k1 rules

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k1 rules
REGLEMENTS
K1 RULES
AMATEUR FFSCD A
• TECHNIQUE
• COMPETITIONS
• ARBITRAGE / JUGEMENT
SAISON 2012/2013
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Règlements technique/compétition/arbitrage – Commission K1 rules – FFSCDA –
– mars 2013 –
SOMMAIRE
*PREAMBULE / DEFINITION K1 RULES
PREMIERE PARTIE : RÈGLEMENT TECHNIQUE
page 3
1. Techniques de coups autorisés……………………………………………………….……..
page 3
1.1 En combat (plein)
page 6
1.2 Jeunes et light
2. Techniques interdites……………………………………………………………………..page 7
page 7
2.1 Généralités
page 7
2.2 Interdictions en fonction de l’âge et de la compétition
DEUXIEME PARTIE : RÈGLEMENT COMPETITIONS
A/ GENERALITES ET REGLEMENTATION MEDICALE
1. Rencontres sur Ring………..………………………………………………………….. Page 7
2. Rencontres sur Tatami…………..……………………………………………………. page 8
3. Âges et poids……………………………………………………………………………… page 8
4. Tenues des boxeurs/boxeuses……………………………………………………… page 8
page 8
4.1 Equipement/Protections
5. Nombres de rounds en fonction de l’Âge et du niveau………..……………. page 11
page 12
5.1 Tableau récapitulatif
page 12
6. Séries et points (classes)…………………………………………………………………………
B/ CHAMPIONNATS/COUPES/GALAS
page 13
1. Autorisations médicales……………………………………………………………………..
page 13
2. Inscription………………………………………………………………………………………..
3. Caution……………………………………………………………………………………….. page 13
4. Pesée………………………………………………………………………………………….. page 14
5. Coaches et soigneurs………………………………………………………………………page 14
6. Les Championnats de France…………………………………………………………. page 15
page 15
6.1 Junior/espoir/élite
page 15
6.2 Le Championnat de France honneur
page 15
6.3 Jeunes
page 15
6.4 Light
page 15
7. Les coupes de France……………………………………………………………………….
page 16
8. Les Galas/combats internationaux…………………………………………………………….
9. Cahier des charges d’organisation…………………………………………………. page 16
TROISIEME PARTIE : RÈGLEMENT D’ARBITRAGE ET
DE JUGEMENT PLEIN ET LIGHT
1. PLEIN CONTACT ……………………………………………………………………………page
1.1 La délégation officielle………………………………………………………………… page
page
1.1.1 Le superviseur
page
1.1.3 L’arbitre / l’arbitrage
page
1.1.4 Le chronométreur
page
1.1.5 Les juges/le jugement
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1.1.6 Le médecin
1.2 Réclamation……………………………………………………………………………………….
2. SPECIFICITES EN LIGHT…………………………………………………..
3. COMPORTEMENTS ANTI SPORTIF……………………………………………………..
*PREAMBULE
Le « K1 rules » de la FFSCDA, en tant que discipline délégataire amateur, s’appuie sur les
règlements du K1 rules de la WAKO, en tant que Fédération Internationale de référence.
-
Ainsi, la tenue obligatoire est le short (+ brassière pour les féminines).
Certaines techniques de jambes peuvent être portées dans les membres inférieurs
(voir descriptif ci-dessous). Les coups de genoux directs à la tête et au buste sont
autorisés.
Les saisies sont uniquement autorisées au niveau du cou, mais dans le seul but de
donner un coup de genou. Un seul coup de genou par saisie et par boxeur est
autorisé. La saisie doit durer moins de 5 secondes.
Pour pratiquer le K1 rules il faut être licencié à la FFSCDA, et satisfaire aux examens
médicaux d’usage.
Tout ce qui n’est pas précisé dans ce règlement est régi par la règlementation générale
de la FFSCDA (notamment la règlementation médicale et les catégories d’âges et de
poids).
*DEFINITION
K1 RULES
Le K1 rules provient à l’origine de l’art traditionnel du Siam, mais c’est au Japon que sa
forme actuelle fut créée. Le K1 rules de la FFSCDA/WAKO diffère sur certaines techniques
de sa pratique traditionnelle Japonaise.
Le K1 rules est un sport de combat de percussion dans lequel les pratiquants utilisent des
techniques de percussions et de préhension pour toucher/frapper l’adversaire selon un
règlement technique codifié. Les « armes » sont représentées par les poings, les pieds,
les tibias et les genoux. Ces techniques peuvent être portées sur des « cibles »,
représentées par certaines surfaces du corps de l’adversaire. Les saisies sont autorisées
uniquement au niveau du cou mais ne doivent pas dépasser 5 secondes.
L’utilisation exclusive des poings est interdite, ainsi que l’utilisation exclusive des pieds. Il
n’y a pas de nombre de coups de pieds minimum à réaliser. Cependant, l’aspect
« pieds/poings » doit rester dominant.
PREMIERE PARTIE : RÈGLEMENT TECHNIQUE
1. Techniques autorisées
1.1 En combat (plein contact)
1.1.1 Techniques de poings
Tous les coups de poings en K1 Rules peuvent être portés des deux bras avec, comme
seule surface de frappe autorisée la tête des quatre derniers métacarpiens et la première
phalange des 2e, 3e ,4e, et 5e doigts, à l’exception du back fist et du spinning back fist
(dos du poing autorisé à l’impact). Les surfaces autorisées à être touchées sont les
parties antéro latérales de la tête et du tronc, à l’exception de la poitrine pour les
féminines.
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1. Le direct est délivré sur une trajectoire rectiligne dans un plan antéro-postérieur.
2. Le crochet (court ou long) est délivré sur une trajectoire circulaire dans un plan
horizontal. Le Swing existe également en tant que crochet ayant une trajectoire très
large, de l’extérieur vers l’intérieur par rapport à l’adversaire (balancé).
3. L’uppercut est délivré de manière circulaire et ascendante dans un plan frontal
(uppercut court) et antéro-postérieur (uppercut long).
4. Le back fist est délivré selon un mouvement de balancé dans un plan horizontal soit
de l’intérieur vers l’extérieur, soit de l’extérieur vers l’intérieur. La surface de frappe est
le dos du poing.
5. Le spinning back fist est délivré selon un mouvement de balancé dans un plan
horizontal, avec un tour complet sur soi-même (rotation du corps). La surface de frappe
est le dos du poing.
1.1.2 Techniques de jambes
Pour la délivrance des coups de pieds et de tibias, toute la surface du pied, ainsi que la
surface du tibia peuvent toucher/frapper l’adversaire. On parle d’armes (pieds et tibias)
et de cibles (parties du corps autorisées) selon le règlement technique décrit ci-dessous.
Cependant, certaines restrictions sur les cibles autorisées existent : voir détail des coups.
Pour les techniques de jambes, les surfaces autorisées à être touchées sont les parties
antéro latérales de la tête et du tronc (hors poitrine pour les féminines), et toutes les
parties des membres inférieurs sauf exception selon les coups (voir ci-dessous).
En tant que moyen défensif, les tibias peuvent servir à parer et bloquer les attaques de
jambes de l’adversaire.
Les coups de pieds peuvent être effectués en tournant et/ou en sautant
(exemple du turning back kick, du spinning back kick, du jumping front kick…)
1. Le front kick s'effectue dans un plan antéro postérieur. Il est provoqué par la flexion
de la cuisse sur le tronc et l'extension de la jambe sur la cuisse en suivant une trajectoire
rectiligne ou balancée. Il est « pistonné » ou « fouetté ». Les surfaces de frappe sont la
pointe du pied, le dessous du pied ou le talon. Exemple ci-dessous niveau médian
(middle). Ce coup de pied ne peut pas être porté sur le devant de la cuisse, le genou et
le tibia.
2. Le side kick s'effectue dans un plan antéro postérieur, en étant positionné de profil
par rapport à l’adversaire. Il est provoqué par la flexion de la cuisse sur le tronc et
l'extension de la jambe sur la cuisse en suivant une trajectoire rectiligne. Les surfaces de
frappe sont le talon, le dessous ou le bord externe du pied. Interdit dans les membres
inférieurs. Exemple ci-dessous niveau médian (middle).
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3. Le round house kick (low kick, middle kick, high kick)
Le round house kick s'effectue dans un plan sagittal et selon une trajectoire plus ou
moins horizontale. Les armes sont la pointe (bol), le dessus du pied et le tibia par un
mouvement de balancé de la jambe, ou avec une flexion du genou préalable à la frappe
plus ou moins importante. Il peut atteindre toutes les parties des membres inférieurs.
au corps à corps
middle
low avec blocage.
4. Le back kick s'effectue dans un plan antéro postérieur. Il est provoqué par
l'extension de la cuisse et de la jambe vers l'arrière suivant une trajectoire rectiligne. La
surface de frappe est le talon ou le dessous du pied. Exemple ci-dessous en sautant.
Interdit dans les membres inférieurs.
5. Le heel kick s'effectue dans un plan antéro postérieur, de face ou de profil. Il est
provoqué par la circumduction de l'intérieur vers l'extérieur de la jambe de frappe. A
l'impact, la jambe peut être tendue ou fléchie. Les surfaces de frappe sont le talon, le
dessous ou le bord externe du pied. Exemple ci-dessous de profil. Il peut être effectué
sur les cuisses (coté) de l’adversaire.
6. Le crescent kick s’effectue dans un plan sagital et selon une trajectoire montante. A
l'impact, la jambe peut être tendue ou fléchie. Les surfaces de frappe sont le tibia voir le
dessus du pied. Les hanches sont de face à l’impact.
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au corps
à la face.
7. Le Axe kick (hammer kick) s’effectue dans un plan frontal. C’est un coup de pied
retombant porté avec le talon - habituellement surnommé coup de pied en "marteau".
Lorsqu’il est préparé dans l’axe direct, il se nomme axe-kick. On peut l’exécuter de
l’extérieur vers l’intérieur par rapport à l’axe de l’adversaire ou inversement.
8. Les balayages (sweeping), intérieurs et extérieurs, s’effectuent dans un plan
horizontal, et selon un mouvement balancé et pendulaire, généralement selon une
trajectoire latérale. Les armes sont le bord interne et le dessus du pied, sur le pied
adverse. Ils s’effectuent sans saisies ni projections, et se réalisent sous la cheville à
l’impact. Une tolérance est accordée jusqu’à mi mollet.
1.1.3 Technique de genoux
1. le coup de genou direct (avec ou sans saisie)
Il s’effectue en étant plus ou moins de face à l’adversaire, en sautant, à distance ou au
corps à corps (lors de la saisie). La surface de frappe est la rotule, et les surfaces visées
sont les parties antérieures et latérales du buste et de la tête. Il est interdit de porter un
coup de genou dans les membres inférieurs. Il s’effectue dans un plan antéro postérieur
(d’arrière en avant) et selon une trajectoire directe plus ou moins montante selon la cible
visée.
sans saisie (direct).
avec saisie, mais toujours dans l’axe.
1.1.4 Technique de saisie
La saisie est autorisée uniquement dans les conditions ci-dessous :
-
Des deux mains, et au niveau de la nuque de l’adversaire
Pendant maximum 5 secondes
Seul le coup de genou est autorisé comme arme lors d’une phase de saisie
Un seul coup de genou direct par saisie
Pour les coups de genou au visage, interdiction de « tirer » sur la nuque pour
amener la tête au genou. C’est le genou qui monte à la tête.
1.2 Technique autorisées pour les jeunes et en light
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Toutes les techniques ci-dessus sont autorisées, à l’exception de certaines d’entre elles
qui sont fonction de l’âge et du niveau : voir le point 2.2 page 7
2. Techniques interdites en K1 rules
2.1 Généralités (tous niveaux)
-
Coups portés sur les surfaces non autorisées (nuque, derrière la tête, dos, parties
génitales, poitrine pour les féminines)
Coups de coudes
Coups de genoux circulaires ou latéraux
Coups de tête
Coups de poings avec une autre partie que celles décrites au présent règlement
Frapper un adversaire au sol, entrain de chuter
Projections
Frapper un adversaire engagé dans les cordes (entre les cordes)
Tous types de saisies en dehors de celle prévue (5 sec maximum, saisie à la
nuque)
Accrocher les bras ou les jambes de l’adversaire
Pousser l’adversaire
2.2 Interdictions spécifiques en fonction de l’âge et de la compétition
-
De poussins à benjamins : coups de genoux visage interdits, spinning back fist
interdits, coups de genoux sautés interdits.
-
Minimes, cadets, juniors, seniors, vétérans en LIGHT : coups de genoux
visage et coups de genoux sautés interdits.
DEUXIEME PARTIE : RÈGLEMENT COMPETITIONS
A/ GENERALITES ET REGLEMENTATION MEDICALE
Pour les autorisations médicales, les sur classements et obligations médicales pour les
pratiquants de K1 rules, se reporter à la règlementation médicale de la FFSCDA.
Pour tout ce qui n’est pas précisé dans ce document, se référer à la règlementation
générale de la FFSCDA.
Les rencontres mixtes, en compétition, sont interdites.
1. Rencontres sur Ring
Les compétitions en combat (plein contact) se déroulent obligatoirement sur un ring.
Le combat est une confrontation sous forme d'enchaînements de coups qui sont portés à
pleine puissance. Elle est jugée sur la précision des coups efficaces. Le knock out (KO)
est autorisé.
Le plein contact est divisé en 4 catégories d’expertise : Juniors, Honneurs, Espoirs et
Elites.
*Le ring est un carré ayant les dimensions suivantes entre cordes :
- 6 m de côté maximum
- 4,90 m de côté minimum
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Le plancher devra être horizontal, solide et bien joint, et débordera hors cordes de 0,5 m
au minimum de chaque côté. Il est recouvert d’une forte toile bien tendue sous laquelle
sera disposé un feutre de 1 à 2 cm d’épaisseur au maximum, ou un tapis de matière
souple de même épaisseur. Ce feutre ou tapis devra s’étendre sur toutes les parties du
ring, y compris les parties débordantes.
Le ring est entouré de trois ou quatre rangs de fortes cordes de 2 à 3 cm de diamètre et
entourées d’étoffe ou de plastique.
• Les cordes devront être au minimum à 0,30 m des poteaux (ou des fixations) et les
coins seront rembourrés de la base au sommet par un coussin de protection.
• Si le ring est monté sur une scène, ou tout autre endroit où il serait à proximité d’un
mur ou cloison, la distance entre ce mur (ou cloison) et les cordages du ring devra être
au moins de 1,50 m.
• Les quatre cordes sont ainsi placées :
- la première à 0,40 m du plancher
- la deuxième à 0,80 m du plancher
- la troisième à 1,20 m du plancher
- la quatrième à 1,50 m du plancher
• Les cordes seront reliées verticalement par des lanières équidistantes qui leur seront
perpendiculaires entre chaque coin.
2. Rencontres sur Tatami
Toutes les rencontres en light sont organisées sur une surface au sol matérialisée par des
tatamis (ou tapis souples puzzle).
Le light est une confrontation sous forme d'enchaînements de coups contrôlés et dont
toute puissance doit être exclue à l’impact. Elle est jugée sur la précision des touches et
la variété des techniques réalisées. Le knock out (KO) est interdit.
Le light est divisé en 7 catégories d’âges : Poussins, Pupilles, Benjamins, Minimes,
Cadets, Juniors/Seniors et vétérans.
La surface de rencontre, constituées de tapis « puzzle » ou Tatamis doit faire entre 25m2
et 36m2.
Les rencontres en light sur ring ne sont cependant pas interdites.
3. Âges et poids
La catégorie d’âge est déterminée par l’année de naissance, le calcul se fait au 1er
septembre de la saison sportive (soit 2012).
Voir le tableau général des catégories d’âges et de poids de la FFSCDA.
4. Tenues des boxeurs/boxeuses
La tenue, composée d’un short type Kick Boxing et d’une brassière pour les féminines
devra être propre, décente et ne pas comporter de signes d’appartenance religieuse. Les
signes d’appartenances étatiques (hormis pour les championnats internationaux) sont
également proscrits. La tenue doit être appropriée à la pratique du K1 Rules (flocage K1
rules conseillé). Le contrôle de la tenue est assuré par le superviseur. Ce règlement
s’applique également pour l’éventuelle tenue (peignoir par exemple) que revêt le boxeur
ou la boxeuse pour son entrée sur le ring.
Les Shorts de Boxe Thaïlandaise sont interdits.
Le port de bijoux (boucle d'oreille, chaîne, bracelet, bagues, etc…), ou de toute prothèse
(optique, auditives, dentaires, etc…) est prohibé. L’utilisation excessive de vaseline ou de
toute autre substance étrangère n’est pas permise.
Les ongles de pieds doivent être courts et propres.
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Les cheveux longs doivent être attachés à l'aide d'un élastique ou d'un ruban adhésif.
L'emploi d'objets durs ou instables (barrettes, bandeau, etc…) est interdit même lors du
port du casque.
4.1 Equipement/Protections
4.1.1 Equipements obligatoire
*Pupilles, poussins, benjamins, minimes et cadets
SHORT / tee shirt
Protèges tibias/pieds
Casques
Gants à velcro
Coquille garçon/fille
Plastron
Bandages
Protèges dents.
*Light juniors/seniors et vétérans
SHORT
Protèges tibias/pieds
Casques
Gants à velcro
Coquille garçon/fille
Bandages
Protèges dents.
*juniors, honneurs (plein contact)
SHORT
Protèges tibias/pieds
Casques
Gants à velcro ou lacets
Coquille garçon/fille
Protège poitrine féminine
Bandages
Protèges dents.
*Espoirs et Elites en Championnat
SHORT
Chevillères
Gants à lacets ou velcro
Coquille garçon/fille
Protège poitrine féminine
Bandages
Protèges dents.
*Espoir et Elite en gala
SHORT
Chevillères
Gants à lacets ou velcro
Coquille garçon/fille
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Protège poitrine féminine
Bandages
Protèges dents.
•
Règlements particuliers aux tournois (plusieurs combats/jour)
En plein contact, toutes les rencontres officielles et officialisées de la FFSCDA en formule
tournoi (maximum 2 rencontres dans la journée ou soirée) se font avec toutes
protections (protèges tibias/pieds, casque), sauf pour la catégorie « élite ». Attention
seuls 4 boxeurs élite peuvent participer à un tournoi sans protection (2 combats maxi).
4.1.2 Détails des protections
LES GANTS
Ils doivent être conçus pour la pratique du K1 Rules et homologués par la FFSCDA.
Ils doivent être à lacets ou à scratch (velcro). Pour les gants à lacets, ils devront être
couverts d'un ruban adhésif.
Ils devront être en très bon état, en cuir ou matière similaire, uniformément rembourrés
de crin ou de matière similaire.
Les gants des deux boxeurs s’affrontant devront être identiques.
Les couleurs des gants devront respecter les couleurs des coins des boxeurs.
Ils doivent peser :
- 8 onces pour les catégories de poids inférieures à 63,5 kg inclus.
- 10 onces pour les catégories de poids inférieures à 81 kg inclus.
- 12 onces pour les catégories au-delà.
LES PROTEGES TIBIAS/PIEDS
Ils doivent être en bon état.
Ils doivent être en matériaux souples, d’une épaisseur n’excédant pas 2 cm, conçus
spécifiquement pour la pratique du K1 Rules et homologués FFSCDA.
LE CASQUE
Il doit être en matière souple (cuir, mousse, plastique souple).
Il doit couvrir au moins le front, le dessus de la tête et les faces latérales du crâne.
Il doit être conçu pour la pratique du K1 Rules et homologué par la FFSCDA.
Les casques d’entraînement (avec pommettes et mentonnière) ne sont pas autorisés en
combat. En combat (plein contact), lors de rencontres de championnat, les deux boxeurs
doivent avoir le même modèle de casque lors du combat.
LA COQUILLE
La coquille masculine doit être en bon état. Elle doit protéger le triangle génital et être
homologuée par la FFSCDA. Cette protection peut s'étendre au bas ventre (surface
comprise en hauteur entre le triangle génital et le nombril et en largeur entre les crêtes
iliaques). Les coquilles de type " Boxe Anglaise Pro " sont interdites.
La coquille féminine doit être en bon état et être homologuée par la FFSCDA. Elle doit
protéger l'entrejambe, le triangle génital et le bas ventre (surface comprise en hauteur
entre le triangle génital et le nombril et en largeur entre les crêtes iliaques).
LA PROTECTION DE POITRINE
Elle doit être en bon état, conçue pour la pratique du K1 Rules (type soutien-gorge) et
homologuée par la FFSCDA.
LE PLASTRON
Il doit protéger les parties antéro latérales du buste et doit être en bon état. On
s’attachera à faire correspondre la couleur du plastron à la couleur du coin du boxeur.
Plastron type Taekwondo toléré.
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LE PROTEGE DENTS
Il est obligatoire pour la pratique de la compétition.
Il peut être simple ou double, mais toujours en matière souple.
LES BANDAGES
Ils doivent être réalisés avec les bandes spécifiques "boxe " ou de type médical qui ne
doivent pas excéder 5 centimètres de large et 2,5 mètres de long.
Ils ne doivent pas être renforcés à l'aide de rubans adhésifs (scotch, chatterton,
sparadrap) pour les classes Juniors, Honneurs et Espoirs. Pour arrêter la bande, il est
possible d'utiliser un morceau de sparadrap, toutefois, celui-ci ne doit pas excéder un
tour de poignet. Les épingles, même de sûreté, et les agrafes sont prohibées.
L'emploi de toute substance destinée à rigidifier le bandage est prohibé et passible de
sanctions.
Les bandages pour la Classe Elite peuvent être renforcés à l'aide de sparadrap ou matière
similaire dans le seul but de protéger les mains du boxeur. Ils ne doivent cependant pas
excéder 1 cm d’épaisseur. Ces bandages particuliers doivent être contrôlés et signés par
le superviseur (ou l'arbitre), avant le combat. Cette signature atteste de la conformité du
bandage. Dès lors, il ne doit plus être modifié jusqu'à l'issue du combat où il est contrôlé
à nouveau.
LES CHEVILLERES
Elles doivent être en bon état. Un strapping simple est toléré sous la chevillière (pas de
rembourrage, ni de rajout de coton ou autre).
Le combattant doit porter obligatoirement deux chevillères.
Pas de chaussettes sous les chevillières.
Remarque : les bandages de chevilles sont tolérés. Ceux-ci doivent être légers et réalisés
à l'aide d'un ruban adhésif de type médical de 5 centimètres de large maximum qui ne
peut être passé qu'une seule fois sous la plante du pied. Tout autre bandage est prohibé.
Les bandages doivent constituer un élément de confort (une protection) et non un
substitut à une carence physique (entorse, coupure, etc.).
5. Nombres de rounds en fonction de l’âge et du niveau
Quelle que soit la rencontre, les temps de combat (rounds) sont toujours entrecoupés
d’une minute de repos.
-
Poussins, pupilles, benjamins : 2x1’
Minimes, cadets : 3x1’
Juniors/seniors et veterans light : 3x1,30
Juniors/honneurs/espoirs (plein) HOMME ET FEMME : 3x2
Elites championnat : 3x2 en tournoi et 5x2 en combat unique (4x2 FEMININES)
Elites en gala, possibilité avec accord fédéral : 3x3 minutes
En tout état de cause, en formule tournoi, maximum 2 rencontres par jour pour les
juniors, honneurs, espoirs et élites, avec minimum 30 minutes de pause entre deux
combats.
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5.1 Tableau récapitulatif interdictions et autorisations en compétitions
CATEGORIES D’AGES / NOMBRE DE ROUNDS INTERDICTIONS SPECIFIQUES EQUIPEMENT/PROTECTIONS LIGHT Poussins/pupilles/benjamins 2x1’ Minimes/cadets: 3x1’ Juniors/seniors-­‐veterans Light 3x1’30 Coups de genoux visage, spinning back fist, coups de genoux sautés. SHORT, Protèges tibias-­‐pieds, Casques, Gants à velcro, Coquille (garçon-­‐fille), plastron, Tee shirt, Bandages, Protèges dents. Coups de genoux visage, coups de genoux sautés. SHORT, Protèges tibias-­‐pieds, Casques, Gants à velcro, Coquille (garçon-­‐fille), plastron, Tee shirt, Bandages, Protèges dents. Coups de genoux visage, coups de genoux sautés. SHORT, Protèges tibias-­‐pieds, Casques, Gants à velcro, Coquille (garçon-­‐fille), Bandages, Protèges dents. PLEIN CONTACT Juniors/honneurs (masc/fem) X 3x2 SHORT, Protèges tibias-­‐pieds, Casques, Gants à velcro ou lacets, Coquille (garçon-­‐fille), Bandages, Protèges dents, protège poitrine féminine. Espoirs (masc/fem): 3x2 Elites masculin : 5x2 Elites féminine : 4x2 X SHORT, chevillères, Gants à lacets ou velcro, Coquille (garçon-­‐fille), Bandages, Protèges dents, protège poitrine féminine. X Protection totale (casque, protèges tibias/pieds) sauf pour les élites. Espoirs/élites gala : 3x3 ou 5x2 Formule en tournoi (maxi 2 combats / jour) 3x2 6. Séries et points (classes) en combat
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Junior : 18 et 19 ans
Honneur/espoir/élite : de 20 ans à 35 ans inclus
Les vétérans peuvent demander à participer aux championnats de France espoir et élite,
ainsi qu’au tournoi de l’avenir, jusqu’à 40 ans maximum, sur demande spécifique au
responsable de la commission, au DTN, et sur autorisation médicale du médecin fédéral.
•
Points pour les hommes :
- Le nombre de points marqués par rencontre : victoire 4 points /nul 2 points /défaite 1
point /disqualification 0 points
- Nombre de points exigés pour monter en série espoir : 24 points pour passer d’honneur
à espoir. Un junior peut passer espoir s’il a 24 points et qu’il est senior l’année suivante.
Sinon il passe en honneur (s’il a 20 points par exemple), jusqu’à avoir les 24 points pour
passer espoir.
- Pour passer élite, marquer 24 points en espoir. Si coupure d’un an ou plus d’un boxeur,
et qui souhaite réintégrer le championnat, passage en commission sportive et DTN.
Si un boxeur vient d’une autre fédération agrée, il doit avoir une attestation de niveau
(espoir ou élite) de sa Fédération d’origine pour participer au championnat.
•
Pour les femmes :
- Le nombre de points marqués par rencontre : victoire 6 points /nul 4 points /défaite 2
point /disqualification 0 points.
B/ CHAMPIONNATS/COUPES/GALAS
1. Autorisations médicales
Se référer à la règlementation médicale de la FFSCDA.
Attention, les exigences médicales de pratique compétitive changent en fonction de l’âge
et du niveau du pratiquant.
2. Inscription compétitions
Pour participer aux compétitions de la FFSCDA, le club doit être affilié à la FFSCDA.
Il n’y a pas de quota minimum de licences par club pour inscrire des boxeurs en
compétition.
Les compétiteurs doivent être en possession d’une licence pour la saison sportive en
cours, avoir un passeport sportif, et avoir satisfait aux examens médicaux relevant de
leur âge et du niveau de compétition.
Les compétiteurs doivent toujours être en possession de ces documents, sous peine de
ne pas participer à la compétition.
Pour s’inscrire à une compétition de k1 rules, le club doit remplir les formulaires
d’inscription de la FFSCDA prévus à cet effet, les renvoyer dûment remplis au
responsable régional ou national des compétitions de K1 rules (selon le niveau de la
compétition), et cela dans le respect des dates de forclusion. Cf. documents d’inscription
de la FFSCDA.
Les compétitions de K1 rules de la FFSCDA sont gratuites, mais certaines ont des
chèques de caution.
3. Cautions
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Pour s’inscrire aux différents championnats en combat (plein contact) : un chèque de
caution de 200 euros est exigé par boxeur s’inscrivant en compétition, le chèque étant
annexé à la fiche d’inscription de la compétition, et libellé à l’ordre de la ffscda.
En cas de forfait injustifié de dernière minute, le chèque est encaissé, et la fédération
rembourse le club adverse (lésé) s’il est présent, sur présentation des justificatifs des
frais engagés. Si le forfait est au niveau régional, la ligue encaisse le chèque de caution
et rembourse le club adverse (à hauteur du montant du chèque maximum).
Pour tout forfait non justifié et non signalé dans un délai de minimum 7 jours avant le
début de la compétition, le chèque de caution sera encaissé.
Pour les championnats LIGHT, coupes et opens de France : pas de chèque caution exigé.
4. Pesée
La pesée devra débuter officiellement au plus tôt le matin même de la réunion, au plus
tard une heure et demie avant celle-ci. Pour les galas, la pesée officielle peut être
effectuée la veille du gala entre 18h et 21h. Dans tous les cas, un éventuel contrôle
médical que seul le médecin peut exiger, aura lieu le jour même du gala, dans les deux
heures qui précèdent le début de la compétition. Aucun dépassement de poids n'est
autorisé en référence au tableau officiel des catégories de poids de la FFSCDA.
Le boxeur (masculin ou féminin) doit se présenter à la pesée vêtu de ses seuls dessous
et fournir les documents indispensables à la compétition (passeport, licence, certificats
médicaux).
En cas de dépassement de poids qui ne devra pas excéder 1kg, le (la) boxeur (euse) ne
pourra se présenter à la pesée que deux autres fois au maximum. La limite supérieure de
la catégorie doit être atteinte au plus tard à la clôture de la pesée. Pour une compétition
officielle, un boxeur qui se présente en dessous du minimum de la catégorie est
obligatoirement forfait.
C’est au cours de la pesée que les boxeurs remettent leurs licences et passeport rempli
(avec certificats médicaux) au délégué officiel (superviseur) qui en vérifie leur
conformité.
Si le médecin de réunion le souhaite, il peut procéder à un contrôle médical des boxeurs
et boxeuses avant le début de la réunion. C’est au cours de ce contrôle que chaque
boxeur est examiné afin de vérifier son aptitude à participer à la rencontre sportive.
La balance utilisée doit être à curseur ou électronique et recevoir l'aval du superviseur.
Les boxeurs d'une même rencontre doivent être pesés sur la même balance, et cela
pendant la durée prévue de la pesée officielle qui est fixée à une heure précise.
Lorsque la compétition prévoit plus de vingt (20) rencontres, le temps de pesée peut être
prolongé d'une heure.
5. Coaches et soigneurs
Chaque boxeur a droit à l’assistance de deux soigneurs, le soigneur principal (coach) et
le soigneur adjoint.
Ils sont deux au maximum, et devront être assis sur des chaises (2) prévues à cet effet
au coin bleu et au coin rouge du ring. Le comportement des coaches et soigneurs devra
être sportif et exemplaire. Les coaches et les soigneurs devront être en tenue de sport,
et licenciés FFSCDA. Le coach doit être titulaire du BMF2 K1 rules ou du BMF3.
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Règlements technique/compétition/arbitrage – Commission K1 rules – FFSCDA –
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Pour les compétitions enfants et light, le titulaire du BMF1 peut occuper les fonctions de
coach.
Les actes des deux soigneurs engageront le boxeur qu’ils assistent.
Seul le soigneur principal a le droit de déposer une réclamation sur le formulaire officiel
prévu à cet effet, qu’il remettra par écrit au superviseur.
Les soigneurs n’auront le droit de pénétrer dans le ring qu’au signal de fin de chaque
reprise (cloche de ring) ou quand la rencontre sera terminée par décision de l’arbitre.
Les soigneurs devront impérativement quitter le ring au signal des « cinq secondes »
donné par le chronométreur à la fin du repos et se tenir à proximité immédiate du coin
de leur boxeur.
Pendant les rencontres, les soigneurs ne devront laisser aucun objet dans l’enceinte ou
sur les parties débordantes du ring.
Il est interdit aux soigneurs de donner des conseils, ou de porter une aide quelconque
pendant la durée des reprises. Il est également interdit aux soigneurs de crier à l’endroit
de l’adversaire, de ses assistants ou des officiels.
Si l’un des soigneurs tente, par une manœuvre quelconque, d’aider à se relever un
boxeur tombé à terre ou « KO », le boxeur qu’il assiste sera immédiatement disqualifié.
6. Les Championnats de France (plein, jeunes, light)
Les championnats de France peuvent soit passer par des sélections régionales
qualificatives, soit réunir les phases qualificatives et les phases finales sur le même week
end (nombre d’inscrits).
6.1 Junior/espoir/élite
Pour ces trois catégories, des sélections régionales sont réalisées.
Un quota de qualifié pour ces compétitions est mis en place par rapport au nombre de
licenciés par discipline dans la ligue : 1 qualifié jusqu’à 1000 licenciés, 2 qualifiés jusqu’à
2000 licenciés, 3 qualifiés jusqu’à 3000 licenciés.
A l’issue des sélections régionales, les qualifiés s’affrontent sur des tours à élimination
directe, jusqu’à la finale des championnats de France. Les finalistes pourront prétendre à
intégrer l’équipe de France de k1 rules (sur sélection et avis du DTN), et éventuellement
participer aux championnats internationaux de la WAKO.
6.2 Le championnat de France honneur
C’est le championnat de France pour les combattants de catégorie honneur (Débutants
de + de 20 ans et de moins de 36 ans).
Il se déroule via des sélections régionales (2 qualifiés par ligue). Tous les finalistes des
ligues s’affrontent en fin de saison sur une ou deux journées dans le cadre des finales du
championnat.
Inscriptions en début de saison auprès du CTL et/ou des responsables k1 rules de ligue.
6.3 Jeunes
Les poussins, pupilles, benjamins, minimes et cadets qualifiés lors du championnat
régional participent aux finales France. (Sauf si championnat sur un week end).
6.4 Light
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Le championnat de France Light (junior/senior et vétérans) ne comporte pas de sélection
régionale, il se déroule sur une journée ou un week end en fin de saison selon le nombre
d’inscrits. (Règle modulable si forte demande en Région).
7. Les coupes de France (plein et light)
Cette compétition se déroule au niveau national directement, et ne comporte aucune
sélection. Elle est ouverte aux Juniors/Espoirs/Elites pour le plein contact, et aux jeunes
de poussins à cadets.
Il n’y a pas de caution pour cette compétition. Elle se déroule sous forme de tournoi sur
une journée ou un WE. Pour cette compétition, quelle que soit la classe, protection totale
obligatoire. Les temps de rencontre sont ceux des formules tournoi. (Maximum deux
rencontres par jour en plein contact et trois en light).
8. Les Galas/combats internationaux (plein)
Les galas, pour être organisés, doivent avoir reçu l’avis favorable de la ligue et du
responsable de la commission. La règlementation du K1 rules appliquée est toujours celle
de la FFSCDA, en dehors des combats internationaux avec titre en jeu. Dans ce cas
précis, après accord de la FFSCDA, le combat organisé pour le titre sera soumis à la
règlementation technique et sportive de la fédération internationale concernée.
Cependant, les seules personnes habilitées à diriger les rencontres et à siéger autour de
ring sont les officiels et le superviseur nommés par la FFSCDA. Seul un juge de la
fédération internationale décernant le titre et officiant lors de la rencontre peut s’assoir
au bord du ring.
9. Cahier des charges d’organisation de manifestation
Pour organiser une compétition de la FFSCDA ou un gala, la structure organisatrice doit
se référer et se conformer au cahier des charges de la Fédération, et faire une demande
en bonne et due forme au moins deux mois avant la date.
L’organisateur est une personne morale ou physique habilitée par la FFSCDA ou ses
organes déconcentrés, à organiser des rencontres (galas) de K1 rules.
Dans le cadre de l’organisation de galas, l’organisateur a l’obligation de demander
l’autorisation à la FFSCDA en spécifiant le palmarès et le niveau des boxeurs.
Dans le cas où l’organisateur prévoit l’octroi de bourses aux boxeurs, il devra se
conformer au code du sport quant à leur rémunération.
Il devra fournir le matériel de compétition règlementaire autorisé par la FFSCDA (ring,
balance, chronomètres, gants, casques, plastrons, etc.) sous peine d’annulation de la
réunion par le superviseur.
Il devra mettre à disposition de la délégation officielle une salle équipée pour la pesée.
Il sera responsable de la présence du service médical à qui il fournira les textes fédéraux
relatifs aux attributions du médecin.
Il devra mettre un micro à la disposition du superviseur afin de transmettre au public et
aux intéressés les informations nécessaires au bon déroulement de la réunion.
Il devra respecter les termes de la convention qu’il aura signée avec la FFSCDA.
Il pourra être tenu responsable des actes du public présent.
Il ne pourra en aucune manière intervenir sur les décisions de la délégation officielle.
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Il sera responsable de toute l’organisation matérielle de la réunion.
TROISIEME PARTIE : RÈGLEMENT D’ARBITRAGE ET DE JUGEMENT
PLEIN ET LIGHT
1. PLEIN CONTACT
1.1 La délégation officielle
Elle comprend :
.
.
.
.
.
Le superviseur
L’arbitre
Le chronométreur
Les juges
Le service médical
La tenue obligatoire de la délégation officielle (sauf service médical) :
. Pantalon noir
. Polo noir FFSCDA
. Chaussures de boxe ou de sport, couleur noire ou sombre
LE SUPERVISEUR
Pour assurer cette fonction, le superviseur doit être :
-Juge-arbitre régional (minimum) pour les compétitions régionales.
-Juge-arbitre national (minimum) pour les compétitions nationales.
-Juge-arbitre international (minimum) pour les compétitions internationales.
Il est désigné par la FFSCDA pour les compétitions nationales (ou suivant le niveau de
compétition, par l'instance fédérale déconcentrée : la ligue) pour veiller au respect des
règlements fédéraux.
Il est responsable de la délégation officielle.
1. Le rôle du superviseur
Il a pour rôle :
- d'officialiser une manifestation par sa présence.
- de désigner les juges et l'arbitre de chaque combat.
- d'entériner les résultats et signer les passeports sportifs.
- de tenir et valider par son paraphe les documents fédéraux (feuille de pesée, bulletin de
jugement, etc…).
- de recevoir les réclamations.
Remarque : la réclamation doit être rédigée sur le document fédéral prévu à cet effet.
2. Les attributions du Superviseur
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Il est responsable de la pesée. A ce titre, il doit être présent ½ heure avant son
ouverture. Même s'il délègue cette mission à un autre officiel, il en reste responsable. Si
conformément au règlement fédéral, la différence de poids, d'âge ou de classe, interdit
qu'un combat se déroule, il informe l'organisateur de son annulation. Ce dernier ne peut
pas maintenir le combat.
Si l'organisateur souhaite que ce combat se déroule sous forme de démonstration, celleci sera dirigée par l'arbitre afin de préserver l'intégrité des boxeurs mais ne sera pas
jugée. Au moindre signe de faiblesse d'un boxeur ou en cas d'agressivité gratuite,
l'arbitre y mettra immédiatement un terme.
Il doit vérifier la conformité des bandages des boxeurs et veiller à ce qu'ils utilisent du
matériel homologué par la FFSCDA. En cas de litige, il autorise (ou non) la participation
du boxeur.
Il s'assure de la conformité du ring et de ses abords en début de rencontre. Dans le cas
où il décèle une anomalie, il demande à l'organisateur d'y remédier avant que ne débute
la manifestation.
Il vérifie les documents médicaux obligatoires (suivant la réglementation médicale de la
FFSCDA).
Il vérifie les documents fédéraux obligatoires : passeport et licence de la saison en cours.
Il vérifie que toutes les conditions de sécurité exprimées dans le cahier des charges sont
remplies avant d'autoriser le début de la manifestation.
Il s'assure de la présence du médecin à la table centrale durant les combats.
Il doit vérifier la décision avant qu'elle ne soit proclamée.
Il est responsable de tous les documents fédéraux affairant à la compétition qu'il
supervise.
Pour les taches de secrétariat comme la préparation des bulletins de jugement, l'écriture
des résultats sur les passeports sportifs, il peut se faire seconder d'un officiel
(éventuellement stagiaire).
Il transmet sous 48h, tous les documents officiels de la rencontre à la FFSCDA ou à la
ligue pour les compétitions de niveau régional.
L'ARBITRE / L’ARBITRAGE
Pour assurer cette fonction, l'arbitre doit être :
Juge-arbitre régional (minimum) pour les compétitions régionales.
Juge-arbitre national (minimum) pour les compétitions nationales.
Juge-arbitre international (minimum) pour les compétitions internationales.
1. Le rôle de l'arbitre
Il a pour rôle de faire respecter les règlements du K1 rules aux moyens d'actions
préventives ou répressives. Pour mener à bien sa mission, il doit connaître parfaitement
la réglementation fédérale.
2. Les attributions de l'arbitre
Il est le premier à monter sur le ring et le dernier à en descendre.
Il s'assure de la conformité du ring.
Il vérifie la présence du superviseur et des juges.
Il veille à ce que seules les personnes autorisées se trouvent aux abords du ring
(périmètre délimité par des barrières), la confrontation ne pouvant débuter (ou se
poursuivre) qu'à cette condition.
Il s'assure que le contrôle des équipements a été correctement effectué.
Il donne aux combattants, en début de rencontre, les consignes qu'il juge utiles à son
bon déroulement.
Avant la rencontre, il peut demander que les coaches assistent aux consignes (1 par
boxeur).
Il veille à ce que les combattants portent leur protège dents au début de chaque round.
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Il veille à ce que l'esprit sportif, soit respecté par les boxeurs (salut en début et fin de
combat) et par leurs coaches (attitudes physiques et verbales : les coaches doivent
rester assis durant toute la durée du round, ils ne doivent pas crier, ni taper sur le ring).
Quand le superviseur fait proclamer le résultat, il désigne le vainqueur en lui levant le
bras.
Remarque : Si un arbitre n'est plus en état physique (ou psychologique) d'assurer le bon
déroulement d'un combat et après avis du médecin de la rencontre, il est remplacé par
un juge désigné par le superviseur.
Dans ce cas, le juge doit disposer des prérogatives requises pour arbitrer. Si aucun juge
n'est apte à assumer cette fonction, elle est assurée par le superviseur.
3. Les interventions de l'arbitre
Il s'assure que les boxeurs sont présents aux abords du ring, dans la minute qui suit leur
appel. En cas de retard injustifié, le boxeur s'expose aux sanctions suivantes :
-une minute de retard après l'arrivée du premier boxeur sur le ring, l'arbitre lui donne un
point négatif.
-une minute après le premier point négatif, l'arbitre lui donne un second point négatif.
-une minute après le deuxième point négatif, l’arbitre proclame la disqualification du
boxeur qui ne s'est pas présenté.
Il veille à ce que les coaches soient au maximum deux. Ces derniers n'ont pas le droit
d'intervenir physiquement ou oralement pendant le round.
Le non-respect de cette règle peut être sanctionné par une remarque au coach, par un
avertissement au coach, ou par un point négatif pour le boxeur.
Il veille au respect des règlements sportifs du K1 Rules et prend les mesures nécessaires
à cet effet. Ses interventions doivent être brèves, claires et précises. Pour ce faire, il
utilise, autant que faire se peut, la terminologie suivante :
-Boxe dangereuse ou boxe tête en avant
-Accrochages répétés
-Tenue des cordes
-Refus de combat
-Non-respect des commandements de l'arbitre
-Comportement antisportif
-Coup insuffisamment contrôlé (en light)
-Coup interdit (junior, light etc.)
Il veille à ce que ses interventions soient comprises des boxeurs, des coaches et du
public. Pour une meilleure compréhension, son intervention peut être gestuelle. Celle-ci
ne doit en aucun cas porter ombrage à sa fonction.
Il veille à ce que le combat reprenne dès que la minute de repos est écoulée. Le
chronométreur annonce les 5 dernières secondes de la minute de repos pendant
lesquelles les coaches doivent se retirer du ring.
En cas de retard répété, l'arbitre peut sanctionner le combattant, la première fois par un
avertissement, les fois suivantes par un point négatif. Les coaches doivent garder
présent à l'esprit que le troisième point négatif est synonyme de disqualification.
Il doit éviter de toucher ou séparer physiquement les boxeurs (sauf lors des saisies). Si,
pour des raisons de sécurité, il y est contraint, cette intervention peut justifier une
sanction pour le (s) fautif (s).
Si un boxeur (ou les deux) ne connaît manifestement pas les règlements du K1 Rules, ou
si son (leur) niveau technique est si faible que la prestation peut nuire à l'image de la
discipline, l’arbitre peut, après consultation du superviseur, décider d'arrêter le combat.
Cette décision engendre la disqualification du (des) boxeurs.
Si un boxeur perd son protège dents, l'arbitre suspend le combat et veille à le lui faire
remettre, dans les plus brefs délais, après l'avoir fait rincer. Dès lors, chaque nouvelle
perte du protège dents est assimilé à un rejet volontaire destiné à gagner du temps.
L'arbitre agira de la même manière mais il sanctionnera le boxeur par un avertissement.
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Les fois suivantes, il donnera un point négatif jusqu'au troisième point négatif qui est
synonyme de disqualification. Pendant ces interventions, l'autre boxeur doit se tenir dans
le coin neutre.
Les interventions de l'arbitre doivent être aussi brèves que possible afin de ne pas influer
sur le déroulement du combat. Si son intervention doit durer, il demande au
chronométreur de suspendre le temps.
Pour ce faire, il utilise le terme "Time" et la gestuelle "T" (une main ouverte horizontale
posée sur l'autre main ouverte verticale).
Lors de ses interventions, l'arbitre veille à ne pas ramener les boxeurs au centre du ring.
Autant que faire se peut, les boxeurs doivent reprendre le combat à l'emplacement qu'ils
occupaient au moment du commandement "Stop".
Si le ring devient dangereux, l'arbitre suspend le combat le temps que l'organisation en
assure la remise en état. Pendant cette intervention, les boxeurs peuvent regagner leur
coin respectif afin d'être couverts.
Dans le cas où cette intervention ne peut être réalisée dans un temps acceptable (moins
de 5 minutes), le combat est définitivement arrêté. La décision est rendue d'après les
bulletins de jugement si un nombre suffisant de rounds a été effectué (1/3, 2/4, 3/5).
Remarque : S'il s'agit simplement d'un problème de tension de cordes, l'arbitre demande
à l'organisation d'y remédier pendant la minute de repos.
4. Les commandements de l'arbitre
Pour être compris de tous, l'arbitre utilise les commandements suivants :
"Boxe" : Ce commandement autorise les boxeurs à commencer ou à reprendre le
combat. Ce n'est qu'à ce commandement que le chronométreur déclenche ou redéclenche son chronomètre.
" Stop" : Ce commandement suspend (intervention) ou arrête (fin du round) le combat.
Lorsque ce commandement est suivi par un compte, le boxeur debout doit se rendre au
coin neutre. Le non-respect de cette consigne implique la suspension du compte. Lorsque
ce commandement est prononcé pour la remise en état du ring, le chronométreur veille à
ce que le temps imparti pour cette opération de l'équipement soit respecté. Si ce
commandement est prononcé à l'occasion de la détérioration de l'équipement du boxeur,
l'autre boxeur doit se rendre au coin neutre.
"Break" : Ce commandement suspend le combat. Les boxeurs doivent alors effectuer un
pas de recul avant de reprendre le combat. Le non-respect de cette consigne assimilé à
un comportement antisportif est sévèrement sanctionné.
"Time" : Ce commandement, auquel s'ajoute le gestuelle "T", est destiné à arrêter le
chronomètre si l'intervention doit être longue. Celui-ci ne redémarre qu'au
commandement "Boxe".
5. Les sanctions de l'arbitre
-La remarque : On entend par remarque toutes les interventions liées aux petites
infractions qui ne prêtent pas à sanction. En aucun cas, la remarque n'est prise en
compte dans le jugement.
-L'avertissement : on entend par "avertissement" une remarque officielle liée à une
infraction sans incidence. Si celle-ci se répète, le fautif s'expose à un point négatif. En
aucun cas l'avertissement n'est pris en compte dans le jugement.
-Le point négatif : on entend par "point négatif" une sanction délivrée par l'arbitre à la
suite d'une infraction (grave ou répétée) à la réglementation fédérale. Celle-ci est
synonyme de minoration d'un point sur la feuille des juges et du superviseur. Dans le cas
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d'une nouvelle faute, l'arbitre peut attribuer un deuxième point négatif. Celui-ci
correspond à une nouvelle minoration d'un point.
-La disqualification : Il s'agit de la sanction suprême délivrée sur le ring. Elle peut être
prononcée dans deux cas :
- le boxeur a déjà été sanctionné par deux points négatifs.
- le boxeur s'est rendu coupable d'une infraction particulièrement grave de nature à
discréditer l'image de la discipline (comportement antisportif envers son adversaire, les
officiels, le public, etc.).
Dans ce cas le fautif n'est pas, au préalable, sanctionné par un point négatif. Une telle
intervention s'accompagne d'un rapport effectué par le superviseur à la commission de
discipline de la FFSCDA.
*Le No Fight
Cette décision se rencontre dans deux cas :
- Si les 2 boxeurs refusent délibérément le combat, et après qu'ils aient été sanctionnés
par un ou deux points négatifs pour ce motif, l'arbitre déclare " No Fight ".
Cette décision équivaut à l'arrêt du combat pour lequel aucune décision n'est rendue.
- Si l'arbitre estime que les conditions pour le bon déroulement du combat ou la sécurité
publique ne sont plus garanties, il déclare " No Fight ". Au préalable, le superviseur aura
fait demander par le présentateur, le retour au calme du public. Cette décision qui est
prise avec l'aval du superviseur met un terme définitif au combat pour lequel aucune
décision n'est rendue.
Remarque: une telle décision, fondée sur le non-respect de l'ordre public, est rapportée
par le superviseur à la commission de discipline de la FFSCDA qui prendra les sanctions
qui s'imposent.
*Le " Knock Out " en plein contact
Un boxeur est déclaré "KO" lorsqu'il n'est plus en mesure de poursuivre la confrontation.
Cette atteinte peut être d'ordre physique ou psychologique.
Cette éventualité peut se rencontrer :
- A la suite d'un coup (Knock Down) : l'arbitre dit "Stop", envoie le boxeur adverse dans
le coin neutre et commence à compter le boxeur au sol.
Si le boxeur envoyé au coin neutre ne s'y rend pas ou en revient sans y avoir été invité
par l'arbitre, ce dernier suspend son compte jusqu'à ce qu'il obtempère.
- Lorsqu'un boxeur est Knock Down, l'arbitre doit le compter jusqu'à 8 avant de
l'autoriser à reprendre le combat. A l'échéance des 8 secondes, le boxeur compté doit
être en garde et avoir retrouvé ses facultés.
- Si c'est le cas, l'arbitre fait reprendre le combat par le commandement "Boxe". Dans le
cas contraire, l'arbitre poursuit son compte jusqu'à 10, dès lors le combat est arrêté par
KO.
Cas particulier : Si un boxeur compté 8 est autorisé à reprendre le combat, mais que
sans prendre un coup, il affiche une attitude anormale (perte d'équilibre, chute), l'arbitre
suspend le combat et termine son compte (9,10).
Remarque : l'arbitre peut compter un boxeur debout afin de protéger son intégrité. Il
décide de ce compte à la suite d'un coup, d'une succession de coups, d'un état de fatigue
important ou d'une attitude anormale (pas de garde, long moment sans riposte, etc…)
-A la suite d'une blessure occasionnée ou non par un coup : l'arbitre dit "Stop", envoie le
boxeur adverse dans le coin neutre et commence à compter le boxeur blessé. Lorsqu'un
boxeur est blessé, l'arbitre doit le compter 8 avant de l'autoriser à reprendre le combat.
A l'échéance des 8 secondes, le boxeur compté doit être en garde et avoir retrouvé ses
facultés.
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Si c'est le cas, l'arbitre fait reprendre le combat par le commandement "Boxe". Dans le
cas contraire, l'arbitre poursuit son compte jusqu'à 10, dès lors le combat est arrêté par
KO.
Les blessures comme l'hémorragie nasale ou la coupure sont considérées comme
particulières et observées par le médecin qui pourra juger ou non de la poursuite de la
rencontre.
-A la suite d'un coup interdit : l'arbitre dit "Stop", envoie le boxeur adverse dans le coin
neutre et commence à compter le boxeur blessé.
Lorsqu'un boxeur est victime d'un coup interdit, l'arbitre doit le compter jusqu'à 8 avant
de l'autoriser à reprendre le combat. A l'échéance des 8 secondes, il sanctionne le fautif
par un point négatif. Si le boxeur compté le demande, l'arbitre peut lui accorder une
période de récupération supplémentaire. Celle-ci ne doit pas excéder 30 secondes. A
l'issue de cette période, l'arbitre fait reprendre le combat par le commandement "Boxe".
Si après le compte 8, le boxeur victime du coup interdit ne peut reprendre le combat,
l'arbitre poursuit son compte jusqu'à 10. Le combat est arrêté et le boxeur fautif est
disqualifié.
Lorsqu'il s'agit d'un coup interdit asséné délibérément, le fautif peut être disqualifié
même si le boxeur blessé peut reprendre le combat. La commission de discipline doit être
informée de cette décision pour, éventuellement, sanctionner le fautif.
Remarque : un boxeur ne peut être compté 8 que 2 fois dans le combat. La troisième
fois, l'arbitre poursuit obligatoirement son compte jusqu'à 10. Le compte 8 pour un coup
interdit n'est pas pris en compte dans cette règle.
Remarque : tout boxeur déclaré Knock Out doit être visité par le médecin de la
rencontre. Ce dernier établit une déclaration précisant s'il y a eu (ou non) perte de
connaissance. En cas de perte de connaissance (ou si le médecin de la rencontre le juge
utile), se référer à la règlementation médicale de la FFSCDA.
*Cas particuliers :
- Si pour une quelconque raison un boxeur tombe du ring, l'arbitre dit "Stop", envoie
l'adversaire dans le coin neutre pour commencer à compter le boxeur hors du ring. Celuici doit remonter sur le ring et être en garde avant que le compte de l'arbitre n’ait atteint
8. S'il ne s'exécute pas, ou s'il est blessé, l'arbitre poursuit son compte jusqu'à 10 avant
de le déclarer "Knock Out ". Si le boxeur resté sur le ring ne se rend pas au coin neutre
ou en revient sans y avoir été invité par l'arbitre, le compte est suspendu jusqu'à ce qu'il
obtempère. Si la chute du boxeur a été intentionnellement provoquée par son adversaire,
ce dernier est sanctionné par (minimum) 1 point négatif si le combat reprend et
disqualifié dans le cas contraire.
- Si les 2 boxeurs tombent "KO" simultanément, l'arbitre dit "Stop", et commence à
compter les 2 boxeurs. Si au compte 8, les 2 boxeurs sont en garde, l'arbitre fait
reprendre le combat. Si au compte 8, l'un des 2 boxeurs est en garde, et que son
adversaire est toujours au sol, l'arbitre poursuit son compte jusqu'à 10 pour ce dernier.
Si au compte 8, les 2 boxeurs sont toujours au sol, l'arbitre poursuit son compte jusqu'à
10. Dans ce dernier cas aucune décision n'est rendue.
Avant qu’un combattant tombé à terre reprenne le combat, l’arbitre devra nettoyer ses
gants afin qu’ils soient débarrassés de toute substances étrangères (interdiction d’utiliser
de la résine pour les pieds).
LE CHRONOMETREUR ET GONG
Le chronométreur s'occupe généralement aussi du gong.
Ces fonctions sont confiées à :
-un juge-arbitre stagiaire (minimum) pour les compétitions régionales.
-un juge-arbitre régional (minimum) pour les compétitions nationales ou internationales.
Au début du combat, le chronométreur déclenche le chronomètre et fait retentir le gong
au commandement « boxe » de l'arbitre.
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Pour annoncer la fin de la minute de repos, il frappe quelques coups sur le gong pour
annoncer 55". A la soixantième seconde, il fait retentir le gong afin de signaler à l'arbitre
que la période de repos est terminée et il déclenche le chronomètre.
C'est seulement le commandement « boxe » de l’arbitre qui fait commencer le round aux
boxeurs et le commandement « stop » qui les fait s’arrêter.
Si la fin du round intervient pendant une intervention de l'arbitre (remarque, sanction ou
compte d'un boxeur), le chronométreur ne fait retentir le gong qu’après l’intervention de
l’arbitre.
LES JUGES
Pour assurer cette fonction, le juge doit être :
-Juge-arbitre régional (minimum) pour les compétitions régionales.
-Juge-arbitre national (minimum) pour les compétitions nationales.
-Juge-arbitre international (minimum) pour les compétitions internationales.
1. Le rôle des juges
Pour chaque combat, ils sont au nombre de 3.
En début de combat, le juge doit remplir son bulletin de jugement. A la fin, il doit
totaliser ses notations et signer son bulletin.
Il doit juger chaque boxeur, à chaque round, afin d'attribuer une note à l'issue du
combat.
Chaque round est noté pendant la minute de repos. Le cumul des points de chaque juge
correspond au résultat du combat.
2. Les attributions des juges
Le juge a pour mission de déterminer le vainqueur du combat, en son âme et conscience,
suivant les critères de jugement du K1 Rules de la FFSCDA.
Pendant le combat, il n'a pas le droit de communiquer avec une tierce personne.
Pendant la minute de repos, il peut informer l'arbitre de ses observations.
*LE JUGEMENT EN PLEIN CONTACT
1. La notation en plein contact
Les juges noteront tous les combats et détermineront le vainqueur par un système à 10
points. Dans ce système, le perdant de chaque round reçoit un nombre de points
proportionnellement plus faible. Mais en aucun cas, un juge ne peut noter le perdant de
chaque round d’une note inférieure à 7 points.
Si un round est jugé à égalité chaque combattant reçoit 10 points.
Aucune tractation de points ne peut être accordée.
Pour attribuer sa note, le juge recherche quel boxeur est le plus efficace. Il ne considère
comme efficace que les coups donnés avec précision sur les surfaces autorisées.
Ces coups pour être pris en compte doivent être puissants. Les coups donnés hors des
cibles autorisées ne sont pas pris en compte. Le blocage tibia est considéré comme une
action défensive et pas comme un coup.
Lorsqu’un combattant gagne un round grâce à une technique exceptionnelle de coups de
pieds, celui-ci verra attribuer un avantage de points par rapport à un combattant
gagnant un round grâce à la prédominance de sa technique de poings. Plus
spécifiquement les juges accordent des points aux combattants sur la base des points de
chaque round et selon les scores suivants :
A/ 10 à 10 lorsque aucun combattant ne domine l’autre avec une supériorité et
une efficacité évidente.
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B/ 10 à 9 chaque fois qu’un combattant domine un round avec une marge
d’efficacité supérieure évidente.
C/ 10 à 8 lorsqu’un combattant domine le round avec une technique
exceptionnelle de coups de pieds, ou une efficacité supérieure qui peut être
indiquée par un Knock-down.
D/ 10 à 7 lorsqu’un combattant domine le round d’une énorme supériorité (ex :
réalisation de deux Knock-down).
Si aucun combattant n'a été plus efficace que l'autre, le juge donne une préférence au
meilleur technico tacticien, c'est à dire celui qui maîtrise le round par son travail en
parades, esquives, ripostes, et qui utilise des liaisons pieds et poings. Le combattant
utilisant des techniques de genoux opportunes et efficaces sera également privilégié en
cas d’égalité de points. S'il n'est toujours pas possible de les départager, le juge donne
une préférence au combattant le plus combatif. C'est à dire, celui qui a la boxe la plus
offensive. A la fin du combat, l’arbitre recensera les bulletins des juges et les transmettra
au superviseur.
S’il n’y a pas d’opinion majoritaire, le match sera déclaré nul (égalité).
En championnat, les juges donneront obligatoirement un vainqueur.
Lorsque le superviseur de la manifestation aura terminé les vérifications et totalisé les
bulletins, le résultat sera rendu public. Par contre, nul ne peut consulter les bulletins des
juges hormis le superviseur.
LE MEDECIN
Il est de préférence urgentiste et/ou titulaire d'un diplôme de médecine du sport.
Avant la compétition, le superviseur lui expose les principaux risques rencontrés dans
cette discipline et lui indique ses prérogatives.
Avant le début de la rencontre, uniquement s’il le souhaite, il examine les boxeurs et
juge de leur aptitude au combat.
Pendant toute la durée de la compétition, le médecin doit OBLIGATOIREMENT être
présent au bord du ring. S'il doit s'absenter, le superviseur fait suspendre la
manifestation jusqu'à son retour.
Le médecin peut à tout moment, arrêter un combat s'il estime qu'un boxeur présente des
symptômes qui laissent transparaître une atteinte physique ou psychologique qui pourrait
mettre sa santé en danger. Cette décision est sans appel.
Si le médecin décide de mettre un terme au combat, il alerte le superviseur qui
immédiatement fait retentir le gong. Cette intervention est synonyme de fin de combat.
Dans ce cas la décision est : "le boxeur X " est déclaré vainqueur par arrêt du médecin.
L'arbitre peut à tout moment, suspendre le combat et demander au médecin d'examiner
un boxeur. Cet examen qui a lieu dans un coin neutre doit s'effectuer très rapidement et
sans dispenser de soins.
Le médecin doit uniquement déterminer si le boxeur peut terminer le round afin d'être
soigné pendant la minute de repos ou s'il doit être arrêté. S'il est arrêté, la décision est "
le boxeur X" est déclaré vainqueur par arrêt du médecin.
En cas d'hémorragie (nasale ou coupure) le médecin doit juger si le boxeur peut terminer
le round sans risque important d'aggravation. Dans ce cas, le boxeur est soigné par ses
hommes de coin pendant la minute de repos. Dans le cas contraire, il met un terme
définitif au combat. La décision sera : "le boxeur X " est déclaré vainqueur par arrêt du
médecin.
Si les deux boxeurs sont simultanément victimes d'une hémorragie, il y a risque
d'échange sanguin. Le combat est donc immédiatement suspendu afin que le médecin
examine les boxeurs. S'il estime que les blessures ne justifient pas l'arrêt du combat, 30
secondes sont laissées aux hommes de coin pour essuyer leur boxeur et arrêter (ou
réduire) l'hémorragie. Au terme de cette période, l'arbitre avec l'accord du médecin, fait
reprendre le combat. Si l'hémorragie de l'un des boxeurs reprend, le médecin doit se
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prononcer sur la poursuite du combat. Si les deux boxeurs sont de nouveau victimes
d'une hémorragie simultanée, l’arbitre met un terme au combat.
Si le nombre minimum de rounds a été effectué, le décompte des bulletins de jugement
désigne un vainqueur. Dans le cas contraire aucune décision n'est rendue (no contest).
1.2 Réclamation
Une fiche de réclamation existe, que le superviseur met à disposition des coaches, en
compétition officielle uniquement (championnat).
En cas de contestation d’une décision, le coach principal du boxeur a le droit de déposer
une réclamation auprès du superviseur de la manifestation, et ce dans les 15 minutes qui
suivent la fin de la rencontre. Il doit utiliser un formulaire.
Une réclamation ne peut pas concerner la décision des juges de donner tel ou tel
vainqueur. Elle ne peut concerner que les éléments suivant pour être recevable :
-­‐
un vice de procédure de la rencontre
-­‐
une erreur matérielle dans le bon déroulement de la rencontre
2. SPECIFICITES EN LIGHT
Ne sont exposés ci-dessous que les différences
d’arbitrage et de jugement en plein contact.
avec
la
règlementation
Le light est une discipline qui consiste en un assaut technique utilisant des techniques de
pieds et de poings. Toute technique portée avec puissance y est proscrite.
Les assauts ont lieu sur un tatami d'une surface de 25 m2 (5 x 5) à 36 m2 (6 x 6) sur
lequel une aire de combat est délimitée par un traçage au sol. Dans ce cas, les sorties
répétées de l'aire de combat sont sanctionnées par un avertissement, voire, si elles sont
intentionnelles, par une disqualification.
Les combattants doivent faire valoir leur supériorité par leur maîtrise technique (liaisons,
difficultés).
Seuls les coups précis sont comptabilisés, c'est à dire, ceux qui touchent une cible
autorisée sans puissance.
L'arbitre veille à ce que le combat soit exempt de toute agressivité. A cet effet, il dispose
de remarques (sans incidence sur la notation) et de points négatifs. Après avoir donné
deux points négatifs à un boxeur pour sanctionner les infractions qu'il a commises,
l'arbitre peut le disqualifier. Le point négatif est enregistré par les juges et le superviseur.
*Le "Knock Out " en light
Dans cette forme de confrontation, le Knock Out est proscrit. Malgré tout, il peut
accidentellement survenir :
A la suite d'un coup : l'arbitre dit "Stop", envoie le boxeur adverse dans le coin neutre et
accorde une période récupération au boxeur touché. Celle-ci ne doit pas excéder 30
secondes.
A l'issue de cette période, l'arbitre sanctionne le fautif par un point négatif et fait
reprendre le combat par le commandement "Boxe".
Si le boxeur touché ne peut reprendre le combat, il est déclaré vainqueur par
disqualification.
Dans le cas où il est flagrant que le coup a été délibérément porté avec violence et même
si le boxeur touché peut reprendre le combat, le boxeur fautif peut être disqualifié sans
avoir reçu, au préalable un point négatif.
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Dans le cas où il est indiscutable (accord du Superviseur et des 3 juges) que le boxeur
KO est allé au-devant du coup et en a amplifié la violence, on considère qu'il est
partiellement responsable.
Si à l'issue de la période de récupération, il peut reprendre le combat, son adversaire
n'est pas sanctionné.
S'il ne peut reprendre le combat, il est déclaré perdant par abandon sur blessure.
A la suite d'une blessure : l'arbitre dit "Stop", envoie le boxeur adverse dans le coin
neutre et accorde une période récupération au boxeur blessé. Celle-ci ne doit pas
excéder 30 secondes. Si à l'issue de cette période, le boxeur a récupéré ses facultés, le
combat reprend au commandement "Boxe " de l'arbitre.
S'il ne peut pas reprendre le combat, il est déclaré perdant par abandon sur blessure.
A la suite d'un coup interdit : l'arbitre dit "Stop", envoie le boxeur adverse dans le coin
neutre et accorde une période récupération au boxeur blessé. Celle-ci ne doit pas
excéder 30 secondes. Si à l'issue de cette période, le boxeur est apte à reprendre le
combat, l'Arbitre sanctionne le fautif par un point négatif et fait reprendre la rencontre
par le commandement "Boxe". S'il ne peut reprendre le combat, l'arbitre disqualifie le
fautif. Le boxeur blessé est déclaré vainqueur par disqualification.
Lorsqu'il s'agit d'un coup interdit asséné délibérément, le fautif doit être disqualifié même
si le boxeur blessé peut reprendre le combat. La Commission de discipline doit être
informée de cette décision pour, éventuellement, sanctionner le fautif.
Si pour une quelconque raison un boxeur tombe du ring, l'arbitre dit "Stop", et envoie
l'adversaire dans le coin neutre. Le boxeur tombé dispose de 30 secondes pour reprendre
le combat. Si la chute du boxeur a été provoquée volontairement par l'adversaire, celui-ci
est disqualifié. Si la chute est accidentelle et que le boxeur ne peut reprendre le combat,
il est déclaré perdant par abandon sur blessure.
LE JUGEMENT EN LIGHT
1. La notation en light
Les juges, au nombre de trois, notent les combattants, à la fin de chaque round, sur les
feuilles prévues à cet effet. Celles-ci sont recueillies, en fin de combat, par le superviseur
qui comptabilise les résultats.
Remarque : En light, les juges peuvent également rendre leur décision à l'aide de
plaquettes de couleur.
Celles-ci sont au nombre de quatre : une rouge pour indiquer que le vainqueur est le
boxeur situé dans le coin rouge, une bleue pour indiquer que le vainqueur est le boxeur
situé dans le coin bleu, une blanche pour indiquer une décision d’égalité et une noire
pour indiquer qu’il y a non-décision du fait du non-respect des règles du light. Lors de
l’emploi de ces palettes, la décision est rendue comme suit :
Au premier signal donné par le marqueur (sifflet, gong, etc…) situé à la table officielle,
les juges posent au sol les palettes qu’ils n’utilisent pas pour leur décision. Au deuxième
signal, ils lèvent simultanément la palette correspondante à leur décision. Dans ce mode
de décision, destiné à optimiser le déroulement de la compétition, les juges doivent
remplir leur feuille de jugement comme pour une décision classique.
Cependant, ils doivent tenir compte des points négatifs attribués par l’arbitre.
2. Les critères de jugement en light
Pour attribuer sa note, le juge compare le bagage technique (variété des coups utilisés)
et la précision des deux boxeurs ainsi que les coups qui touchent. Si les deux
combattants disposent d'un bagage technique sensiblement égal, et de la même
précision, il apprécie leur gestuelle (facilité de réalisation et élégance du mouvement).
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S'il n'est toujours pas possible de les départager, le juge donne une préférence au
meilleur technico-tacticien, c’est-à-dire à celui qui utilise les techniques plus appropriées
à la situation, ainsi que le plus de liaisons pieds/poings, et également l’utilisation des
genoux.
Si un juge considère que l’arbitre ne fait pas respecter l’esprit du light (parfait contrôle
des coups), il le lui signale pendant la minute de repos. Si en fin de combat, un juge
estime que la rencontre ne s’est pas déroulée suivant les règles de light, son verdict sera
« non-décision ».
Si deux juges sur trois optent pour cette décision, aucun vainqueur n'est proclamé, ce
qui équivaut à la disqualification des 2 combattants.
3. COMPORTEMENTS ANTI SPORTIF
Tout comportement antisportif (des boxeurs, coaches et soigneurs) sera sanctionné par
l’arbitre durant le combat et pourra entrainer des sanctions.
Un combattant ayant un comportement anti sportif durant le combat fera l’objet d’un
avertissement et des points négatifs pourront être donnés par l’arbitre.
Un comportement anti sportif peut entraîner la disqualification du combattant et une
suspension automatique.
Un comportement d’officiel considéré comme anti sportif devra être signalé au
responsable de la commission d’arbitrage par lettre écrite et signée du coach
(réclamation).
COMPORTEMENTS CONSIDERES COMME ANTI SPORTIF :
_ Cracher, mordre ou avoir un langage grossier sur le ring.
_ Tous les coups interdits au présent règlement.
_ Viser les yeux avec les pouces des gants.
_ Utiliser délibérément le coup du lapin.
_ Frapper avec le gant ouvert ou avec le poignet.
_ Maintenir le combattant d’une main et frapper de l’autre.
_ S’agripper ou monter sur la jambe ou le pied de l’adversaire.
_ Maintenir une jambe ou monter sur un pied pour éviter que l’adversaire effectue un
coup ou un mouvement avec l’autre jambe.
_ Attaquer pendant le break ou après le stop.
_ Cracher volontairement son protège dents
_ Attaquer après le gong de fin de round ou lorsque l’adversaire est en dehors du ring.
_ Jeter ou mettre son adversaire en dehors du ring d’une manière non autorisée.
_ Frapper un adversaire à terre ou en train de se relever après avoir été à terre.
_ De se mettre à terre sans avoir été frappé
_ Toutes actions non sportives qui pourraient porter tort à son adversaire.
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