ITT RA= E1 - Toulouse.fr

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ITT RA= E1 - Toulouse.fr
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4a ANNEE
21 NOVEMBRE 1846
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Vnan 64 fr, 50 fr, 56 fr.
6mois3:i (r. 36 fr. $9 fr.
3 mois 15t fr. 14 fr. 16 fr.
Les abonnements ne sont
Chez
et D iretenvS ale i
mencent que du 1' ou du t6
de chaque mois.
ITT RA= E1
Les Lettres
non affranchies esont pes POLITIQUE
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Libraires: Bureait
_-des t essaee les
reçus que polir 3 mois , 6
m.is ou un an, et ne com-
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5te3
Les Annonces et Avis
doivent être remis la veille
etsç paient d'avance.
Ce journal parait tous les jours, excepté le mercredi.
Ce cours aura lien le vendredi et le samedi, à huit heures et
demandes pourront être formées
sur papier libre ,' mais chacune
'
d'elles devra être appuyée de l avertissement ou d un extrait un demie du matin, dans la salle de chimie de la Faculté des
Sciences.
TOULOUSE, 91 novembre t Prestations pour les chemins vici- rôle.
LITTÉRATURE LATINE. - Professeur, M. Sauvage, doyen : Le
naux; nouvelles diverses; programme des cours de la Faculté
professeur, continuant ses études sur la période républicaine du
même recueil contient une circulaire de M. le préfet, rela- siècle d'Auguste, reprendra la correspondance de Cicéron au
des Lettres; arrivage de blé à Marseille; nouvelles des dépar. tiveLeaux
opérations préliminaires de l'appel de la classe de 1846.
SOMMAIRE
point où il l'a laissée l'année dernière. Suivant cet ordre-, -le
cours de cette année aura pour objet la partie de cette correscirculaire de M. le ministre de l'agriculture et du commerce.
Le nombre des individus auxquels il a été délivré, cette an- pondance qui s'étend depuis l'an 704 de Rome, jusqu'à l'an
706, c'est-à-dire, depuis les premiers éclats de la guerre civile
tttlNIVSLLES D'AFRIQUE. - AFFAIRES DE PORTUGAL. - née , des permis de chasse, s'élève à 934.
jusqu'à la dictature de César.
Ce cours aura lieu le mardi et le vendredi, à trois heures
PrtuLLaToN : Le capitaine Mandrin (Suite).
Nous annonçons avec un douloureux regret que M. Léopold de l'après-midi, dans la salle de chimie de la Faculté des
Boilly, jeune homme qui obtint d'éclatants succès au concours Sciences.
LITTÉRATURE FRANÇAISE. - Professeur, chargé du cours, A
du Collége royal de notreville, il y a quelques années, et qui
MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abonnement depuis
était entré à l'Ecolenormale supérieure , où il avait con- Delavigne : Le professeur étudiera la formation de notre théâtre,
expire -le 30 de ce mois, sont priés de le renouveler, quis une place distinguée , vient de mourir à Paris, àl'àge de 30 dans la première moitié du 17° siècle, sous Richelieu et Mazalin : il s'occupera d'abord plus spécialement de Rotrou et de
s'ils ne veulent pas éprouver d'interruption dans l'envoi ans, d'une fièvre tipho'id e .
leaents, - p fats, 17 et 18 nov nbre : Nouvelles diverses;
Corneille.
Ce cours aura lieu le mercredi,- à trois heures et demie, dans
la salle de chimie de la Faculté des sciences.
Le vendredi, à onze.heures et demie, le professeur continuera
par la discussion des textes, l'exposition des faits et des principes : nette leçon aura lieu dans la salle de physique.
PuuLosorutE. - Professeur. kf. Gatien-Arnoult : Le professeur,
titre femme a été arrêtée hier, sous la prévention d'escroque- continuant ses lecons de l'année précédente, traitera de l'histoire
du journal. Toute demande d'abonnement, non accompagnée du prix, sera considérée comme non avenue.
Hier , le nommé Esparbié`, tailleur de pierre, a été suopris
-MM. les libraires et les messageries, veulent bien se au moment où il volait une somme d'argent chez le sieur Gesta,
rue Lancefoc. Ce vol était commis à l'aide d'escalade et
charger de nous transmettre le prix des abonnements. logé
?
d'effraction.
Ceux de MM. les abonnés. qui préféreront nous en
faire tenir le montant directement. e sans farâis , en
numéil*ire. u.eu papier sur Toulouse, jouiront d'une
d'abus de cgsttlance.
remisede2 fr. pour uie année, 4 fr. pour û -mois, et rie-et
FFI 4,
50 c. polir 3' mois, ce qui réduira le prix â âl8 fr., 25
Avant-hier , un vol de bardes et de linge a été commis dans
fr. et 13 fr. 50 c.
la maison du sieur Gerand, rue Montoutiea:.;(.e même jours un
vol de linge moniiléa été commis rue du
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USE, 21 novembre.
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Lee-Beeaeil ales-actesadministratifs du département. contient
rlet portant que les rôles- des prestations
l1) : =
de 1S*1 polir testravaux de, choanes vicin-ux , seront , ainsi
que les avertissements y rciatits , tranulis sans délai aux percepteurs-receveurs municipaux ; ceux-ci présenteront ces rôles
aux maires pour être publiés , dans la même forme que ceux des
contributions directes.
Chaque contribuable sera tenu de déclarer devant le maire de
la commune , dans le mais de la ritcation dit rôle , s'il entend
Ce cours aura lieu dans la salle de chimie de la Faculté.
des sciences, le samedi à trois heures et demie, et le lundi à une
heure.
N. B. La leçon du lundi sera exclusivement consacrée à lire
et à, commênter lés textes qui devront servir de pièces justifi
Conformément à la déiberation du conseil général du département , du 34 septembre 184&; le tarif-alu rachat, des journées
de prestation est maintenu pour le déparlemeut,sa'oir :
A t franc pour chaque journée d'h, mue;
A plane poar chaque urnée-cbe.ltleuf , vache j_ cheval ou
_
SI-Paul.
Maire de llontesquieu-Volvestre, M. Guichou; adjoints, MMM.
Chourre et Maitbac.
graphie de l'Europe méridionale.
Ces deux leçons Guru it lieu à trois heures , dans la salle de
chimie de la Faculté des sciences.
FACULTÉ DES LETTRES.
seille depuis la fin d'octobre jusqu'au 9 nouvmmbre. Les arrf
vages des quatre jours écoulés depuis le 10 novembre jusqu'au
Nous avons indiqué les quairtités de céréales arrivées
ANNÉE SCOLAIRE 1846-47.
Les cours de la Faculté des Lettres commenceront le mercredi
35 novembre, et auront lieu dans l'ordo suivant :
LtTTe,RATORE GRECOC,I - Professeur, I. Hasnel: Dans le
mulet ;
A 50 centimes pour chaque journée,dé.charrette ou voiture cours de cette année le professeur expliquera le Qravd Hippi.as,
et joindra à cette explication l'analyse ontique des autres dialonon attelée.
Tout contribuable qui croira devoir former nue demande en gues de Platen, où est traitée la qucstion du Becett. Il terminera,
décharge ou réduction de sa cote, remettra sa pétition à la pré- d'un autre côté, la premit repartie du cours de grammaire, en
fecture pour l'arrondissement de Toulouse , et à la sous-prcfec- traitant d'abord des particules, puisdes sui xes, de leur origine,
turc pour les autres arrondissements, dans le délai de trois i ncas de leur signification et des lois qui les régissent dans la formaà partir de la publication du rôle : ce délai est de rigueur. Les tien des mots.
-
du iournal de Toulouse du Il novembre H46-
VïsY1J31ÇJ31a
(Suite.-Voir notre journal du 31 octobre, 3, 0, 7, 8, 9, 13, 14,
15, t,d, 17,et.2O novembre.)
Mandrin !
S'écrièrent aussi les troupes ennemies; mais là cc nom fut
prononcé avec un accent de terreur qui ton assourdit le sou,
comute soit eùt été répété dans le sein d'un écho caverneux.
Le capitaine était déjà au milieu d'os biens , et tant changeait
de face autour de lui : on eût dit que sa présence faisait lever
de nouveaux soldats du sang qui rougissait la terre. Se plaçant
à la tête de ses braves, et, guidant leurs mouvements, il balaya
d'abord la ligne de soldats dont il était cerné et repoussa toutes
les forces ennemies vers la.chaine de colline située à gauche ; il
s'en raidit mairre , les envels,ppa à sen tour , et , soutenu de
ses gens, dont le courage avait pris en ce moment quelque chose de
surnaturel, il les force à un mouvement rétrograde. Les soldats
trouva ni derrière leurs pat des élévations de terrain qui s'eppo-
jetèrent tous dans le passage ouvrit
saient à leur retraite , Sc
entre deux collines ; et là, Mandrin profitant de leur nombre
mène qui les obstruait et gênait leurs mouvements, en fit un
carnage épouvantable.
Les soldats fuyaient, mais en faisant toujours face à l'ennemi,
en combattant toujours; ils arrivèrent ainsi sur le rivage du
Ityc De.
Les contrebandiers qui avaient sauté par dessus les côteaux
avec VéIffl facile des hétes fauves, les enveloppèrent de nouveau. L'espace qu'ilss Occupaient sur la grève devint de plus en
plus étroit, et, en reculant sans cesse, ils atteignirent la bande
ablenrreuse qui bordait le fleuve.
Une affreuse terreur se fit alors sentir au sein des compagnies
royales. t e& soldats étaient forcés de marcher en arrière pour
continuer à faire face aux contrebandiers. Ceux qui étaient au
dernier rang sentaient déjà la terre près de manquer sous leurs
allaient s'abîmer dans les flots. Ils faipa, etpei'-_aientqu'ils
furieux
pour percer cg cercle d'ennemis qui les
saient des efforts
`
catives, et donner les explications qui paraîtront nécessaires..;
Hisroinu. -7- Profe-mur, t 8,v-ry : D'ans les leçons du lundi; Miquel et le professeur continuera l'histoire des pins anciennes civilisations de l'Europe, en les rapprochant, à-l'occasion, des civilisaTeysseyre.
blaire d'Auterive, M. le baron de Randal , adjoints, 1IM. tions barbares du moyen-àge
Dans celles du jeudi, il repre-n:lra ses études de géographie au
Fllndecave et Calesiroupat.
;d
Maire de St-iGaudcis,M. Lapène; adjoints, MM. Labalut et point où il tes a laissées l'année dernière, et traitera de la gèuommé
4%lairç de Villemur, M. Brusson ; adjoints,
se liber en argent ou en nature.
.
8m',9» et 1Ome sièéles.
Le roi; sur la proposition dei. le ministre de l'intérieur,
un arts t
$ lett
de la philosophie de France, à l'époque de Pépin et de Charlemagne,et sous leurs successeurs Carlovingiens, pendant les
it ifâ-
13 inclusivement.
Ces arrivages se sont élevés à cinquante-six navires partant
194,400 hectolitres de grains detoutes sortes.
Si l'on ajoute ces 194,400 hectolitres aux 895,000 déjà men-
ti)nnés dans nos précédents numéros, et qui représentent lesquantités introduites dans le port de farseittc, depuis te 98
octobre inclusivement jusqu'au 9 novembre, on trouve que le
port de Marseille a reçu , dans les dix-sept jours compris entre
le 98 octobre et le 13 novembre, t million 19,iOO hectolitres de
grains.
Au même instant, des contrebandiers , qui veillaient aux arenveloppaient d'une double mort; ruais tout était vain, les contrebandiers, combattant auprès de leur capitaine, étaient trop rière-postes , les aperçurent dans l'obscurité et se précipitèrent
sur eux. Un comhatà outrance s'engagea.
forts maintenant p^ur plier.
Le vieux brigadier venait de terrasser un de ses adversaires
La lune éclairait lai gement ce funèbre tableau. Les soldats,
piles d'effroi, sanglants, percés de coups, jetaient un lugubre et allait lui passer son sabreau travers du corps. Chien; r, qui regémisscmcn t à chaque pas rétro grade qui les approchait du venait, après la victoire, accourut au secours de son camarade ,
fleuve; ils 1 eut n aicat déj', gronder derrière eux et n'osaient tira un coup de pistolet au hagard, et tua le fils du brigadier,
leu t mer la tète pour mesurer l'espace qui les en s(,parait encore, qui prêtait main-forte à son père. Celui-ci, frappé de stupeur-,
dans la crainte de p-rdre un des coups qu'ils devaient porter. licha sa proie.
- Je suis fiché d'avoir tué ton garçon, lui dit Chiener ; esMandrin, grand, formidable, brandissait son sabre flamboyant;
Voilà ton
se montrait devant eux comme legi-uiede la destruction, et les cuse-moi, mon gendarme , c'était sur toi que je tirais.
second fils mort, quand tu n'as pas encore vengé le premier...
poussait pas à pas dans l'abîme.
Enfin ceux qui étaient au dernier rang tombèrent renversés Que veux-tu , mon vieux, il était dit que tu ne boirais pas endans les flots. Un cri de détresse , an cri épouvantable s'éleva de core de l'eau de-vie demain.
- Je ne boirai ni eau-de-vie, ni vin, nom du diable ! que je
la troupe entière ; d'autres rangs'tombèreut dans le fleuve à leur
n'aie
fait pendre, rouer, briller, damner deux contrebandiers au,
jusqu'aux
tour , et des cris plus déchirants encore s'élevèrent
nues; l'eau bouillonna en grondant contre cet amas de corps lieu d'un.
on renvoya les trois gendarmes en liberté. Après le combat
qui lui barrait le passage, enfin un nouveau rang tomba encorecrainte, et
et l'on n'entendit plus de cris de désespoir, plus rien, car c'était qui venait de se passer, il ne pouvait rester aucune
de son triom1.
troupe
des
contrebandiers,
décimée,
mais
fière
le dernier 1 La vague heurta quelques minutes cette digue de
qu'à continuer sa route.
corps humains, en se couvrant d'une écume sanglante ; puis ell.t phe, n'avait plus
Mandrin , accompagné seulement de son fidèle Iiruneau
bondit, s'élança par dessus les cadavres, et ils disparurent poue
Grand'Moustache, reprit le chemin du pic d'Angor, pour rejamais.
tourner de là au camp de Saint-André. Mais à peine eut-il fait
Lescontrebandiers restèrent seuls sur la grève
Pendant que ceci se passait au bord du Rhône, une lutte par- quelques pris, que son vieux compagnon s'aperçut, àla faiblesse
tielle et bizarre avait lieu sur le champ primitif du combat , de sa marche, qu'il était blessé. Eu effet, le ctpi1 ring ne pouvaitavancer davantage ; il s'assit détaillant sur l'herbe, et le
dans le fond du val d'Embrun.
-
Lorsqu'ils,battaient en retraite, les soldats des troupes royales
avaient vu les gendarmes prisonniers garrotté; à leurs arbres,
et ne pouvant s'arrêter pour lessecourir, leur avaient jeté une des
torches de résine qu'ils portaient dans le bois , afin qu'ils s'en
sang recommença à couler de la blessure qu'un coup de feu Lui
avait faite à l'épaule.
-Bon, dit Bruneau d'un ton rude et désolé , vous veniez
toujours marcher le premier sous le fou , et voilà ce qui arservissent pour brûler leurs liens et se, délivrer. Le flambeau rive ! Morbleu, mon capitaine , vous m'avez volé: cette blesétait tombé à quelques pas du vieux brigadier, qui le voyait sure !
- Mon pauvre Grand'Moustache, tu en as assez reçu pour
sans pouvoir l'atteindre; il jetait des cris de rage de voir qu'on
combattait avec les contrebandiers et qu'il ne pouvait en être , moi!
- Non pas assez, tant qu'il me reste une goutte de sang dans
pour accomplir enfin son voeu; il se débattait dans ses liens avec
des efforts si violents qu'il liait par dégager un de ses bras et les veines ; je suis là pour ça. Les autres se battent pour le busaisir la torche. Avec ce secours , il détruisit aussitôt ses liens , tin, c'est bien ; moi je m'en soucie comme d'une vieille pipe.
qu'on
ceux desonfils et de ses deux cainarades,et tous quatre en liberté, I Je veux seulement être auprès de vous, recevoir les balles
vous envoie, vous aider à vaincre et entendre crier : « Vive le
ramassèrent des armes sur le champ de bataille.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
tique avant qu'il se soit écoulé , depuis son départ , et y compris les trois jours de quarantaine , douze jours au moins pendant lesquels il ne sera survenu à bord aucun accident suspect.
Cette décision, motivée par l'cxcelleut état sanitaire délit Turavoir lieu le 28 novembre, en vertu des dispositions de l'orquie,
a une grande importance en ce moment, à cause du grand
donnance royale du 9 du même mois, est fixé à 57 hommes qui
nombre de navires chargés de grains qui arrivent journellement
sent ainsi répartis :
de la mer d'Azow et de la mer oire, et qui encombrent déjà les
17° régiment de ligne à Besancon , 40.
ports de quarantaine de Marseille.
21° régiment d'infanterie légère à Albi, 17.
-- On écrit de Strasbourg le 15 novembre
- Les assises qui doivent s'ouvrir à Foix polir. le 40 trimestre
AA. BR. le grand-duc de Bade,_ le prince héréditaire,
de 1846, seront présidées par M. Vène, conseiller en la cour S.LL.
A. le prince Frédéric de Bade sont arrivés aujourdhui `avec
royale de Toulouse.
une suite nombreuse. Les augustes voyageurs ont visité divers
Voici le tableau des procédures à juger dans ces assises :
Le lundi, 23 novembre, Bernard Soula, dit le Cadet, de établissements artistiques et industriels de notre ville.
- Les journaux anglais prétendent que le gouvernement
Miquelct, association de'malfaiteurs et vol qualifié.
Le mardi, 24 novembre, Joseph Casse-Laminousté et Jean portugais a conclu à Paris uni etnpritrtt de 500,000 liv. sterling
(112,500,000 fr.)
Maillé Barrané , vols qualifiés.
Le mercredi, 25 novembre , Marcelin de Lestang et Amédée
- L'espérance qu'on avait conçue de voir enfin se terminer
Belot de la Digne, délits de presse, excitation au mépris .et à d'une manière amiable lesdii%rends quildepuis long temps entrela haine du gouvernement du roi ; acte publie d'adhésion à une tiennent la guerre civile et l'anarchie sur les bords de ta Plata ne
autre forme de gouvernement.
s'est malheureusemerit pas réalisée. La mission de M. Hood,
Jeudi , vendredi et samedi , 26, 27 et 98 novembre , Jean- arrivé eu Angleterre jeudi dernier , reste quant à présent salis
Pierre Bonrepaux , Jean-Baptiste Vergé Lel', Jean Font Rou- résultat. C'est Rosas quia rejeté définitivement les propositions
get et Antoine Font Raynet, tentative d'assassinat.
qui lui étaient(faites au nom de laFrauce et de;l'Anglcterre, et il
Lundi , 30 novembre , Marc Demay , tentative d'assassinat.
les a rejetées non pas tant dans son intérêt immédiat que dans
Mardi , fer décembre , Paul Verdier , dit Roquelaure ; Eu- celui de son allié le général Oribe, l'un des prétendans à la préphrosine Verdier , incendie d'une maison habitée.
sidence de la république de l'tirugay.
Mercredi , 2 décembre , Paul Canal , vol qualifié.
Le but de ses efforts était d'obtenir des deux puissances médiatrices qu'elles reconnussent Oribe comme président légal de
la république (le Montevideo , et c'est ce que M. IIood a cru
Dans la nuit du 31 octobre dernier, un nommé Giraud, qui absolument impossible d'accorder, ses instructions lui recomse trouvait à un bien de campagne près de Toulon , a été mandant au contraire de ne prendre lui-même et de lie laisser
attàgeé par des voleurs masqués et armés, qui lui ont enlevé prendre à Rosas-aucun parti clans cette question dont les puisutte somme d'environ 1,400 francs en espèces et une certaine sances médiatrices veulent remettre exclusivement la solution
quantité d'argenterie.
aux suffrages des habitants de Montevideo.
L'affaire est donc à recommencer tout entière.
Le contingent assigné au département de l'Ariège , dans l'appel de 700 jeunes soldats disponibles de la classe 1845 , qui doit
tuelle dos subsistances :
Paris, 16 novembre-1846.
e Monsieur le préfet, ma lettre circulaire du 25 août der-
nier vous a montré toute l'importance que le gouvernement attache à la question des subsistances et l'attention avec laquelle
il veut veiller à ce grand intérêt du pays. Les renseignements
qui me sont parvenus, sans être complets, me permettent déjà
d'apprécier la situation des besoins et des ressources , et je ne
veux pas perdre un moment pour fixer votre opinion à cet égard.
Il est ressorti de cette enquête trop d'éléments de sécwité pour
que je ne me hâte pas de rassurer les esprits contre les craintes
exagérées qui ont été répandues; mais en même temps je ne dois
négliger l'emploi d'aucune des mesures propres à remédier
aux souffrances partielles qui peuvent se produire.
i; Dans tous les temps , la difficulté des communications est un
mal réel ; dans les années de mauvaise récolte , ce mal est plus
-
grave encore. Nous l'éprouvons en ce moment où la cherté et
l'insuffisance des moyens de transport maintiennent dans le pris
des grains des inégalités qui tendent à faire croire à une pénurie qui n'existe point en réalité.
» L'année dernière n'a pas été une année favorable cependant les excédants des récoltes de 1843 et de 1844 , et une importation de plus de deux millions d'hectolitres de grains , ont
permis de fournir facilement à tous les besoins de la consomma-
tion , sans que le prix moyen général de la France , qui a été
bler.
honnête aisance, augmentée de la pension de 2,000 fr. que le roi
lui avait rendue en 1831.
M. le général baron Fagel, M. le général de Fleischmann
M. le baron d'Arnim , envoyés extraordinaires et ministres plénipotentiaires de LL. MM. le roi des Pays-Bas, le roi de Wu;tcmberg et le roi de Prusse , et M. le baron de Drachenfels ,
ministre résident de S. A. R. le grand-duc de Hesse, ont remis
successivement au roi , en audience particulière, les réponses de
leurs souverains aux lettres de notification du mariage de S. A
11. M. le duc de Montpensier.
La loi -du f 1 juin 1842, relative 'à l'établissement des
grandes lignes de chemins, de-fer,, et celle du 15 juillet 1845
sur la police des chemins de fer, portent . que des règlements
d'administration publique détermineront les mesures et les dispositions nécessaires pour garantir la police, la sûreté, l'usage
et la conservation des chemins de fer et de leurs dépendances.
Ces règlements, soumis à la délibération du conseil d'état et
consciencieusement élaborés, viennent d'être fixés défnitivement et ont tait l'objet d'une ordonnance royale rendue 'le 15 de
ce, mois sur le rapport du ministère des travaux publics, et qui
sera publiée dans le llfoniteur de demain.
Le ministre de l'agriculture et du commerce vient de -trans-
mettre aux préfets la circulaire suivante sur la situation ac-
tances qui ont vivement ému les habitans de cette localité, quoique les meurtres et les assassinats n'y soient pas, malheureusement, chose rare.
-
mourrir à Lagny (Seine-et-Jlariie), où elle vivait dans une
fante Marie-Louise avec S. A. R. M. le duc de Montpensie r.
Les habitants de Naumbourg persistent dans leur syste'ine de
résistance au gouvernement, -et refusent de nommer dt,= nouveaux délégués.
- On écrit de.Calvi (Corse), le 3 novembre :
Un jeune homme de vingt-un ans, nommé Olivi, dit JeanBaptiste, fils d'un propriétaire ,du village' de Santa-Reparata,
vient de se rendre coupable d'un assassinat, dans des circons-
Sun, a rejeté l'usage de la poudre-coton pour l'armée :anglaise.
M°° Victoire Auchard, nourrice du roi de Rome, vient de
S. Exc. M. Martinez de la Rosa, ambassadeur de S. la reine
d'Espagne, a remis au roi et à la reine , en audience particulière, les lettres écrites à LL. MM. par S M. la reine Isabelle,
en notification de son mariage avec S. A. R. le prince don Francisco de Asis, et par S. M. la reine douairière, pour notifier le
mariage de S. M. Catholique, ainsi que celui de S. A. R. l'in-
Lion .
pour l'année entière de 22 fr. 5 c. , se soit élevé à plus-de 22 fr.
95 e.
» L'état numérique de la récole de 1845 accusait-même un
boni probable de plusieurs millions d'hectolitres ; mais, depuis,
le mauvais résultat de la récolte des pommes de terre, en augmentant la consommation des céréales, l'avait, considérablement
réduit.Cependant, d'après les renseiguemen:squi m'ont été transmis en réponse à ma lettre (lu 95 aoûtderuier, l'excédant existait
encore en partie vers le milieu du mois de septembre 1816, bien
que déjà la qualité supérieure des blés de la nouvelle récolte,
en les faisant rechercher pour semences , les eût fait arriver
prématurément sur les marchés. depuis donc poser en- fait que,
- Le conseil supérieur de l'artillerie, s'il en faut croire le
PARIS, 17 novembre.
avait témoigné peu d'intérêt pour la question ilerc«-üstilu-
Voici le fait. Dans la soirée du 30 octobre dernier, le sieur
Cruciani, àgé de dix-neuf ans, marié depuis peu à une jeune et
jolie fille, Vanta Franceschi, se rendit, après souper, chez son
sil année 1845 n'a -pas légué d'execdant important à l'année
Courante, elle ne lui a laissé du moins aucun déficit à com-
n L ré coite del'auri e_1846 adonné lieu, dès le début, aux
appréciations les plus contradictoires ;-un examen plus attentif
a permis d'y substituer des évaluations beaucoup plus près de la
oncle, qui venait de perdre sa femme, dans le but pieux de veil- vérité.
n La consommation annuelle de la France pour la nourriture
ler la défunte. Entre autres habitans venus pour le même motif
était Olivi. Vers onze heures et demie, alors que celui-ci se fut des habitants et des animaux, ponr les semences et poilu les
bien assuré- que Cruciani passerait la nuit entière chez son usages industriels, petit être évaluée à 190 millions d'hectoli-
tres de froment, de méteil et deseigle. Les trois premières rédomicile du jeune marié, et sortit en s'excusant sur nue indispo- gions, comprenant le nord-ouest, le nordet le. nord-est, -enloursition subite, qui ne lui permettait pas de prolonger la veillée. nissent près de la moitié, soit près de 60 millions d'hectolitres;
Muni délit clé, il s'introduisit dans la chambre de la jeune femme, les régions de l'ouest, du centre et de l'est en fournissent près
du tiers, soit près de 40 millions; les trois autres régions, c'estqui reposait endormie.
Pauta, réveillée à demi, prit cet audciieu x pour son mari. Tout- à-dire le sud-ouest, le sud et le sud-est, produi ent ensemble un
à-coup elle reconnaît quec'est un étranger. Partagée entrel'effroi peu plus du derniersixième ou environ 20 millions.
» Dans les six premières régions, qui comprennent cingnantcet la colère, elle bondit au milieu de la chambre en poussant de
départements , la récolte en froment, en méteil , . en seigle
- Le ministre des travaux publics vient, par décision en grands cris. Suit frère l'entend et se précipite sur la porte de la sept
et en orge a été généralement inférieure à une année ordinaire.
chambre
de
sa
sueur
pour
l'enfoncer
Olivi
qui,
dans
ce
court
date du 9 de ce mois, d'autoriser les voitures chargées de grains
J'aurais voulu pouvoir apprécier exactement le chiffre du défià continuer momentanément, après le 90 novembre, de circuler intervalle, a repris ses- vétemens et s'est armé d'un long stylet, cit ; mais sa proportion étant différente dans chaque d,partede Marseille à Lyon avec ce qu'on appelle le poids d'été. On sait ouvre lui-même la porte et frappe au coeur de deux coups de son ment, et son importance étant relative à l'importance même de
qu'un règlement de police sur le roulage ne permet pas aux voi- arme le malheureux Franceschi, au moment où il s'élançait dans la production locale, je ne puis , vous le savez, Monsieur le
tririers,dansl'intérêt de la conservation des routes, de prendre la chambre. L'infortuné nepoussa pas un seul cri; il tomba comme préfet , arriver à un résultat positif qu'à l'aide des états numéen hiver des cbargemens aussi forts que pendant la belle sai- une masse sur le plancher, et sa vie s'échappa avec des flots de riques que vous avez encore à m'adresser. Du reste, larécolte
sang.
son.
Quant M 'abominable Olivi, i}-avait écarté tous les obstacles en a donné partout , dans cette grande portion de la France, des
- Le ministre de l'agriculture et du commerce , faisant apd'une qualité supérieure Le poids du grain s'est accru
faisant
briller son arme teinte de sang, et s'était mis en peu de produits
plieation de l'art. 33 de l'ordonnance-du 7 août 1822 , vient de
de trois à cinq pour cent ; le rendement en farine et le rendetemps
à
l'abri
des
poursuites
de
la_
force
armée.
décider que les bâiiments de guerre et les navires de commerce
ment en pain ont suivi une progression plus considérable enarrivant en patente nette des ports des deux Turquies , la Syrie
Berlin, 7 novembre.
core, et, dans l'ensemble de ces six régions, l'excellente qualité
et l'Egypte exceptées , ne seront plus soumis qu'à une simple
Une pétition à la diète provinciale circule dans la bourgeoisie du graincompense presque entièrement le déficit.
quarantaine d'observation de trois jours pleins ; toutefois aucun à l'effet de solliciter une constitution d'états-généraux. Ce fait
» Dans les trois régions du Midi, les rapports accusent-:une
bâtiment venant desdits ports ne pourra être admis à libre prit- est important, car jusqu'à ce jour la bourgeoisie de notre ville infériorité de récolte plus marquée, et le grain nrên>e!v malique
capitaine f
oncle, il se leva, après être parvenu à s'emparer de la clé du
jusqu'au sentier détourné qui t °conduirait dans le vallon. Elle
-
-- D'où sais-tu ce nom ? qui te l'as appris? s'écria-t-il en
- Mais tu te foras tuer , et j'aurai perdu mon meilleur y arrivait maintenant, en murmurant le seul mol qu'elle sût
ami.
dire :
- Tuer ! s'ils s'avisaient de me tuer, je crois que le corps du
Capitaine Mandrin !
fixant sur elle un regard qui l'interrogeait avec ardeur.
Mais comme la pauvre idiote ne répondit ni des yeux ni de la
- Tiens , le voila ton capitaine, mais en triste état ! regarde,
il est blessé.
La jeune idiote se précipita vers le chef adoré de tous ses
gens , et s'agenouilla près de lui au pied de l'arbre. Vivant an
milieu de cette peuplade guerroyante , elle avait toujours aur
elle un baume favorable à la guérison des blessures , dont la
composition était particulièrement connue des femmes de son
pays, et que, sans aucune ressource d'intelligence, elle pouvait
préparer avec les simples des montagnes. Elle en posa un appareil sur l'épaule déchirée de Mandrin etl'y tint long-temps fixé.
La belle jeune fille , rose et animée de fraîcheur et de santé ,
était ainsi penchée sur le blessé , tenant sa tête d'une main , et
de l'autre pressant l'élixir sur sa plaie ; elle lui faisait un soutien de ses bras, un baume de sa pure haleine et du doux re-
-- C'est vrai, reprit-il, tu ne peux rien me dire.
Elle secoua la tète, comme si elle eût compris cette triste
vieux Bruneau, tout mort qu'il serait, se dresserait encore devant vous pour vous faire un rempart... Mais, mille diables ! il
ne s'agit pas de cela en ce moment. Voyons , 'votre cheval est
tombé dans la bagarre , pourrez-vous marcher pendant les six
lieues qui nous restent à faire ?
- C'est impossible... mes forces sont épuisées.
- Et si"nous restons- ici , quelques uns des premiers fuyards
de ceux qui n'ont pas fait le saut dans le Rhône , peuvent nous
rejoindre... Ça va bien ! Et pas un cheval , mille bombes ! pas
l'ombre d'un cheval !
Tandis qu'il se lamentait ainsi , Bruneau vit une compagnie
de marchands de bestiaux, munis de nombreuses lanternes pour
conduire leurs boeufs accouplés , descendre la route de la colline, à peu de distance du massif de chênes dans lequel il était
caché avec son chef. Un jeune garçon , de gentille tournure , et
-
-
-
gard qui tombait de ses yeux, elle semblait lui donner le souffle
de sa vie. Mandrin, sous cette douce influence, sentait la
douleur s'effacer rapidement , la blessure se fermer , la fore
- Ah 1 dit Grand'lioustache en le regardant , si tu n'étais . revenir.
pas si bien accompagné , mon petit bonhomme , je t'aurais bienBruneau le regardait, et il était heureuxtôt fait descendre de cette monture qui nous conviendrait jo- Ce que c'est que les femmes ! disait-il ; celle-ci , qui n'a
liment.
pas deux grains d'esprit dans la tète , sait pourtant mieux le
Mais les bouviers disparurent bientôt derrière les arbres , et guérir que moi.... Attends, ma petite Lolotte, ceci va achever
Bruneau ne vit plus que les lanternes qui s'éloignaient.
de le remettre.
Un moment après , il entendit près de lui , dans les branEn disant cela , il approcha sa gourde d'eau-de-vie de la
chages, une voix douce comme un gazouillement d'oiseau , qui bouche du capitaine.
disant :
Lolotte , d'un revers de main , fit sauter la gourde et l'envoya
Capitaine Mandrin ! capitaine...
à la moustache du soldat.
- Ah ! Lolotte est ici ! s'écria avec joie le soldat, en écartant
- Merci, ma mignonne , je saurai bien prendre à boire moipromptement les broussailles du taillis.
même sans que tu me serves aussi rudement. C'est égal , ton
Alors il vit le joli garçon de la route conduisant son cheval idée est bonne , et je vais la suivre.
par la bride. Lolotte s'habillait souvent en homme pour sortir
Et il avala la liqueur d'un trait.
Cependant Charlotte, voyant que la pâleur ne quittait pas
du camp. Ce jour-là , ayant voulu venir sur la route de SaintRomain , à la rencontre du capitaine , la fusillade entendue de encore le visage de Mandrin, ' se pencha à son oreille et proloin l'avait fait se diriger vers le val d'Embrun , et le bruit du nonça un nom bien bas.
combat venant seulement de cesser , elle s'était instinctivement
Le blessé tressaillit et de vives couleurs se répandirent sur
réunie aux marchands de bestiaux pour voyager ;lus en sûreté son visage.
monté sur un beau cheval , cheminait côte à côte des négociants
campagnards.
-
-
-
-
1
bouche.
réflexion.
- Serait-il vrai, pensa Mandrin, que ces êtres, dépourvus de
pensées, ont des révélations intérieures? Oh! ce serait donc le
ciel qui m'enverrait ce nom par la bouche de cette enfant...
Le capitaine se sentit enfin entièrement ranimé. 1l monta le
cheval amené par Lolotte , tandis que Bruneau conduisait la
monture le long des défilés tortueux et que la petite fille, qui
avait eu l'adresse de dérober une de leurs lanternes aux marchands de boeufs, marchait devant pour éclairer la route. Ils
cheminèrent ainsi tout le reste de la nuit.
Arrivés à mi-côte de la montagne, ils laissèrent la monture
du capitaine dans l'endroit où se trouvaient les chevaux du
camp, qui ne pouvaient gravir jusqu'au sommet; puis ils mon-
tèrent lentement les sentiers escarpés du 11ont-Dé.3ert '
Le jour commençait à se montrer par une blanehetir mate
rép:indue dans les brumes de l'horizon; l'air, qui se changeait
en glace un peu plus haut, durcissait déjà les étroits chemins,
bordés de ronces et de broussailles; dans ces touffes jaunes paraissait la tête pointue du blaireau qui sortait de` son terrier,
tandis que le chamois bondissait par dessus; plus loin on apercevait la forme noire du loup nocturne, qui passait sous -une
voûte de brouillards pour rentrer dans sa caverne.
-- N'est-ce pas un ours que j'aperçois là ,-dans 1a brume-? dit
Bruneau en armant son fusil.
- La couleur en est semblable , répondit le ctpitah e, trràis
c'est tout bonnement le père capucin qui sort du camp où il sest
sans doute lassé de m'attendre , et il n'est pas étonnant qu'il ait
ta démarche aussi lourde que celle d'un ours , car il emporte
tous les sermons qu'il n'a pu me débiter.
Un instant après , nos trois personnages étaient arrivés dans
le camp , dont le réveil s'annonçait par un bruyant éclat de
voix et le cliquetis des armes qu'on préparait le matin. Lolotte
disposait le déjeûner du capitaine ; Bruneau embrassait son petit enfant clans sa couche dç feuillage , où ii venait de s'éveiller
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i
il: ole .qualité ,. sauf dans les départements de la Dordogne, des
Landes , de la Corrèze, du Lot, de la Haute-Loire. de Vaucluse,
dies Hautes-Alpes et du Rhône. Ainsi, comme l'année dernière,
r, les contrées qui pour les céréales out. le moins souffert sont précisément celles qui produisent le plus , particulièrement la
deuxième région, qui fait partie du rayon d'approvisionnement
de Paris, et dent la récolte petit être considérée comme égale à
celte d'une borne année ordinaire.
Le maïs, le sarrasin et la châtaigne, qui entrent pour plus
d'un dixième dans la consommation générale, et forment, dans
une grande partie de la France, la base de l'alimentation des
campagnes ont présenté cette année des résultats tout différeras.
Partout ces produits sont ahondans et de bonne qualité, mais on
le remarque surtout dans les régions du sud-ouest, du sud et du
sud-est, dont la récolte en froment a été la plus médiocre. Sur
trente-trois départemens où la culture du sarrazin a quelque
importance,-vingt-six annoncent une année supérieure; pour le
maïs, tous les rapports signalent la récolte de 1846 comme extrêmement favorable; dans plusieurs départemens, I'exc;dants'élève
à plus de moitié , et même jusqu'au double d'une année ordi-
naire.
» On peut en dire autant de la récolte des châtaignes dans les
départements du Limousin , de l'Auvergne , du Poitou et de la
Bretagne. Déjà une baisse notable s'est prononcée sur ces trois
espèces de produits. Le prix moyen général du sarrasin , qui
ëdait en août dernier, de 12 fr. 21 C. , est descendu en septembre à 11 fr. 66 c. , et en octobre à 11 fr. 32 e. ; le prix du maïs
est tombé successivement , en trois mois , de 17 fr. 56 c. à 14 fr.
13 c. , et en octobre dernier à 13 fr. 40 c. Il est aujourd'hui audessous de 10 fr. dans les départements de la Haute-Garonne ,
de l'Ariège , de l'Aude , des Pyrénées-Orientales , etc. Quant
aux châtaignes , elles sent au prix le plus bas qu'elles puissent
atteindre.
» La récolte des pommes de terre est généralement meilleure
que celle de -,l'année dernière; l'apport facile de cette denrée
sur les marchés, le maintien de son cours vénal dans des limites
assez modérées, prouvent suffisamment l'exagération des pre-
mières plaintes qui se sont fait entendre. En ce moment, le
cours est à Paris et à Rouen de 6 fr. l'hect., et à Lille de 5 fr.
50 c.; à Strasbourg, de 4 fr. 50 c , et dans le Midi, de 9 fr. 50 c.
à 3 fr.50e. Cependant il faut reconnaître qu'il n'y a pas plus
de. quinze départements où ce tubercule n'ait partiellement
souffert, soit de la sécheresse, soit de la maladie de 1845. Mais,
en résumé, la perte totale ne paraît pas aller au-delà d'un quart
à un tiers des produits d'une année commune. Les départements
les plus maltraités sont ceux de la Bretagne, de la Lorraine et
de la Champagne; ceux de la région du Sud, au contraire, ont
obtenu généralement une bonne récolte.
» Les résultats que je viens de vous signaler, M. le préfet, ne
sauraient sous aucun rapport motiver ni expliquer l'élévation
des cours qui s'est manifestée depuis quatre mois. En-effet ,
vous venez de voie que l'infériorité de la récolte en céréales a
eulièrement rechercher ; les informations erronées du dehors ,
dans les premiers moments , sur la situation des grands Etats guerre, qui consomme annuellement 500,000 quintaux de frbment , a décidé qu'il demanderait à l'étranger son approvivoisins, tout a pu contribuer à égarer l'opinion. De là la dispo- sionnement
de 1846 et de 1847; la marine, dont les achats ansition du producteur à attendre des prix plus élevés, de là la nuels s'élèvent
à 100,600 quintaux, s'.occupe de les tirer égafermetécroissante des cours ; mais , ainsi que je l'ai indiqué lement du dehors.
L'administration des douanes a prescrit, dans
plus haut, les produits de la dernière récolte ne présentent pas tous les ports, les mesures
compatibles avec l'exécution de la loi,
un déficit aussi important qu'on l'avait cru d'abord; d'autre pour faciliter l'admission des
cargaisons de grains. M. le ministre
part , en a fin apprécier plus exactement les besoins des Etats
l'intérieur a provoqué, dela part des conseils municipaux, la
Ltraugers, et ii est aujourd'hui certain que ces besoins pour- de
ront être facilement satisfaits, sans entraver nos propres appro- suppression, ou tout au moins la suspension des droits d'octroi
qui, dans certaines villes, peuvent grever les grains ou les farivisionnements. e
nes.
Ai. le ministre constate l'état magnifique des récoltes dans les
Tous les ans, la navigation de la mer Noire éprouve vers la
anciennes provinces polonaises, dans les gouvernements de la
de décembre, une interruption de quatre ou cinq semaines ;
Nouvelle-Russie .en Egypte, aux Etats-Unis. Dans ces pays, fin
était donc du plus haut intérêt , à cause de la rareté et de la
la récolte excède de beaucoup les besoins de la consommation. il
du fret, de permettre aux navires venant de cette mer et
« Les principaux entrepôts d'Europe présentaient cri outre , cherté
de la mer d'Azof de multiplier leurs voyages ; je viens en condans la dernière quinzaine d'octobre , les ressources suivantes :
» Nice, 69,311 hectolitres; Gènes, 73,615 ; Livourne, 84,399; séquence, conformément à l'article 33 de l'ordonnance du 7
Amsterdam , 1 million 436,770 ; Rotterdam , 154,0$0; Ham- août 1822, et sans préjuger la question des quarantaines qui
bourg , 61,000; Dantzig , 300,000 Londres, 490,000; Liver- va recevoir très prochainement une solution , d'autoriser les
pool , 436,800 ; Glasgow , 179,092 ; Lcith , 133,590 - Total , intendances sanitaires à réduire à une simpleobscrvaticn de trois
fois vingt-quatre heures pour les provenances en patente nette
3 millions 327,585 hectolitres.
de douze jours à laquelle ces provenances sont soumises actuellement. Enfin, des dispositions spéciales ont été prises par M. le
des travaux publics pour imprimer la plus vive impulmille quintaux de farines -et de grains étrangers qui ont été ministre
sion aux travaux de l'état, et pour ajouter ainsi de nouvelles
admis à la consommation du fer août au 31 octobre dernier, et ressources à celles que les populations
ouvrières doivent trouver,
de plus d'un million d'hectolitres de froment arrivés depuis le cet hiver, dans le travail industriel, dont
l'activité ne s'est pas
1e1 de ce mois dans les ports de France.
et dans l'exécution des grandes entreprises de chemins
» La concurrence des Etats voisins est peu à craindre sur les ralentie,
de fer.
marchés étrangers. L'Angleterre, qui tire annuellement des pays
En ce moment, des chantiers considérables sont établis sur
étrangères 3 millions d'hectolitres de grains et de farines, tant tous
les points pour réparer les ravages des dernières inondations
pour sa consommation intérieure. que pour celle de sa marine et pour
rétablir les communications interrompues. C'était, après
militaire et l'alimentation de son commerce, a obtenu cette an- les premiers secours à porter aux victimes des désastres
le
née en céréales une récolte ordinaire pour la quantité, supé- premier soin qui dût occuper le gouvernement. Quant aux ,merieure pour la qualité; la pomme de terre a donné, il est vrai, sures particulières que la situation de chaque département pourun produit très-inférieur à une année commune; mais déjà on rait comporter, je m'empresserai de les examiner sur vos proreconnaît que le mal avait été fort exagéré, et l'opinion publi- positions.
que commenceà se rassurer Le prix moyen officiel des céréales,
» Je ne terminerai pas d'ailleurs,, monsieur le préfet, sans
qui s'était élevé successivement jusqu'à 26 fr. 68 c. l'hectolitre, vous rappeler que le moyen d'action le plus efficace, en temps de
a éprouvé au commencement de ce mois un mouvement de cherté, est dans le ferme maintien de tous les droits. Rien, en
baisse assez marqué.
matière de subsistance, ne peut suppléer l'activité intelligente
» Les autres états de l'Europe, l'Allemagne, la Belgique, les
commerce; mais il a besoin de liberté et de sécurité : de séPays-Bas, l'Espagne, l'Italie, le Danemark, bien que la récolte du
curité,pourengager ses-capitaux dans des entreprises de cette
-
y-ait été généralement peu favorable, n'éprouvent pas de be-
-. Oui, oui , reprit le moine , j'avais oublié sur ce banc la
précieuse boîte de corne qui ne me quitte jamais... Heureusement , je suis revenu sur mes pas pour la prendre , et je vous
rencontre enfin , après- vous avoir vainement attendu pendant
deux jours.
Le capitaine voulait absolument se défendre d'écouter en ce
moment le prêche du religieux , et il alla se réfugier dans l'intérieur de la grotte , où son déjeûner était préparé ; mais le père
Gaspard l'y poursuivit , s'assit près de lui de vive force , avec
nature; de liberté, pour conduire ses opérations à bonne fin.
soins extraordinaires, et trouveront dans les ressources habitue'les du mouvement commercial la facilité de combler les défiu_,
partiels qu'a produits la mauvaise récolte des pommes de fer.
n Tel est, M. le préfet, le résumé des informations qu'il r'
été possible de-recueillir sur la situation des subsistances, t.
en France que dans les pays étrangers. Presque partout le pr . ,
du froment est plus élevé qu'il ne l'est d'ordinaire; mais nulle
été fortement atténuée par la bonne qualité des produits, et part les besoins ne dépassent les ressources que présentent les
presque.coimpensée;-Jans.un'grand nombre de départements, grands marchés d'approvisionnement. La France, en particr.par l'abondance des récoltes secondaires; et cependant le prix lier, peut attendre avec calme et sécurité l'effet de sa législati
moyen général de l'hectolitre de froment, qui, à la fin de juil- sur les céréales; déjà, sur presque toutes ses frontières, par suit,
let,était de 2t3 fr. 95 c., est monté en août à 93 fr. 95 c., en sep- de l'élévation du prix, ses portes se sont ouvertes à l'introductembre à 24 fr. 89 c., et en octobre à 95 fr. 71 e Il faut donc tion. libre des grains étrangers, et se sont fermées pour l'exporchercher ailleurs les causes de ce mouvement. Parmi celles qui lion des grains de l'extérieur.
me sont indiquées, tous les rapports signalent le faible approvi» Le commerce, sous la seule excitation de son légitime intérêt,
sionnement des marchés, et les prétentions exagérées des déten- s'est mis en mesure de satisfaire aux exigences de la situation ,
teurs, par suite d'une fausse appréciation de l'importance des et du tel janvier au 31 octobre deinier, il est entré en France,
ressources comparativement aux besoins.
exportation déduite , 3 millions 337.869 hectolitres de froment.
» Tous les ans, à cette époque, les travaux de la moisson, les En outre, depuis le ler de ce mois, ainsi que je l'ai annoncé
rentrées, le labour et les semailles suspendent forcément les bat- plus haut, plus d'un million d'hectolitres de froment sont entrés
tages et restreignent les apports sur les marchés; le renchérisse- dans nos ports de la Méditerranée. Des arrivages non moins
ment de la denrée est la conséquence naturelle de ce fait. On nombreux y sont attendus prochainement, et plus de 5 millions
voit alors se produire des différences de prix analogues à celles d'hectolitre; de grains pourraient encore arriver facilement d'ici
qui se remarquent actuellement soit entre les diverses régions , à la prochaine récolte , si les besoins de la consommation le réclasoit même entre les départemens de la même région. Mais cha- maient. Rien donc ne saurait retarder plus long temps un mouque année l'époque du paiement des fermages, qui force le cul- vement de baisse si désirable , et qui se serait déjà produit si
tivateurà battre sa récolte, marque généralement le terme du l'insuffisance des moyens dé transport signalée plus haut et l'émouvement de hausse, l'augmentation des apports suffisant d'or- lévation exorbitante du fret sur le Rhône n'avaient entravé de- dinaire pour rétablir l'équilibre du prix. Si donc,'dans ces der- puis un mois la remonte des grains qui encombrent les ports de
niers temps, les marchés ont été moins bien approvisionnés, ce Marseille et d'Arles, au moment où de désastreuses inondations
ce n'est là qu'un fait habituel dans cette saison.
interrompaient toutes les communications dans le centre de la
» mais on comprend l'influence qu'a pu exercer cette année France.
sur les esprits l'incertitude des résultats de la récolte. L'exagéLe gouvernement, du reste ne s'est pas borné à attendre da
ration des premiers avis, la réduction des restes en vieux grains, l'effet de la loi le soulagement des souffrances qui pouvaient réla qualité supérieure des grains nouveaux, qui les a fait parti- sulter du renchérissement des grains; le dépprtement de la
au chant des oiseaux ; et ,flandrin , très -affaibli de la perte de
son sang , était assis sur le banc placé à côté de sa grotte.
- Ah ! je tiens mon homme et ma tabatière ! s'écria une
joyeuse voix qui partait de l'angle du rocher ; et Mandrin , cri
levait t les yeux , vit la bonne figure du père Gaspard devant lui.
de la Turquie, l'Egypte et la Syrie exceptées, la quarantaine
» D'un autre côté, il existait dans les entrepôts de France
au 31 octobre dernier , 26,778 quintaux de froment , 17,846
d'autres grains , et 16,669 de farines , indépendamment de 630
Veuillez donc mettre tous vos soins à assurer dans votre département la libre circulation des grains, et à faire comprendre à
tous que là est la véritable garantie du bon approvisionnement
des marchés.
» Recevez, etc. P
13r
(Correspondance particulière).
Le 3
Le 5
rL# at '
PARIS, 18 n vmsbre.
est à 82 fr. 20 c.
est à 117 fr. 35 c.
Actions de la Banque, 3,410 fr. 00 e,
L'actif espagnol n'a pas été coté.
li
-
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:ta
- Un accident, qui aurait pu avoir les suites les plus terribles, a eu lieu jeudi sur le-chemin, de fer badois. Le dernier
convoi de voyageurs, allant de Mannheim à Offenburg, a
heurté, en pleine marche, entre Achern et Renchéri, vers huit
heures du soir, un train de marchandises de 40 à 50- wagons qui
le précédait, allant dans la même direction. La locomotive du
convoi de voyageurs a littéralement broyé les derniers wagons
du train de marchandises, qui sont montés les uns sur les autres
et ont formé un monceau de décombres réellement effrayant.
Une diligence et la voiture de deuxième classe, renfermant le
bureau de poste ont été brisées et mises complètement hors de
service. Personne n'a péri, mais plusieurs voyageurs ont été
.
grièvement blessés.
NOUVELLES D'AFRIQUE.
Alger, 14 novembre 1346.
A peine M. le, maréchal était-il revenu en Algérie que déjà la
plupart des chefs de l'intérieur s'étaient donnés rendez-vous
pour, venir lui présenter leurs hommages.
jo-r. Cependant, par instant, il se détournait de son bureau,, vrancc de notre malheureux pays.
)uulevait la draperie de soie verte, et reg ardait la cour dans la- Auriez-vous rccu la nouvelle de quelque nouveau mal-
-
-
quelle s'élevait l'oratoire gothique, dont une croisée ouverte lui heur? demanda le religieux.
laissait voir son fils agenouillé devant un Christ d'ivoire, et
- Oui, le lieutenant criminel de Valence m'écrit que notre
pàle, souffrant, exhalant la douleur par tous les porcs.
terrible ennemi a lassé le courage de la force armée de la proUn domestique apporta une lettre au fermier-général; `elle vince, qui refuse désormais de marcher contre lui.
- Dieu puissant ! le Dauphiné sera donc livré sans défense à
était du lieutenant-criminel de Valence et contenait ce qui-suit
« Mon cher ami,
Il se prépare un grand et heureux événement qui va mettre en émoi toute la province : quoique le secret doive encore
être gardé, je vous communique cette bonne nouvelle pour que
vous soyez le premier à en goûter le contentement. Quelquesuns de nos brigadiers sont enfin sur la piste du trop célèbre
un air d'agitation tout nouvellement répandu sur cette face Mandrin, et ont juré sur leur tête de nous le livrer dans peu de
jours. Le procès s'instruira à Valence, et vous pensez quel conronde et pacifique , et la portière se referma sur eux.
cours de monde y amènera cette affaire, dans laquelle vous seXII.
rez aussi appelé comme un des principaux tén1 ins. HeureuseDAVID.
ment la récolte des truffes a été excellente cette année, et on
La nouvelle de l'échec épr ouvé par le détachement des trou- pourra ne pas s'en faire faute dans les nombreux repas qui sepes royales dans le val d'Embrun s'était bien vite répandue par ront donnés à cette occasion. N'oubliez pas, mon cher Marillac,
toutes les provinces méridionales de la France, et y avait pre- que c'est chez moi que vous devez eu manger, assaisonnées de
duit la plus vive sensation; la terreur du nom de Mandrin en bon vin et de bonne amitié.
» Votre affectionné,
était encore redoublée. On disait nième que grand nombre
» 1) E MORVAL. »
d'habitants des campagnes, mécontents de leur sort, et éblouis
A cette nouvelle, qui -aurait dû lui donner la plus grande
par la fortuite extraordinaire de ce chef de contrebandiers, songeaient à se ranger sous son enseigne. On ne savait donc plus où satisfaction, le fermier-général resta immobile, pétrifié; son rele mal s'arrêterait et si le brigandage ne deviendrait pas une in- gard devint fixé et terne, les creux de ses joues s'approfondirent
davantage sous les os saillants de sa face bronzée, et on eût pu
surrection générale.
Quelques jou rs après cet événement, M. de Marillac était le croire frappé de mort subite sans le mouvement de ses doigts
seul dans son cabinet de travail, assis devant un bureau et cal- qui broyaient convulsivement la lettre du magistrat.
culant le total des pertes subies par la ferme générale à t inva- - Il sortit de cet état de stupeur par un tressaillement subit,
sien des contrebandiers dans la ville de Saint-Romain; pertes regarda encore la fenêtre de l'oratoire où, dans ce moment, il
dont une partie avait été supportée par le gouvernement, mais n'y avait plus personne, tira la sonnette par un mouvement
violent, et ordonna au domestique (lui se présenta de lui endont le plus grand poids était retombé sur sa propre fortune.
L'intérieur où il travaillait était froid, morne et sombre com- voyer de suite l'abbé Dominique.
par le souci et l'ambition. Ses fenêtres
Le père dominicain parut et le jeune David était avec lui.
:me son fient vieillifermées
par des jalousies vertes et des ri- Mon père, dit Marillac, en s'adressant au moine sans oser
étaient doublement
deaux de la même couleur, soit pour protéger ses yeux affaiblis, lever les yeux sur son fils, je voulais vous conseiller de faire
soit par un instinct de sa nature qui lui faisait fuir le grand faire à Notre-Dame tic nouvelles prières publiques pour la défi»
ces infâmes brigands 1
- Le Dauphiné et bientôt toute la France, car le nombre de
cette bande forcenée s'accroit d'une manière effrayante. Une
foule de paysans de nos montagnes, séduits par un odieux exem-
ple, quittent le travail honnête qui les nourrissait, pour aller
avec ces bandits vivre de rapine et de sang humain.
- C'est, en effet, cc qui arrive tous les jours, dit le pèreDomi-
nique; le drapeau sanglant de ces bandits menace de devenir
celui d'une insurrection générale.
- Vous voyez bien, mou père, reprit M. de Marillac, qu'il
faut vous réunir aux saints pasteurs de nos églises, et appeler
en secours les prières des bonnes aines qui peuvent attirer sur
nous la miséricorde du ciel.
- C'est inutile, mon père, dit David d'une voix profonde;
l'exemple a trop prouvé que les prières étaient vaines comme
les armes : il ne nous reste plus qu'à aller frapper l'ennemi au
milieu de son camp, au milieu de sa victoire. Il faut vaincre
par ce moyen ou perdre tout espoir.
Celui qui doit le tenter est-il bien sûr de son courage ? dit
le fermier-général d ' un accent étouffé
- Il n'hésitera, pas.
- Et quelle heure a-t-il marquée ?
- Ce soir pour le départ, demain pour l'exécution.
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CLh`.51rVcr.' RORr:RT,
4
'rsat.i.n...4a
Le ithalifa Si-Ali, le hache-agha Ben-Alem-ben-Cherifa , les
aghas Baydadi , de Djendell , Si-Ismail , des Beui-Zoug-Zoug ,
Caddour-belliel-Çherck, des Braz; Ben-Zamoun , d es Fli ssas;
FI-Arbi-Kahia , des Krachenas; Si-Tahar, frère du khalifa des
Sebas , et un grand nombre de principaux kaïds ont été reçus ,
mercredi dernier, par M. le niarechai , qui n'a eu qu'à les feli-citer du bon ordre qui avait régné pendant toute son absence.
Il leur a dit qu'il comptait encore sur leur concours pour rendre cette situation permanente; tous ont répondu que tous leurs
efforts seront diriges vers l'ennemi commun ; qu'ils apprécient
en ce moment encore bien plus les dangereux conseils qui leur
viennent des perturbateurs.
Plusieurs des membres de la chambre des députés, venus en
Afrique pour s'éclairer sur cette question si grave, étaient présents à cette visite, à laquelle ils paraissaient prendre un vit in-
nièrement sur ce point avec une mission qui se rattachait évidemment à celte importante affaire, et une balancelle armée expr ès à Djemma- Ghazaoua t a é té égalemen t envoyée à Diélilla ,
ment rejoints par le major Ilharco et par le capitaine J. Alvarez. -. ,
L'attaque commença aussitôt avec une ardeur que rien ne
pouvait arrêter. Les rebelles , au nombre de 4,à 500 hommes,
dont 150 étaient régulièrement armés, soutinrent le feu pendant
ces jours derniers.
La corvette à vapeur le Véloce, arrivée le 2 de Djemma-Gha- cinq heures et demie ; et ue cédèrent le terrain que pas à pas.
zaouat, a fait route, le 6, pour "Tanger. Ce steamer avait déjà Enfin la déroute commença , et les ennemis prirent la fuite dans
embarqué les six pièces d'artillerie de cazipagile que le gou diverses directions, en laissant bon nombre des leurs sur le lieu
vernement francais envoie à l'empereur de Maroc, avec l'adju- du combat. La perte parmi les troupes de la reine n'a pas été
dant-sous-officier et les six premiers canonniers qui les suivent, considérable.
lorsque, dans la journée du 5, est arrivé d'Alger le bâtiment à
vapeur l'Acheron, allant se mettre à la disposition du consul et
DÉCLS DU 40 NOVEMBRE.
chargé d'affaires de France au Maroc, qui avait ordre de relàMarre (Jeanne), 84 ans, veuve Garé, horloger, née à Villecher à Mers-el-Kebir pour y prendre cette artillerie. Elle lui a
été remise immédiatement, et ce bâtiment a pu continuer, le franche (Aveyron), rue Ste-Ursule, 13.
même jour, sa route pour Tanger.
La frégate à vapeur le Labrador a déjà débarqué , il y a une
MODE. - La robe de drap étant la mieux portée; les damee
térèt, puisqu'elle leur faisait connaître, dès leur arrivée, la
n a;,re et le .agi==lie de relation des indigènes avec les auto lités quinzaine de jours , à Tanger, les juments normandes qui apprendront avec plaisir que pour quarante-huit francs, elles
fvîï;raises. 1%1. le maréchal réunit le lendemain à sa table plu- doivent être présentées au sultan Abdherraman; de sorte qu'au peuvent avoir une robe en drap zéphir, des plus jolies qui as
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sieurs des principaux de ces chefs, à qui il donna encore des premier jour notre chargé d'affaires pourra se rendre auprès fabriquent.
conseils tant sui i_ besoins des populations qu'ils commandent, de ce souverain.
L'Achéron transportera le chargé d'affaires de France et les
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qu'il doit donner en cadeau à Mogador , peut-être à
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- "vltl. Lavert,ts' t Plichon, députés, sont partis jeudi der- Larrache,
enfin danse le port du littoral- le plus rapproché du
;ier avec M. le dit cal:. irde l'int rieuret plusieurs officiers d'ormédical , sans opération , dans la cataracte commençante, par
lieu
où
se
trouve
l'empereur.
u «i once de M. le mat ltal, pour visiter les principaux centres
La tranquillité règne dans l'intérieur ; la colonne d'Arhou- le docteur Lusardi , Marché-au-Bois , -40.
ne ta prpulation du Saï:cl ; itspousseront cette première re- ville
est rentrée, et la colonne Mac-ilJah n ,..qui était sortie de
er'naissance jusqu'à Blidah ; ils doivent être de retour du 15 au
Nous ne saurions trop recommander la nouvelle administraGhazaouat
, a aussi repris ses cantonnements. Il paraitrait
l se disposent ensuite à faire nue tournée dans l'intérieur qu'Abd-el-Kader
tion établie à Toulouse , rue St-Rome , 44, sous le nom, de
n'a
pas
quitté
le
Maroc.
riu ;pays ; ils accompagneront alors M. le maréchal gouverneurMessager , pour la distribution des avis à domicile ,. lettres de.
géneraf qui se propose égaiement de faire cette excursion.
convocation , lettres de faire part de décès, de mariage, etc. Cet
-Dès que l'Arratch a été refit.étdans son lit, on s'est empressé
NOUVELLES DL PORTUGAL.
établissement , créé par l'Office central d'Annonces , offre des
d'aller à la recherche des cadavres des victimes, on ena retrouvé
Les nouvelles du Portugal sont du 13, mais elles ne nous ap- avantages que tout le monde appréciera ; car il est destiné à
deux
femmes
sept sur divers points, savoir : quatre hommes;
rien qui puisse nous faire prévoir quel sera en défini- rendre de grands services; on u'aura'qu'à faire remettre dans
et un enfant-, qui ont été déposes à la 31aison-Carrée. Le 5 à prennent
tive le résultat des événements qui ont lieu dans ce royaume. Il les bureaux du Messager , ia liste des adresses , et l'administramidi et demi, M. Dutrias, cure de Kouba et d'Hussein-Dey, les a parait néanmoins que les journaux progressistes avaient fort exa- tion se chargera de tous les soins : impression , pliage , mise
sellenncllcmctit inhumés, et après les prières de l'église, a pro- géré les forces du parti révolutionnaire, et, que jusqu'à présent des adresses et distribution.
(Voir aux annonces).
noncé quelques paroles pieuses sur leur tombe sitôt ouverte. M. les rencontres entre les deux parti3 ont éte à l'avantage des
le commandant de la place menait le deuil et la garde du fort troupes royales.
AVIS AU PUBLIC.
présenta les armes lors du passage du funèbre convoi. M. le
- On écrit de Zamora, le 19 novembre, à l'Iinparcial :
Nous ne saurions trop engager MM. les abonnés aux jourmaie d'Hussein-Dey et son adjoint assistaient à cette triste céDeux officiers portugais, porteurs d'un ordre de service, sont n.tux de Paris et aux journaux étrangers , dont l'abonnement est
ré,nonie, et-le premier s'est fait aussi un devoir de dire quelques
paroles touchantes sur la terre qui allait recevoir tant de malheu- arrivés dans cette ville. lis ont annoncé que le roi don Fernande mal servi , de s'adresser , pour les renouvellements, -au BuRt:Ati
était entré dans Coïmbre à la tète d'une forte et belle division, CENTRAL DU MIDI , rue St-Rome , 59 , Cabinet de Lecture de
que le comte Das Antas et le marquis de Loulé s'étaient retirés M. Lavergne ; et 44 , même tue , à l'Office central d'Annonces.
(Correspondance particuliére).
Ce bureau qui a pris la suite des abonnements qui se faisaient
Notre correspondant d'Oran nous mande ce qui suit, en date du côté d'Oporto. Cela démontre que la nouvelle répandue par
les partisans de la révolution de l'entrée des rebelles à Lisbonne par l'intermédiaire de l'administration des postes, à Toulouse,
dn 10 novembre :
est dépositaire des primes offertes par les principaux journaux
Le bâtiment à vapeur l'Euphrate, arrivé d'Alger le 6, est re- est complètement fausse.
- Le commandant de la colonne d'opérations du nord du de la capitale , et spécialement par l'Epoque et le Constitutionnel.
partileS, après avoir mis à ter re 18 prisonniersdc guerre arabes,
On y trouve des renseignements précis sur plus de 500 jourhommes, femmes et enfants, qui ét+tiient détenus au fort Sainte- Tage a fait un rapport au gouvernement sue un combat qui a eu
Maignerite, en France, et qui doivent être compris dansl'é- lieu le 7 novembre dan; les environs de Cintra. Les rebelles , naux, revues, recueils, bulletins scientifiques et autres paraischangeprojeté.Le nombre des prisonniers arabes arrivésdeFran- attaqués de deux cités à la fois , abandonnèrent leur position saut à jour fixe ou à des époques indéterminées.
Enfin, ses correspondances, bien organisées avec Paris, garanaprès avoir éch:ingé quelques coups de fusil. Une violente tource et déposés provisoirement au fort Mers-el-Kebir est de 33.
mente empêcha de les p.)ursuivre activement , et leur donna le tissent, dans le service , toute l'exactitude et toute laee`léril
On assure que l'échange aura lieu sur le territoire espagnol
aux unirons de Mêlilla ; un bâtiment à vapcw fut exp.adie der- temps de se fortifier à San Pedro. Ils furent cependant prompte- désirable. (Voir aux annonces).
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toute uouveile , donne aux souscripteurs les plus grands avantages et réunit écoNo5ra et s$cURITS.
Les assurés libérés , réformés ou exemptés , verseront chez nu dépositaire de leur choix, une mise commune dé 500 francs, après
le co:iseil d Iévision - Pilules ces muses appardondront aux assurés tombés au sort.
L'ALLIANCE DES I'AM1fLES ET DE L'ARMÉE se charge des remplacements des assurés tombés, s'ils le-désirent. - Les remitfacements s'eifect lent "au`'eorj ' par des militaires encore sous les dru1peaux , et le prix du r'errrlli'acement est-déposé
posé par l'assuré
lui-uréme , à la Caisse d'épargne , au nom et pour le compte du remplaçant.
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LUNEL, 16 novembre.
l.e cours des 3/6 disponibles a été lfxé
à 103 fr. l'hectolitre. On continue de prendre à ce prix. Il n'a été question d'auciwe
affaire à livrer.
3/6 de marc , 85 fr., sans affaires.
CETTE, 18 novembre.
Le cours du 3/6 disponible a été fixé à
103 fr. 50 c. Disponible , dix pièces au
cours. Décembre, demandé à 105 fr. 50 c.;
janvier et février , -à 106 fr. ; les quatre
premiers mois de 1847, il s'est fait cent
pièces à 107 fr. Disponible, resté demandé
à 105 fi., prix auquel il s'est fait assez de
L'Office central a voulu satisfaire arc nombreuses demandes qui tri sont faites .
organisant dans ses bureaux, un service de
distributions, {lui ne laissât rien à désirer , sous le rapport de l'exactitude , la cél,eni `.é
et l'économie. ]tien ne sera négligé pour
mériter en tout la confiance du public.
NOTA. Les personnes qui charge o!It l'administration du 1tlESS,IGER des imprimés et distributions des lettres de faire
part de marchandise.
décès , auront droit , si elles le désirent , un avis. mis dans tous les journaux de Toulouse, pour
t ess aes yera:rs , at.-J. DuZOtik.
prévenir leurs amis où connais- t
saucera ,qui, par erreur qui par oubii , n'a'sraient pis reçu de lettre de convocation. Du reste
est Dneralement adopté dans loures les grandes villes . Paris , Bordeaux , Lyon , etc. , rosage de ces avis dans les journaux TOCLCÜ]ig, iMpRIMESIR ne BOiS1SAL ITQ'l aAÇ
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