Le train du crédit immobilier s`arrête à Marne-la-vallée

21 JAN 09
LA MARNE EDITION MARNE LA VALLEE
Hebdomadaire Province
79 AVENUE DE L'EPINETTE
77100 MEAUX - 01 64 34 07 50
Surface approx. (cm²) : 329
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CHESSY
Quelques banques prêtent encore...
Le train du crédit immobilier s'arrête
à Marne-la-vallée
Le tram du crédit immobilier faisait à à la gare TGV de Chessy. Un parterre cfe spécialistes de l'immobilier apportait des réponses au public. Objectif : leur démontrer qu'il est tout à fait possible d'emprunter pour devenir acquéreur.
Une rame pas comme les autres avait pris possession de la
voie 3, décorée pour l'occasion d'une arche, vendredi la
gare de TGV de Marne la Vallée.
Le train du crédit immobilier
inaugurait en effet la première des quinze étapes de
son tour de France du 15 janvier au 3 février. À l'initiative
de Cafpi, le leader de courtage immobilier en France, et
d'acteurs qui interviennent à
un moment ou un autre dans
la démarche d'un bien immobilier, cette vaste opération
Francis Iborra, responsable
Cafpi en Ile-de-France, un des
instigateurs de l'opération
vise à rassurer les particuliers
par un message fort : malgré
la crise, les banques continuent d'accorder des prêts
dans le cadre d'une acquisit i o n i m m o b i l i è r e . «Le
contexte actuel ne reflète pas
la réalité. Il y a certes une
vraie contraction du marché
de l'immobilier, mais les banques continuent de prêter en
y mettant simplement davantage de rigueur dans l'étude
des dossiers. Hier encore, du
fait d'un marché porteur, on
prêtait facilement au point
de dépasser l'endettement
du futur
acquéreur», explique Francis
Iborra, coordinateur Cafpi de
la région Ile-de-France, et
Franck Fromontel, directeur
d'agence de Bussy-SaintGeorges. Aujourd'hui, les
banques s'attachent à ce que
le niveau d'endettement ne
dépasse 30 à 33 % du montant de ressources du client et
qu'il soit solvable sur la durée
du prêt.
Marne-la-vallée est la première des quinze étapes en France
Par le biais de cette opération
et en diffusant son message,
Cafpi veut convaincre les acquéreurs potentiels hésitant
face à la crise morale ou qui
sont de ce fait convaincus que
les banques ne prêtent pas.
« Le train du crédit immobilier n'est pas une opération
commerciale, on y trouve
tous les acteurs de l'immobilier », souligne Francis Iborra.
Des banques participent à
l'opération.
À chaque étape, deux agen-
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ces immobilières locales et un
promoteur local sont invités
sur place. A cela s'ajoute deux
représentants du Conseil supérieur du notariat, un assureur spécialisé dans la délégation d'assurance et un expert
immobilier sont présents.
Tout au long de cette journée
des conférences, des visites libres et des interventions de
spécialistes étaient ouverts
au public.
Arnaud Dewaste
V A L D ' E U R O P E : CINE V I L L E
OUVELLE... MAIS DE RICHES
Certes, si certaines communes respectent le quota de
20 % de logements sociaux dans le cadre de la loi SRU,
à l'image de la commune de Serris, l'étude du marché
de l'immobilier sur le Val d'Europe ferait le bonheur
d'un sociologue. Ce marché très particulier accueille
tes CSF Plus pour reprendre le jargon marketing : autrement dit, le marché de l'immobilier va/européen
accueille essentiellement des jeunes ménages de 3040 ans avec un enfant en général et cadres supérieurs.
Médecin, chef d'entreprise, commandant de bord,
profession libérale ou chefs de projet constituent le
gros du contingent. Les revenus de ces ménages oscillent entre 50.000 et 80.000 euros par an. La plupart
d'entre eux travaillent sur Paris ou les aéroports. Ces
acquéreurs qui lorgnent sur le Val d'Europe ne sont
évidemment pas des primo-accédants : tous sont déjà
propriétaires et tous recherchent des maisons individuelles dont le prix moyen oseille autour de
500.000 euros avec parfois des pointes à un million
d'euros. Les secteurs de Bailly-Romainvilliers et de
Magny-le-Hongre, non loin du golf font partie dessecteurs les plus prises.
A.D.