La fédération des produits de l`épicerie et de la nutrition spécialisée
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La fédération des produits de l`épicerie et de la nutrition spécialisée
La fédération des produits de l’épicerie et de la nutrition spécialisée Rapport d’activité 2013 Progresser Compétences Savoir Aider Anticiper Former Droit Former Agir Piloter Avenir Entreprise Recruter Parcours Donner du Sens Développer les & Salariés Crédit: L. GUENEAU / CNIEL Compétences OPCALIM, le partenaire de vos projets emploi-formation Vous propose une offre de services personnalisée: • • • • • • Humain Accompagner Anticiper Valoriser Piloter Comprendre Conseiller Crédit: ANIA Réussir Prévenir Se former Gérer Apprendre Transmission Initier Evoluer Analyser & Anticiper Optimiser & Financer Recruter & Former Sécuriser & Reconvertir Gérer & Piloter www.opcalim.org Sommaire Rapport d’activité 2013 Interview de Jean-Pierre Geneslay, Président ...................................2 L’Alliance 7, par Florence Pradier, Directrice générale.................4 Temps forts 2013 .................................................................................................6 12 chartes de déontologie pour 9 syndicats .....................................7 Les dossiers phares 2013 Plus de Qualité de Vie au Travail et moins de pénibilité font-ils gagner en efficience les entreprises ? ................................................................12 Protéger les populations vulnérables ................................................14 Cap sur l’Asie ! ....................................................................................................16 Les syndicats Syndicat du Chocolat.....................................................................................18 Syndicat National de la Confiserie .......................................................20 Syndicat Français des Miels ....................................................................22 Syndicat Français du Café ..........................................................................24 Les Fabricants de Biscuits et Gâteaux de France ........................26 Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse .....................28 Syndicat Français des Céréales Prêtes à Consommer ou à Préparer ....................................................................30 Syndicat des Industries Alimentaires Diverses ............................32 Syndicat Français de la Nutrition Spécialisée ...............................34 Secteur Aliments de l’Enfance..................................................................35 Secteur Diététique..........................................................................................36 Secteur Nutrition clinique..........................................................................37 Les pôles L’organigramme de L’Alliance 7 ..............................................................40 Pôle Qualité - Développement durable .............................................42 Pôle Affaires juridiques et économiques .........................................48 Pôle Relations extérieures et Communication .............................50 Pôle Affaires Sociales - Formation ........................................................51 Alliance 7 Services - La formation de vos équipes ......................52 Pôles Support......................................................................................................54 Informations utiles L’Alliance 7 et ses partenaires...................................................................58 Liste des adhérents par syndicat ..........................................................62 Vos contacts .......................................................................................................64 Chiffres clés 2013..............................................................................................66 Carte des emplois des entreprises adhérentes ............................68 194, rue de Rivoli - 75001 PARIS Tél. : 01 44 77 85 85 Fax : 01 42 61 95 34 E-mail : [email protected] www.alliance7.com 1 Intervievv Jean-Pierre GENESLAY, Président de L’Al iance 7 V ous succédez à Bruno Luisetti à la présidence de L’Alliance 7. Comment concevez-vous le rôle de notre organisation ? Notre fédération est un appui important pour toutes les entreprises membres : elle leur apporte une veille sur leur environnement économique et réglementaire, un service d’aide à l’application des textes et la possibilité d’être réellement parties prenantes dans les politiques publiques qui les concernent. Le rôle de L’Alliance 7 est tout d’abord d’accompagner nos professions pour leur permettre de faire face à la mondialisation des échanges. Si celle-ci implique une concurrence accrue que nos entreprises abordent avec des armes inégales, elle représente aussi des opportunités que nous pouvons aider à mieux saisir. A ce titre, je me suis engagé auprès de nos partenaires et des pouvoirs publics sur tous les dossiers qui pourront nous permettre de regagner de la compétitivité sur notre territoire et de nous développer à l’export. Q uels sont selon vous les atouts de nos professions dans cette bataille pour gagner des parts de marché en France et à l’international ? Notre filière industrielle reste l’un des atouts économiques majeurs de la France et l’incarnation d’une culture multiséculaire. Pourtant, elle est souvent victime 2 d’une suspicion qui tend à se généraliser. Nous devons faire rayonner notre industrie et partager avec tous les Français la fierté d’avoir bâti l’industrie alimentaire « la plus sûre au monde » et reconnue comme telle au niveau international. Issus de savoir-faire reconnus à l’international, nos produits d’épicerie contribuent au rayonnement de la France à l’étranger : avec des centaines de spécialités nationales et régionales, nous sommes dépositaires d’un véritable patrimoine français. A ce titre, nous sommes aussi une « industrie culturelle ». Fortes de ces atouts, nos entreprises ont su innover et élargir leur offre bien au-delà de ces traditions vivantes. C’est cette capacité de création que nous devons encourager et valoriser. Nos produits de nutrition spécialisée ont également acquis une reconnaissance mondiale, en tant qu’industrie de pointe sur les questions de qualité et de sécurité au service des populations les plus vulnérables. Q uels seront les dossiers prioritaires pour nos professions que vous traiterez pendant votre mandat ? Certains de nos grands enjeux, communs à l’ensemble de l’industrie alimentaire, prennent une acuité particulière pour nos professions. Je pense par exemple à la conception de l’alimentation qui sera traduite dans les politiques publiques, notamment de santé. Si la Rapport d’activité place de l’alimentation concerne toute l’industrie agroalimentaire, nous serons cependant plus attentifs que d’autres. Nos catégories peuvent en effet être prises pour cibles car elles incarnent le droit au plaisir ou, pour celles concernant des populations vulnérables aux besoins nutritionnels particuliers, de rester en marge des mesures prises pour le grand public. De même, il faut souligner l’importance considérable prise par les relations entre la distribution et les fournisseurs que nous sommes, du fait de la part des produits d’épicerie sèche dans les ventes de la grande distribution alimentaire. 2013 C omment souhaitez-vous faire évoluer L’Alliance 7 ? L’Alliance 7 a plus de 20 ans. Au fil des années, nous avons développé une vraie capacité à travailler ensemble, à mutualiser nos compétences, nos efforts, notre capacité d’action. C’est une réalisation dont nous sommes tous redevables aux chefs d’entreprise d’abord, qui ont cru en la pertinence de notre structure et dans celle d’un rapprochement par métiers partageant Nous avons également des priorités propres à nos syndicats ou à nos filières, que L’Alliance 7 se doit de soutenir en mettant ses équipes à leur service. des spécificités communes, mais aussi à une équipe P ourquoi L’Alliance 7 a-t-elle signé en 2013 le « contrat de filière » ? représente un modèle solide au service de nos syndicats La préservation de l’emploi dans nos métiers et la pérennité des savoir-faire sont des enjeux majeurs pour nos professions. Nous devons absolument préserver cette force et ces Le volet emploi et formation du contrat de filière vise à dynamiser l’emploi des jeunes et à sécuriser les parcours professionnels des salariés de l’alimentaire. L’Alliance 7 est moteur sur ces sujets et même précurseur. A titre d’exemple, nous avons adhéré depuis 2007 à une charte qui permet à tout salarié relevant de L’Alliance 7 de recevoir la délivrance de CQP alimentaires et/ou interbranches. fédérations de l’alimentaire pour les dossiers communs. d’experts, réellement engagée à nos côtés. Aujourd’hui, ce que nous avons réussi à construire et une réelle force d’attraction pour d’autres professions. compétences « métiers », tout en capitalisant sur la structure ANIA que nous partageons avec les autres La décision de notre conseil d’administration de nous rassembler avec d’autres acteurs de l’alimentaire dans un même lieu participe de cette volonté de peser davantage et mieux sur nos enjeux, au service de nos entreprises. 3 NOS MISSIONS : Préparer l’avenir : Fédérer et rester solidaire, pour réussir collectivement En mutualisant leurs forces et leurs moyens il y a 20 ans, les 9 syndicats professionnels du secteur alimentaire et leurs 300 entreprises ont été visionnaires. L’augmentation de la capacité d’action et l’élargissement des services aux entreprises ont permis à l’Alliance 7 de devenir ce qu’elle est aujourd’hui : une organisation représentative (les adhérents des syndicats représentent plus de 80% du marché), porte-parole de ses syndicats partout où cela important, en France comme au niveau européen, et capable de travailler sur les enjeux de demain. L’unité et la solidarité, deux valeurs fondatrices fortes de L’Alliance 7, ont ainsi permis aux syndicats de franchir deux décennies et de grands bouleversements, tant économiques que sociétaux. Aujourd’hui encore, elles s’imposent comme les piliers de la capacité de progression des professions dans leur environnement, mais aussi des réussites collectives de nos syndicats. Florence Pradier Directeur général 4 en portant les positions des syndicats et de leurs entreprises en France et dans les 7 associations européennes auxquelles nous participons. en dialoguant avec les partenaires sociaux en préservant les savoir-faire de nos métiers avec près de 20 000 heures de formation dispensées par Alliance 7 Services chaque année Créer de la valeur partagée : E n engageant collectivement les entreprises sur les sujets à enjeux En construisant des outils collectifs pour faire progresser ensemble les entreprises Accompagner les entreprises : E n les informant sur les actualités et leurs conséquences pratiques En leur apportant un service d’appui personnalisé dans les domaines suivants : affaires sociales, qualité et sécurité alimentaire, affaires juridiques et économiques, développement durable RASSEMBLER 300 entreprises et 9 syndicats COMMUNIQUER Promouvoir les produits Faire entendre les position des professions FORMER Préserver les savoir-faire métier Délivrer des certificats de qualification professionnelle ECOUTER CONNAITRE Relayer les préoccupations des dirigeants INFORMER Diffusion d’informations pratiques DIALOGUER Avec les parties prenantes Fédérer Représenter Servir ANIMER Lieu d’échanges interprofessionnels MANDATER Des représentants de nos professions ORIENTER / REPONDRE service question/réponse réponse personnalisée raisons de positiver ! » Rapport d’activité L’Alliance 7 est une fédération de syndicats professionnels rassemblant 9 professions qui ont toutes leurs spécificités sur le plan de leur organisation, de leur structure, de leur fonctionnement et de leurs produits et qui ont su mettre leurs ressources en commun pour s’entourer de professionnels, disposer de services efficaces et devenir de véritables interlocutrices pour les pouvoirs publics, avec un taux de plus de 80 % de représentativité. 2013 L’équipe de L’Alliance7 L’Alliance 7, c’est aussi une équipe de 35 personnes qui mettent en oeuvre la politique décidée par les administrateurs des syndicats. Ces administrateurs, volontaires, pilotent les actions avec nos permanents et veillent au respect des principes qui font la force et l’efficacité de notre fédération : anticipation sur les risques et opportunités, évaluation des enjeux et définition claire des priorités pour réaliser l’ensemble des actions décidées et aussi volonté de partenariat et d’ouverture avec l’ensemble de nos interlocuteurs. 5 Temps Forts 2013 Assemblée Générale de L’Alliance 7 en présence de Guillaume Garot sur la thématique « Fiers de nos entreprises, moteurs pour les territoires, fiers de nos savoir-faire, fiers de nos produits : toutes les bonnes raisons de positiver ! » 14 janvier : L’export au cœur de la stratégie de l’épicerie sucrée : sous l’impulsion de Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, et de Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire, réunion du comité stratégique pour l’Asie du Nord. 15 janvier : Réception de Nouvel An du Syndicat du chocolat : invitation des partenaires du syndicat et des représentants des institutions au musée Dapper pour une soirée très chocolatée. 23 janvier : Alain Berger, délégué interministériel aux Industries alimentaires rencontre le groupe des PME de L’Alliance 7 sur les leviers de croissance en France comme à l’international, la création de valeur, la protection des savoir-faire et le développement social des PME. 25 janvier : Nouvelle charte de développement durable : L’Alliance 7 et ses professions s’engagent à aider les entreprises adhérentes dans la mise en œuvre de leur responsabilité sociétale. 29 janvier : A l’invitation de L’Alliance 7, Guillaume Garot rencontre les entreprises de nos secteurs à l’ISM. 20 mars : Commission Social : échange sur les négociations en cours dans les entreprises en matière de pénibilité, d’égalité hommes-femmes, de travail des seniors et de contrat de génération. 26 mars : Commission Matières premières : échanges sur l’actualité des politiques agricoles et la conjoncture des marchés agricoles. Pour rebondir sur l’actualité du marché des produits laitiers, un intervenant de l’ATLA a présenté les perspectives de ce marché sous tension. 27 mars : Commission Relations commerciales : bilan des négociations commerciales entre les industriels et les distributeurs. Plusieurs recommandations de prise de position ont été préparées, notamment sur les éventuels ajustements de la loi. 28 mars : Commission Qualité : Identification des axes d’amélioration pour répondre au mieux aux attentes et aux enjeux des adhérents sur les questions ayant trait à la qualité. L’ANSES a également présenté le contenu de son rapport ingrédient et la DGAL est intervenue sur la mise en place des Groupes Ingrédients souhaités par Guillaume Garot. 6 19 avril : L’Alliance 7 et Alma Consulting organisent l’Inno Agro Tours. 11 septembre : Séminaire social de rentrée des di- 30 mai : Assemblée Générale de L’Alliance 7 en présence de Guillaume Garot sur la thématique « Fiers de nos entreprises, moteurs pour les territoires, fiers de nos savoir-faire, fiers de nos produits : toutes les bonnes raisons de positiver ! » : le grand rassemblement de toutes les entreprises de nos secteurs a été l’occasion de le faire savoir et de partager un moment d’échange et de convivialité. de L’Alliance 7 portant sur le management intergénéra- 1er juin : Entrée en vigueur de la nouvelle convention collective des 5 branches industries alimentaires diverses. 4 juin : Table ronde « Chine : quels leviers de développement pour les secteurs du chocolat, de la confiserie et des biscuits et gâteaux ? » organisée à l’initiative conjointe de L’Alliance 7 et du ministère des Affaires étrangères, et animée par Martine Aubry, représentante spéciale pour la Chine du ministre des Affaires étrangères. 6 juin : Commission Relations commerciales : consacrée en grande partie au suivi du projet de loi Consommation, adopté en 1re lecture par l’Assemblée nationale. 11 juin : Commission Environnement et Développement durable : mutualisée avec les syndicats des surgelés et des glaces, avec les interventions de l’ADEME sur les traitements des déchets, et de Valoria (syndicat des professionnels de la Valorisation des produits dérivés de l’industrie alimentaire et de l’agro-industrie) sur l’organisation de la filière de valorisation animale, les exigences réglementaires et la responsabilité des opérateurs. 13 juin : L’Alliance 7 accueille l’assemblée générale annuelle de Caobisco avec en thématique « Quel avenir pour les industries de la confiserie, chocolaterie, biscuiterie et biscotterie en Europe ? ». 2 septembre : Lancement de L’Alliance française pour une huile de palme durable en collaboration avec la Fédération des corps gras et six entreprises françaises utilisatrices d’huile de palme. 5 septembre : « Les voies d’accès au marché chinois » : atelier pratique pour nos entreprises. rigeants de PME et membres de la commission Social tionnel, les réformes sociales et leurs conséquences, la conciliation de l’efficacité économique et la protection sociale du salarié et les engagements des filières en matière d’emploi et de formation. Bruno Lucas, directeur général d’Opcalim a présenté son offre de service. 24 septembre : Commission Matières premières : analyse des perspectives des marchés agricoles pour la campagne 2013-2014 et de l’accord politique de la PAC 2014-2020 et ses conséquences possibles sur les marchés agricoles européens. Les fondamentaux et perspectives du marché des autres matières sucrantes ont également été présentés. 25 septembre : Commission Relations commerciales : échanges sur l’avancement du projet de loi sur la consommation. 4 octobre : 6e Journée des petits plaisirs organisée par le Syndicat national de la confiserie dans toute la France. 8 octobre : Commission Qualité : deux ateliers interactifs sur des problématiques concrètes des entreprises (règlement INCO, matériaux au contact) et une intervention de Carrefour sur les alertes et les remontées consommateurs. 9 octobre : Jean-Pierre Geneslay, directeur général de Révillon Chocolatier élu président du conseil d’administration de L’Alliance 7. Il succède à Bruno Luisetti. 30 octobre : Soirée de lancement du salon du chocolat dont le Syndicat du chocolat est partenaire. 5 décembre : Commission Relations Commerciales : Discussion sur le projet de Loi Consommation et ses impacts sur les relations commerciales. 10 décembre : Nomination lors du Conseil d’administration du nouveau président de la Commission Social Jacques Rassat. Rapport d’activité 2013 12 chartes de déontologie pour syndicats 9 12 chartes de déontologie pour 9 syndicats Charte de déontologie de L’Alliance 7 Dès sa création, L’Alliance 7 s’est dotée d’une charte de déontologie afin de promouvoir et d’assurer un climat de travail harmonieux entre les professions et les entreprises membres des syndicats de L’Alliance 7. Remise à jour en 2006, cette charte présente les sept grands principes que s’engagent à respecter les adhérents de L’Alliance 7 dans les domaines suivants : social et moral, environnement et développement durable, sécurité alimentaire, communication et présentation des produits, bonne information du consommateur, respect des guides de bonnes pratiques spécifiques, concurrence loyale et marchande. Charte de déontologie du chocolat Par la signature de cette charte en décembre 2008, les entreprises du Syndicat du chocolat ont souhaité formaliser leur volonté de responsabilisation et d’autodiscipline, tant en matière de respect de la réglementation, de sécurité des produits qu’en matière d’aspects sociaux et moraux. L’accent est également mis sur la valorisation des produits du chocolat, au moyen d’une communication responsable et loyale. Charte de déontologie de la confiserie Revue en mars 2004, cette charte de déontologie vise à garantir l’engagement des adhérents de la Chambre syndicale de la confiserie dans une démarche de qualité des produits et de loyauté vis-à-vis des consommateurs et entre les professionnels de la confiserie. Cette charte reprend les sept engagements communs à toutes les professions de L’Alliance 7 en les appliquant aux spécificités de cette profession et de ses produits. 8 Charte de déontologie des biscuits et gâteaux Créée en mai 2004, cette charte s’articule autour des trois axes majeurs sur lesquels les biscuitiers ont tenu à s’engager collectivement : la qualité (respecter les traditions et les usages, préserver le patrimoine et le savoir-faire, et assurer la sécurité des aliments), la bonne information du consommateur (présenter les informations de manière lisible, assurer une mise en relief des ingrédients de manière transparente et loyale), la communication en matière de nutrition et de comportement alimentaire (favoriser l’accès à l’information nutritionnelle pour permettre au consommateur d’exercer un choix éclairé). Cette charte est précisée par des repères pour les principaux moments de consommation des biscuits et gâteaux, donnant des indications sur ce qu’il est pertinent de consommer en fonction de l’âge, du mode de vie, du moment de consommation et des produits consommés. Charte de déontologie des céréales pour le petit déjeuner Cette charte, datant de février 2006, poursuit le double objectif de garantir l’engagement de la profession dans une démarche responsable et citoyenne. La charte définit les priorités des fabricants en matière de sécurité, de qualité et d’information du consommateur, notamment en ce qui concerne la présentation des produits, la présence systématique d’un étiquetage nutritionnel complet sur les emballages, la communication nutritionnelle ainsi que les comportements alimentaires. Charte de la nutrition clinique Cette charte de déontologie, révisée en 2005, énonce les principes généraux que doivent respecter les professionnels de la nutrition clinique, adhérents du Syndicat français des aliments de l’enfance et de la nutrition clinique, en matière d’étiquetage et de publicité pour les produits inscrits sur la liste des produits et prestations remboursables. Rapport d’activité Principes déontologiques relatifs aux desserts, entremets, pâtisseries à préparer et aides à la pâtisserie Depuis 1995, les adhérents du Syndicat des Industries Alimentaires Diverses se sont engagés sur des principes déontologiques en matière d’étiquetage, de composition des produits et d’allégations pour les desserts, entremets, pâtisseries à préparer et aides à la pâtisserie. Par ces principes, les adhérents du SIAD s’engagent à ne fournir sur le marché que des produits respectant les principes édictés en matière d’étiquetage (dénomination légale de vente, illustrations, allégations…) et garantissant des ingrédients sûrs, conformes à la réglementation et de qualité. Le SIAD a en outre élaboré une position en novembre 2005 relative à l’utilisation d’allégations du type « léger » sur l’étiquetage de produits apéritifs à croquer, ces allégations portant sur une caractéristique de texture ou d’aspect ne devant pas prêter à confusion avec une allégation nutritionnelle. Charte d’engagements des membres du Secteur des Aliments de l’Enfance Le SFAE a élaboré une charte d’engagements portant sur les préparations pour nourrissons de 0 à 6 mois et les aliments diététiques destinés à des fins médicales spéciales (ADDFMS) couvrant la période 0 à 6 mois. Cette charte a pour objectif d’accompagner les entreprises à appliquer la philosophie de l’OMS et les règlementations qui en découlent en matière de protection de l’allaitement maternel, dans un objectif de santé publique, notamment en : ·adoptant une communication responsable vis-à-vis des femmes enceintes, jeunes parents mais également à l‘égard des professionnels de santé ·respectant l’indépendance des agents de santé et en leur fournissant une information objective sur les produits ·ne se livrant à aucune pratique commerciale auprès du public visant à promouvoir des Produits couverts ·en s’assurant que le protocole et les résultats des études menées sur les produits couverts soient cautionnés par un comité scientifique indépendant. 2013 Guide de bonnes pratiques concernant les aliments de l’enfance Concernant l’alimentation des nourrissons et enfants en bas âge, le secteur Aliments de l’enfance a établi un guide de bonnes pratiques en matière de publicité grand public. Ce guide rappelle l’interdiction de la publicité pour les préparations pour nourrissons et précise l’application des principes de loyauté aux spécificités de l’alimentation des enfants de 0 à 3 ans. Il rappelle également l’interdiction de faire une publicité visant cette catégorie de population pour les aliments ne respectant pas les dispositions de la réglementation des aliments de l’enfance. Chartes de qualité et de déontologie du Syndicat français du café Le Syndicat français du café s’est doté en 2010 de deux chartes : Qualité et Déontologie. Par les engagements pris dans ces chartes, les adhérents du Syndicat français du café ont souhaité témoigner de leur respect les uns envers les autres et également vis-à-vis des consommateurs. Ils encouragent notamment les approvisionnements respectueux des hommes et de la terre et s’engagent sur la qualité, l’adéquation de l’emballage avec les règles environnementales en vigueur, le sérieux et la transparence des informations concernant leurs produits. En accord avec les pouvoirs publics auxquels ces chartes ont été présentées, le Syndicat français du café exerce une vigilance responsable sur le marché. Position déontologique de L’Alliance 7 sur les questions relatives au poids et à la minceur Adoptée en décembre 2007, ces règles déontologiques clarifient, à la lumière du règlement « Allégations nutritionnelles et de santé », le périmètre des allégations relatives à la minceur et au poids, par une analyse de l’articulation des textes réglementaires relatifs aux produits diététiques (aliments pour régimes hypocaloriques destinés à la perte de poids) et de la réglementation générale. 9 Publicité RÉDUCTION DES EMBALLAGES LES ENTREPRISES AGISSENT 100 000 TONNES D’EMBALLAGES EN MOINS ENTRE 2007 ET 2012 50 000 entreprises agissent avec Eco-Emballages pour réduire les emballages à la source. Ensemble elles ont atteint l’objectif de 100 000 tonnes d’emballages en moins. Avec le Point Vert, elles financent le dispositif de tri et de recyclage mis en œuvre avec les collectivités locales. Elles s’engagent à informer leurs consommateurs : plus de 10 milliards d’emballages portent aujourd’hui une consigne de tri explicite pour simplifier le geste de tri. Découvrez les résultats du petit Point Vert aux grands effets sur www.ecoemballages.fr Rapport d’activité Dossiers phares 2013 Plus de Qualité de Vie au Travail et moins de pénibilité font-ils gagner en efficience les entreprises ? Deux évènements règlementaires en matière sociale ont vu le jour en 2013, la Qualité de Vie au Travail (QVT) et la poursuite de la réforme sur les retraites qui donnera lieu à la création, dès 2015, d’un compte personnel de prévention de la pénibilité. Décryptage. S anté et bien-être au travail, des sujets stratégiques pour l’entreprise Le travail joue un rôle moteur dans notre société. Comme chacun sait, il est plus que le moyen de gagner sa vie, il peut être l’un des leviers pour se réaliser et établir des liens sociaux. Si, dans certaines circonstances, le travail peut dégrader la santé, il est aussi un bon moyen pour rester en forme. L’allongement du temps de travail étant incontournable, la prévention de la pénibilité prend une nouvelle dimension. Dans ce contexte, favoriser le maintien dans l’emploi à certains postes devient un défi. Pour l’entreprise, il va s’agir d’aménager les conditions de travail et parfois même les carrières. En octobre 2013, les députés ont adopté la création du compte personnel de prévention pénibilité. Répondant à l’un des objectifs de la réforme des retraites, son entrée en vigueur sera effective dès le 1er janvier 2015. Il permettra à tout salarié exposé à des conditions de travail pénibles d’accumuler des points à convertir en formation, en temps partiel payé temps plein ou en départ anticipé à la retraite. Issue de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 19 juin 2013, la politique d’amélioration de la Qualité de Vie au Travail est l’autre sujet de préoccupation des entreprises. Le bienêtre au travail n’est pas seulement vu comme un concept flou 12 mais comme la clé de la bonne performance de l’entreprise. Comme le souligne le texte de l’ANI : « La compétitivité des entreprises passe notamment par leur capacité à investir et à placer leur confiance dans l’intelligence individuelle et collective pour une efficacité et une qualité du travail. Elle dépend aussi de leur aptitude à conjuguer performances individuelles et collectives dans le cadre du dialogue social. La qualité de vie au travail contribue à cette compétitivité ». Pénibilité : les 10 facteurs retenus La pénibilité au travail se définit comme une exposition à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels pouvant laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé. Il peut s’agir aussi bien de contraintes physiques (charges, postures, vibrations), que de l’environnement de travail lui-même (agents chimiques, températures extrêmes, bruit) ou encore des rythmes de travail. Les dix facteurs de pénibilité retenus par le ministère des Affaires sociales et de la Santé sont ceux qui ont été définis par les partenaires sociaux en 2008 (source : ministère des Affaires sociales et de la Santé) : les postures pénibles définies comme positions forcées des articulations ; les vibrations mécaniques ; les agents chimiques dangereux, y compris les poussières et les fumées ; les activités exercées en milieu hyperbare ; les températures extrêmes ; les bruits ; le travail de nuit ; le travail en équipes successives alternantes ; le travail répétitif. Impacts et objectifs de ces deux mesures La Qualité de Vie au Travail attire l’attention sur les nouveaux enjeux en matière de dialogue social : rôle du management, implication des collaborateurs dans la stratégie d’entreprise, articulation entre vie privée et vie professionnelle… Rapport d’activité 2013 La QVT s’apparente à une charte de bonnes conduites. Toutefois, les partenaires sociaux ont décidé d’en faire la promotion afin que des mesures concrètes voient le jour par la voie de la négociation. En diffusant les expériences positives, l’objectif visé est de multiplier le nombre d’entreprises engagées dans la démarche. A ce stade, il n’y a pas de contraintes associées pour l’employeur. Concernant le compte de prévention de la pénibilité, la situation s’appuie sur une logique très différente. Il s’agit de permettre aux salariés du secteur privé, exposés à des conditions de travail réduisant leur espérance de vie, de cumuler des points en fonction de l’exposition à un ou plusieurs facteurs de pénibilité. Comme cela est précisé par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, les points accumulés sur le compte pourront être utilisés pour : suivre des formations permettant de se réorienter vers un emploi moins pénible, car l’objet principal est bien d’aider les salariés à sortir de la pénibilité ; financer un maintien de rémunération lors d’un passage à temps partiel en fin de carrière ; bénéficier de trimestres de retraite. Le barème de conversion des points en trimestres de formation, temps partiel et retraite est le suivant : 10 points sur le compte = 1 trimestre. Mais les 20 premiers points seront obligatoirement consacrés à la formation. Environ 20 % des salariés du privé sont concernés. Un décret déterminera les modalités de prise en compte des facteurs de pénibilité. Le compte de prévention de la pénibilité fonctionnera comme la mémoire des périodes de travail pénibles. Considérée sous cet angle, la prévention devient tout simplement stratégique. Les facteurs-clés du succès La QVT et le compte de prévention de la pénibilité ne doivent pas être perçus comme des contraintes mais plutôt comme des opportunités pour les entreprises. En effet, ces mesures permettent de restaurer le lien entre sphère sociale et logique économique. Dans le contexte actuel, le dirigeant ne peut se suffire de l’efficacité, il doit impérativement rechercher l’efficience. Pour illustrer ce nouveau défi, un dirigeant citait cet exemple qui éclaire l’objectif à atteindre : « Un médicament est efficace s’il guérit. Un médicament est plus efficient qu’un autre s’il parvient au même résultat, mais plus rapidement et à un coût moindre : là est notre véritable objectif ». Certes, mais comment y parvenir ? Une étude menée en 2012 par quatre professeurs de psychologie de l’Université François-Rabelais de Tours tend à démontrer que 25 % de la performance d’un collaborateur découle de son bien-être au travail. Interrogé sur les leviers à favoriser pour augmenter le bienêtre des employés, l’étude suggère une voie : celle d’installer des pratiques de gestion orientées vers l’augmentation de la satisfaction des besoins et la diminution de la frustration des besoins. Pour y parvenir, la stratégie du management sera basée sur une plus grande implication des salariés face aux décisions à prendre, toutes les fois où cela est possible. Le bonheur au travail est-il le moteur durable et global d’une plus grande efficience ? Ces pistes de réflexion sèment des graines d’optimisme que les experts s’attacheront à développer lors de la onzième semaine pour la Qualité de Vie au Travail qui se tiendra du 16 au 20 juin 2014, dans toute la France. 13 Protéger les populations vulnérables La méconnaissance des besoins nutritionnels spécifiques de certaines populations est souvent à l’origine de leur absence dans les débats et les politiques publiques. L’année 2014, marquée par de nombreux rendez-vous politiques et législatifs, constitue une année charnière pour la nutrition spécialisée, à l’échelle nationale comme européenne. Des populations plus vulnérables que d’autres Du fait de leur physiologie particulière ou d’un métabolisme perturbé, certaines populations apparaissent plus vulnérables quant à leurs besoins nutritionnels, tant sur des critères de composition que de sécurité des aliments. Aujourd’hui, près de 20 millions de Français sont concernés : les nourrissons et enfants en bas âge (0-3 ans), pour qui l’alimentation des 1 000 premiers jours est déterminante, à la fois pour le développement physiologique et l’acquisition d’un bon potentiel de santé. les malades ou personnes âgées dénutries, dont l’état de santé nécessite des apports nutritionnels qui ne peuvent être satisfaits par une alimentation normale. les sportifs réguliers, qui ont besoin d’aliments adaptés pour soutenir un effort musculaire intense. les personnes suivant un régime amaigrissant, qui doivent atteindre le difficile équilibre entre une diminution des calories consommées et des apports en nutriments et vitamines suffisants. Les personnes atteintes de maladie coeliaque (ou intolérance au gluten) qui doivent consommer des aliments céréaliers sans gluten. 14 La prise en compte des besoins de ces populations s’avère d’autant plus nécessaire qu’elle permet d’éviter à plus ou moins long terme des problèmes de santé et, par conséquent, de creuser davantage le déficit de la Sécurité sociale. Des exigences réglementaires garantes de la confiance des consommateurs En complément de la réglementation sur l’alimentation générale, des textes spécifiques s’appliquent aux produits de nutrition spécialisée et garantissent une adéquation avec les besoins de ces populations. Ces textes s’articulent autour de trois piliers fondamentaux : La sécurité nutritionnelle, avec une composition encadrée La sécurité des aliments, avec des normes plus strictes que pour l’alimentation courante, adaptées à la vulnérabilité de ces populations. Une consommation qui fait l’objet de recommandations des pouvoirs publics mais également, comme c’est souvent le cas, d’un accompagnement par des professionnels de santé pouvant aller jusqu’à une utilisation sous contrôle médical. Une législation européenne en pleine évolution Avec le règlement UE 609/2013 du 12 juin 2013, l’Union européenne a choisi de recentrer son approche réglementaire spécifique sur les denrées destinées à une alimentation particulière, avec pour objectif de protéger les populations vulnérables. Les nouveautés ne concernent pas tant le fond, à savoir les garanties apportées par la réglementation actuelle, que la forme juridique qu’elle doit prendre. L’Union européenne doit ainsi faire le choix de réglementations dédiées ou de règles spécifiques intégrées dans la législation alimentaire générale (règlement INCO sur l’information du consommateur et règlement Allégations pour les allégations nutritionnelles et de santé). Cette nouvelle approche a pour avantage de rapprocher les objectifs réglementaires de ceux des politiques nationales de santé. Elle facilite le respect des besoins nutritionnels particuliers et la réduction des écarts entre idéal nutritionnel et réalité. Rapport d’activité En revanche, cette nouvelle législation concernant les aliments pour sportifs ou les aliments destinés à la perte de poids génère une certaine insécurité juridique qui pourrait s’aggraver si les retards dans sa mise en œuvre n’étaient pas rattrapés. Un calendrier politique et législatif dense La loi d’avenir sur l’Agriculture, l’Alimentation et la Forêt aura permis de clarifier le partage des responsabilités. Alors que la politique alimentaire doit conforter les cultures et les repères alimentaires auprès de l’ensemble de la population, les politiques en matière de santé visent à prévenir les problèmes liés à l’absence de prise en compte des besoins nutritionnels spécifiques des populations vulnérables. La concertation et les débats sur le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement, dont l’adoption devrait avoir lieu à horizon 2015, ont mis en avant l’importance de la prévention, du dépistage et de la prise en charge de la dénutrition. Cette pathologie touche entre 4 à 10 % des personnes de plus de 60 ans, vivant à domicile. Ce taux atteint même 25 à 30 % pour les personnes vivant à domicile et en perte d’autonomie. La future loi, qui vise à favoriser le maintien des personnes âgées à domicile, devra malgré un budget serré de 650 millions d’euros mettre en place des actions concrètes afin de diminuer la prévalence de cette pathologie, méconnue dans nos sociétés d’abondance. 2013 Le projet de loi de santé publique, qui devrait être présenté à l’été 2014, rendra nécessaire le débat visant à poursuivre l’intégration de la nutrition dans la prise en charge médicale des malades. Un volet petite enfance serait à envisager car, outre la promotion de l’allaitement maternel à conforter, la question du fossé qui se creuse entre d’une part les apports conseillés et d’autre part la réalité, à savoir celle d’un passage trop rapide au régime alimentaire des plus grands, devra être prise en compte. La question du dépistage et de la prise en charge nutritionnelle de la maladie cœliaque (ou intolérance au gluten) ne pourra pas être éludée. En effet, il n’existe aujourd’hui aucun traitement médicamenteux. La seule solution consiste donc à suivre un régime sans gluten strict et à vie. Enfin, un plan national Obésité ne pourra pas faire l’économie de la prévention du surpoids chez les populations ne considérant pas encore rentrer dans une problématique de santé. Une éventuelle loi sur le sport ne pourra pas faire l’impasse sur la prise en considération des besoins spécifiques des sportifs. Une pratique sportive intensive doit s’accompagner d’une nutrition qui ne peut être celle d’une personne ayant une activité physique modérée. Les denrées alimentaires destinées aux sportifs sont par ailleurs les meilleures alliées de la prévention du dopage. 15 Cap sur l’Asie ! A l’heure où la croissance sur le marché intérieur et communautaire est plutôt en berne, les entreprises des secteurs de L’Alliance 7 ont de formidables atouts pour renforcer leur position à l’international et partir à la conquête de nouveaux consommateurs. La reconnaissance de nos savoir-faire, la richesse des recettes et spécialités de notre patrimoine culinaire, la garantie de qualité assurée par nos entreprises et leur capacité d’innovation, ainsi que les délais de conservation assez longs de leurs produits sont autant de points forts à valoriser, notamment sur le continent asiatique. Les pouvoirs publics se sont mobilisés en 2013 pour inverser la tendance de la balance commerciale de l’agroalimentaire de la France, avec une attention toute particulière pour l’Asie, zone à fort potentiel pour nombre de secteurs. L’Alliance 7 a souhaité saisir cette opportunité pour que les produits à forte valeur ajoutée qu’elle représente bénéficient de cette stratégie gouvernementale et du soutien qui en découle. R enforcer la promotion de l’épicerie sucrée sur les marchés asiatiques Un certain nombre d’actions ont été entreprises dans ce sens et toujours dans l’optique d’un soutien optimisé et pragmatique pour les exportateurs des produits d’épicerie sucrée et de nutrition spécialisée. Le premier de ces temps forts fut la rencontre organisée le 29 janvier 2013 entre le ministre Guillaume Garot et les exportateurs d’épicerie sucrée, à l’occasion du salon international de l’ISM. Précédée par un petit déjeuner presse quelques jours auparavant, elle fut l’occasion de mettre en avant les atouts de ces secteurs. 16 Tout au long du premier semestre, L’Alliance 7 a également participé de manière très active aux travaux du comité Asie, qui ont débouché sur 35 recommandations. Parmi les conclusions de comité, il est à noter que l’épicerie sucrée a été identifiée comme faisant partie des secteurs sur lesquels un effort particulier devait être réalisé en raison de perspectives favorables dans les pays émergents et de l’insuffisance du soutien public accordé jusqu’alors à sa promotion. En mai dernier, un petit déjeuner de networking a été proposé pour les entreprises participant à la 14e édition du SIAL China à Shanghai. A la rentrée, un atelier pratique « Les voies d’accès au marché chinois » a fait salle comble. Enfin, il faut également souligner, en juin 2013, la table ronde « Chine, quels leviers d’actions pour les secteurs du chocolat, de la confiserie et des biscuits et gâteaux ? », organisée conjointement par le ministère des Affaires étrangères et L’Alliance 7, et présidée par Martine Aubry. Les opportunités concrètes pour les entreprises, nées de cette rencontre, se mesureront dès cette année. On peut d’ores et déjà citer l’opération pilote de promotion des produits français d’épicerie sucrée en Chine, menée avec les enseignes Carrefour et Auchan, être mise en place en 2014 grâce au soutien financier du ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et du CNPA. Rapport d’activité Les 2013 Syndicats Syndicat du Chocolat Patrick Poirrier Président depuis octobre 2013 Les fabricants de chocolat ont l’immense chance d’appartenir à une profession ancienne et moderne à la fois, de fabriquer le produit préféré des français, de travailler une matière qui se prête à l’innovation, de disposer de compétences uniques. Ils ont aussi la chance d’accompagner l’émergence de nouveaux modes de consommation et d’être sur un marché mondial en croissance où le savoir-faire français est apprécié. Aussi, gardons le cap, ayons confiance en l’avenir ! Et pour que nos entreprises fassent de ces atouts de véritables opportunités de croissance, le syndicat devra poursuivre ce qu’il a entrepris en 2013 : travailler autour des propositions gouvernementales de maintien de la compétitivité des entreprises, soutenir les actions pour développer les exportations, faire connaître nos fabricants et la filière à laquelle nous sommes rattachés mais aussi, et surtout, continuer à développer la valeur ajoutée créée par les 80 entreprises et les 30000 salariés de la filière française. enviedechocolat.com - www.chocolats.org Chiffre clés 2013 Nombre d'entreprises 81 30 000 Effectifs (Production + Commercialisation) La consommation de chocolat Tablettes (Tonnes) 125 623 Confiserie de chocolat (Tonnes) 92 488 Barres (Tonnes) 42 801 Cacao en poudre (Tonnes) 55 223 Pâtes à tartiner (Tonnes) 73 737 Total ventes France des entreprises du secteur (1) (Tonnes) 389 872 (Millions €) 2 761 (1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées 18 Source : Syndicat du Chocolat (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents) Rapport d’activité En 2013, et dans un contexte général de crise de la consommation, le syndicat du chocolat a poursuivi son action sur les 3 enjeux majeurs de la profession : la pérennité de la filière, son image et la compétitivité de ses entreprises. SYNDICAT ENGAGÉ : PAS DE PUB SUR LES ÉCRANS ENFANTS 2013 : une année de nouvelles perspectives Suite aux actions menées tant par le syndicat que par les autres professions utilisatrices de sucre, la décision du Parlement européen de mettre fin aux quotas sucriers en 2017 a été un grand soulagement pour les acteurs de la profession. Elle permet d’envisager un retour progressif vers la compétitivité des entreprises, très pénalisées par les difficultés d’approvisionnement en volume et par un prix d’accès au sucre en Europe très largement supérieur à celui du marché mondial. Sur le front du cacao, le succès de la réforme de la filière café/cacao en Côte d’Ivoire permet d’entrevoir une stabilisation de la production de fèves de cacao et rend possible les actions visant à améliorer les rendements mais aussi la lutte contre le vieillissement des plantations et les maladies des cacaoyers. Dans cet objectif, le syndicat s’est fortement investi dans les travaux sur la norme CEN-ISO pour un cacao durable visant la pérennité de la filière associée à une production respectueuse de l’environnement et des hommes. Préserver un patrimoine alimen taire et une qualité reconnue au niveau international Le syndicat partenaire du Salon de chocolat Président : Patrick Poirrier (Cémoi) Secrétaire générale : Florence Pradier Vice-président : Thierry Gaillard (Mars Chocolat France) Le syndicat du chocolat a mis en avant en 2013 le rôle joué par les entreprises sur les territoires et dans la préservation du patrimoine alimentaire. La France n’a pas à rougir de ses savoir-faire exceptionnels et de la capacité de ses entreprises à créer de la valeur. Le syndicat a continué de défendre le droit à la « gourmandise avec modération » et la « non stigmatisation de ses catégories de produits » auprès des pouvoirs publics. Acteur responsable dont les entreprises se sont retirées des écrans enfants depuis 2007, le syndicat a poursuivi son engagement auprès de la fondation alimentation et santé et a signé l’engagement « 100% huile de palme durable en 2015 » avec les autres professions de L’Alliance 7. Le partenariat actif avec le Salon du chocolat a été prorogé à Paris et sur les salons organisés dans toute la France. Le syndicat a également poursuivi ses actions de communication : veille scientifique actualisée, réponses apportées à la presse et aux professionnels de santé sur les questions relatives à la santé, à la consommation et sur les données économiques de la profession. 2013 E xport : à la conquête du marché chinois Le chocolat sera-t-il en 2015 ce que le café est aujourd’hui sur le marché intérieur chinois ? Rien n’est plus sûr. A voir l’évolution très rapide des exportations vers la Chine et l’intérêt de plus en plus marqué des Chinois pour ce produit délicat et délicieux, les fabricants français dotés de savoir-faire uniques ont leur chance. Et nombre d’entre eux la saisissent ! Depuis 2009, les exportations de la France vers la Chine ont progressé de 160% Service aux entreprises : de nouveaux outils pour faciliter la vie des entreprises Le guide bonnes pratiques d’hygiène de la profession a été finalisé en 2013 après plus de deux ans de travaux collectifs. Il constitue un socle d’exigences reconnus par les pouvoirs publics et une excellente base pour faire progresser davantage les PME. Un nouveau code d’usage définissant les boissons chocolatées a vu le jour. Il entre en application dès 2014. Le code d’usage de la papillote a quant à lui été revu pour mieux répondre aux évolutions de consommation tout en respectant la tradition de ce bonbon de Noël. Europe : anticiper les règlementations Le syndicat a poursuivi ses travaux au sein de son association européenne CAOBISCO pour anticiper les évolutions réglementaires. Etiquetage (origine, information du consommateur, allégation), composition (colorants, arômes) ou contaminants (limites maximales en cadmium), les enjeux sont nombreux et les positions du secteur ont été portées tant au niveau européen que français. Site Internet Envie de chocolat 19 Syndicat national de la Confiserie Maurice Farine, Président Alors que le marché de la confiserie se maintient de façon honorable en cette période de crise, il me semble important de rappeler les missions essentielles dévolues à notre syndicat et qui font la force de notre organisation. Chaque jour, les équipes du syndicat et de vos entreprises œuvrent pour garantir un cadre règlementaire qui permette le maintien des traditions et l’innovation. Elles travaillent également à la préservation et à la valorisation des spécialités régionales et traditionnelles, notamment à l’international. Elles veillent à sécuriser les approvisionnements et à garantir des conditions de concurrence loyales pour les fabricants français. Un travail de communication soutenu est par ailleurs effectué auprès des relais d’opinion et du grand public pour éviter les stigmatisations en matière de politique nutritionnelle mais aussi valoriser les catégories de produits représentées au sein du Syndicat. En 2013, ces objectifs ambitieux ont guidé nos actions. Nous pouvons en être fiers, car elles ont été fructueuses, et ce, grâce à l’implication des adhérents. www.confiserie.org www.facebook.com/UnionNationaledesPetitsPlaisirs Chiffre clés 2013 Nombre d'entreprises Effectifs 82 5 669 Chewing-gum (Tonnes) 14 666 Sucres cuits + pastilles Caramels et pâtes à mâcher Gommes, pâtes fruits et gélifiés Autres confiseries Fruits confits Total ventes France des entreprises du secteur (1) (Tonnes) 23 822 19 814 75 623 35 213 4 310 173 448 1 070 (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Millions €) (1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées Source : Syndicat National de la Confiserie (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents) 20 Rapport d’activité En 2013, les actions du Syndicat de la confiserie ont été axées sur deux priorités : la préservation de la compétitivité des entreprises et la valorisation des produits de qualité. SYNDICAT ENGAGÉ : PAS DE PUB SUR LES ÉCRANS ENFANTS Qualité et sécurité : des fondamentaux pour la profession L ’aboutissement des discussions sur la contribution Eco-emballages L’évolution de la règlementation sur les additifs a continué de mobiliser les équipes. Deux vagues d’appel à données ont été lancées par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) afin de réévaluer l’exposition des consommateurs à plusieurs colorants en se basant sur les conditions réelles d’utilisation. Par ailleurs, l’AESA a publié un avis rassurant suite à la réévaluation complète des risques associés à l’aspartame et a conclu à la sécurité de cet édulcorant aux niveaux actuels d’exposition. Les fabricants de chewing-gums s’étaient particulièrement mobilisés pour fournir des données d’utilisation de l’aspartame. Afin de tenir compte de l’évolution des pratiques sur le marché, le syndicat a souhaité actualiser le code d’usage du nougat tout en conservant ses caractéristiques essentielles. En matière de nutrition, le syndicat a montré sa volonté de transparence sur la composition des produits en donnant son accord pour participer au volet nutritionnel de l’Observatoire de la qualité des aliments (Oqali). Fruit d’un long travail collaboratif démarré en 2011, l’aménagement obtenu sur les emballages ultralégers dans le cadre du barème 2014 d’Eco-emballages a permis de rééquilibrer le calcul des contributions en faveur des confiseurs, bien que l’augmentation reste importante pour les entreprises du secteur. Le syndicat a également fortement contribué à la construction d’un partenariat ente L’Alliance 7 et Eco-emballage, comportant un engagement sur l’apposition de l’Info-Tri Point Vert d’Eco-emballages sur les produits pour le 1er janvier 2015. Dans une logique de collaboration plus étroite, le syndicat a par ailleurs souhaité renforcer sa participation au sein des instances Eco-Emballages et Ecopar. Un bilan économique mitigé Communiqué de presse : La France des confiseries Président : Maurice Farine (Calissons du Roy René) Secrétaire générale : Elodie Sebag Vice-présidents : Bertrand Jacoberger (Solinest) Eric Bocquier (Nougat Chabert et Guillot) Trésorier : Luc-Pierre Verquin (Verquin Confiseur) 2013 Si la fin des quotas sucriers, programmée pour 2017, redonne des perspectives plus optimistes aux utilisateurs de sucre, la problématique de la volatilité des matières premières reste entière. Et malgré les initiatives politiques pour tenter de rééquilibrer le rapport de force, la tension des relations avec la grande distribution a atteint des sommets. Avec l’augmentation des coûts de production, du transport ainsi que la hausse de la TVA, il devient de plus en plus difficile pour les entreprises de rester compétitives sur le marché français, de maintenir l’emploi et de poursuivre leurs investissements dans l’outil industriel et les projets innovants. Du nouveau dans la communication collective ! Le syndicat continue à capitaliser sur la désormais célèbre Journée des Petits Plaisirs (JPP), bien ancrée dans l’esprit des journalistes comme du grand public. Pour l’édition 2013, l’évènement a pris de l’ampleur avec la distribution de confiseries dans 5 grandes villes de France le vendredi 4 octobre. Cet évènement a également vu son côté militant et revendicatif accru avec la création de l’UNPP – Union nationale des petits plaisirs - et par une implication plus forte des consommateurs dans la revendication du droit aux Petits Plaisirs, notamment via la page Facebook de l’UNPP. Le levier de l’international Les produits de confiserie ont un réel potentiel à l’export. Symbole du patrimoine culinaire français et garantie de qualité, ils sont des atouts indéniables pour le rééquilibrage de la balance commerciale française. Les pouvoirs publics l’ont bien compris. Le ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot, est ainsi venu à la rencontre des professionnels lors de l’ISM, salon incontournable pour les produits sucrés à l’international. A l’occasion du cinquantenaire des relations diplomatiques francochinoises, un partenariat a par ailleurs été mis en place avec des distributeurs en Chine pour la mise en avant de produits gourmets, au sein desquels la confiserie est bien représentée. Journée des Petits Plaisirs vendredi 4 octobre 2013 http://www.facebook.com/UnionNationaledesPetitsPlaisirs @_petitsplaisirs Drapeau Journee Bonbons 39.9x53.2cm.indd 1 26/04/13 17:47 Affiche de la journée des Petits Plaisirs 2013 Page Facebook de l’Union nationale des petits plaisirs 21 Syndicat français des Benoît Mary, Président Miels Le miel et les autres produits de la ruche, produits naturels par excellence, ont une image et une place toute particulière dans l’esprit du consommateur. Cependant le secteur apicole fait face à des enjeux importants en termes de production, de risques sanitaires, ainsi que de cohésion au sein de la filière. La récolte 2013 a été catastrophique car selon différentes sources, elle se situerait entre 8 000 et 12 000 tonnes contre 18 500 tonnes en 2010, année où l’offre était déjà en baisse face à un marché qui s’établit entre 35 000 et 40 000 tonnes. L’offre française, qui décroît d’année en année pour atteindre un niveau très préoccupant, est la difficulté principale pour la filière française aujourd’hui. Il est donc nécessaire que les actions entreprises par les pouvoirs publics et la filière puissent prioritairement garantir un approvisionnement français suffisant et pérenne sans pour autant dévaloriser les autres sources d’approvisionnement qui permettent de répondre aux besoins du marché et d’apporter également des nouvelles variétés florales. Le syndicat contribue au développement des miels français tant sur le marché intérieur qu’à l’international. Un pot de miel français sur trois1 est commercialisé grâce aux entreprises du SFM. A l’issue de la réflexion stratégique du syndicat, nous avons identifié 4 grands axes : rester un acteur incontournable et légitime au sein de la filière, conforter l’image des produits de la ruche et valoriser leurs consommations, prévenir les risques sanitaires et limiter les contraintes réglementaires et enfin favoriser le développement des entreprises et le maintien de leur compétitivité. Le plan d’action 2013-2015 doit répondre à ces enjeux et préparer demain. www.syndicatfrancaisdesmiels.fr Chiffre clés 2013 Nombre d'entreprises effectifs Miel Autres produits de la ruche Total 14 445 France en milliers € Export en milliers € 114 376 14 304 26 104 3 213 140 480 17 517 Source : Syndicat Français des Miels (Enquête statistique) 22 1 : Enquête statistiques syndicales pour 2012. Rapport d’activité Baisse catastrophique des récoltes, risques sanitaires…, les défis pour la filière apicole sont nombreux. En 2014, le syndicat français des miels et les acteurs de la filière continueront à se mobiliser pour y répondre. F ilière : participation au Comité Stratégique pour l’Apiculture (CSA) Le ministre Stéphane Le Foll a ouvert le 1er octobre dernier la première réunion du Comité Stratégique pour l’Apiculture, présidée par le député Alain Fauconnier. Cette instance, qui regroupe l’ensemble des acteurs de la filière mais également des représentants du gouvernement et de l’administration, a pour vocation de suivre et faciliter le Plan de développement durable de l’Apiculture. Benoît Mary siège à ce comité. Dans le cadre du plan de développement de la filière, le syndicat a contribué à l’étude menée par l’ITSAP sur la qualité des miels. Concernant le point spécifique de l’adultération, le syndicat a rappelé la nécessaire objectivité dans la réalisation de ce projet afin d’éviter le raccourci trop souvent rencontré entre les miels adultérés et les miels importés. Enfin, au sein de ce comité et comme bon nombre d’autres filières, une réflexion stratégique à l’horizon 2025 a été dessinée et s’articule autour des enjeux suivants : résoudre prioritairement le problème de la santé des abeilles et développer l’offre en France où l’apiculture est à la fois un pilier de l’agro-écologie et un acteur du développement rural. Réglementation : la définition du pollen et le projet de norme ISO sur la gelée royale, au cœur des priorités 2013 SYNDICAT ENGAGÉ : PAS DE PUB SUR LES ÉCRANS ENFANTS Président : Benoît Mary (Famille Mary) La réouverture de la Directive européenne sectorielle confirmant que le pollen reste bien un constituant du miel et non un ingrédient devrait permettre de clarifier la problématique OGM au sein de la filière. Une sensibilisation des pouvoirs publics français et européens a été faite et la question devrait être réglée d’ici la fin du 1er semestre 2014. Le syndicat 2013 est resté impliqué dans les travaux pour la création d’une norme ISO sur la qualité de la gelée royale. Enfin, concernant l’enjeu plus transversal des relations commerciales, le syndicat a soutenu le plan d’action de sensibilisation des pouvoirs publics sur la nécessité d’une clarification de la loi et surtout sa meilleure application. Des avancées ont été obtenues dans le cadre du projet de loi Consommation mais le déséquilibre des rapports de force devrait rester prépondérant lors des négociations. Consommation :unecommunication auprès des médias « grand public » réussie ! La communication collective du syndicat a été marquée en 2013 par le succès des actions menées auprès des médias « grand public ». Le dossier de presse « Variations autour du miel » a rencontré un écho très positif auprès de la presse et offert une belle visibilité au syndicat. En effet, cet outil avait pour but de valoriser la diversité des miels tout en faisant découvrir les différentes textures, saveurs, couleurs des miels au travers de recettes originales et exclusives qui avaient été créées pour le syndicat en 2011. Ce dossier a suscité de nombreuses reprises en presse écrite, web et télévision. L’actualisation du site Internet www. syndicatfrancaisdesmiels.fr, vitrine d’information du syndicat, a également fait partie des actions de 2013. A la demande du comité apicole, France Agrimer a financé une étude qualitative sur la perception du marché des miels par le consommateur. Le syndicat a suivi les différentes étapes de la réalisation de cette étude (rédaction du cahier des charges, observation des groupes de consommateurs) dont les retours très intéressants ont fait l’objet d’une réunion de restitution. Secrétaire générale : Nelly Bonnet Vice-présidents : Joseph Benazra (La Compagnie Apicole) Philippe Besacier (La ruche Roannaise) Vincent Michaud (Famille Michaud Apiculteur) Daniel Villeneuve SCD (Miels Villeneuve) Trésorier : Yves Peltier (Le Manoir des Abeilles) Pages recettes du dossier de presse : Variations autour du miel 23 Syndicat Français du Café Nicolas Peyresblanques, Président Une fois de plus, l’année écoulée aura démontré la nécessité pour nos entreprises de s’engager collectivement sur les grands enjeux qui nous concernent pour défendre notre vision du métier et des produits. Tout ce qui nous permet d’agir ensemble nous rend plus fort et notre syndicat a pleinement joué son rôle d’appui des professionnels du secteur. J’en veux pour preuve deux dossiers majeurs pour notre profession : la perspective d’un affichage de l’impact environnemental et les discussions sur la taxe « boissons énergisantes » visant essentiellement la caféine. www.toutsurlecafe.fr www.santeetcafe.com Chiffre clés 2013 Nombre d'entreprises 32 2 746 Effectifs Equivalent café vert (Import - Export en équivalent vert) Total ventes France Source : Douanes françaises Source : Syndicat National de la Confiserie (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents) 24 (Tonnes) (Millions €) 345 163 2 343 Rapport d’activité L’année 2013 aura été celle de la mise en place par le syndicat du référentiel d’information environnementale pour le café. Elle a également été marquée par les discussions concernant la taxe sur les boissons « dites énergisantes » et l’indication de l’origine. L’affichage environnemental : un référentiel partagé Sur le dossier de l’affichage environnemental, sujet porté par le précédent gouvernement et repris par la nouvelle majorité, les entreprises adhérentes ont pris la décision de s’investir au niveau syndical dans la construction d’une méthodologie adaptée aux spécificités du café. Si la généralisation de cet affichage n’aura pas lieu avant 2020, le syndicat est parvenu à établir un consensus sur la façon de calculer l’impact environnemental du café. Validée par l’AFNOR, cette méthodologie sera la référence pour tous les opérateurs en France et devrait servir de base de réflexion pour des travaux analogues dans d’autres pays européens. Le syndicat a également souhaité porter cette contribution au niveau de notre association européenne sectorielle, European Coffee Federation. Cet exercice a, en outre, permis de clarifier les limites de la démarche du calcul de l’impact environnemental et d’éviter les éventuelles distorsions de concurrence liées à une compréhension différente des indicateurs. Le café, victime collatérale des mesures relatives aux boissons énergisantes ? En fin d’année 2013, le Parlement français a souhaité légiférer sur les boissons dites énergisantes, à la suite d’un rapport de l’ANSES évaluant les effets de la consommation de ces boissons. Alors que les discussions préparatoires étaient très claires sur les intentions du législateur, le texte voté par les parlementaires citait finalement le taux de caféine et le type de contenant parmi les critères de définition. Le syndicat a été en contact - directement ou par la voie de l’Ania - avec les différents ministères concernés pour veiller à ce que cette définition très générale n’aboutisse pas in fine à des mesures touchant la boisson la plus populaire après l’eau : le café. Ce dossier a trouvé sa solution au premier trimestre 2014, avec une application de la taxe aux seules boissons énergisantes, conformément à la volonté du législateur. 2013 Parallèlement, le syndicat attend également avec intérêt l’avis de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) sur les effets sanitaires de la caféine, qui doit être publié au premier semestre 2014. Une contribution aux discussions sur l’indication de l’origine Dans le cadre de la préparation de l’étude d’impact sur l’indication de l’origine, prévue par le règlement européen relatif à l’information du consommateur, le syndicat a souhaité rencontrer les principaux ministères concernés par ce dossier. Ces entretiens ont permis de présenter les particularités du café et de montrer que l’indication d’origine n’était pas adaptée aux produits de la filière, ceci pour deux raisons : la première tient au principe même des « mélanges » qui peuvent varier d’un lot à l’autre selon le goût recherché et les arrivages de café, la deuxième à l’absence de doutes du consommateur sur le fait que le café ne peut pousser que hors de l’Europe continentale. Connaissance du café et image de la profession Enfin, le Syndicat français du café a poursuivi son soutien au programme « Santé et Café », travail de veille scientifique consacré aux liens entre le café et la santé. Ces informations, diffusées par newsletters aux professionnels de santé et aux journalistes spécialisés, sont disponibles sur un site internet dédié. Le syndicat a également apporté son soutien au Championnat de Barista, organisé à Lyon en janvier 2013, lors du Sirha. Au-delà de ces dossiers clés pour notre profession, le syndicat a poursuivi au quotidien ses missions fondamentales de service aux adhérents (réglementation, qualité, sécurité, social, matières premières…), en assurant une veille permanente sur tous les sujets pouvant concerner nos entreprises et en répondant à leurs questions pratiques via le service service question/réponse. Président : Nicolas Peyresblanques (Segafredo Zanetti) Déléguée générale : Héloïse Tarraud Vice-présidents : Gérard Méauxsoone (Café Méo) Pierre Richard (Café Richard) Trésorier : Erika Le Noan (Illy Café) Site Internet Santé et Café 25 Les Fabricants de Biscuits et Gâteaux de France Catherine Petitjean, Présidente Les fabricants de biscuits et gâteaux ont pris leur essor il y a plus de 100 ans. Aujourd’hui, c’est un secteur qui compte 100 sites de fabrication de toutes tailles au cœur de nos territoires et une variété de recettes issues de notre patrimoine, sans cesse renouvelées pour répondre aux souhaits des consommateurs. C’est aussi une profession qui peut s’appuyer sur le savoir-faire de 13 000 collaborateurs ainsi que sur le travail de qualité de ses fournisseurs de farines, de sucres, de produits laitiers, d’ovoproduits, de matières grasses, de chocolat ou encore de fruits. La crise financière puis économique, associée à une volatilité importante de nos matières premières, l’a fragilisée ces dernières années : les marges et les capacités de développement et d’innovation s’en sont trouvées réduites. Mais cette longue traversée de près de 7 ans, semée de rachats et de difficultés financières nous a amené à travailler autrement pour rester compétitifs et chercher des relais de croissance sur des marchés émergents. C’est l’objectif de l’opération pilote menée sur la Chine, initiée avec le concours des pouvoirs publics, de la Sopexa et d’Ubifrance et qui devrait porter ses fruits en 2014. Faisons en sorte que le retour sur investissement soit durable et que cet exemple puisse être élargi. www.biscuitsgateaux.com - www.facebook.com/biscuitsgateaux - blog : www.biscuitsgateaux.com/blog twitter : @biscuitsgateaux.com - Pinterest : http://www.pinterest.com/biscuitsgateaux Chiffre clés 2013 Nombre d'entreprises Effectifs SYNDICAT ENGAGÉ : PAS DE PUB SUR LES ÉCRANS ENFANTS 26 104 12 850 Biscuits secs et goûters (Tonnes) 150 826 Biscuits aux œufs et gaufrettes Biscuits pâtissiers, chocolatés et assortiments Gâteaux moelleux Total ventes France des entreprises du secteur (1) (Tonnes) 19 696 159 543 128 659 458 724 2 025 (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Millions €) (1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées Source : Fabricants de Biscuits & Gâteaux de France (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents) Rapport d’activité Les Fabricants des biscuits et de gâteaux œuvrent au quotidien à la réalisation d’une grande diversité de recettes, déliceuses, authentiques et respectueuses des nouvelles attentes sociétales . Dossier de presse grand public biscuits et gâteaux de France es pratiques de consommation en D phase avec le modèle alimentaire français Nos atouts sur le marché national reposent sur des pratiques de consommation en phase avec le modèle alimentaire français, à savoir : une consommation raisonnable (entre 25 et 30 g par jour de biscuits et de gâteaux, en général), une consommation structurée (principalement au goûter mais aussi au petit déjeuner et au dessert) et une consommation sociale (généralement en présence d’autres personnes). Le goûter, dans lequel s’inscrit la majorité de la consommation des biscuits et gâteaux, est un phénomène français qui participe à mieux répartir les prises alimentaires dans la journée en fonction des modes de vie actuels et à prévenir des prises alimentaires déstructurées. Néanmoins, face à la perte de repères alimentaires des français, nos fabricants ont veillé depuis plus de 10 ans à développer une communication responsable et des indications permettant d’inscrire la consommation de biscuits et gâteaux dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée, tenant compte des moments de consommation et de l’âge des consommateurs. Les biscuits et gâteaux, toujours autant appréciés des Français Information presse biscuits et gâteaux de France avec des recettes exclusives réalisées par Cyril Rouquet (Master Chef 2012) Président : Catherine Petitjean (Mulot & Petitjean) Secrétaire général : Jean-Loup Allain Vice-présidents : Marc Auclair (United Biscuits France) Pierre-Alain Lainé (Biscuiterie Bouvard) Gérard Lebaudy (Biscuiterie de l’Abbaye) Jean-Philippe Pasquier (Rivazur Cakes) Marie-Pascale Sire (Mondelez International) Jérôme Tacquard (Loc Maria) Trésorier : Mickaël Le Jossec (Pâtisseries Gourmandes) Le baromètre d’image réalisé en 2013 a montré que les biscuits et gâteaux restaient tout autant appréciés qu’avant du fait de la qualité des recettes et de leur goût mais aussi de leur bon rapport qualité/prix. Le goût reste néanmoins l’élément déterminant du choix du consommateur, comme l’a confirmé la thèse « Goût Nutrition » réalisée par les fabricants de biscuits et gâteaux en partenariat avec l’INRA et dont les résultats ont été publiés ces derniers mois. Il apparaît ainsi que le seuil de rupture de l’appréciation du consommateur face à une diminution des teneurs en sucres ou en gras varie d’un biscuit à l’autre et la mise en avant de la réduction de ces nutriments n’est pas un argument de vente pour la majorité des français. « La qualité ne se saucissonne pas ». Tout ce savoir-faire n’empêche pas que les biscuits et gâteaux restent fabriqués « comme à la maison », mais en plus grande quantité : c’est ce que chacun pourra partager en s’inscrivant à l’opération « Portes Ouvertes » qui se déroulera, pour la quatrième fois depuis 2008, entre le 1er et le 5 octobre 2014. Qualité des recettes, respect du modèle alimentaire, environnement et sécurité sanitaire : les 4 piliers de la politique qualité des fabricants de biscuits et gâteaux 2013 Qualité des recettes : des codes d’usages et un répertoire des dénominations existent pour préserver l’authenticité des recettes issues du patrimoine. Des règles professionnelles ont été adoptées pour fixer le seuil de quantité d’ingrédients nécessaires pour pouvoir mettre en avant sur les emballages des biscuits et gâteaux les mentions du type : « au chocolat », « aux fruits », « à la farine complète »… Respect du modèle alimentaire : Travail sur les portions et indications de consommation compatibles avec un goûter ou un petit déjeuner équilbré sont les axes stratégiques de la Profession. Ceci n’empêche pas les fabricants de travailler sur la qualité nutritionnelle des recettes : les fibres (participation au GT Pacte ingrédients fibres de Guillaume Garot en 2013), le rééquilibrage en acides gras sont aujourd’hui des préoccupations des fabricants après leurs efforts antérieurs pour réduire la teneur des acides gras trans en dessous des seuils recommandés par l’ANSES ou la réduction des teneurs en sucres ou en gras…mais ces efforts ne sont pas toujours récompensés, les consommateurs se tournant vers des recettes plus gourmandes notamment en période de crise Environnement : les fabricants des biscuits et gâteaux ont diminué de plus de 5 % en 5 ans les quantités d’emballage utilisés. Les papiers et cartons, principaux matériaux de conditionnement des biscuits et gâteaux, sont composés à 80 % de matériaux recyclés. Notre profession, toujours en partenariat avec Eco-Emballages, projette de réaliser un guide pratique sur l’éco-conception. Un travail est également mené pour inciter les entreprises à faire porter les gestes de tri sur leurs emballages. Sécurité sanitaire : les fabricants de biscuits et gâteaux, produits naturellement stables sur le plan bactériologique du fait des recettes veillent à répondre au souci croissant de réassurance des consommateurs. Plusieurs outils ont été élaborés comme un nouveau guide de bonnes pratiques d’hygiène, et l’élaboration, en collaboration avec l’Association Nationale de la Meunerie Française, d’un cahier des chargestype pour la farine. La profession souhaite également se regrouper avec les autres maillons de la filière céréalière au sein de l’IRTAC pour tester le futur volet sanitaire de l’Observatoire de l’alimentation. Enfin, une nouvelle mise à jour de la boîte à outils « acrylamide » réalisée au sein de Caobisco (Association of Chocolate, Biscuit and Confectionery Industries of Europe) a été réalisée. 27 Syndicat de la panification croustillante et moelleuse Emmanuel Aimond, Président L’année 2013 a confirmé que les gains de productivité ne permettent plus d’absorber les hausses des coûts de production et en particulier celles des matières premières. Notre profession n’a eu de cesse en 2013 de condamner la politique du prix le plus bas pour que lui soit substituée la politique du prix juste. Cette dernière est la seule qui permettra à l’ensemble des acteurs de la filière de retrouver un niveau de rentabilité compatible avec une pérennité à long terme. Nous sommes fiers de revendiquer que nos sites de fabrication sont français, et que le blé que nous utilisons est essentiellement produit en France. Je souhaite ainsi qu’en 2014, notre volonté d’être une profession jouant son rôle social et économique soit partagée et soutenue par les politiques et nos clients. Par ailleurs, en 2013, notre syndicat s’est attaché à travailler en synergie avec les autres syndicats céréaliers de L’Alliance7 pour renforcer l’efficacité de nos actions communes. Enfin, en profession responsable et volontariste, nous avons pris plusieurs engagements liés à la nutrition, à la sécurité des aliments et à l’environnement. www.panification.org Chiffre clés 2013 Nombre d'entreprises Effectifs 20 3 471 Tonnes Millions € Biscottes et produits croustillants 114 870 584 Pains de mie (industriels) Viennoiseries (industriels) Total ventes France des entreprises du secteur 143 190 181 215 439 270 338 765 1 687 Source : Syndicat de la panification croustillante et moelleuse (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents) 28 Rapport d’activité En 2013, au-delà de la volatilité, la tendance structurelle haussière du prix des matières premières reste d’actualité et impacte significativement la rentabilité des entreprises du secteur qui ont toujours autant de difficultés à répercuter ces hausses auprès de leurs clients. L e syndicat mobilisé pour une application de la LME et face à la hausse des matières premières Fortement impactée par la hausse des matières premières, notre profession a interpelé début 2013 plusieurs distributeurs pour les sensibiliser à la nécessité, pour la pérennité de la filière, de remplacer la politique du prix le plus bas par celle du prix juste. Confrontée comme les autres secteurs aux difficultés d’application de la LME, la profession s’est activement impliquée au sein de L’Alliance7 et de l’ANIA pour sensibiliser les pouvoirs publics à la nécessité d’une clarification de la loi et d’une meilleure application de cette dernière. Malgré cela, les avancées obtenues dans le cadre du projet de loi Consommation semblent aujourd’hui bien ténues et semblent semblent pour rééquilibrer les relations commerciales. Par ailleurs, le syndicat a noué des contacts avec le ministère des transports afin qu’il facilite les obtentions de dérogations aux interdictions de circulation pour les produits de panification moelleuse qui, bien qu’ayant des DLUO parfois très courtes, ne bénéficient pas du même régime que les produits frais. Enfin, l’implication active de L’Alliance7 au niveau national et de Caobisco au niveau européen a contribué à obtenir la fin des quotas de sucre en Europe pour 2017. Cela devrait permettre d’améliorer à terme la disponibilité en sucre sur le marché européen. G agner en efficacité en développant les synergies Président : Emmanuel Aimond (Jacquet Brossard) Le syndicat a activement participé à la cellule de coordination des syndicats céréaliers de L’Alliance7. Les principaux sujets partagés sont liés à la sécurité des produits et à la place de l’aliment céréalier dans la politique alimentaire. La volonté de poursuivre et de développer ces synergies a été partagée par l’ensemble des professions. Le syndicat s’est également rapproché de la Fédération des Entreprises de Boulangerie et Pâtisserie Française afin de développer des synergies de travail entre nos deux organisations. Secrétaire général : Fabien Castanier L e syndicat, proactif concernant la sécurité des produits Vice-présidents : Pascal Pasquier (Pasquier) Miloud Benaouda (Barilla France) La profession participe à la phase pilote de la mise en place du volet sanitaire de l’Observatoire de l’Alimentation géré par la Direction Générale de l’Alimentation. Par leur implication dans le plan de surveillance de la filière céréalière, les entreprises adhérentes ont ainsi testé le nouveau dispositif dont l’objectif est d’évaluer le niveau de Trésorier : Eric Sarret (Biscottes Roger) 2013 sécurité de l’alimentation pour, à terme, rassurer le consommateur. L a promotion de l’aliment céréalier dans la politique alimentaire Engagée dans le Fonds Français Alimentation Santé, la profession participe également activement au volet nutritionnel de l’Observatoire de l’Alimentation dans une démarche de transparence et d’information sur la composition nutritionnelle des produits. Le syndicat et les autres syndicats céréaliers de L’Alliance7 ont été fortement mobilisés par le groupe de travail Fibres de Guillaume Garot dont le pilotage a été confié à L’Alliance7. Ce groupe a permis d’émettre des recommandations, notamment sur l’amélioration de la connaissance des consommateurs sur les aliments vecteurs de fibres. Le syndicat a également participé à l’audition de l’ANSES sur la révision des repères du PNNS. Cela a permis de rappeler la nécessité de revoir le repère le repère « féculent » pour mieux faire ressortir la notion d’aliments céréaliers. U ne profession responsable et engagée Le Syndicat a élaboré une charte de déontologie afin de promouvoir des pratiques loyales envers le consommateur. Cette charte, validée début 2014 par la profession, sera partagée en 2014 avec les autres acteurs de la filière. La profession, par le partenariat conclu fin 2012 entre L’Alliance7 et Eco-emballages, s’est engagée à développer l’information du trieur et diffusera auprès de ses membres les bonnes pratiques d’écoconception. Enfin, les entreprises du syndicat, qui pour des raisons technologiques ne peuvent pas substituer l’huile de palme de leurs produits, se sont engagées à ce que 100 % de l’huile de palme utilisée soit durable fin 2015. Nouveau site Internet du Syndicat 29 Syndicat Français des Céréales prêtes à consommer ou à Préparer François Rouilly, Président Notre syndicat rassemble les principaux acteurs du secteur et représente plus de 80 % du marché des céréales pour petit déjeuner en France. Par ailleurs, les céréales pour petit déjeuner restent l’aliment préféré des enfants au petit déjeuner et le deuxième aliment céréalier consommé le matin après la tartine. A ce titre, nos administrateurs estiment avoir une responsabilité particulière dans le fait de faire avancer la profession sur les enjeux sociétaux. L’année 2013 a ainsi été marquée par la participation du syndicat aux groupes de travail « ingrédients » (sucres et fibres) lancés en avril par Guillaume Garot. Fort de 15 ans d’initiatives dans le domaine de la nutrition, c’est tout naturellement que le secteur des céréales pour le petit déjeuner s’est engagé avec des distributeurs qui ont rejoint la démarche du Syndicat à continuer de réduire la teneur moyenne en sucres de ses céréales « enfants » pour la période 2011-2015 La profession a également été fortement investie dans le groupe de travail « Fibres » dont le pilotage a été confié à L’Alliance7. Ce GT réuni sous la présidence de la DGAL a permis de croiser les regards d’experts du privé comme du public pour émettre des recommandations en faveur d’une augmentation de la consommation de fibres des Français en lien avec les recommandations de santé publique. L’aboutissement de ces projets représente une belle réussite collective pour notre industrie des céréales et pour notre organisation. www.matinscereales.com - twitter : @matinscereales.com Chiffre clés 2013 Nombre d'entreprises Effectifs 13 2 768 Tonnes Millions € Céréales prêtes à consommer (CPAC) (1) 102 623 586 Céréales à préparer (avoine) (1) Céréales bio et diététiques (1) Total ventes France hors Hard Discount et hors domicile (1) 2 809 3 008 108 440 9 21 616 124 202 684 (1) Source : IRI (hypers et supers) Céréales prêtes à consommer (CPAC) avec Hard Discount et hors domicile (2) (2) Source : Total Marché Français des CPAC tous circuits (extrapolation IRI / TNS Worldpanel) incluant HM, SM, HD, proxi, E-commerce, circuits spécialisés en 2013 30 Rapport d’activité Portage presse matins cereales Ö une vingtaine de journalistes grand public En 2013, année marquée par le Pacte « Qualité ingrédient » et le groupe de travail « Fibres », le syndicat français des céréales a poursuivi ses engagements en faveur de l’amélioration de la qualité gustative et nutritionnelle de ses produits. Brochure presse Ceréveil - Du Grain au Bol Président : François Rouilly (Kellogg’s) Secrétaire générale : Karima Kaci Vice-présidents : Jean-Christophe Hélias (CPW France - Nestlé & General Mills) Trésorier : Brooks Wallin (Favrichon) 2013 C onforter la place des céréales au petit déjeuner A ugmenter la consommation de fibres des Français L’année 2013 a confirmé la plus grande présence de Matins céréales, notre collective, dans les médias grand public. Notre nouveau site internet, nos vidéos, communiqués de presse et newsletters et nos brochures « du grain au bol » ont permis d’informer sur la catégorie et de conforter l’image positive des céréales pour petit déjeuner autour de 3 grandes valeurs : diversité, plaisir et prise d’un petit déjeuner complet et équilibré. La visibilité de Matins céréales s’est également accrue sur la toile et les réseaux sociaux et grâce à l’animation du fil twitter @matinscereales. En 2013, la profession a également activement participé au groupe de travail Fibres lancé par Guillaume Garot et dont le pilotage a été confié à L’Alliance7. Ce GT, réuni sous la présidence de la DGAL, a permis de croiser les regards d’experts du privé comme du public (opérateurs économiques, avec de nombreux acteurs de la filière céréalière dont pour L’Alliance 7 : les Céréales, les Biscuits et gâteaux et la Panification moelleuse et croustillante ; instituts de recherche ; agence nationale ; universitaires ; sociétés savantes, etc.) pour émettre des recommandations en faveur d’une augmentation de la consommation de fibres des français. Les recommandations portent sur l’amélioration de l’offre, y compris l’offre de la restauration collective, la sensibilisation des consommateurs et des professionnels de santé aux effets bénéfiques des fibres et l’amélioration de la connaissance des consommateurs sur les aliments vecteurs de fibres. Les auditions ont montré que l’amélioration de la composition nutritionnelle de l’offre en matière de fibres n’augmentait pas leur consommation, et ce malgré la variété des produits proposés (en particulier les aliments céréaliers dont la consommation représente aujourd’hui 35 % des apports en fibres). Le problème ne vient donc pas de l’offre mais de son attractivité, qu’il va donc falloir travailler. Ces recommandations devraient contribuer aux débats sur la révision des repères de consommation du PNNS et, le cas échéant, des futurs messages sanitaires prévus au deuxième semestre 2014. 2 013, année du lancement du pacte « Qualité Ingrédient » Depuis près de 15 ans, l’ensemble des acteurs du marché des céréales pour petit déjeuner réalise des efforts continus pour concilier la qualité gustative et nutritionnelle des produits, ainsi que pour conforter leur consommation au sein d’une alimentation équilibrée et de repas structurés. Les données de l’Oqali sur le secteur des céréales ont déjà fait état d’améliorations nutritionnelles. Par leurs engagements, les acteurs de la filière ont participé aux efforts collectifs de diminution des apports journaliers en sucres, en sodium et d’augmentation des apports en fibres. Par exemple, entre 2008 et 2011, les céréales de la famille équilibre ont déjà enregistré une diminution de 28 % de la teneur moyenne en sodium et les céréales fourrées une diminution de 7 % de la teneur moyenne en sucres. Entre 2001 et 2008, 27 références de céréales affichaient déjà des diminutions comprises entre 1,5 g à 9 g de sucres pour 100g (source OQALI 2008). En 2013, ces initiatives se poursuivent et vont plus loin, au travers de nouveaux engagements d’amélioration nutritionnelle pris volontairement par l’ensemble de la profession dans le cadre du pacte « Qualité Ingrédient », lancé en avril 2013 par Guillaume Garot. Fort de 15 ans d’initiatives dans le domaine de la nutrition, le secteur s’est engagé à continuer de réduire la teneur moyenne en sucres de ses céréales « enfants » pour la période 2011-2015. En effet, sur la base des efforts initiés depuis plusieurs années, la Profession s’engage à : réduire la teneur moyenne en sucres des céréales chocolatées (-18,8%) réduire la teneur moyenne en sucres des céréales miel/caramel (-8,8%) pour des références de marques nationales et marques distributeurs. Le syndicat a également participé à l’audition organisée par l’ANSES dans le cadre de ses travaux sur la révision des repères du PNNS. Cet échange a été notamment l’occasion de rappeler la nécessité de revoir le repère « un féculent à chaque repas » pour mieux faire comprendre aux consommateurs la diversité des produits qu’il sous-tend et parmi lesquels les aliments céréaliers. I mplication dans les dossiers réglementaires L’activité réglementaire ne faiblit pas et les équipes de L’Alliance7 et des entreprises ont été mobilisées dans les discussions de mise en œuvre des réglementations en matière d’étiquetage des produits, de sécurité des aliments, de nutrition et ceci en lien étroit avec notre association européenne des céréales pour petit déjeuner (CEEREAL). 31 Syndicat des Industries alimentaires diverses Emmanuel Pinteaux, Président J’ai la conviction profonde que tout ce qui nous unit nous renforce et que, là où nous agissons séparément, nous affaiblissons notre capacité à influencer notre environnement économique, social ou fiscal. Nos entreprises maintiennent leur activité dans un contexte de grande incertitude avec certes des opportunités de développement mais aussi de réelles menaces pour notre compétitivité. Notre syndicat et son appartenance à une organisation telle que L’Alliance 7 sont une véritable valeur ajoutée face aux menaces et à l’instabilité de notre environnement. L’union de nos forces permet en effet de mieux suivre les enjeux du secteur, d’en suivre les enjeux et, par conséquent, de renforcer notre réactivité et notre capacité d’influence sur des dossiers qui dépassent le champ d’action de chaque entreprise prise individuellement. www.laperonomie.com - www.facebook.com/Aperonomie - https://twitter.com/l_aperonomie Pinterest : www.pinterest.com/aperonomie - Instagram : instagram.com/l_aperonomie Chiffre clés 2013 Nombre d'entreprises Effectifs 36 3 085 Tonnes Millions € Desserts à préparer et tapioca 26 379 138 Apéritifs à croquer Total ventes France des entreprises du secteur (1) 59 392 85 771 414 552 (1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées Source : Syndicat des Industries Alimentaires Diverses (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents) 32 Rapport d’activité Réorganisation du syndicat, renforcement de son identité et de sa communication… 2014 s’impose comme l’année de la consolidation d’efforts entrepris en amont pour une meilleure visibilité de la filière. F açonner l’identité du syndicat En 2013, nous avons engagé le chantier de la redéfinition des contours et des missions de notre syndicat. Ce travail de réflexion doit permettre de mieux servir chacune de nos entreprises et de construire un agenda commun, adapté à nos besoins et au plus proche de nos métiers. 2014 sera ainsi l’année de la réorganisation de notre syndicat autour d’une identité plus affirmée. 2013 a également été marquée par une ouverture plus forte sur les enjeux européens avec un renforcement de la coopération avec l’ESA, l’une de nos associations européennes. C ommunication : lancement de l’Apéronomie En 2013, la collective des Apéritifs à croquer a conquis un tout nouveau territoire de communication en créant l’Apéronomie. Plus qu’un concept, l’Apéronomie est un état d’esprit : celui de la célébration d’un véritable art de vivre autour du moment apéritif. Elle est l’alliance des apéritifs à croquer, de la gastronomie, des tendances et de toute la convivialité de la pause apéritive, si chère à nos compatriotes. L’Apéronomie a notamment été portée par un tout nouveau site Internet tourné vers la convivialité. Conçu comme une boîte à idées collaborative, on y trouve, échange et partage des informations, des recettes et des tendances autour du moment apéritif et des apéritifs à croquer. Des actions auprès des médias ont également permis de faire connaître ce concept inédit. Pour toucher le grand public, une stratégie digitale a été mise en place. L’Apéronomie dispose ainsi d’une page Facebook, de comptes Twitter, Pinterest, Instagram et Google+. Les « e-influenceurs » ont également été impliqués puisque deux rencontres blogueurs ont eu lieu en 2012. Ces 2013 rencontres, baptisées « Ateliers Happy Apéronomie », ont réuni une dizaine de blogueurs influents, venant d’univers différents, pour déguster, créer et partager des recettes à partir d’apéritifs à croquer dans une ambiance très conviviale. De nouvelles données pour le secteur des desserts Cette année a également été marquée par l’investissement du syndicat dans l’achat de données sur le marché des desserts, mises à disposition des entreprises. U n service au quotidien pour les entreprises Le syndicat a assuré en 2013 le suivi de l’actualité législative et réglementaire pouvant impacter les entreprises (relations commerciales, santé et obésité, sécurité…), tout en les accompagnant au quotidien sur les dossiers « techniques ». Au-delà de ces grandes fonctions, le syndicat poursuit au quotidien ses missions fondamentales de service aux adhérents (réglementation, qualité, sécurité, social, matières premières…), notamment à travers son service question/réponse. Recette réalisée dans le cadre du 1er atelier HappyApéronomie avec des bloggueurs Président : Emmanuel Pinteaux (Pepsico-France) Secrétaire générale : Magali Lafleur Page facebook de l’aperonomie Vice-présidents : Jérôme Fort (Tipiak Epicerie) François-Xavier Steeg (Somapro) Trésorier : Patrice Robin (Continental Foods SAS) Site Internet de l’Apéronomie Recette réalisée dans le cadre du 1er atelier HappyApéronomie avec des bloggueurs 33 de la Nutrition spécialisée Bert Demeyere, Président La nutrition spécialisée, une industrie de pointe dédiée aux populations vulnérables « Il existe plusieurs catégories de population, dites vulnérables, pour lesquelles la nutrition constitue un déterminant majeur de santé : les nourrissons et enfants en bas âge (0-3 ans), les personnes dénutries ou à risque de dénutrition, les personnes souffrant d’intolérances alimentaires, les sportifs réguliers et les personnes souhaitant perdre du poids. Toutes ces populations ont un point commun : des besoins nutritionnels spécifiques liés à leur physiologie ou à un métabolisme ou un processus d’assimilation perturbé. C’est tout naturellement que des règles spécifiques ont été développées, depuis des décennies au niveau national, puis au niveau européen. Ces règles permettent d’assurer la meilleure adéquation entre la satisfaction de ces besoins particuliers et les exigences en termes de composition ou de présentation des aliments spécialement formulés pour ces populations vulnérables. Ce n’est que plus récemment que les politiques de santé ont commencé à intégrer l’importance d’approches ciblées, à caractériser ces besoins spécifiques et leurs enjeux de santé, à dépister les populations à risque qui méconnaissent ou ne tiennent pas compte de leurs besoins spécifiques et à proposer des actions de prise en charge nutritionnelle favorisant une politique intégrée de prévention. www.nutritionspecialisee.com Président : Bert Demeyere (Nestlé) Secrétaire général : Jean-Loup Allain Vice-présidents : Michel Bégaud (Fresenius Kabi France) Didier Lambin (Blédina) Didier Suberbielle (Nutrition et santé) Trésorier : Emmanuel Laffineur (Lactalis) 34 Industrie de pointe de produits à haute valeur nutritionnelle, notre profession est aujourd’hui au centre d’une actualité riche qui la met face à trois défis : Contribuer au grand chantier européen de refonte de la législation spécifique existante : par le Règlement UE 609/2013, le Parlement européen et le Conseil ont lancé une réforme en fixant une échéance à juillet 2016 afin d’éviter l’insécurité juridique qui pourrait en découler. Le défi européen sera de maintenir un niveau élevé de protection pour ces populations vulnérables tout en laissant la place à l’innovation, pour accompagner l’adaptation aux progrès des connaissances scientifiques et renforcer la compétitivité des entreprises européennes dans la compétition internationale. L’Union européenne aura d’ailleurs la responsabilité de faire prendre en considération ces nouvelles règles dans les normes internationales du Codex Alimentarius. Être acteur du débat public : Le syndicat prend part au débat public en mobilisant ses adhérents sur les enjeux liés aux politiques publiques. Nos secteurs disposent, de par leurs études, leur expérience, et leurs relations avec les professionnels de santé et les chercheurs, d’une bonne connaissance à la fois des besoins spécifiques et des attentes ou contraintes de ces populations vulnérables, mais aussi de leur environnement. Ces échanges permanents avec la communauté scientifique et médicale, le monde académique et les associations donnent lieu à des contributions publiques. Faire reconnaître les spécificités de la nutrition spécialisée dans la conception et l’application des textes généraux, seulement connues des spécialistes. Face à ces différents défis, notre profession et ses trois secteurs (Aliments de l’enfance, Nutrition clinique, Diététique) se doivent d’utiliser au mieux des ressources forcément limitées et intrinsèquement liées à l’étroitesse des marchés de niche sur lesquels nos activités s’exercent. Notre politique professionnelle se doit de s’intégrer dans celles de nos associations européennes (SNE) et internationales (ISDI) pour obtenir le résultat voulu en optimisant les ressources. C’est aussi une condition pour renforcer l’image de qualité et de sécurité qui rend attractifs nos produits de nutrition spécialisée hors de nos frontières. Ma nationalité belge et mon parcours international me permettent de le dire : la France est non seulement reconnue à l’étranger pour sa gastronomie, mais elle est aussi enviée pour son excellence dans le domaine de la nutrition et de la santé. Cette reconnaissance doit permettre de valoriser et développer ce savoir-faire, en France comme à l’international. Secteur Français des Aliments de l’Enfance (SFAE) Rapport d’activité 2013 Didier Lamblin, Président du SFAE En 2013, le Secteur des Aliments de l’enfance peut être fier d’avoir nourri les connaissances sur les comportements alimentaires des moins de 3 ans grâce à la 5e édition de son étude Nutri-Bébé. Les résultats du volet comportement, rendus publics en novembre, nous permettent de connaître de mieux en mieux les mamans et nous renforcent dans notre mission d’accompagnement. Les besoins spécifiques des tout-petits sont encore mal connus des parents. Si on peut se réjouir qu’après 12 mois 64 % des enfants mangent régulièrement avec les parents et bénéficient ainsi de la convivialité de la table familiale, il est plus inquiétant de constater qu’ils sont 60 % à manger la même chose que leurs aînés. Or, l’alimentation des plus grands ne répond pas forcément à leurs besoins spécifiques, et cela conduit notamment les jeunes enfants à s’habituer peu à peu à des goûts trop salés ou trop sucrés. L’EFSA*, dans son avis rendu public en octobre 2013, a bien reconnu les besoins particuliers de l’enfant jusqu’à 3 ans. Des déficits ont d’ailleurs été constatés dans les pays européens notamment vis-à-vis des apports en fer, acides gras essentiels, vitamine D et iode. Ces signaux forts nous confortent donc dans la nécessité de poursuivre nos efforts pour plus d’informations auprès des parents (cibles en constant renouvellement) soit par des actions directes, soit en sensibilisant le corps médical sur les comportements inadaptés constatés. Les résultats du volet consommation viendront en 2014 appuyer et enrichir notre discours. La défense de l’intérêt des plus petits continuera à motiver notre souhait d’un cadre réglementaire spécifique et adapté pour nos produits. * European Food Safety Autority es actions de communications D fortes auprès de différentes cibles : Cette année encore, le secteur a été actif auprès de plusieurs cibles. Tout d’abord auprès du corps médical (participation au congrès de l’AFPA et publication d’un article dans la revue Le Pédiatre) pour leur rappeler les obligations réglementaires et strictes s’appliquant aux aliments infantiles. Le secteur s’est rapproché des mamans bloggeuses à l’occasion d’un atelier spécifique, dédié au danger de la consommation des jus végétaux, et également lors du salon e-fluent Mums (2e édition) auquel le secteur a participé. La conférence de presse que nous avons organisée sur l’étude Nutri Bébé et qui reprenait les résultats du volet comportemental (Volet TNS Sofres) a généré plus de 150 retombées médiatiques (presse écrite, radio et TV). Grâce aux lettres Nutrition de l’enfant, les médias spécialisés et les médecins sont informés 2 fois par an des dernières publications en lien avec l’alimentation infantile. L a révision de la réglementation européenne se poursuit : Le nouveau cadre législatif européen des produits de la nutrition spécialisée a été publié au JO UE (règlement UE n° 609/2013) en juin 2013, lançant ainsi le compte à rebours de sa mise en œuvre dans les trois ans à venir (date d’abrogation de la législation cadre « diététique » actuelle). Cette mise en œuvre, qui nécessite un plan de travail particulièrement fourni va mobiliser nos experts et ceux de notre association européenne (SNE = Specialised Nutrition europe). La révision de la réglementation implique deux types de processus pour notre secteur : Certains produits feront l’objet d’une transposition des directives actuelles en actes délégués : préparations pour nourrissons et préparations de suite, céréales et aliments pour bébés. D’autres catégories seront soumises à un rapport de la Commission après avis de l’EFSA qui devra déterminer quel cadre réglementaire appliquer au lait de croissance. Ces étapes ne doivent en rien créer un vide réglementaire qui pourrait induire une perte de sécurité pour le consommateur et une insécurité juridique pour le fabricant ou une situation de distorsion de concurrence entre états membres. secteur toujours fortement moLe bilisé sur la sécurité des produits : Compte tenu de la sensibilité des consommateurs, le secteur a poursuivi avec les experts sécurité ses travaux sur l’anticipation des risques et les risques émergents. Dans ce contexte, une réflexion a été menée sur leur hiérarchisation et sur les méthodes analytiques associées. Le secteur s’est par ailleurs mobilisé dans le cadre de la nouvelle réglementation sanitaire chinoise pour l’importation de lait infantile qui rentrera en vigueur au 1er mai 2014. En étroite collaboration avec la DGAL, France Agrimer et l’ATLA, nous avons activement défendu les spécificités françaises afin de maintenir l’accès des entreprises françaises au marché chinois. Laits infantiles Total ventes France (1) 37 200 Tonnes 591 Millions € (1) Marché français Source : Nielsen Autres produits aliments pour bébé (2) Total ventes France des entreprises du secteur (3) Tonnes Millions € 86 215 368 (2) Farines, aliments en pots, jus et nectars, purées, potages, biscuits, produits pour petits déjeuners, … (3) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées Source : Secteur Français des Aliments de l'enfance (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents) 35 Secteur diététique Didier Suberbielle, Président Anticiper les prochaines échéances européennes pour continuer de garantir sécurité et efficacité Notre secteur s’est engagé fortement au sein de notre association européenne SNE et en concertation avec nos autorités nationales afin de conduire avec succès, et dans les délais, la réforme de la réglementation européenne. Force est de s’interroger sur la capacité de satisfaire cette ambition pour les aliments pour sportifs et une partie des aliments destinés à la perte de poids (dans le cadre d’un régime hypocalorique). Réaliser le programme de réforme demandé par le Parlement européen et le Conseil pour que tout soit prêt d’ici mi-2015 devient un réel défi. Ce rapport d’activité fait un point sur la situation de chacune de ces catégories. A liments destinés aux intolérants au gluten : une réforme règlementaire au niveau européen… mais une population vulnérable oubliée des politiques de santé ? Le transfert des garanties de composition, contenues dans la directive UE 2009/39, vers la nouvelle règlementation relative à l’information du consommateur sur les denrées alimentaires devrait pouvoir avoir lieu en 2014. Reste la délicate question de l’étiquetage de la différenciation positive des aliments spécialement formulés pour devenir sans gluten, de ceux qui le sont naturellement. En revanche, l’intolérance au gluten a été omise des rapports préliminaires à la préparation de la future loi de santé publique. Or seule une minorité des intolérants au gluten est dépistée. Les malades cœliaques, s’ils ne sont pas dépistés, s’exposent à des problèmes médicaux douloureux qui peuvent être à l’origine de maladies plus graves. De fait, cela génère d’autant plus de dépenses de santé pour la collectivité. Aucun traitement n’existe à ce jour et les personnes souffrant d’intolérance sont contraintes d’adopter un régime strict et à vie d’exclusion totale du gluten. A liments pour sportifs : un processus européen en panne, une approche nationale partielle L’Union européenne accuse un retard dans la réalisation du processus réglementaire, qui devrait conduire à la mi-2015 à statuer sur l’avenir de la réglementation des aliments pour sportifs. Conscientes de la difficulté pour la Commission européenne de faire face à un surcroît exceptionnel de travail, nos associations nationale et européenne, ont préparé une contribution susceptible d’aider à rattraper ce retard : revue bibliographique des nouvelles connaissances acquises sur les besoins nutritionnels particuliers des sportifs et leurs enjeux de santé, étude d’impact du règlement relatif aux allégations de santé, inventaire des allégations nutritionnelles nécessaires à la bonne information des sportifs, mais absentes, dans la réglementation alimentaire actuelle. Dans un même temps, la politique nationale n’a progressé, quant à elle, que sur une partie de la politique de prévention du dopage. C’est ainsi que la mise en œuvre et la discussion d’une éventuelle extension de la norme AFNOR sur les systèmes d’assurance qualité garantissant l’absence de substances dopantes, même fortuites, ont été au cœur des discussions voulues par le ministère du Sport. Désormais, c’est toute la dimension nutritionnelle des sportifs (bien-être, performance, récupération…) qui devra être prise en compte. La satisfaction de ces besoins concourt à réduire la tentation du recours aux pratiques interdites. Aliments destinés à la perte de poids : une approche européenne tronquée et une incompréhension mutuelle entre scientifiques et consommateurs dans la politique de prévention du surpoids La Commission européenne a saisi l’EFSA en décembre 2013 afin d’établir les nouvelles bases de la future règlementation des substituts de la ration journalière totale (pour les régimes faibles ou très faibles en calories). Sur la base du rapport attendu pour décembre 2014, la Commission préparera en 2015 une mise à jour et une extension des dispositions actuelles (Directive 96/ 8 /CE). Cependant, elle n’a pas encore proposé le transfert des garanties des substituts de repas, totaux ou partiels, dans les conditions d’emploi des allégations de perte et de stabilisation du poids. Le travail mené au niveau européen a permis de souligner la nécessité de prendre en considération toutes les catégories d’aliments destinés à la perte de poids (dans le cadre d’un régime hypocalorique). En effet, ces derniers font partie intégrante de la boîte à outils complète, correspondant aux différentes cultures alimentaires qui impactent aussi les types de régime suivis par les Européens et les différentes phases de cette perte de poids. En France, une large concertation doit avoir lieu pour déterminer la bonne approche en matière de prévention de l’obésité. Celle-ci interviendrait dès le surpoids, répondant ainsi aux attentes des 10 millions de Français qui, chaque année, suivent un régime et sont parfois déboussolés par des messages contradictoires. Ce manque de repères est d’autant plus préjudiciable que les messages officiels de médicalisation des régimes ne répondent pas à leur raison première, basée tout autant sur l’estime et l’image de soi que sur le bien-être et la santé. CENTRE D'INFORMATION DE LA Diététique Minceur Le Centre d’Information de la Diététique minceur vous convie à un AFTerWorK Le jeudi 31 janvier 2013 de 17h à 20h Au progrAmme sur les Français et la minceur réalisée et • Étude présentée par TNS Sofres dating avec les experts du CIDm : • Speed nutritionniste, sociologue, psychanalyste … • Ateliers bien-être organisés par m Violette Cocktail • dinatoire Dietetique elle Nous reviendrons vers vous début janvier avec une invitation et des informations complémentaires. En espérant vous compter parmi nous, à bientôt. Millions € Aurélie VINZENT : 01 72 00 24 42 - [email protected] PANTONE 485 C TONS DIRECTS PANTONE 483 C MAGENTA = 100% YELLOW = 100% QUADRICHROMIE MAGENTA = 90% YELLOW = 100% BLACK = 60% Total ventes France (GMS) BLACK = 100% NIVEAUX DE GRIS TRAIT BLACK = 100% Un afterwork pour les journalistes BLACK AND GOLD 82, avenue Marceau - 75008 PARIS Tél +33 (0)1 47 20 12 00 - Fax +33 (0)1 47 20 43 04 36 BLACK = 50% Source : IRI 285 Secteur Nutrition clinique Rapport d’activité 2013 Nutrition clinique Michel Bégaud, Total ventes France des entreprises du secteur Tonnes Millions € 47 800 281 Source : Les Entreprises de la Nutrition clinique (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents) Président Nous ne pouvons plus ignorer que, parmi les 10 millions de personnes âgées de plus de 65 ans vivant à domicile, 4 à 10 % d’entre elles, voire 30 % pour les personnes en perte d’autonomie, souffrent de dénutrition. Il n’est pas acceptable non plus que la proportion de malades hospitalisés dénutris ne diminue pas, ni que l’offre de produits destinés aux personnes atteintes de maladies métaboliques héréditaires soit réduite, au détriment de la bonne observance des régimes. Tout au long de l’année 2013, les entreprises de la nutrition clinique ont œuvré pour que la dénutrition soit mise au centre des débats publics comme un enjeu de société majeur. Une année de challenge économique Comme l’ensemble de l’industrie, le secteur de la nutrition clinique n’a pas été épargné par le contexte économique tendu, ni par l’envolée du prix des matières premières laitières et des dépenses de recherche et développement, nécessairement toujours aussi soutenues pour rester compétitifs et proposer des produits innovants. Une profession responsable, impliquée dans la prévention de la dénutrition chez les personnes âgées et les populations à risques La dénutrition doit être au cœur des politiques de santé publique. Le secteur est intervenu très en amont du projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement pour que la prévention de la dénutrition soit considérée comme une priorité. Les entreprises de la nutrition clinique ont également été associées à la construction de la Silver Economie. Deux conférences organisées par le Fonds français Alimentation et Santé, « Alimentation et vieillissement » et « Mieux manger pour mieux vieillir » ont également incité à une prise de conscience de la problématique de la dénutrition. Néanmoins, cet enjeu concernera plus largement l’ensemble des populations dont les besoins ne peuvent être satisfaits par une alimentation normale. Le repérage des fragilités et le suivi des patients hospitalisés, ou des personnes atteintes de pathologies graves ou de troubles du métabolisme devront également être consacrés dans les programmes nutritionnels à venir. U n rôle moteur dans la justification de la prise en charge de la dénutrition Les entreprises de la nutrition clinique sont convaincues qu’une prise en charge précoce de la dénutrition a un impact positif tant pour les patients que sur le plan économique. Deux études ont été déployées sur le terrain, l’une auprès de médecins généralistes, l’autre à l’hôpital, pour fournir des données sur les coûts de santé liés à l’utilisation ou non de compléments nutritionnels oraux. aintenir la prise en charge des M produits de nutrition clinique Un guide pratique de la dénutrition Face aux besoins de l’Etat de limiter les dépenses de santé, le secteur a été sollicité par le Comité économique des produits de santé (CEPS) pour contribuer à l’effort collectif. Au terme de discussions ardues mais constructives, le syndicat et le CEPS ont abouti à un accord pour une baisse homogène et limitée des tarifs de remboursement. La prise en charge de ces produits devra néanmoins faire l’objet de nouvelles discussions, à l’occasion de la révision de la nomenclature, afin de garantir à chacun, quels que soient ses revenus et son parcours de vie, la possibilité de recourir aux produits de nutrition clinique. Une brochure d’information Préserver le statut règlementaire des ADDFMS et la capacité d’innovation Dans le cadre de la refonte de la réglementation des produits spécifiques, le secteur a contribué aux travaux d’élaboration des actes délégués, avec pour objectif principal le maintien à périmètre constant de la définition des ADDFMS (aliments diététiques destinés à des fins médicales spéciales). Afin de faciliter l’évaluation scientifique des produits et ne pas entraver la mise sur le marché de nouveaux produits, le secteur a amorcé une réflexion avec l’ANSES et la DGCCRF sur le traitement des dossiers qui leur sont soumis. Quelques améliorations de procédure ont d’ores et déjà été mises en place. 37 Publicité Rapport d’activité Les Pôles Qualité Développement durable Affaires juridiques et économiques Relations extérieures et communication Affaires sociales et Formation Support 2013 Organigramme LE CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ALLIANCE 7 Président : Jean-Pierre Geneslay (Révillon Chocolatier) • Décide des orientations stratégiques communes à l'ensemble de L'Alliance 7. • Composé de représentants des syndicats membres et du directeur général. Les commissions & groupes de travail • Proposent des recommandations et des plans d'actions qui seront validés par les conseils des syndicats ou de L'Alliance 7. GROUPE PME Présidente : Catherine Petitjean (Mulot & Petitjean) Rapporteur : (Florence Pradier) et Benjamin Guillaumé • Renforcer la visibilité des actions de L'Alliance 7 vis-à-vis des PME. • Renforcer l'attractivité de L'Alliance 7 pour les PME. • Organiser la prise de parole des PME et leur représentation dans les instances de L'Alliance 7. COMMISSION MATIÈRES PREMIÈRES COMMISSION QUALITÉ Président : Alain Germiquet (Lindt & Sprüngli) Rapporteur : Nelly Bonnet • Informer sur les mécanismes et perspectives des marchés agricoles. • Examiner, prendre position et intervenir sur les projets d'évolution de la politique agricole. Sylvie Chartron (Mars Chocolat France) et Hervé Lafforgue (Blédina), Isablelle Shaller (Mondelez International) Rapporteurs : Fabien Castanier, Magali Bocquet et Elodie Sebag • Coordonner les actions prioritaires dans les domaines qualité/consommation : réglementation, qualité, étiquetage, nutrition, hygiène et sécurité des aliments. • Proposer des positions sur les projets réglementaires et les défendre auprès des pouvoirs publics en coordination avec les partenaires nationaux (ANIA) et européens (Caobisco, Ceereal, Esa, Idace). GROUPE DE TRAVAIL SÉCURITÉ DES ALIMENTS Pilote : Hervé Lafforgue (Danone) Rapporteur : Fabien Castanier GROUPE DE TRAVAIL NUTRITION GROUPE DE TRAVAIL RÉGLEMENTATION Pilote : Sylvie Chartron (Mars Chocolat France) Rapporteur : Magali Bocquet Pilote : Isabelle Schaller (Mondelez International), Rapporteur : Laure Chauveau ATELIERS THÉMATIQUES Ils sont proposés par les équipes de L'Alliance 7 et ouverts à tous les adhérents. 40 de L'Alliance 7 L'ÉQUIPE PERMANENTE DE L'ALLIANCE 7 Directeur général : Florence Pradier • Assure la mise en oeuvre des missions confiées. • Pluridisciplinaire, elle se répartit en plusieurs pôles de comptétences. • Composés d’experts des entreprises adhérentes, ils sont animés par un permanent de L'Alliance 7. • Réagissent sur des thèmes d'actualité. GROUPE POLITIQUE ALIMENTAIRE Président : François Rouilly (KELLOGG'S) Rapporteur : Héloïse Tarraud • Agir plutôt que subir dans un contexte de remise en cause de la sécurité des aliments. Promouvoir le droit à une alimentation diversifiée, éviter les discriminations et valoriser l'image des catégories d'aliments et des entreprises. COMMISSION RELATIONS COMMERCIALES Président : Marc Auclair (United Biscuits France) Vice-Président : Jean Torchia (Mondelez) Rapporteur : Elodie Sebag • Accompagner les entreprises dans l'application de la législation sur les relations commerciales. • Fédérer les entreprises du secteur de l'épicerie autour de projets de valorisation, en dehors du cadre des relations commerciales. COMMISSION SOCIALE Président : Jacques Rassat (Nutrition & Santé) Rapporteur : Marie-Thérèse Berling • Proposer une politique sociale au conseil d'Administration de L'Alliance 7 tant dans le domaine de la négociation collective que de la formation. • Proposer les accords collectifs nécessaires au bon fonctionnement des entreprises de la branche. • Développer la formation. COMMISSION ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Président : Gérard Lebaudy (Biscuiterie de l'Abbaye) Rapporteur : Fabien Castanier • Accompagner les entreprises dans l'application des nouvelles réglementations. • Mener des actions sur des enjeux sectoriels. • Favoriser le partage d'expérience. GROUPE DE TRAVAIL FORMATION Rapporteur : Marie-Thérèse Berling • Déterminer des axes stratégiques pour la branche afin de permettre à la commission sociale de L'Alliance 7 de définir une politique de formation. • Etre force de proposition sur les accords de formation. • Engager une réflexion permanente sur les métiers et les qualifications. • Initier de nouveaux dispositifs, de nouvelles formations adaptés à l'évolution des professions. • Accompagner la conception et la mise en place des outils de branche (CQP, cycles métiers...). 41 Les Pôles de L’Alliance7 Pôle Qualité Développement durable De gauche à droite : Magali Bocquet (Directrice pôle nutrition), Karima Kaci, Carole Tissier, Fabien Castanier (Directeur Pôle Sécurité des Aliments), Virginie Freslon, Julien Quillet, Sylvie Lelaurain, Elodie Sebag (Directrice Pôle Affaire juridiques et économiques), Laure Chauveau L’équipe Qualité-Développement durable représente nos professions et coordonne leurs actions dans les dossiers relatifs à la sécurité des aliments, à la réglementation, à la nutrition et au développement durable, aux niveaux français et européen. Elle assure également un service de questions-réponses aux adhérents sur ces sujets. Réglementation de l’étiquetage et des produits Les discussions sur les modalités d’application du règlement INCO se sont poursuivies en 2013. Ainsi, dans un contexte tendu lié à la crise sur la viande de cheval et des propositions législatives nationales pour accroître le niveau d’information sur l’origine des produits, L’Alliance7 a contribué aux travaux européens, notamment via les études d’impact, pour défendre les intérêts de ses professions. Le GT réglementation Dans un contexte de fortes évolutions réglementaires et afin d’être un interlocuteur légitime dans les débats pré-réglementaires, il est apparu nécessaire de mettre en place des actions transversales à L’Alliance7 pour pouvoir agir sur les sujets réglementaires présentant des enjeux communs aux différents syndicats de L’Alliance 7. Aussi, pour répondre à ce besoin exprimé par les adhérents lors des ateliers de la commission Qualité, un groupe de travail Règlementation a été créé en 2013 avec pour mission de construire, transmettre, et soutenir ensemble des positions de L’Alliance7 sur les sujets identifiés comme prioritaires, auprès des instances nationales ou communautaires, en concertation avec l’ANIA et nos associations européennes. Ce groupe de travail a également pour ambition de favoriser et de simplifier les échanges entre les experts adhérents des différents syndicats de L’Alliance 7 Présidente : Isabelle Schaller (Mondelez International) Vice-président : Michel Donat (Nestlé) 42 L’Alliance7 a co-piloté avec l’ANIA un groupe de travail au sein du Conseil national de la consommation (CNC) sur les denrées non préemballées, en prévision du nouveau cadre règlementaire pour l’étiquetage de ces produits. Enfin, les futures obligations d’étiquetage en matière de vente à distance de produits alimentaires, ont fait l’objet de multiples informations auprès des entreprises. Afin de les accompagner dans la mise en conformité avec cette nouvelle réglementation, des outils d’information mis à jour ont été mis à disposition des adhérents. Une nouvelle formation spécifique sur le règlement INCO a également été développée. Le nouveau cadre législatif européen des produits de la nutrition spécialisée Le nouveau cadre législatif européen des produits de la nutrition spécialisée a été publié au JO UE (règlement UE n° 609/2013) en juillet 2013. Cette publication a sonné le compte à rebours pour réaliser toute sa mise en œuvre dans les trois ans à venir (date d’abrogation de la législation cadre « diététique » actuelle). Cette mise en œuvre comporte aussi bien des dimensions politiques que techniques car le Parlement européen et le Conseil des ministres auront un droit de regard sur les textes pris en application de ce nouveau cadre législatif. Ces travaux de mise en œuvre mobilisent les secteurs de nos groupes de travail (aliments de l’enfance, nutrition clinique et diététique adulte) et ceux notre association européenne (SNE = Specialised Nutrition Europe). Ils concernent trois types de processus : Certains produits feront l’objet d’une transposition des directives actuelles en actes délégués : préparations pour nourrissons et de suite, céréales et aliments pour bébés, aliments destinés à des fins médicales spéciales, substituts de la ration journalière destinée aux régimes de la perte de poids. D’autres catégories seront soumises à une procédure Rapport d’activité de rapport de la Commission après avis de l’EFSA. Le rapport devra déterminer quel cadre réglementaire appliquer au lait de croissance et aux aliments pour sportifs. Enfin certaines catégories sont transférées à la législation générale mais avec obligation de prévoir des règles spécifiques assurant une équivalence de protection du consommateur : les aliments destinés aux intolérants au gluten, les substituts de repas Ces étapes ne doivent en rien créer un vide réglementaire qui pourrait induire une perte de sécurité pour le consommateur et une insécurité juridique pour le fabricant ou une situation de distorsion de concurrence entre les États membres. Nutrition Les secteurs de l’Alliance 7 ont répondu présents à l’appel de Monsieur le Ministre délégué à l’agro-alimentaire Guillaume Garot sur les travaux des groupes de travail Ingrédients lancés en avril 2013 (GT sucres/lipides, GT lipides/sel GT Fibres et GT valorisation). Deux secteurs : céréales petit déjeuner et biscuits et gâteaux ont déposé des intentions d’engagements dans le cadre du pacte ingrédients-Qualité-Garot issu de ces groupes de travail. Le secteur des céréales petit- déjeuner s’est engagé à diminuer la teneur moyenne en sucres des céréales enfants (chocolatées et miel/caramel). Quant au secteur des biscuits et gâteaux son engagement porte, pour les produits sandwichés goût chocolat sur une diminution des teneurs en AGS et/ou sucre, sur une taille de biscuit maximale et l’augmentation de l’affichage de recommandations de consommation incitant à la diversité et à l’équilibre. Soulignons l’originalité de la démarche puisque les deux secteurs ont été rejoints dans leurs engagements par 3 groupes d’enseignes de la distribution. Par ailleurs, L’Alliance7 a été fortement mobilisée par le groupe de travail Fibres dont le pilotage lui a été confié. Ce GT qui réuni sous la présidence de la DGAL a permis de croiser les regards d’experts du privé comme du public (opérateurs économiques avec de nombreux acteurs de la filière céréalière, institut de recherche, agence nationale, universitaires, sociétés savantes etc..) pour émettre des recommandations pour augmenter la consommation de fibres des français. Les recommandations portent sur l’amélioration de l’offre, la restauration collective, la sensibilisation des consommateurs et des professionnels de santé aux effets bénéfiques des fibres et l’amélioration de la connaissance des consommateurs sur les aliments vecteurs de fibres. 2013 L e GT Nutrition de L’Alliance7 Piloté par Sylvie Chartron (Mars), le Groupe de Travail nutrition de l’Alliance7 a travaillé cette année au recensement des actions en matière de nutrition au niveau syndicale et/ou entreprises. Plus de 300 actions ont été recensées dont 80 actions en reformulation produits Un fort lien avec par le Groupe de travail politique alimentaire, s’est traduit par la construction de propositions à faire dans le cadre des futurs projets de loi la mise à jour de la matrice des risques initiée en 2012 la participation aux travaux dans le cadre des réunions sur les ingrédients organisée par le Monsieur le Ministre Guillaume Garot C’est également au travers de ce groupe que sont diffusées les informations sur l’évolution en Europe des actions en matière de nutrition. Il prépare également les positions de l’Alliance7 qui sont ensuite portées au Groupe de Travail nutrition de l’ANIA Les auditions ont montré que l’amélioration de la composition nutritionnelle de l’offre en matière de fibres n’était pas le levier principal à l’augmentation des apports en fibres chez les Français. En effet, il existe une offre variée d’aliments source de fibres et riches en fibres dans les différentes familles de produits (en particulier aliments céréaliers dont la consommation représente aujourd’hui 35% des apports en fibres) mais celle-ci n’est pas attractive pour le consommateur, de surcroit un travail sur la valorisation et l’attractivité de l’offre existante est nécessaire pour accompagner l’élargissement de l’offre existante. Ces recommandations devraient contribuer au débat sur la révision des repères de consommation du PNNS et le cas échéant aux futurs messages sanitaires prévus au deuxième semestre 2014 L’Alliance a également participé à l’audition organisée par l’ANSES dans le cadre de ses travaux sur la révision des repères du PNNS. Cet échange a été notamment l’occasion de rappeler que des repères doivent être développés pour les populations vulnérables ( les nourrissons et enfants en bas âge et personnes âgées) et réaffirmer la nécessité de revoir le repère « féculent » pour mieux faire ressortir la diversité des produits qu’il sous-tend et notamment les aliments céréaliers Tout au long de l’année 2013, l’équipe de L’Alliance 7 a œuvré pour que la mise en œuvre de la réglementation en matière de nutrition (étiquetage nutritionnel, tolérances analytiques, allégations nutritionnelles et de santé…) permette de valoriser ses produits en tenant compte des spécificités de nos secteurs d’activité. L’Alliance7 a été fortement impliquée dans les travaux sur l’interprétation de la mise en œuvre de l’étiquetage nutritionnel (obligatoire en 2016). 43 Les Pôles de L’Alliance7 L e GT Sécurité des Aliments Transverse de L’Alliance7 Présidé par Hervé Lafforgue (Bledina/Danone), ce groupe a pour objectif de travailler sur les sujets transverses aux différents syndicats et liés à la sécurité des aliments. Il peut ainsi définir des positions Alliance7 fortes à porter auprès de l’ANIA ou des administrations. Le groupe a vocation à se réunir deux fois par an. En 2013, le suivi de la construction du volet sanitaire de l’observatoire, le partage des risques émergents ont ainsi été partagés au sein de ce GT. Par ailleurs, le GT ad-hoc vulnérabilité des filières d’approvisionnement a été lancé afin d’identifier les risques sur les principales filières d’approvisionnement et de mener une démarche collective afin de pouvoir les limiter. Sécurité des aliments L’équipe a été fréquemment en contact avec les autorités et l’ANSES, échangeant activement avant l’établissement de réglementation et en transmettant des données dans le cadre de saisines de l’ANSES. Par ailleurs, nous sommes très impliqués dans les travaux de construction du volet sanitaire de l’observatoire de l’Alimentation menés par l’ANSES mandatée par la DGAL. La participation des secteurs céréaliers de L’Alliance7 à la phase de prototypage nous permet ainsi d’être au cœur du dispositif et ainsi de faire valoir les spécificités et attentes de nos secteurs. Convaincus de l’importance d’être pro-actifs afin d’anticiper les sujets émergents, nous avons mis à disposition un tableau recensant l’état des lieux pour les différents dangers touchant nos secteurs qui fournit aux adhérents une vision globale sur les risques à maîtriser. Dans le même objectif, et suite à la crise viande de cheval qui a secoué l’industrie alimentaire en début 2013, L’Alliance7 a initié une étude sur la vulnérabilité des filières d’approvisionnement afin d’identifier les risques sur les principales filières d’approvisionnement de nos syndicats et de mener une démarche collective pro-active pour en améliorer la maîtrise. Concernant le sujet additifs, L’Alliance7 a contribué au projet de document d’orientation de la Commission Européenne sur la définition des catégories de denrées pour permettre la bonne application du règlement additif et sa bonne interprétation, assurant ainsi le maintien des conditions d’emploi pertinentes pour nos secteurs. 44 Enfin, certains secteurs ont poursuivi leur implication en 2013 dans les travaux de normalisation : qualité de la gelée royale au niveau ISO ou durabilité du cacao au sein du Comité européen de normalisation. L a commission qualité Co-présidée par Sylvie CHARTRON (Mars) et Hervé LAFFORGUE (Blédina/Danone), cette commission réunit 2 fois par an plus de 50 experts qualité des entreprises adhérentes. Au programme de ces journées, un panorama synthétique des sujets d’actualités majeurs et des perspectives attendues, associé à des interventions extérieures permettent de donner un éclairage différent sur des thématiques à enjeux pour nos professions. Cette année, les participants ont aussi pu apprécier les interventions suivantes : Elsa Chantereau (ANIA) sur l’axe sécurité des aliments du programme de valorisation de l’industrie agro-alimentaire J. Gauvreau Beziat (OQALI) sur le rapport OQALI sur les listes d’ingrédients Gwenaelle Bizet et (DGAL) sur les groupes de travail Ingrédients mis en place par Guillaume Garot Stéphane DUFORT (Carrefour) a présenté le système d’alerte de l’enseigne et les principales réclamations consommateurs Par ailleurs, la commission est également le lieu d’échanges privilégiés entre les experts qualité de différents secteurs. Pour augmenter ces échanges des ateliers de travail ont été mis en place en 2013. Ces ateliers, très appréciés des participants, ont permis d’approfondir d’une part la mise en œuvre opérationnelle du règlement INCO et les difficultés rencontrées par les entreprises, ainsi que la gestion en pratique de l’aptitude au contact alimentaire des matériaux d’emballages, en s’appuyant notamment sur les différents outils disponibles. Rapport d’activité D éveloppement Durable / Environnement En 2013, L’Alliance7 a continué de travailler en étroite coordination avec l’ANIA. Cette approche nous a ainsi permis d’être présents sur les thématiques à enjeu sectoriel fort, et de poursuivre la dynamique initiée par la charte environnement conclue en 2010 par une charte développement durable Alliance7 2013-2015. Nos professions s’engagent par cette charte Développement Durable à aider les entreprises adhérentes dans la mise en œuvre de leur responsabilité sociétale Les professions de L’Alliance7, convaincues de l’intérêt de se positionner collectivement afin d’être dans l’anticipation, ont ainsi poursuivi la mise en œuvre des engagements pris en 2012 sur 2 grands sujets : L’huile de palme durable : l’huile de palme étant parfois technologiquement irremplaçable, les entreprises adhérentes aux syndicats de L’Alliance7 se sont engagées à ce que 100% de l’huile de palme utilisée fin 2015 soit durable. Nos professions sont ainsi les premières à s’engager en France sur ce sujet, et également les premières de façon aussi forte au niveau européen. L’Alliance7 participe également à L’Alliance Française pour une huile de palme durable. Les emballages : L’Alliance 7 a conclu un partenariat avec Eco-emballages. Ce partenariat démontre notre volonté collective de nous inscrire dans le système EcoEmballages, et de nous impliquer dans la réduction de nos emballages et l’information du trieur. Ce partenariat prévoit ainsi des engagements en faveur d’une meilleure information du consommateur sur les gestes de tri, avec un engagement pour que 70% des références de nos secteurs soient porteurs des consignes de tri Ecoemballages à fin 2015. 2013 C ommission Environnement-Développement Durable Cette instance, qui a vocation à se réunir deux fois par an, est commune avec les syndicats des surgelés et des glaces. Elle a pour objectif de faire un point sur les nouveautés et les perspectives sur les sujets à enjeux pour notre secteur. Mais elle se veut également un lieu d’échange, autour notamment d’interventions extérieures permettant de donner un éclairage sur un sujet spécifique. C’est ainsi qu’en 2013, les participants ont pu apprécier les interventions de l’ADEME sur le traitement des déchets, et de Valoria (syndicat des professionnels de la Valorisation des produits dérivés de l’industrie alimentaire et de l’agro-industrie) sur l’organisation de la filière de valorisation animale, les exigences réglementaires et la responsabilité des opérateurs. N orme Cacao durable : au regard de l’enjeu de pérennité et de durabilité de la filière cacao, le syndicat du chocolat s’est fortement impliqué dans la commission AFNOR pour une norme européenne sur le cacao durable. Michel Laval, administrateur du syndicat, en assurait ainsi la Présidence. Référentiel affichage environnemental café : compte tenu des spécificités du produit café, le syndicat a développé un référentiel spécifique café afin d’harmoniser les méthodes de calcul des impacts environnementaux des produits de café et simplifier le calcul pour les entreprises souhaitant réaliser un affichage. Ce référentiel a été validé en 2013 par la plateforme ADEME-AFNOR. Réglementation Installations Classées Protection de l’Environnement en biscuiterie : des discussions sont en cours avec le ministère du développement durable afin de prendre en compte la spécificité du secteur de la biscuiterie dans les exigences applicables aux rejets liés à l’activité. Au-delà de ces sujets transversaux, nous avons su répondre présents sur les sujets sectoriels suivants importants pour nos professions: Barème Eco-emballages : la proposition d’un barème aménagé à l’unité pour les emballages ultralégers a été retenue par le Conseil d’administration d’Eco-emballages. Ceci est le fruit d’un long travail de concertation avec Eco-emballages, étayé par plusieurs études techniques, environnementales, économiques, et de perception du consommateur. 45 CHARTE DEVELOPPEMENT DURABLE 2013/2015 N os professions de l’industrie de l’épicerie et de la nutrition spécialisée, réunies au sein de L’Alliance 7, sont conscientes des attentes fortes de nos parties prenantes pour que nouss assumions pleinement notre responsabilité sociétale. Elles sont aussi convaincues que leur déveéveloppement ne peut désormais se construire que sur la base d’une "croissance durable". Nos professions s’engagent par cette charte Développement Durable à aider les entreprises adhérentes dans la mise en œuvre de leur responsabilité sociétale : • D’une part en identifiant les attentes des représentants des principales parties prenantes de la sphère d’influence des entreprises, • Et d’autre part en proposant des services aux entreprises pouvant porter sur les 7 principes et 7 questions centrales de l’ISO 26000 pour les aider à mettre en œuvre une politique de développement durable. Cette charte s’appuie ainsi sur la mobilisation et l’expertise des différentes commissions de L’Alliance ance 7 couvrant les thématiques sociales, qualité, environnement et développement durable, affaires éconoconomiques et juridiques, communication et relations extérieures. I. Réaliser une veille sur les attentes des parties prenantes 1. IV. Mutualiser et échanger les bonnes pratiques Afin de mieux connaître les attentes des principales parties prenantes de ses adhérents, notamment les syndicats de salariés, les autorités, les consommateurs, les ONG et les clients, L’Alliance 7 s’engage à développer les contacts avec ces principales parties prenantes. 1. II. Informer et former les entreprises 1. 2. 3. 4. 1. L’Alliance 7 met à la disposition des entreprises un service performant de veille et d’information sur les différents piliers du développement durable, et en particulier sur les aspects sociaux/sociétaux et environnementaux. Un service de questions-réponses est à la disposition des entreprises pour une aide à l’application pratique au sein des entreprises. L’Alliance 7 développe en partenariat avec des organismes spécialisés des ateliers et des formations adaptées aux enjeux de ses secteurs et en lien avec ses spécificités. L’Alliance 7 promeut, dès lors qu’ils s’avèrent pertinents pour les activités de ses secteurs, des outils disponibles auprès des organismes spécialisés afin d’aider la mise en œuvre d’une politique de développement durable. III. Soutenir l’action des entreprises dans leur engagement 1. • • 2. L’Alliance 7 propose à ses adhérents, lorsque cela s’avère utile, des actions groupées ou des offres mutualisées afin de : Leur apporter des solutions pour faciliter la mise en place d’actions en lien avec la responsabilité sociétale des entreprises. l’évolution plus rapide des secteurs volontaires. Développer ou participer au développement de référentiel, standard ou à tout autre projet permettant d’appuyer les politiques de développement durable des entreprises adhérentes. L’Alliance 7 promeut auprès de ses adhérents le guide d’application sectoriel agro-alimentaire de l’ISO 26000 afin d’aider ses adhérents à mettre en œuvre une politique de développement durable au sein de leurs entreprises. Bruno Luisetti uiset s ti - Président 2. V. L’Alliance 7 organise en son sein un lieu d’information et de partage d’expériences entre ses adhérents, sur différents sujets en lien avec la responsabilité sociétale des entreprises. Elle diffuse à l’ensemble des entreprises les enseignements issus des réflexions ou actions groupées menées au niveau de ses syndicats. L’Alliance 7 met à disposition de l’ensemble de l’industrie agro-alimentaire les réflexions et travaux menés par ses professions, dès lors que ce partage d’information avec d’autres parties prenantes est possible et pertinent. Expérimenter et piloter des initiatives innovantes 1. L’Alliance 7 et ses syndicats soutiennent la participation aux expérimentations et le développement d’initiatives innovantes sur les sujets à enjeux pour les secteurs, et lorsque cela s’avère approprié. VI. Etre force de proposition dans la mise en œuvre d’engagement collectif 1. L’Alliance 7 et ses syndicats proposent à ses adhérents de mettre en œuvre des engagements collectifs chaque fois que cela est de nature à répondre à un ou plusieurs enjeux de responsabilité sociétale du secteur. VII. Rendre compte de la réalisation de nos engagements 1. Un bilan de réalisation de cette charte sera réalisé régulièrement par la communication d’un rapport RSE de nos professions qui permettra de faire un état des lieux des différents engagements mis en œuvre. Gérard Lebaudy - Administrateur délégué au Développement Durable 194 rue de Rivoli 75001 PARIS • Tél. 01 44 77 85 85 • Fax 01 42 61 95 34 • E-mail : [email protected] • Site Internet : www.alliance7.com L’Alliance des Syndicats du Café, de la Chocolaterie ; de la Confiserie ; des Biscuits & Gâteaux ; des Céréales pour le petit déjeuner ; de la Panification croustillante et moelleuse ; du SIAD (Apéritifs à croquer, Desserts & Tapioca) ; du SFNS (Alimentation infantile, Diététique adulte & Nutrition clinique) ; et du Miel Union intersyndicale régie par le Code du Travail - Dépôt Légal N°18.258 46 Rapport d’activité 2013 Nous sommes une équipe de digital addicts, experts en stratégie, connectés et créatifs. À l’agence, une chose est claire, Internet n’est pas un objet mystérieux mais le support de relations entre humains, le prétexte à tous les possibles. Surtout les meilleurs. Contactez-nous pour parler de votre projet au 01 44 62 00 10 47 Les Pôles de Pôle Affaires juridiques et économiques L’Alliance7 De gauche à droite : Elodie Sebag (Directrice du Pôle) , Catherine Gentric, Nelly Bonnet, benjamin Guillaumé Laure Chauveau, Christina Salas Soutien des entreprises en matière de relations commerciales et d’approvisionnement, le pôle a aussi pour mission de présenter des statistiques de production, des synthèses et analyses sur les matières premières et les marchés. Matières premières Pour la première fois, le Parlement européen et le Conseil ont dû composer et se mettre d’accord sur les enjeux et les modalités de la PAC pour la période 2014-2020. C’est dans le cadre de cet accord politique que la date de fin des quotas de sucre a été fixée en 2017. Un plan d’action, porté au niveau européen par les associations CIUS et CAOBISCO mais aussi national grâce à la délégation des fédérations concernées par l’accord et pilotée par L’Alliance 7, avait été mis en place pour avancer le plus tôt possible la date de la fin des quotas. La tendance structurelle haussière perdure avec une volatilité plus ou moins importante selon les marchés. Les prix des produits laitiers, tirés par une demande internationale soutenue et une offre qui peine à suivre, ont renoué avec les pics historiques de 2007. Le cacao connaît également une tendance au déficit structurel et un communiqué de presse a été diffusé en fin d’année 2013 pour sensibiliser à la hausse des cours. Le conseil d’administration de L’Alliance 7 a 48 La commission Matières premières s’est réunie en mars et en septembre. Cette instance permet aux acheteurs de faire le point sur les évolutions des politiques agricoles pouvant influencer leur politique d’achat et de les aider dans leur analyse des perspectives et fonctionnement des différents marchés agricoles. Lors de ces réunions, et en lien avec l’actualité, des experts ont été invités à échanger sur les enjeux et perspectives des marchés des matières sucrantes (autres que le sucre) et des produits laitiers. Président : Alain Germiquet (Lindt Sprüngli) Vice-président : Patrick Poirrier (Cémoi) également demandé à ce qu’un document sur les tendances des principales matières premières soit diffusé et disponible pour tous afin que L’Alliance 7 devienne un des référents sur ce sujet auprès des médias. R elations commerciales : Marquée par un début d’année tendu, avec les négociations commerciales toujours plus difficiles compte tenu des marges qui rétrécissent, 2013 a aussi été l’année des opportunités avec le projet de loi sur la consommation présenté par Benoît Hamon, qui s’était engagé à revoir le cadre législatif pour donner plus de pouvoir aux fournisseurs avec la grande distribution. Un des enjeux majeurs du texte concernait la prise en compte de la volatilité des matières premières dans les prix de vente à la distribution. Très tôt, l’ensemble des syndicats de L’Alliance 7 ont fait part de leur opposition à la mise en place d’un système de renégociation obligatoire mettant en avant, outre la complexité du dispositif et ses effets pervers, son inadéquation à la problématique phare : celle du respect des politiques tarifaires des industriels de l’alimentaire. Rapport d’activité L’Alliance 7 a multiplié les contacts auprès des pouvoirs publics afin de les sensibiliser à la dégradation de la situation économique des entreprises de nos secteurs. L’urgence est de stopper la destruction de valeur au sein de nos filières. Les secteurs de L’Alliance 7 ont également été représentés dans le groupe de travail Relations au sein de la filière du Comité stratégique de filière IAA. L’équipe de L’Alliance 7, en lien avec l’ANIA, a également joué un rôle d’assistance aux entreprises en les accompagnant dans l’application de la réglementation commerciale et en intervenant auprès des distributeurs et des autorités lorsque des pratiques manifestement abusives étaient constatées. La commission Relations commerciales de L’Alliance 7 est un lieu permettant la détermination de priorités d’actions concernant l’application de la législation sur les relations commerciales et la valorisation de l’offre produits en GMS des entreprises des secteurs de L’Alliance 7. Elle s’est réunie 5 fois en 2013. Président : Marc Auclair (United Biscuits) Vice-président : Jean Torchia (Cadbury) 2013 C ommerce extérieur L’année 2013 fut riche en contacts avec les personnalités politiques mobilisées sur l’export mais aussi en informations, outils et initiatives pour les entreprises. On retiendra principalement : la visite de Guillaume Garot aux exportateurs de l’épicerie sucrée lors de l’ISM à Cologne la participation active de L’Alliance 7 au comité Asie à l’issue duquel 35 recommandations ont été portées à Guillaume Garot et Nicole Bricq la table ronde organisée par le ministère des Affaires étrangères et présidée par Martine Aubry sur la thématique « Chine, quels leviers d’actions pour les secteurs du chocolat, de la confiserie et des biscuits et gâteaux ? » et qui va déboucher en 2014 sur une action de promotion avec les enseignes Carrefour et Auchan en Chine la création d’une lettre semestrielle dédiée au commerce extérieur un atelier pratique pour mieux appréhender le marché chinois et le suivi des négociations bilatérales et multilatérales. L es statistiques des professions de L’Alliance7 Pour suivre et analyser les marchés, l’équipe Economie met à disposition des informations sur les secteurs de L’Alliance 7 : Fiches sur les chiffres-clés des syndicats Données de production Notes de conjoncture sectorielles (ventes en GMS et circuits spécialisés, source IRI/Nielsen) Données douanières sur les importations et exportations 49 Les Pôles de L’Alliance7 Pôle Relations extérieures et communication De gauche à droite : Heloïse Tarraud (Directrice du Pôle), Audrey Dufour, Magali Lafleur, Morgane Isella, Mickael Nogal et Nathalie Tortora F aire connaître les professions, leurs métiers et leurs produits Des études de perception et de consommation sont réalisées afin de mieux connaître les attentes des consommateurs. Le pôle Relations extérieures et Communication met des compétences spécifiques au service des syndicats de L’Alliance 7 pour faire connaître et valoriser les professions, leurs métiers et leurs produits. Principale interface entre les syndicats, leurs entreprises adhérentes et les agences de communication prestataires, le pôle accompagne les orientations stratégiques, formalise les cahiers des charges et assure le suivi des actions menées pour le compte des professions de L’Alliance 7. Des réunions avec des experts scientifiques et médicaux sont régulièrement organisées afin de recueillir leurs questions et leurs suggestions pour adapter le niveau d’information aux attentes du public et des professionnels de santé. Actions de communication 2013 des syndicats de l’Alliance 7 Actions « presse » : 1 conférence de presse 2 think tanks Une cinquantaine de communications à destination de la presse (CP, DP, newsletters, brochures, portages, rencontres…) Actions « professionnels de santé » : Une dizaine de publications à destination du corps médical (lettres d’information, revues, fiches conseil…) 1 guide pratique Actions « grand public » 1 évènement national 1 dépliant 20 nouvelles recettes de cuisine Actions « digital » 13 sites Internet 3 pages Facebook 2 comptes Twitter 2 comptes Pinterest 1 blog 6 rencontres bloggeurs Actions à destination de nos adhérents 20 veilles presse scientifique à destination de nos adhérents Envoi d’une cinquantaine d’alertes médias - 6 études de consommation et/ou d’image Au total, près de 1100 retombées presse de nos actions dans les médias en 2013 (presse, TV/radio, online : soit +25 %) 50 P orter les positions et représenter nos professions auprès des pouvoirs publics L’Alliance 7 mène des actions d’information en direction des parlementaires et des ministères afin de mieux faire connaître le dynamisme de ses professions et leur poids dans le tissu industriel français. L’Alliance 7 est intervenue à plusieurs reprises auprès des cabinets ministériels concernés et des parlementaires engagés sur des sujets intéressant ses professions ou à l’occasion d’auditions ou d’entretiens thématiques pour leur apporter analyses, arguments et informations chiffrées. L’Alliance 7 a également été auditionnée sur d’autres dossiers de l’actualité législative et politique, tels que les enjeux de compétitivité pour nos entreprises ou l’application de la loi de modernisation de l’économie. Le pôle Relations extérieures est chargé de la conception et de l’organisation des événements institutionnels de L’Alliance 7 et de ses syndicats. U n service d’alertes média Le pôle Relations extérieures et Communication a mis en place un service d’alertes média à destination des dirigeants et des responsables communication des entreprises. Ces alertes informent des sujets émergents, des articles ou reportages en préparation, et éventuellement de leurs reprises par d’autres médias. Elles sont complétées par une analyse des arguments avancés et la rédaction de messages-clés sur les enjeux abordés. Les Pôle Affaires sociales et Formation Pôles 2013 de Rapport d’activité L’Alliance7 De gauche à droite : Thérèse Berling (directrice de pôle), Pascale Biasotto, Anne-Marie Cuillier, Rosine Desgrez (Responsable du service formation), Philippe Brunet, Geneviève Brahmy et Oana Hernandez Accompagner les entreprises pour anticiper les risques et relever les enjeux sociaux Déployer des politiques de formation en lien avec les priorités du secteur, actuellement concentrées sur deux axes : sécuriser les parcours professionnels et orienter les salariés vers les métiers porteurs. Pour y répondre au mieux, une offre diversifiée de services est proposée aux adhérents, à savoir : 1. Du conseil et de l’information : Focus 2013 E ntrée en application et extension au 1er juin 2013 de la convention collective 5 branches Industries Alimentaires Diverses Avenant portant amélioration du régime de prévoyance sur le périmètre des 5 branches IAD Avenant sur les minima conventionnels 2014 sur le périmètre des 5 branches IAD Accord multi-branches relatif au contrat de génération Les engagements du contrat de filière en matière d’emploi et de formation Un séminaire social de rentrée sur les engagements du contrat de filière en matière d’emploi et de formation avec un focus sur le contrat de génération et le management intergénérationnel Au quotidien, le pôle Affaires sociales et la Formation remplit plusieurs missions essentielles : Veiller à la qualité du dialogue social : trouver des consensus qui renforcent l’ensemble des parties prenantes. Si la convention collective, les minima de branche et tous les accords signés fixent un cadre, l’entreprise reste néanmoins maîtresse de sa politique. Développer des actions pour l’emploi : préparer l’avenir, permettre aux TPE/PME de se doter plus facilement des compétences requises et réduire les tensions qui existent sur certains métiers. Le SVP : l’équipe intervient par téléphone, mail et courrier sur les questions de droit social. D es informations et alertes sociales régulières qui donnent une information pertinente et pratique en temps réel. D es ateliers à thème animés par des experts : pour faciliter le partage et les transferts d’expériences Des groupes de travail pour préparer des négociations 2. De l’expertise Pour définir des politiques et élaborer les mandats soumis au conseil d’administration Des groupes de travail pour préparer des négociations D es ateliers à thème animés par des experts : pour faciliter le partage et les transferts d’expériences Pour faire avancer les projets conduits au niveau de l’interbranche. Pour animer les commissions paritaires de validation, d’interprétation et de concertation régies par la CCN. 3. De la représentation L’Alliance 7 coopère activement avec l’ANIA, Opcalim, les ministères, AG2R-Isica, Observia…. 51 Alliance 7 Ser vices L’expert de la formation, au Plus de vingt ans d’expérience au service Depuis plus de 20 ans, Alliance 7 Services met à la disposition des entreprises des filières de l’agro-alimentaire son expérience en matière de formation des équipes et de développement de leurs compétences. Alliance 7 Services s’adapte à vos besoins et vous propose : Des formations métiers reconnues dans l’industrie agro-alimentaire Des formations adaptées à vos spécificités Des formateurs experts dans leur domaine Une équipe dédiée à la réussite de vos projets Parmi nos propositions, vous trouverez : L es stages interentreprises par métier : Chocolaterie Confiserie Biscuiterie Les « cycles métiers » : des formations qualifiantes déclinées en 4 métiers : - Biscuiterie Pâtisserie industrielle - Biscotterie - Chocolaterie - Confiserie 52 En 2013, Alliance 7 Services a ainsi proposé des stages interentreprises, répartis par thématique métier et/ou transversale sur : L es compléments alimentaires La métrologie Le Food défense La nutrition L’étiquetage des denrées alimentaires Chocolat & couvertures Ouvrier confiseur, adapté aux PME Ouvrier chocolatier Les matériaux d’emballage Rapport d’activité service de votre entreprise 2013 de la formation en entreprise L es journées Experts de L’Alliance 7 : Les stages intra-entreprises : R églementation des produits alimentaires Etiquetage perfectionnement avec cas pratiques Média training ou « comment s’entraîner à l’interview en cas de crise ? » Métrologie appliquée aux industries agroalimentaires Allergènes Écoconception des emballages Allégations nutritionnelles et de santé Food défense Les formations aux produits Les formations aux métiers Les certificats de qualification aprofessionnelle L’évaluation des compétences en industrie alimentaire TSF : la transmission des savoir-faire Portant essentiellement sur des thématiques métiers, ils sont élaborés à partir des besoins spécifiques de l’entreprise. D’une durée variable, ils sont organisés au sein même de l’entreprise, ceci afin de favoriser les applications in situ : travaux pratiques sur ligne ou en laboratoire, travaux dirigés. Les formations qualifiantes : Les équipes d’Alliance 7 Services vous accompagnent dans la mise en place du Certificat de Qualification Professionnelle (CQP). En 2013, un CQPI Animateur d’équipes a été créé. Orienté management et plan d’amélioration continue, il s’adresse aux managers de proximité. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus. L es chiffres 2013 de notre activité formation 490 jours de formation dispensés 1 39 entreprises ayant participé à des actions de formation 15 formateurs et consultants fidélisés sur l’activité intra et inter 53 Les Pôles de Pôles Support L’Alliance7 De gauche à droite : Jean-Loup Allain (Directeur pôle Adhérents), Peggy Benoit, Christina Salas, Gérard Boizard (Directeur financier), Sylvie Beretta, Ophélie Collin, Céline Fajeau (Responsable Services Généraux), Elisabeth Gacôgne, Oana Hernandez, Amara Diallo Relations adhérents Le pôle Relations adhérents a pour mission d’assurer le bon fonctionnement de la vie syndicale et de garantir ainsi la satisfaction des administrateurs et des adhérents. Appui des secrétaires généraux, il assure la gestion administrative des syndicats au quotidien et permet, grâce à la coordination des moyens, de concourir à la mise en œuvre des décisions des instances dirigeantes. En 2013, le pôle a contribué activement à une meilleure implication des membres : en organisant près de 70 réunions statutaires, dont 5 décentralisées, toujours dans un esprit « club » ; en veillant à renforcer la représentativité des syndicats : adhésion d’une dizaine d’entreprises ; prospection d’une quarantaine en aidant les 350 entreprises adhérentes et les nouveaux membres à bénéficier pleinement de leur adhésion : accueil des nouveaux dirigeants, présentation de L’Alliance 7 et de ses syndicats, gestion du système d’information et conduite de la base de données adhérents Le pôle Relations adhérents est l’interlocuteur privilégié pour accompagner les entreprises dans leur vie d’adhérentes. 54 S ervice comptabilité Le service comptabilité assure la tenue de la comptabilité de L’Alliance 7 et de chacun de ses syndicats. Il veille au respect des orientations budgétaires votées par les administrateurs. Il informe périodiquement les membres du conseil d’administration des situations financières. Il élabore avec le concours des secrétaires généraux et des trésoriers les projets de budget dans un objectif d’optimisation des ressources qui lui sont confiées. S ervices généraux L’équipe accompagne les activités de tous les pôles de L’Alliance 7 et assure un appui logistique. Au quotidien, les services généraux assurent trois principales missions : l’accueil, la gestion de salles de réunion et la reprographie dans une démarche permanente de recherche d’efficacité/qualité/coût pour un meilleur service rendu aux adhérents. En 2013, le pôle a poursuivi la renégociation à la baisse des contrats de prestation et a piloté divers travaux d’entretien. L’Alliance 7, en dehors de ses réunions, met gratuitement à disposition de ses adhérents et partenairesRapport des salles, des bureaux et du d’activité matériel de réunion. 2013 Pour les réserver, les adhérents peuvent joindre l’équipe du Pôle Support au : 01.44.77.85.85 En 2013, nos salles ont accueilli 862 réunions, permettant ainsi à plus de 6 000 personnes de venir travailler au sein de L’Alliance 7 pour faire avancer leurs dossiers. Nous offrons aussi des prestations de location aux entreprises non adhérentes. Salle Saint Roch Location de salles de réunion Salle Pyramides Salle de visio-conférence Salle Saint Honoré 55 H I S S E Z VO S S AV E U R S Publicité S U R TO U S L E S C O N T I N E N T S Conseil en Marketing et Communication Food, Wine & Lifestyle dans 43 pays sopexa.com Informations Utiles L'Alliance 7 et Au niveau français • L'Alliance 7 est membre de l'ANIA, l'Association Nationale des Industries Alimentaires, qui regroupe l'ensemble des professions de l'alimentaire. L'Alliance 7 est très impliquée dans les différentes instances et commissions de travail de l'ANIA. • L'Alliance 7 est membre associé de l'ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité). • Des syndicats de L'Alliance 7 sont membres du Fonds Français pour l'Alimentation et la Santé (FFAS). Au niveau européen Chaque profession de L'Alliance 7 est membre d'une association européenne. • CAOBISCO pour la Panification, Biscuiterie, Chocolaterie et Confiserie. • CEEREAL pour les Céréales pour le petit déjeuner. • ECF pour le café. • ESA pour les Apéritifs à croquer. • FEEDM pour les Miels. • SNE pour l'Alimentation infantile, l'alimentation diététique adultes et la nutrition clinique. • L'ANIA est membre de la Food Drink Europe, l'association européenne des insutries alimentaires. 58 ANIA Association Nationale des Industries Alimentaires. CAOBISCO Association des Industries de la Chocolaterie, BiscuiterieBiscotterie et Confiserie de l'Union Européenne. CEEREAL Association des Fabricants de Céréales Prêtes à Consommer de l'Union Européenne. CGPME Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises. ECF European Coffee Federation. ESA European Snacks Association. FDE Food Drink Europe. FEEDM Fédération Européenne des Emballeurs et Distributeurs de Miel. ICA International Confectionery Association. ISDI Fédération Internationale des Industries des Aliments Diététiques (incluant les aliments de l’enfance). IADSA Association Internationale des Compléments Alimentaires. MEDEF Mouvement des Entreprises de France. SNE Specialised Nutrition Europe. UNICE Union des Industries de la Communauté Européenne. ses partenaires CG CE EDEF I UN E/M IA PM AN Confiserie Biscuits et Gâteaux Apéritifs à croquer, Desserts et Tapioca SA I AD ES A Panification Croustillante et moelleuse Céréales pour le Petit déjeuner CEE I CA SNE ISDI Nutrition Spécialisée BISCO Chocolaterie CAO FEE D M Miels Café R EA L E CF E FD nationales européennes internationales 59 ARÔMES - PÂTES DE FRUITS A COQUES - INGRÉDIENTS - SOLUTIONS COLORANTES Le goût est notre nature So esse Confiance w w w. s e va r o m e . c o m Liste des Adhérents Liste des Adhérents 62 Chocolaterie VIOLETTES CONFISERIE (Les) ABBAYE D’IGNY ABTEY CHOCOLATERIE BARRY CALLEBAUT BELCOLADE BERNARD CASTELAIN BISCOCHOC (Chocolaterie de Nouméa) CARGILL Cacao et Chocolat France CEMOI CHEVALIERS D’ARGOUGES CHOCMOD CHOCOLAT DES PRINCES CHOCOLAT WEISS CHOCOLATERIE DE BONNEVAL CHOCOLATERIE DE L’OPERA SAS CHOCOLATERIE DE NOTRE DAME DE LA PAIX CHOCOLATERIE DU PECQ CHOCOLATERIE DU PLESSIS CHOCOLATS ROLAND REAUTE DANIEL STOFFEL DE MARLIEU DICOMI-MANON EXCELLENCE FERRERO FRANCE FORET DES LOGES GUYAUX HLR PRALINE JEFF DE BRUGES LDTI LEONIDAS LINDT ET SPRUNGLI LUTTI MARS CHOCOLAT FRANCE MASCARIN MATHEZ MAZET DE MONTARGIS MEDICIS MICHEL CLUIZEL MOINET VICHY SANTE MONBANA MONDELEZ INTERNATIONAL NATRA SAS NESTLE FRANCE NOUGALET PARIS CARAMELS PCB CREATION REVILLON CHOCOLATIER SAUNION SCHAAL VALRHONA VIEILLARD VOISIN (Cafés, Chocolats) Biscuits & Gâteaux ALBISSER ALPES BISCUITS ASTRUC BISCUITERIE DE L’ABBAYE BISCUITERIE DUNKERQUOISE BISCUITERIE F. BERROU BISCUITERIE FINE DE FRANCE BISCUITERIE LACYDON BISCUITS BOUVARD BISCUITS FOSSIER BROSSARD SAVANE FRANCE CADIOU SAS COLIBRI PATISSERIES DELIDESS DEYMIER DUTOIT BISCUIT FERRERO FRANCE FORCHY PATISSIER GOUTERS MAGIQUES (AMOR DELICES, LE STER, GAILLARD PATISSIER, WHAOU FAURE) LA SABLESIENNE LE GLAZIK LE DREAN LE PIVERT LEMARIE PATISSIER LES CRAQUELINS DE SAINT-MALO LOCMARIA MADELEINES BIJOU MARIEBEL MARS CHOCOLAT FRANCE MERINGUE EN AVEYRON MILLCREPES MONDELEZ INTERNATIONAL MULOT & PETITJEAN NESTLE FRANCE NUTRITION & SANTE PANIER PATISSERIE BEURLAY PATISSERIES GOURMANDES PERE CRAQUANT PIDY POULT RIVAZUR CAKES ROC’HELOU SAINT MICHEL AVRANCHES SAINT MICHEL CHAMPAGNAC SAINT MICHEL CHEF CHEF SAINT MICHEL COMMERCY SAINT MICHEL CONTRES SAINT MICHEL GROBOST SAINT MICHEL SERVICES SAVANE BROSSARD FRANCE TECHNIPAT QUALITY TIPIAK PANIFICATION UNITED BISCUITS FRANCE UNITED BISCUITS INDUSTRIE VANDER YVELIN Apéritifs à croquer, desserts et tapioca AGROLIS ALSA France BOEHLI CONTINENTAL FOODS CORNU SA FONTAIN CORNU SAS FLORENSUC GENERAL MILLS LANDES INTERSNACK FRANCE JOCK KELLOGG’S LOC MARIA MILLCREPES MONBANA MONDELEZ INTERNATIONAL NATURE & ALIMENTS NESTLE France PEPSICO France SAINTE LUCIE SOMAPRO TIPIAK EPICERIE SAS UNITED BISCUITS FRANCE YABON SAS Confiserie ANIS DE L’ABBAYE DE FLAVIGNY APTUNION ARNAUD SOUBEYRAN BONBONS BARNIER CARAMELS D’ISIGNY CHOCMOD CLEMENT FAUGIER CONFISERIE AFCHAIN CONFISERIE DU PRE CATELAN CONFISERIE DU ROY RENE CONFISERIE GUMUCHE CONFISERIE MAUREL CONFISERIE THERMALE Rapport d’activité CRUZILLES DICOMI-MANON DRAGEES REYNAUD EUROPA-SWEET FERRERO FRANCE FRANCE BONBONS CARAMELS FRANCOIS DOUCET CONFISEUR GER’SON SAS - PIERROT GOURMAND HARIBO RICQULES ZAN IMBERT - MARRONS GLACES D’AUBENAS KUBLI LDTI LEONARD PARLI LUTTI MAFFREN MAISON DES FORESTINES MAISON LEOPOLD MARLIAGUES MAZET DE MONTARGIS MEDICIS MISADE DISTRIBUTION EUROPEENNE MOINET VICHY SANTE MONDELEZ INTERNATIONAL NOUGAT CHABERT ET GUILLOT NOUGAT DIANE DE POYTIERS PARIS CARAMELS PECOU - OTARIE GROUMANDE SABATON SAUNION SCHAAL SOLINEST SUCRALLIANCE VERQUIN CONFISEUR VIEILLARD WRIGLEY Nutrition Spécialisée Aliments de l’enfance BLEDINA CANDIA SA CHARLES ET ALICE LABORATOIRES GILBERT LACTALIS NUTRITION SANTE LAITERIE DE MONTAIGU MATERNA OPERATIONS MEAD JOHNSON NUTRITION MULIMEL NESTLE FRANCE NUTRIBEN NUTRIBIO NUTRISET REGILAIT SODILAC VITAGERMINE YABON SAS YOOJI Nutrition clinique FRESENIUS KABI FRANCE LABORATOIRES GILBERT LACTALIS NUTRITION SANTE MEAD JOHNSON NUTRITION NESTLE CLINICAL NUTRITION NUTRICIA/Nutrition Clinique PROALIM Diététique adulte ARTENAY BARS BALARAMA CEPRODI DHC NUTRITION DIETE SPORT FRANCE DISTRIBORG GROUPE HERBALIFE INTERNATIONAL FRANCE INELDEA INGREDIA SA INKO FRANCE INSUDIET JLB DEVELOPPEMENT LABORATOIRES JUVA SANTE LAITERIE DE SAINT DENIS DE L’HOTEL MILUMEL LACTALIS NUTRITION DIETETIQUE MONBANA NATURENVIE NESTLE FRANCE NL INTERNATIONAL FRANCE NUTRIBIO NUTRITION & SANTE PILEJE PRO DIETIC PROALIM PROTEIN SYSTEM SA PYC SOPADIET Café CAFE BRASILIA / TOITOT & MARTIN CAFE ERREL CAFES FOLLIET CAFES MEO CAFES RICHARD COFFEA HENRI BLANC ILLY 2013 JJ DARBOVEN FRANCE LAVAZZA FRANCE LOBODIS MAISON DU CAFE FRANCE MALONGO MONDELEZ INTERNATIONAL NESPRESSO NESTLE FRANCE SATI SEGAFREDO ZANETTI FRANCE VERLET (CAFE ET THES) Céréales pour le petit déjeuner ARTENAY BARS BRUEGGEN FRANCE SNC CERECO CPW FRANCE - NESTLE & GENERAL MILLS DAILYCER FAVRICHON KELLOGG’S PEPSICO FRANCE SEVENDAY WEETABIX FRANCE P anification croustillante et moelleuse BARILLA FRANCE SAS BISCUITERIE D’AGEN BLEDINA JACQUET BROSSARD France PANIFICATION LES BISCOTTES ROGER MONDELEZ INTERNATIONAL NOR’PAIN NUTRITION & SANTE PASQUIER SA RENE NEYMANN TIPIAK PANIFICATION Miels APIDIS BUTIMIEL FAMILLE MARY FAMILLE MICHAUD APICULTEURS LA COMPAGNIE APICOLE-CAGEC LA RUCHE ROANNAISE - BESACIER LABORATOIRES LUSTREL LABORATOIRES M&L LE MANOIR DES ABEILLES MIELLERIE CHAILAN MIELS VILLENEUVE NATURALIM FRANCE MIEL POLLENERGIE 63 Vos Contacts DIRECTION GENERALE FLORENCE PRADIER Directrice générale Secrétaire Générale du Syndicat du Chocolat 01.44.77.85.77 [email protected] JEAN-LOUP ALLAIN Directeur Délégué Secrétaire Général du Syndicat Français de la nutrition spécialisée -Secteur de la diététique adulte Secrétaire Général des Fabricants de Biscuits et Gâteaux 01.44.77.85.86 [email protected] CÉLINE FAJEAU Attachée de Direction 01.44.77.85.78 [email protected] RELATIONS EXTÉRIEURES & COMMUNICATION HÉLOÏSE TARRAUD Directrice Secrétaire Générale du Syndicat Français du Café 01.44.77.85.41 [email protected] AUDREY DUFOUR Responsable Communication 01.44.77.85.56 [email protected] MAGALI LAFLEUR Responsable Communication Secrétaire générale du Syndicat des industries alimentaires diverses (SIAD) 01.44.77.85.42 [email protected] NATHALIE TORTORA Assistante Communication 01.44.77.85.36 [email protected] MICKAËL NOGAL Chargé des Relations Extérieures 01.44.77.85.45 [email protected] SÉCURITÉ DES ALIMENTS DÉVELOPPEMENT DURABLE FABIEN CASTANIER Directeur Secrétaire Général du Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse 01.44.77.85.51 [email protected] VIRGINIE FRESLON Responsable Sécurité des Aliments 01.44.77.85.40 [email protected] ANNE DOUCET Stagiaire Sécurité des Aliments et Développement Durable 01.44.77.85.87 [email protected] SYLVIE LELAURAIN Assistante Qualité 01.44.77.85.39 [email protected] NUTRITION MAGALI BOCQUET Directrice Secrétaire Générale du Secteur Français des Aliments de l’enfance 01.44.77.85.72 [email protected] 64 KARIMA KACI Responsable Nutrition Secrétaire générale du syndicat Français des Céréales prêtes à consommer ou à préparer 01.44.77.85.52 [email protected] CAROLE TISSIER Attachée Qualité 01.44.77.85.54 [email protected] ANTOINE CAVALIER Stagiaire Ingénieur en Nutrition [email protected] Rapport d’activité 2013 AFFAIRES JURIDIQUES ET ÉCONOMIQUES NELLY BONNET Responsable des Matières Premières et des Echanges Extérieurs Secrétaire Générale du Syndicat Français des Miels 01.44.77.85.57 [email protected] ELODIE SEBAG Directrice Secrétaire Générale du Syndicat national de la Confiserie Secrétaire générale du secteur Nutrition Clinique 01.44.77.85.31 [email protected] CHRISTINA SALAS Chargée de mission 01.44.77.85.73 [email protected] LAURE CHAUVEAU Chargée de mission affaires réglementaires 01.44.77.85.58 [email protected] CATHERINE GENTRIC Chargée d’Etudes Statistiques 01.44.77.85.55 [email protected] BENJAMIN GUILLAUMÉ Chargé de Mission Affaires économiques 01.44.77.85.67 [email protected] SYBILLE BERNARD Chargée de mission Affaires réglementaires 01.44.77.85.98 [email protected] RELATIONS SOCIALES ET FORMATION MARIE-THÉRÈSE BERLING Directrice 01.44.77.85.50 [email protected] PASCALE BIASOTTO Responsable Relations Sociales 01.44.77.85.34 [email protected] ANNE-MARIE CUILLIER Attachée Relations Sociales 01.44.77.85.33 [email protected] GENEVIÈVE BRAHMY Responsable administrative au Service Formation 01.44.77.85.60 [email protected] PHILIPPE BRUNET Responsable Ingénierie Formation 01.44.77.85.80 [email protected] CHARLOTTE MORIN Assistante Formation [email protected] 01.44.77.85.35 RELATIONS ADHÉRENTS - SERVICES GÉNÉRAUX - COMPTABILITE JEAN-LOUP ALLAIN Directeur Secrétaire Général du Syndicat Français de la nutrition spécialisée -Secteur de la diététique adulte Secrétaire Général des Fabricants de Biscuits et Gâteaux PEGGY BENOIT Responsable Relations Adhérents : Confiserie, Chocolat, Miels, Café, SFNS 01.44.77.85.84 [email protected] CHRISTINA SALAS Chargée de mission : Biscuiterie, Panification, Céréales, SIAD, Diététique 01.44.77.85.73 [email protected] 01.44.77.85.86 [email protected] GÉRARD BOIZARD Directeur Financier 01.44.77.85.46 [email protected] ELISABETH GACÔGNE Hôtesse d’Accueil - Standardiste 01.44.77.85.85 [email protected] SYLVIE BERETTA Comptable 01.44.77.85.47 [email protected] AMARA DIALLO Employé Administratif 01.44.77.85.70 [email protected] OPHÉLIE COLLIN Stagiaire comptabilité 01.44.77.85.47 CÉLINE FAJEAU Attachée de Direction 01.44.77.85.78 [email protected] MAHAWA CAMARA Hôtesse d’Accueil – Standardiste 01.44.77.85.85 [email protected] 65 Les chif fres clés 2013 Nombre d’entreprises industrielles (a) Effectif (a) 104 12 850 32 2 746 81 11 743 CONFISERIE 82 5 669 CEREALES PRETES A CONSOMMER 13 2 768 MIELS 14 445 19 3 471 40 6 869 36 3 085 401 47 805 BISCUITS & GATEAUX CAFE - TORREFIE & SOLUBLE CHOCOLAT (2) PANIFICATION (3) NUTRITION SPECIALISEE SIAD (1) (6) (9) L’ALLIANCE 7 (1) Évalué en équivalent «café vert» (2) Non compris produits demi-finis en majorité consommés par les autres industries citées (3) Panification sèche, moelleuse et viennoiserie (4) Uniquement panification croustillante (5) Hors viennoiserie (6) Aliments de l’Enfance, Diététique et Nutrition Clinique (7) Diététique source IRI ventes en GMS (8) Uniquement Laits infantiles (douanes) (9) Apéritifs à croquer (sauf graines salées), desserts et tapioca (10) Sirop de glucose, isoglucose, dextrose, maltodextrine Chiffres clés au 26 mars 2014 66 Rapport d’activité MARCHE FRANCE 2013 EXPORTATIONS (*) Production française (b) Consommation sur le marché français (c) Chiffre d’affaires France (c) 000 tonnes 000 tonnes Mds d’Euros 452,2 550,2 2,111 0,704 270,2 348,2 2,343 0,677 414,3 426 2,190 1,750 175,9 222,2 1,070 0,173 NC 124 0,684 0,244 NC (entre 35 et 40) 0,141 0,024 488 120,4 (4) 1,358 0,043 (5) NC NC 1,575 (7) 0,648 (8) 61,4 111,4 0,475 0,217 1 862 1 939,9 11,947 4,480 milliards d’Euros Chiffre d’affaires total (France+ Export) : 16,427 (a) Consolidation : une entreprise qui exerce plusieurs activités n’est comptée qu’une fois (b) Fabrications des entreprises enquêtées (marché France + exportations) (c) Fabrications des entreprises enquêtées - exportations + importations des Douanes * source Douanes C onsommation de matières premières en 2012 Saccharose : Autres sucres (10) : Farine de blé : Fèves de cacao : Beurre : Autres matières grasses : Laits en poudre : Oeufs : 464 200 tonnes 190 300 tonnes 446 900 tonnes 92 400 tonnes 29 700 tonnes 111 900 tonnes 50 600 tonnes 904 millions (d’après enquête auprès des adhérents et non adhérents) 67 L’Al iance 7, Grandes Régions 2013 24 52 2 077 14 655 36 72 74 6 674 9 062 54 41 4 370 2 995 46 2 68 132 410 : Nombre d’établissement 47 805 : Effectif 3 781 4 059 ÊTES-VOUS BIEN INFORMÉ ? Téléchargez l’application de L’Alliance 7 pour accéder aux informations de votre profession et recevoir des alertes personnalisées. Disponible sur App Store et AndroidMarket. L’appli de L’Alliance 7 vous permet d’accéder rapidement à toutes les informations de notre extranet, de gérer votre présence aux réunions, de personnaliser vos alertes et d’utiliser des services tels que la commande de publications ou la réservation de salle. Réservé aux entreprises adhérentes de L’Alliance 7 DISPONIBLE SUR Santé & Prévoyance LA DIRECTION DES ACCORDS COLLECTIfS - PôLE ALIMENTAIRE vOuS PROPOSE uNE OffRE DE SERvICE SuR MESuRE. 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