Le méthaniseur du lycée agricole d`Obernai
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Le méthaniseur du lycée agricole d`Obernai
Initiative exemplaire Les établissements agricoles (EPL) du Bas-Rhin collaborent avec leurs voisins en valorisant la biomasse locale dans une unité de méthanisation Crédit photo/EPL Approvisionnement durable Eco-conception Eco-efficience Ecologie industrielle et territoriale Depuis 2013, le digesteur installé dans L’unité de méthanisation est aussi un outil le lycée agricole d’Obernai pédagogique à destination des élèves du transforme 8 000 tonnes de jeunes aux nouveaux modèles de lycée agricole qui entend sensibiliser les matières organiques issues des production agricole. déchets agricoles, urbains et industriels La valorisation de ces ressources locales (lisiers, fumiers, marcs de raisins…) en permet une économie potentielle de Consommation responsable énergies. 100k€ pour le traitement des déchets et Allongement de la durée d’usage acteur : Economie de la fonctionnalité Ce projet de territoire réunit plusieurs l’exploitation du lycée agricole d’Obernai, outil pédagogique de 65°ha Recyclage avec un cheptel de 160 bovins, l’entreprise Stoeffler spécialisée dans la charcuterie et les produits traiteurs, la communauté de communes du Pays de Sainte Odile (6 communes), la ville d’Obernai. produit : 2 050 MWh d’énergie électrique qui est revendue à EDF, 1 274 MWh d’énergie thermique dont 1000 MWh fournissent l’usine Stoeffler en eau chaude et en chauffage via un réseau de chaleur de 80 mètres, du digestat qui fertilise 200 hectares de parcelles agricoles en substitution aux engrais chimiques et qui conduit à une économie de 120k€/an. Pour la gestion de la L’industriel Stoeffler voit sa plateforme, un mi-temps a facture énergétique été créé. diminuer et ses déchets sont L’unité a nécessité un investissement de méthanisés, diminuant ainsi le coût de 2,2M€ et a bénéficié de 825 k€ d’aides traitement des déchets. publiques. Méthanisation : « fermentation de matière organique en l’absence d’oxygène. Cette technique conduit à la production d’un mélange gazeux appelé biogaz (principalement du méthane) et d’un digestat. » L’installation évite le rejet de 600 tonnes par an de CO2.