L`espace architectural à bras le corps.

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L`espace architectural à bras le corps.
L’espace architectural à bras le corps.
1- A la recherche, de l’espace vécu.
Constitution humaine charnelle, désolation du système totalitaire, non appartenance au monde,
expérience critique humaine. Donc il faut revenir à l’espace originelle. Il faut abandonner la trivialité
parallèle à la pensée : inventer l’espace signifie toujours inventer l’espace pour un corps.
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La déconstruction de l’espace géométrique.
A partir de l’expérience du proche et du lointain le corps nous fournis dans l’espace. Il faut
déconstruire l’espace géométrique.
Pour Husserl, il faut oublier la mathématisation de Galilée qui fait oublier le monde réel, il faut
revenir à notre expérience. Le monde idéal est d’abord vécu et perçu. Il faudrait fournir un stock, à
partir duquel se forment toutes les inventions. Oubli du sol primitif par Galilée, qui fait abstraction du
choix culturel, ce qui en résulte un espace clos mathématique. Seulement la représentation
mathématique se détache du réel.
On rappelle que la géométrie s’est présentée pour retrouver un espace matériel pratique de la vie du
sol. Husserl s’intéresse du sol primitif : il faut se défèrent des équations de prédictions de la science.il
veut que l’on se défasse de ces expérience et que l’on retourne aux expériences empiristes premières.
Seulement lorsque l’on arrive à un stade trop abstrait, la science tente de se simplifier. Don retour en
arrière pour comprendre pourquoi nous somme arrivé à tel équation. De la même manière Husserl
fait un retour sur les bases de la science. Il arrive alors sur un monde originel, un monde d’intuitions,
où il n’y a pas de place pour la géométrie ni pour la pensée mathématique. Husserl veut recréer une
nouvelle pensée détaché des maths.
Cette espace s’articulerait autour de la terre et le corps. La terre : bousculée avec la pensée
Galiléenne, réaction des hommes violentes, car leurs références sont bousculées, perte de la place
centrale de l’homme. La terre n’est plus la pièce centrale de l’univers, mais elle tourne. Seulement au
quotidien, notre espace vécu ne correspond pas à l’espace réel. L’espace et la chair seraient soustraits
à toutes physique et géométriques. Ex : « la terre ne se meut pas », elle n’est ni en mouvement ni en
repos. La terre est le corps sol, la chair de l’humanité, l’enveloppe que l’on ne peut pas quitter.
Husserl en déduit ces deux notions : le repos et le mouvement, fondamentale en architecture.
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La constitution charnelle de l’espace.
Kant : réflexion qui s’appuie sur un espace propre au corps, pas une chose n’en soit. Et c’est d’après le
corps qu’on en déduit la notion d’espace. Fondement des régions du corps, deux espaces verticales et
deux horizontaux. Deux axes passent en moi : concept d’avant et d’arrière qui formalisent l’idée du
temps.
La nouveauté chez Kant c’est qu’il part de la notion de corps pour comprendre l’espace. Ces
oppositions charnelles ne peuvent être déduit par l’entendement mais seulement par le corps :
seulement nous pouvons différez nos mains. Donc le corps se détache de l’intellect.
Pour Kant, le corps n’est pas subjectif, ce n’est pas une chair. Il met en avant la structure géométrique
du corps-objet. C’est la différenciation des régions du corps qui réintroduit le corps dans l’espace.
Qu’est que s’orienter de la pensée ? Pour lui l’orientation de la pensée dépend de régions subjectives.
Du corps à la chair on repasse chez Husserl.
Le corps désigne le corps physique.
La chair désigne au corps vivant.
Le corps propre. Point 0 de toutes nos orientations. Relative distance entre les deux objets et les
référents est mon corps, invention de distance entre deux personnes, mais rien ne me permet de
connaitre cette distance. Donc l’origine de cette place dans l’espace provient de notre propre corps.
Je ne peux m’éloigner de mon propre corps, je ne peux pas en faire le tour. Donc toutes les choses
concrètes dans la vie sont des corps.
Un espace a aussi des sons, des arômes : donc espace tactile, visuelle et un son qui lui est propre. La
géométrie en dira que c’est un cube mais l’espace nous fait sentir dans notre chair et nous renvoi à la
condition de chair.
Donc on entre en contact avec le monde grâce à notre condition de chair, plus loin, moins loin,
devant derrière…
C’est cette différence que prend Merlot-Conty.
La conscience est l’être à la chose attaché au corps. A partir de là, notre conscience est entré dans
notre chair. Le corps n’est plus fragment d’espace mais sans lui n’espace n’existe pas. Le corps
condition d’apparition d’objet dans l’espace. La chair mon corps est constitutif de l’espace. Notre
corps n’est pas d’abord dans l’espace mais appartient à l’espace.
2- Le corps, l’espace et l’architecture
Le corps est donc le référent premier et ultime de l’espace. Exemple des unités de mesures qui était
basé sur le corps. L’homme de Vitruve, le modulor de Corbu est la distance du corps dans un espace.
« L’architecture est jugé par les yeux qui voit, la tête qui tourne et par les jambes qui marchent ».
Exemple des musées qui se construit sur la déambulation des corps.
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L’orientation dans l’espace et le déplacement du corps.
La terre ne bouge pas elle habite le corps qui lui se meut. L’espace est sans mouvement mais
constitué d’autant de fragments que le corps en mouvement va engendrez.
Les lieux de repos sont des sols en mouvement mais mon corps est immobile. Le train, la voiture,
l’avion ne sont pas des mouvements. Ils me rendent spectateurs des autres acteurs du mouvement.
C’est l’environnement qui est en mouvement. L’espace est un système de sols-lieux vers lesquels
m’ont corps peut m’amener.
Les objets extérieurs peuvent devenir des corps 0, à partir du moment où ils me servent de repère. Se
serait par rapport à l’habitude que se fait le repérage du lieu. Pour me rappeler les réminiscences, les
souvenirs créent mon espace vécu.
Introduction du temps : le temps de l’expérience. Corps étalon.
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La continuité unité par le corps.
L’espace peut se prolonger de corps immobile à corps immobile et se parcours par la continuité du
corps. Espace = corps somme, continuum de corps. Le corps se situe continument dans l’espace. D’où
l’importance des obliques et des perspectives.
Alors comment se constituent les limites de ces espaces ? Et alors comment passer de l’un à l’autre ?
Axonométrie est une fausse représentation, vu que le corps en est exclu. C’est la perspective qui est
l’outil de compréhension. La perspective spatiale associe le proche et le lointain, on introduit du
temps dans un être et dans un lieu. « Dans l’espace il y a du temps » Einstein.
Inventer l’espace en architecture c’est l’inventer par le projet (=corps formel). Le monde est un
espace à organiser, et les outils sont les principes architecturaux.
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Du paradigme de la proportion à la recherche d’un corps-sol.
Alberti es attaché à construire les lieux d’un corps. Artefact d’habiter les lieux sur terre, s’impose dans
les pratiques ancestrales aussi diverses soient elles. Elaboration du sentiment du lieu.
Corbu est attaché à faire ressentir le proche le lointain, donc grande perspective et différence de
hauteurs de plafond.
Idée très forte de la cabane primitive. Déclinaison des maisons avec les portiques, les entablements.
Dans la représentation directe du corps à l’édifice on se ramène aux églises. L’église est le corps
centré et décliné par la géométrie.
Plan centré de la renaissance : définir l’espace servant et l’espace servi. Théorie que l’on retrouve : le
corps constitue l’espace dans sa raison d’être et dans son apparition.
Autour de 3 espaces : des cellas (pièces habitables) et ces pièces peuvent être manipulé, puis on a la
cour espace de locomotion, question de distribution, et le domaine espace de vision, l’ailleurs,
importance de varié et des vues longues.
« Pour percevoir les choses ils faut que vous les vivions ». Exemple du pavillon de MVDR.
L’homme assis : lieu de repos.
« L’espace que nous foulons sous nos pieds lorsque nous marchons » Alberti.
L’espace est subjectif car ils portent mes expériences.