PRO G R A M M E-C A D RE - CRDI Normand

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PRO G R A M M E-C A D RE - CRDI Normand
Les services relevant du Programme-cadre aux enfants de la naissance à onze ans, à
leur famille et à leur entourage sont régionalisés et couvrent l’ensemble du territoire de
l’île de Laval. Les intervenants qui les offrent sont spécialisés selon le diagnostic et l’âge des
enfants.
Les intervenants sont associés à l’équipe des Services à l’enfant et à sa famille (S.E.F.) ou à
celle de L’Étincelle. L’équipe des S.E.F. rejoint les enfants de moins de douze ans qui présentent un retard de développement, des incapacités intellectuelles ou un trouble envahissant
du développement (TED), ainsi que leur famille. De son côté, l’équipe de L’Étincelle offre
spécifiquement des services aux enfants âgés de deux à cinq ans ayant un trouble
envahissant du développement ainsi qu’à leur famille.
Les parents qui demandent des services du CRDI Normand-Laramée le font sur une base
volontaire. Ils s’engagent avec leur enfant dans un processus d’adaptation-réadaptation
qui se construit en collaboration avec les intervenants des S.E.F. ou de L’Étincelle et avec le
concours d’autres partenaires éventuels. Les parents qui veulent recevoir des services,
doivent adresser leur demande au CLSC. Par souci d’agir précocement, une priorité est
accordée aux enfants de cinq ans et moins.
SERVICES À L’ENFANT ET SA FAMILLE
304, boul. Cartier Ouest, Laval
(Québec) H7N 2J2
(450) 972-2099, b.v. 2042
L’ÉTINCELLE
304, boul. Cartier Ouest, Laval
(Québec) H7N 2J2
(450) 972-2099, b.v. 2069
CRITÈRES D’ACCÈS AUX SERVICES
Pour les Services à l’enfant
et à sa famille (S.E.F.)
Pour L’Étincelle
L’enfant admissible aux S.E.F. :
• habite sur le territoire de Laval
(résidence principale) ;
L’enfant admissible à L’Étincelle :
• habite sur le territoire de Laval
(résidence principale) ;
• est âgé de la naissance à onze
ans (inclusivement) ;
• est âgé de deux à cinq ans ;
ET
• a un diagnostic faisant référence
à un retard global de développement significatif ou à une déficience intellectuelle* ;
• a un diagnostic faisant référence
à un trouble envahissant du
développement accompagné ou
non d’une déficience intellectuelle.
OU
• a un diagnostic faisant référence
à un trouble envahissant du
développement accompagné ou
non d’une déficience intellectuelle.
* À tous moments pendant la dispensation des services, lorsqu’un diagnostic de déficience intellectuelle ou de trouble envahissant du développement est écarté, l’enfant se voit référé à l’établissement le plus apte à répondre à ses besoins.
PROGRAMME-CADRE
ORGANISATION DES SERVICES
aux
enfants
de la
naissance
à onze
ans,
à leur
famille et
à leur
entourage
• GAMME DES SERVICES
• APPROCHES D’INTERVENTION
• PRINCIPES LIÉS À LA PHILOSOPHIE D’ACCOMPAGNEMENT ET
D’INTERVENTION
• DÉFINITION DES DIAGNOSTICS
MISSION DU CRDI NORMAND-LARAMÉE
OBJECTIFS
La Loi sur les services de santé et les services sociaux confère au CRDI Normand-Laramée la
mission de dispenser des services d’adaptation ou de réadaptation et de favoriser l’intégration et la participation sociale des personnes qui, en raison de leurs incapacités intellectuelles, d’un retard global de développement, de l’autisme ou un autre trouble
envahissant du développement (TED) avec ou sans incapacités intellectuelles et, le cas
échéant, de leurs difficultés d’ordre comportemental, psychosocial ou familial, se retrouvent
en situation de handicap et requièrent de tels services. Le CRDI offre également des services
d’accompagnement et d’intervention spécialisés à l’entourage de ces personnes.
Les objectifs suivants guident nos gestes d’accompagnement et d’intervention spécialisés. Ils
sont en lien avec les préoccupations, les aspirations, les forces et besoins de l’enfant et de sa
famille :
Notre expertise spécialisée vient compléter et renforcer les compétences de la famille et
des membres de l’entourage. Elle repose, d’une part, sur un ensemble de moyens et de
stratégies qui permettent à l’enfant de développer des capacités et des habiletés qui lui sont
utiles, de participer à la vie de sa famille et de son entourage, et d’accéder à des conditions
de vie propres à celles des autres jeunes de son âge ou de maintenir celles dont il dispose
déjà (vivre dans sa famille, aller au centre de la petite enfance, côtoyer d’autres enfants de
son âge, etc.). Elle repose, d’autre part, sur un ensemble d’actions destinées à soutenir les
membres de la famille, les autres proches et les partenaires de l’intervention.
CLIENTÈLE
Peu importe sa réalité, l’enfant demeure avant tout un enfant. Ses parents et ses proches
savent s’adapter à lui, répondre à la plupart de ses besoins et mobiliser les ressources nécessaires pour y arriver. Toutefois, certaines caractéristiques de l’enfant et les répercussions que
sa condition entraîne posent des défis que la famille et l’entourage gagnent à relever avec
un soutien extérieur et spécialisé.
Les services qui relèvent de notre programme-cadre sont destinés :
•Favoriser le développement optimal et harmonieux de l’enfant
•Soutenir l’intégration
et la participation de
l’enfant à la vie de la
famille et à celle de son
entourage
•Soutenir les parents
dans l’exercice de leur
rôle auprès de l’enfant
•Aider les membres de la fratrie à composer avec la condition de leur frère ou de leur
sœur
•Faciliter l’exercice du rôle des grands-parents et des autres proches auprès de l’enfant
et de la famille
•Collaborer avec les partenaires de l’intervention
•Faciliter les interactions entre la communauté, l’enfant et sa famille
•Soutenir les responsables de ressources résidentielles dans l’exercice de leur rôle
auprès de l’enfant.
aux enfants
• âgés de la naissance à onze ans
• qui présentent un diagnostic de retard global de développement, de déficience intellectuelle ou de trouble envahissant du développement (TED) accompagné ou non d’une
déficience intellectuelle
ÉQUIPES DE TRAVAIL
Les équipes de travail rattachées au Programme-cadre aux enfants de la naissance à onze
ans, à leur famille et à leur entourage sont composées, selon les services, de :
• coordonnateur
• et qui habitent sur l’île
de Laval,
• chefs de services
et à leur famille.
• secrétaires
Le champ d’action de nos
intervenants permet également d’offrir un accompagnement et une intervention spécialisés,
• conseillers à l’intervention
• à des membres significatifs de l’entourage familial
• à des partenaires et à
d’autres membres de la
communauté.
• éducateurs
• ergothérapeutes
• intervenants en milieu communautaire (I.M.C.)
• orthophonistes.
STICS
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INITION D
D É F Définition
des diagnostics
OSTICS
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tions du fonctionnement de l’enfant doit
L’enfant présentant un retard global de
développement est un enfant qui se
développe plus lentement que les autres
enfants du même âge. Le diagnostic de
retard global de développement est
généralement associé à l’enfant de moins
de six ans qui accuse un retard significatif
par rapport aux autres enfants du même
âge, dans plusieurs sphères de son
développement : motricité fine et globale,
cognition, développement sensoriel, socioémotionnel, développement du langage et
de la communication, activités de la vie quotidienne (alimentation, hygiène, habillement,
etc.). Les retards qui perdurent au-delà de
l’âge de six ans indiquent généralement la
présence d’incapacités intellectuelles.
L’expression « déficience intellectuelle »
renvoie au diagnostic que reçoit l’enfant qui
a des incapacités intellectuelles. Il s’agit
d’un enfant qui présente, avant l’âge de 18
ans, des limitations significatives du fonctionnement intellectuel et du comportement
adaptatif. Ces limitations font référence à
des habiletés conceptuelles, sociales et pratiques. Elles cohabitent avec les forces que
présente l’enfant. L’identification des limita-
tenir compte des caractéristiques des environnements fréquentés par les enfants du
même âge, ainsi que de la réalité culturelle
et linguistique du milieu.
L’enfant qui présente un trouble envahissant du développement (TED) éprouve,
quant à lui, des problèmes particuliers qui
affectent l’ensemble de son développement. Plus spécifiquement, les TED sont
caractérisés par une altération de la communication, de l’interaction sociale, ainsi
que par des comportements, des intérêts et
des activités à caractère restreint, répétitif
et stéréotypé. Ces troubles apparaissent
généralement avant l’âge de trois ans. Sous
le vocable « trouble envahissant du développement » se trouvent les diagnostics
suivants : autisme, syndrome de Rett, trouble désintégratif de l’enfance, syndrome
d’Asperger et TED non spécifiés.
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C IP E S L IÉliés à la philosophie
Principes
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d’accompagnement
et d’intervention
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La philosophie d’accompagnement et d’intervention guide les actions des intervenants
et rend compte de l’esprit qui les anime.
Elle est constituée d’un ensemble de
principes sur lesquels s’appuient les gestes
posés à l’égard de l’enfant, de sa famille et
des autres personnes concernées par les
actions des intervenants.
Principes relatifs aux rapports
avec l’enfant et sa famille
RECONNAÎTRE LA GLOBALITÉ DE L’ENFANT
Reconnaître un enfant dans sa globalité,
c’est voir ses forces, ses besoins, son potentiel, ses goûts et intérêts, ainsi que ses
manières d’être, d’interagir et d’apprendre.
C’est miser sur son autonomie, son estime
de lui-même, ses habiletés langagières et de
communication, ses capacités motrices, cognitives, ainsi que sur la
qualité de ses liens sociaux et affectifs. C’est
reconnaître ce qu’il a
d’unique et ce qu’il partage avec les autres
enfants de son âge.
C’est voir qu’il se développe au contact de personnes, de lieux, d’objets
et de situations variés
qui ont une influence sur lui et sur lesquels
il exerce, lui aussi, une influence.
C’est reconnaître et promouvoir le rôle joué
par les personnes qui lui sont significatives
et qui sont présentes dans ses divers milieux
de vie (p. ex. la maison, le centre de la
petite enfance [CPE], le milieu de garde,
l’école, le parc). C’est considérer que son
développement peut être stimulé de
diverses manières, notamment par le jeu,
la détente, le plaisir et la découverte.
Reconnaître la globalité de l’enfant, c’est
s’intéresser à l’ensemble de ses habiletés
car elles sont interreliées. C’est également
reconnaître que celles-ci se développent et
se manifestent différemment selon l’âge,
l’étape du développement de l’enfant et les
contextes dans lesquels il évolue. Cela
consiste aussi à voir à la généralisation des
acquisitions de l’enfant dans ses différents
milieux et contextes de vie.
INTERVENIR DE MANIÈRE PRÉCOCE
L’intervention précoce consiste à intervenir
le plus tôt possible dans la vie de l’enfant et
de sa famille. Elle concerne spécifiquement
les enfants de la naissance à 5 ans car, à cet
âge, l’enfant traverse une période de développement marquée qui établit les bases de
son développement ultérieur. En raison de
ses caractéristiques, l’enfant qui présente un
retard global de développement, des incapacités intellectuelles ou un trouble envahissant du développement a toutefois besoin
d’une stimulation importante pour développer certains aspects de son fonctionnement.
Intervenir de manière précoce consiste donc
à offrir à ce dernier une intervention soutenue, ajustée à ses besoins, à ses goûts et
à ses intérêts afin d’optimiser son potentiel de développement et de nourrir ses
relations d’attachement au père, à la mère,
ainsi qu’aux autres proches. L’intervention
précoce peut s’actualiser dans les différents
milieux où l’enfant vit et apprend.
Intervenir de manière précoce consiste
également à aider les membres de la
famille à s’adapter à l’arrivée de l’enfant
et à permettre aux parents de gagner
graduellement de la confiance à l’égard de
leur rôle.
RECONNAÎTRE LES COMPÉTENCES
ET LE POUVOIR D’AGIR DES PARENTS
Les parents sont les personnes qui connaissent le mieux l’enfant et qui sont le mieux
placés pour identifier et répondre à ses
besoins. À ce titre, ils doivent être au centre
de toutes les décisions qui concernent
leur enfant. L’accompagnement et l’intervention que nous leur proposons visent à
offrir un soutien complémentaire à ce
qu’ils font déjà, sans se substituer à eux.
C’est pourquoi, nous intervenons le plus possible dans leur milieu de vie et à partir de ce
qui constitue leur environnement familial.
Reconnaître les compétences et le pouvoir
d’agir des parents, c’est reconnaître et renforcer leur expertise à soutenir leur
enfant et leur famille, à valoriser leurs
découvertes, de même que les divers succès
qu’ils obtiennent. Cela consiste, par ailleurs,
à guider leur réflexion dans les moments de
doutes ou de prises de décisions, à les aider
à mettre en contexte certaines de leurs
attentes, difficultés ou préoccupations, et à
mettre parfois certains enjeux en lumière.
C’est moduler l’intervention en fonction des
besoins de l’enfant, des priorités des parents
et de la famille et de ce qui est significatif
pour eux.
AGIR DE MANIÈRE PROACTIVE
Agir de manière proactive vise à agir en
amont des problèmes et non seulement à
y réagir. Cela consiste à « voir venir » les difficultés potentielles et à poser des gestes
en conséquence afin de les prévenir.
L’intervenant qui agit de manière proactive
travaille à renforcer les compétences des
membres de la famille et de l’entourage à
anticiper les situations susceptibles de
déstabiliser l’enfant ou de lui causer des difficultés. Il les aide à reconnaître les facteurs
qui facilitent le fonctionnement de l’enfant,
tout comme les obstacles ou les ennuis
susceptibles d’affecter ses apprentissages ou
ses comportements ultérieurs.
Intervenir de manière proactive consiste
d’abord à sensibiliser la famille et l’entourage aux besoins de l’enfant, à leur livrer
l’information nécessaire pour leur permettre
de comprendre et d’anticiper les conduites
de l’enfant, ainsi que pour mieux analyser
les effets des gestes qu’ils posent envers
lui. Cela se traduit aussi par le fait d’aider les
parents à comprendre le sens de l’intervention pour le présent tout autant que pour
l’avenir de l’enfant et de la famille, et de
prendre des décisions éclairées à cet égard.
Agir de manière proactive consiste même,
dans certains cas, à aller au-devant de
demandes ou besoins lorsque cela peut se
révéler utile et profitable pour l’enfant et sa
famille (p. ex. expliquer aux parents l’importance de l’intégration en CPE pour préparer l’intégration éventuelle de l’enfant à
l’école).
Principes relatifs à
l’organisation du travail
MISER SUR LE TRAVAIL D’ÉQUIPE
Le travail en équipe permet de donner du
recul à l’intervenant, de l’aider à voir d’autres
points de vue et de stimuler le développement de ses connaissances. Il favorise aussi
la planification d’actions collectives et la
concertation autour de projets communs,
qui vont dans le sens des orientations données aux services. La composition des
équipes est multidisciplinaire et le travail
est interdisciplinaire, c’est-à-dire qu’il
mise sur l’intégration des différentes expertises et des champs d’action présents au
sein de l’équipe.
FAVORISER LA CONTINUITÉ
DANS LA RÉPONSE AUX BESOINS.
Selon l’âge et certaines caractéristiques de
l’enfant, les services qu’il reçoit au sein
même du CRDI peuvent varier et être
soumis à certains changements. Les intervenants voient à favoriser l’arrimage entre
les services que reçoit l’enfant et la continuité dans la réponse à ses besoins. Par
exemple, si la responsabilité du suivi d’un
enfant doit être transférée à un autre intervenant, ce transfert se fait au moment le
plus opportun, en tenant compte des
critères d’accès aux services. Il s’effectue à
l’intérieur d’une démarche conjointe entre
l’enfant, la famille et les intervenants
impliqués. La prise de contact, l’échange
d’information et l’apprivoisement mutuel
sont alors effectués de manière graduelle
et dans un souci de respect du rythme
d’adaptation de l’enfant et de sa famille.
Principe relatif aux rapports avec les
partenaires de l’intervention
AGIR DE MANIÈRE CONCERTÉE
L’action concertée fait référence au travail
avec les partenaires de la communauté
associés au bien-être de l’enfant et de sa
famille, peu importe leur discipline ou leur
secteur d’activités (école, maison de la
famille, CPE, centre hospitalier, camp de
jour, etc.). Elle consiste à partager les
responsabilités de l’action dans une
vision de complémentarité, pour tirer
profit de l’expertise et de l’engagement de
chacun. Elle vise également à se donner
des objectifs communs, à structurer la
collaboration et à arrimer les efforts
d’intervention.
L’action concertée porte non seulement sur
les objectifs à poursuivre auprès de l’enfant, mais aussi sur les moyens et les stratégies pour les atteindre. Elle permet de
coordonner les actions d’évaluation et
d’intervention afin de réduire les discontinuités et les dédoublements. L’action concertée permet notamment de sentir que
tous « travaillent dans la même direction »,
en continuité et avec cohérence.
En ce sens, la démarche du plan de services
individualisé (PSI) réalisée avec les parents
et les ententes de collaboration interétablissements constituent des moyens
privilégiés de créer et de promouvoir
l’action concertée auprès de l’enfant et de
sa famille.
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ROCHES D
A P PApproches
d’intervention
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APPROCHE
Le processus d’accompagnement et d’intervention spécialisés promu dans notre établissement propose un certain nombre d’approches auxquelles se réfèrent les intervenants dans le cadre de leur pratique professionnelle.
Les principales approches d’intervention qui
fondent notre pratique favorisent l’harmonisation, la cohérence et la continuité au sein
des pratiques de l’établissement.
Approche développementale
fonctionnelle
L’approche développementale décrit et
explique les changements et la continuité
qui caractérisent le cours de la vie humaine,
selon les cycles de vie que sont l’enfance,
l’adolescence, l’âge adulte et le troisième
âge; l’enfance constitue une période clé du
développement. Au fil des mois et des
années, l’enfant acquiert progressivement
diverses capacités et habiletés et se transforme sur les plans cognitif, moteur, perceptuel, socioémotionnel, sur le plan du
langage et de la communication ainsi que
sur le plan de la fonctionnalité dans les activités de la vie quotidienne. Son développement est un processus
qui suit une séquence
relativement ordonnée
et prévisible.
L’approche développementale propose des
repères qui permettent
d’identifier les forces et
les besoins de l’enfant. Ces repères facilitent également l’identification des capacités de l’enfant et des habiletés de base
qu’il convient de développer pour faciliter
son fonctionnement actuel et futur. En
effet, le rythme de développement de
chaque enfant est influencé par l’interaction
de ses caractéristiques, de son histoire de
vie et d’un ensemble de facteurs environnementaux.
L’accent mis sur l’aspect fonctionnel du
développement fait, par ailleurs, référence
à l’attention accordée au sens et au caractère pratique des habiletés ciblées. Pour ce
faire, nous travaillons à identifier les capacités, habiletés ou aménagements qui favoriseraient le plus possible l’autonomie de
l’enfant, son bien-être et sa participation à
la vie de l’entourage.
Approche famille
L’approche famille consiste à soutenir et à
accompagner la famille dans le but de
favoriser une adaptation mutuelle entre
l’enfant, les parents et les frères et sœurs.
L’arrivée d’un enfant avec des besoins particuliers dans une famille peut bousculer la
vie familiale et engendre un processus de
transformation touchant les relations interpersonnelles, les rôles de chacun au sein de
la famille, les priorités individuelles et
familiales ainsi que l’organisation du quotidien. L’intervenant vise, dans ce contexte, à
aider les membres de la famille à composer
avec la condition de l’enfant et à trouver un
équilibre satisfaisant entre la réponse à
leurs besoins individuels et collectifs. Son
intervention peut, par exemple, consister à
aider les parents à expliquer la condition de
leur enfant à ses frères et sœurs et à
accueillir leurs interrogations.
Intervenir selon une approche famille consiste, par ailleurs, à porter attention aux
caractéristiques de la famille : sa dynamique, ses valeurs, sa culture ainsi que son
histoire. C’est composer avec la structure de
la famille, reconnaître ses compétences, ses
ressources, ses attentes et ses priorités.
L’intervention familiale invite également
l’intervenant à être sensible au fait que les
défis de la famille évoluent avec l’âge, la
condition, les étapes de vie de l’enfant et sa
participation à la vie de la communauté. Ces
défis entrent aussi en interaction avec les
changements qui surviennent dans la vie
des autres membres de la famille.
Selon les liens que partagent les parents
avec leur famille d’origine, l’intervention
familiale peut, par ailleurs, s’étendre aux
grands-parents ou à d’autres membres de la
parenté. Comme les grands-parents sont
souvent activement engagés auprès de la
famille, qu’ils se soucient du développement de leur petit-fils ou petite-fille et de
l’adaptation de ses parents, ils peuvent, par
exemple, être rencontrés sur une base
ponctuelle afin d’être rassurés et informés.
Approche réseau
L’approche réseau permet d’intervenir afin
de répondre à un besoin ponctuel qui concerne l’enfant et ses parents. En accord avec
les parents, l’intervention de réseau vise à
saisir les opportunités de soutien disponibles dans l’entourage de l’enfant et de sa
famille pour permettre aux parents de faire
équipe avec d’autres, dans le respect des
compétences, de la disponibilité et des
intérêts de ces personnes. Dans le cas, par
exemple, de parents qui arrivent difficilement à compléter les devoirs avec leur
enfant, l’intervenant peut, avec l’aide de la
famille, trouver une personne de l’entourage
qui assure l’aide aux devoirs, et la soutenir.
Chaque enfant et sa famille comptent sur
un réseau social auquel ils contribuent et
dont ils peuvent tirer profit de manière
réciproque. Les membres de la parenté, les
amis, les voisins, les compagnons de classe
ou de travail constituent le réseau de soutien dit «naturel». Ce réseau donne souvent
spontanément lieu à la création de liens
d’entraide et à diverses manifestations de
soutien. Le réseau social de l’enfant et de sa
famille est également composé de personnes dont le rôle consiste formellement à
leur offrir un service (p. ex. l’enseignant, un
éducateur du CPE, un orthophoniste, etc.).
Ces personnes constituent un réseau de
soutien dit «formel».
L’approche réseau consiste, dans des circonstances données, à cibler ou à créer le
réseau d’aide nécessaire à l’enfant et à sa
famille, à le mobiliser ainsi qu’à le soutenir. Le fait de développer ou de renforcer le réseau social de l’enfant et de sa
famille permet de réduire l’isolement et
d’aider les parents à partager le poids de
certaines préoccupations et responsabilités
qui leur incombent.
Approche milieu
L’intégration et la participation sociales de
l’enfant passent par l’action posée sur la
communauté et les personnes qui la
composent. L’approche milieu repose principalement sur des actions de sensibilisation et d’information auprès du voisinage,
de la municipalité ou d’un réseau de services. Elle ne cible pas un besoin spécifique
ni un enfant en particulier. Elle vise plutôt à
réaliser des actions susceptibles de profiter
à plusieurs enfants et familles, ainsi qu’à
prévenir le développement de problèmes
qu’ils pourraient éprouver. L’approche milieu
consiste, par exemple, à rencontrer des
responsables des loisirs municipaux et leurs
personnels pour proposer des moyens
efficaces d’intervenir
auprès d’enfants présentant un retard global
de développement, des
incapacités intellectuelles ou un trouble
envahissant du développement. Il peut s’agir
de créer des contacts
avec des commerçants
situés à proximité d’une
école ou d’un terrain de
jeux, afin qu’ils se sentent plus à l’aise d’accueillir ces enfants.
L’approche milieu repose sur la proximité,
la visibilité, la réciprocité et l’accessibilité
des intervenants dans le milieu. Cela
requiert un travail d’équipe en vue de se
faire connaître et de bien identifier les
ressources du milieu, les personnes clés qui
s’y trouvent et les lieux fréquentés. Cela
suppose également un engagement des
intervenants à contribuer à la vie de ce
milieu. Par exemple, un intervenant peut
mobiliser des collègues et des jeunes
présentant des incapacités intellectuelles
pour aider à l’organisation d’une fête de
quartier et, ce faisant, permettre aux jeunes
de se faire connaître.
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G A M M Gamme
des services
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GAMM
La mission d’adaptation-réadaptation du
CRDI Normand-Laramée prend forme à travers son offre de services. Les divers services
sont combinés de manière harmonieuse,
en fonction des besoins de l’enfant et de la
famille et des caractéristiques de leur contexte. Ils prennent des formes quelque peu
différentes selon que ceux-ci sont offerts
par les intervenants des Services à l’enfant
et à sa famille (S.E.F.) ou par ceux de
L’Étincelle.
Il importe de souligner que l’offre de services
spécifiquement destinée à l’enfant et sa
famille est élaborée conjointement avec les
parents et contenue dans le plan de services individualisé (PSI) ou le plan d’intervention (PI) et dans le plan d’accompagnement et d’intervention en contexte
(PAIC). Ces plans, qui structurent l’intervention, relèvent d’une démarche de collaboration entre l’intervenant et la famille (PI) et,
selon le cas, les proches et les partenaires
(PSI).
Intervention précoce
L’intervention précoce renvoie à des actions
d’adaptation-réadaptation. Elle offre des
activités de stimulation et un soutien particulier aux enfants de cinq ans et moins qui
présentent un retard global de développement, des incapacités intellectuelles ou un
trouble envahissant du développement.
L’intervention précoce vise à optimiser le
potentiel de développement global de
l’enfant et à établir les bases de son
développement ultérieur. Les sphères du
développement visées concernent les habiletés de communication, les habiletés cognitives et socioémotionnelles, de même que
les habiletés liées à la motricité fine et
globale. L’intervention précoce vise également à renforcer les compétences de la
famille et des proches à stimuler le
développement global de l’enfant, à
faciliter l’intégration des enfants en CPE
ou en milieu de garde, et à soutenir les
expériences qui s’y vivent. L’intervention
précoce est intimement liée au soutien à la
famille. En effet, l’intervention auprès des
jeunes enfants va de pair avec le soutien
offert à leurs parents, à leurs frères et
sœurs ainsi qu’à leurs proches.
L’INTERVENTION PRÉCOCE AUX SERVICES
À L’ENFANT ET À SA FAMILLE (S.E.F.)
Aux S.E.F., l’intervention précoce se traduit
par des rencontres régulières axées sur la
stimulation et l’intervention auprès de l’enfant. Ces rencontres sont réalisées par
l’éducateur. Elles sont généralement effectuées au domicile familial, avec le concours
des parents et parfois d’autres proches de la
famille. Des rencontres peuvent également
avoir lieu dans d’autres milieux de vie
fréquentés par l’enfant.
Les activités sur lesquelles repose l’intervention précoce sont souvent faites sous
forme de jeux, en tirant profit des routines
quotidiennes et des environnements physiques dans lesquels évolue l’enfant. La participation active de la famille et des autres
membres de l’entourage favorise une continuité des actions posées à l’égard de l’enfant et permet « d’outiller » le milieu. Par
ailleurs, le fait de stimuler l’enfant là où il
vit facilite la généralisation de ses apprentissages à diverses situations.
L’intervention précoce proposée par l’équipe
des S.E.F. varie en intensité selon les besoins
et les caractéristiques de l’enfant, de même
que selon la disponibilité de la famille à y
participer. L’identification des cibles et de
l’intensité de l’intervention relève d’une
collaboration entre les parents, l’éducateur,
l’ergothérapeute et l’orthophoniste. Les
choix établis sont fondés sur une démarche
de réflexion et d’analyse en équipe multi-
disciplinaire réalisée avec le concours des
parents et, s’il y a lieu, avec d’autres membres
de l’entourage de l’enfant. Tandis que l’éducateur voit à l’évaluation globale de l’enfant
et des besoins de la famille, l’ergothérapeute
et l’orthophoniste évaluent, s’il y a lieu, des
aspects spécifiques à leur champ d’expertise. Ces intervenants mettent ensuite leurs
observations en commun pour tracer un
portrait de l’enfant dans son contexte et
explorer avec les parents des pistes d’actions
servant à établir le plan d’accompagnement
et d’intervention.
L’INTERVENTION PRÉCOCE À L’ÉTINCELLE
Les intervenants de l’équipe de L’Étincelle
proposent une intervention réalisée de
manière intensive auprès de l’enfant à partir
d’approches reconnues. Cette intervention
vise à développer et à consolider des
habiletés que le jeune enfant présentant un
trouble envahissant du développement doit
posséder pour maximiser sa participation
actuelle et future à des activités fonctionnelles propres à son âge.
L’Étincelle offre deux volets. Le premier
concerne des activités tenues en milieu
spécialisé, réalisées en petits groupes et en
individuel. Le milieu spécialisé offre une
structure et un environnement adaptés qui
facilitent l’apprentissage de chaque enfant
et la consolidation de ses acquis.
Le deuxième volet concerne des activités
réalisées dans les milieux de vie de l’enfant.
Celles-ci peuvent être faites au domicile
familial, à la pré-maternelle, au CPE ou dans
le milieu de garde fréquenté par l’enfant, et
sont principalement assurées par un éducateur. Ces activités facilitent la généralisation
des acquis de l’enfant par l’identification et
le transfert de stratégies d’action utiles aux
personnes qui interagissent avec lui. Elles
favorisent également une continuité quant
au plan d’accompagnement et d’intervention élaboré et mis de l’avant en milieu spécialisé.
À L’Étincelle, l’évaluation des forces et des
besoins de l’enfant, l’établissement des
objectifs d’intervention et le retour sur les
activités sont faits en équipe multidisciplinaire. Afin de répondre efficacement à la
diversité des besoins des enfants, les intervenants de L’Étincelle ont une approche
globale qui combine avec discernement les
principes d’approches variées, dans un
modèle intégré.
Intervention auprès
des enfants d’âge scolaire
Les actions d’accompagnement et d’intervention auprès des enfants âgés de six à
onze ans inclusivement sont assurées par
les intervenants des S.E.F. Elles misent sur le
développement des habiletés cognitives,
socioémotionnelles, comportementales ainsi
que sur le développement de l’autonomie
fonctionnelle et des habiletés de communication. Une attention particulière est accordée
au renforcement de l’estime de soi, à la
création d’un réseau d’amis, de même qu’à
la participation du jeune à des activités qui
se tiennent à l’extérieur du domicile familial.
L’intervention se fait principalement à domicile, avec le concours des parents, des frères
et sœurs ou d’autres proches de la famille.
Comme l’intervention vise aussi à favoriser
l’intégration de l’enfant dans les milieux de
vie typiques aux autres jeunes de son âge,
l’éducateur est appelé à faire des visites à
l’école et, s’il y a lieu, au service de garde
scolaire. Aussi, l’éducateur peut rencontrer
les personnes qui animent ou partagent les
activités sociales ou de loisirs auxquelles
l’enfant s’adonne.
La fréquence, la durée et le contenu des
interventions varient selon les besoins et les
caractéristiques de l’enfant et de sa famille,
de même que selon leur disponibilité.
Chaque année, une évaluation de la situation
de l’enfant et de sa famille est faite par l’éducateur, en collaboration avec la famille.
Quand un orthophoniste ou un ergothérapeute du CRDI est impliqué dans le suivi,
celui-ci procède également à une évaluation
propre à son expertise. De cette démarche et
de l’analyse des besoins découleront des
objectifs et des stratégies d’action.
Soutien à la famille
Le soutien à la famille fait partie intégrante
de la démarche d’adaptation-réadaptation
proposée par les équipes des S.E.F. et de
L’Étincelle. Il est destiné à la famille comme
entité, de même qu’à ses membres pris
individuellement. Le soutien à la famille se
traduit par diverses actions posées en vue
d’aider les membres de la famille à comprendre la nature de la condition de l’enfant, les impacts sur ses situations de vie et
les interactions avec l’entourage. Le soutien
à la famille consiste également à porter
attention à la manière dont les membres de
la famille s’adaptent aux défis associés aux
caractéristiques de l’enfant, depuis l’annonce
du diagnostic et à travers les divers événements et moments de transition qui marquent leur expérience. Ce soutien touche
les rapports entre l’enfant, ses parents, ses
frères et sœurs et ceux existant entre la
famille et d’autres personnes qui gravitent
autour d’elle.
Vis-à-vis des parents, le soutien se traduit
plus spécifiquement par une assistance
éducative consistant à les soutenir dans les
efforts qu’ils déploient pour encadrer l’enfant et favoriser son développement et sa
participation à la vie de l’entourage. Les
parents peuvent également être appuyés et
guidés dans certaines démarches qu’ils
effectuent pour donner à l’enfant un accès à
des services ou à des milieux de vie, de
même que pour concilier la réponse aux
besoins des divers membres de la famille.
Le soutien à la famille est principalement
assuré par l’éducateur. Il peut toutefois arriver
que l’orthophoniste ou l’ergothérapeute y
contribue. Au besoin, une intervention peut
aussi être faite conjointement avec d’autres
partenaires. Le soutien s’actualise par des
contacts téléphoniques et des rencontres à
domicile. À L’Étincelle, il se traduit également par l’accueil attentif des parents dans
le milieu spécialisé. Outre le soutien offert à
chaque famille, certaines actions sont posées
en vue de rejoindre plusieurs familles simultanément et de les mettre en contact entre
elles. Ces initiatives, réalisées parfois en
collaboration avec des partenaires, prennent
notamment la forme d’ateliers thématiques
ou de sessions de rencontres destinées à des
groupes de parents ou de frères et sœurs.
Soutien à la communauté
Le soutien à la communauté représente un
complément et un facteur de succès des
services dédiés à l’enfant et à sa famille. Il
consiste à appuyer les CPE et les milieux de
garde, les écoles, les organismes de loisirs
et les autres acteurs sociaux dans leurs
efforts pour accueillir et faire une place aux
enfants ayant un retard global de développement, des incapacités intellectuelles ou
un trouble envahissant du développement
(TED). Ce soutien peut, entre autres, les
aider à comprendre l’enfant et à trouver des
stratégies adaptées à ses intérêts, ses
besoins et autres caractéristiques. De plus, il
vise à relier et à faciliter certaines interventions posées dans les divers milieux de vie
de l’enfant. Il renvoie aussi à des actions qui
permettent de conscientiser les citoyens et
de faciliter l’entraide au sein de la communauté, notamment par le développement
d’outils et d’activités de sensibilisation.
Répit spécialisé
Le répit spécialisé vise principalement à
prévenir l’épuisement des parents, à maintenir des liens familiaux harmonieux et à
préserver la qualité de vie de la famille. Il
constitue une mesure d’exception se rapportant aux parents d’enfants dont les besoins
nécessitent un encadrement humain faisant
appel à des compétences particulières ou à
un aménagement physique spécifique. Le
répit spécialisé permet de confier temporairement l’enfant à autrui. Le CRDI NormandLaramée possède actuellement une entente
de services avec deux ressources de répit
spécialisé de la région de Laval : Le Chat
Botté et la Maison Marcelle et Jean Coutu. Il
assure l’évaluation et le suivi des besoins
régionaux en matière de répit spécialisé
pour sa clientèle.
Le CRDI sert, par ailleurs, de courroie de
transmission entre les familles et les responsables des ressources de répit spécialisé.
Face à une demande, l’éducateur des S.E.F.
ou de L’Étincelle explore les besoins de la
famille et l’achemine aux responsables des
ressources qui prennent eux-mêmes une
entente avec les parents. L’éducateur peut
apporter un soutien direct à la personne responsable de la ressource en vue de faciliter
l’adaptation mutuelle entre cette personne
et l’enfant. Un ergothérapeute ou un orthophoniste peut même, s’il y a lieu, offrir son
aide pour contribuer à aménager l’espace
physique ou certaines installations du milieu
de répit spécialisé.
Hébergement
Le recours à l’hébergement constitue une
mesure d’exception qui amène l’enfant à
vivre dans un milieu autre que sa famille
naturelle. Les responsables de ressources
résidentielles répondent aux besoins de l’enfant en lieu et place de la famille, de manière
temporaire ou permanente. Ils offrent ainsi
le gîte et le couvert à l’enfant, assurent ses
autres besoins de base, l’accompagnent dans
ses activités quotidiennes et collaborent à
la mise en application des orientations du
plan d’accompagnement et d’intervention.
Les décisions relatives à l’hébergement résultent de la prise en considération de plusieurs facteurs et d’une collaboration étroite
entre la famille, les intervenants concernés
et la personne responsable de la ressource.
Bien que l’enfant soit hébergé, les parents
demeurent les premiers responsables.
Deux types de ressources offrent actuellement de l’hébergement aux enfants : les ressources de type familial (RTF) et les
ressources intermédiaires (RI). Le CRDI privilégie des ententes qui permettent à l’enfant d’être en présence d’autres jeunes de
son âge, de demeurer le plus possible en
lien avec sa famille, de vivre à proximité du
domicile familial et de continuer à
fréquenter la même école.
Le soutien à la vie résidentielle que proposent les éducateurs des S.E.F. ou de
L’Étincelle consiste notamment à accompagner l’enfant et la famille alors qu’ils se préparent à vivre la transition vers le milieu
d’hébergement, puis à demeurer en contact
avec les parents pour collaborer à l’élaboration et au suivi des interventions qui concernent l’enfant. Un soutien direct est offert à la
personne responsable de la ressource d’hébergement en vue de la guider dans l’application du plan d’accompagnement et d’intervention. Durant les trois mois qui suivent le
placement, un soutien psychosocial est assuré
par l’intervenant social du CLSC. Après cette
période, l’agent de relations humaines ou
l’intervenant social du CRDI prend le relais,
s’il y a lieu de le faire, et dans la mesure où
le soutien est en lien direct avec la situation
d’hébergement de l’enfant.
Dépannage
Lorsque survient une situation urgente
nécessitant une mesure résidentielle temporaire (p. ex. l’hospitalisation d’un parent),
il est possible d’avoir recours au service de
dépannage. Ce service vise à héberger
momentanément l’enfant dans un milieu
sécuritaire et confortable, où son bien-être
est pris en considération. Il permet de pallier
les situations imprévues et souvent délicates en fournissant un gîte à l’enfant. Le
service de dépannage est une mesure tout
aussi exceptionnelle que les situations qui
conduisent à son utilisation.
Face à des situations qui nécessitent un
dépannage d’urgence, nos équipes voient à
mobiliser rapidement l’aide requise, en
étroite collaboration avec le CLSC. Une
présence est par la suite assurée afin de
faciliter la transition de l’enfant vers son
milieu d’accueil.