protocole genevois de collaboration et d`intervention police/fase/sej
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protocole genevois de collaboration et d`intervention police/fase/sej
PROTOCOLE GENEVOIS DE COLLABORATION ET D’INTERVENTION POLICE/FASE/SEJ PIERRE-ALAIN DARD, CHEF DE LA BRIGADE DES MINEURS YANN BOGGIO, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA FASE JEUNES ET VIOLENCES, 15 NOVEMBRE 2013 POURQUOI UN PROTOCOLE? Un protocole né en 2008 et issu de différents constats : • • • • Un besoin global de sortir de représentations schématiques Une collaboration existante sur le terrain, mais liée à des relations interpersonnelles Un besoin de disposer d’un cadre de référence commun Une préoccupation commune de prévention et d’activation du « mieux vivre ensemble » Conférence Jeunes et violence - 15 novembre 2013 2 Une vision contemporaine du partenariat entre des organismes qui partagent pour objectif le bien-être général de la collectivité ORGANISATIONS CONCERNÉES Département de la sécurité : police cantonale • • • 910 gendarmes uniformés (police de proximité ; intervention) 321 inspecteurs de la Police judiciaire, répartis dans une quinzaine de brigades (dont la Brigade des mineurs) 192 agents de la Police de la sécurité internationale (PSI) Fondation pour l’animation socioculturelle (FASe) • • • • 45 centres de loisirs, maisons de quartiers 11 équipes hors murs 1 unité d’assistance personnelle Soit plus de 800 collaborateurs Département de la cohésion sociale de la Ville de Genève: Service de la jeunesse 1 équipe hors murs (11 collaborateurs) Conférence Jeunes et violence - 15 novembre 2013 3 • PRINCIPE DIRECTEUR DU PROTOCOLE La police considère les entités d’animation comme des partenaires • qui, par ses actions en faveur du développement d’attitudes et de comportements sociaux responsables, contribuent de manière importante à la prévention et à l’amélioration de la qualité de vie, et donc à la sécurité publique Les lieux d’animation considèrent la police comme un partenaire qui contribue, par son action propre, au respect des lois indispensable à toute vie collective Conférence Jeunes et violence - 15 novembre 2013 4 • LES DIFFÉRENTS CONTEXTES D’INTERACTION Contexte de prévention • Favoriser une action éducative coordonnée et cohérente, par des projets communs • Autour de thèmes comme par exemple la prévention de la violence, le racket, le vandalisme, les abus sexuels ou encore la sécurité routière Contexte d’enquête • Eviter une intervention de la police dans les lieux d’animation, cas échéant prévenir les partenaires • Préciser les conditions d’audition, d’interrogatoire et d’interpellation Contexte d’exception Répondre aux situations d’urgence Conférence Jeunes et violence - 15 novembre 2013 5 • ORGANISATION Des répondants terrain • Les personnes de contact désignées dans chaque lieu ou équipe d’animation • Les coordinateurs de région FASe • Les îlotiers • Les chefs de groupe de la Brigade des mineurs Un groupe référent • Secrétaire générale de la FASe • Chef du service de la jeunesse de la Ville de Genève • Chef de la section des infractions contre la personne • Chef de la Brigade des mineurs • Officier en charge de la police de proximité Un groupe de suivi du protocole Les référents et personnes ressources Conférence Jeunes et violence - 15 novembre 2013 6 • EVALUATION Un outil de rappel des contextes légaux déterminants • Devoirs de fonction du personnel, notamment obligation de dénonciation (art 302 CPP) et conditions d’application propre à chaque organisation Un degré de connaissance élevé des partenaires • Facilite la circulation des informations nécessaires, dans un cadre défini, connu et sécurisant • Améliore la qualité du travail de prévention globale spécifique, ainsi que l’établissement de diagnostics partagés sur les situations Avenir? Une extension aux polices municipales Conférence Jeunes et violence - 15 novembre 2013 7 •