Baccalauréat S Métropole 23 juin 2009
Transcription
Baccalauréat S Métropole 23 juin 2009
Sujets sur les suites – Preparation Bac Blanc décembre 2013 ! Baccalauréat S Métropole 23 juin 2009 " E XERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points Les deux questions de cet exercice sont indépendantes. 1. On considère la suite (un ) définie par : 1 u0 = 1 et, pour tout nombre entier naturel n, un+1 = un + 4. 3 On pose, pour tout nombre entier naturel n, v n = un − 6. a. Pour tout nombre entier naturel n, calculer v n+1 en fonction de v n . Quelle est la nature de la suite (v n ) ? ! "n 1 b. Démontrer que pour tout nombre entier naturel n, un = −5 + 6. 3 c. Étudier la convergence de la suite (un ). 2. On considère la suite (w n ) dont les termes vérifient, pour tout nombre entier n!1: nw n = (n + 1)w n−1 + 1 et w 0 = 1. Le tableau suivant donne les dix premiers termes de cette suite. w0 w1 w2 w3 w4 w5 w6 w7 w8 w9 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 a. Détailler le calcul permettant d’obtenir w 10 . b. Dans cette question toute trace de recherche, même incomplète, ou d’initiative même non fructueuse, sera prise en compte dans l’évaluation. Donner la nature de la suite (w n ). Calculer w 2 009 . E XERCICE 2 Commun à tous les candidats 6 points Soit f la fonction définie sur l’intervalle [0 ; +∞[ par # $ f (x) = ln 1 + xe−x . On note f # la fonction dérivée de la fonction f sur l’intervalle [0 ; +∞[. On note C la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthogonal. La courbe C est représentée en annexe 1 (à rendre avec la copie). PARTIE I 1. Justifier que lim f (x) = 0. x→+∞ 2. Justifier que pour tout nombre réel positif x, le signe de f # (x) est celui de 1−x. 3. Étudier les variations de la fonction f sur l’intervalle [0 ; +∞[. PARTIE II Soit λ un nombre réel strictement positif. On pose A (λ) = de majorer A (λ) à l’aide de deux méthodes différentes. 1. Première méthode %λ 0 f (x)dx. On se propose a2 a e. Justifier que 3, 43 < m < 3, 45. E XERCICE 2 Commun à tous les candidats 5 points Soient deux suites (un ) et (v n ) définies par u0 = 2 et v 0 = 10 et pour tout entier naturel n, Baccalauréat S A. P. M. E. P. un + 3v n 2un + v n et v n+1 = . un+1 = 3 4 PARTIE A Variables : N est un entier Baccalauréat S A. P. M. E. P. On considère l’algorithme suivant : U ,V,W sont des réels K est un entier Début : Affecter 0 à K Variables : Affecter N est un2 entier àU U ,V,W 10 sont Affecter à Vdes réels K est un entier Saisir N Début : Affecter Tant que 0K à<KN Affecter 2 àU Affecter K +1 à K Affecter 10 àUV à W Affecter Saisir N 2U + V àU TantAffecter que K < N 3 3Và K AffecterW K +1 àV Affecter Affecter U à4 W Fin tant que 2U + V Affecter àU Afficher U 3 W + 3V Afficher V àV Affecter 4 Fin Fin tant que Afficher U 2. Recopier et compléter le tableau On exécute cet algorithme en saisissant N = Afficher V au cours de l’exécution de l’algodonné ci-dessous donnant l’état des variables Fin rithme. On exécute cet algorithme en saisissant N =U2. Recopier Vet compléter le tableau K W donné ci-dessous donnant l’état des variables au cours de l’exécution de l’algo0 rithme. 1 2 K W U V 0 PARTIE B 1 5 1. a. Montrer que 2pour tout entier naturel n, v n+1 − un+1 = (v n − un ). 12 PARTIE b.BPour tout entier naturel n on pose w n = v n − un . ! "n 5 . 5 Montrer que pour tout entier naturel n, w = 8 1. a. Montrer que pour tout entier naturel n, vnn+1 − u12 (v n − un ). n+1 = 12 2. a.b. Démontrer que lanaturel suite (unn on croissante ) estpose Pour tout entier w n = v net−que un . la suite (v n ) est décrois! "n sante. 5 . Montrer que pour tout entier naturel n, w = 8 b. Déduire des résultats des questions 1. b. etn2. a. que 12 pour tout entier nan on a uque 10suite et v n(u" )2.est croissante et que la suite (v ) est décroisn !la 2. a. turel Démontrer n n sante. c. En déduire que tes suites (un ) et (v n ) sont convergentes. b. Déduire résultats questions 1. b. et limite. 2. a. que pour tout entier na3. Montrer que des les suites et (v (un )des n ) ont la même turel n on a u ! 10 et v " 2. n (t ) définie n 4. Montrer que la suite par t = 3u + 4v est constante. n n n n c. En déduire que tes suites (un ) et (v n ) sont convergentes. 46 En déduire que la limite commune des suites (un ) et (v n ) est . 7 3. Montrer que les suites (un ) et (v n ) ont la même limite. 4. Montrer que la suite (tn ) définie par tn = 3un + 4v n est constante. E XERCICE 3 5 points 46 Enàdéduire la limite commune des suites (un ) et (v n ) est . Commun tous lesque candidats 7 Tous les résultats numériques devront être donnés sous forme décimale et arrondis au dix-millième E XERCICE 3 5 points Commun à tous les candidats Une usine fabrique des billes sphériques dont le diamètre est exprimé en millimètres. Une est dite hors norme lorsque est inférieur à 9 mm et ouarrondis supérieur Tousbille les résultats numériques devrontson êtrediamètre donnés sous forme décimale au àdix-millième 11 mm. Une usine fabrique des billes sphériques dont le diamètre est exprimé en millimètres. Partie A Une bille est dite hors norme lorsque son diamètre est inférieur à 9 mm ou supérieur à 11 mm. Nouvelle-Calédonie Partie A 2 14 novembre 2013 > ∈ croissante sur [0; 1] puis strictemen E XERCICE 1 1.a. v n+1 = un+1 − 6 = 1 3 un +4−6 = géométrique de raison q = 1 3 un −2 = 1 3 (u n − 6) = 1 3 vn II.1.a. Représentation graphique de A(λ) La fonction f est continue et posit 4 points (en unité d’aire) de la partie du plan droites verticales d’équation x = 0 donc la suite (v n ) est 1 3 et de premier terme v 0 = u0 − 6 = 1 − 6 = −5. ! "n Baccalauréat P. donc M. E. u P.n = v n +6 1.b. DoncSpour tout n dans N, on a v n = v 0 × q n = −5× 31 . Or v n = unA.−6 Baccalauréat S A. P. M. E. P. ! 1 "n et on obtient bien un = −5 × 3 + 6 ! 1 "1n ! "n 1.c. 13 ∈ ]−1 ; 1[déduit donc lim = 011donc lim −5 × 13 que = 0laetfonction donc onfen déduit n→+∞ On en quen→+∞ f (a) =3 1 + et on a donc démontré On en déduit que f (a) =a 22 +a et on a donc démontré que la fonction f facilement que la suite (un ) converge a a et que limn→+∞ un = 6 1 1 + 1. admettait pour minimum sur ]0 ; +∞[ le nombre réel m = 1 2 2.a. Appliquons la formule de récurrence (w n ) pour =a102 :+a . admettait pour minimum sur ]0 ;définissant +∞[ le nombre réel mn = a a e. On successivement(en : 10w = 11 × approchées) 19 + 1 = 210 donc w 10 = 21 10 =a11w 9 + 1 donc 10w 10valeurs e. On a successivement(en valeurs approchées) : 2.b. On conjecture que la suite (w n ) est arithmétique de raison r = 2 et de premier terme 0,703 < a < 0,704 0,703 < a < 0,704 II.1.b. < a < w 0 = 1, 0,703 autrement dit0,704 que pour tout n dans0,703 N, on<aaw< = 2n + 1. Démontrons-le par n 0,704 2 1 1 1 0,4942sur <a < 0,4957P la proposition « w n = récurrence n : notons < 1 ». 1 1 <2n1+ 0,4942 < a 2 < 0,4957n 0,704 a < <0,703 • Initialisation : w = 1 et 2 × 0 + 1 = 1 donc P est vraie. 1 1 0 1 0 0,704 a 0,703 1 :< 12 n< un entier 1 1 • Hérédité Soit quelconque dans N . Supposons Pn vraie. On sait queII.2.a. 0,4957 < a 2 <0,4942 1,420 < 1 < 1,423 0,4957 a 0,4942 a 1,420 < < 1,423 (n + 1)w = (n + 2)w + 1. Or par hypothèse de récurrence, on sait que w n = 2n + 1 n+1 n 1 a 2 2,017 < n+1 2,024 12 < donc (n + 1)w = (n + 2)(2n + 1) + 1 = 2n + 5n + 3 = (2n + 3)(n + 1). Or n + 1 &= 0 2,017 < a 2 < 2,024 a que w n+1 = 2n + 3 = 2(n + 1) + 1 et donc Pn+1 est vraie. Ainsi, la donc on en déduit 1 1 proposition n est héréditaire. donc parPsomme : 2,017 + 1,420 < 1 + 1 < 2,024 + 1,423 et donc : 2 donc par :somme : 2,017 + 1,420 <a 2 +a < 2,024 + 1,423 et donc : • Conclusion par le principe de récurrence, a a la proposition Pn est vraie pour tout n 3,43 < m < 3,45 dans3,43 N, à<savoir que pour tout n dans N , w = 2n + 1 d’où w 2009 = 4019 m < 3,45 n II.2.b. O λ D’après la question I.3. on sait que dans [0; +∞[, f (x) ≤ f (1). Par crois #λ 0 f (1) dx, soit A(λ) ≤ λ × f (1) (c’ On procède par intégration par par u ' (x) = e−x u(x) = −e−x v(x) = x v ' (x) = 1 $ % #λ −x #λ −x −x λ − 0 −e d x 0 xe d x = −xe 0 #λ −x lement 0 xe d x = −λe−λ − e−λ + On sait que pour tout x dans [0; +∞ de l’intégrale (les fonctions sont bi E XERCICE 22 5 points 6 points XERCICE EEXERCICE 2 5 points &λ Commun à tous les candidats ex I.1. D’après le cours, limx→+∞ x = +∞ donc par passage à l’inverse, on a limx→+∞ xe−x = Commun à tous les candidats A(λ) = ln(1 + xe− x (u )+et (v ) définies par u −x −x Soient lim deux suites = 2=et vet0 donc = 10 et pour tout n+ ∈N par = 0 donc lim 1 + xe 1 lim ln(1 xe ) = ln(1) = 0 n n 0 0 x x→+∞ x→+∞ x→+∞ Soient 2u deux v n e (un ) et (v n )udéfinies n + 3v n par u 0 = 2 et v 0 = 10 et pour tout n ∈ N par n +suites v n+1 = un + 3v un+1 =par la fonction ln nen 1. On a donc bien lim x→+∞ f (x) = 0 2ucontinuité n + v n et de 3 4 et v n+1 = un+1 = II.3. Pour λ = 5, une calculatrice donne −x 3 4 I.2. Posons u(x) = 1+xe pour tout x dans [0; +∞[. La fonction u est clairement dérivable PARTIE A la deuxième méthode qui donne le PARTIE surA[0; +∞[ et pour tout x dans [0; +∞[, on a : A(λ) ≤ 0, 96 Variables : Variables : N est un entier ' est un entier (x) = 0 + 1 × e−x + x × (−e−x ) = (1 − x)e−x UN,V,W sont desuréels U ,V,W sont des réels K est un entier −x entier −x K esteun que DébutOn : sait Affecter 0> à K0. D’autre part, x ≥ 0 donc xe ≥ 0 donc u(x) ≥ 1 > 0. La fonction Début Affecter 0 à K u :est dérivable et strictement positive sur [0; +∞[ donc d’après le cours, f = ln ◦ u est Affecter 2 à U Affecter 2+∞[ ààU Affecter 10 V et pour tout x dans [0; +∞[, dérivable sur [0; on a : variables : État des Affecter État des variables : Saisir N 10 à V Saisir N K <N u ' (x) (1 − x)e−x Tant que f ' (x) = =K W −x U V Tant que K < N Affecter K + 1 à K u(x) K1 + xe W U V 0 — 2 10 AffecterUK à+W 1àK Affecter 0 — 2 10 U à W= 1 + xe−x > 0 donc 1 f ' (x)2 est bien 14/3du signe 8 de 1 − x. On sait que e−xAffecter > 0 et u(x) 2U + V 1 14/3 2 14/3 43/6 8 2 52/9 Affecter 2U + V à U 3 2 14/3 52/9 43/6 Affecter àU W +33V Affecter W + 3V à V Affecter 4 àV 4 Fin tant que Fin tantUque Afficher AfficherVU Afficher Afficher V Fin Fin PARTIE B PARTIE B 1. a. Pour tout entier naturel n, 1. a. Pour tout entier 2un + v n 3(un + 3v n ) 4(2un + v n ) un naturel + 3v n n, v n+1 − un+1 = un + 3v n− 2un + v n = 3(un + 3v n )− 4(2un + v n ) 4 3 12 12 − = − v n+1 − un+1 = 4 3 12 12 5 3un + 9v n − 8un − 4v n 5v n − 5un = 3un + 9v n − 8un − 4v n = 5v n − 5un = 5 (v n − un ) 12 12 = = =12 (v n − un ) 12 b. Pour tout entier naturel n12 on pose w n = v n −12 un . b. Pour tout entier naturel n on pose w n = v n − un . D’après la question précédente, on peut dire que la suite (w n ) est géoméD’après la question 5 précédente, on peut dire que la suite (w n ) est géométrique de raison 5 et de premier terme w 0 = v 0 − u0 = 10 − 2 = 8. 12 trique de raison et de premier terme w 0 = v 0 − u0 = 10 − 2 = 8. 12 D’après le cours (forme explicite d’une! suite on peut dire "n géométrique) D’après le cours (forme explicite d’une "n géométrique) on peut dire ! 5suite que, pour tout entier naturel n, w n = 8 5 . que, pour tout entier naturel n, w n = 8 12 . 12 Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie 2 2 14 novembre 2013 14 novembre 2013 La suite (un ) est croissante donc pour tout n, un " u0 ⇐⇒ uA. n" P.2. M. E. P. # v n > un Pour tout entier naturel n, =⇒ v n " 2. un " 2 Baccalauréat S v n 3un majorée 2un + vpar 3undonc, v nd’après − un le w nthéorème de c. La suite (u 2u ) est n +croissante n − 10 2. a. un+1 − un =n − = = = la convergence 3monotone, est convergente vers3 un réel !u . (u ) 3 la suite 3 3 n ! "n 5 La asuite est décroissante 2 donc, même (v n )pour ;par on peut en d’après déduirece que pourthéotout On vu que, tout n, w n =minorée 8 12vers un réel !v . rème, la suite (v n ) est convergente n, w n > 0 et donc que, pour tout n, un+1 − un > 0. 3. La suite (w n ), définie par w n = v n −un , est convergente comme différence de Donc la suite (un ) est croissante. deux suites convergentes, et sa limite est égale à !v − !u . un + 3v n 4v n un + 3v n − 4v un − v n −w n n − v n(w=n ) est géométrique − = de raison 5 et=−1 < 5 <=1 ; donc on peut Or vlan+1 suite 4 4 4 12 412 4 Etque comme w n(w > 0, dire que vers v n+10.− v n < 0 pour tout n. dire la suite estpeut convergente n ) on suitesuite (v n ) est La Donc limitelad’une est décroissante. unique donc !v − !u = 0 et donc !v = !u ; les suites et ont donc même qu’on appelle !. (unOn ) a(vvu n )que, pour la tout n, wlimite b. n > 0 ; donc, pour tout n, v n − u n > 0 c’est-àun + 3v n 2un + v n dire v > u . 4. tn+1 = 3unn+1 +n 4v n+1 = 3 × +4× = 2un + v n + un + 3v n 3 4 n, v n ! v 0 ⇐⇒ v n ! 10. La suite (v n ) est décroissante donc, pour tout # = 3un + 4v n = tn donc la suite v n >(tunn) est constante. Pour tout entier naturel n, =⇒ un ! 10. t0 = 3u0 + 4v 0 = 3 × 2 + 4 × 10 = v 6 n+! 4010 = 46 Comme la (u suite 46 ; la (t ) est constante, pour tout n, t = t0 =⇐⇒ La suite unsuite " 2. (tn ) est n ) estncroissante donc pour tout n, unn " u 0 # donc convergente vers 46. v n > un tout n, =⇒ v n " 2. LesPour suites vers ! donc la suite (unentier ) et (vnaturel n ) sont toutes unles " 2deux convergentes (tn ) définie par tn = 3un + 4v n est convergente vers 3! + 4! = 7!. c. La suite (un ) est croissante majorée par 10 donc, d’après le théorème de 46 La la limite d’une suite est unique 7!n=) est 46 convergente ⇐⇒ ! = . vers un réel !u . convergence monotone, la donc suite (u 7 La suite (v n ) est décroissante minorée par 2 donc,46 d’après ce même théoLa rème, limite la commune est réel donc (un ) et vers (v n ) un suite (v n )des estsuites convergente !v .7 . 3. La suite (w n ), définie par w n = v n −un , est convergente comme différence de deux suites convergentes, et sa limite est égale à !v − !u . 5 5 Or la suite (w n ) est géométrique de raison et −1 < < 1 ; donc on peut 12 12 dire que la suite (w n ) est convergente vers 0. La limite d’une suite est unique donc !v − !u = 0 et donc !v = !u ; les suites (un ) et (v n ) ont donc la même limite qu’on appelle !. un + 3v n 2un + v n 4. tn+1 = 3un+1 + 4v n+1 = 3 × +4× = 2un + v n + un + 3v n 3 4 = 3un + 4v n = tn donc la suite (tn ) est constante. t0 = 3u0 + 4v 0 = 3 × 2 + 4 × 10 = 6 + 40 = 46 Comme la suite (tn ) est constante, pour tout n, tn = t0 = 46 ; la suite (tn ) est donc convergente vers 46. Les suites (un ) et (v n ) sont toutes les deux convergentes vers ! donc la suite 3 14 novembre 2013 (tn ) définie par tn = 3un + 4v n est convergente vers 3! + 4! = 7!. 46 La limite d’une suite est unique donc 7! = 46 ⇐⇒ ! = . 7 46 . La limite commune des suites (un ) et (v n ) est donc 7 Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie 3 14 novembre 2013