Yessad (journaliste-écrivain),
Mohamed Taghelit (universitaire), Barache Messaoud
(retraité), Chérif Aït Ahmed (militant de la Ligue algérienne
pour le défense des droits de l'Homme, élu FFS à l'APC de
Tizi Ouzou), Jean Brafman (conseiller régional d'Ile-deFrance), Ali Oudjana (journaliste, ancien présentateur du JT
à l'ENTV), Farid Ammar Khodja (universitaire), Messaoud
Barache (retraité, Tazmalt), Lyes Haddag (étudiant, Paris),
Nourredine Taouch (ingénieur, militant MDS Europe),
Aliouchouche Ahcène (ingénieur, Clamart 92), Hacène
Ballah, Pedro Da Nobrega (cadre administratif, militant associatif, Nice), Klari Karim (artisan), Djamel Kouriche (Djezzy),
Saâdi Salim (coiffeur), Hakimi Hacène (coiffeur), Kouriche
Kamal (agriculteur), Lamri Ahcene (ingénieur, Bruxelles),
Francis Wurtz (député européen communiste), Nora Chaal
(assistante parlementaire, Parlement européen), Khedija
Bourcart (maire adjointe de Paris, Vert), Nasreddine Guenifi
(cinéaste), Hamid Bousmah (cinéaste), Malek Bensmaïl
(cinéaste), Debouche Soraya (Montréal), Amara Chédri
(France), Youcef Nabila (enseignante, France), Lamriben
Hocine, Younes Benkirane (informaticien, France), Halima
Gouaten (Alger), Dr Hakim Cherif (économiste, observateur
à l'OMC, Genève), Abdela Saci (chercheur, USA), Aït Ali Cid
(citoyen), Aït Ali Malika (citoyenne), Fadéla Abdelmoumen,
Tahar Hani (communication à Médecins sans frontières),
Mohand Yazid Saïdi (Institut de recherche en informatique),
Boubekeur Boussaïd, Ahmed Bourbaine (ingénieur,
Allemagne), Aliouchouche Ahcène (ingénieur, France),
Ioualalène Aziz (France), Dr N. Sadek (pharmaco-toxicologie, hôpital de Pontoise, France), Bessaa Lounis (conseiller
culturel, Montréal), Anouar Noureddine Erida (Association de
défense des droits de l'Homme, Maroc), Ahmed Atrouche
(Montréal), Krim Abdelouhab (Montréal), Aziz Djender,
Rachid Nacib (artiste-peintre, Paris), Medouri Yazid (Paris),
Michelle Bouzin (Parti socialiste de Normandie, France),
Makhloufi Mabrouk (gestionnaire des stocks, El Kseur),
Benkhalouf Nabil, Mouzaïa Mohand Saïd (comptable,
Amizour), Hannachi Mouh Ali, Kheloui Mouh Ali, Mekchiche
Karim, Dr Mehdi Azwaw (chercheur, Allemagne), Abdi Idir
(syndicaliste, université de Sétif), Bekbir Taklit (femme au
foyer, Sétif), Abdi Yamina (étudiante, Sétif), Sétif), Abdi
Kahina (lycéenne, Sétif), Abdi Mohand (lycéen, Sétif),
Belkbir Razik (fontionnaire), Ramdane Mostefaoui (enseignant-chercheur), Abkouk Hocine (ingénieur, Canada), Lyes
Kadem (docteur ingénieur), Djilali Boudiaf, Mokrane Ourad
(coordinateur au sein de l'Organisation internationale pour
un développement global, Suède), Yasemin Bousadia, Julia
Blagny, Nabila Kéramane (porte-parole des Verts Ile-deFrance), Yassine Dakiche (Responsable Qualité Montréal,
Canada), la famille Boualma (France), El Mostafa Ramsi,
Président du comité MRC (Mouvement républicain et
citoyen) de Saint-Denis, Karima Ferhaoui, Hamici Toufik
(infirmier, Montpellier), Florence Coursat, Jean-Pierre Brax,
Jean Périmony, Marie-Cécile Renauld, Marie Astrid
Périmony, Alexia Périmony, Valentine Périmony, Léa
Wiazemsky, Olivier Lanbelet, Catherine Etchebarne, Elsa
Velasquo, Jean Etchebarne, Albour Casterman, Stéphane
Leguay, David Henbrecht, Houl Raynaldo, Costella Aline,
Gaël Albespy, Auteuil Aurore, Bath’m’wom Arnaud,
Klockewbrng Dimitri, Fevrier Thomas, Reygner Aurélie,
Zaghedoud Thomas, Thiebault Benoit, Gaget Caroline,
Folliot Françoise, Croizer Charlotte, Denmat Aurélie, Toma
Robinot, Lussot Gwennina, Perez Paco, Saldanha Johanna,
Inès de Broissia, Onliette Le Corier, Durut Charles, AnneElisabeth Chepion, Hua Anaïs, Julie Pagès, Dominique
Ribes, Desforges Régine (écrivain), Desforges Camille,
Spengler Franck, Marie-France Wolff, Youcef Kessi
5Venissieux. France) Jérémy Rouvière (étudiant), Naïma
Boughenou (doctorant en agro-écologie Toulouse), Michel
Cahen (chercheur CNRS à l'IEP de Bordeaux), Islam
Bessaci (membre fondateur et cordinateur de l'association la
Méditerrannée), Ahmed Blidia (économiste-statisticien,
Grenoble France), Kader Ouamara, Aït Ali Malika, Aït Ali Cid,
Marzouk Hachemi (étudiant de psychologie à Paris), Arnaud
Deharte (chargé de communication, Montreuil), Amour
Kahina, Hocine Djaroud (conseiller en sport et étudiant en
France), Boudjema Boualem (ex-porte-parole du Comité
autonome des étudiants d'El-Harrach, commercial dans un
cabinet d'assurance et de courtage à Paris), Colette Grange,
Mohamed Ou Ramdane Noufel (Consultant, Copenhague,
Danemark), Rouane Amar (professeur d’université Nancy,
France), Ighammar Kamel (artison à Adekar), Liliane Bribet
(responsable logistique, Anita Rind, journaliste honoraire),
Farid Hamadouche (conseiller emploi formation, Alpes
Maritimes), Hélène Henry (enseignante retraitée, membre
de la LDH), Jean-Pierre Bellocq (consultant, Nantes, martine
Burlet), la section de Toulon de la LDH, Rafik Mammasse
(Minneapolis, Minnesota USA), Bedhouche Atman (PHD
mathématiques), M. Soulali Karim (étudiant ULP Strasbourg,
France), Pierre Noël, Aar Aït Mouffok (Allemagne), Guernine
Hamid, l’association des étudiants en théologie de l’université de Genève, Kana Youcef, Nehar Amar (président de l’association franco-berbère Savoie-Léman « Azar »), Chérif
Kadi (informaticien, France), Annie Boulard, (citoyenne),
Lamballe France, Hadji Yahia (cadre), Jacques Vigoureux
(scénariste réalisateur, Paris 18e), Pecquet Muriel, Avril
Christian, Nishimata Julien, Avril Nadia, Balland Claude,
Boucry Hugues, Chaouchi Marie Christine, Metref Mustapha
(chirurgien dentiste), Saïd Sougty, Marie-Claire Martinoli
(médecin, Delémont, Suisse, Falcetta Albert, Farcy Hervé,
Marcel Moissette, François Jacquet (Paris), Abdellah Ouali
Canada), Françoise Thoumas (MRAP, Nantes), Danielle
Rouleau (militante syndicale), Nabila Kéramane (porte-parole des Verts, Ile-de-France), Alima Boumédiene, Thiery
(députée Vert au Parlement européen), Alain Maillard
(maître de conférences, Amiens), Thiery Roche (maître de
conférences, Amiens), Dominique Cochart-Coste (maître
de conférences, Amiens), Ronan Balac (maître de conférences, Amiens), Kaïbi Mohand-Larbi (PES de philosophie), Abdelghani Aïssat (informaticien à Montréal,
Québec), Zéhira Lebkiri (maître de conférences, Amiens),
Jean-Claude Godin (anthropologue, Amiens), Zineb
Tamène (avocate), Djamal Azzoug (Montréal), Dr Mohamed
Mesloub (enseignant aux Etats-Unis), Saïd Aït Sellamet,
Ahmed Ameur (Montréal, Canada), Nacer Moussous (fonctionnaire, Tizi Rached), Ferhaoui Louafi Nour El Yakine
(Oran), Lakhdar Chérifi (avocat algérien), Mme Amrine
Nachida (assistante commerciale, Toulouse), Graine
Abdelatif (Monréal, Canada), Martine Hérault (Rennes),
Mouloud Doufène (hôtelier), Kader Allam, Fatsah Kassimi,
Kamel Belkacemi, Hocine Heriket (président de l’association Vaucluse environnement équitable), Cherif Debabèche
(ex-journaliste au Matin), Douahi Omar, Samir Toumani,
Moussa Medani, Zahir Serrai (président de la Ligue algérienne en Allemagne), Saïd Benyoucef, Hamid AïtMokrane, Rabah Oudinèche (certificat international d'écologie humaine), Terrad Nacer (vice-président du
groupe Itran), Bellal Amara (président du groupe Itran),
Khider Samia (CMDS Fouka), Bellal Belaïd (commerçant),
Bellal Boualem (artisan), Terrad Khalaf (commerçant),
Zerigué Achour (poète), Ikache Djamel (citoyen), Lefsih
Amirouche (chômeur), Ikache Belaïd (hittiste), Ihaddaden
Khalaf (citoyen), Bellal Hamza, Abbas Toufik (étudiant),
Belmiloud Kamel (chanteur), Bellal Massinissa (commerçant), Amiche Amirouche (lycéen), Hamitouche Tarik
(lyéen), Kammaoui Lakhdar (directeur d’école, retraité),
Aâdjadj Mouloud (artisan bijoutier).
LE
HIC