La fédération des produits de l`épicerie et de la nutrition spécialisée

Transcription

La fédération des produits de l`épicerie et de la nutrition spécialisée
La fédération des produits
de l’épicerie et de la nutrition spécialisée
Rapport
d’activité
2013
Progresser
Compétences
Savoir
Aider
Anticiper
Former
Droit
Former
Agir
Piloter
Avenir Entreprise
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Parcours
Donner du Sens
Développer les
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Crédit: L. GUENEAU / CNIEL
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Sommaire
Rapport d’activité
2013
Interview de Jean-Pierre Geneslay, Président ...................................2
L’Alliance 7, par Florence Pradier, Directrice générale.................4
Temps forts 2013 .................................................................................................6
12 chartes de déontologie pour 9 syndicats .....................................7
Les dossiers phares 2013
Plus de Qualité de Vie au Travail
et moins de pénibilité font-ils gagner
en efficience les entreprises ? ................................................................12
Protéger les populations vulnérables ................................................14
Cap sur l’Asie ! ....................................................................................................16
Les syndicats
Syndicat du Chocolat.....................................................................................18
Syndicat National de la Confiserie .......................................................20
Syndicat Français des Miels ....................................................................22
Syndicat Français du Café ..........................................................................24
Les Fabricants de Biscuits et Gâteaux de France ........................26
Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse .....................28
Syndicat Français des Céréales Prêtes
à Consommer ou à Préparer ....................................................................30
Syndicat des Industries Alimentaires Diverses ............................32
Syndicat Français de la Nutrition Spécialisée ...............................34
Secteur Aliments de l’Enfance..................................................................35
Secteur Diététique..........................................................................................36
Secteur Nutrition clinique..........................................................................37
Les pôles
L’organigramme de L’Alliance 7 ..............................................................40
Pôle Qualité - Développement durable .............................................42
Pôle Affaires juridiques et économiques .........................................48
Pôle Relations extérieures et Communication .............................50
Pôle Affaires Sociales - Formation ........................................................51
Alliance 7 Services - La formation de vos équipes ......................52
Pôles Support......................................................................................................54
Informations utiles
L’Alliance 7 et ses partenaires...................................................................58
Liste des adhérents par syndicat ..........................................................62
Vos contacts .......................................................................................................64
Chiffres clés 2013..............................................................................................66
Carte des emplois des entreprises adhérentes ............................68
194, rue de Rivoli - 75001 PARIS
Tél. : 01 44 77 85 85
Fax : 01 42 61 95 34
E-mail : [email protected]
www.alliance7.com
1
Intervievv
Jean-Pierre GENESLAY,
Président de L’Al iance 7
V ous succédez à Bruno Luisetti à la présidence de L’Alliance 7. Comment concevez-vous le rôle de notre organisation ?
Notre fédération est un appui important pour toutes les
entreprises membres : elle leur apporte une veille sur leur
environnement économique et réglementaire, un service
d’aide à l’application des textes et la possibilité d’être
réellement parties prenantes dans les politiques publiques
qui les concernent.
Le rôle de L’Alliance 7 est tout d’abord d’accompagner
nos professions pour leur permettre de faire face à la
mondialisation des échanges. Si celle-ci implique une
concurrence accrue que nos entreprises abordent
avec des armes inégales, elle représente aussi des
opportunités que nous pouvons aider à mieux saisir. A
ce titre, je me suis engagé auprès de nos partenaires et
des pouvoirs publics sur tous les dossiers qui pourront
nous permettre de regagner de la compétitivité sur
notre territoire et de nous développer à l’export.
Q
uels sont selon vous les atouts de nos professions dans cette bataille pour gagner
des parts de marché en France et à l’international ?
Notre filière industrielle reste l’un des atouts
économiques majeurs de la France et l’incarnation d’une
culture multiséculaire. Pourtant, elle est souvent victime
2
d’une suspicion qui tend à se généraliser. Nous devons
faire rayonner notre industrie et partager avec tous les
Français la fierté d’avoir bâti l’industrie alimentaire « la
plus sûre au monde » et reconnue comme telle au niveau
international.
Issus de savoir-faire reconnus à l’international, nos
produits d’épicerie contribuent au rayonnement de la
France à l’étranger : avec des centaines de spécialités
nationales et régionales, nous sommes dépositaires d’un
véritable patrimoine français. A ce titre, nous sommes
aussi une « industrie culturelle ». Fortes de ces atouts,
nos entreprises ont su innover et élargir leur offre bien
au-delà de ces traditions vivantes. C’est cette capacité de
création que nous devons encourager et valoriser.
Nos produits de nutrition spécialisée ont également
acquis une reconnaissance mondiale, en tant qu’industrie
de pointe sur les questions de qualité et de sécurité au
service des populations les plus vulnérables.
Q
uels seront les dossiers prioritaires pour
nos professions que vous traiterez pendant votre mandat ?
Certains de nos grands enjeux, communs à l’ensemble
de l’industrie alimentaire, prennent une acuité
particulière pour nos professions. Je pense par exemple
à la conception de l’alimentation qui sera traduite dans
les politiques publiques, notamment de santé. Si la
Rapport d’activité
place de l’alimentation concerne toute l’industrie agroalimentaire, nous serons cependant plus attentifs que
d’autres. Nos catégories peuvent en effet être prises
pour cibles car elles incarnent le droit au plaisir ou,
pour celles concernant des populations vulnérables aux
besoins nutritionnels particuliers, de rester en marge
des mesures prises pour le grand public. De même, il
faut souligner l’importance considérable prise par les
relations entre la distribution et les fournisseurs que nous
sommes, du fait de la part des produits d’épicerie sèche
dans les ventes de la grande distribution alimentaire.
2013
C omment souhaitez-vous faire évoluer
L’Alliance 7 ?
L’Alliance 7 a plus de 20 ans. Au fil des années,
nous avons développé une vraie capacité à travailler
ensemble, à mutualiser nos compétences, nos efforts,
notre capacité d’action. C’est une réalisation dont nous
sommes tous redevables aux chefs d’entreprise d’abord,
qui ont cru en la pertinence de notre structure et dans
celle d’un rapprochement par métiers partageant
Nous avons également des priorités propres à nos
syndicats ou à nos filières, que L’Alliance 7 se doit de
soutenir en mettant ses équipes à leur service.
des spécificités communes, mais aussi à une équipe
P ourquoi L’Alliance 7 a-t-elle signé en 2013
le « contrat de filière » ?
représente un modèle solide au service de nos syndicats
La préservation de l’emploi dans nos métiers et la
pérennité des savoir-faire sont des enjeux majeurs pour
nos professions.
Nous devons absolument préserver cette force et ces
Le volet emploi et formation du contrat de filière vise à
dynamiser l’emploi des jeunes et à sécuriser les parcours
professionnels des salariés de l’alimentaire. L’Alliance 7
est moteur sur ces sujets et même précurseur. A titre
d’exemple, nous avons adhéré depuis 2007 à une
charte qui permet à tout salarié relevant de L’Alliance 7
de recevoir la délivrance de CQP alimentaires et/ou
interbranches.
fédérations de l’alimentaire pour les dossiers communs.
d’experts, réellement engagée à nos côtés.
Aujourd’hui, ce que nous avons réussi à construire
et une réelle force d’attraction pour d’autres professions.
compétences « métiers », tout en capitalisant sur la
structure ANIA que nous partageons avec les autres
La décision de notre conseil d’administration de nous
rassembler avec d’autres acteurs de l’alimentaire dans
un même lieu participe de cette volonté de peser
davantage et mieux sur nos enjeux, au service de nos
entreprises.
3
NOS MISSIONS :
Préparer l’avenir :
Fédérer et
rester solidaire,
pour réussir
collectivement
En mutualisant leurs forces et leurs moyens il
y a 20 ans, les 9 syndicats professionnels du
secteur alimentaire et leurs 300 entreprises
ont été visionnaires. L’augmentation de
la capacité d’action et l’élargissement
des services aux entreprises ont permis
à l’Alliance 7 de devenir ce qu’elle est
aujourd’hui : une organisation représentative
(les adhérents des syndicats représentent
plus de 80% du marché), porte-parole
de ses syndicats partout où cela important,
en France comme au niveau européen, et
capable de travailler sur les enjeux de
demain.
L’unité et la solidarité, deux valeurs
fondatrices fortes de L’Alliance 7, ont ainsi
permis aux syndicats de franchir deux
décennies et de grands bouleversements,
tant économiques que sociétaux. Aujourd’hui
encore, elles s’imposent comme les piliers de
la capacité de progression des professions
dans leur environnement, mais aussi des
réussites collectives de nos syndicats.
Florence Pradier
Directeur général
4
en portant les positions des syndicats et de leurs entreprises en France et dans les 7 associations
européennes auxquelles nous participons.
en dialoguant avec les partenaires sociaux
en préservant les savoir-faire de nos métiers avec près de 20 000 heures de formation dispensées par
Alliance 7 Services chaque année
Créer de la valeur partagée :
E n engageant collectivement les entreprises sur les sujets à enjeux
En construisant des outils collectifs pour faire progresser ensemble les entreprises
Accompagner les entreprises :
E n les informant sur les actualités et leurs conséquences pratiques
En leur apportant un service d’appui personnalisé dans les domaines suivants : affaires sociales, qualité
et sécurité alimentaire, affaires juridiques et économiques, développement durable
RASSEMBLER
300 entreprises
et 9 syndicats
COMMUNIQUER
Promouvoir les produits
Faire entendre les
position des
professions
FORMER
Préserver les
savoir-faire métier
Délivrer des certificats
de qualification
professionnelle
ECOUTER
CONNAITRE
Relayer les
préoccupations
des
dirigeants
INFORMER
Diffusion
d’informations
pratiques
DIALOGUER
Avec les parties
prenantes
Fédérer
Représenter
Servir
ANIMER
Lieu d’échanges
interprofessionnels
MANDATER
Des représentants de
nos professions
ORIENTER /
REPONDRE
service question/réponse
réponse personnalisée
raisons de positiver ! »
Rapport d’activité
L’Alliance 7 est une fédération
de syndicats professionnels
rassemblant 9 professions qui ont toutes
leurs spécificités sur le plan de leur
organisation, de leur structure, de leur
fonctionnement et de leurs produits et qui
ont su mettre leurs ressources en commun
pour s’entourer de professionnels, disposer
de services efficaces et devenir de véritables
interlocutrices pour les pouvoirs publics, avec
un taux de plus de 80 % de représentativité.
2013
L’équipe
de
L’Alliance7
L’Alliance 7, c’est aussi une
équipe de 35 personnes
qui mettent en oeuvre la politique décidée par
les administrateurs des syndicats.
Ces administrateurs, volontaires, pilotent
les actions avec nos permanents et veillent
au respect des principes qui font la force et
l’efficacité de notre fédération : anticipation
sur les risques et opportunités, évaluation
des enjeux et définition claire des priorités
pour réaliser l’ensemble des actions décidées
et aussi volonté de partenariat et d’ouverture
avec l’ensemble de nos interlocuteurs.
5
Temps Forts
2013
Assemblée Générale de L’Alliance 7 en présence de Guillaume
Garot sur la thématique « Fiers de nos entreprises, moteurs pour
les territoires, fiers de nos savoir-faire, fiers de nos produits : toutes
les bonnes raisons de positiver ! »
14 janvier : L’export au cœur de la stratégie de l’épicerie sucrée : sous l’impulsion de Nicole Bricq, ministre du
Commerce extérieur, et de Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire, réunion du comité stratégique
pour l’Asie du Nord.
15 janvier : Réception de Nouvel An du Syndicat du
chocolat : invitation des partenaires du syndicat et des
représentants des institutions au musée Dapper pour une
soirée très chocolatée.
23 janvier : Alain Berger, délégué interministériel aux
Industries alimentaires rencontre le groupe des PME
de L’Alliance 7 sur les leviers de croissance en France
comme à l’international, la création de valeur, la protection
des savoir-faire et le développement social des PME.
25 janvier : Nouvelle charte de développement durable :
L’Alliance 7 et ses professions s’engagent à aider les
entreprises adhérentes dans la mise en œuvre de leur
responsabilité sociétale.
29 janvier : A l’invitation de L’Alliance 7, Guillaume Garot
rencontre les entreprises de nos secteurs à l’ISM.
20 mars : Commission Social : échange sur les négociations en cours dans les entreprises en matière de pénibilité, d’égalité hommes-femmes, de travail des seniors et de
contrat de génération.
26 mars : Commission Matières premières : échanges
sur l’actualité des politiques agricoles et la conjoncture
des marchés agricoles. Pour rebondir sur l’actualité du
marché des produits laitiers, un intervenant de l’ATLA a
présenté les perspectives de ce marché sous tension.
27 mars : Commission Relations commerciales : bilan
des négociations commerciales entre les industriels et
les distributeurs. Plusieurs recommandations de prise de
position ont été préparées, notamment sur les éventuels
ajustements de la loi.
28 mars : Commission Qualité : Identification des axes
d’amélioration pour répondre au mieux aux attentes et
aux enjeux des adhérents sur les questions ayant trait
à la qualité. L’ANSES a également présenté le contenu
de son rapport ingrédient et la DGAL est intervenue sur
la mise en place des Groupes Ingrédients souhaités par
Guillaume Garot.
6
19 avril : L’Alliance 7 et Alma Consulting organisent
l’Inno Agro Tours.
11 septembre : Séminaire social de rentrée des di-
30 mai : Assemblée Générale de L’Alliance 7 en
présence de Guillaume Garot sur la thématique
« Fiers de nos entreprises, moteurs pour les
territoires, fiers de nos savoir-faire, fiers de
nos produits : toutes les bonnes raisons de
positiver ! » : le grand rassemblement de toutes
les entreprises de nos secteurs a été l’occasion
de le faire savoir et de partager un moment
d’échange et de convivialité.
de L’Alliance 7 portant sur le management intergénéra-
1er juin : Entrée en vigueur de la nouvelle convention collective des 5 branches industries alimentaires diverses.
4 juin : Table ronde « Chine : quels leviers de développement pour les secteurs du chocolat, de la confiserie
et des biscuits et gâteaux ? » organisée à l’initiative
conjointe de L’Alliance 7 et du ministère des Affaires
étrangères, et animée par Martine Aubry, représentante
spéciale pour la Chine du ministre des Affaires étrangères.
6 juin : Commission Relations commerciales : consacrée
en grande partie au suivi du projet de loi Consommation,
adopté en 1re lecture par l’Assemblée nationale.
11 juin : Commission Environnement et Développement
durable : mutualisée avec les syndicats des surgelés et
des glaces, avec les interventions de l’ADEME sur les
traitements des déchets, et de Valoria (syndicat des
professionnels de la Valorisation des produits dérivés de
l’industrie alimentaire et de l’agro-industrie) sur l’organisation de la filière de valorisation animale, les exigences
réglementaires et la responsabilité des opérateurs.
13 juin : L’Alliance 7 accueille l’assemblée générale annuelle de Caobisco avec en thématique « Quel avenir pour
les industries de la confiserie, chocolaterie, biscuiterie et
biscotterie en Europe ? ».
2 septembre : Lancement de L’Alliance française pour
une huile de palme durable en collaboration avec la Fédération des corps gras et six entreprises françaises utilisatrices d’huile de palme.
5 septembre : « Les voies d’accès au marché chinois » :
atelier pratique pour nos entreprises.
rigeants de PME et membres de la commission Social
tionnel, les réformes sociales et leurs conséquences, la
conciliation de l’efficacité économique et la protection sociale du salarié et les engagements des filières en matière
d’emploi et de formation. Bruno Lucas, directeur général
d’Opcalim a présenté son offre de service.
24 septembre : Commission Matières premières 
:
analyse des perspectives des marchés agricoles pour
la campagne 2013-2014 et de l’accord politique de la
PAC 2014-2020 et ses conséquences possibles sur les
marchés agricoles européens. Les fondamentaux et perspectives du marché des autres matières sucrantes ont
également été présentés.
25 septembre : Commission Relations commerciales :
échanges sur l’avancement du projet de loi sur la
consommation.
4 octobre : 6e Journée des petits plaisirs organisée par
le Syndicat national de la confiserie dans toute la France.
8 octobre : Commission Qualité : deux ateliers interactifs
sur des problématiques concrètes des entreprises (règlement INCO, matériaux au contact) et une intervention
de Carrefour sur les alertes et les remontées consommateurs.
9 octobre : Jean-Pierre Geneslay, directeur général de
Révillon Chocolatier élu président du conseil d’administration de L’Alliance 7. Il succède à Bruno Luisetti.
30 octobre : Soirée de lancement du salon du chocolat
dont le Syndicat du chocolat est partenaire.
5 décembre : Commission Relations Commerciales : Discussion sur le projet de Loi Consommation et ses impacts
sur les relations commerciales.
10 décembre : Nomination lors du Conseil d’administration du nouveau président de la Commission Social
Jacques Rassat.
Rapport d’activité
2013
12 chartes
de déontologie
pour syndicats
9
12 chartes
de déontologie
pour 9 syndicats
Charte de déontologie
de L’Alliance 7
Dès sa création, L’Alliance 7 s’est dotée d’une charte de déontologie afin de
promouvoir et d’assurer un climat de travail harmonieux entre
les professions et les entreprises membres des syndicats de
L’Alliance 7. Remise à jour en 2006, cette charte présente
les sept grands principes que s’engagent à respecter les adhérents de L’Alliance 7 dans les domaines suivants : social et
moral, environnement et développement durable, sécurité alimentaire, communication et présentation des produits, bonne
information du consommateur, respect des guides de bonnes
pratiques spécifiques, concurrence loyale et marchande.
Charte de déontologie
du chocolat
Par la signature de cette charte en décembre 2008, les entreprises du Syndicat du chocolat ont souhaité formaliser leur volonté de responsabilisation et d’autodiscipline, tant en matière de respect
de la réglementation, de sécurité des produits qu’en matière
d’aspects sociaux et moraux. L’accent est également mis sur
la valorisation des produits du chocolat, au moyen d’une communication responsable et loyale.
Charte de déontologie
de la confiserie
Revue en mars 2004, cette charte de
déontologie vise à garantir l’engagement
des adhérents de la Chambre syndicale de la confiserie dans
une démarche de qualité des produits et de loyauté vis-à-vis
des consommateurs et entre les professionnels de la confiserie. Cette charte reprend les sept engagements communs à
toutes les professions de L’Alliance 7 en les appliquant aux
spécificités de cette profession et de ses produits.
8
Charte de déontologie
des biscuits et gâteaux
Créée en mai 2004, cette charte s’articule
autour des trois axes majeurs sur lesquels
les biscuitiers ont tenu à s’engager collectivement : la qualité
(respecter les traditions et les usages, préserver le patrimoine
et le savoir-faire, et assurer la sécurité des aliments), la bonne
information du consommateur (présenter les informations de
manière lisible, assurer une mise en relief des ingrédients de
manière transparente et loyale), la communication en matière
de nutrition et de comportement alimentaire (favoriser l’accès
à l’information nutritionnelle pour permettre au consommateur
d’exercer un choix éclairé).
Cette charte est précisée par des repères pour les principaux
moments de consommation des biscuits et gâteaux, donnant
des indications sur ce qu’il est pertinent de consommer en
fonction de l’âge, du mode de vie, du moment de consommation et des produits consommés.
Charte de déontologie
des céréales pour le
petit déjeuner
Cette charte, datant de février 2006,
poursuit le double objectif de garantir l’engagement de la
profession dans une démarche responsable et citoyenne. La
charte définit les priorités des fabricants en matière de sécurité, de qualité et d’information du consommateur, notamment
en ce qui concerne la présentation des produits, la présence
systématique d’un étiquetage nutritionnel complet sur les emballages, la communication nutritionnelle ainsi que les comportements alimentaires.
Charte de la nutrition
clinique
Cette charte de déontologie, révisée en
2005, énonce les principes généraux que
doivent respecter les professionnels de la nutrition clinique, adhérents du Syndicat français des aliments de l’enfance et de la nutrition clinique, en matière d’étiquetage et de publicité pour les produits inscrits sur la liste des produits et prestations remboursables.
Rapport d’activité
Principes
déontologiques
relatifs aux desserts,
entremets, pâtisseries
à préparer et aides à la pâtisserie
Depuis 1995, les adhérents du Syndicat des Industries Alimentaires Diverses se sont engagés sur des principes déontologiques en matière d’étiquetage, de composition des produits et
d’allégations pour les desserts, entremets, pâtisseries à préparer
et aides à la pâtisserie. Par ces principes, les adhérents du SIAD
s’engagent à ne fournir sur le marché que des produits respectant les principes édictés en matière d’étiquetage (dénomination
légale de vente, illustrations, allégations…) et garantissant des
ingrédients sûrs, conformes à la réglementation et de qualité.
Le SIAD a en outre élaboré une position en novembre 2005
relative à l’utilisation d’allégations du type « léger » sur l’étiquetage de produits apéritifs à croquer, ces allégations portant
sur une caractéristique de texture ou d’aspect ne devant pas
prêter à confusion avec une allégation nutritionnelle.
Charte d’engagements
des membres du
Secteur des Aliments
de l’Enfance
Le SFAE a élaboré une charte d’engagements portant sur les préparations pour nourrissons de 0 à 6 mois et les aliments diététiques destinés à des fins médicales spéciales (ADDFMS) couvrant
la période 0 à 6 mois. Cette charte a pour objectif d’accompagner
les entreprises à appliquer la philosophie de l’OMS et les règlementations qui en découlent en matière de protection de l’allaitement
maternel, dans un objectif de santé publique, notamment en :
·adoptant une communication responsable vis-à-vis des
femmes enceintes, jeunes parents mais également à
l‘égard des professionnels de santé
·respectant l’indépendance des agents de santé et en leur
fournissant une information objective sur les produits
·ne se livrant à aucune pratique commerciale auprès du
public visant à promouvoir des Produits couverts
·en s’assurant que le protocole et les résultats des études
menées sur les produits couverts soient cautionnés par un
comité scientifique indépendant.
2013
Guide de bonnes
pratiques concernant
les aliments de
l’enfance
Concernant l’alimentation des nourrissons et enfants en bas
âge, le secteur Aliments de l’enfance a établi un guide de
bonnes pratiques en matière de publicité grand public. Ce guide
rappelle l’interdiction de la publicité pour les préparations pour
nourrissons et précise l’application des principes de loyauté aux
spécificités de l’alimentation des enfants de 0 à 3 ans. Il rappelle également l’interdiction de faire une publicité visant cette
catégorie de population pour les aliments ne respectant pas
les dispositions de la réglementation des aliments de l’enfance.
Chartes de qualité
et de déontologie du
Syndicat français du
café
Le Syndicat français du café s’est doté en 2010 de deux chartes :
Qualité et Déontologie. Par les engagements pris dans ces
chartes, les adhérents du Syndicat français du café ont souhaité
témoigner de leur respect les uns envers les autres et également
vis-à-vis des consommateurs. Ils encouragent notamment les approvisionnements respectueux des hommes et de la terre et s’engagent sur la qualité, l’adéquation de l’emballage avec les règles
environnementales en vigueur, le sérieux et la transparence des
informations concernant leurs produits. En accord avec les pouvoirs publics auxquels ces chartes ont été présentées, le Syndicat
français du café exerce une vigilance responsable sur le marché.
Position déontologique
de L’Alliance 7 sur les
questions relatives au
poids et à la minceur
Adoptée en décembre 2007, ces règles déontologiques clarifient,
à la lumière du règlement « Allégations nutritionnelles et de santé
», le périmètre des allégations relatives à la minceur et au poids,
par une analyse de l’articulation des textes réglementaires relatifs
aux produits diététiques (aliments pour régimes hypocaloriques
destinés à la perte de poids) et de la réglementation générale.
9
Publicité
RÉDUCTION DES EMBALLAGES
LES ENTREPRISES AGISSENT
100 000 TONNES D’EMBALLAGES
EN MOINS ENTRE 2007 ET 2012
50 000 entreprises agissent avec Eco-Emballages pour réduire les emballages à la source.
Ensemble elles ont atteint l’objectif de 100 000 tonnes d’emballages en moins. Avec le Point
Vert, elles financent le dispositif de tri et de recyclage mis en œuvre avec les collectivités
locales. Elles s’engagent à informer leurs consommateurs : plus de 10 milliards d’emballages
portent aujourd’hui une consigne de tri explicite pour simplifier le geste de tri.
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Rapport d’activité
Dossiers
phares
2013
Plus de Qualité de Vie au Travail et
moins de pénibilité font-ils gagner
en efficience les entreprises ?
Deux évènements règlementaires
en matière sociale ont vu le jour en
2013, la Qualité de Vie au Travail
(QVT) et la poursuite de la réforme
sur les retraites qui donnera lieu à
la création, dès 2015, d’un compte
personnel de prévention de la
pénibilité. Décryptage.
S anté et bien-être au travail, des sujets stratégiques pour l’entreprise
Le travail joue un rôle moteur dans notre société. Comme
chacun sait, il est plus que le moyen de gagner sa vie, il
peut être l’un des leviers pour se réaliser et établir des liens
sociaux. Si, dans certaines circonstances, le travail peut
dégrader la santé, il est aussi un bon moyen pour rester en
forme. L’allongement du temps de travail étant incontournable,
la prévention de la pénibilité prend une nouvelle dimension.
Dans ce contexte, favoriser le maintien dans l’emploi à
certains postes devient un défi. Pour l’entreprise, il va s’agir
d’aménager les conditions de travail et parfois même les
carrières. En octobre 2013, les députés ont adopté la création
du compte personnel de prévention pénibilité. Répondant à
l’un des objectifs de la réforme des retraites, son entrée en
vigueur sera effective dès le 1er janvier 2015. Il permettra
à tout salarié exposé à des conditions de travail pénibles
d’accumuler des points à convertir en formation, en temps
partiel payé temps plein ou en départ anticipé à la retraite.
Issue de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 19 juin
2013, la politique d’amélioration de la Qualité de Vie au Travail
est l’autre sujet de préoccupation des entreprises. Le bienêtre au travail n’est pas seulement vu comme un concept flou
12
mais comme la clé de la bonne performance de l’entreprise.
Comme le souligne le texte de l’ANI : « La compétitivité des
entreprises passe notamment par leur capacité à investir
et à placer leur confiance dans l’intelligence individuelle et
collective pour une efficacité et une qualité du travail. Elle
dépend aussi de leur aptitude à conjuguer performances
individuelles et collectives dans le cadre du dialogue social.
La qualité de vie au travail contribue à cette compétitivité ».
Pénibilité : les 10 facteurs retenus
La pénibilité au travail se définit comme une exposition
à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels
pouvant laisser des traces durables, identifiables et
irréversibles sur la santé. Il peut s’agir aussi bien de
contraintes physiques (charges, postures, vibrations),
que de l’environnement de travail lui-même (agents
chimiques, températures extrêmes, bruit) ou encore des
rythmes de travail.
Les dix facteurs de pénibilité retenus par le ministère des
Affaires sociales et de la Santé sont ceux qui ont été
définis par les partenaires sociaux en 2008 (source :
ministère des Affaires sociales et de la Santé) :
les postures pénibles définies comme positions
forcées des articulations ;
les vibrations mécaniques ;
les agents chimiques dangereux, y compris les
poussières et les fumées ;
les activités exercées en milieu hyperbare ;
les températures extrêmes ;
les bruits ;
le travail de nuit ;
le travail en équipes successives alternantes ;
le travail répétitif.
Impacts et objectifs de ces deux mesures
La Qualité de Vie au Travail attire l’attention sur les nouveaux
enjeux en matière de dialogue social : rôle du management,
implication des collaborateurs dans la stratégie d’entreprise,
articulation entre vie privée et vie professionnelle…
Rapport d’activité
2013
La QVT s’apparente à une charte de bonnes conduites.
Toutefois, les partenaires sociaux ont décidé d’en faire la
promotion afin que des mesures concrètes voient le jour par la
voie de la négociation. En diffusant les expériences positives,
l’objectif visé est de multiplier le nombre d’entreprises
engagées dans la démarche. A ce stade, il n’y a pas de
contraintes associées pour l’employeur.
Concernant le compte de prévention de la pénibilité, la
situation s’appuie sur une logique très différente. Il s’agit
de permettre aux salariés du secteur privé, exposés à
des conditions de travail réduisant leur espérance de vie,
de cumuler des points en fonction de l’exposition à un ou
plusieurs facteurs de pénibilité.
Comme cela est précisé par le ministère des Affaires sociales
et de la Santé, les points accumulés sur le compte pourront
être utilisés pour :
suivre des formations permettant de se réorienter vers
un emploi moins pénible, car l’objet principal est bien
d’aider les salariés à sortir de la pénibilité ;
financer un maintien de rémunération lors d’un passage
à temps partiel en fin de carrière ;
bénéficier de trimestres de retraite. Le barème de
conversion des points en trimestres de formation, temps
partiel et retraite est le suivant : 10 points sur le compte
= 1 trimestre. Mais les 20 premiers points seront
obligatoirement consacrés à la formation.
Environ 20 % des salariés du privé sont concernés.
Un décret déterminera les modalités de prise en compte des
facteurs de pénibilité.
Le compte de prévention de la pénibilité fonctionnera comme
la mémoire des périodes de travail pénibles. Considérée sous
cet angle, la prévention devient tout simplement stratégique.
Les facteurs-clés du succès
La QVT et le compte de prévention de la pénibilité ne doivent
pas être perçus comme des contraintes mais plutôt comme
des opportunités pour les entreprises. En effet, ces mesures
permettent de restaurer le lien entre sphère sociale et logique
économique. Dans le contexte actuel, le dirigeant ne peut
se suffire de l’efficacité, il doit impérativement rechercher
l’efficience. Pour illustrer ce nouveau défi, un dirigeant citait
cet exemple qui éclaire l’objectif à atteindre : « Un médicament
est efficace s’il guérit. Un médicament est plus efficient qu’un
autre s’il parvient au même résultat, mais plus rapidement et
à un coût moindre : là est notre véritable objectif ».
Certes, mais comment y parvenir ? Une étude menée en
2012 par quatre professeurs de psychologie de l’Université
François-Rabelais de Tours tend à démontrer que 25 % de
la performance d’un collaborateur découle de son bien-être
au travail.
Interrogé sur les leviers à favoriser pour augmenter le bienêtre des employés, l’étude suggère une voie : celle d’installer
des pratiques de gestion orientées vers l’augmentation de la
satisfaction des besoins et la diminution de la frustration des
besoins. Pour y parvenir, la stratégie du management sera
basée sur une plus grande implication des salariés face aux
décisions à prendre, toutes les fois où cela est possible.
Le bonheur au travail est-il le moteur durable et global d’une
plus grande efficience ? Ces pistes de réflexion sèment
des graines d’optimisme que les experts s’attacheront à
développer lors de la onzième semaine pour la Qualité de
Vie au Travail qui se tiendra du 16 au 20 juin 2014, dans
toute la France.
13
Protéger
les populations vulnérables
La méconnaissance des besoins
nutritionnels spécifiques de
certaines populations est souvent
à l’origine de leur absence dans les
débats et les politiques publiques.
L’année 2014, marquée par de
nombreux rendez-vous politiques
et législatifs, constitue une
année charnière pour la nutrition
spécialisée, à l’échelle nationale
comme européenne.
Des populations plus vulnérables que d’autres
Du fait de leur physiologie particulière ou d’un métabolisme
perturbé, certaines populations apparaissent plus vulnérables
quant à leurs besoins nutritionnels, tant sur des critères de
composition que de sécurité des aliments. Aujourd’hui, près
de 20 millions de Français sont concernés :
les nourrissons et enfants en bas âge (0-3 ans), pour qui
l’alimentation des 1 000 premiers jours est déterminante,
à la fois pour le développement physiologique et
l’acquisition d’un bon potentiel de santé.
les malades ou personnes âgées dénutries, dont l’état de
santé nécessite des apports nutritionnels qui ne peuvent
être satisfaits par une alimentation normale.
les sportifs réguliers, qui ont besoin d’aliments adaptés
pour soutenir un effort musculaire intense.
les personnes suivant un régime amaigrissant, qui doivent
atteindre le difficile équilibre entre une diminution des
calories consommées et des apports en nutriments et
vitamines suffisants.
Les personnes atteintes de maladie coeliaque (ou
intolérance au gluten) qui doivent consommer des
aliments céréaliers sans gluten.
14
La prise en compte des besoins de ces populations s’avère
d’autant plus nécessaire qu’elle permet d’éviter à plus ou
moins long terme des problèmes de santé et, par conséquent,
de creuser davantage le déficit de la Sécurité sociale.
Des exigences réglementaires garantes de la
confiance des consommateurs
En complément de la réglementation sur l’alimentation
générale, des textes spécifiques s’appliquent aux produits de
nutrition spécialisée et garantissent une adéquation avec les
besoins de ces populations. Ces textes s’articulent autour de
trois piliers fondamentaux :
La sécurité nutritionnelle, avec une composition encadrée
La sécurité des aliments, avec des normes plus
strictes que pour l’alimentation courante, adaptées à la
vulnérabilité de ces populations.
Une consommation qui fait l’objet de recommandations
des pouvoirs publics mais également, comme c’est
souvent le cas, d’un accompagnement par des
professionnels de santé pouvant aller jusqu’à une
utilisation sous contrôle médical.
Une législation européenne en pleine évolution
Avec le règlement UE 609/2013 du 12 juin 2013, l’Union
européenne a choisi de recentrer son approche réglementaire
spécifique sur les denrées destinées à une alimentation
particulière, avec pour objectif de protéger les populations
vulnérables. Les nouveautés ne concernent pas tant le
fond, à savoir les garanties apportées par la réglementation
actuelle, que la forme juridique qu’elle doit prendre. L’Union
européenne doit ainsi faire le choix de réglementations
dédiées ou de règles spécifiques intégrées dans la législation
alimentaire générale (règlement INCO sur l’information du
consommateur et règlement Allégations pour les allégations
nutritionnelles et de santé).
Cette nouvelle approche a pour avantage de rapprocher les
objectifs réglementaires de ceux des politiques nationales
de santé. Elle facilite le respect des besoins nutritionnels
particuliers et la réduction des écarts entre idéal nutritionnel
et réalité.
Rapport d’activité
En revanche, cette nouvelle législation concernant les aliments
pour sportifs ou les aliments destinés à la perte de poids
génère une certaine insécurité juridique qui pourrait s’aggraver
si les retards dans sa mise en œuvre n’étaient pas rattrapés.
Un calendrier politique et législatif dense La loi d’avenir sur l’Agriculture, l’Alimentation et la Forêt
aura permis de clarifier le partage des responsabilités. Alors
que la politique alimentaire doit conforter les cultures et les
repères alimentaires auprès de l’ensemble de la population,
les politiques en matière de santé visent à prévenir les
problèmes liés à l’absence de prise en compte des besoins
nutritionnels spécifiques des populations vulnérables.
La concertation et les débats sur le projet de loi relatif à
l’adaptation de la société au vieillissement, dont l’adoption
devrait avoir lieu à horizon 2015, ont mis en avant
l’importance de la prévention, du dépistage et de la prise
en charge de la dénutrition. Cette pathologie touche entre 4
à 10 % des personnes de plus de 60 ans, vivant à domicile.
Ce taux atteint même 25 à 30 % pour les personnes vivant
à domicile et en perte d’autonomie. La future loi, qui vise à
favoriser le maintien des personnes âgées à domicile, devra
malgré un budget serré de 650 millions d’euros mettre en
place des actions concrètes afin de diminuer la prévalence de
cette pathologie, méconnue dans nos sociétés d’abondance.
2013
Le projet de loi de santé publique, qui devrait être présenté
à l’été 2014, rendra nécessaire le débat visant à poursuivre
l’intégration de la nutrition dans la prise en charge médicale
des malades. Un volet petite enfance serait à envisager car,
outre la promotion de l’allaitement maternel à conforter, la
question du fossé qui se creuse entre d’une part les apports
conseillés et d’autre part la réalité, à savoir celle d’un passage
trop rapide au régime alimentaire des plus grands, devra être
prise en compte. La question du dépistage et de la prise en
charge nutritionnelle de la maladie cœliaque (ou intolérance
au gluten) ne pourra pas être éludée. En effet, il n’existe
aujourd’hui aucun traitement médicamenteux. La seule
solution consiste donc à suivre un régime sans gluten strict
et à vie. Enfin, un plan national Obésité ne pourra pas faire
l’économie de la prévention du surpoids chez les populations
ne considérant pas encore rentrer dans une problématique
de santé.
Une éventuelle loi sur le sport ne pourra pas faire l’impasse
sur la prise en considération des besoins spécifiques des
sportifs. Une pratique sportive intensive doit s’accompagner
d’une nutrition qui ne peut être celle d’une personne ayant
une activité physique modérée. Les denrées alimentaires
destinées aux sportifs sont par ailleurs les meilleures alliées
de la prévention du dopage.
15
Cap sur l’Asie !
A l’heure où la croissance sur le marché intérieur et
communautaire est plutôt en berne, les entreprises des
secteurs de L’Alliance 7 ont de formidables atouts pour
renforcer leur position à l’international et partir à la conquête
de nouveaux consommateurs. La reconnaissance de nos
savoir-faire, la richesse des recettes et spécialités de notre
patrimoine culinaire, la garantie de qualité assurée par nos
entreprises et leur capacité d’innovation, ainsi que les délais
de conservation assez longs de leurs produits sont autant de
points forts à valoriser, notamment sur le continent asiatique.
Les pouvoirs publics se sont mobilisés en 2013 pour inverser
la tendance de la balance commerciale de l’agroalimentaire
de la France, avec une attention toute particulière pour l’Asie,
zone à fort potentiel pour nombre de secteurs. L’Alliance 7
a souhaité saisir cette opportunité pour que les produits à
forte valeur ajoutée qu’elle représente bénéficient de cette
stratégie gouvernementale et du soutien qui en découle.
R enforcer la promotion de l’épicerie sucrée sur
les marchés asiatiques
Un certain nombre d’actions ont été entreprises dans ce
sens et toujours dans l’optique d’un soutien optimisé et
pragmatique pour les exportateurs des produits d’épicerie
sucrée et de nutrition spécialisée.
Le premier de ces temps forts fut la rencontre organisée
le 29 janvier 2013 entre le ministre Guillaume Garot et
les exportateurs d’épicerie sucrée, à l’occasion du salon
international de l’ISM. Précédée par un petit déjeuner presse
quelques jours auparavant, elle fut l’occasion de mettre en
avant les atouts de ces secteurs.
16
Tout au long du premier semestre, L’Alliance 7 a également
participé de manière très active aux travaux du comité
Asie, qui ont débouché sur 35 recommandations. Parmi les
conclusions de comité, il est à noter que l’épicerie sucrée a été
identifiée comme faisant partie des secteurs sur lesquels un
effort particulier devait être réalisé en raison de perspectives
favorables dans les pays émergents et de l’insuffisance du
soutien public accordé jusqu’alors à sa promotion.
En mai dernier, un petit déjeuner de networking a été proposé
pour les entreprises participant à la 14e édition du SIAL China
à Shanghai. A la rentrée, un atelier pratique « Les voies
d’accès au marché chinois » a fait salle comble.
Enfin, il faut également souligner, en juin 2013, la table ronde
« Chine, quels leviers d’actions pour les secteurs du chocolat, de la
confiserie et des biscuits et gâteaux ? », organisée conjointement
par le ministère des Affaires étrangères et L’Alliance 7, et
présidée par Martine Aubry. Les opportunités concrètes pour les
entreprises, nées de cette rencontre, se mesureront dès cette
année. On peut d’ores et déjà citer l’opération pilote de promotion
des produits français d’épicerie sucrée en Chine, menée avec
les enseignes Carrefour et Auchan, être mise en place en 2014
grâce au soutien financier du ministère de l’Agriculture et de
l’Agroalimentaire et du CNPA.
Rapport d’activité
Les
2013
Syndicats
Syndicat du
Chocolat
Patrick Poirrier
Président depuis octobre 2013
Les fabricants de chocolat ont l’immense chance d’appartenir à une profession ancienne et moderne à la fois,
de fabriquer le produit préféré des français, de travailler une matière qui se prête à l’innovation, de disposer
de compétences uniques. Ils ont aussi la chance d’accompagner l’émergence de nouveaux modes de consommation et d’être sur un marché mondial en croissance où le savoir-faire français est apprécié.
Aussi, gardons le cap, ayons confiance en l’avenir ! Et pour que nos entreprises fassent de ces atouts de véritables opportunités de croissance, le
syndicat devra poursuivre ce qu’il a entrepris en 2013 : travailler autour des propositions gouvernementales de maintien de la compétitivité des
entreprises, soutenir les actions pour développer les exportations, faire connaître nos fabricants et la filière à laquelle nous sommes rattachés mais
aussi, et surtout, continuer à développer la valeur ajoutée créée par les 80 entreprises et les 30000 salariés de la filière française.
enviedechocolat.com - www.chocolats.org
Chiffre clés 2013
Nombre d'entreprises
81
30 000
Effectifs (Production + Commercialisation)
La consommation de chocolat
Tablettes
(Tonnes)
125 623
Confiserie de chocolat
(Tonnes)
92 488
Barres
(Tonnes)
42 801
Cacao en poudre
(Tonnes)
55 223
Pâtes à tartiner
(Tonnes)
73 737
Total ventes France des entreprises du secteur (1)
(Tonnes)
389 872
(Millions €)
2 761
(1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées
18
Source : Syndicat du Chocolat (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents)
Rapport d’activité
En 2013, et dans un contexte
général de crise de la
consommation, le syndicat
du chocolat a poursuivi son
action sur les 3 enjeux majeurs
de la profession : la pérennité
de la filière, son image et la
compétitivité de ses entreprises.
SYNDICAT ENGAGÉ :
PAS DE PUB SUR
LES ÉCRANS ENFANTS
2013 : une année de nouvelles perspectives
Suite aux actions menées tant par le syndicat que
par les autres professions utilisatrices de sucre,
la décision du Parlement européen de mettre
fin aux quotas sucriers en 2017 a été un grand
soulagement pour les acteurs de la profession.
Elle permet d’envisager un retour progressif vers
la compétitivité des entreprises, très pénalisées par
les difficultés d’approvisionnement en volume et par
un prix d’accès au sucre en Europe très largement
supérieur à celui du marché mondial. Sur le front du
cacao, le succès de la réforme de la filière café/cacao
en Côte d’Ivoire permet d’entrevoir une stabilisation
de la production de fèves de cacao et rend possible
les actions visant à améliorer les rendements mais
aussi la lutte contre le vieillissement des plantations
et les maladies des cacaoyers. Dans cet objectif, le
syndicat s’est fortement investi dans les travaux sur
la norme CEN-ISO pour un cacao durable visant la
pérennité de la filière associée à une production
respectueuse de l’environnement et des hommes.
Préserver un patrimoine alimen
taire et une qualité reconnue au niveau international
Le syndicat partenaire du Salon de chocolat
Président :
Patrick Poirrier
(Cémoi)
Secrétaire générale :
Florence Pradier
Vice-président :
Thierry Gaillard (Mars Chocolat France)
Le syndicat du chocolat a mis en avant en 2013
le rôle joué par les entreprises sur les territoires
et dans la préservation du patrimoine alimentaire.
La France n’a pas à rougir de ses savoir-faire
exceptionnels et de la capacité de ses entreprises
à créer de la valeur.
Le syndicat a continué de défendre le droit à
la « gourmandise avec modération » et la « non
stigmatisation de ses catégories de produits »
auprès des pouvoirs publics. Acteur responsable
dont les entreprises se sont retirées des écrans
enfants depuis 2007, le syndicat a poursuivi son
engagement auprès de la fondation alimentation
et santé et a signé l’engagement « 100% huile de
palme durable en 2015 » avec les autres professions
de L’Alliance 7.
Le partenariat actif avec le Salon du chocolat a
été prorogé à Paris et sur les salons organisés
dans toute la France. Le syndicat a également
poursuivi ses actions de communication : veille
scientifique actualisée, réponses apportées à la
presse et aux professionnels de santé sur les
questions relatives à la santé, à la consommation
et sur les données économiques de la profession.
2013
E xport : à la conquête du
marché chinois
Le chocolat sera-t-il en 2015 ce que
le café est aujourd’hui sur le marché
intérieur chinois ?
Rien n’est plus sûr. A voir l’évolution
très rapide des exportations vers la
Chine et l’intérêt de plus en plus marqué
des Chinois pour ce produit délicat et
délicieux, les fabricants français dotés de
savoir-faire uniques ont leur chance. Et
nombre d’entre eux la saisissent ! Depuis
2009, les exportations de la France vers
la Chine ont progressé de 160%
Service aux entreprises : de nouveaux outils pour faciliter la vie des
entreprises
Le guide bonnes pratiques d’hygiène de la profession a
été finalisé en 2013 après plus de deux ans de travaux
collectifs. Il constitue un socle d’exigences reconnus par
les pouvoirs publics et une excellente base pour faire
progresser davantage les PME.
Un nouveau code d’usage définissant les boissons
chocolatées a vu le jour. Il entre en application dès
2014. Le code d’usage de la papillote a quant à
lui été revu pour mieux répondre aux évolutions de
consommation tout en respectant la tradition de ce
bonbon de Noël.
Europe : anticiper les règlementations
Le syndicat a poursuivi ses travaux au sein de
son association européenne CAOBISCO pour
anticiper les évolutions réglementaires. Etiquetage
(origine, information du consommateur, allégation),
composition (colorants, arômes) ou contaminants
(limites maximales en cadmium), les enjeux sont
nombreux et les positions du secteur ont été
portées tant au niveau européen que français.
Site Internet Envie de chocolat
19
Syndicat national
de la
Confiserie
Maurice Farine,
Président
Alors que le marché de la confiserie se maintient de façon honorable en cette période de crise, il me semble important de rappeler les missions essentielles dévolues à notre syndicat et qui font la force de notre organisation.
Chaque jour, les équipes du syndicat et de vos entreprises œuvrent pour garantir un cadre règlementaire qui
permette le maintien des traditions et l’innovation. Elles travaillent également à la préservation et à la valorisation des spécialités régionales et traditionnelles, notamment à l’international. Elles veillent à sécuriser les
approvisionnements et à garantir des conditions de concurrence loyales pour les fabricants français. Un travail
de communication soutenu est par ailleurs effectué auprès des relais d’opinion et du grand public pour éviter les stigmatisations en matière de
politique nutritionnelle mais aussi valoriser les catégories de produits représentées au sein du Syndicat.
En 2013, ces objectifs ambitieux ont guidé nos actions. Nous pouvons en être fiers, car elles ont été fructueuses, et ce, grâce à l’implication des
adhérents.
www.confiserie.org
www.facebook.com/UnionNationaledesPetitsPlaisirs
Chiffre clés 2013
Nombre d'entreprises
Effectifs
82
5 669
Chewing-gum
(Tonnes)
14 666
Sucres cuits + pastilles
Caramels et pâtes à mâcher
Gommes, pâtes fruits et gélifiés
Autres confiseries
Fruits confits
Total ventes France des entreprises du secteur (1)
(Tonnes)
23 822
19 814
75 623
35 213
4 310
173 448
1 070
(Tonnes)
(Tonnes)
(Tonnes)
(Tonnes)
(Tonnes)
(Millions €)
(1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées
Source : Syndicat National de la Confiserie (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents)
20
Rapport d’activité
En 2013, les actions du Syndicat
de la confiserie ont été axées sur
deux priorités : la préservation de
la compétitivité des entreprises
et la valorisation des produits de
qualité.
SYNDICAT ENGAGÉ :
PAS DE PUB SUR
LES ÉCRANS ENFANTS
Qualité et sécurité : des fondamentaux pour la profession
L ’aboutissement des discussions
sur la contribution Eco-emballages
L’évolution de la règlementation sur les additifs a
continué de mobiliser les équipes.
Deux vagues d’appel à données ont été lancées
par l’Autorité européenne de sécurité des
aliments (AESA) afin de réévaluer l’exposition des
consommateurs à plusieurs colorants en se basant
sur les conditions réelles d’utilisation.
Par ailleurs, l’AESA a publié un avis rassurant suite
à la réévaluation complète des risques associés
à l’aspartame et a conclu à la sécurité de cet
édulcorant aux niveaux actuels d’exposition.
Les fabricants de chewing-gums s’étaient
particulièrement mobilisés pour fournir des données
d’utilisation de l’aspartame.
Afin de tenir compte de l’évolution des pratiques
sur le marché, le syndicat a souhaité actualiser le
code d’usage du nougat tout en conservant ses
caractéristiques essentielles.
En matière de nutrition, le syndicat a montré sa
volonté de transparence sur la composition des
produits en donnant son accord pour participer au
volet nutritionnel de l’Observatoire de la qualité des
aliments (Oqali).
Fruit d’un long travail collaboratif démarré en 2011,
l’aménagement obtenu sur les emballages ultralégers
dans le cadre du barème 2014 d’Eco-emballages a
permis de rééquilibrer le calcul des contributions en
faveur des confiseurs, bien que l’augmentation reste
importante pour les entreprises du secteur.
Le syndicat a également fortement contribué à la
construction d’un partenariat ente L’Alliance 7 et
Eco-emballage, comportant un engagement sur
l’apposition de l’Info-Tri Point Vert d’Eco-emballages
sur les produits pour le 1er janvier 2015.
Dans une logique de collaboration plus étroite, le
syndicat a par ailleurs souhaité renforcer sa participation
au sein des instances Eco-Emballages et Ecopar.
Un bilan économique mitigé
Communiqué de presse : La France des confiseries
Président :
Maurice Farine
(Calissons du Roy René)
Secrétaire générale :
Elodie Sebag
Vice-présidents :
Bertrand Jacoberger (Solinest)
Eric Bocquier (Nougat Chabert et Guillot)
Trésorier :
Luc-Pierre Verquin (Verquin Confiseur)
2013
Si la fin des quotas sucriers, programmée pour
2017, redonne des perspectives plus optimistes aux
utilisateurs de sucre, la problématique de la volatilité
des matières premières reste entière. Et malgré les
initiatives politiques pour tenter de rééquilibrer le
rapport de force, la tension des relations avec la
grande distribution a atteint des sommets.
Avec l’augmentation des coûts de production, du
transport ainsi que la hausse de la TVA, il devient de
plus en plus difficile pour les entreprises de rester
compétitives sur le marché français, de maintenir
l’emploi et de poursuivre leurs investissements dans
l’outil industriel et les projets innovants.
Du nouveau dans la communication
collective !
Le syndicat continue à capitaliser sur la désormais
célèbre Journée des Petits Plaisirs (JPP), bien ancrée
dans l’esprit des journalistes comme du grand
public. Pour l’édition 2013, l’évènement a pris de
l’ampleur avec la distribution de confiseries dans
5 grandes villes de France le vendredi 4 octobre.
Cet évènement a également vu son côté militant
et revendicatif accru avec la création de l’UNPP
– Union nationale des petits plaisirs - et par une
implication plus forte des consommateurs dans la
revendication du droit aux Petits Plaisirs, notamment
via la page Facebook de l’UNPP.
Le levier de l’international
Les produits de confiserie ont un réel potentiel à
l’export. Symbole du patrimoine culinaire français et
garantie de qualité, ils sont des atouts indéniables
pour le rééquilibrage de la balance commerciale
française. Les pouvoirs publics l’ont bien compris.
Le ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume
Garot, est ainsi venu à la rencontre des professionnels
lors de l’ISM, salon incontournable pour les
produits sucrés à l’international. A l’occasion du
cinquantenaire des relations diplomatiques francochinoises, un partenariat a par ailleurs été mis en
place avec des distributeurs en Chine pour la mise
en avant de produits gourmets, au sein desquels la
confiserie est bien représentée.
Journée des Petits Plaisirs
vendredi 4 octobre 2013
http://www.facebook.com/UnionNationaledesPetitsPlaisirs
@_petitsplaisirs
Drapeau Journee Bonbons 39.9x53.2cm.indd 1
26/04/13 17:47
Affiche de la journée des Petits Plaisirs 2013
Page Facebook de l’Union nationale des petits plaisirs
21
Syndicat français
des
Benoît Mary,
Président
Miels
Le miel et les autres produits de la ruche, produits naturels par excellence, ont une image et une place toute
particulière dans l’esprit du consommateur. Cependant le secteur apicole fait face à des enjeux importants en
termes de production, de risques sanitaires, ainsi que de cohésion au sein de la filière. La récolte 2013 a été
catastrophique car selon différentes sources, elle se situerait entre 8 000 et 12 000 tonnes contre 18 500
tonnes en 2010, année où l’offre était déjà en baisse face à un marché qui s’établit entre 35 000 et 40 000
tonnes. L’offre française, qui décroît d’année en année pour atteindre un niveau très préoccupant, est la difficulté principale pour la filière française aujourd’hui. Il est donc nécessaire que les actions entreprises par les pouvoirs publics et la filière puissent
prioritairement garantir un approvisionnement français suffisant et pérenne sans pour autant dévaloriser les autres sources d’approvisionnement qui
permettent de répondre aux besoins du marché et d’apporter également des nouvelles variétés florales. Le syndicat contribue au développement
des miels français tant sur le marché intérieur qu’à l’international. Un pot de miel français sur trois1 est commercialisé grâce aux entreprises du SFM.
A l’issue de la réflexion stratégique du syndicat, nous avons identifié 4 grands axes : rester un acteur incontournable et légitime au sein de la
filière, conforter l’image des produits de la ruche et valoriser leurs consommations, prévenir les risques sanitaires et limiter les contraintes réglementaires et enfin favoriser le développement des entreprises et le maintien de leur compétitivité. Le plan d’action 2013-2015 doit répondre à
ces enjeux et préparer demain.
www.syndicatfrancaisdesmiels.fr
Chiffre clés 2013
Nombre d'entreprises
effectifs
Miel
Autres produits de la ruche
Total
14
445
France en milliers €
Export en milliers €
114 376
14 304
26 104
3 213
140 480
17 517
Source : Syndicat Français des Miels (Enquête statistique)
22
1 : Enquête statistiques syndicales pour 2012.
Rapport d’activité
Baisse catastrophique des récoltes,
risques sanitaires…, les défis pour
la filière apicole sont nombreux.
En 2014, le syndicat français des
miels et les acteurs de la filière
continueront à se mobiliser pour y
répondre.
F ilière : participation au Comité
Stratégique pour l’Apiculture (CSA)
Le ministre Stéphane Le Foll a ouvert le 1er
octobre dernier la première réunion du Comité
Stratégique pour l’Apiculture, présidée par le
député Alain Fauconnier. Cette instance, qui
regroupe l’ensemble des acteurs de la filière mais
également des représentants du gouvernement
et de l’administration, a pour vocation de suivre
et faciliter le Plan de développement durable de
l’Apiculture. Benoît Mary siège à ce comité. Dans
le cadre du plan de développement de la filière, le
syndicat a contribué à l’étude menée par l’ITSAP sur
la qualité des miels. Concernant le point spécifique
de l’adultération, le syndicat a rappelé la nécessaire
objectivité dans la réalisation de ce projet afin
d’éviter le raccourci trop souvent rencontré entre
les miels adultérés et les miels importés. Enfin, au
sein de ce comité et comme bon nombre d’autres
filières, une réflexion stratégique à l’horizon 2025
a été dessinée et s’articule autour des enjeux
suivants : résoudre prioritairement le problème de la
santé des abeilles et développer l’offre en France où
l’apiculture est à la fois un pilier de l’agro-écologie et
un acteur du développement rural.
Réglementation : la définition du
pollen et le projet de norme ISO sur
la gelée royale, au cœur des priorités 2013
SYNDICAT ENGAGÉ :
PAS DE PUB SUR
LES ÉCRANS ENFANTS
Président :
Benoît Mary
(Famille Mary)
La réouverture de la Directive européenne sectorielle
confirmant que le pollen reste bien un constituant
du miel et non un ingrédient devrait permettre de
clarifier la problématique OGM au sein de la filière.
Une sensibilisation des pouvoirs publics français
et européens a été faite et la question devrait être
réglée d’ici la fin du 1er semestre 2014. Le syndicat
2013
est resté impliqué dans les travaux pour la création
d’une norme ISO sur la qualité de la gelée royale.
Enfin, concernant l’enjeu plus transversal des
relations commerciales, le syndicat a soutenu
le plan d’action de sensibilisation des pouvoirs
publics sur la nécessité d’une clarification de la loi
et surtout sa meilleure application. Des avancées
ont été obtenues dans le cadre du projet de loi
Consommation mais le déséquilibre des rapports
de force devrait rester prépondérant lors des
négociations.
Consommation :unecommunication
auprès des médias « grand public »
réussie !
La communication collective du syndicat a été
marquée en 2013 par le succès des actions menées
auprès des médias « grand public ». Le dossier de
presse « Variations autour du miel » a rencontré un
écho très positif auprès de la presse et offert une
belle visibilité au syndicat. En effet, cet outil avait
pour but de valoriser la diversité des miels tout en
faisant découvrir les différentes textures, saveurs,
couleurs des miels au travers de recettes originales
et exclusives qui avaient été créées pour le syndicat
en 2011. Ce dossier a suscité de nombreuses
reprises en presse écrite, web et télévision.
L’actualisation du site Internet www.
syndicatfrancaisdesmiels.fr, vitrine d’information du
syndicat, a également fait partie des actions de 2013.
A la demande du comité apicole, France Agrimer a
financé une étude qualitative sur la perception du
marché des miels par le consommateur. Le syndicat
a suivi les différentes étapes de la réalisation de
cette étude (rédaction du cahier des charges,
observation des groupes de consommateurs) dont
les retours très intéressants ont fait l’objet d’une
réunion de restitution.
Secrétaire générale :
Nelly Bonnet
Vice-présidents :
Joseph Benazra (La Compagnie Apicole)
Philippe Besacier (La ruche Roannaise)
Vincent Michaud (Famille Michaud Apiculteur)
Daniel Villeneuve SCD (Miels Villeneuve)
Trésorier :
Yves Peltier (Le Manoir des Abeilles)
Pages recettes du dossier de presse : Variations autour du miel
23
Syndicat Français
du
Café
Nicolas Peyresblanques,
Président
Une fois de plus, l’année écoulée aura démontré la nécessité pour nos entreprises de s’engager collectivement
sur les grands enjeux qui nous concernent pour défendre notre vision du métier et des produits. Tout ce qui
nous permet d’agir ensemble nous rend plus fort et notre syndicat a pleinement joué son rôle d’appui des professionnels du secteur. J’en veux
pour preuve deux dossiers majeurs pour notre profession : la perspective d’un affichage de l’impact environnemental et les discussions sur la taxe
« boissons énergisantes » visant essentiellement la caféine.
www.toutsurlecafe.fr
www.santeetcafe.com
Chiffre clés 2013
Nombre d'entreprises
32
2 746
Effectifs
Equivalent café vert (Import - Export en équivalent vert)
Total ventes France
Source : Douanes françaises
Source : Syndicat National de la Confiserie (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents)
24
(Tonnes)
(Millions €)
345 163
2 343
Rapport d’activité
L’année 2013 aura été celle de
la mise en place par le syndicat
du référentiel d’information
environnementale pour le café.
Elle a également été marquée
par les discussions concernant
la taxe sur les boissons « dites
énergisantes » et l’indication de
l’origine.
L’affichage environnemental : un
référentiel partagé
Sur le dossier de l’affichage environnemental, sujet
porté par le précédent gouvernement et repris par
la nouvelle majorité, les entreprises adhérentes
ont pris la décision de s’investir au niveau syndical
dans la construction d’une méthodologie adaptée
aux spécificités du café. Si la généralisation de cet
affichage n’aura pas lieu avant 2020, le syndicat
est parvenu à établir un consensus sur la façon de
calculer l’impact environnemental du café. Validée
par l’AFNOR, cette méthodologie sera la référence
pour tous les opérateurs en France et devrait servir
de base de réflexion pour des travaux analogues
dans d’autres pays européens. Le syndicat a
également souhaité porter cette contribution au
niveau de notre association européenne sectorielle,
European Coffee Federation.
Cet exercice a, en outre, permis de clarifier les limites
de la démarche du calcul de l’impact environnemental
et d’éviter les éventuelles distorsions de concurrence
liées à une compréhension différente des indicateurs.
Le café, victime collatérale des
mesures relatives aux boissons
énergisantes ?
En fin d’année 2013, le Parlement français a souhaité
légiférer sur les boissons dites énergisantes, à la
suite d’un rapport de l’ANSES évaluant les effets
de la consommation de ces boissons. Alors que les
discussions préparatoires étaient très claires sur
les intentions du législateur, le texte voté par les
parlementaires citait finalement le taux de caféine et
le type de contenant parmi les critères de définition.
Le syndicat a été en contact - directement ou par la
voie de l’Ania - avec les différents ministères concernés
pour veiller à ce que cette définition très générale
n’aboutisse pas in fine à des mesures touchant la
boisson la plus populaire après l’eau : le café. Ce
dossier a trouvé sa solution au premier trimestre 2014,
avec une application de la taxe aux seules boissons
énergisantes, conformément à la volonté du législateur.
2013
Parallèlement, le syndicat attend également avec
intérêt l’avis de l’Autorité Européenne de Sécurité
des Aliments (EFSA) sur les effets sanitaires de la
caféine, qui doit être publié au premier semestre
2014.
Une contribution aux discussions
sur l’indication de l’origine
Dans le cadre de la préparation de l’étude d’impact
sur l’indication de l’origine, prévue par le règlement
européen relatif à l’information du consommateur,
le syndicat a souhaité rencontrer les principaux
ministères concernés par ce dossier. Ces entretiens
ont permis de présenter les particularités du café
et de montrer que l’indication d’origine n’était pas
adaptée aux produits de la filière, ceci pour deux
raisons : la première tient au principe même des
« mélanges » qui peuvent varier d’un lot à l’autre
selon le goût recherché et les arrivages de café, la
deuxième à l’absence de doutes du consommateur
sur le fait que le café ne peut pousser que hors de
l’Europe continentale.
Connaissance du café et image de la
profession
Enfin, le Syndicat français du café a poursuivi son
soutien au programme « Santé et Café », travail de
veille scientifique consacré aux liens entre le café et la
santé. Ces informations, diffusées par newsletters aux
professionnels de santé et aux journalistes spécialisés,
sont disponibles sur un site internet dédié.
Le syndicat a également apporté son soutien au
Championnat de Barista, organisé à Lyon en janvier
2013, lors du Sirha.
Au-delà de ces dossiers clés pour notre profession,
le syndicat a poursuivi au quotidien ses missions
fondamentales de service aux adhérents
(réglementation, qualité, sécurité, social, matières
premières…), en assurant une veille permanente sur
tous les sujets pouvant concerner nos entreprises
et en répondant à leurs questions pratiques via le
service service question/réponse.
Président :
Nicolas Peyresblanques
(Segafredo Zanetti)
Déléguée générale :
Héloïse Tarraud
Vice-présidents :
Gérard Méauxsoone (Café Méo)
Pierre Richard (Café Richard)
Trésorier :
Erika Le Noan (Illy Café)
Site Internet Santé et Café
25
Les Fabricants de
Biscuits et Gâteaux
de France
Catherine Petitjean,
Présidente
Les fabricants de biscuits et gâteaux ont pris leur essor il y a plus de 100 ans. Aujourd’hui, c’est un secteur qui
compte 100 sites de fabrication de toutes tailles au cœur de nos territoires et une variété de recettes issues
de notre patrimoine, sans cesse renouvelées pour répondre aux souhaits des consommateurs. C’est aussi une
profession qui peut s’appuyer sur le savoir-faire de 13 000 collaborateurs ainsi que sur le travail de qualité
de ses fournisseurs de farines, de sucres, de produits laitiers, d’ovoproduits, de matières grasses, de chocolat
ou encore de fruits.
La crise financière puis économique, associée à une volatilité importante de nos matières premières, l’a fragilisée ces dernières années : les
marges et les capacités de développement et d’innovation s’en sont trouvées réduites. Mais cette longue traversée de près de 7 ans, semée de
rachats et de difficultés financières nous a amené à travailler autrement pour rester compétitifs et chercher des relais de croissance sur des marchés émergents. C’est l’objectif de l’opération pilote menée sur la Chine, initiée avec le concours des pouvoirs publics, de la Sopexa et d’Ubifrance
et qui devrait porter ses fruits en 2014. Faisons en sorte que le retour sur investissement soit durable et que cet exemple puisse être élargi.
www.biscuitsgateaux.com - www.facebook.com/biscuitsgateaux - blog : www.biscuitsgateaux.com/blog
twitter : @biscuitsgateaux.com - Pinterest : http://www.pinterest.com/biscuitsgateaux
Chiffre clés 2013
Nombre d'entreprises
Effectifs
SYNDICAT ENGAGÉ :
PAS DE PUB SUR
LES ÉCRANS ENFANTS
26
104
12 850
Biscuits secs et goûters
(Tonnes)
150 826
Biscuits aux œufs et gaufrettes
Biscuits pâtissiers, chocolatés et assortiments
Gâteaux moelleux
Total ventes France des entreprises du secteur (1)
(Tonnes)
19 696
159 543
128 659
458 724
2 025
(Tonnes)
(Tonnes)
(Tonnes)
(Millions €)
(1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées
Source : Fabricants de Biscuits & Gâteaux de France (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents)
Rapport d’activité
Les Fabricants des biscuits et de
gâteaux œuvrent au quotidien
à la réalisation d’une grande
diversité de recettes, déliceuses,
authentiques et respectueuses
des nouvelles attentes sociétales .
Dossier de presse grand public biscuits et gâteaux de France
es pratiques de consommation en
D
phase avec le modèle alimentaire
français Nos atouts sur le marché national reposent sur
des pratiques de consommation en phase avec
le modèle alimentaire français, à savoir : une
consommation raisonnable (entre 25 et 30 g par
jour de biscuits et de gâteaux, en général), une
consommation structurée (principalement au goûter
mais aussi au petit déjeuner et au dessert) et une
consommation sociale (généralement en présence
d’autres personnes). Le goûter, dans lequel s’inscrit
la majorité de la consommation des biscuits et
gâteaux, est un phénomène français qui participe
à mieux répartir les prises alimentaires dans la
journée en fonction des modes de vie actuels et à
prévenir des prises alimentaires déstructurées.
Néanmoins, face à la perte de repères alimentaires
des français, nos fabricants ont veillé depuis plus
de 10 ans à développer une communication
responsable et des indications permettant d’inscrire
la consommation de biscuits et gâteaux dans le
cadre d’une alimentation variée et équilibrée, tenant
compte des moments de consommation et de l’âge
des consommateurs.
Les biscuits et gâteaux, toujours autant appréciés des Français
Information presse biscuits et gâteaux de France avec des recettes
exclusives réalisées par Cyril Rouquet (Master Chef 2012)
Président :
Catherine Petitjean (Mulot & Petitjean)
Secrétaire général :
Jean-Loup Allain
Vice-présidents :
Marc Auclair (United Biscuits France)
Pierre-Alain Lainé (Biscuiterie Bouvard)
Gérard Lebaudy (Biscuiterie de l’Abbaye)
Jean-Philippe Pasquier (Rivazur Cakes)
Marie-Pascale Sire (Mondelez International)
Jérôme Tacquard (Loc Maria)
Trésorier :
Mickaël Le Jossec (Pâtisseries Gourmandes)
Le baromètre d’image réalisé en 2013 a montré
que les biscuits et gâteaux restaient tout autant
appréciés qu’avant du fait de la qualité des recettes
et de leur goût mais aussi de leur bon rapport
qualité/prix. Le goût reste néanmoins l’élément
déterminant du choix du consommateur, comme
l’a confirmé la thèse « Goût Nutrition » réalisée par
les fabricants de biscuits et gâteaux en partenariat
avec l’INRA et dont les résultats ont été publiés
ces derniers mois. Il apparaît ainsi que le seuil de
rupture de l’appréciation du consommateur face à
une diminution des teneurs en sucres ou en gras
varie d’un biscuit à l’autre et la mise en avant de la
réduction de ces nutriments n’est pas un argument
de vente pour la majorité des français. « La qualité
ne se saucissonne pas ».
Tout ce savoir-faire n’empêche pas que les biscuits
et gâteaux restent fabriqués « comme à la maison »,
mais en plus grande quantité : c’est ce que chacun
pourra partager en s’inscrivant à l’opération « Portes
Ouvertes » qui se déroulera, pour la quatrième fois
depuis 2008, entre le 1er et le 5 octobre 2014.
Qualité des recettes, respect du modèle
alimentaire, environnement et sécurité
sanitaire : les 4 piliers de la politique qualité
des fabricants de biscuits et gâteaux
2013
Qualité des recettes : des codes d’usages et
un répertoire des dénominations existent pour
préserver l’authenticité des recettes issues du
patrimoine. Des règles professionnelles ont
été adoptées pour fixer le seuil de quantité
d’ingrédients nécessaires pour pouvoir mettre en
avant sur les emballages des biscuits et gâteaux
les mentions du type : « au chocolat », « aux
fruits », « à la farine complète »…
Respect du modèle alimentaire : Travail sur
les portions et indications de consommation
compatibles avec un goûter ou un petit déjeuner
équilbré sont les axes stratégiques de la
Profession. Ceci n’empêche pas les fabricants de
travailler sur la qualité nutritionnelle des recettes :
les fibres (participation au GT Pacte ingrédients
fibres de Guillaume Garot en 2013), le
rééquilibrage en acides gras sont aujourd’hui des
préoccupations des fabricants après leurs efforts
antérieurs pour réduire la teneur des acides gras
trans en dessous des seuils recommandés par
l’ANSES ou la réduction des teneurs en sucres ou
en gras…mais ces efforts ne sont pas toujours
récompensés, les consommateurs se tournant
vers des recettes plus gourmandes notamment
en période de crise
Environnement : les fabricants des biscuits et
gâteaux ont diminué de plus de 5 % en 5 ans
les quantités d’emballage utilisés. Les papiers et
cartons, principaux matériaux de conditionnement
des biscuits et gâteaux, sont composés à 80 %
de matériaux recyclés. Notre profession, toujours
en partenariat avec Eco-Emballages, projette de
réaliser un guide pratique sur l’éco-conception.
Un travail est également mené pour inciter les
entreprises à faire porter les gestes de tri sur
leurs emballages.
Sécurité sanitaire : les fabricants de biscuits
et gâteaux, produits naturellement stables sur le
plan bactériologique du fait des recettes veillent
à répondre au souci croissant de réassurance
des consommateurs. Plusieurs outils ont été
élaborés comme un nouveau guide de bonnes
pratiques d’hygiène, et l’élaboration, en
collaboration avec l’Association Nationale de la
Meunerie Française, d’un cahier des chargestype pour la farine. La profession souhaite
également se regrouper avec les autres maillons
de la filière céréalière au sein de l’IRTAC pour
tester le futur volet sanitaire de l’Observatoire de
l’alimentation. Enfin, une nouvelle mise à jour de
la boîte à outils « acrylamide » réalisée au sein
de Caobisco (Association of Chocolate, Biscuit
and Confectionery Industries of Europe) a été
réalisée.
27
Syndicat de la
panification
croustillante et moelleuse
Emmanuel Aimond, Président
L’année 2013 a confirmé que les gains de productivité ne permettent plus d’absorber les hausses des coûts
de production et en particulier celles des matières premières.
Notre profession n’a eu de cesse en 2013 de condamner la politique du prix le plus bas pour que lui soit substituée la politique du prix juste.
Cette dernière est la seule qui permettra à l’ensemble des acteurs de la filière de retrouver un niveau de rentabilité compatible avec une pérennité
à long terme.
Nous sommes fiers de revendiquer que nos sites de fabrication sont français, et que le blé que nous utilisons est essentiellement produit en
France. Je souhaite ainsi qu’en 2014, notre volonté d’être une profession jouant son rôle social et économique soit partagée et soutenue par les
politiques et nos clients.
Par ailleurs, en 2013, notre syndicat s’est attaché à travailler en synergie avec les autres syndicats céréaliers de L’Alliance7 pour renforcer l’efficacité de nos actions communes.
Enfin, en profession responsable et volontariste, nous avons pris plusieurs engagements liés à la nutrition, à la sécurité des aliments et à l’environnement.
www.panification.org
Chiffre clés 2013
Nombre d'entreprises
Effectifs
20
3 471
Tonnes
Millions €
Biscottes et produits croustillants
114 870
584
Pains de mie (industriels)
Viennoiseries (industriels)
Total ventes France des entreprises du secteur
143 190
181 215
439 270
338
765
1 687
Source : Syndicat de la panification croustillante et moelleuse (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents)
28
Rapport d’activité
En 2013, au-delà de la volatilité, la
tendance structurelle haussière
du prix des matières premières
reste d’actualité et impacte
significativement la rentabilité
des entreprises du secteur qui ont
toujours autant de difficultés à
répercuter ces hausses auprès de
leurs clients.
L e syndicat mobilisé pour une application de la LME et face à la hausse
des matières premières
Fortement impactée par la hausse des matières
premières, notre profession a interpelé début
2013 plusieurs distributeurs pour les sensibiliser
à la nécessité, pour la pérennité de la filière, de
remplacer la politique du prix le plus bas par celle
du prix juste.
Confrontée comme les autres secteurs aux difficultés
d’application de la LME, la profession s’est activement
impliquée au sein de L’Alliance7 et de l’ANIA pour
sensibiliser les pouvoirs publics à la nécessité d’une
clarification de la loi et d’une meilleure application de
cette dernière. Malgré cela, les avancées obtenues
dans le cadre du projet de loi Consommation semblent
aujourd’hui bien ténues et semblent semblent pour
rééquilibrer les relations commerciales.
Par ailleurs, le syndicat a noué des contacts
avec le ministère des transports afin qu’il facilite
les obtentions de dérogations aux interdictions
de circulation pour les produits de panification
moelleuse qui, bien qu’ayant des DLUO parfois
très courtes, ne bénéficient pas du même régime
que les produits frais. Enfin, l’implication active de
L’Alliance7 au niveau national et de Caobisco au
niveau européen a contribué à obtenir la fin des
quotas de sucre en Europe pour 2017. Cela devrait
permettre d’améliorer à terme la disponibilité en
sucre sur le marché européen.
G agner en efficacité en développant
les synergies
Président :
Emmanuel Aimond (Jacquet Brossard)
Le syndicat a activement participé à la cellule de
coordination des syndicats céréaliers de L’Alliance7.
Les principaux sujets partagés sont liés à la sécurité
des produits et à la place de l’aliment céréalier dans
la politique alimentaire. La volonté de poursuivre
et de développer ces synergies a été partagée par
l’ensemble des professions.
Le syndicat s’est également rapproché de la
Fédération des Entreprises de Boulangerie et
Pâtisserie Française afin de développer des
synergies de travail entre nos deux organisations.
Secrétaire général :
Fabien Castanier
L e syndicat, proactif concernant la
sécurité des produits
Vice-présidents :
Pascal Pasquier (Pasquier)
Miloud Benaouda (Barilla France)
La profession participe à la phase pilote de la
mise en place du volet sanitaire de l’Observatoire
de l’Alimentation géré par la Direction Générale
de l’Alimentation. Par leur implication dans le
plan de surveillance de la filière céréalière, les
entreprises adhérentes ont ainsi testé le nouveau
dispositif dont l’objectif est d’évaluer le niveau de
Trésorier :
Eric Sarret (Biscottes Roger)
2013
sécurité de l’alimentation pour, à terme, rassurer le
consommateur.
L a promotion de l’aliment céréalier
dans la politique alimentaire
Engagée dans le Fonds Français Alimentation
Santé, la profession participe également activement
au volet nutritionnel de l’Observatoire de
l’Alimentation dans une démarche de transparence
et d’information sur la composition nutritionnelle
des produits.
Le syndicat et les autres syndicats céréaliers de
L’Alliance7 ont été fortement mobilisés par le
groupe de travail Fibres de Guillaume Garot dont
le pilotage a été confié à L’Alliance7. Ce groupe a
permis d’émettre des recommandations, notamment
sur l’amélioration de la connaissance des
consommateurs sur les aliments vecteurs de fibres.
Le syndicat a également participé à l’audition de
l’ANSES sur la révision des repères du PNNS. Cela
a permis de rappeler la nécessité de revoir le repère
le repère « féculent » pour mieux faire ressortir la
notion d’aliments céréaliers.
U
ne profession responsable et engagée
Le Syndicat a élaboré une charte de déontologie
afin de promouvoir des pratiques loyales envers le
consommateur. Cette charte, validée début 2014
par la profession, sera partagée en 2014 avec les
autres acteurs de la filière.
La profession, par le partenariat conclu fin 2012
entre L’Alliance7 et Eco-emballages, s’est engagée
à développer l’information du trieur et diffusera
auprès de ses membres les bonnes pratiques d’écoconception.
Enfin, les entreprises du syndicat, qui pour des
raisons technologiques ne peuvent pas substituer
l’huile de palme de leurs produits, se sont engagées
à ce que 100 % de l’huile de palme utilisée soit
durable fin 2015.
Nouveau site Internet du Syndicat
29
Syndicat
Français
des
Céréales
prêtes à consommer
ou à Préparer
François Rouilly, Président
Notre syndicat rassemble les principaux acteurs du secteur et représente plus de 80 % du marché des céréales
pour petit déjeuner en France. Par ailleurs, les céréales pour petit déjeuner restent l’aliment préféré des enfants au
petit déjeuner et le deuxième aliment céréalier consommé le matin après la tartine. A ce titre, nos administrateurs
estiment avoir une responsabilité particulière dans le fait de faire avancer la profession sur les enjeux sociétaux.
L’année 2013 a ainsi été marquée par la participation du syndicat aux groupes de travail « ingrédients » (sucres et fibres) lancés en avril par Guillaume
Garot.
Fort de 15 ans d’initiatives dans le domaine de la nutrition, c’est tout naturellement que le secteur des céréales pour le petit déjeuner s’est engagé avec des
distributeurs qui ont rejoint la démarche du Syndicat à continuer de réduire la teneur moyenne en sucres de ses céréales « enfants » pour la période 2011-2015
La profession a également été fortement investie dans le groupe de travail « Fibres » dont le pilotage a été confié à L’Alliance7. Ce GT réuni sous
la présidence de la DGAL a permis de croiser les regards d’experts du privé comme du public pour émettre des recommandations en faveur d’une
augmentation de la consommation de fibres des Français en lien avec les recommandations de santé publique.
L’aboutissement de ces projets représente une belle réussite collective pour notre industrie des céréales et pour notre organisation.
www.matinscereales.com - twitter : @matinscereales.com
Chiffre clés 2013
Nombre d'entreprises
Effectifs
13
2 768
Tonnes
Millions €
Céréales prêtes à consommer (CPAC) (1)
102 623
586
Céréales à préparer (avoine) (1)
Céréales bio et diététiques (1)
Total ventes France hors Hard Discount et hors domicile (1)
2 809
3 008
108 440
9
21
616
124 202
684
(1) Source : IRI (hypers et supers)
Céréales prêtes à consommer (CPAC) avec Hard Discount
et hors domicile (2)
(2) Source : Total Marché Français des CPAC tous circuits (extrapolation IRI / TNS Worldpanel) incluant HM, SM, HD, proxi, E-commerce,
circuits spécialisés en 2013
30
Rapport d’activité
Portage presse matins cereales Ö une vingtaine de journalistes grand public
En 2013, année marquée par le
Pacte « Qualité ingrédient » et
le groupe de travail « Fibres », le
syndicat français des céréales a
poursuivi ses engagements en
faveur de l’amélioration de la
qualité gustative et nutritionnelle
de ses produits.
Brochure presse Ceréveil - Du Grain au Bol
Président :
François Rouilly (Kellogg’s)
Secrétaire générale :
Karima Kaci
Vice-présidents :
Jean-Christophe Hélias
(CPW France - Nestlé & General Mills)
Trésorier :
Brooks Wallin (Favrichon)
2013
C onforter la place des céréales au
petit déjeuner
A ugmenter la consommation de
fibres des Français L’année 2013 a confirmé la plus grande présence
de Matins céréales, notre collective, dans les
médias grand public. Notre nouveau site internet,
nos vidéos, communiqués de presse et newsletters
et nos brochures « du grain au bol » ont permis
d’informer sur la catégorie et de conforter l’image
positive des céréales pour petit déjeuner autour de
3 grandes valeurs : diversité, plaisir et prise d’un
petit déjeuner complet et équilibré.
La visibilité de Matins céréales s’est également
accrue sur la toile et les réseaux sociaux et grâce à
l’animation du fil twitter @matinscereales.
En 2013, la profession a également activement
participé au groupe de travail Fibres lancé par
Guillaume Garot et dont le pilotage a été confié
à L’Alliance7. Ce GT, réuni sous la présidence
de la DGAL, a permis de croiser les regards
d’experts du privé comme du public (opérateurs
économiques, avec de nombreux acteurs de la filière
céréalière dont pour L’Alliance 7 : les Céréales, les
Biscuits et gâteaux et la Panification moelleuse
et croustillante ; instituts de recherche ; agence
nationale ; universitaires ; sociétés savantes, etc.)
pour émettre des recommandations en faveur
d’une augmentation de la consommation de
fibres des français. Les recommandations portent
sur l’amélioration de l’offre, y compris l’offre de
la restauration collective, la sensibilisation des
consommateurs et des professionnels de santé aux
effets bénéfiques des fibres et l’amélioration de la
connaissance des consommateurs sur les aliments
vecteurs de fibres.
Les auditions ont montré que l’amélioration de la
composition nutritionnelle de l’offre en matière
de fibres n’augmentait pas leur consommation,
et ce malgré la variété des produits proposés
(en particulier les aliments céréaliers dont la
consommation représente aujourd’hui 35 % des
apports en fibres). Le problème ne vient donc pas
de l’offre mais de son attractivité, qu’il va donc falloir
travailler.
Ces recommandations devraient contribuer aux
débats sur la révision des repères de consommation
du PNNS et, le cas échéant, des futurs messages
sanitaires prévus au deuxième semestre 2014.
2 013, année du lancement du pacte
« Qualité Ingrédient »
Depuis près de 15 ans, l’ensemble des acteurs du
marché des céréales pour petit déjeuner réalise des
efforts continus pour concilier la qualité gustative et
nutritionnelle des produits, ainsi que pour conforter
leur consommation au sein d’une alimentation
équilibrée et de repas structurés. Les données
de l’Oqali sur le secteur des céréales ont déjà
fait état d’améliorations nutritionnelles. Par leurs
engagements, les acteurs de la filière ont participé
aux efforts collectifs de diminution des apports
journaliers en sucres, en sodium et d’augmentation
des apports en fibres. Par exemple, entre 2008 et
2011, les céréales de la famille équilibre ont déjà
enregistré une diminution de 28 % de la teneur
moyenne en sodium et les céréales fourrées une
diminution de 7 % de la teneur moyenne en sucres.
Entre 2001 et 2008, 27 références de céréales
affichaient déjà des diminutions comprises entre
1,5 g à 9 g de sucres pour 100g (source OQALI
2008).
En 2013, ces initiatives se poursuivent et vont
plus loin, au travers de nouveaux engagements
d’amélioration nutritionnelle pris volontairement
par l’ensemble de la profession dans le cadre du
pacte « Qualité Ingrédient », lancé en avril 2013 par
Guillaume Garot.
Fort de 15 ans d’initiatives dans le domaine de la
nutrition, le secteur s’est engagé à continuer de
réduire la teneur moyenne en sucres de ses céréales
« enfants » pour la période 2011-2015. En effet, sur
la base des efforts initiés depuis plusieurs années, la
Profession s’engage à :
réduire la teneur moyenne en sucres des
céréales chocolatées (-18,8%)
réduire la teneur moyenne en sucres des
céréales miel/caramel (-8,8%) pour des références
de marques nationales et marques distributeurs.
Le syndicat a également participé à l’audition
organisée par l’ANSES dans le cadre de ses travaux
sur la révision des repères du PNNS. Cet échange a
été notamment l’occasion de rappeler la nécessité
de revoir le repère « un féculent à chaque repas »
pour mieux faire comprendre aux consommateurs
la diversité des produits qu’il sous-tend et parmi
lesquels les aliments céréaliers.
I mplication dans les dossiers réglementaires
L’activité réglementaire ne faiblit pas et les
équipes de L’Alliance7 et des entreprises ont été
mobilisées dans les discussions de mise en œuvre
des réglementations en matière d’étiquetage des
produits, de sécurité des aliments, de nutrition et
ceci en lien étroit avec notre association européenne
des céréales pour petit déjeuner (CEEREAL).
31
Syndicat des
Industries
alimentaires diverses
Emmanuel Pinteaux,
Président
J’ai la conviction profonde que tout ce qui nous unit nous renforce et que, là où nous agissons séparément,
nous affaiblissons notre capacité à influencer notre environnement économique, social ou fiscal. Nos entreprises maintiennent leur activité dans un contexte de grande incertitude avec certes des opportunités de développement mais aussi de réelles
menaces pour notre compétitivité. Notre syndicat et son appartenance à une organisation telle que L’Alliance 7 sont une véritable valeur ajoutée
face aux menaces et à l’instabilité de notre environnement. L’union de nos forces permet en effet de mieux suivre les enjeux du secteur, d’en
suivre les enjeux et, par conséquent, de renforcer notre réactivité et notre capacité d’influence sur des dossiers qui dépassent le champ d’action
de chaque entreprise prise individuellement.
www.laperonomie.com - www.facebook.com/Aperonomie - https://twitter.com/l_aperonomie
Pinterest : www.pinterest.com/aperonomie - Instagram : instagram.com/l_aperonomie
Chiffre clés 2013
Nombre d'entreprises
Effectifs
36
3 085
Tonnes
Millions €
Desserts à préparer et tapioca
26 379
138
Apéritifs à croquer
Total ventes France des entreprises du secteur (1)
59 392
85 771
414
552
(1) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées
Source : Syndicat des Industries Alimentaires Diverses (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents)
32
Rapport d’activité
Réorganisation du syndicat,
renforcement de son identité
et de sa communication… 2014
s’impose comme l’année de la
consolidation d’efforts entrepris
en amont pour une meilleure
visibilité de la filière.
F açonner l’identité du syndicat
En 2013, nous avons engagé le chantier de la
redéfinition des contours et des missions de notre
syndicat. Ce travail de réflexion doit permettre
de mieux servir chacune de nos entreprises et
de construire un agenda commun, adapté à nos
besoins et au plus proche de nos métiers. 2014
sera ainsi l’année de la réorganisation de notre
syndicat autour d’une identité plus affirmée.
2013 a également été marquée par une ouverture
plus forte sur les enjeux européens avec un
renforcement de la coopération avec l’ESA, l’une de
nos associations européennes.
C ommunication : lancement de
l’Apéronomie
En 2013, la collective des Apéritifs à croquer
a conquis un tout nouveau territoire de
communication en créant l’Apéronomie. Plus qu’un
concept, l’Apéronomie est un état d’esprit : celui
de la célébration d’un véritable art de vivre autour
du moment apéritif. Elle est l’alliance des apéritifs
à croquer, de la gastronomie, des tendances et de
toute la convivialité de la pause apéritive, si chère
à nos compatriotes. L’Apéronomie a notamment
été portée par un tout nouveau site Internet tourné
vers la convivialité. Conçu comme une boîte à idées
collaborative, on y trouve, échange et partage des
informations, des recettes et des tendances autour
du moment apéritif et des apéritifs à croquer.
Des actions auprès des médias ont également permis
de faire connaître ce concept inédit. Pour toucher le
grand public, une stratégie digitale a été mise en place.
L’Apéronomie dispose ainsi d’une page Facebook, de
comptes Twitter, Pinterest, Instagram et Google+. Les
« e-influenceurs » ont également été impliqués puisque
deux rencontres blogueurs ont eu lieu en 2012. Ces
2013
rencontres, baptisées « Ateliers Happy Apéronomie »,
ont réuni une dizaine de blogueurs influents, venant
d’univers différents, pour déguster, créer et partager
des recettes à partir d’apéritifs à croquer dans une
ambiance très conviviale.
De nouvelles données pour le secteur des desserts
Cette année a également été marquée par
l’investissement du syndicat dans l’achat de
données sur le marché des desserts, mises à
disposition des entreprises.
U
n service au quotidien pour les entreprises
Le syndicat a assuré en 2013 le suivi de l’actualité
législative et réglementaire pouvant impacter les
entreprises (relations commerciales, santé et
obésité, sécurité…), tout en les accompagnant au
quotidien sur les dossiers « techniques ». Au-delà
de ces grandes fonctions, le syndicat poursuit au
quotidien ses missions fondamentales de service
aux adhérents (réglementation, qualité, sécurité,
social, matières premières…), notamment à travers
son service question/réponse.
Recette réalisée dans le cadre du 1er atelier HappyApéronomie
avec des bloggueurs
Président :
Emmanuel Pinteaux (Pepsico-France)
Secrétaire générale :
Magali Lafleur
Page facebook de l’aperonomie
Vice-présidents :
Jérôme Fort (Tipiak Epicerie)
François-Xavier Steeg (Somapro)
Trésorier :
Patrice Robin (Continental Foods SAS)
Site Internet de l’Apéronomie
Recette réalisée dans le cadre du 1er atelier HappyApéronomie
avec des bloggueurs
33
de la Nutrition spécialisée
Bert Demeyere,
Président
La nutrition spécialisée, une industrie de pointe dédiée aux populations vulnérables
« Il existe plusieurs catégories de population, dites vulnérables, pour lesquelles la nutrition constitue un déterminant
majeur de santé : les nourrissons et enfants en bas âge (0-3 ans), les personnes dénutries ou à risque de dénutrition, les personnes souffrant d’intolérances alimentaires, les sportifs réguliers et les personnes souhaitant perdre du poids. Toutes ces populations
ont un point commun : des besoins nutritionnels spécifiques liés à leur physiologie ou à un métabolisme ou un processus d’assimilation perturbé.
C’est tout naturellement que des règles spécifiques ont été développées, depuis des décennies au niveau national, puis au niveau européen. Ces
règles permettent d’assurer la meilleure adéquation entre la satisfaction de ces besoins particuliers et les exigences en termes de composition
ou de présentation des aliments spécialement formulés pour ces populations vulnérables. Ce n’est que plus récemment que les politiques de
santé ont commencé à intégrer l’importance d’approches ciblées, à caractériser ces besoins spécifiques et leurs enjeux de santé, à dépister les
populations à risque qui méconnaissent ou ne tiennent pas compte de leurs besoins spécifiques et à proposer des actions de prise en charge
nutritionnelle favorisant une politique intégrée de prévention.
www.nutritionspecialisee.com
Président :
Bert Demeyere (Nestlé)
Secrétaire général :
Jean-Loup Allain
Vice-présidents :
Michel Bégaud (Fresenius Kabi France)
Didier Lambin (Blédina)
Didier Suberbielle (Nutrition et santé)
Trésorier :
Emmanuel Laffineur (Lactalis)
34
Industrie de pointe de produits à haute valeur
nutritionnelle, notre profession est aujourd’hui au
centre d’une actualité riche qui la met face à trois défis :
Contribuer au grand chantier européen
de refonte de la législation spécifique
existante : par le Règlement UE 609/2013,
le Parlement européen et le Conseil ont lancé
une réforme en fixant une échéance à juillet
2016 afin d’éviter l’insécurité juridique qui
pourrait en découler. Le défi européen sera de
maintenir un niveau élevé de protection pour
ces populations vulnérables tout en laissant
la place à l’innovation, pour accompagner
l’adaptation aux progrès des connaissances
scientifiques et renforcer la compétitivité des
entreprises européennes dans la compétition
internationale. L’Union européenne aura
d’ailleurs la responsabilité de faire prendre en
considération ces nouvelles règles dans les
normes internationales du Codex Alimentarius.
Être acteur du débat public : Le syndicat
prend part au débat public en mobilisant ses
adhérents sur les enjeux liés aux politiques
publiques. Nos secteurs disposent, de par leurs
études, leur expérience, et leurs relations avec
les professionnels de santé et les chercheurs,
d’une bonne connaissance à la fois des besoins
spécifiques et des attentes ou contraintes de
ces populations vulnérables, mais aussi de leur
environnement. Ces échanges permanents
avec la communauté scientifique et médicale, le
monde académique et les associations donnent
lieu à des contributions publiques.
Faire reconnaître les spécificités de la
nutrition spécialisée dans la conception et
l’application des textes généraux, seulement
connues des spécialistes.
Face à ces différents défis, notre profession
et ses trois secteurs (Aliments de l’enfance,
Nutrition clinique, Diététique) se doivent d’utiliser
au mieux des ressources forcément limitées et
intrinsèquement liées à l’étroitesse des marchés de
niche sur lesquels nos activités s’exercent. Notre
politique professionnelle se doit de s’intégrer dans
celles de nos associations européennes (SNE) et
internationales (ISDI) pour obtenir le résultat voulu
en optimisant les ressources.
C’est aussi une condition pour renforcer l’image de
qualité et de sécurité qui rend attractifs nos produits
de nutrition spécialisée hors de nos frontières.
Ma nationalité belge et mon parcours international
me permettent de le dire : la France est non
seulement reconnue à l’étranger pour sa
gastronomie, mais elle est aussi enviée pour son
excellence dans le domaine de la nutrition et de
la santé. Cette reconnaissance doit permettre de
valoriser et développer ce savoir-faire, en France
comme à l’international.
Secteur Français
des Aliments de l’Enfance (SFAE)
Rapport d’activité
2013
Didier Lamblin,
Président du SFAE
En 2013, le Secteur des Aliments de l’enfance peut être fier d’avoir nourri les connaissances sur les comportements alimentaires des moins de 3 ans grâce à la 5e édition de son étude Nutri-Bébé. Les résultats du volet
comportement, rendus publics en novembre, nous permettent de connaître de mieux en mieux les mamans et nous
renforcent dans notre mission d’accompagnement.
Les besoins spécifiques des tout-petits sont encore mal connus des parents. Si on peut se réjouir qu’après 12 mois 64 % des enfants mangent
régulièrement avec les parents et bénéficient ainsi de la convivialité de la table familiale, il est plus inquiétant de constater qu’ils sont 60 % à
manger la même chose que leurs aînés. Or, l’alimentation des plus grands ne répond pas forcément à leurs besoins spécifiques, et cela conduit
notamment les jeunes enfants à s’habituer peu à peu à des goûts trop salés ou trop sucrés.
L’EFSA*, dans son avis rendu public en octobre 2013, a bien reconnu les besoins particuliers de l’enfant jusqu’à 3 ans. Des déficits ont d’ailleurs
été constatés dans les pays européens notamment vis-à-vis des apports en fer, acides gras essentiels, vitamine D et iode. Ces signaux forts nous
confortent donc dans la nécessité de poursuivre nos efforts pour plus d’informations auprès des parents (cibles en constant renouvellement) soit
par des actions directes, soit en sensibilisant le corps médical sur les comportements inadaptés constatés. Les résultats du volet consommation
viendront en 2014 appuyer et enrichir notre discours. La défense de l’intérêt des plus petits continuera à motiver notre souhait d’un cadre réglementaire spécifique et adapté pour nos produits.
* European Food Safety Autority
es actions de communications
D
fortes auprès de différentes cibles :
Cette année encore, le secteur a été actif auprès de
plusieurs cibles. Tout d’abord auprès du corps médical
(participation au congrès de l’AFPA et publication d’un
article dans la revue Le Pédiatre) pour leur rappeler
les obligations réglementaires et strictes s’appliquant
aux aliments infantiles. Le secteur s’est rapproché
des mamans bloggeuses à l’occasion d’un atelier
spécifique, dédié au danger de la consommation
des jus végétaux, et également lors du salon e-fluent
Mums (2e édition) auquel le secteur a participé. La
conférence de presse que nous avons organisée sur
l’étude Nutri Bébé et qui reprenait les résultats du
volet comportemental (Volet TNS Sofres) a généré
plus de 150 retombées médiatiques (presse écrite,
radio et TV). Grâce aux lettres Nutrition de l’enfant,
les médias spécialisés et les médecins sont informés
2 fois par an des dernières publications en lien avec
l’alimentation infantile.
L a révision de la réglementation européenne se poursuit :
Le nouveau cadre législatif européen des produits
de la nutrition spécialisée a été publié au JO UE
(règlement UE n° 609/2013) en juin 2013,
lançant ainsi le compte à rebours de sa mise en
œuvre dans les trois ans à venir (date d’abrogation
de la législation cadre « diététique » actuelle).
Cette mise en œuvre, qui nécessite un plan de
travail particulièrement fourni va mobiliser nos
experts et ceux de notre association européenne
(SNE = Specialised Nutrition europe). La révision
de la réglementation implique deux types de
processus pour notre secteur :
Certains produits feront l’objet d’une
transposition des directives actuelles
en actes délégués : préparations pour
nourrissons et préparations de suite,
céréales et aliments pour bébés.
D’autres catégories seront soumises à un
rapport de la Commission après avis de
l’EFSA qui devra déterminer quel cadre
réglementaire appliquer au lait de croissance.
Ces étapes ne doivent en rien créer un vide
réglementaire qui pourrait induire une perte de
sécurité pour le consommateur et une insécurité
juridique pour le fabricant ou une situation de
distorsion de concurrence entre états membres.
secteur toujours fortement moLe
bilisé sur la sécurité des produits :
Compte tenu de la sensibilité des consommateurs,
le secteur a poursuivi avec les experts sécurité ses
travaux sur l’anticipation des risques et les risques
émergents. Dans ce contexte, une réflexion a été
menée sur leur hiérarchisation et sur les méthodes
analytiques associées.
Le secteur s’est par ailleurs mobilisé dans le cadre
de la nouvelle réglementation sanitaire chinoise
pour l’importation de lait infantile qui rentrera en
vigueur au 1er mai 2014. En étroite collaboration
avec la DGAL, France Agrimer et l’ATLA, nous avons
activement défendu les spécificités françaises afin
de maintenir l’accès des entreprises françaises au
marché chinois.
Laits infantiles
Total ventes France (1)
37 200 Tonnes 591 Millions €
(1) Marché français
Source : Nielsen
Autres produits aliments pour bébé (2)
Total ventes France des entreprises du secteur
(3)
Tonnes
Millions €
86 215
368
(2) Farines, aliments en pots, jus et nectars, purées, potages, biscuits, produits pour petits déjeuners, …
(3) Fabrications - exportations + importations des entreprises enquêtées
Source : Secteur Français des Aliments de l'enfance (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents)
35
Secteur diététique
Didier Suberbielle,
Président
Anticiper les prochaines échéances européennes pour
continuer de garantir sécurité et efficacité
Notre secteur s’est engagé fortement au sein de notre association européenne SNE et en concertation avec nos autorités nationales afin de conduire avec succès, et dans les
délais, la réforme de la réglementation européenne.
Force est de s’interroger sur la capacité de satisfaire cette ambition pour les aliments pour
sportifs et une partie des aliments destinés à la perte de poids (dans le cadre d’un régime
hypocalorique). Réaliser le programme de réforme demandé par le Parlement européen et le
Conseil pour que tout soit prêt d’ici mi-2015 devient un réel défi.
Ce rapport d’activité fait un point sur la situation de chacune de ces catégories.
A liments destinés aux intolérants au gluten : une réforme règlementaire au niveau
européen… mais une population vulnérable oubliée des politiques de santé ?
Le transfert des garanties de composition, contenues dans la directive UE 2009/39, vers la nouvelle
règlementation relative à l’information du consommateur sur les denrées alimentaires devrait pouvoir avoir lieu en
2014. Reste la délicate question de l’étiquetage de la différenciation positive des aliments spécialement formulés
pour devenir sans gluten, de ceux qui le sont naturellement.
En revanche, l’intolérance au gluten a été omise des rapports préliminaires à la préparation de la future loi de santé
publique. Or seule une minorité des intolérants au gluten est dépistée. Les malades cœliaques, s’ils ne sont pas
dépistés, s’exposent à des problèmes médicaux douloureux qui peuvent être à l’origine de maladies plus graves. De
fait, cela génère d’autant plus de dépenses de santé pour la collectivité. Aucun traitement n’existe à ce jour et les
personnes souffrant d’intolérance sont contraintes d’adopter un régime strict et à vie d’exclusion totale du gluten.
A liments pour sportifs : un processus européen en panne, une approche nationale partielle
L’Union européenne accuse un retard dans la réalisation du processus réglementaire, qui devrait conduire à la
mi-2015 à statuer sur l’avenir de la réglementation des aliments pour sportifs. Conscientes de la difficulté pour
la Commission européenne de faire face à un surcroît exceptionnel de travail, nos associations nationale et
européenne, ont préparé une contribution susceptible d’aider à rattraper ce retard : revue bibliographique des
nouvelles connaissances acquises sur les besoins nutritionnels particuliers des sportifs et leurs enjeux de santé,
étude d’impact du règlement relatif aux allégations de santé, inventaire des allégations nutritionnelles nécessaires
à la bonne information des sportifs, mais absentes, dans la réglementation alimentaire actuelle.
Dans un même temps, la politique nationale n’a progressé, quant à elle, que sur une partie de la politique de
prévention du dopage. C’est ainsi que la mise en œuvre et la discussion d’une éventuelle extension de la norme
AFNOR sur les systèmes d’assurance qualité garantissant l’absence de substances dopantes, même fortuites, ont
été au cœur des discussions voulues par le ministère du Sport. Désormais, c’est toute la dimension nutritionnelle
des sportifs (bien-être, performance, récupération…) qui devra être prise en compte. La satisfaction de ces
besoins concourt à réduire la tentation du recours aux pratiques interdites.
Aliments destinés à la perte de
poids : une approche européenne
tronquée et une incompréhension
mutuelle entre scientifiques et
consommateurs dans la politique
de prévention du surpoids
La Commission européenne a saisi l’EFSA en
décembre 2013 afin d’établir les nouvelles bases de
la future règlementation des substituts de la ration
journalière totale (pour les régimes faibles ou très
faibles en calories). Sur la base du rapport attendu
pour décembre 2014, la Commission préparera
en 2015 une mise à jour et une extension des
dispositions actuelles (Directive 96/ 8 /CE).
Cependant, elle n’a pas encore proposé le transfert
des garanties des substituts de repas, totaux ou
partiels, dans les conditions d’emploi des allégations
de perte et de stabilisation du poids.
Le travail mené au niveau européen a permis de
souligner la nécessité de prendre en considération
toutes les catégories d’aliments destinés à la perte
de poids (dans le cadre d’un régime hypocalorique).
En effet, ces derniers font partie intégrante de
la boîte à outils complète, correspondant aux
différentes cultures alimentaires qui impactent
aussi les types de régime suivis par les Européens
et les différentes phases de cette perte de poids.
En France, une large concertation doit avoir lieu
pour déterminer la bonne approche en matière
de prévention de l’obésité. Celle-ci interviendrait
dès le surpoids, répondant ainsi aux attentes des
10 millions de Français qui, chaque année, suivent
un régime et sont parfois déboussolés par des
messages contradictoires. Ce manque de repères
est d’autant plus préjudiciable que les messages
officiels de médicalisation des régimes ne répondent
pas à leur raison première, basée tout autant sur
l’estime et l’image de soi que sur le bien-être et
la santé.
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Source : IRI
285
Secteur Nutrition clinique
Rapport d’activité
2013
Nutrition clinique
Michel Bégaud,
Total ventes France
des entreprises du secteur
Tonnes
Millions €
47 800
281
Source : Les Entreprises de la Nutrition clinique (d'après enquête auprès des adhérents et non adhérents)
Président
Nous ne pouvons plus ignorer que, parmi les 10 millions de personnes âgées de plus de 65 ans vivant à domicile, 4 à
10 % d’entre elles, voire 30 % pour les personnes en perte d’autonomie, souffrent de dénutrition. Il n’est pas acceptable
non plus que la proportion de malades hospitalisés dénutris ne diminue pas, ni que l’offre de produits destinés aux personnes atteintes de maladies métaboliques héréditaires soit réduite, au détriment de la bonne observance des régimes.
Tout au long de l’année 2013, les entreprises de la nutrition clinique ont œuvré pour que la dénutrition soit mise au centre des débats publics
comme un enjeu de société majeur.
Une année de challenge économique
Comme l’ensemble de l’industrie, le secteur de
la nutrition clinique n’a pas été épargné par le
contexte économique tendu, ni par l’envolée du prix
des matières premières laitières et des dépenses
de recherche et développement, nécessairement
toujours aussi soutenues pour rester compétitifs et
proposer des produits innovants.
Une profession responsable, impliquée dans la prévention de la dénutrition chez les personnes âgées et
les populations à risques
La dénutrition doit être au cœur des politiques de
santé publique. Le secteur est intervenu très en
amont du projet de loi d’adaptation de la société
au vieillissement pour que la prévention de la
dénutrition soit considérée comme une priorité. Les
entreprises de la nutrition clinique ont également été
associées à la construction de la Silver Economie.
Deux conférences organisées par le Fonds
français Alimentation et Santé, « Alimentation et
vieillissement » et « Mieux manger pour mieux vieillir
» ont également incité à une prise de conscience de
la problématique de la dénutrition.
Néanmoins, cet enjeu concernera plus largement
l’ensemble des populations dont les besoins
ne peuvent être satisfaits par une alimentation
normale. Le repérage des fragilités et le suivi des
patients hospitalisés, ou des personnes atteintes de
pathologies graves ou de troubles du métabolisme
devront également être consacrés dans les
programmes nutritionnels à venir.
U n rôle moteur dans la justification
de la prise en charge de la dénutrition
Les entreprises de la nutrition clinique sont
convaincues qu’une prise en charge précoce de la
dénutrition a un impact positif tant pour les patients
que sur le plan économique. Deux études ont été
déployées sur le terrain, l’une auprès de médecins
généralistes, l’autre à l’hôpital, pour fournir des
données sur les coûts de santé liés à l’utilisation ou
non de compléments nutritionnels oraux.
aintenir la prise en charge des
M
produits de nutrition clinique
Un guide pratique de la dénutrition
Face aux besoins de l’Etat de limiter les dépenses
de santé, le secteur a été sollicité par le Comité
économique des produits de santé (CEPS) pour
contribuer à l’effort collectif. Au terme de discussions
ardues mais constructives, le syndicat et le CEPS
ont abouti à un accord pour une baisse homogène
et limitée des tarifs de remboursement. La prise en
charge de ces produits devra néanmoins faire l’objet
de nouvelles discussions, à l’occasion de la révision de
la nomenclature, afin de garantir à chacun, quels que
soient ses revenus et son parcours de vie, la possibilité
de recourir aux produits de nutrition clinique.
Une brochure d’information
Préserver le statut règlementaire
des ADDFMS et la capacité d’innovation
Dans le cadre de la refonte de la réglementation
des produits spécifiques, le secteur a contribué aux
travaux d’élaboration des actes délégués, avec pour
objectif principal le maintien à périmètre constant
de la définition des ADDFMS (aliments diététiques
destinés à des fins médicales spéciales).
Afin de faciliter l’évaluation scientifique des produits
et ne pas entraver la mise sur le marché de nouveaux
produits, le secteur a amorcé une réflexion avec
l’ANSES et la DGCCRF sur le traitement des dossiers
qui leur sont soumis. Quelques améliorations de
procédure ont d’ores et déjà été mises en place.
37
Publicité
Rapport d’activité
Les
Pôles
Qualité Développement durable
Affaires juridiques et économiques
Relations extérieures et communication
Affaires sociales et Formation
Support
2013
Organigramme
LE CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ALLIANCE 7
Président : Jean-Pierre Geneslay (Révillon Chocolatier)
• Décide des orientations stratégiques communes à l'ensemble de L'Alliance 7.
• Composé de représentants des syndicats membres et du directeur général.
Les commissions & groupes de travail
• Proposent des recommandations et des plans d'actions qui seront validés par les conseils des syndicats ou
de L'Alliance 7.
GROUPE PME
Présidente : Catherine Petitjean (Mulot & Petitjean)
Rapporteur : (Florence Pradier) et Benjamin Guillaumé
• Renforcer la visibilité des actions de L'Alliance 7 vis-à-vis des PME.
• Renforcer l'attractivité de L'Alliance 7 pour les PME.
• Organiser la prise de parole des PME et leur représentation dans les instances de L'Alliance 7.
COMMISSION MATIÈRES PREMIÈRES
COMMISSION QUALITÉ
Président : Alain Germiquet
(Lindt & Sprüngli)
Rapporteur : Nelly Bonnet
• Informer sur les mécanismes et perspectives des marchés agricoles.
• Examiner, prendre position et intervenir
sur les projets d'évolution de la politique
agricole.
Sylvie Chartron (Mars Chocolat France) et Hervé Lafforgue (Blédina), Isablelle Shaller
(Mondelez International)
Rapporteurs : Fabien Castanier, Magali Bocquet et Elodie Sebag
• Coordonner les actions prioritaires dans les domaines qualité/consommation : réglementation, qualité, étiquetage, nutrition, hygiène et sécurité des aliments.
• Proposer des positions sur les projets réglementaires et les défendre auprès des
pouvoirs publics en coordination avec les partenaires nationaux (ANIA) et européens
(Caobisco, Ceereal, Esa, Idace).
GROUPE DE TRAVAIL
SÉCURITÉ DES ALIMENTS
Pilote : Hervé Lafforgue (Danone)
Rapporteur : Fabien Castanier
GROUPE DE TRAVAIL NUTRITION
GROUPE DE TRAVAIL RÉGLEMENTATION
Pilote : Sylvie Chartron (Mars Chocolat
France)
Rapporteur : Magali Bocquet
Pilote : Isabelle Schaller (Mondelez International),
Rapporteur : Laure Chauveau
ATELIERS THÉMATIQUES
Ils sont proposés par les équipes de L'Alliance 7 et ouverts à tous les
adhérents.
40
de L'Alliance 7
L'ÉQUIPE PERMANENTE DE L'ALLIANCE 7
Directeur général : Florence Pradier
• Assure la mise en oeuvre des missions confiées.
• Pluridisciplinaire, elle se répartit en plusieurs pôles de comptétences.
• Composés d’experts des entreprises adhérentes, ils sont animés par un permanent de L'Alliance 7.
• Réagissent sur des thèmes d'actualité.
GROUPE POLITIQUE ALIMENTAIRE
Président : François Rouilly (KELLOGG'S)
Rapporteur : Héloïse Tarraud
• Agir plutôt que subir dans un contexte de remise en cause de la sécurité des aliments. Promouvoir le droit
à une alimentation diversifiée, éviter les discriminations et valoriser l'image des catégories d'aliments et des
entreprises.
COMMISSION RELATIONS
COMMERCIALES
Président : Marc Auclair (United Biscuits
France)
Vice-Président : Jean Torchia (Mondelez)
Rapporteur : Elodie Sebag
• Accompagner les entreprises dans l'application de la législation sur les relations
commerciales.
• Fédérer les entreprises du secteur de
l'épicerie autour de projets de valorisation, en dehors du cadre des relations
commerciales.
COMMISSION SOCIALE
Président : Jacques Rassat (Nutrition & Santé)
Rapporteur : Marie-Thérèse Berling
• Proposer une politique sociale au conseil
d'Administration de L'Alliance 7 tant dans
le domaine de la négociation collective
que de la formation.
• Proposer les accords collectifs nécessaires
au bon fonctionnement des entreprises de
la branche.
• Développer la formation.
COMMISSION ENVIRONNEMENT
ET DÉVELOPPEMENT DURABLE
Président : Gérard Lebaudy
(Biscuiterie de l'Abbaye)
Rapporteur : Fabien Castanier
• Accompagner les entreprises dans
l'application des nouvelles réglementations.
• Mener des actions sur des enjeux
sectoriels.
• Favoriser le partage d'expérience.
GROUPE DE TRAVAIL FORMATION
Rapporteur : Marie-Thérèse Berling
• Déterminer des axes stratégiques pour la branche afin de permettre à la commission sociale de L'Alliance 7 de définir une
politique de formation.
• Etre force de proposition sur les accords de formation.
• Engager une réflexion permanente sur les métiers et les qualifications.
• Initier de nouveaux dispositifs, de nouvelles formations adaptés à l'évolution des professions.
• Accompagner la conception et la mise en place des outils de branche (CQP, cycles métiers...).
41
Les
Pôles
de
L’Alliance7
Pôle Qualité
Développement durable
De gauche à droite : Magali Bocquet (Directrice pôle nutrition), Karima Kaci, Carole Tissier, Fabien Castanier (Directeur Pôle Sécurité des Aliments), Virginie Freslon, Julien Quillet, Sylvie Lelaurain,
Elodie Sebag (Directrice Pôle Affaire juridiques et économiques), Laure Chauveau
L’équipe Qualité-Développement durable
représente nos professions et coordonne leurs
actions dans les dossiers relatifs à la sécurité des
aliments, à la réglementation, à la nutrition et au
développement durable, aux niveaux français et
européen. Elle assure également un service de
questions-réponses aux adhérents sur ces sujets.
Réglementation de l’étiquetage et des produits
Les discussions sur les modalités d’application du règlement
INCO se sont poursuivies en 2013. Ainsi, dans un contexte
tendu lié à la crise sur la viande de cheval et des propositions
législatives nationales pour accroître le niveau d’information
sur l’origine des produits, L’Alliance7 a contribué aux travaux
européens, notamment via les études d’impact, pour défendre
les intérêts de ses professions.
Le GT réglementation
Dans un contexte de fortes évolutions réglementaires et afin d’être un interlocuteur
légitime dans les débats pré-réglementaires, il est apparu nécessaire de mettre en place
des actions transversales à L’Alliance7 pour pouvoir agir sur les sujets réglementaires
présentant des enjeux communs aux différents syndicats de L’Alliance 7.
Aussi, pour répondre à ce besoin exprimé par les adhérents lors des ateliers de
la commission Qualité, un groupe de travail Règlementation a été créé en 2013
avec pour mission de construire, transmettre, et soutenir ensemble des positions de
L’Alliance7 sur les sujets identifiés comme prioritaires, auprès des instances nationales
ou communautaires, en concertation avec l’ANIA et nos associations européennes.
Ce groupe de travail a également pour ambition de favoriser et de simplifier les
échanges entre les experts adhérents des différents syndicats de L’Alliance 7
Présidente : Isabelle Schaller (Mondelez International)
Vice-président : Michel Donat (Nestlé)
42
L’Alliance7 a co-piloté avec l’ANIA un groupe de travail au
sein du Conseil national de la consommation (CNC) sur les
denrées non préemballées, en prévision du nouveau cadre
règlementaire pour l’étiquetage de ces produits.
Enfin, les futures obligations d’étiquetage en matière de
vente à distance de produits alimentaires, ont fait l’objet de
multiples informations auprès des entreprises.
Afin de les accompagner dans la mise en conformité avec cette
nouvelle réglementation, des outils d’information mis à jour ont
été mis à disposition des adhérents. Une nouvelle formation
spécifique sur le règlement INCO a également été développée.
Le nouveau cadre législatif européen des
produits de la nutrition spécialisée
Le nouveau cadre législatif européen des produits de la
nutrition spécialisée a été publié au JO UE (règlement UE
n° 609/2013) en juillet 2013. Cette publication a sonné le
compte à rebours pour réaliser toute sa mise en œuvre dans
les trois ans à venir (date d’abrogation de la législation cadre
« diététique » actuelle).
Cette mise en œuvre comporte aussi bien des dimensions
politiques que techniques car le Parlement européen et le
Conseil des ministres auront un droit de regard sur les textes
pris en application de ce nouveau cadre législatif.
Ces travaux de mise en œuvre mobilisent les secteurs de nos
groupes de travail (aliments de l’enfance, nutrition clinique et
diététique adulte) et ceux notre association européenne (SNE
= Specialised Nutrition Europe). Ils concernent trois types de
processus :
Certains produits feront l’objet d’une transposition des
directives actuelles en actes délégués : préparations pour
nourrissons et de suite, céréales et aliments pour bébés,
aliments destinés à des fins médicales spéciales, substituts
de la ration journalière destinée aux régimes de la perte de
poids. D’autres catégories seront soumises à une procédure
Rapport d’activité
de rapport de la Commission après avis de l’EFSA. Le rapport
devra déterminer quel cadre réglementaire appliquer au lait
de croissance et aux aliments pour sportifs. Enfin certaines
catégories sont transférées à la législation générale mais avec
obligation de prévoir des règles spécifiques assurant une
équivalence de protection du consommateur : les aliments
destinés aux intolérants au gluten, les substituts de repas
Ces étapes ne doivent en rien créer un vide réglementaire qui
pourrait induire une perte de sécurité pour le consommateur
et une insécurité juridique pour le fabricant ou une situation
de distorsion de concurrence entre les États membres.
Nutrition
Les secteurs de l’Alliance 7 ont répondu présents à l’appel de
Monsieur le Ministre délégué à l’agro-alimentaire Guillaume
Garot sur les travaux des groupes de travail Ingrédients
lancés en avril 2013 (GT sucres/lipides, GT lipides/sel GT
Fibres et GT valorisation).
Deux secteurs : céréales petit déjeuner et biscuits et gâteaux
ont déposé des intentions d’engagements dans le cadre du
pacte ingrédients-Qualité-Garot issu de ces groupes de travail.
Le secteur des céréales petit- déjeuner s’est engagé à diminuer
la teneur moyenne en sucres des céréales enfants (chocolatées
et miel/caramel). Quant au secteur des biscuits et gâteaux son
engagement porte, pour les produits sandwichés goût chocolat
sur une diminution des teneurs en AGS et/ou sucre, sur une
taille de biscuit maximale et l’augmentation de l’affichage de
recommandations de consommation incitant à la diversité et à
l’équilibre. Soulignons l’originalité de la démarche puisque les
deux secteurs ont été rejoints dans leurs engagements par 3
groupes d’enseignes de la distribution.
Par ailleurs, L’Alliance7 a été fortement mobilisée par le
groupe de travail Fibres dont le pilotage lui a été confié.
Ce GT qui réuni sous la présidence de la DGAL a permis
de croiser les regards d’experts du privé comme du public
(opérateurs économiques avec de nombreux acteurs de
la filière céréalière, institut de recherche, agence nationale,
universitaires, sociétés savantes etc..) pour émettre des
recommandations pour augmenter la consommation de fibres
des français. Les recommandations portent sur l’amélioration
de l’offre, la restauration collective, la sensibilisation des
consommateurs et des professionnels de santé aux effets
bénéfiques des fibres et l’amélioration de la connaissance des
consommateurs sur les aliments vecteurs de fibres.
2013
L e GT Nutrition de L’Alliance7
Piloté par Sylvie Chartron (Mars), le Groupe de Travail nutrition de l’Alliance7 a
travaillé cette année au recensement des actions en matière de nutrition au niveau
syndicale et/ou entreprises. Plus de 300 actions ont été recensées dont 80 actions
en reformulation produits
Un fort lien avec par le Groupe de travail politique alimentaire, s’est traduit par la construction de propositions à faire dans le cadre des futurs projets de loi
la mise à jour de la matrice des risques initiée en 2012
la participation aux travaux dans le cadre des réunions sur les ingrédients
organisée par le Monsieur le Ministre Guillaume Garot
C’est également au travers de ce groupe que sont diffusées les informations sur
l’évolution en Europe des actions en matière de nutrition.
Il prépare également les positions de l’Alliance7 qui sont ensuite portées au Groupe
de Travail nutrition de l’ANIA
Les auditions ont montré que l’amélioration de la composition
nutritionnelle de l’offre en matière de fibres n’était pas le
levier principal à l’augmentation des apports en fibres chez
les Français. En effet, il existe une offre variée d’aliments
source de fibres et riches en fibres dans les différentes
familles de produits (en particulier aliments céréaliers dont
la consommation représente aujourd’hui 35% des apports en
fibres) mais celle-ci n’est pas attractive pour le consommateur,
de surcroit un travail sur la valorisation et l’attractivité de l’offre
existante est nécessaire pour accompagner l’élargissement de
l’offre existante. Ces recommandations devraient contribuer
au débat sur la révision des repères de consommation du
PNNS et le cas échéant aux futurs messages sanitaires prévus
au deuxième semestre 2014
L’Alliance a également participé à l’audition organisée par
l’ANSES dans le cadre de ses travaux sur la révision des
repères du PNNS. Cet échange a été notamment l’occasion
de rappeler que des repères doivent être développés pour les
populations vulnérables ( les nourrissons et enfants en bas
âge et personnes âgées) et réaffirmer la nécessité de revoir
le repère « féculent » pour mieux faire ressortir la diversité des
produits qu’il sous-tend et notamment les aliments céréaliers
Tout au long de l’année 2013, l’équipe de L’Alliance 7 a œuvré
pour que la mise en œuvre de la réglementation en matière
de nutrition (étiquetage nutritionnel, tolérances analytiques,
allégations nutritionnelles et de santé…) permette de
valoriser ses produits en tenant compte des spécificités de
nos secteurs d’activité. L’Alliance7 a été fortement impliquée
dans les travaux sur l’interprétation de la mise en œuvre de
l’étiquetage nutritionnel (obligatoire en 2016).
43
Les
Pôles
de
L’Alliance7
L e GT Sécurité des Aliments Transverse de L’Alliance7
Présidé par Hervé Lafforgue (Bledina/Danone), ce groupe a pour objectif de travailler sur
les sujets transverses aux différents syndicats et liés à la sécurité des aliments. Il peut ainsi
définir des positions Alliance7 fortes à porter auprès de l’ANIA ou des administrations.
Le groupe a vocation à se réunir deux fois par an. En 2013, le suivi de la construction
du volet sanitaire de l’observatoire, le partage des risques émergents ont ainsi été
partagés au sein de ce GT.
Par ailleurs, le GT ad-hoc vulnérabilité des filières d’approvisionnement a été lancé
afin d’identifier les risques sur les principales filières d’approvisionnement et de
mener une démarche collective afin de pouvoir les limiter.
Sécurité des aliments
L’équipe a été fréquemment en contact avec les autorités
et l’ANSES, échangeant activement avant l’établissement de
réglementation et en transmettant des données dans le cadre
de saisines de l’ANSES.
Par ailleurs, nous sommes très impliqués dans les travaux
de construction du volet sanitaire de l’observatoire de
l’Alimentation menés par l’ANSES mandatée par la DGAL.
La participation des secteurs céréaliers de L’Alliance7 à la
phase de prototypage nous permet ainsi d’être au cœur du
dispositif et ainsi de faire valoir les spécificités et attentes de
nos secteurs.
Convaincus de l’importance d’être pro-actifs afin d’anticiper
les sujets émergents, nous avons mis à disposition un tableau
recensant l’état des lieux pour les différents dangers touchant
nos secteurs qui fournit aux adhérents une vision globale sur
les risques à maîtriser.
Dans le même objectif, et suite à la crise viande de cheval
qui a secoué l’industrie alimentaire en début 2013,
L’Alliance7 a initié une étude sur la vulnérabilité des filières
d’approvisionnement afin d’identifier les risques sur les
principales filières d’approvisionnement de nos syndicats
et de mener une démarche collective pro-active pour en
améliorer la maîtrise.
Concernant le sujet additifs, L’Alliance7 a contribué au projet
de document d’orientation de la Commission Européenne
sur la définition des catégories de denrées pour permettre
la bonne application du règlement additif et sa bonne
interprétation, assurant ainsi le maintien des conditions
d’emploi pertinentes pour nos secteurs.
44
Enfin, certains secteurs ont poursuivi leur implication en
2013 dans les travaux de normalisation : qualité de la gelée
royale au niveau ISO ou durabilité du cacao au sein du Comité
européen de normalisation.
L a commission qualité
Co-présidée par Sylvie CHARTRON (Mars) et Hervé
LAFFORGUE (Blédina/Danone), cette commission réunit
2 fois par an plus de 50 experts qualité des entreprises
adhérentes. Au programme de ces journées, un panorama
synthétique des sujets d’actualités majeurs et des
perspectives attendues, associé à des interventions
extérieures permettent de donner un éclairage différent
sur des thématiques à enjeux pour nos professions.
Cette année, les participants ont aussi pu apprécier les
interventions suivantes :
Elsa Chantereau (ANIA) sur l’axe sécurité des
aliments du programme de valorisation de l’industrie
agro-alimentaire
J. Gauvreau Beziat (OQALI) sur le rapport OQALI sur
les listes d’ingrédients
Gwenaelle Bizet et (DGAL) sur les groupes de
travail Ingrédients mis en place par Guillaume Garot
Stéphane DUFORT (Carrefour) a présenté le système
d’alerte de l’enseigne et les principales réclamations
consommateurs
Par ailleurs, la commission est également le lieu d’échanges
privilégiés entre les experts qualité de différents secteurs.
Pour augmenter ces échanges des ateliers de travail ont
été mis en place en 2013. Ces ateliers, très appréciés
des participants, ont permis d’approfondir d’une part la
mise en œuvre opérationnelle du règlement INCO et les
difficultés rencontrées par les entreprises, ainsi que la
gestion en pratique de l’aptitude au contact alimentaire
des matériaux d’emballages, en s’appuyant notamment
sur les différents outils disponibles.
Rapport d’activité
D
éveloppement Durable / Environnement
En 2013, L’Alliance7 a continué de travailler en étroite
coordination avec l’ANIA. Cette approche nous a ainsi permis
d’être présents sur les thématiques à enjeu sectoriel fort, et de
poursuivre la dynamique initiée par la charte environnement
conclue en 2010 par une charte développement durable
Alliance7 2013-2015. Nos professions s’engagent par
cette charte Développement Durable à aider les entreprises
adhérentes dans la mise en œuvre de leur responsabilité
sociétale
Les professions de L’Alliance7, convaincues de l’intérêt de se
positionner collectivement afin d’être dans l’anticipation, ont
ainsi poursuivi la mise en œuvre des engagements pris en
2012 sur 2 grands sujets :
L’huile de palme durable : l’huile de palme étant parfois
technologiquement irremplaçable, les entreprises
adhérentes aux syndicats de L’Alliance7 se sont
engagées à ce que 100% de l’huile de palme utilisée
fin 2015 soit durable. Nos professions sont ainsi
les premières à s’engager en France sur ce sujet, et
également les premières de façon aussi forte au niveau
européen. L’Alliance7 participe également à L’Alliance
Française pour une huile de palme durable.
Les emballages : L’Alliance 7 a conclu un partenariat
avec Eco-emballages. Ce partenariat démontre notre
volonté collective de nous inscrire dans le système EcoEmballages, et de nous impliquer dans la réduction de
nos emballages et l’information du trieur. Ce partenariat
prévoit ainsi des engagements en faveur d’une meilleure
information du consommateur sur les gestes de tri,
avec un engagement pour que 70% des références de
nos secteurs soient porteurs des consignes de tri Ecoemballages à fin 2015.
2013
C ommission Environnement-Développement Durable
Cette instance, qui a vocation à se réunir deux fois par an, est commune avec les
syndicats des surgelés et des glaces. Elle a pour objectif de faire un point sur les
nouveautés et les perspectives sur les sujets à enjeux pour notre secteur. Mais elle
se veut également un lieu d’échange, autour notamment d’interventions extérieures
permettant de donner un éclairage sur un sujet spécifique. C’est ainsi qu’en 2013,
les participants ont pu apprécier les interventions de l’ADEME sur le traitement des
déchets, et de Valoria (syndicat des professionnels de la Valorisation des produits
dérivés de l’industrie alimentaire et de l’agro-industrie) sur l’organisation de la filière de
valorisation animale, les exigences réglementaires et la responsabilité des opérateurs.
N orme Cacao durable : au regard de l’enjeu de pérennité
et de durabilité de la filière cacao, le syndicat du chocolat
s’est fortement impliqué dans la commission AFNOR
pour une norme européenne sur le cacao durable.
Michel Laval, administrateur du syndicat, en assurait
ainsi la Présidence.
Référentiel affichage environnemental café : compte tenu
des spécificités du produit café, le syndicat a développé
un référentiel spécifique café afin d’harmoniser les
méthodes de calcul des impacts environnementaux des
produits de café et simplifier le calcul pour les entreprises
souhaitant réaliser un affichage. Ce référentiel a été
validé en 2013 par la plateforme ADEME-AFNOR.
Réglementation Installations Classées Protection de
l’Environnement en biscuiterie : des discussions sont en
cours avec le ministère du développement durable afin de
prendre en compte la spécificité du secteur de la biscuiterie
dans les exigences applicables aux rejets liés à l’activité.
Au-delà de ces sujets transversaux, nous avons su répondre
présents sur les sujets sectoriels suivants importants pour
nos professions:
Barème Eco-emballages : la proposition d’un barème
aménagé à l’unité pour les emballages ultralégers a été
retenue par le Conseil d’administration d’Eco-emballages.
Ceci est le fruit d’un long travail de concertation avec
Eco-emballages, étayé par plusieurs études techniques,
environnementales, économiques, et de perception du
consommateur.
45
CHARTE
DEVELOPPEMENT DURABLE
2013/2015
N
os professions de l’industrie de l’épicerie et de la nutrition spécialisée, réunies au sein de
L’Alliance 7, sont conscientes des attentes fortes de nos parties prenantes pour que nouss assumions pleinement notre responsabilité sociétale. Elles sont aussi convaincues que leur déveéveloppement ne peut désormais se construire que sur la base d’une "croissance durable".
Nos professions s’engagent par cette charte Développement Durable à aider les entreprises
adhérentes dans la mise en œuvre de leur responsabilité sociétale :
•
D’une part en identifiant les attentes des représentants des principales parties prenantes
de la sphère d’influence des entreprises,
•
Et d’autre part en proposant des services aux entreprises pouvant porter sur les 7 principes et 7 questions centrales de l’ISO 26000 pour les aider à mettre en œuvre une politique de développement durable.
Cette charte s’appuie ainsi sur la mobilisation et l’expertise des différentes commissions de L’Alliance
ance 7
couvrant les thématiques sociales, qualité, environnement et développement durable, affaires éconoconomiques et juridiques, communication et relations extérieures.
I.
Réaliser une veille sur les attentes des parties prenantes
1.
IV. Mutualiser et échanger les bonnes pratiques
Afin de mieux connaître les attentes des principales parties
prenantes de ses adhérents, notamment les syndicats de
salariés, les autorités, les consommateurs, les ONG et les
clients, L’Alliance 7 s’engage à développer les contacts avec
ces principales parties prenantes.
1.
II. Informer et former les entreprises
1.
2.
3.
4.
1. L’Alliance 7 met à la disposition des entreprises un service
performant de veille et d’information sur les différents piliers
du développement durable, et en particulier sur les aspects
sociaux/sociétaux et environnementaux.
Un service de questions-réponses est à la disposition des
entreprises pour une aide à l’application pratique au sein
des entreprises.
L’Alliance 7 développe en partenariat avec des organismes
spécialisés des ateliers et des formations adaptées aux enjeux de ses secteurs et en lien avec ses spécificités.
L’Alliance 7 promeut, dès lors qu’ils s’avèrent pertinents pour
les activités de ses secteurs, des outils disponibles auprès
des organismes spécialisés afin d’aider la mise en œuvre
d’une politique de développement durable.
III. Soutenir l’action des entreprises dans leur engagement
1.
•
•
2.
L’Alliance 7 propose à ses adhérents, lorsque cela s’avère
utile, des actions groupées ou des offres mutualisées afin de :
Leur apporter des solutions pour faciliter la mise en place
d’actions en lien avec la responsabilité sociétale des entreprises. l’évolution plus rapide des secteurs volontaires.
Développer ou participer au développement de référentiel,
standard ou à tout autre projet permettant d’appuyer les politiques de développement durable des entreprises adhérentes.
L’Alliance 7 promeut auprès de ses adhérents le guide
d’application sectoriel agro-alimentaire de l’ISO 26000 afin
d’aider ses adhérents à mettre en œuvre une politique de
développement durable au sein de leurs entreprises.
Bruno Luisetti
uiset
s ti - Président
2.
V.
L’Alliance 7 organise en son sein un lieu d’information et de partage d’expériences entre ses
adhérents, sur différents sujets en lien avec la
responsabilité sociétale des entreprises. Elle diffuse à l’ensemble des entreprises les enseignements issus des réflexions ou actions groupées
menées au niveau de ses syndicats.
L’Alliance 7 met à disposition de l’ensemble de
l’industrie agro-alimentaire les réflexions et travaux menés par ses professions, dès lors que ce
partage d’information avec d’autres parties prenantes est possible et pertinent.
Expérimenter et piloter des initiatives
innovantes
1.
L’Alliance 7 et ses syndicats soutiennent la participation aux expérimentations et le développement
d’initiatives innovantes sur les sujets à enjeux pour
les secteurs, et lorsque cela s’avère approprié.
VI. Etre force de proposition dans la mise
en œuvre d’engagement collectif
1.
L’Alliance 7 et ses syndicats proposent à ses adhérents de mettre en œuvre des engagements
collectifs chaque fois que cela est de nature à
répondre à un ou plusieurs enjeux de responsabilité sociétale du secteur.
VII. Rendre compte de la réalisation
de nos engagements
1.
Un bilan de réalisation de cette charte sera réalisé régulièrement par la communication d’un
rapport RSE de nos professions qui permettra
de faire un état des lieux des différents engagements mis en œuvre.
Gérard Lebaudy - Administrateur délégué au Développement Durable
194 rue de Rivoli 75001 PARIS • Tél. 01 44 77 85 85 • Fax 01 42 61 95 34 • E-mail : [email protected] • Site Internet : www.alliance7.com
L’Alliance des Syndicats du Café, de la Chocolaterie ; de la Confiserie ; des Biscuits & Gâteaux ; des Céréales pour le petit déjeuner ; de la Panification croustillante
et moelleuse ; du SIAD (Apéritifs à croquer, Desserts & Tapioca) ; du SFNS (Alimentation infantile, Diététique adulte & Nutrition clinique) ; et du Miel
Union intersyndicale régie par le Code du Travail - Dépôt Légal N°18.258
46
Rapport d’activité
2013
Nous sommes une équipe de digital addicts, experts en stratégie, connectés et créatifs.
À l’agence, une chose est claire, Internet n’est pas un objet mystérieux mais le support
de relations entre humains, le prétexte à tous les possibles. Surtout les meilleurs.
Contactez-nous pour parler de votre projet au 01 44 62 00 10
47
Les
Pôles
de
Pôle Affaires juridiques
et économiques
L’Alliance7
De gauche à droite : Elodie Sebag (Directrice du Pôle) , Catherine Gentric, Nelly Bonnet, benjamin Guillaumé Laure Chauveau, Christina Salas
Soutien des entreprises en matière
de relations commerciales et
d’approvisionnement, le pôle a
aussi pour mission de présenter
des statistiques de production,
des synthèses et analyses sur les
matières premières et les marchés.
Matières premières
Pour la première fois, le Parlement européen et le Conseil
ont dû composer et se mettre d’accord sur les enjeux et
les modalités de la PAC pour la période 2014-2020. C’est
dans le cadre de cet accord politique que la date de fin des
quotas de sucre a été fixée en 2017. Un plan d’action, porté
au niveau européen par les associations CIUS et CAOBISCO
mais aussi national grâce à la délégation des fédérations
concernées par l’accord et pilotée par L’Alliance 7, avait été
mis en place pour avancer le plus tôt possible la date de la
fin des quotas.
La tendance structurelle haussière perdure avec une volatilité
plus ou moins importante selon les marchés. Les prix des
produits laitiers, tirés par une demande internationale
soutenue et une offre qui peine à suivre, ont renoué avec les
pics historiques de 2007. Le cacao connaît également une
tendance au déficit structurel et un communiqué de presse a
été diffusé en fin d’année 2013 pour sensibiliser à la hausse
des cours. Le conseil d’administration de L’Alliance 7 a
48
La commission Matières premières s’est réunie en mars
et en septembre. Cette instance permet aux acheteurs de
faire le point sur les évolutions des politiques agricoles
pouvant influencer leur politique d’achat et de les aider
dans leur analyse des perspectives et fonctionnement des
différents marchés agricoles. Lors de ces réunions, et en
lien avec l’actualité, des experts ont été invités à échanger
sur les enjeux et perspectives des marchés des matières
sucrantes (autres que le sucre) et des produits laitiers.
Président : Alain Germiquet (Lindt Sprüngli)
Vice-président : Patrick Poirrier (Cémoi)
également demandé à ce qu’un document sur les tendances
des principales matières premières soit diffusé et disponible
pour tous afin que L’Alliance 7 devienne un des référents sur
ce sujet auprès des médias.
R elations commerciales :
Marquée par un début d’année tendu, avec les négociations
commerciales toujours plus difficiles compte tenu des marges
qui rétrécissent, 2013 a aussi été l’année des opportunités avec
le projet de loi sur la consommation présenté par Benoît Hamon,
qui s’était engagé à revoir le cadre législatif pour donner plus de
pouvoir aux fournisseurs avec la grande distribution.
Un des enjeux majeurs du texte concernait la prise en compte
de la volatilité des matières premières dans les prix de vente à
la distribution. Très tôt, l’ensemble des syndicats de L’Alliance
7 ont fait part de leur opposition à la mise en place d’un
système de renégociation obligatoire mettant en avant,
outre la complexité du dispositif et ses effets pervers, son
inadéquation à la problématique phare : celle du respect des
politiques tarifaires des industriels de l’alimentaire.
Rapport d’activité
L’Alliance 7 a multiplié les contacts auprès des pouvoirs
publics afin de les sensibiliser à la dégradation de la situation
économique des entreprises de nos secteurs. L’urgence est
de stopper la destruction de valeur au sein de nos filières.
Les secteurs de L’Alliance 7 ont également été représentés
dans le groupe de travail Relations au sein de la filière du
Comité stratégique de filière IAA.
L’équipe de L’Alliance 7, en lien avec l’ANIA, a également joué
un rôle d’assistance aux entreprises en les accompagnant
dans l’application de la réglementation commerciale et en
intervenant auprès des distributeurs et des autorités lorsque
des pratiques manifestement abusives étaient constatées.
La commission Relations commerciales de L’Alliance
7 est un lieu permettant la détermination de priorités
d’actions concernant l’application de la législation sur
les relations commerciales et la valorisation de l’offre
produits en GMS des entreprises des secteurs de
L’Alliance 7. Elle s’est réunie 5 fois en 2013.
Président : Marc Auclair (United Biscuits)
Vice-président : Jean Torchia (Cadbury)
2013
C ommerce extérieur
L’année 2013 fut riche en contacts avec les personnalités
politiques mobilisées sur l’export mais aussi en informations,
outils et initiatives pour les entreprises. On retiendra
principalement :
la visite de Guillaume Garot aux exportateurs de
l’épicerie sucrée lors de l’ISM à Cologne
la participation active de L’Alliance 7 au comité Asie à
l’issue duquel 35 recommandations ont été portées à
Guillaume Garot et Nicole Bricq
la table ronde organisée par le ministère des Affaires
étrangères et présidée par Martine Aubry sur la thématique
« Chine, quels leviers d’actions pour les secteurs du
chocolat, de la confiserie et des biscuits et gâteaux ? » et
qui va déboucher en 2014 sur une action de promotion
avec les enseignes Carrefour et Auchan en Chine
la création d’une lettre semestrielle dédiée au commerce
extérieur
un atelier pratique pour mieux appréhender le marché
chinois
et le suivi des négociations bilatérales et multilatérales.
L es statistiques des professions de L’Alliance7
Pour suivre et analyser les marchés, l’équipe Economie met à disposition des
informations sur les secteurs de L’Alliance 7 :
Fiches sur les chiffres-clés des syndicats
Données de production
Notes de conjoncture sectorielles (ventes en GMS et circuits spécialisés, source
IRI/Nielsen)
Données douanières sur les importations et exportations
49
Les
Pôles
de
L’Alliance7
Pôle
Relations extérieures
et communication
De gauche à droite : Heloïse Tarraud (Directrice du Pôle), Audrey Dufour, Magali Lafleur, Morgane Isella, Mickael Nogal et Nathalie Tortora
F aire connaître les professions, leurs métiers et
leurs produits
Des études de perception et de consommation sont réalisées
afin de mieux connaître les attentes des consommateurs.
Le pôle Relations extérieures et Communication met des
compétences spécifiques au service des syndicats de L’Alliance
7 pour faire connaître et valoriser les professions, leurs métiers
et leurs produits. Principale interface entre les syndicats, leurs
entreprises adhérentes et les agences de communication
prestataires, le pôle accompagne les orientations stratégiques,
formalise les cahiers des charges et assure le suivi des actions
menées pour le compte des professions de L’Alliance 7.
Des réunions avec des experts scientifiques et médicaux sont
régulièrement organisées afin de recueillir leurs questions et
leurs suggestions pour adapter le niveau d’information aux
attentes du public et des professionnels de santé.
Actions de communication 2013 des syndicats de l’Alliance 7
Actions « presse » :
1 conférence de presse
2 think tanks
Une cinquantaine de communications à destination de la presse (CP, DP,
newsletters, brochures, portages, rencontres…)
Actions « professionnels de santé » :
Une dizaine de publications à destination du corps médical (lettres d’information,
revues, fiches conseil…)
1 guide pratique
Actions « grand public »
1 évènement national
1 dépliant
20 nouvelles recettes de cuisine
Actions « digital »
13 sites Internet
3 pages Facebook
2 comptes Twitter
2 comptes Pinterest
1 blog
6 rencontres bloggeurs
Actions à destination de nos adhérents
20 veilles presse scientifique à destination de nos adhérents
Envoi d’une cinquantaine d’alertes médias - 6 études de consommation et/ou
d’image
Au total, près de 1100 retombées presse de nos actions dans les médias en 2013
(presse, TV/radio, online : soit +25 %)
50
P orter les positions et représenter nos professions auprès des pouvoirs publics
L’Alliance 7 mène des actions d’information en direction des
parlementaires et des ministères afin de mieux faire connaître
le dynamisme de ses professions et leur poids dans le tissu
industriel français.
L’Alliance 7 est intervenue à plusieurs reprises auprès des
cabinets ministériels concernés et des parlementaires
engagés sur des sujets intéressant ses professions ou à
l’occasion d’auditions ou d’entretiens thématiques pour
leur apporter analyses, arguments et informations chiffrées.
L’Alliance 7 a également été auditionnée sur d’autres dossiers
de l’actualité législative et politique, tels que les enjeux de
compétitivité pour nos entreprises ou l’application de la loi de
modernisation de l’économie.
Le pôle Relations extérieures est chargé de la conception
et de l’organisation des événements institutionnels de
L’Alliance 7 et de ses syndicats.
U
n service d’alertes média
Le pôle Relations extérieures et Communication a mis en place
un service d’alertes média à destination des dirigeants et des
responsables communication des entreprises. Ces alertes
informent des sujets émergents, des articles ou reportages
en préparation, et éventuellement de leurs reprises par
d’autres médias. Elles sont complétées par une analyse des
arguments avancés et la rédaction de messages-clés sur les
enjeux abordés.
Les
Pôle Affaires sociales
et Formation
Pôles 2013
de
Rapport d’activité
L’Alliance7
De gauche à droite : Thérèse Berling (directrice de pôle), Pascale Biasotto, Anne-Marie Cuillier, Rosine Desgrez (Responsable du service formation), Philippe Brunet, Geneviève Brahmy et Oana Hernandez
Accompagner les entreprises pour
anticiper les risques et relever les
enjeux sociaux
Déployer des politiques de formation en lien avec les priorités
du secteur, actuellement concentrées sur deux axes : sécuriser
les parcours professionnels et orienter les salariés vers les
métiers porteurs.
Pour y répondre au mieux, une offre diversifiée de services
est proposée aux adhérents, à savoir :
1. Du conseil et de l’information :
Focus 2013
E ntrée en application et extension au 1er juin 2013
de la convention collective 5 branches Industries
Alimentaires Diverses
Avenant portant amélioration du régime de
prévoyance sur le périmètre des 5 branches IAD
Avenant sur les minima conventionnels 2014 sur le
périmètre des 5 branches IAD
Accord multi-branches relatif au contrat de
génération
Les engagements du contrat de filière en matière
d’emploi et de formation
Un séminaire social de rentrée sur les engagements
du contrat de filière en matière d’emploi et de
formation avec un focus sur le contrat de génération
et le management intergénérationnel
Au quotidien, le pôle Affaires sociales et la Formation remplit
plusieurs missions essentielles :
Veiller à la qualité du dialogue social : trouver des
consensus qui renforcent l’ensemble des parties prenantes.
Si la convention collective, les minima de branche et tous les
accords signés fixent un cadre, l’entreprise reste néanmoins
maîtresse de sa politique.
Développer des actions pour l’emploi : préparer l’avenir,
permettre aux TPE/PME de se doter plus facilement des
compétences requises et réduire les tensions qui existent sur
certains métiers.
Le SVP : l’équipe intervient par téléphone, mail et
courrier sur les questions de droit social.
D
es informations et alertes sociales régulières qui
donnent une information pertinente et pratique en
temps réel.
D
es ateliers à thème animés par des experts : pour
faciliter le partage et les transferts d’expériences
Des groupes de travail pour préparer des négociations
2. De l’expertise
Pour définir des politiques et élaborer les mandats
soumis au conseil d’administration
Des groupes de travail pour préparer des négociations
D
es ateliers à thème animés par des experts : pour
faciliter le partage et les transferts d’expériences
Pour faire avancer les projets conduits au niveau de
l’interbranche.
Pour animer les commissions paritaires de validation,
d’interprétation et de concertation régies par la CCN.
3. De la représentation
L’Alliance 7 coopère activement avec l’ANIA, Opcalim,
les ministères, AG2R-Isica, Observia….
51
Alliance 7 Ser vices
L’expert de la formation, au
Plus de vingt ans d’expérience au service
Depuis plus de 20 ans, Alliance 7 Services
met à la disposition des entreprises des filières
de l’agro-alimentaire son expérience
en matière de formation des équipes
et de développement de leurs compétences.
Alliance 7 Services s’adapte à vos besoins et vous propose :
Des formations métiers reconnues dans l’industrie
agro-alimentaire
Des formations adaptées à vos spécificités
Des formateurs experts dans leur domaine
Une équipe dédiée à la réussite de vos projets
Parmi nos propositions, vous trouverez :
L es stages interentreprises par métier :
Chocolaterie
Confiserie
Biscuiterie
Les « cycles métiers » : des formations qualifiantes
déclinées en 4 métiers :
- Biscuiterie Pâtisserie industrielle
- Biscotterie
- Chocolaterie
- Confiserie
52
En 2013, Alliance 7 Services a ainsi proposé
des stages interentreprises, répartis par
thématique métier et/ou transversale sur :
L es compléments alimentaires
La métrologie
Le Food défense
La nutrition
L’étiquetage des denrées alimentaires
Chocolat & couvertures
Ouvrier confiseur, adapté aux PME
Ouvrier chocolatier
Les matériaux d’emballage
Rapport d’activité
service de votre entreprise
2013
de la formation en entreprise
L es journées Experts de L’Alliance 7 :
Les stages intra-entreprises :
R églementation des produits alimentaires
Etiquetage perfectionnement avec cas pratiques
Média training ou « comment s’entraîner à
l’interview en cas de crise ? »
Métrologie appliquée aux industries
agroalimentaires
Allergènes
Écoconception des emballages
Allégations nutritionnelles et de santé
Food défense
Les formations aux produits
Les formations aux métiers
Les certificats de qualification aprofessionnelle
L’évaluation des compétences en industrie
alimentaire
TSF : la transmission des savoir-faire
Portant essentiellement sur des thématiques métiers,
ils sont élaborés à partir des besoins spécifiques de
l’entreprise. D’une durée variable, ils sont organisés
au sein même de l’entreprise, ceci afin de favoriser les
applications in situ : travaux pratiques sur ligne ou en
laboratoire, travaux dirigés.
Les formations qualifiantes :
Les équipes d’Alliance 7 Services vous accompagnent dans la mise en place du Certificat de Qualification
Professionnelle (CQP).
En 2013, un CQPI Animateur d’équipes a été créé. Orienté management et plan d’amélioration continue, il s’adresse
aux managers de proximité. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.
L es chiffres 2013 de notre activité formation 490 jours de formation dispensés
1 39 entreprises ayant participé à des actions de formation
15 formateurs et consultants fidélisés sur l’activité intra et inter
53
Les
Pôles
de
Pôles
Support
L’Alliance7
De gauche à droite : Jean-Loup Allain (Directeur pôle Adhérents), Peggy Benoit, Christina Salas, Gérard Boizard (Directeur financier), Sylvie Beretta, Ophélie Collin,
Céline Fajeau (Responsable Services Généraux), Elisabeth Gacôgne, Oana Hernandez, Amara Diallo
Relations adhérents
Le pôle Relations adhérents a pour mission d’assurer le bon
fonctionnement de la vie syndicale et de garantir ainsi la
satisfaction des administrateurs et des adhérents.
Appui des secrétaires généraux, il assure la gestion
administrative des syndicats au quotidien et permet, grâce à la
coordination des moyens, de concourir à la mise en œuvre des
décisions des instances dirigeantes.
En 2013, le pôle a contribué activement à une meilleure
implication des membres :
en organisant près de 70 réunions statutaires, dont
5 décentralisées, toujours dans un esprit « club » ;
en veillant à renforcer la représentativité des syndicats :
adhésion d’une dizaine d’entreprises ; prospection d’une
quarantaine
en aidant les 350 entreprises adhérentes et les nouveaux
membres à bénéficier pleinement de leur adhésion : accueil
des nouveaux dirigeants, présentation de L’Alliance 7 et
de ses syndicats, gestion du système d’information et
conduite de la base de données adhérents
Le pôle Relations adhérents est l’interlocuteur privilégié pour
accompagner les entreprises dans leur vie d’adhérentes.
54
S ervice comptabilité
Le service comptabilité assure la tenue de la comptabilité de
L’Alliance 7 et de chacun de ses syndicats. Il veille au respect
des orientations budgétaires votées par les administrateurs.
Il informe périodiquement les membres du conseil
d’administration des situations financières. Il élabore avec le
concours des secrétaires généraux et des trésoriers les projets
de budget dans un objectif d’optimisation des ressources qui
lui sont confiées.
S ervices généraux
L’équipe accompagne les activités de tous les pôles de
L’Alliance 7 et assure un appui logistique.
Au quotidien, les services généraux assurent trois principales
missions : l’accueil, la gestion de salles de réunion et la
reprographie dans une démarche permanente de recherche
d’efficacité/qualité/coût pour un meilleur service rendu aux
adhérents.
En 2013, le pôle a poursuivi la renégociation à la baisse des
contrats de prestation et a piloté divers travaux d’entretien.
L’Alliance 7, en dehors de ses réunions, met
gratuitement à disposition de ses adhérents
et partenairesRapport
des salles,
des bureaux et du
d’activité
matériel de réunion.
2013
Pour les réserver, les adhérents peuvent joindre
l’équipe du Pôle Support au : 01.44.77.85.85
En 2013, nos salles ont accueilli 862 réunions,
permettant ainsi à plus de 6 000 personnes
de venir travailler au sein de L’Alliance 7 pour
faire avancer leurs dossiers.
Nous offrons aussi des prestations de location
aux entreprises non adhérentes.
Salle Saint Roch
Location de salles de réunion
Salle Pyramides
Salle de visio-conférence
Salle Saint Honoré
55
H I S S E Z VO S S AV E U R S
Publicité
S U R TO U S L E S C O N T I N E N T S
Conseil en Marketing et Communication
Food, Wine & Lifestyle dans 43 pays
sopexa.com
Informations
Utiles
L'Alliance 7 et
Au niveau français
• L'Alliance 7 est membre de l'ANIA, l'Association
Nationale des Industries Alimentaires, qui regroupe l'ensemble des professions de l'alimentaire.
L'Alliance 7 est très impliquée dans les différentes instances et commissions de travail de l'ANIA.
• L'Alliance 7 est membre associé de l'ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité).
• Des syndicats de L'Alliance 7 sont membres du Fonds Français pour l'Alimentation et la Santé (FFAS).
Au niveau européen
Chaque profession de L'Alliance 7 est membre d'une association européenne.
• CAOBISCO pour la Panification, Biscuiterie, Chocolaterie et Confiserie.
• CEEREAL pour les Céréales pour le petit déjeuner.
• ECF pour le café.
• ESA pour les Apéritifs à croquer.
• FEEDM pour les Miels.
• SNE pour l'Alimentation infantile, l'alimentation diététique adultes et la nutrition clinique.
• L'ANIA est membre de la Food Drink Europe, l'association européenne des insutries alimentaires.
58
ANIA Association Nationale des
Industries Alimentaires.
CAOBISCO Association des Industries
de la Chocolaterie, BiscuiterieBiscotterie et Confiserie de
l'Union Européenne.
CEEREAL
Association des Fabricants de
Céréales Prêtes à Consommer
de l'Union Européenne.
CGPME
Confédération Générale des
Petites et Moyennes Entreprises.
ECF
European Coffee Federation.
ESA
European Snacks Association.
FDE
Food Drink Europe.
FEEDM
Fédération Européenne des
Emballeurs et Distributeurs de Miel.
ICA
International Confectionery
Association.
ISDI
Fédération Internationale des
Industries des Aliments Diététiques
(incluant les aliments de l’enfance).
IADSA
Association Internationale des
Compléments Alimentaires.
MEDEF
Mouvement des Entreprises de
France.
SNE
Specialised Nutrition Europe.
UNICE
Union des Industries
de la Communauté Européenne.
ses partenaires
CG
CE EDEF
I
UN E/M
IA
PM
AN
Confiserie
Biscuits et
Gâteaux
Apéritifs à croquer,
Desserts et Tapioca
SA
I AD
ES
A
Panification
Croustillante et
moelleuse
Céréales pour le
Petit déjeuner
CEE
I CA
SNE
ISDI
Nutrition Spécialisée
BISCO
Chocolaterie
CAO
FEE D M
Miels
Café
R EA L
E CF
E
FD
nationales
européennes
internationales
59
ARÔMES - PÂTES DE FRUITS A COQUES - INGRÉDIENTS - SOLUTIONS COLORANTES
Le
goût
est notre
nature
So
esse
Confiance
w w w. s e va r o m e . c o m
Liste des
Adhérents
Liste des Adhérents
62
Chocolaterie
VIOLETTES CONFISERIE (Les)
ABBAYE D’IGNY
ABTEY CHOCOLATERIE
BARRY CALLEBAUT
BELCOLADE
BERNARD CASTELAIN
BISCOCHOC (Chocolaterie de Nouméa)
CARGILL Cacao et Chocolat France
CEMOI
CHEVALIERS D’ARGOUGES
CHOCMOD
CHOCOLAT DES PRINCES
CHOCOLAT WEISS
CHOCOLATERIE DE BONNEVAL
CHOCOLATERIE DE L’OPERA SAS
CHOCOLATERIE DE NOTRE DAME DE LA
PAIX
CHOCOLATERIE DU PECQ
CHOCOLATERIE DU PLESSIS
CHOCOLATS ROLAND REAUTE
DANIEL STOFFEL
DE MARLIEU
DICOMI-MANON
EXCELLENCE
FERRERO FRANCE
FORET DES LOGES
GUYAUX
HLR PRALINE
JEFF DE BRUGES
LDTI
LEONIDAS
LINDT ET SPRUNGLI
LUTTI
MARS CHOCOLAT FRANCE
MASCARIN
MATHEZ
MAZET DE MONTARGIS
MEDICIS
MICHEL CLUIZEL
MOINET VICHY SANTE
MONBANA
MONDELEZ INTERNATIONAL
NATRA SAS
NESTLE FRANCE
NOUGALET
PARIS CARAMELS
PCB CREATION
REVILLON CHOCOLATIER
SAUNION
SCHAAL
VALRHONA
VIEILLARD
VOISIN (Cafés, Chocolats)
Biscuits & Gâteaux
ALBISSER
ALPES BISCUITS
ASTRUC
BISCUITERIE DE L’ABBAYE
BISCUITERIE DUNKERQUOISE
BISCUITERIE F. BERROU
BISCUITERIE FINE DE FRANCE
BISCUITERIE LACYDON
BISCUITS BOUVARD
BISCUITS FOSSIER
BROSSARD SAVANE FRANCE
CADIOU SAS
COLIBRI PATISSERIES
DELIDESS
DEYMIER
DUTOIT BISCUIT
FERRERO FRANCE
FORCHY PATISSIER
GOUTERS MAGIQUES (AMOR DELICES,
LE STER, GAILLARD PATISSIER, WHAOU
FAURE)
LA SABLESIENNE
LE GLAZIK
LE DREAN
LE PIVERT
LEMARIE PATISSIER
LES CRAQUELINS DE SAINT-MALO
LOCMARIA
MADELEINES BIJOU
MARIEBEL
MARS CHOCOLAT FRANCE
MERINGUE EN AVEYRON
MILLCREPES
MONDELEZ INTERNATIONAL
MULOT & PETITJEAN
NESTLE FRANCE
NUTRITION & SANTE
PANIER
PATISSERIE BEURLAY
PATISSERIES GOURMANDES
PERE CRAQUANT
PIDY
POULT
RIVAZUR CAKES
ROC’HELOU
SAINT MICHEL AVRANCHES
SAINT MICHEL CHAMPAGNAC
SAINT MICHEL CHEF CHEF
SAINT MICHEL COMMERCY
SAINT MICHEL CONTRES
SAINT MICHEL GROBOST
SAINT MICHEL SERVICES
SAVANE BROSSARD FRANCE
TECHNIPAT QUALITY
TIPIAK PANIFICATION
UNITED BISCUITS FRANCE
UNITED BISCUITS INDUSTRIE
VANDER
YVELIN
Apéritifs à croquer,
desserts et tapioca
AGROLIS
ALSA France
BOEHLI
CONTINENTAL FOODS
CORNU SA FONTAIN
CORNU SAS
FLORENSUC
GENERAL MILLS LANDES
INTERSNACK FRANCE
JOCK
KELLOGG’S
LOC MARIA
MILLCREPES
MONBANA
MONDELEZ INTERNATIONAL
NATURE & ALIMENTS
NESTLE France
PEPSICO France
SAINTE LUCIE
SOMAPRO
TIPIAK EPICERIE SAS
UNITED BISCUITS FRANCE
YABON SAS
Confiserie
ANIS DE L’ABBAYE DE FLAVIGNY
APTUNION
ARNAUD SOUBEYRAN
BONBONS BARNIER
CARAMELS D’ISIGNY
CHOCMOD
CLEMENT FAUGIER
CONFISERIE AFCHAIN
CONFISERIE DU PRE CATELAN
CONFISERIE DU ROY RENE
CONFISERIE GUMUCHE
CONFISERIE MAUREL
CONFISERIE THERMALE
Rapport d’activité
CRUZILLES
DICOMI-MANON
DRAGEES REYNAUD
EUROPA-SWEET
FERRERO FRANCE
FRANCE BONBONS CARAMELS
FRANCOIS DOUCET CONFISEUR
GER’SON SAS - PIERROT GOURMAND
HARIBO RICQULES ZAN
IMBERT - MARRONS GLACES D’AUBENAS
KUBLI
LDTI
LEONARD PARLI
LUTTI
MAFFREN
MAISON DES FORESTINES
MAISON LEOPOLD MARLIAGUES
MAZET DE MONTARGIS
MEDICIS
MISADE DISTRIBUTION EUROPEENNE
MOINET VICHY SANTE
MONDELEZ INTERNATIONAL
NOUGAT CHABERT ET GUILLOT
NOUGAT DIANE DE POYTIERS
PARIS CARAMELS
PECOU - OTARIE GROUMANDE
SABATON
SAUNION
SCHAAL
SOLINEST
SUCRALLIANCE
VERQUIN CONFISEUR
VIEILLARD
WRIGLEY
Nutrition Spécialisée
Aliments de l’enfance
BLEDINA
CANDIA SA
CHARLES ET ALICE
LABORATOIRES GILBERT
LACTALIS NUTRITION SANTE
LAITERIE DE MONTAIGU
MATERNA OPERATIONS
MEAD JOHNSON NUTRITION
MULIMEL
NESTLE FRANCE
NUTRIBEN
NUTRIBIO
NUTRISET
REGILAIT
SODILAC
VITAGERMINE
YABON SAS
YOOJI
Nutrition clinique
FRESENIUS KABI FRANCE
LABORATOIRES GILBERT
LACTALIS NUTRITION SANTE
MEAD JOHNSON NUTRITION
NESTLE CLINICAL NUTRITION
NUTRICIA/Nutrition Clinique
PROALIM
Diététique adulte
ARTENAY BARS
BALARAMA
CEPRODI
DHC NUTRITION
DIETE SPORT FRANCE
DISTRIBORG GROUPE
HERBALIFE INTERNATIONAL FRANCE
INELDEA
INGREDIA SA
INKO FRANCE
INSUDIET
JLB DEVELOPPEMENT
LABORATOIRES JUVA SANTE
LAITERIE DE SAINT DENIS DE L’HOTEL
MILUMEL LACTALIS NUTRITION DIETETIQUE
MONBANA
NATURENVIE
NESTLE FRANCE
NL INTERNATIONAL FRANCE
NUTRIBIO
NUTRITION & SANTE
PILEJE
PRO DIETIC
PROALIM
PROTEIN SYSTEM SA
PYC
SOPADIET
Café
CAFE BRASILIA / TOITOT & MARTIN
CAFE ERREL
CAFES FOLLIET
CAFES MEO
CAFES RICHARD
COFFEA
HENRI BLANC
ILLY
2013
JJ DARBOVEN FRANCE
LAVAZZA FRANCE
LOBODIS
MAISON DU CAFE FRANCE
MALONGO
MONDELEZ INTERNATIONAL
NESPRESSO
NESTLE FRANCE
SATI
SEGAFREDO ZANETTI FRANCE
VERLET (CAFE ET THES)
Céréales pour le petit déjeuner
ARTENAY BARS
BRUEGGEN FRANCE SNC
CERECO
CPW FRANCE - NESTLE & GENERAL MILLS
DAILYCER
FAVRICHON
KELLOGG’S
PEPSICO FRANCE
SEVENDAY
WEETABIX FRANCE
P anification croustillante
et moelleuse
BARILLA FRANCE SAS
BISCUITERIE D’AGEN
BLEDINA
JACQUET BROSSARD France PANIFICATION
LES BISCOTTES ROGER
MONDELEZ INTERNATIONAL
NOR’PAIN
NUTRITION & SANTE
PASQUIER SA
RENE NEYMANN
TIPIAK PANIFICATION
Miels
APIDIS
BUTIMIEL
FAMILLE MARY
FAMILLE MICHAUD APICULTEURS
LA COMPAGNIE APICOLE-CAGEC
LA RUCHE ROANNAISE - BESACIER
LABORATOIRES LUSTREL
LABORATOIRES M&L
LE MANOIR DES ABEILLES
MIELLERIE CHAILAN
MIELS VILLENEUVE
NATURALIM FRANCE MIEL
POLLENERGIE
63
Vos Contacts
DIRECTION GENERALE
FLORENCE PRADIER
Directrice générale
Secrétaire Générale du
Syndicat du Chocolat
01.44.77.85.77
[email protected]
JEAN-LOUP ALLAIN
Directeur Délégué
Secrétaire Général du Syndicat Français de la nutrition
spécialisée -Secteur de la diététique adulte
Secrétaire Général des Fabricants de Biscuits et Gâteaux
01.44.77.85.86
[email protected]
CÉLINE FAJEAU
Attachée de Direction
01.44.77.85.78
[email protected]
RELATIONS EXTÉRIEURES & COMMUNICATION
HÉLOÏSE TARRAUD
Directrice
Secrétaire Générale du
Syndicat Français du Café
01.44.77.85.41
[email protected]
AUDREY DUFOUR
Responsable
Communication
01.44.77.85.56
[email protected]
MAGALI LAFLEUR
Responsable Communication
Secrétaire générale du Syndicat des industries
alimentaires diverses (SIAD)
01.44.77.85.42
[email protected]
NATHALIE TORTORA
Assistante Communication
01.44.77.85.36
[email protected]
MICKAËL NOGAL
Chargé des Relations
Extérieures
01.44.77.85.45
[email protected]
SÉCURITÉ DES ALIMENTS DÉVELOPPEMENT DURABLE
FABIEN CASTANIER
Directeur
Secrétaire Général du Syndicat
de la Panification Croustillante
et Moelleuse
01.44.77.85.51
[email protected]
VIRGINIE FRESLON
Responsable Sécurité des Aliments
01.44.77.85.40
[email protected]
ANNE DOUCET
Stagiaire Sécurité des Aliments
et Développement Durable
01.44.77.85.87
[email protected]
SYLVIE LELAURAIN
Assistante Qualité
01.44.77.85.39
[email protected]
NUTRITION
MAGALI BOCQUET
Directrice
Secrétaire Générale du
Secteur Français des
Aliments de l’enfance
01.44.77.85.72
[email protected]
64
KARIMA KACI
Responsable Nutrition
Secrétaire générale
du syndicat Français
des Céréales prêtes à
consommer ou à préparer
01.44.77.85.52
[email protected]
CAROLE TISSIER
Attachée Qualité
01.44.77.85.54
[email protected]
ANTOINE CAVALIER
Stagiaire Ingénieur en
Nutrition
[email protected]
Rapport d’activité
2013
AFFAIRES JURIDIQUES ET ÉCONOMIQUES
NELLY BONNET
Responsable des Matières Premières et des
Echanges Extérieurs
Secrétaire Générale du Syndicat Français des Miels
01.44.77.85.57
[email protected]
ELODIE SEBAG
Directrice
Secrétaire Générale du Syndicat national de la Confiserie
Secrétaire générale du secteur Nutrition Clinique
01.44.77.85.31
[email protected]
CHRISTINA SALAS
Chargée de mission
01.44.77.85.73
[email protected]
LAURE CHAUVEAU
Chargée de mission
affaires réglementaires
01.44.77.85.58
[email protected]
CATHERINE GENTRIC
Chargée
d’Etudes
Statistiques
01.44.77.85.55
[email protected]
BENJAMIN GUILLAUMÉ
Chargé de Mission Affaires
économiques
01.44.77.85.67
[email protected]
SYBILLE BERNARD
Chargée de mission
Affaires réglementaires
01.44.77.85.98
[email protected]
RELATIONS SOCIALES ET FORMATION
MARIE-THÉRÈSE BERLING
Directrice
01.44.77.85.50
[email protected]
PASCALE BIASOTTO
Responsable Relations Sociales
01.44.77.85.34
[email protected]
ANNE-MARIE CUILLIER
Attachée Relations Sociales
01.44.77.85.33
[email protected]
GENEVIÈVE BRAHMY
Responsable administrative au
Service Formation
01.44.77.85.60
[email protected]
PHILIPPE BRUNET
Responsable Ingénierie
Formation
01.44.77.85.80
[email protected]
CHARLOTTE MORIN
Assistante Formation
[email protected]
01.44.77.85.35
RELATIONS ADHÉRENTS - SERVICES GÉNÉRAUX - COMPTABILITE
JEAN-LOUP ALLAIN
Directeur
Secrétaire Général du Syndicat Français de la
nutrition spécialisée -Secteur de la diététique
adulte
Secrétaire Général des Fabricants de Biscuits et
Gâteaux
PEGGY BENOIT
Responsable Relations Adhérents
: Confiserie, Chocolat, Miels, Café,
SFNS
01.44.77.85.84
[email protected]
CHRISTINA SALAS
Chargée de mission : Biscuiterie,
Panification, Céréales, SIAD,
Diététique
01.44.77.85.73
[email protected]
01.44.77.85.86
[email protected]
GÉRARD BOIZARD
Directeur Financier
01.44.77.85.46
[email protected]
ELISABETH GACÔGNE
Hôtesse d’Accueil - Standardiste
01.44.77.85.85
[email protected]
SYLVIE BERETTA
Comptable
01.44.77.85.47
[email protected]
AMARA DIALLO
Employé Administratif
01.44.77.85.70
[email protected]
OPHÉLIE COLLIN
Stagiaire comptabilité
01.44.77.85.47
CÉLINE FAJEAU
Attachée de Direction
01.44.77.85.78
[email protected]
MAHAWA CAMARA
Hôtesse d’Accueil – Standardiste
01.44.77.85.85
[email protected]
65
Les chif fres clés 2013
Nombre
d’entreprises
industrielles (a)
Effectif (a)
104
12 850
32
2 746
81
11 743
CONFISERIE
82
5 669
CEREALES PRETES A CONSOMMER
13
2 768
MIELS
14
445
19
3 471
40
6 869
36
3 085
401
47 805
BISCUITS & GATEAUX
CAFE - TORREFIE & SOLUBLE
CHOCOLAT
(2)
PANIFICATION
(3)
NUTRITION SPECIALISEE
SIAD
(1)
(6)
(9)
L’ALLIANCE 7
(1) Évalué en équivalent «café vert»
(2) Non compris produits demi-finis en majorité consommés par les autres industries citées
(3) Panification sèche, moelleuse et viennoiserie
(4) Uniquement panification croustillante
(5) Hors viennoiserie
(6) Aliments de l’Enfance, Diététique et Nutrition Clinique
(7) Diététique source IRI ventes en GMS
(8) Uniquement Laits infantiles (douanes)
(9) Apéritifs à croquer (sauf graines salées), desserts et tapioca
(10) Sirop de glucose, isoglucose, dextrose, maltodextrine
Chiffres clés au 26 mars 2014
66
Rapport d’activité
MARCHE FRANCE
2013
EXPORTATIONS (*)
Production
française (b)
Consommation sur
le marché français (c)
Chiffre d’affaires
France (c)
000 tonnes
000 tonnes
Mds d’Euros
452,2
550,2
2,111
0,704
270,2
348,2
2,343
0,677
414,3
426
2,190
1,750
175,9
222,2
1,070
0,173
NC
124
0,684
0,244
NC
(entre 35 et 40)
0,141
0,024
488
120,4 (4)
1,358
0,043 (5)
NC
NC
1,575 (7)
0,648 (8)
61,4
111,4
0,475
0,217
1 862
1 939,9
11,947
4,480
milliards d’Euros
Chiffre d’affaires total (France+ Export) : 16,427
(a) Consolidation : une entreprise qui exerce plusieurs activités n’est
comptée qu’une fois
(b) Fabrications des entreprises enquêtées (marché France + exportations)
(c) Fabrications des entreprises enquêtées - exportations + importations
des Douanes
* source Douanes
C onsommation de matières
premières en 2012
Saccharose :
Autres sucres (10) :
Farine de blé :
Fèves de cacao :
Beurre :
Autres matières grasses :
Laits en poudre :
Oeufs :
464 200 tonnes
190 300 tonnes
446 900 tonnes
92 400 tonnes
29 700 tonnes
111 900 tonnes
50 600 tonnes
904 millions
(d’après enquête auprès des adhérents et non adhérents)
67
L’Al iance 7, Grandes Régions 2013
24
52
2 077
14 655
36
72
74
6 674
9 062
54
41
4 370
2 995
46
2
68
132
410 : Nombre d’établissement
47 805 : Effectif
3 781
4 059
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