Transferts et mutualisation Quel avenir entre les
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Transferts et mutualisation Quel avenir entre les
1 Transferts et mutualisation Quel avenir entre les communes et les intercommunalités? Journée d’information – 17 juin 2014 2 EPCI – Les grands principes Commune = Collectivité territoriale => Clause générale de compétence Communauté de communes = EPCI Délégation de compétences de ses communes membres Principe de spécialité: Un EPCI ne peut intervenir ni opérationnellement, ni financièrement dans le champ de compétences conservé par les communes Une fois l’EPCI constitué : Les communes sont totalement dessaisies des compétences transférées : plus d’intervention - Organes administratifs indépendants - Pouvoir de décision autonome - Budget propre - Indépendance patrimoniale Exception : fonds de concours Journée d’information – 17 juin 2014 3 Quelles compétences pour une communauté de communes ? au moins 3 compétences 2 compétences optionnelles parmi les 6 groupes : obligatoires pour toutes les communautés de communes : • • Aménagement de l’espace pour la conduite d’actions d’intérêt communautaire Actions de développement économique intéressant l’ensemble de la CC La définition de l’intérêt c communautaire s’effectue désormais à la majorité des 2/3 (loi MAPTAM - 27/01/2014). 1- Protection et mise en valeur de l’environnement 2- Politique du logement et du cadre de vie 2bis – en matière de politique de la ville : élaboration du diagnostic du territoire et définition des orientations du contrat de ville, … 3- Création, aménagement et entretien de la voirie 4- Construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels et sportifs et d’équipements de l’enseignement préélémentaire et élémentaire 5- Action sociale d’intérêt communautaire 6- Tout ou partie de l’assainissement Journée d’information – 17 juin 2014 4 Quelles évolutions pour les communautés de communes ? => AU NIVEAU DES COMPETENCES • Loi ALUR du 26 mars 2014 (Accès au logement et Urbanisme Rénové): Transfert du PLU à l’intercommunalité sauf si 25% des communes représentant 20% au moins de la population s’y opposent. => Le PLU sera co-élaboré par les Maires et l’intercommunalité • Loi MAPTAM (Modernisation de l’Action Publique et Affirmation des Métropoles) Création du bloc de compétences « gestion des milieux aquatiques » Attribution par principe à la commune Transfert des compétences aux EPCI à fiscalité propre au + tard le 1er janvier 2018 Création d’une taxe facultative, plafonnée et affectée Journée d’information – 17 juin 2014 5 Quelles évolutions pour les communautés de communes ? => AU NIVEAU DES COMPETENCES • Projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République Présenté le 18/06/2014 en Conseil des Ministres et discuté en juillet au Parlement Il est prévu d’ajouter : 2 compétences obligatoires : - la promotion du tourisme par la création d’office de tourisme - l’aménagement, l’entretien et la gestion des aires d’accueil des gens du voyage + 1 compétence optionnelle : - Création et gestion de maisons de services au public Journée d’information – 17 juin 2014 6 Quelles évolutions pour une communauté de communes ? AU NIVEAU DE LA RATIONALISATION DE LA CARTE INTERCOMMUNALE • Projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République Présenté le 18/06/2014 en Conseil des Ministres et discuté en juillet au Parlement Il est prévu : d’accroître la taille minimale des EPCI à fiscalité propre de 5 000 à 20 000 habitants, autour des bassins de vie. + annonce du Président de la République d’apporter des « adaptations pour les zones de montagne et les territoires faiblement peuplés (coefficient de densité) • • de réduire le nombre de structures syndicales intervenant en particulier dans les domaines de l’eau potable, de l’assainissement, des déchets, du gaz, de l’électricité et des transports => révision des Schémas Départementaux de Coopération Intercommunale (SDCI) Journée d’information – 17 juin 2014 7 Quelles évolutions pour une communauté de communes ? Quels délais de mise en œuvre ? Le 31 décembre 2016 • pour étendre les champs de compétences : intégration des nouvelles compétences obligatoires. En cas d’absence de décision = le Préfet sera habilité à modifier les statuts • pour appliquer la rationalisation de la carte intercommunale : suppression, fusion de syndicats…. Des pouvoirs exceptionnels accordés aux Préfets à partir de 2015 pour la révision de la carte intercommunale, en concertation avec la CDCI (Commission Départementale de Coopération Intercommunale). Journée d’information – 17 juin 2014 8 Financement des communautés de communes Journée d’information – 17 juin 2014 9 La fiscalité intercommunale Journée d’information – 17 juin 2014 10 Quelle fiscalité pour les communautés de communes ? 3 principaux choix possibles : - La Fiscalité Additionnelle : FA - La Fiscalité Professionnelle Unique : FPU, remplace la TPU (Taxe Professionnelle Unique) - La Fiscalité Professionnelle de Zone : FPZ, remplace la TPZ (Taxe Professionnelle de Zone) Journée d’information – 17 juin 2014 11 Quelle fiscalité pour les communautés de communes ? La Fiscalité Additionnelle : FA = un « étage fiscal » supplémentaire sur celui de la fiscalité directe des communes, soit principalement : • La Taxe d’Habitation • La Taxe sur le Foncier Bâti et la Taxe sur le Foncier Non Bâti • La CFE : une des deux composantes avec la CVAE de la CET (Contribution Economique Territoriale), qui « remplace » la Taxe Professionnelle. La Communauté de Communes à fiscalité additionnelle : • vote librement ses taux et décide des abattements • sans lien avec ceux des communes membres, • dans le respect des taux plafonds : les taux de la CC et de la commune se cumulent pour la comparaison au plafond. En cas de dépassement : la commune baisse ses taux Journée d’information – 17 juin 2014 12 Quelle fiscalité pour les communautés de communes ? La Fiscalité Additionnelle : FA • Pour la CVAE : Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises: - Partage de la CVAE entre la CC et des communes : au prorata du taux de CFE intercommunal • Pour les IFER (Imposition Forfaitaire des Entreprises de Réseaux) : sur l’éolien terrestre et ceux sur le stockage de gaz : 50% sont perçus par la CC, le reste par les communes D’autres recettes fiscales peuvent être transférées à la Communauté de Communes après délibérations concordantes. Journée d’information – 17 juin 2014 13 Quelle fiscalité pour les communautés de communes ? La Fiscalité Professionnelle Unique : FPU Ex Taxe Professionnelle Unique TPU A l’origine: • mise en commun de la Taxe Professionnelle et de ses compensations, • les communes conservant les impôts dit « ménages » (TH et taxes foncières). Depuis la suppression de la TP, la Communauté de Communes en FPU perçoit l’ensemble des produits de substitution : • La CFE + la CVAE : les 2 composantes de la CET (contribution économique territoriale) • • • • • • Une partie des IFER La TASCOM (Taxe Sur les Surfaces Commerciales) Le produit de la TAFNB (Taxe Additionnelle à la taxe sur le foncier non bâti) La Taxe d’Habitation : part départementale transférée + part des frais de gestion transférée par l’Etat La taxe sur le Foncier Non Bâti : part des frais de gestion transférée par l’Etat Sur délibérations concordantes : la DCRTP (Dotation de Compensation de la réforme de la Taxe Professionnelle) et le reversement ou le prélèvement du FNGIR (Fonds National de Garantie Individuelle des Ressources) Journée d’information – 17 juin 2014 14 Quelle fiscalité pour les communautés de communes ? La Fiscalité Professionnelle Unique : FPU Ex Taxe Professionnelle Unique TPU FPU = neutre financièrement pour les communes au moment de la mise en œuvre: • Perte de recettes issue du transfert de fiscalité professionnelle = compensée par le versement d’une Attribution de Compensation : • calculée en tenant compte des recettes fiscales communales N-1, d’une part des dotations (compensation part salaire) et des charges transférées • par principe fixe et sans indexation – dérogation avec fixation et évolution libre de l’AC par vote à l’unanimité du Conseil Communautaire Liens entre les taux : Taux de CFE voté par la CC = lié aux taux votés par les communes : Taux de CFE de la CC ne peut pas augmenter + vite que la moyenne pondérée des taux communaux. => Quasi nécessité de mettre en œuvre un pacte fiscal et financier Journée d’information – 17 juin 2014 15 Communauté de communes à FPU - Quels intérêts? Les C.C. à Fiscalité Professionnelle Unique perçoivent des dotations plus conséquentes. Notamment celles qui sont éligibles à la D.G.F. bonifiée sous conditions : • Population comprise entre 3 500 et 50 000 habitants ou inférieure à 3 500 habitants si le territoire est en Z.R.R. et comporte 10 communes ; • Exercer au moins 4 des 8 groupes de compétences prévus par la Loi : Journée d’information – 17 juin 2014 16 Communauté de communes à FPU - Quels intérêts? • Développement économique : notamment zones d'activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique d’intérêt communautaire + actions de développement économique d'intérêt communautaire ; • Aménagement de l'espace communautaire : notamment SCOT, PLU … + ZAC • Création ou aménagement et entretien de voirie d'intérêt communautaire ; • Politique du logement social d'intérêt communautaire et action en faveur du logement des personnes défavorisées ; • Politique de la ville : dont élaboration du diagnostic du territoire et définition des orientations du contrat de ville • Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés ; • Développement et d'aménagement sportif de l'espace communautaire : équipements sportifs d'intérêt communautaire. • Assainissement : l'assainissement collectif et l'assainissement non collectif. Journée d’information – 17 juin 2014 17 Communauté de communes à FPU – Quels impacts du projet de loi? Le projet de loi prévoit l’ajout des 3 compétences : - Promotion du tourisme par création d’offices de tourisme - Aménagement, entretien des aires d’accueil des gens du voyage - Création et gestion des Maison de services au public => Pour bénéficier de la DGF bonifiée, les CC à FPU devront exercer au moins 6 des 11 compétences (les 8 existantes + les 3 nouvelles) Journée d’information – 17 juin 2014 18 Quelle fiscalité pour les communautés de communes ? La Fiscalité Professionnelle de Zone : FPZ Ex taxe Professionnelle de Zone = fiscalité intermédiaire entre la fiscalité additionnelle et la fiscalité professionnelle unique • Les Communautés de Communes qui gèrent et/ou qui créent des Zones d’Activité Economique peuvent se substituer à leur communes membres pour la perception de la fiscalité professionnelle : CFE, CVAE, TASCOM. => elles fixent le taux unique de CFE applicable aux contribuables des ZAE, qui se substitue, sur le périmètre des ZAE, aux taux communal et intercommunal de CFE. En dehors de ces zones, les Communautés de Communes à Fiscalité Professionnelle de Zone perçoivent les produits de la fiscalité additionnelle. Journée d’information – 17 juin 2014 19 Le coefficient d’intégration fiscale => Le C.I.F Un indicateur central : permet de mesurer le degré d’intégration de la communauté de commune au travers de la fiscalité qu’elle lève pour exercer ses compétences. (Coefficient d’Intégration Fiscal) Plus la communauté de communes lève de fiscalité par rapport à ses communes membres plus son C.I.F. augmente. Plus le C.I.F. augmente, plus la dotation d’intercommunalité augmente Journée d’information – 17 juin 2014 20 Calcul du coefficient d’intégration fiscale Produits de la fiscalité* perçus par la Communauté de Communes Produits de la fiscalité* perçus par la Communauté de Communes + Produits de la fiscalité* perçus par les communes membres Coefficient d’Intégration Fiscale * Produit de TH + FB + FNB + TAFNB + CVAE + CFE + IFER + DCRTP +/- FNGIR + TEOM Journée d’information – 17 juin 2014 21 Calcul du coefficient d’intégration fiscale C.I.F. moyen des C.C. à fiscalité aditionnelle = 31,79% en 2014 Journée d’information – 17 juin 2014 22 Les dotations de l’ETAT perçues par les communautés de communes Journée d’information – 17 juin 2014 23 Dotations des EPCI Les communautés de communes à fiscalité aditionnelle bénéficient de deux types de dotations de l’Etat : 1- La Dotation d’Intercommunalité • 2,79 Mds d’€ au total en 2014 (-6,2% par rapport à 2013) => Plusieurs composantes liées principalement à la population D.G.F., au degré d’intégration de la communauté de communes (C.I.F.) et à sa richesse fiscale (potentiel fiscal) 2- La Dotation de compensation des EPCI • 4,49 Mds d’€ au total en 2014 (-1,4 % par rapport à 2013) => Liée à la perte de recette fiscale issue de réformes antérieures (suppression de la part salaires dans la T.P.) Journée d’information – 17 juin 2014 24 La dotation d’intercommunalité – Enveloppes par catégories Répartition de la dotation d’intercommunalité - Données 2014 Catégories Dotation / habitant Montant réparti 60 € 640 M.€ SAN 48,42 € 12 M.€ Communautés d’agglo. 45,40 € 1 268 M.€ C.C. F.P.U. bonifiée 34,06 € C.C. F.P.U. simple 24,48 € C.C. fiscalité additionnelle 20,05 € 222 M.€ TOTAL 42,13 € 2 793 M.€ Communautés urbaines et Métropoles 650 M.€ C.C. à fiscalité additionnelle = régime le moins favorisé en termes de dotations / habitant Journée d’information – 17 juin 2014 25 Calcul de la dotation d’intercommunalité Dotation d’intercommunalité Dotations de base + Majoration EPCI + de 2 ans + Dotation de péréquation + Majoration EPCI + 2 ans = Dotation d’intercommunalité 2014 Journée d’information – 17 juin 2014 26 La dotation de compensation - principes En 1999, l’Etat décide de supprimer la « part salaires » de l’assiette de la taxe professionnelle (T.P.) => Suppression progressive jusqu’en 2003. La perte de T.P. qui en résulte pour les collectivités est compensée par l’Etat sous forme de dotation. Pour les EPCI, mise en place à partir de 2004 d’une dotation de compensation comprenant : - L’ancienne part salaire de la T.P. - La compensation liée à d’autres réformes de la T.P. : fraction « baisse DCTP » Journée d’information – 17 juin 2014 27 La dotation de compensation – mode de calcul Baisse de 1,09% de l’enveloppe Dotation 2013 « part salaires » + 0,98913862 Dotation 2013 « baisse DCTP » = Dotation de compensation 2014 Journée d’information – 17 juin 2014 28 La réduction des concours financiers de l’Etat 2014 - Calcul Calcul du prélèvement selon le poids des recettes réelles de fonctionnement 2012 252 M.€ X Recettes réelles de fonctionnement 2012 de l’E.P.C.I. Total des Recettes réelles de fonctionnement 2012 de l’ensemble des E.P.C.I. Soit +/- 0,80 % des recettes réelles de fonctionnement 2012 Journée d’information – 17 juin 2014 29 Synthèse dotations de l’Etat Dotation d’intercommunalité 2014 + Dotation de compensation 2014 Prélèvement sur dotations 2014 = Dotations de l’Etat Journée d’information – 17 juin 2014 30 Synthèse dotations de l’Etat Si le prélèvement 2014 subit par l’E.P.C.I. est supérieur à la dotation d’intercommunalité qu’il touche => Prélèvement direct sur les compensations de l’Etat et ses recettes fiscales Cas en 2014 des Communautés de Communes des Vallées d’Aigueblanche et de Maurienne Galibier dont la dotation d’intercommunalité est tombée à 0. Journée d’information – 17 juin 2014 31 Les enjeux liés au C.I.F. Les dotations de l’E.P.C.I. sont directement corrélées au C.I.F. Une augmentation du C.I.F via transfert(s) de compétence(s) et de fiscalité impacte le niveau de dotations de l’Etat. Le prélèvement F.P.I.C. supporté par l’E.P.C.I. est directement lié au C.I.F. La répartition du F.P.I.C. entre communauté de communes et communes membres se fait selon le C.I.F. : plus le C.I.F. augmente et plus la C.C. prend à sa charge une part importante du F.P.I.C. Journée d’information – 17 juin 2014 32 La mutualisation Journée d’information – 17 juin 2014 33 La mutualisation des services – Le contexte 1- Loi RCT (Réforme des Collectivités Territoriales) du 16 décembre 2010 : constat dressé : insuffisance d’exploitation des possibilités de mutualisation, notamment au sein du bloc communal. 2- Rapport de la Cour des Comptes de juin 2013 : • Ce sont les dépenses des administrations publiques locales qui ont le + fortement augmenté au cours des 30 dernières années : +3,1% de croissance moyenne annuelle, représentant 11,7% du PIB à fin 2011. Préconisations : • renforcement de la mutualisation des services , en rendant contraignant un objectif chiffré de mutualisation de moyen au niveau de chaque ensemble intercommunal • maîtrise des charges de personnel : enjeu majeur dans les perspective budgétaires, compte tenu du poids dans les dépenses de fonctionnement (35% en moyenne) => freinage des évolutions de carrière, modération des mesures catégorielles, régulation des effectifs et du temps de travail Journée d’information – 17 juin 2014 34 La mutualisation des services - Les principes Publication INSEE du 23 avril 2014 : Hausse de 5% des effectifs de la Fonction Publique Territoriale en 2012 dans le bloc communal Affirmations fortes au niveau de l’Etat : Nécessité de rationalisation et mutualisation du « millefeuille territorial » Pour la mutualisation = Loi RCT (Réforme des Collectivités Territoriales) du 16/12/2010 + = Loi MAPTAM (Modernisation de l’Action Publique et Affirmation des Métropoles)du 27 janvier 2014 Pour la rationalisation = Projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République Instituant 2 grands chefs de file et interlocuteurs de l’Etat - Les régions - Les intercommunalités (notamment les métropoles) Journée d’information – 17 juin 2014 35 La mutualisation des services - Les principes Mutualisation de services S’applique à des services fonctionnels (RH, informatique, finances, …) et opérationnels qui ne concourent pas directement à l’exercice d’une compétence Transfert de compétence S’applique à des services opérationnels (voirie, enfance/jeunesse, SPANC…), qui sont nécessaires à l’exercice de la compétence transférée La mutualisation vient compléter les dispositifs de transfert de compétences Journée d’information – 17 juin 2014 36 La mutualisation des services - Les principes Mise en œuvre d’un schéma de mutualisation (art.L5211-39-1 CGCT) Pourquoi ? formaliser une stratégie de mise en commun et d’optimisation de moyens entre l’EPCI et ses communes membres => recherche d’économies • bâtir une organisation et un mode de fonctionnement harmonisé sur le territoire intercommunal => harmonisation de la qualité des services pour tous les citoyens du territoire, - rapprocher les acteurs de la vie publique : élus et agents => apprendre à travailler ensemble • => La finalité : optimiser le rapport qualité / coût pour le citoyen Quand? Dans l’année qui suit chaque renouvellement général des conseils municipaux Pour cette 1ère édition : entre mars et décembre 2015 (différentes interprétations sur la date-limite) Journée d’information – 17 juin 2014 37 La mutualisation des services - Les principes Mise en œuvre d’un schéma de mutualisation (art.L5211-39-1 CGCT) Quel support? Le schéma de mutualisation est un document en 2 parties : - Un rapport sur l’état des lieux des actions de mutualisation existantes, qu’elles soient formalisées ou non (groupement de commande, prêt de matériel, formations en commun…) - Un projet de schéma de mutualisation de services à mettre en œuvre pendant la durée du mandat, qui prévoit notamment l’impact prévisionnel de la mutualisation sur les effectifs de l’EPCI et des communes et sur leurs dépenses de fonctionnement => Grande souplesse et peu de contraintes quant au contenu et à la forme du schéma de mutualisation Qui? L’EPCI est chef de file pour l’élaboration et le suivi du schéma de mutualisation. Journée d’information – 17 juin 2014 38 La mutualisation des services - Les principes Mise en œuvre d’un schéma de mutualisation (art.L5211-39-1 CGCT) Quelles étapes? • Le Président de l’EPCI établit le rapport intégrant les 2 parties. • Ce rapport est transmis pour AVIS à chacun des conseils municipaux des communes membres, • qui dispose d’un délai de 3 mois pour se prononcer. Avis favorable à défaut de délibération dans ce délai • L’organe délibérant de l’EPCI approuve le projet de schéma • Chaque année, au DOB ou lors du vote du budget, l’avancement du schéma de mutualisation fait l’objet d’une communication du Président de l’EPCI à son organe délibérant Journée d’information – 17 juin 2014 39 La mutualisation des services - Les principes Mise en œuvre d’un schéma de mutualisation (art.L5211-39-1 CGCT) Quels outils? • Les services communs, • Les biens partagés • Les mises à disposition • Les groupements de commandes • Les services unifiés (non détaillé) : Conventions passées entre EPCI pour l’exercice de compétences • La co-maîtrise publique (loi MOP) (non détaillé) • L’entente intercommunale (non détaillé) • … Journée d’information – 17 juin 2014 40 La mutualisation des services - Les outils Les services communs (art.L5211-4-2 CGCT), l’un des outils stars de la mutualisation En dehors des compétences transférées Entre qui et qui? • • un EPCI à fiscalité propre et une ou plusieurs communes membres un EPCI à fiscalité propre et un ou des établissements publics dont il est membre ou la CIAS qui lui est rattaché Pourquoi? - • • • • • • Pour l’exercice de missions OPERATIONNELLES (non encore défini) attention à la « concurrence » avec les transferts de compétences!! - Pour l’exercice de missions FONCTIONNELLES : Gestion du personnel (à l’exception de certaines missions confiées au centre de gestion) Gestion administrative et financière Informatique Expertise juridique Expertise fonctionnelle Instruction des décisions prises par le Maire au nom de la commune ou de l’Etat : autorisation d’urbanisme, actes d’état civil, … Journée d’information – 17 juin 2014 41 La mutualisation des services - Les outils Lesservices services communs communs (art.L5211-4-2 Les (art.L5211-4-2CGCT) CGCT), l’un des outils stars de la mutualisation Quelles formalités? • Convention entre l’EPCI et la /les communes membres ou l’Etablissement Public, après avis des comités techniques compétents, qui intègre le nombre d’agents territoriaux transférés => L’objet de la convention : fixer les modalités d’intervention des agents du service commun dans chaque collectivité. • Élaboration d’une fiche d’impact annexée à la convention qui décrit les effets sur l’organisation et les conditions de travail, la rémunération et les droits acquis des agents • Accords conclus annexés à la convention (notamment négociations sur l’action sociale) Journée d’information – 17 juin 2014 42 La mutualisation des services - Les outils Les services communs (art.L5211-4-2 CGCT), l’un des outils stars de la mutualisation Quelle organisation? MUTUALISATION DESCENDANTE : les services communs sont gérés par l’EPCI à fiscalité propre. (A titre dérogatoire dans Métro et CU : par 1 commune) Les fonctionnaires et agents non titulaires qui remplissent à 100% leurs fonctions dans un service mis en commun : • sont transférés de PLEIN DROIT, après avis de la Commission Administrative Paritaire • Conservent, s’ils y ont intérêt, le bénéfice du régime indemnitaire qui leur était applicable ainsi que, à titre individuel, les avantages acquis. Journée d’information – 17 juin 2014 43 La mutualisation des services - Les outils Les services communs (art.L5211-4-2 CGCT), l’un des outils stars de la mutualisation Quelle organisation (suite)? Pour les fonctionnaires et agents non titulaires qui remplissent en partie leurs fonctions au sein d’un service commun : aucune disposition prévue à ce jour. Précisions de la DGCL : mise à disposition de l’EPCI ou de la commune, dans les condition de droit commun : = mise à disposition individuelle, impliquant: • • • • l’accord de l’agent, après avis de la Commission Administrative Paritaire, donne lieu à remboursement , pour une durée de 3 ans maximum. => Une modification législative est à attendre Journée d’information – 17 juin 2014 44 La mutualisation des services - Les outils Les services communs (art.L5211-4-2 CGCT), l’un des outils stars de la mutualisation Quelle autorité? Les agents du service commun, en fonction de la mission réalisée, sont placés sous l’autorité fonctionnelle (et la responsabilité?) du Maire ou du Président de l’EPCI. Quels effets financiers? • Peu de précisions • Le principe du remboursement devrait s’appliquer • Pour les Communautés de Communes en Fiscalité Professionnelle Unique: possibilité de déduire de l’Attribution de Compensation => effet sur le CIF!! Journée d’information – 17 juin 2014 45 La mutualisation des services - Les outils Les services communs (art.L5211-4-2 CGCT), l’un des outils stars de la mutualisation Une organisation précise à mettre en place pour déterminer les durées et les plannings d’intervention dans les différentes collectivités qui ont souscrit au service commun. Un calibrage des ressources à faire évoluer au fur et à mesure de la montée en puissance des services Un équilibre économique à trouver de manière durable Journée d’information – 17 juin 2014 46 La mutualisation des services - Les principes Les biens partagés (art.L5211-4-3 CGCT), en complément des services communs Entre qui et qui? • Entre l’EPCI à fiscalité propre et ses communes membres, uniquement Pourquoi? • Mise en commun de moyens : l’EPCI peut se doter de biens (mobiliers ou immobiliers qu’il partage avec ses communes membres, y compris pour l’exercice de compétences exercées par les communes et non (encore) transférées à l’EPCI Comment ? • Les modalités d’organisation sont prévues par un règlement de mise à disposition. Financièrement ? • Rien n’est précisé, il serait possible appliqué soit un remboursement, soit la gratuité. Journée d’information – 17 juin 2014 47 La mutualisation des services - Les principes Les mises à disposition « classiques » Mise à disposition individuelle : • peut être ascendante ou descendante : vers une commune membre ou vers l’EPCI • peut concerner des fonctionnaires titulaires ou des agents nontitulaires bénéficiaires d’un contrat de travail à durée indéterminée • est régie par une convention de mise à disposition • implique une obligation de compensation financière correspondant au coût de la mise à disposition (rémunération + charges sociales) • Elle ne peut excéder 3 ans avec possibilité de renouvellement par période de 3 ans => Utilisée également dans les transferts de compétences et dans les services communs, lorsque l’agent n’intervient que sur une partie de son temps pour l’exercice de la compétence ou du service commun. Journée d’information – 17 juin 2014 48 La mutualisation des services - Les principes Les groupements de commandes – Art. 8 du Code des Marchés Publics Entre qui et qui? • Ce mode de coopération s’adresse à la fois aux personnes morales de droit public et aux personnes morales de droit privé Quoi? • • C’est un groupement temporaire d’acheteurs (pas de limite de nombre) Il n’a pas de personnalité juridique Pourquoi? • • • Optimiser les prix Centraliser et sécuriser les procédures de passation des marchés en s’appuyant sur les compétences juridiques de l’un des membres Intéresser un plus grand nombre de fournisseurs Comment? • Un des membres est nommé COORDONATEUR Journée d’information – 17 juin 2014 49 La mutualisation des services - Les principes Les groupements de commandes – Art. 8 du Code des Marchés Publics Les différentes types de groupement? 1. Groupement de base : • Le coordonnateur pilote la procédure jusqu’à son attribution et chaque membre signe un marché avec le titulaire désigné 2- Groupement intermédiaire: • Le coordonnateur pilote la procédure jusqu’à sa notification au titulaire et chaque membre s’assure de la bonne exécution du marché pour la part qui le concerne 3- Groupement intégré • Le coordonnateur pilote la procédure jusqu’au terme du marché : passation et exécution. Journée d’information – 17 juin 2014 50 La mutualisation des services - Les principes Le coefficient de mutualisation : carotte ou bâton ? Art. L5211-4-1 introduit par la loi MAPTAM Le coefficient de mutualisation des services d’un EPCI à fiscalité propre est égal au rapport entre: Rémunération, toutes charges comprises, de l’ensemble des personnels affectés au sein de services ou parties de services fonctionnels, employés par l’EPCI, y compris les fonctionnaires et agents transférés ou mis à disposition Rémunération, toutes charges comprises, de l’ensemble des personnels affectés au sein de services ou parties de services fonctionnels dans toutes les communes membres et au sein de l’EPCI Ses modalités seront précisées par un décret en Conseil d’Etat, non encore paru. Journée d’information – 17 juin 2014 51 La mutualisation des services - Les principes Le coefficient de mutualisation : carotte ou bâton Art. L5211-4-1 introduit par la loi MAPTAM Ses vocations : - mesurer le degré de mutualisation au sein de l’ensemble intercommunal devenir l’un des critères de répartition de la DGF perçue par les communes et les EPCI. Le volet 3 du projet de la réforme de la décentralisation prévoyait la création d’une dotation de mutualisation correspondant à 10% de la DGF des EPCI Ses contraintes : - Difficultés de calcul : le coefficient de mutualisation, ne prenant en compte que les rémunérations des emplois fonctionnels, il sera nécessaire de disposer d’une comptabilité analytique. - Difficultés de contrôle des services de l’Etat : il n’est pas possible pour les services de l’Etat, à partir des comptes des collectivités tels qu’ils sont publiés à ce jour, de déterminer directement le coefficient de mutualisation. Journée d’information – 17 juin 2014 52 Enjeux Journée d’information – 17 juin 2014 53 Conclusions Resserrement des ressources communales et intercommunales Obligations réglementaires : Pressions sur les charges des collectivités Transferts de compétences, mutualisations Période de contraintes et de profondes mutations du paysage territorial Réflexions à mener sur les enjeux, les opportunités et les projets de développement du territoire pour anticiper et préparer l’avenir Etat des lieux exhaustif des structures et des modes d’organisations Anticiper les évolutions et utiliser les outils disponibles Préparer un projet de territoire intégrant le schéma de mutualisation Journée d’information – 17 juin 2014 54 Enjeux Comment anticiper et préparer l’avenir du territoire ? • • • • Quelle organisation des compétences? Quel potentiel de mutualisation? Quel périmètre ? Quels projets de développement ? => Mener une réflexion complète au service des ambitions du territoire et visant à définir des outils : • Un état des lieux au sens large de la situation actuelle • Projet de mutualisation de bon sens qui intègre les capacités et les évolutions du territoire • Pacte fiscal et financier adapté aux spécificités • Projet de territoire qui affirme la trajectoire de développement du territoire Journée d’information – 17 juin 2014 55 MERCI Nous nous tenons à votre disposition Vos contacts COMETE Tel : 04.79.62.77.62 [email protected] [email protected] [email protected] Journée d’information – 17 juin 2014