conduites suicidaires, donnees d`une enquête
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conduites suicidaires, donnees d`une enquête
ENQUÊTE APAMM « Yasmine » 2013 Université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou. FACULTE DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES CONDUITES SUICIDAIRES, DONNEES D’UNE ENQUÊTE SOCIALE OBJET DE L’ENQUÊTE SOCIALE : Santé mentale Et socialisation de la population juvénile. ARGUMENTAIRE La réalité du suicide en Algérie est assez mal connue et nous avons l’impression d’en découvrir l’existence depuis que les médias ont pu en parler ! La société traditionnelle ne pouvant pas aborder une telle conduite que du point de vue du tabou, elle secrète et interprète de diverses manières le suicide. Avoir une idée de la morbidité suicidaire dans un contexte de difficultés socioéconomiques et de socialisation secondaire est notre motivation première. Il n’y a pas eu beaucoup d’études pour avoir une vision exacte de l’ampleur du problème, celles qui sont réalisées concernent des situations réduites de population à risque (populations de malades hospitalisés ou non) et celles qui concernent les morts par suicide (encore que certaines morts par suicide ne sont pas déclarées comme telles (tabou) ou sont maquillées (certains accidents…). Cependant, en matière de suicide, il semble selon différentes sources statistiques que son incidence annuelle avoisine les 04 à 06 pour 100 000 habitants à l’échelle de notre wilaya (Tizi-Ouzou); et se situerait vraisemblablement dans cet intervalle à l’échelle nationale malgré une médiatisation très stigmatisante faisant de ce département un lieu déclaré plus suicidogène ! Cette tendancieuse habitude de désigner la population Kabyle comme « championne » de l’insubordination nationale quand elle n’est pas le bras de « l’ennemis » extérieur et la source des calamités nationales, a aussi participé dans notre engagement à réaliser cette étude qui a touché à divers aspects du vécu de notre jeunesse. La question du suicide, considérée comme conduite à risque est classiquement approché de trois aspects principaux : * LA MORTALITE SUICIDAIRE OU L'ETUDE DU DECES PAR SUICIDE. Elle Ages 12 à 15 ans 16 à 18 ans Effectifs 69 133 Pourcentage 13,8 26,3 19 à 25 ans Total 302 504 59,7 100,0 Pourcentage cumulé 13,8 40.1 FUGUES avez-vous pensé au suicide? 100,0 RESULTATS Dans l’étude que nous présentons la recherche des conduites suicidaires est large, englobant les passages à l’acte comme les idéations avec leurs nuances (Question 44). Elle s’inscrit dans le cadre des conduites à risque. Il ne s’agit pas ici de tentatives de suicides qui s’inscrivent forcement dans le registre de la pathologie psychiatrique avérée telle la dépression ou la psychose mais de l’évaluation de tout les gestes suicidaires passés, leur nombre et des idéations suicidaires. La question a été posée d’une façon similaire à celle correspondante de l’étude comparative. (Q.44) avez-vous déjà pensé au suicide ? [1] OUI, j’ai déjà fait une/des (…….) tentative (s) de suicide par… ……………….(moyen utilisé) [2] OUI, j’ai déjà eu envie de mourir mais je n’irai pas jusque là parce que : …………………… [3] OUI j’y pense malgré moi, je n’ai pas envie de mourir ; [4] OUI, mais je veux vivre ; [5] NON, jamais. Nous avons obtenu dans notre étude les résultats suivants : 1= ceux qui ont déjà fait une ou plusieurs T.S sont au nombre de 26/504 de l’effectif des enquêtés soit 5,2 % ; 2= ceux qui ont eu des idées et un désir de se suicider sans avoir fait de T.S sont au nombre de 13 soit 2,6 % ; 3= ceux qui ont eu des idéations suicidaires sans aucun désir de mourir sont eu nombre de 31 soit 6,2 % ; 4= ceux qui ont eu des idées de suicide avec un vrai désir de vivre sont au nombre de 39 soit 7,7 % ; le groupe des jeunes enquêtés qui se retrouvent dans toutes les situations relevant d’une clinique où sont présentes des idéations suicidaires (avec les nuances introduites) est de 83 au total soit un pourcentage de 16,6 %. Au total, toutes les situations cliniques des conduites suicidaires représentent 21,7%. 5= ceux qui n’ont jamais eu de pensées suicidaires sont en nombre de 392, soit 77,8 %. Selon le sexe, nous avons retrouvé 2,2 % de Garçons contre 3 % de filles à avoir fait une T.S au moins. Ces pourcentages sont sensiblement proches et la différence ne nous semble pas significative. est établie à partir des déclarations (obligatoires) des causes médicales de décès. * LA MORBIDITE SUICIDAIRE OU L'ETUDE DES TENTATIVES DE SUICIDE. Cette donnée n'est pas systématiquement disponible. Seules des enquêtes spécifiques permettent d'y avoir accès. Ces enquêtes peuvent être effectuées soit auprès des centres hospitaliers d'une zone délimitée (ce qui permet d'identifier les tentatives de suicide hospitalisées et repérées comme telles par le sujet et le médecin), soit auprès des praticiens (ce qui permet de connaître les tentatives de suicide non hospitalisées, mais prises en charge médicalement), soit auprès de la population (ce qui permet d'étudier les tentatives de suicide non prises en charge). * L'IDEATION SUICIDAIRE OU L'ETUDE DES IDEES SUICIDAIRES. Cette information n’est disponible qu’après enquête dans la population. Il s'agit de mesurer la fréquence des idées suicidaires, leur sévérité et le risque de passage à l'acte. C’est dans ces derniers cas de figure que nous nous sommes inscrits dans notre entreprise. Dans le présent article, nous essayerons de mettre en exergue des Concernant les pensées suicidaires, on retrouve un effectif féminin de 9,6% et un effectif masculin de 7% du éléments qui permettent de comprendre l'enjeu et la signification du comtotal des enquêtés, le tout est égal à 16,6 %. portement suicidaire, en particulier dans la population des 12 à 25 ans dans notre wilaya, âges qui, selon l'Organisation Mondiale de la Santé, couvre la L’Enquête Cetaf-CNML 2009 retrouve des antécédents de T.S chez 8-12 % des période de l’adolescence qui s'étendent entre 11 et 24 ans. hommes et 15-17% de femmes (jeunes CES vs ML). Oui, j'ai eu Oui, j'y penOui, j’ai envie de fuguer se malgré Non, jamais fugué mais je ne le moi ferai pas Total Oui, j'ai déjà fait une ou des TS 13 4 3 5 25 Oui, j'ai eu envie de mourir mais pas de TS 2 3 2 6 13 Oui, j'y pense malgré moi 2 0 15 14 31 Oui, mais je veux vivre 3 2 18 15 38 Non, jamais Total 11 31 3 12 26 64 352 391 391 499 Pour rester dans les idéations, une assez grande proportion des jeunes ont eu autant des idées suicidaires que des idées de fugue : 6,6%. L’estime de soi. Presque tous les suicidants, c'est-à-dire 24/26 suicidants soit 4,8% du total des enquêtés, se retrouvent dans ces deux dernières catégories. Tableau ci dessous. avez-vous pensé au suicide? Echelle de Rosenberg < à 25 de 25 à 31 de 32 à 34 de 35 à 39 plus de 39 Total Oui, j'ai déjà Oui, j'ai eu envie de Oui, j'y pense fait une ou mourir mais pas de malgré moi des TS TS 10 14 2 0 0 26 1 11 1 0 0 13 9 18 3 1 0 31 Oui, mais je veux vivre Non, jamais Total 15 24 0 0 0 39 110 262 16 3 1 392 145 329 22 4 1 501 Ce dernier fait peut être rapproché de la concordance retrouvée en croisant les donnée d’une autre variable (pleurer sur son sort), qui a montré une concordance de 20/26 qui pleurent souvent voir toujours sur leur sort et qui évoquerait une tendance dépressive de leur humeur. Pour les cliniciens, ces états sont aussi fréquents en population générale (environ 20%) et sont autant pourvoyeurs d’une mésestime de soi que de conduites suicidaires. AUTRES FACTEURS Bien des études ont reconnu des influences variables, selon les périodes (effets de mode ?) et les pays, de facteurs de vie sur les émergences de cognitions suicidaires comme sur la survenue des actes autolytiques. En plus de ceux que nous venons de citer, l’enquête jeunesse APAMM 2013 s’est intéressée à de multiples aspects de la vie des jeunes enquêtés. Certains ne semblent avoir aucune relation significative avec les conduites suicidaires. Nous passerons en revue certains d’entre eux et signalerons les plus importants liens en croisant les données chiffrées obtenues dans l’enquête. Pour rappel, les tentatives de suicide sont au total de 26 et la somme des cognitions suicidaires de 166. Quand nous évoquons toutes les conduites suicidaires nous faisons référence au total, c'est-à-dire 192. Autres comparaisons. Nous citerons quelques chiffres, résultats d’enquêtes sociales en Selon le niveau de scolarité, il ya 23 (4,6% du total) sur 26 T.S réalisées par des jeunes qui France et aux Etat Unis: ont divers niveaux scolaires : 11 ont un niveau moyen, 4 un niveau secondaire et 8 un niveau INTRODUCTION A L’ENQÊTE Enquête Santé Mentale en Population Générale (CC OMS, 2003) : 9 % de femmes et 6 % universitaire. LE QUESTIONNAIRE D’ENQUÊTE APAMM « Yasmine » 2013 contient 104 questions réparties en neuf d’hommes ont fait une T.S (âges supérieurs à 18 ans et la moyenne est de 8 % en France) : Parmi les jeunes ayant fait des T.S, nous retrouvons 7 chômeurs et 7 autres sont en formachapitres : Baromètre santé de l’INPES France, 2000, retrouve chez les plus de 12 ans : 8 % de T.S 1. données socio démographiques, 12 items ; chez les femmes et 3 % chez les hommes ; tion professionnelle. 2. antécédents, 10 items. 1994, M. Choquet et S. Ledoux : 6,5 % dont 8 %de filles et 5 % de garçons et 1,3% des Un seul jeune de notre cohorte qui a fait une T.S a déclaré une conduite toxicomaniaque, 3. niveau socioéconomique, 8 items. adolescents questionnés ont été hospitalisés pour cette raison en France. 21/26 n’ont jamais été initiés au cannabis, 4 garçons ayant fait une T.S ont été initiés au 4. qualité de vie et estime de soi, 21 items ; M. Gould et coll. en 2003, R.E Roberts et coll. en 1998 ; L. Wichstrom, 2000 ont retrouvé cannabis et un seul est toujours consommateur. Aucune fille. 5. relations avec l’entourage, 5 items ; des taux de 3,3% de garçons et 8,3% de filles qui ont fait des T.S aux Etats Unis. L’enquête Youth Risk Behavior Survey retrouve un taux de 8,8% de T.S dont 2,6 % par Pour la consommation d’alcool et parmi ceux qui ont fait une T.S, 16 jeunes n’ont en jamais 6. conduites à risque, 12 items ; ingestion médicamenteuses graves (J.A Grunbaum et coll., 2002). 7. rapports avec l’éducation, 5 items ; goutté dont 12 filles, 1 fille en a déjà goutté, 3 garçons sont consommateurs occasionnels, 1 fille a 8. rapports au travail/chômage, 16 items ; Les quelques croisements de données ci-dessous, montrent certaines variables importantes été consommatrice et 5 garçons sont consommateurs réguliers. 9. intégration dans l’environnement et activités citoyennes, 17 items. La notion de conduite automobile pouvant être qualifiée de dangereuse (amour de la vitesse d’ordinaire reconnues comme facteurs de risque des conduites suicidaires. et conduite sans permis de conduire) associée aux T.S se retrouve chez un total de 13 jeunes Le questionnaire a été rempli par 25 étudiants volontaires de notre cours en 3ème année de 1. DES RELATIONS SIGNIFICATIVES licence en psychologie, dans leurs lieux d’habitations situé dans la wilaya de Tizi-Ouzou avec ayant fait des T.S comprenant 7 filles et 6 garçons. Selon les âges: les consignes de choix minimums : une parité entre les sexes et différentes tranches Les jeunes de notre enquête ne consultent pas beaucoup, combien même ils ont fait des Dans la tranche des moins de 15 ans, 0,8% ont déjà fait une T.S alors que d’âges : tentatives de suicide : en effet, sur les 26 qui ont fait une T.S nous trouvons : 1,4% ont eu des idéations suicidaires. C'est-à-dire que les 12-15 ans ont fait 2 fois 12-15 ans correspondant aux collégiens (70%); plus de T.S que les 16-18 ans (0,4%) mais nous retrouvons 5,2% qui ont présenté 7 (1,4%) qui ont consulté un chaman (6 pour une rokia et un une hidjama); 16-19 ans correspondant aux lycéens (50%); des idées suicidaires chez ces derniers. et 20-25 ans correspondant aux universitaires (25%); 8 (1,6%) qui ont consulté un médecin généraliste ; les jeunes hors du système éducatif représentent les pourcentages respectifs de 30, 50 et 4 (0,8%) seulement ont eu recours à la consultation d’un psychiatre ou psychologue ; Conduites suicidaires 75 %. 5 (1%) se sont ouverts à un ou une ami (e); Oui, j'ai eu Oui, j'y pen- Oui, j’y ai Oui, ECHANTILLONAGE: TAILLE & CARACTERES GENERAUX 6 ont eu recours à un membre de la famille. AGES envie de pensé, Non, jamais se malgré j'ai déjà fait mourir , ans Quant aux pensées suicidaires, elles se sont vu chez des jeunes qui ont consulté 8 fois pour mais je Total Tableau comparatif général entre l’étude Cetaf-CNML et l’enquête APAMM « Yasmine » . moi une ou des mais pas veux vivre une rokia, 7 fois chez le médecin généraliste, 6 fois chez un psy, 33 recours chez des amis et 16 TS Échantillon Etude Cetaf-CNML 2009 Etude APAMM fait de TS fois de demandes d’aide à un membre de la famille. (enquête de référence) « Yasmine » 2013 12 1 0 0 0 13 14 Le sentiment de confiance en soi ou d’autosatisfaction ne prémunis pas d’une conduite sui13 0 0 0 1 10 11 4= 69= 0 5 2 11,6% cidaire, en effet, sur les 26 qui ont fait une T.S, 16 ont une bonne satisfaction d’eux-mêmes quant Ages 14 1 0 0 1 14 13,8% 16 0,8% 14 à 35 ans 12 à 25 ans 10 déclarent l’être moins ou pas du tout satisfaits; 14 (2,8%) ont déclaré avoir une confiance en 15 2 0 5 0 21 28 Taille 16 0 0 2 2 31 35 eux même suffisante voire très bonne. 1342 504 2= 132= 17 2 1 2 7 20,8% 30 42 3 7 16 La corrélation habituelle avec les violences subies n’est pas dominante dans sa relation telle 0,4% 26,4% Population de référence 18 0 2 3 7 43 55 qu’elle se décrit dans d’autres études. L’étude Cetaf-CNML a retrouvé une forte liaison entre Environ 60 millions d’âmes 1 120 000 d’âmes (nombre) RGPH 2008 19 2 2 1 4 45 54 violences subies et tentatives de suicide, en particulier chez les femmes. Dans notre échantillon : 20 2 1 2 2 30 37 Rapporté à la population 14/26 (53% des T.S) se retrouvent chez des jeunes qui n’ont subi aucune violence morale 1 pour 44 710 1 pour 2 222 21 4 3 4 4 18 33 générale 20= 10 = contre 10 (38%) qui en ont subi; 22 3 2 2 2 33 300= 42 19 21 46 % Population des mêmes 4% 2% 60% 16/26 (61,5% des T.S) n’ont jamais subit de violence physique et 9/26 (34,6% des T.S) ont 23 4 1 5 6 36 52 ? 328 000 âges (nombre) RGPH 2008 eu à subir une ou plusieurs fois des violences physiques parmi les jeunes qui ont fait une T.S ; 24 2 1 3 1 29 36 Le sexe féminin 22/26 (85%) ont fais une T.S sans jamais subir de violence sexuelle contre 3/26 (11,5%) qui 763 = 56,9% 234 = 46,5% 25 3 0 2 2 39 46 ont été à plusieurs reprises sujets à des violences sexuelles et qui ont aussi fait une T.S au moins. Total 5,2 % 26 2,6% 13 6,2 % 31 7,8 % 39 78,4% 392 100% 501 Le sexe masculin 579 = 43,1 % 270 = 53,5 % Dans la cohorte, une fille a déclaré avoir subit plusieurs fois des violences sexuelles et a fait 3 T.S dans sa vie. Sites d’enquête Les plus âgés de notre échantillon, les 19-25 ans, représentent 4% des jeunes 43 villes 26 communes Concernant les conditions de vie familiale, seuls 4 jeunes ayant fait des T.S ont leurs qui ont fait une TS et ils ont déclaré avoir eu des idées suicidaires dans une parents séparés et 3 sont orphelins de père. Ce tableau résume certains critères méthodologiques et caractères des proportion 17,2% de l’échantillon. Selon les antécédents psychiatriques: Ce qui précède est un compte rendu non exhaustif des résultats de l’enquête jeunesse échantillons des deux enquêtes comparées: La relation attendue entre les conduites suicidaires et les antécédents psyAPAMM 2013 concernant les conduites suicidaires. l’enquête APAMM « Yasmine » 2013 réalisée à Tizi-Ouzou / Algérie & ème chiatriques n’est vérifiée que dans 1/26 des T.S. Si nous comptons la totalité Beaucoup d’autres chiffres et faits mériteraient analyse, mais vue la longueur du sujet, nous l’enquête Cetaf-CNML 2006-2009 réalisée en France. Cette dernière des conduites suicidaires, le rapport est de 4/139ème des jeunes qui auraient y reviendrons. Promis. est disponible sur: (*)http://www.emploi.gouv.fr/files/files/Acteurs/CNML/ consulté pour des troubles psychiques et qui auraient présenté une des conduidocumentation/sant%C3%A9/20100325_RE_SAME.pdf tes suicidaires considérées. Dr AMIRECHE Rabah, Croisement à d’autres conduites à risque: Les Fugues. Psychiatre. ALGERIE Secrétaire Général de l’APAMM « Yasmine ». Les réponses valides croisées entre les conduites suicidaires et les fugues montrent que sur 31 fugueurs plus du tiers (13/31) a fait une T.S et sur les 25 jeunes Adresse: cité des 600 logements OPGI Bloc D n° 135 Nouvelle Ville Tizi-Ouzou, 15000 qui ont fait une T.S une moitié (13/25) a aussi fugué. Algérie. Cette corrélation relève probablement de la facilité du passage à l’acte chez ces Tel / Fax: 00 213 26 119 800. mail: [email protected] jeunes dont le taux de concordance est de 2,6%. Parmi les fugueurs ce sont au total les deux tiers (4,4 % de l’effectif total) qui ont présenté des idéations et des comportements suicidaires. NB: Tous les pourcentages sont calculés en rapport au total de l’effectif des enquêtés. (n=1 correspond à 0,2%) PO– 039/ congrès l’encéphale 2015