Dossier de presse - Venet Foundation

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Dossier de presse - Venet Foundation
LANCEMENT FONDATION VENET
Dossier de presse
Juillet 2014
« Ce n’est pas de l’art si ça ne change pas l’histoire de l’art. »
Bernar Venet
12 JUILLET 2014
Lancement de la Fondation Venet
Pour la création de la Fondation Venet et à l’occasion des 25 ans
du domaine du Muy :
• Ouverture exceptionnelle du lieu au public (4 hectares comprenant un parc
de sculptures et des espaces d’exposition) pour des visites sur réservation
pendant la saison estivale.
• Exposition inaugurale : présentation pour la première fois d’une sélection
de pièces emblématiques de la collection d’art conceptuel et minimal
de Bernar Venet (de Donald Judd à Richard Serra en passant par Sol LeWitt,
François Morellet, Robert Morris, Carl Andre…)
• Présentation d’une sculpture inédite de Bernar Venet : Effondrement d’arcs
de 200 tonnes d’acier
• Inauguration de la Chapelle Frank Stella créée par l’artiste et regroupant
six de ses grands reliefs récents
En page de couverture :
L’intérieur du pont-tube
© Photo : Archives Bernar Venet, New York
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Dossier de presse Lancement Fondation Venet
Vue de la nouvelle galerie avec
Diagonal 74.3º, 2006
Acier peint. 15 mètres de haut
© Photo: Jérôme Cavalière, Marseille
Intention
Projet longuement réfléchi, le lancement de la Fondation Venet est l’aboutissement
de plus de cinquante ans de création artistique et de rencontres avec des artistes majeurs,
français et étrangers, devenus ses amis, et le fruit de vingt-cinq années de transformation
du domaine du Muy en une « œuvre d’art totale ».
Découvert dans sa région d’origine, la Provence, le domaine du Muy est à la fois l’inspiration et
l’écrin de la Fondation Venet. Projet de sa vie, ce lieu exceptionnel de 4 hectares mêle, dans une
nature omniprésente, architecture ancienne, industrielle et contemporaine, parc de sculptures,
œuvres historiques et plus récentes de l’artiste, collections d’œuvres emblématiques
de l’art conceptuel et minimal.
Bernar Venet et sa femme Diane souhaitent aujourd’hui partager leur passion avec un plus large
public, qui saura ressentir la magie de ce lieu unique et l’incroyable densité créative des œuvres
de l’artiste et de sa collection.
La Fondation Venet
Créée en 2014, la Fondation Venet a pour objectif de préserver le domaine du Muy,
conserver la collection, et assurer la pérennité de l’œuvre de Bernar Venet.
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Edito Bernar Venet
« Ce lieu réunit l’essentiel de mon travail et de ma collection.
J’ai d’abord cherché un terrain où entreposer quelques sculptures ainsi qu’une dizaine
de tonnes de billettes qui encombraient divers entrepôts ou jardins de mes amis,
jusqu’au jour où, avec mon épouse Diane, nous avons découvert une usine désaffectée
dans le Var. Ses volumes importants et le parc qui l’entourait, dans un site exceptionnel
où passe une rivière, m’ont semblé être le lieu idéal pour satisfaire mes souhaits.
J’ai toujours aimé m’entourer d’œuvres d’art que je juge significatives. Au début, c’était
le fruit d’échanges amicaux, à une époque où les collectionneurs ne se pressaient pas
pour acquérir nos travaux qu’ils trouvaient trop hermétiques. Puis avec le temps, j’ai pu
acheter des œuvres plus importantes en bénéficiant heureusement de prix d’amis très
exceptionnels. Ces acquisitions m’ont permis de donner à ce Moulin du XVème siècle une
tournure très contemporaine. Des Stella, Flavin, Judd, Motherwell, mais aussi mes amis
français Arman, César ou Morellet occupent les murs avec une certaine autorité.
Dans son loft de new yorkais où il habitait à deux blocks de chez moi, Donald Judd
me parlait souvent de ses ambitions à Marfa. Il me montrait des diapositives
de ses installations en cours et voulait m’y emmener bien avant que le lieu ne soit ouvert
au public.
Lorsque je m’y suis enfin rendu, le choc a été tel que j’ai ressenti la nécessité de faire
du Muy un lieu où l’art de ma génération serait présenté dans des conditions idéales
et sans objectif commercial.
Ce lieu est ainsi davantage destiné à un public averti (étudiants, amateurs...) qui viendra
découvrir là, une génération d’artistes, qualifiés d’héroïques par de nombreux historiens
qui ont découvert grâce à eux une radicalisation exceptionnelle de la fonction artistique.
Avec la Fondation Venet, j’essaye ainsi de faire découvrir l’aventure de mes amis, ainsi
que la mienne, durant une période extraordinaire - les années 1960 et les suivantes,
dans un pays - les Etats-Unis, qui m’a ouvert ses portes des mon arrivée, à l’âge de
24 ans. Les œuvres que j’ai créées, ainsi que celles que j’ai acquises, si j’ai eu, et si j’ai
encore, le grand privilège de vivre avec, ne m’appartiennent pas. Elles ont été produites
pour des raisons culturelles, et à ce titre, elles appartiennent à tous, au regard, au plaisir
et à la connaissance de tous. »
Bernar Venet
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Vue intérieure de la galerie
© Photo : Serge Demailly, La Cadière d’Azur
L’inspiration de la Fondation Venet
A partir de 1979, l’artiste minimaliste américain Donald Judd se consacre à créer,
à Marfa (Texas), un lieu idéal pour présenter ses « objets spécifiques », qu’il reproche aux galeries,
aux collectionneurs et aux musées de dénaturer et de détériorer.
Il échange sur son projet, ses travaux et son ambition avec Bernar Venet, qui ne découvrira le lieu
que quelques années plus tard, au début des années 1990, ressentant l’évidence de la proposition
comme un choc quasi « stendhalien ». Cette idée le conforte dans son souhait de reproduire
le schéma de son ami, à une échelle inférieure (à 65 ans, Judd était propriétaire de 27 bâtiments
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à Marfa, Venet 4 au Muy). C’est ainsi qu’il acquiert en 1989, après de longues recherches,
le moulin et l’usine du Muy, en Provence, sa région d’origine.
Cette ambition, celle de concevoir un lieu dédié aux œuvres, les siennes et celles des artistes
de sa collection, est née des nombreux échanges entre Venet et Judd. A Marfa, des ensembles
sont consacrés à Dan Flavin, Richard Long, Richard Chamberlain... au Muy, la collection compte
également des œuvres de ces artistes majeurs du mouvement conceptuel et minimal américain,
mais aussi d’Arman, César, Sol LeWitt, On Kawara, Robert Barry, Lawrence Weiner, Carl Andre…
et Frank Stella dont la Fondation Venet dévoilera la chapelle qu’il a conçue spécialement pour
le lieu et qui lui est dédiée.
Avant de trouver sa configuration actuelle, le Muy a fait l’objet de multiples améliorations
et expérimentations : de considérables travaux d’aménagement ont été réalisés dans le jardin
et sur les berges, d’autant plus importants qu’une crue redoutable a dévasté le domaine
en 2010. La restauration du moulin et de l’usine désaffectée a été prioritaire pendant quinze ans
afin de consolider les structures et de les préparer à leur destination d’écrin pour des œuvres
monumentales. A partir de 2005, une nouvelle dynamique a conduit à la construction du bâtiment
par les architectes Charles Berthier et David Llamata, à l’extension latérale de l’usine, à la création
du tunnel de Bernar Venet surplombant la rivière la Nartuby et reliant le domaine au parc
de sculptures et enfin aujourd’hui, à la construction de la chapelle Frank Stella.
Pour Bernar Venet, il importe désormais de préserver ce lieu remarquable, de conserver
la collection et de pérenniser son œuvre dans un écrin idéal.
A ses yeux, ces œuvres appartiennent à tous ceux qui comme lui, ont la passion réelle et sincère
des artistes ayant bousculé l’histoire de l’art. C’est la raison d’être de cette fondation.
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Bernar Venet
Le pont-tube
© Photo : Serge Demailly, La Cadière d’Azur
Le Muy, un atelier mental d’exception
A la fin des années 1980, Bernar Venet cherche un espace pour entreposer et stocker
ses sculptures. C’est après plusieurs mois de recherches qu’il acquiert en 1989, la propriété
des Serres organisée autour d’un barrage avec un moulin construit en 1737, à côté du village
du Muy dans l’arrière-pays varois. C’est aussi la région d’origine de l’artiste, qui a passé son
enfance dans les Alpes-de-Haute-Provence, puis ses premiers pas d’artiste à Tarascon et à Nice.
Ce lieu se place rapidement au cœur de sa pratique artistique, délimitant par la même occasion
de nouveaux rapports entre création et espace de présentation.
Le Muy doit être ainsi compris comme un atelier d’un nouveau genre où rien ne serait réalisé.
Aucun dessin, sculpture ou œuvre n’y est produite. Seul subsiste un espace mental, véritable
carrefour où s’échangent idées, connaissances et théories.
Le domaine du Muy en constante évolution depuis son achat, telle une œuvre protéiforme
en perpétuelle réinvention, est avant tout l’œuvre de l’artiste, avec le soutien de sa femme Diane.
Au Muy, les sculptures, en harmonie avec l’espace qui les entoure, s’intègrent à leur
environnement.
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L’art est partout, les oeuvres sont des activateurs de reflexion.
Dans l’ancien moulin, la partie la plus intime du lieu, la collection d’art contemporain de l’artiste
côtoie ses créations historiques et plus récentes. Les meubles en acier oxy-coupé, dessinés et
réalisés par Bernar Venet, affirment leur sobriété. Imaginées comme des sculptures fonctionnelles,
les banquettes, tables et chaises montrent également l’intérêt de l’artiste pour le corps.
L’importante bibliothèque, riche d’ouvrages et monographies exhaustives, est aussi très
importante pour l’artiste. Il se nourrit de ces écrits et les partage avec les chercheurs et historiens
qui y passent. Sa bibliothèque forme ainsi un tout avec sa collection.
Pour le jardin, Bernar Venet a gardé en mémoire ses conversations avec Donald Judd lorsqu’il
concevait alors sa fondation à Marfa (Texas) : placer des œuvres de dimensions importantes
en accord parfait avec l’environnement qu’il allait modeler. La conception du Muy part de cette
idée, à une échelle plus modeste. Ecrin sur mesure pour les œuvres sculpturales, le lieu accueille
également un parc de sculptures avec celles de l’artiste - des Lignes indéterminées et plusieurs
séries d’Arcs - et celles d’artistes appartenant à sa collection. L’art et la nature ne font qu’un
dans un dialogue incessant.
En 2003, une nouvelle galerie de 700 m2 est réalisée par le Cabinet Berthier + Llamata.
Conçue comme une coquille d’argent (en acier inox miroir), l’architecture contemporaine tranche
avec la pelouse et le paysage qu’elle reflète. Elle se situe en face de l’ancienne usine de 2000 m2
transformée en espace d’exposition. Une barre droite de Bernar Venet vient se poser sur
le bâtiment à 74.3°. Ces deux espaces permettent à l’artiste de s’affranchir des contraintes
pour exposer des installations très ambitieuses.
En 2008, l’immense passerelle dessinée par l’artiste est réalisée en acier Corten. Elle se compose
d’un long tube incurvé de section carrée, laqué blanc à l’intérieur. Percée de trous de manière
aléatoire qui composent une mosaïque de points lumineux, elle offre aussi une correspondance
formelle entre les groupes d’œuvres.
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Vue du parc de sculptures avec Déchainés d’Arman, 1991
© Photo : Archives Bernar Venet, New York
La collection de la Fondation vue par Bernar Venet,
échanges, achats et complicités
« Dès 1963, j’ai rapidement bénéficié du soutien et de l’amitié d’artistes tels qu’Arman, César,
Villeglé, Deschamps qui se sont montrés très généreux avec moi. J’étais totalement inconnu
et avoir le privilège de faire des échanges avec des artistes qui étaient en train de changer
en Europe le cours de l’histoire me gratifiait et me rassurait. »
« Nos œuvres n’avaient pas de valeur commerciale. Nous produisions plus que nous ne vendions
et troquer une œuvre pour une autre nous procurait un plaisir complice et rassurant. »
« Certaines pièces ne sont pas très importantes par leurs dimensions, mais précieuses par leur
originalité. Ainsi, au cours d’une soirée très tardive passée au bar le Rosebud à Montparnasse,
Raymond Hains, Villeglé et Rotella m’ont signé l’étiquette, artistiquement déchirée, d’une boîte
d’allumettes de la Seita. Les trois signatures sur ce que l’on pourrait qualifier de « miniature »
datée de 1964 restent pour moi quelque chose de précieux. »
« Ma collection est faite souvent de ces objets intimes qui n’ont de valeur que pour moi,
pour les souvenirs qu’ils évoquent et qui restent, comme ce fut le cas avec Man Ray ou Duchamp,
des moments importants dans ma vie. »
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Dossier de presse Lancement Fondation Venet
« J’ai eu la chance de connaître et de fréquenter la très grande majorité des artistes dont je
possède le travail. Les exceptions sont rares, et la plupart des œuvres ont été réalisées pour moi
avec chaque fois une histoire qui s’y rattache. C’est le cas, pour n’en citer que quelques-uns,
de Morellet qui a réalisé une œuvre à partir des lettres de mon nom, d’Arman qui a fait
ma Poubelle et mon Portrait Robot, de César qui a compressé ma voiture ou bien de Rotella
qui a créé une Blanck dans mon studio de Canal Street. J’ai le souvenir d’un échange avec Takis
alors que nous logions tous deux au Chelsea Hotel en 1968. Jean Tinguely a réalisé un bougeoir
très baroque à l’occasion de mes cinquante ans. Peu de temps après mon arrivée à New York,
Christo m’a aussi fait un portrait empaqueté et je lui ai offert en échange une peinture Diagramme
que je revois chaque fois que je lui rends visite. C’est dans cet état d’esprit que ma collection
a commencé à prendre forme. »
« Mes échanges avec Sol LeWitt ou Donald Judd datent de la fin des années 1960 et du tout
début 1970. On Kawara dont j’étais très proche car nous nous retrouvions fréquemment pour
jouer au ping pong, m’a envoyé une série de cartes postales « I got up at »... tous les jours du mois
de décembre 1969. »
Citations de Bernar Venet
Extraits du catalogue Collections d’artistes, Avignon/Arles, Collection Lambert/Actes Sud, 2001
Peinture murale et table de Sol LeWitt dans la salle à manger du moulin
© Photo : Serge Demailly, La Cadière d’Azur
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Le salon du moulin au premier étage,
avec une peinture murale de Sol LeWitt
et une œuvre de Carl Andre en premier plan
A gauche, une Saturation de Bernar Venet
© Photo : Jean-François Jaussaud/Luxproductions.com, Paris
L’exposition d’une partie de la collection d’art minimal et conceptuelle
Dès cet été, à l’occasion de l’inauguration de la Fondation Venet, un accrochage réunira des pièces
majeures de sa collection d’art minimal et conceptuel.
La collection Bernar Venet, qui comprend une centaine d’oeuvres, est installée dans le moulin,
lieu de vie qui ne peut accueillir que peu de visiteurs. Dans la galerie adjacente conçue
par les architectes Berthier et Llamata, la Fondation a donc souhaité présenter une sélection
d’œuvres majeures de la collection (par leur importance historique et aussi leur taille) dans
un contexte plus muséal en les mettant en relation avec une sculpture de Bernar Venet.
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Dossier de presse Lancement Fondation Venet
Si plusieurs mouvements sont représentés dans la collection (Nouveau Réalisme, Art conceptuel,
Art narratif...), le choix s’est ici naturellement porté sur le minimalisme et les artistes que Bernar
Venet a rencontré à son arrivée à New York en 1966, dont les artistes :
Donald Judd (Untitled, 1972),
Sol LeWitt (un Open cube de 1966, le premier de la série),
Dan Flavin,
Carl Andre (Nineteenth Copper Cardinal, 1975, une pièce de 950 cm de long),
Robert Morris (un feutre de 1969),
François Morellet (Lamentable) aux côtés duquel Bernar Venet a exposé à la Biennale
de Sao Paulo de 1975.
En annexe :
1. Liste complète des artistes de la collection.
2. Texte critique de Bernard Marcadé sur la collection.
La salle à manger, avec au mur,
Untitled Wall-Painting for Bernar, Robert Barry, 2004
© Photo : Jérôme Cavalière, Grenoble
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Installation de l’œuvre inédite de Bernar Venet créée à l’occasion
du lancement de la Fondation
Effondrement, 2014
La sculpture de Bernar Venet s’élabore autour de concepts différents tels que l’ordre
et le désordre, mais aussi l’instabilité, l’entropie, l’incertitude parmi d’autres.
Dans une performance de 2005, le concept de dispersion a été mis en œuvre pendant
que l’artiste utilisait un chariot élévateur projeté brutalement au sol et qui éparpilla une pile
de dix tonnes de billettes en acier préalablement bien ordonnée.
C’est ainsi que depuis le début des années 1990, Bernar Venet a entrepris avec les Lignes
indéterminées, les Arcs, les Angles et les Lignes Droites des expérimentations développant
ces concepts. Il s’agit chez lui d’une réaction s’opposant aux systèmes de progressions ordonnées
des artistes minimalistes. Comme l’artiste le dit : « Mon objectif est de libérer la sculpture
des contraintes de la composition et de critiquer le principe utopique d’un ordre idéal »
Le matériau n’est pas utilisé pour créer des formes, il est la forme même.
A l’occasion de l’ouverture de la Fondation, Bernar Venet présente, dans le hall principal
de l’usine, un immense Effondrement de 200 tonnes, œuvre inédite composée de 200 arcs
de 7 mètres de long, d’une tonne chacun.
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Inauguration de la chapelle Frank Stella
Quand Bernar Venet a vu chez Frank Stella ses grands reliefs composites, il a tout de suite
eu le sentiment qu’il s’agissait d’une œuvre importante. Il pensait en accrocher un au Muy et
est finalement reparti avec six œuvres sans savoir quel emplacement il pourrait leur offrir. Leurs
dimensions imposantes (environ 450 x 250 x 150 cm) ont découragé des institutions intéressées
pour les prendre en dépôt, car l’accès était impossible à de telles œuvres monumentales.
Il était donc nécessaire de construire un bâtiment spécialement pour abriter ces œuvres.
Au fil des discussions entre les deux artistes, l’idée de la chapelle est rapidement née.
Elle s’inscrit dans une tradition de chapelles d’artistes, avec, non loin du Muy, la chapelle Matisse
à Vence. Bernar Venet avait aussi conçu lui-même le mobilier et les vitraux de la chapelle
de son village natal. Mais le modèle initial reste la chapelle Rothko à Houston où tout l’espace
est couvert des toiles de Mark Rothko.
Il s’agit ici d’une chapelle au sens oecuménique, avant tout un espace de méditation où l’art
et la pensée prennent le pas sur la religion.
Frank Stella a également dessiné le bâtiment. Il s’agit d’une création inédite là aussi car,
s’il s’était déjà intéressé à l’architecture - en témoignent les maquettes qui furent exposées
dans sa rétrospective à Wolfsburg -, aucun de ses bâtiments n’avait été réalisé jusqu’alors.
La chapelle Stella pour le Muy est un bâtiment hexagonal de 15 mètres de diamètre accueillant
une œuvre sur chacun de ses murs et présentant des espaces ouverts entre chaque mur, à chaque
arête, pour laisser libre la déambulation du visiteur et s’ouvrir sur la nature environnante.
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Bernar Venet devant une Ligne Indéterminée
© Photo : François Baille, Nice
Courte biographie de Bernar Venet
1941
Naissance à Château-Arnoux-Saint-Auban, Alpes-de-Haute-Provence
1961
Premières œuvres peintes au goudron
1966
Installation à New York et peint ses premiers diagrammes mathématiques
1967
Etablit un programme artistique de 4 ans et décide de mettre fin à son activité artistique
1971
Rétrospective de sa période conceptuelle au New York Cultural Center, The five years of Bernar Venet
1976
Reprend son activité artistique et participe à la Documenta VI à Kassel
1983
Premières maquettes de Lignes indéterminées
1985
Rencontre avec Diane Segard qu’il épousera en 1996
1989
Acquisition de la propriété du Muy
2011
Exposition personnelle au Château de Versailles
2014
Ouverture de la Fondation Venet
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Vue de l’intérieur de l’usine
avec Effondrement : Angles, Arcs, and Lines, 2012
Dimensions variables
© Jérôme Cavalière, Marseille
Autres expositions de l’artiste en 2014
Expositions personnelles
2 mai – 28 juin 2014
: Bernar Venet – Hypothèse du point, Espace Jacques Villeglé de Saint Gratien,
Saint Gratien, France
15 mai – 15 juin 2014
: Gallery Hyundai, Seoul, Corée du Sud
21 mai –19 juin 2014 : Bernar Venet, von Bartha Garage, Basel, Suisse
22 juin – 28 septembre 2014 : Exposition à Strandverket, Suède
8 – 31 août 2014 :
Galerie Guy Pieters, Knokke, Belgique
Exposition de groupes
Janvier – Mars 2014 : Exposition collective – Gallery Selection, de Sarthe Gallery, Hong Kong
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Dossier de presse Lancement Fondation Venet
Le hall de l’usine avec
165.5º Arc x 24, 2013,
Acier Corten
325 x 620 x 250 cm chacun
© Photo : Jérôme Cavalière, Marseille
Informations pratiques et contacts presse
INFORMATIONS PRATIQUES
Fondation Venet
365 chemin du Moulin des Serres
83490 Le Muy
Visite sur réservation uniquement, inscription par mail :
[email protected]
Catalogue à paraître aux Editions Bernard Chauveau en juillet 2014.
www.bernarvenet.com
www.venetfoundation.org
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CONTACTS PRESSE
Agence L’art en plus
Olivia de Smedt
[email protected]
m/ 0033 (0)6 09 72 59 43
Virginie Burnet
[email protected]
m/ 0033 (0)6 87 77 75 54
Visuels disponibles pour la presse :
Les visuels du dossier de presse sont libres de droit et disponibles sur demande.
D’autres visuels libres de droit sont également disponibles sur demande.
De nouvelles photographies seront disponibles mi mai dès l’installation de l’exposition
de la collection et de la nouvelle œuvre de Bernar Venet.
La Chapelle Frank Stella sera terminée et photographiée fin juin.
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Dossier de presse Annexe 1
Lancement Fondation Venet
Liste non exhaustive de la collection Bernar Venet, Fondation Venet
Une centaine d’œuvres
Arman
Jannis Kounellis
Vito Acconci
Sol LeWitt
Carl Andre
Richard Long
Art & Language
François Morellet
Robert Barry
Robert Morris
Ben
Olivier Mosset
Bill Beckley
Robert Motherwell
James Lee Byars
Tania Mouraud
César
Dennis Oppenheim
Christo & Jeanne-Claude
Orlan
Walter De Maria
Jaume Plensa
Marcel Duchamp
Mel Ramsden
Dan Flavin
Robert Rauschenberg
Dan Graham
Man Ray
Raymond Hains
Mimmo Rotella
Gottfried Honegger
Robert Ryman
Peter Hutchinson
Richard Serra
Robert Indiana
Tony Smith
Jasper Johns
Frank Stella
Donald Judd
Jean Tinguely
On Kawara
Dewain Valentine
Ellsworth Kelly
Jacques Villeglé
Joseph Kosuth
Lawrence Weiner
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