POL 4001 - Département de science politique

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POL 4001 - Département de science politique
Faculté des arts et des sciences
Département de science politique
POL 4001 – Séminaire d’initiation à la recherche
Automne 2016
Local B-4340 (Pav. 3200 J-B)
Horaire: lundis 13h - 16h
Il y a aussi une séance jeudi le 8 décembre 2016, au local C-7149.
Professeur :
Bureau :
Disponibilité :
Téléphone :
Courriel :
Theodore McLauchlin
Local C-4033, Pav. 3150 Jean-Brillant
les vendredis, 13h à 17h. Une liste de disponibilités pendant chaque
permanence sera fixée à ma porte une semaine en avant.
514-343-6111, poste 47668
[email protected]
Approche et objectifs :
Ce cours, avec sa deuxième moitié (POL-4002, Séminaire d’initiation à la recherche II), offre
une première occasion de mener un travail de recherche approfondi au premier cycle. Le
thème fédérateur du cours s’agit de la violence politique, qui sera abordée dans plusieurs
manifestations : violence et non-violence chez les mouvements d’opposition; répression
étatique; les origines et la participation aux conflits civils (et internationaux); la violence
contre civils dans le contexte de guerre; les émeutes et pogroms, et le génocide et la violence
de masse.
Pendant cette première session, les étudiant-e-s se familiarisent avec la recherche courante en
science politique portant sur la violence, ainsi qu’avec les problèmes de base d’une enquête
empirique dans ce domaine, et préparent un projet de recherche. L’accent de cette session est
surtout de préparer une bonne question de recherche, compte tenu de la littérature existante
sur un sujet. Bien que l’étudiant-e doive planifier cette session les grandes lignes des étapes
de recherche qu’il/elle poursuivra pendant l’hiver, plusieurs détails de l’exécution de la
recherche ne seront abordés qu’en hiver.
Pédagogie :
Le cours est un séminaire. Le gros de la pédagogie sera donc discussions entre les étudiants et
le professeur afin d’aborder les enjeux théoriques et méthodologiques soulevés par les textes.
Le professeur pourrait ajouter de l’instruction plutôt magistrale en cas de besoin.
Les premières séances traiteront des grands enjeux de la recherche ainsi que de certaines
théories de base de la violence politique. Par la suite, nous passerons à une série de séances
dans lesquelles nous aborderons une méthode et discuterons d’un ouvrage qui utilise cette
méthode. Le trimestre conclura avec deux séances d’entraide, dans lesquelles chaque étudiant
donnera une brève présentation (pas notée) de son projet de recherche, et recevra des
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commentaires et des suggestions de leurs paires. En fait, il y aura des occasions pour ce genre
de table-ronde à d’autres moments pendant le trimestre, mais ces deux séances seront
consacrées à cet exercice.
Évaluation :
Participation : 20%. Le cours est en forme de séminaire. Chaque étudiant doit participer
activement dans la discussion des textes et des enjeux qui en ressortent.
Sujet de recherche et bibliographie préliminaire : 5%. Il s’agit d’un paragraphe qui
indiquerait le sujet général de recherche de l’étudiant; entre 1 et 3 questions de recherche
possibles à l’intérieur de ce sujet; et une liste de cinq ouvrages académiques pertinentes au
sujet. Notez bien que le sujet de recherche et les questions de recherchent peuvent absolument
évoluer après la remise de ce travail. La date limite est le 3 octobre.
Analyse d’un texte : 10%. Il s’agit d’un texte de 1 à 2 pages, double interligne, dans lequel
l’étudiant analysera l’un des textes substantifs du cours, en offrant un résumé ainsi qu’une
critique. Une liste de textes qu’il est possible d’analyser pour cet exercice sera mis à la
disponibilité des étudiants. La date limite est le 21 octobre.
Bibliographie annotée : 15%. Il s’agit d’une liste de 6 à 8 ouvrages liés au sujet de
recherche, ainsi qu’un résumé de chacun de ces ouvrages en quelques lignes : son argument
central; sa contribution majeure à la littérature; et une brève analyse de 1 à 2 phrases (une
critique, un lien avec un ou plusieurs autres textes, une question qui en découle). Dans un
paragraphe final, le texte doit offrir une problématique qui découle de cette littérature (pas
nécessairement toutes les lectures, mais en tout cas une grande partie). La date limite est le 7
novembre.
Brouillon du projet de recherche : 10%. Il s’agit d’un texte court (2 à 3 pages) à double
interligne, qui développera une question de recherche, une problématique, et une méthode (en
termes généraux) de recherche. La date limite est le 21 novembre.
Projet de recherche : 40%. Il s’agit d’un texte à double interligne de 10 à 15 pages. La
question et la problématique de la recherche doivent être clairement définies en lien avec une
littérature. Les grandes lignes de la démarche de recherche à suivre doivent être identifiées.
La date limite est le 12 décembre.
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Calendrier des cours et indications bibliographiques :
Les extraits de livres, indiqués avec un astérisque (*), seront disponibles via Studium. Les
étudiants doivent télécharger les articles en revues scientifiques, afin de s’habituer à trouver
rapidement ce type de texte.
I. Étudier la violence politique
1. Concepts (12 septembre)
• *Charles Tilly, The Politics of Collective Violence (Cambridge: Cambridge
University Press, 2003) pp. 1-12
• *Pamela Oliver, “Repression and Crime Control: Why Social Movement
Scholars Should Pay Attention to Mass Incarceration as a Form of
Repression,” Mobilization 13, no. 1 (2008): 1-24.
• *Johan Galtung, “Violence, Peace, and Peace Research,” Journal of Peace
Research 6, no. 3 (1969), seulement les pages 167-174 et 183-186.
• *Gary Goertz, Social Science Concepts: A User’s Guide (Princeton: Princeton
University Press, 2006), page 27. (Oui, seulement la page 27!)
2. Théories de base de la violence politique (19 septembre)
• *Thomas C. Schelling, Arms and Influence (New Haven : Yale University
Press, 1966), pp. 1-18
• *Robert Jervis, Perception and Misperception in International Politics
(Princeton: Princeton University Press, 1976), pp. 58-67.
• *Frantz Fanon, Les damnés de la terre (Paris : Éditions la découverte, 2002
[1961]), pp. 39-46, 81-91.
• *Hannah Arendt, « Sur la violence, » dans Du mensonge à la violence (Paris :
Éditions Calmann-Lévy, 1972), pp. 143-167.
3. L’étude de la violence politique : la connexion entre théorie et méthode (26
septembre)
• Benjamin Valentino, « Why We Kill: The Political Science of Violence
Against Civilians, » Annual Review of Political Science 17 (2014): 89-103.
• *Antonius C.G.M. Robben et Carolyn Nordstrom, « Anthropology and
ethnography of violence and sociopolitical conflict, » dans Fieldwork under
fire: contemporary studies of violence and survival, sous la direction de
Carolyn Nordstrom et Antonius C.G.M. Robben (Berkeley: University of
California Press, 1995).
• *Charles C. Ragin, Fuzzy-Set Social Science (Chicago: University of Chicago
Press, 2000), pp. 21-30
• John Gerring, Social Science Methodology: A Unified Framework, 2e édition
(Cambridge: Cambridge University Press, 2012), pp. 58-73
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4. La problématique : comment faire avancer une littérature (3 octobre) – à remettre :
sujet de recherche et bibliographie préliminaire
• *Jacques Chevrier, « La spécification de la problématique, » dans Recherche
sociale : de la problématique à la collecte des données, 4e édition, sous la
direction de Benoît Gauthier (Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec,
2003), pp. 51-84.
• *John Gerring, Social Science Methodology: A Unified Framework, 2e édition
(Cambridge: Cambridge University Press, 2012), pp. 27-57.
• *Stathis N. Kalyvas, The Logic of Violence in Civil War (Cambridge:
Cambridge University Press, 2006), pp. 16-31.
• Paul Staniland, « States, Insurgents, and Wartime Political Orders, »
Perspectives on Politics 10, no. 2 (2012): 243-264.
5. Critiques internes : mesures et causalité (17 octobre)
• * Claire Durand et André Blais, « La mesure, » dans Recherche sociale : de la
problématique à la collecte des données, 4e édition, sous la direction de Benoît
Gauthier (Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec, 2003), pp. 185-210.
• *Henry E. Brady et David Collier (dir.), Rethinking Social Inquiry: Diverse
Tools, Shared Standards, 2e édition (Lanham, MD: Rowman & Littlefield,
2010), pp. 15-26, 182-196.
• Paul Collier et Anke Hoeffler, « Greed and Grievance in Civil War, » Oxford
Economic Papers 56, no 4 (2004): 563-595.
• Michael L. Ross, « How do Natural Resources Influence Civil War? Evidence
from Thirteen Cases, » International Organization 58, no. 1 (2004), seulement
les pages 35-52.
Analyse d’un texte: à remettre vendredi le 21 octobre
II. Méthodes de recherche
6. Études de cas : la méthode comparative (31 octobre)
• *Alexander L. George et Andrew Bennett, Case Studies and Theory
Development in the Social Sciences (Cambridge, MA: MIT Press, 2005), pp.
151-160.
• Exemple: Daniel N. Posner, « The Political Salience of Cultural Difference:
Why Chewas and Tumbukas Are Allies in Zambia and Adversaries in
Malawi, » American Political Science Review 98, no. 4 (2004): 529-545.
7. Études de cas : congruence et reconstitution du processus (7 novembre) – à remettre :
Bibliographie annotée
• *Alexander L. George et Andrew Bennett, Case Studies and Theory
Development in the Social Sciences (Cambridge, MA: MIT Press, 2005), pp.
181-192, 205-232.
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•
Exemple: *Jeff Goodwin, No Other Way Out: States and Revolutionary
Movements, 1945-1991 (Cambridge: Cambridge University Press, 2001), chs.
1, 3.
8. Analyse statistique (14 novembre)
• [Lecture méthodologique à venir.]
• Exemple: Macartan Humphreys et Jeremy M. Weinstein, « Who Fights? The
Determinants of Participation in Civil War, » American Journal of Political
Science 52, no. 2 (2008): 436-455.
9. Recherche micro et qualitative (21 novembre)
• Ronald Rogowski, « The Role of Theory and Anomaly in Social-Scientific
Inference, » American Political Science Review 89, no. 2 (1995): 467-470.
(Cet article fait partie d’un forum sur Designing Social Inquiry de King,
Keohane et Verba.)
• Stephen Van Evera, Guide to Methods for Students of Political Science
(Cambridge, MA: MIT Press, 1997), pp. 30-34, 77-88.
• Exemple: *Elisabeth Jean Wood, Insurgent Collective Action and Civil War in
El Salvador (Cambridge: Cambridge University Press, 2003), chs. 7-8
10. Interprétation (28 novembre) – à remettre : Brouillon du projet de recherche
• Vincent Pouliot, « ‘Sobjectivism’: Toward a Constructivist Methodology, »
International Studies Quarterly 51, no. 2 (2007): 359-384.
• Exemple: *Lee Ann Fujii, Killing Neighbors: Webs of Violence in Rwanda
(Ithaca: Cornell University Press, 2009), pp. 1-22, 154-179.
11. Séance d’entraide no. 1(5 décembre)
12. Séance d’entraide no. 2 (jeudi 8 décembre – NB LOCAL DIFFÉRENT : C-7149)
Projet de recherche : à remettre le 12 décembre
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Rappel de règlements pédagogiques
Veuillez prendre note que le trimestre se termine le 22 décembre 2016 (incluant la période des
examens). Aucune demande d’examen différé ne sera acceptée sans motif valable. Nous
entendons par motif valable, un motif indépendant de la volonté de l’étudiant, tel que la force
majeure, le cas fortuit ou une maladie attestée par un certificat de médecin. (Règlement
pédagogique 8.5).
En cas d’absence à un examen ou de retard dans la remise d’un travail, l’étudiant doit remplir
le formulaire approprié et le remettre à la technicienne à la gestion des dossiers
étudiants (TGDE) responsable de son dossier dans les 5 jours ouvrables suivant l’absence à
un examen ou dans les 15 jours ouvrables suivant la date de remise d’un travail. Les
formulaires sont disponibles sur le site web du SAFIRE ou auprès de la TGDE ou en cliquant
sur les liens suivants : Demande de délai pour la remise d’un travail, Avis d’absence à un
examen.
La pénalité imposée pour les retards dans la remise des travaux est de 10 point de
pourcentage par jour. Cette pénalité est calculée en déduisant 10 points de pourcentage
à la note obtenue pour le travail en question. À noter, il s’agit de la politique « par
défaut » du Département; les enseignants sont libres d’imposer une pénalité plus élevée
s’ils le désirent.
L’étudiant qui remet son travail après 12h00 (midi) est réputé avoir remis ce travail le
matin du jour ouvrable qui suit, à l’ouverture des bureaux, et les jours non ouvrables
sont comptés comme des jours de retard. La boîte de dépôt des travaux à l’entrée du
département (à côté du C-4006) est dépouillée à 12h00 (midi) précises tous les jours
ouvrables.
La prévention du plagiat
Le Département porte une attention toute particulière à la lutte contre le plagiat, le copiage ou
la fraude lors des examens. Le plagiat consiste à utiliser de façon totale ou partielle, littérale
ou déguisée le texte d’autrui en le faisant passer pour sien ou sans indication de référence à
l’occasion d’un travail, d’un examen ou d’une activité faisant l’objet d’une évaluation. Cette
fraude est lourdement sanctionnée.
Tous les étudiants sont invités à consulter le site web http://www.integrite.umontreal.ca/ et
à prendre connaissance du Règlement disciplinaire sur le plagiat ou la fraude concernant
les étudiants. Plagier peut entrainer un échec, la suspension ou le renvoi de
l’Université.
Bibliothécaire
N’hésitez pas à profiter des services de Mathieu Thomas, bibliothécaire disciplinaire
spécialisé en science politique. Vous pouvez le rejoindre à son bureau (local 3095 de la
Bibliothèque des lettres et sciences humaines, Pavillon Samuel-Bronfman) ou lui envoyer un
courriel ([email protected]). Vous êtes invités aussi à visiter sa page internet,
Ressources en Science politique (http://www.bib.umontreal.ca/SS/pol/).

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