583-(étp 17) 15e TO B -AZ

Transcription

583-(étp 17) 15e TO B -AZ
Dans le cadre de la ”MiSE À JOUR” de notre patrimoine culturel, historique et religieux,
présentation des versets de Lectures de la bible que l’Église propose traditionnellement en ce dimanche de l'année liturgique B .
Étape 17
(583) + La SUITE de la rubrique «ISLAM» paraît de nouveau, ayant dû être reportée
pour suivre de près l’actualité médiatique : le pèlerinage du pape François à Turin et les questions
que pose aux Scientifiques le fameux linceul.
CINQ PILIERS POUR UNE FOI
15. Quels sont les fondements de la foi islamique?
L'islam est fondé sur cinq piliers :
— la profession de foi en Allah et son prophète (shahada),
— la prière rituelle cinq fois par jour (salut),
— l'aumône rituelle (zakat),
— le jeûne durant le mois du Ramadan (sawm)
— enfin le pèlerinage à La Mecque à accomplir au moins une fois dans sa vie
pour celui qui en a la possibilité (haji).
Voir les explications à la page 9 et 10 ci-dessous du présent numéro 583
N°583-
AZ- (11e année) ,
15e d u t e m p s o r d i n a i r e Année B
12 juillet 2015
-
L’ E N V O I D E S D I S C I P L E S
EN MISSION
SUR LE TERRAIN.
une sorte de « télé réalité » avant l’heure…
A Béthel, le prophète Amos se heurta au prêtre Amazias, fonctionnaire du sanctuaire royal, qui lui demanda de quitter
les lieux. Mais entre l’injonction de ce dernier et l'appel du Seigneur, Amos n'hésita pas un instant. Il continua à proclamer la Parole libératrice de Dieu.
Libératrices : telles sont aussi les instructions que Jésus, dans l'évangile de Marc, donne aux Douze au moment de les
envoyer en mission.
Il faut se débarrasser de tout ce qui pourrait entraver la mobilité de l'envoyé.
Le livre d’Amos rappelait que les professionnels du sacré ne servaient ni Dieu, ni le peuple, mais leurs employeurs ; de
même la pauvreté de l'apôtre traduit un appel qui est d'abord destiné à provoquer la conversion des cœurs.
Toute parole émanant du Dieu vivant est gratuite comme l'amour.
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Section
A)
livre d'Amos l
1. Lecture du livre d'Amos
7, 12-15
Qui était Amos, ce Prophète intrépide, choisi par Dieu ? —
un bouvier !
.Amazias, prêtre de Bethel, dit au prophète Amos : « Va-t-en d'ici avec tes visions, enfuis-toi au pays de Juda; c'est là-bas que tu pourras gagner ta vie en
faisant ton métier de prophète. Mais ici, à Bethel, arrête de prophétiser; car
c'est un sanctuaire royal, un temple du royaume. »
Amos répond à Amazias « Je n'étais pas prophète, ni fils de prophète j'étais bouvier, et je soignais les
figuiers. Mais le Seigneur m'a saisi quand j'étais derrière le troupeau, et c'est lui qui m'a dit « Va, tu seras prophète pour mon peuple Israel. »
Au VIIIe siècle av. J.C., le peuple élu se trouve partagé
en deux royaumes, celui du Sud, au pays de Juda, gouverné par un roi de la dynastie de David et celui du Nord,
au pays d'Israël, qui a construit à Béthel un temple rival
de celui de Jérusalem.
Dieu l'a choisi pour dénoncer l'injustice sur laquelle se
sont édifiées les fortunes du roi et de quelques nantis du
royaume d'Israël.
Amazias, prêtre à la solde du roi, ne peut accepter que
la vérité soit criée dans ce Temple !
Pour asseoir leur politique, les rois d'Israël ont fait de la
religion une religion d'État : Béthel est temple du roi !
Amos est originaire du Sud, il n'est pas prophète de métier - il existait alors des confréries de prophètes - mais
# La raison d'État ne fait pas taire le prophète Amos. Aujourd'hui encore, quelles que soient les bonnes raisons de se taire,
le Seigneur nous a saisis à notre baptême pour nous envoyer
comme prophètes auprès de son peuple.
A REBRE.
»
—CLÉ de lecture extraite du Semainier chrétien 2015,, sous la responsabilité de Marie LUCIEN, Docteur
en Théologie Éditions EDMC, Édition Diffusion Média Chrétien, F-56120 GUÉGON, tél 02 97 75 37 88
www.edmc.fr
Le prêtre Ezékiel se trouve parmi les premiers fils d'israël déportés à Babylone. Dieu se révèle à lui par des visions et la
main du Seigneur est sur lui (Ez 1,1-3).
Va-t'en d'ici avec tes visions !
Dieu veut le bien des hommes, Pour qu'ils y parviennent, il leur a tracé un chemin celui de la loi, garante de la justice et du droit. Et pour les ramener sur ce chemin lorsqu'ils s'égarent, il leur a donné
des prophètes. C'est ainsi qu'Amos dénonce les dépenses inconsidérées des grands qui exploitent et
volent les plus petits, pour se faire bâtir des palais d'ivoire et s'enivrer. Des inconscients qui espèrent
le Jour du Seigneur, comme s'il devaità l'évidence leur être favorable alors que leur conduite fait
constamment affront à Dieu. Amos ne cesse de les reprendre et de les mettre en garde.
Il a des visions qui révèlent la fin de l'impunité pour les fraudeurs et les exploiteurs. Invasion de sauterelles, sécheresse, mon peuple Israel est mûr pour sa fin, désormais je ne lui pardonnerai plus (Am
8,2). Et d'annoncer la fin du sanctuaire et la dislocation du royaume. Un petit reste pourtant demeurera, car la volonté de Dieu n'est pas de détruire mais de voir renaître la soif d'entendre la parole de
Dieu (cf. Am 8, 11; 9, 8). C'en est trop pour le prêtre Amazias qui veut se débarrasser d'Amos : retourne d'où tu viens.
je n'étais pas prophète... niais le Seigneur rn'a saisi
Mais Amos ne prêche pas de sa propre initiative. Originaire d'un village du royaume du sud (Juda) près de
Bethléem, il n'appartient pas à un groupede prophètes. Eleveur ou berger, c'est un homme ordinaire et modeste. Mais, ainsi qu'il l'avait fait pour David appelé à la royauté (Ps 78,70-71), Dieu l'a pris de derrière le troupeau pour en faire son prophète et l'envoyer au sanctuaire royal de Bethel, à la frontière sud du royaume du
nord (Israel). Désormais il ne s'appartient plus, et ce n'est pas lui qui peut meure fin à sa mission.
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Commentaires 2015 de La bible expliquée et du Fr J.Ch. THOMAS
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Contre l’ambition du roi
(7.10-17)
Amassia, le prêtre en charge du sanctuaire royal, est irrité par les paroles du « visionnaire » (v.12) et décide
de le chasser.
Au moment de son expulsion, Amos plaide sa propre cause et fait valoir l’authenticité de sa vocation prophétique qui justifie sa mission auprès d’Israël.
Appelé par Dieu à parler au peuple, il veut prévenir celui-ci des abus de ses dirigeants et des effets désastreux qui en résulteront : guerre et déportation.
A cette époque, certains se déclaraient prophètes, porte-parole de Dieu: ils en faisaient une profession rapportant de façon substantielle, spécialement lorsqu'ils étaient fonctionnaires du roi, soutenant toujours le pouvoir
politique.
Tel était le cas d'Amassia, sous le règne de Jéroboam II, dans le royaume du nord.(entre 783 et 743 avant notre ère).
Béthel, à 17 km au nord de Jérusalem, était un sanctuaire célèbre, rappelant le passage d'Abraham, de Jacob, de Josué. On venait y consulter Dieu. Ce fut aussi un centre national de culte du veau d'or sous Jéroboam II.
Amos, lui, n'a rien d'un professionnel de la prophétie. Il se contente d'obéir à la mission reçue de Dieu: aller
dénoncer le culte idolâtrique célébré à Bethel.
Expulsé parce que religieusement incorrect, il prédit le sort du couple d'Amassia...effectivement réalisé lorsque le roi Assyrien Salmanasar V déportera à Ninive ( rive gauche du Tigre, en face de l'actuelle ville de Mossoul en Irak)des gens de la capitale, Samarie, et y installera des colons étrangers (724-721)
***
AMOS illustre l'appel intérieur (ou vocation) qui retentit dans la conscience d'un être humain croyant et écoutant Dieu.
Il fut fidèle à la mission reçue. Il souffrit de la part des opposants à Dieu. Il représente le courage et la victoire
finale de tous ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la mettent en pratique.
***
Chaque chrétien peut le prendre comme modèle dans la mesure où il vit la séquence fréquente: écoute, vocation, mission, opposition et gloire donnée par Dieu.
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Section
B)
PSAUME 122
«Paix sur la terre…»(Ps 85)
PSAUME 122 ( hébreu 123)L’attente des humiliés
1 Chant des pèlerinages.
Drame de libération nationale : lamentation, supplication,
confianced’être sauvé, annonce d’une intervention divine.
Le mot «pays » apparaît au début et vers la fin du poème : la terre d’Israël n’est possession du peuple (v. 13) que parce
qu’elle est d’abord possession du Seigneur (v.2).
Terre encore et toujours chérie, en dépit de la crise politique, militaire et morale qui la secoue. Israël, apparemment
retombé dans le péché, supplie son Dieu (v.5-8) de répéter la merveille du passé : passant par-dessus la faute de son
peuple, il l’a déjà fait revenir d’exil (v.2-4). Maintenant l’avenir s’illumine : Dieu répond favorablement (v.9-14).
Son message est simple : sans efforts pour maintenir ou recréer la paix (v. 11-12), et sans fidélité à servir
le Seigneur, l’humanité finit par compromettre son bonheur et son bien-être économique et social (v. 13-14).
Drame de libération nationale : lamentation, supplication, confiance d’être sauvé, annonce d’une intervention divineLe mot «pays » apparaît au début et vers la fin du poème : la terre d’Israël n’est possession du peuple (v. 13) que parce
qu’elle est d’abord possession du Seigneur (v.2).
Terre encore et toujours chérie, en dépit de la crise politique, militaire et morale qui la secoue.
Israël, apparemment retombé dans le péché, supplie son Dieu (v.5-8) de répéter la merveille du passé :
passant par-dessus la faute de son peuple, il l’a déjà fait revenir d’exil (v.2-4).
Maintenant l’avenir s’illumine : Dieu répond favorablement (v.9-14).
Son message est simple : sans efforts pour maintenir ou recréer la paix (v. 11-12),
et sans fidélité à servir le Seigneur, l’humanité finit par compromettre son bonheur
et son bien-être économique et social (v. 13-14).
Quand on n'en peut plus, la prière sincère demeure possible.
Elle mélange la plainte, la confiance et la gratitude pour les bienfaits déjà reçus.Le vrai culte, la vraie louange rendue
à Dieu, c'est un coeur droit, une existence fidèle à ce que Dieu désire.
Ceux et celles qui mettent en pratique les désirs de Dieu peuvent donc entrer dans son Temple
et lui rendre louange, action de grâce.
Toute la relation entre Dieu et l'Humanité est relation amoureuse, relation nuptiale, sponsale.
La Bible la présente comme une ALLIANCE offerte par Dieu, donnée, et non pas méritée par l'Humanité,
encore moins arrachée à Dieu contre son Amour Fidèle et Eternel.
Toute personne accueillant cet amour de Dieu est comparable à une personne épousée par Dieu.
Mais la Bible révèle également la faiblesse de l'amour manifesté envers Dieu,
de la reconnaissance envers le choix dont nous sommes bénéficiaires.
Evidemment, MARIE, elle, a pleinement accueilli l'amour de Dieu , le choix de Dieu. Le Magnificat exprime le Bonheur intérieur de Marie.
Conjuguons ce psaume avec le Magnificat.
Deux poèmes d'exultation, d'admiration qui vont parfaitement ensemble2. Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens
!
!
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Lettre aux Éphésiens Ep 1, 3-14
Paul ne peut parler du projet de Dieu sur les hommes sans rendre grâce au Père.
Section C)
Lettre aux
Éphésiens
BÉNI soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. Dans les cieux, il nous a comblés de
sa bénédiction spirituelle en Jésus Christ. En lui, il nous a choisis avant la création du
monde, pour que nous soyons, dans l'amour, saints et irréprochables sous son regard. Il
nous a d'avance destinés à devenir pour lui des fils par Jésus Christ : voilà ce qu'il a voulu
dans sa bienveillance à la louange de sa gloire, de cette grâce dont il nous a comblés en
son Fils bien-aimé, qui nous obtient par son sang la rédemption, le pardon de nos fautes.
Elle est inépuisable, la grâce par laquelle Dieu nous a remplis de sagesse et d'intelligence en nous dévoilant
le mystère de sa volonté, de ce qu'il prévoyait dans le Christ pour le moment où les temps seraient accomplis ;
dans sa bienveillance, il projetait de saisir l'univers entier, ce qui est au ciel et ce qui est sur la terre, en réunissant tout sous un seul chef, le Christ.
[ En lui, Dieu nous a d'avance destinés à devenir son peuple; car lui, qui réalise tout ce qu'il a décidé, il a voulu que nous soyons ceux qui d'avance avaient espéré dans le Christ à la louange de sa gloire. Dans le Christ,
vous aussi, vous avez écouté la parole de vérité, la bonne nouvelle de votre salut ; en lui, devenus des croyants,
vous avez reçu la marque de l'Esprit Saint. ]
Paul n'est pas missionnaire pour une évangélisation à
la petite semaine. Il sait que son travail s'insère dans le
projet de Dieu qui concerne tous les hommes et même
tout l'univers.
Le choix du peuple d'Israël, porteur des promesses
messianiques, pour être le témoin de l'espérance dans le
Christ, l'accès actuel des païens à la foi dans ce même
Christ, le don de l'Esprit, gage de l'héritage à venir du
royaume de Dieu et de la libération finale, manifestent que
ce projet historique de Dieu est de réunir l'humanité et
l'univers dans le Christ. Ce dessein d'amour éternel de
Dieu prend corps au fur et à mesure qu'avance l'histoire et
que les hommes coopèrent à ce rassemblement des fils
de Dieu par Jésus.
# Le dessein de Dieu : saisir l'univers entier pour tout
réunir dans le Christ, se réalise au long de l'histoire, bien
qu'il ait précédé la création du monde. Nos engagements
dans le monde et dans l'Église nous associent aussi au
projet d'amour de Dieu. A !
A REBRE
—CLÉ de lecture extraite du Semainier chrétien 2015,, sous la responsabilité de Marie LUCIEN, Docteur en
Théologie, aux Éditions EDMC, Édition Diffusion Média Chrétien, F-56120 GUÉGON, tél 02 97 75 37 88
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Ce que dit l'Apôtre
Cette lettre, présentée comme envoyée par Paul en prison, ne comporte aucune indication précise des destinataires auxquels elle est adressée. Parallèle à la Lettre aux Colossiens, elle semble être une circulaire aux
communautés de 'actuelle Turquie centrale. Sans doute oeuvre d'un fidèle disciple de Paul, elle débute, à la
manière juive, par une « bénédiction » pour toute l'oeuvre de Dieu depuis avant la Création. Le Christ - vu
comme le Fils bien-aimé existant depuis toujours en Dieu - y est intimement associé. L'Église universelle - et
pas seulement es églises particulières - y apparaît comme son aboutissement actuel. La perspective ouverte
se veut désormais universelle: II projetait de saisir l'univers entier.
Quelle Parole pour nous ?
?Nous sommes sans doute plus spontanément portés à demander qu'à remercier. Dans la prière comme
dans la vie courante. Savoir rendre grâce, cela demande d'avoir conscience de ce qui nous est donné, par
grâce justement c'est-à-dire gratuitement. La liturgie, qui est (<eucharistie)), c'està-dire <(action de grâce», ne
cesse de nous y inviter. En particulier dans la préface de la messe, qui nous introduit dans la grande « prière
eucharistique)): Cette grâce dont il nous a comblés en son Fils bien-aimé!
Au siècle dernier, Teilhard de Chardin a redonné une actualité saisissante à cette perspective de
«récapitulation)': Saisir l'univers entiersous un seulchef, le Christ. Le croyant comprend que l'univers entier - et
pas seulement les personnes individuelles - est en mouvement. Il n'est pas à la dérive; il n'est pas voué à la
catastrophe. Au fil des événements, il va vers son but, qui est sa ré' ..-.-Lt cnn épanouissement final.Tel est
notre ((sens de l'histoire».
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Commentaires..2015 de La bible
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Unis au Christ
expliquée
et
du
Fr
JCh.
THOMAS
(1.1-12)
D’emblée, Paul se réfère à Dieu, Père de Jésus-Christ.
Il obéit à Jésus-Christ, qui l’a envoyé annoncer la puissance de l’amour divin.
Depuis toujours, Dieu pense aux hommes, il les appelle à devenir, par Jésus- Christ, ses enfants bien-aimés,
et à se laisser transformer par lui.
Par Jésus-Christ, Dieu agit: il délivre du mal, pardonne, transmet sa sagesse, se fait connaître.L’humanité
n’est pas lâchée dans un monde vide, elle est invitée à entrer en communion avec Dieu : Jésus-Christ ouvre la
route à quiconque l’accueille.
Sagesse du plan de Dieu
(1.13-20)
Paul invite les croyants à progresser dans la connaissance du projet de Dieu. Ils y découvriront une sagesse,
une espérance puissante et une raison de remercier en permanence.
Ils en ont déjà une première vision, ils doivent avancer vers la pleine connaissance en méditant le message de
vérité qu’ils ont accueilli.
L’Esprit Saint leur est donné pour les faire progresser.
Paul nous livre ce qui fait sa contemplation intérieure, sa plus intime assurance.
Quatre fois, il chante son bonheur, quatre fois il invite à louer Dieu , à admirer le Christ qui a tant fait pour les
humains, et à prendre conscience de l'action de l'Esprit Saint qui fait germer l'oeuvre de Dieu génération après
génération.
Soulignons les mots clés: nous sommes bénis, connus, soutenus, libérés du mal: nous pouvons connaître les
intentions de Dieu, nous en avons pleine intelligence: la paix intérieure nous habite, l'espérance, la certitude
que l'Humanité marche vers sa réconciliation finale avec Dieu et entre Humains.
***
Ne nous contentons pas de lire ce passage d'une grande densité.
Relisons-le, crayon en main, soulignant les mots qui nous semblent révélateurs de l'admiration de Paul, du Plan de Dieu, de la progression de la libération spirituelle de tous ceux qui
acceptent de s'ouvrir à la Pensée et à l'Action bienveillantes de Dieu envers tous les humains,
de génération en génération.
Chaque mot nous concerne.
Essayons de voir comment cela se réalise depuis que nous essayons de nous conduire en
chrétien
——————————————
!
!
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Section D)
3. Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Mc 6, 7-13
Pour la première fois, Jésus envoie ses apôtres en mission.
Il y aura d'autres fois et d'autres apôtres. Acceptons-nous d'en être ?
ÉVANGILE
JÉSUS appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie deux par deux. Il leur
donnait pouvoir sur les esprits mauvais, et il leur prescrivit de ne rien emporter pour la route, si ce
n'est un bâton; de n'avoir ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie dans leur ceinture. “Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange.»
Il leur disait encore : «Quand vous avez trouvé l'hospitalité dans une maison, restez-y jusqu'à votre
départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez en secouant la
poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et proclamèrent qu'il fallait se convertir. Ils chassaient beaucoup de démons, faisaient
des onctions d'huile à de nombreux malades, et les guérissaient.
Après avoir été repoussé par ses compatriotes à Nazareth, Jésus tente une dernière fois d'appeler les Galiléens à la conversion en leur envoyant ses disciples par
groupes de deux
. La tenue vestimentaire prescrite est celle des pèlerins se rendant à Jérusalem pour la Pâque. Dans l'esprit
de Jésus elle doit signifier que ses envoyés ne comptent
que sur Dieu et ne s'embarrassent d'aucune réserve ou
sécurité humaine.
Ceux qui refuseront de les accueillir manifesteront par
là leur refus de se convertir, les autres bénéficieront du
salut, concrétisé dans les expulsions de démons et la
guérison des malades.
il les envoie deux par deux Jésus compte plus sur le
témoignaged’une équipe ou d’une communauté chrétienn
que sur celui d’un seul, fut-il celui de Pierre ou Paul
A REBRE
—CLÉ de lecture extraite du Semainier chrétien 2015,, sous la responsabilité de Marie LUCIEN, Docteur en
Théologie Éditions EDMC, Édition Diffusion Média Chrétien, F-56120 GUÉGON, tél 02 97 75 37 88
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Qui sont les Douze ?
Tout de suite après l'échec de son intervention à Nazareth, Jésus envoie ses disciples en mission. L’ordre des
événements, chez Marc, n'est jamais anodin.
Jésus vient d'être rejeté par ses proches, qui pensent le connaître mais ne te-connaissent pas en lui le Messie
qu'Israël attendait. Alors il envoie les Douze en mission, c'est-à-dire ceux des disciples qu'il a choisis comme
proches compagnons. Si le disciple se définit comme « celui qui suit », l'apôtre est étymologiquement « celui
qui est envoyé r>. Les deux mots qualifient les Douze de manière complémentaire.
Les synoptiques donnent chacun une liste des Douze disciples ou apôtres, avec quelques variantes mineures,
le chiffre « douze » symbolisant la plénitude, les douze tribus, l'Israël renouvelé.
Ce qui est certain, c'est que les Douze étaient des hommes ordinaires, que Dieu utilisa de manière extraordinaire. Car Jésus appuya son ministère sur des hommes emplis de doutes, de luttes et de défauts (tout comme
nous), mais capables de jouer leur vie pour leur Maître.
II les envoie en mission
Si Jésus a envoyé les Douze en mission, il continue de le faire par delà les siècles et les frontières. La vocation missionnaire n'est pas un domaine réservé à quelques femmes et hommes particuliers, pas plus qu'elle
n'est une activité à chercher en dehors de l'espace de vie de chacun.
Le chrétien est témoin du Christ
par sa propre expérience de vie, qui est d'abord une expérience relationnelle. L'expérience chrétienne est
donc nécessairement ecclésiale et cette expérience ecclésiale est nécessairement missionnaire elle est l'annonce de la Bonne Nouvelle, c'est-à-dire de la réconciliation (avec soi-même, avec les autres, avec Dieu) et
du partage de la joie divine.
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&Commentaires..2015.
de La bible
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expliquée
et
du
Fr
J.Ch.
THOMAS
Recommandations pour la mission (6.6b-13)
Envoyer les disciples deux par deux favorise le soutien mutuel et assure la qualité du témoignage.
Les premiers missionnaires chrétiens ne devaient pas s’embarrasser de bagages inutiles,
mais rester disponibles pour accomplir la mission reçue de Jésus (1.14,39).
« Secouer la poussière de ses pieds » signifie que les disciples quittent ce territoire
sans rien devoir à ses habitants.
Ce geste prend acte du refus de ceux qui n’accueillent pas la Bonne Nouvelle.
Marc résume ce qui doit caractériser un Envoyé du Christ
- Il est appelé, il ne s'impose pas, ne se désigne pas: il répond (vocation)
- Il répond oui, accepte, se rend disponible, s'engage
- il accomplit la mission reçue, il devient Envoyé ou Apôtre ou Missionnaire
- il ne le fait pas en solitaire, il travaille avec ceux qui sont missionnés comme lui près des mêmes
personnes : Jésus les envoie deux par deux. Le solitaire devient vite un opposant aux autres.
- il se libère le mieux possible des habitudes, contraintes, besoins, désirs qui pourraient restreindre
sa disponibilité ou l'empêcher d'accomplir sa mission. Pas de superflu, seulement l'essentiel.
- Il annonce et propose le message qu'il a la charge promouvoir, le Royaume de Dieu et non pas son
succès personnel d'Envoyé. Il ne dénature pas ce Message, il s'efforce d'en être le premier bon
écouteur et disciple. En ce sens, il annonce ce dont il vit et témoigne déjà.
- il n'est pas désarçonné par les refus du Message. Il sait que cela ne le vise pas personnellement
(sauf s'il a dénaturé le message)
- Il respecte la liberté des destinataires du message. Il ne maudit pas ceux qui le refusent. Il ne devient pas le gourou ou le maître à penser de ceux qui acceptent le Message.
- Il accepte les moyens de subsistance qu'on lui donne parce qu'il propose gratuitement le Message.
Il ne cherche pas à s'enrichir personnellement. Ayant reçu gratuitement, il donne gratuitement.
- Il se réjouit des guérisons, résurrections, conversions, remises en marche humaines et spirituelles
qu'il peut constater et en est reconnaissant envers Dieu, leur auteur.
!
!
[…]
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SUITE de la page 1 —article / Les cinq piliers de l’islam
ISLAM CHRISTIANISME : extraits d’entretiens avec le Père Samir KHALILL Samir, Jésuite, professeur d’islam ,
enseigne aussi à l'Institut pontifical oriental de Rome, Il est l'auteur d'une quarantaine de volumes et d'un millier d'articles
scientifiques sur l'islam et l'Orient chrétien.
Il est difficile de faire une comparaison avec les commandements chrétiens.
Par exemple, la prière pour un chrétien est une façon de s'adresser à Dieu qui peut prendre différents aspects, dont la liturgie.
Dans l'islam, l'optique est surtout de type juridique. Pour un musulman, la prière rituelle' s'exprime
dans l'accomplissement de certains rites, comme la prostration, d'une manière formellement parfaite.
Il est vrai que la salut dure de cinq à dix minutes et qu'elle est accomplie cinq fois par jour, mais il
s'agit d'un rite. Celui qui l'effectue d'une manière formellement correcte, en conformité avec le rite prévu, après s'être purifié par les ablutions, a fait sa prière; pour celui qui la fait sans respecter la purification, c'est comme s'il n'avait pas prié.
Par exemple, lorsque la femme a ses règles, elle est considérée comme impure et ne peut donc pas
accomplir la prière rituelle, qu'elle doit rattraper un autre jour. Il en va de même pour le jeûne: normalement, les femmes ne peuvent pas jeûner pendant quelques jours durant le mois du Ramadan, car
elles sont impures, et elles doivent rattraper les jours perdus lors du Ramadan de l'année suivante.
C'est un fait objectif, et non pas subjectif.
Prenons encore l'exemple du jeûne: il consiste dans le fait de ne pas manger, ne pas boire, ne pas
fumer, ne rien introduire dans le corps de l'aube au coucher du soleil; mais après le coucher du soleil,
on mange davantage et mieux que les jours normaux. A vrai dire, cela n'était pas dans l'esprit ascétique du Ramadan, il s'agit d'une déformation qui dure depuis des siècles. Al-Ghazali déjà, au xr siècle,
s'élevait contre cette trahison de l'esprit originel du Ramadan. Mais dans les faits, celui qui a formellement rempli les normes rituelles a jeûné. L'islam est donc une religion normative et c'est à la fois sa
force et sa faiblesse.
Par ailleurs, un élément essentiel de la prière et du jeûne est que ce sont des actes collectifs tous se
retrouvent, au même instant, pour accomplir les mêmes gestes, prononcer les mêmes prières. II en est
de même pour le pèlerinage à La Mecque, rencontre extraordinaire qui réunit des millions d'hommes.
Ce synchronisme collectif donne une force immense, met en relief l'unité des musulmans. Le Ramadan a une influence semblable chacun fait sa besogne et jeûne la journée puis se précipite, au coucher
du soleil, pour boire de l'eau. C'est un fait social de grande importance qui implique parfois aussi des
citoyens non musulmans. C'est la force de l'islam, la vision religieuse voulue avec beaucoup de sagesse par Mahomet.
16. Voulez-vous dire que les autres religions sont plus difficiles à pratiquer ou « exigeantes » avec leurs fidèles?
Les musulmans soutiennent que, alors que le judaïsme est une religion plus « terrestre » - ce qui
n'est pas vrai - et que le christianisme est céleste, sublime mais si idéal que personne ne peut le vivre
pleinement, l'islam a combiné ces éléments, terrestre et céleste, dans la religion de la modération et de
la raison.
En fait, de nombreux enseignements de l'islam ne sont en rien rationnels mais, à force de les répéter
depuis des siècles, ils ont acquis le statut de norme. Soutenir, par exemple, que le Coran est descendu
du ciel ou que Mahomet est le prophète de Dieu est une chose indémontrable, que la raison ne peut
admettre sans le soutien de la foi. C'est pourquoi celui qui n'a pas cette foi, c'est-à-dire qui n'est pas
musulman, reconnaît difficilement le caractère prophétique de Mahomet.
L'islam est exigeant pour certaines choses, moins pour d'autres. D'une part, il est exigeant car il impose de prier cinq fois par jour, de jeûner de l'aube au coucher du soleil pendant un mois, d'autre part,
il est indulgent car l'on ne doit pas se poser trop de questions, on fait ainsi maintenant, et chacun le
fait.
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Faire quelque chose avec les autres est plus simple. L'islam apparaît relativement facile à pratiquer
parce que le musulman est entouré d'un fort soutien social, dans les pays islamiques du moins, alors
que c'est plus difficile dans les pays non islamiques, ou d'immigration, justement du fait que n'existe
plus ce consensus social et que la pratique doit être le fruit d'un choix personnel.
L'islam est plus une religion communautaire qu'individuelle. Le musulman ne se perd pas en considérations compliquées pour savoir ce qu'il doit faire ou non, il a souvent des réponses préconçues et
moins de problèmes de conscience que le chrétien. Face à des problèmes de conscience, la réponse
d'un chrétien n'est pas simplement dictée par l'Eglise: elle l'est aussi par sa libre adhésion, l'adhésion
de sa raison à l'enseignement de l'Église. Toutefois, le monde moderne pose aux musulmans d'aujourd'hui de nombreuses questions non prévues à l'origine, ce qui les laisse dans le doute. Et c'est
pour cette raison que nombre d'entre eux s'adresse aux fuqaha, les jurisconsultes, pour obtenir une
réponse valable à leurs nouvelles interrogations.
17. Mais alors aucune spiritualité islamique n'existe? On dirait presque que le musulman n'a
pas d'exigences spirituelles...
Je n'entends pas du tout nier l'existence d'une spiritualité musulmane. Au contraire, elle peut être
très profonde, comme dans le cas des mystiques (les sufi), mais la religion musulmane peut apparaître
parfois aussi très superficielle du fait que beaucoup se contentent d'observer les prescriptions. Dans
le christianisme, la vie spirituelle du simple croyant est un élément absolument central, alors que c'est
moins commun dans l'islam. Le légalisme de l'islam rappelle plutôt celui du judaïsme.
Ce n'est pas un hasard si la science principale de l'islam est la jurisprudence, et non la théologie ou
la spiritualité comme dans la tradition chrétienne. Dans l'islam, le savant (ou le faqih, singulier de
fuqaha) est celui qui connaît toute la jurisprudence et les fidèles s'adressent à lui pour demander s'ils
peuvent par exemple, dans des cas précis, effectuer la prière et il leur indique ce qu'ils doivent faire
pour l'accomplir justement. Ouvrez n'importe quel livre de tradition musulmane, de jurisprudence ou
de hadith, et vous y trouverez de tout, à commencer par les règles de la purification, à savoir les préceptes des ablutions nécessaires à la prière ou au jeûne. Même le texte où sont recueillis les propos
de l'ayatollah Khomeyni, par exemple, dresse la liste d'une série de directives concernant la pureté, la
prière, le jeûne, toutes conçues comme des actes rituels.
La purification est un acte juridique, non spirituel. Les fuqaha nous rappellent les «docteurs de la
Loi» des Evangiles. La pureté est conçue de la même façon que dans l'Ancien Testament dont nous
avons un écho dans le débat évangélique entre jésus et les Pharisiens, les véritables spécialistes de la
Torah, c'est une pureté uniquement extérieure.
Le Christ avait réagi à cette conception en disant « Ne savez-vous pas que tout ce qui pénètre dans
la bouche passe dans le ventre, puis est rejeté à la fosse? Mais ce qui sort de la bouche provient du
cœur, et c'est cela qui rend l'homme impur'. »
Nous trouvons aussi cette vision de l'Ancien Testament dans l'islam si quelqu'un ne fait pas les
abludons prescrites, sa prière n'est pas acceptée par Dieu. Les règles de la pureté prévoient que je ne
peux pas saluer une femme parce qu'elle pourrait avoir ses règles, ce qui la rend impure, et je deviendrai, en la touchant, impur moi aussi. Et ainsi de suite.
Tout est prévu, mais situé dans le contexte du monde culturel arabe du vile siècle. Ainsi, si l'on
cherche à cerner ce qu'est le projet de Mahomet pour la religion islamique, il en ressort un projet d'ensemble, un plan socio-politico-culturalo-religieux.
Etre musulman signifie, pour de nombreux croyants, prier ou se vêtir d'une certaine manière, manger certains aliments et en refuser d'autres (comme les produits à base de porc ou la viande rouge), se
comporter à l'extérieur et à l'intérieur d'une certaine manière. L'on doit remarquer, à ce sujet, une différence radicale avec le christianisme qui, avant tout, n'est pas une religion, c'est-à-dire la tentative humaine de représenter le Mystère par une certaine idée de Dieu et de mettre en pratique une série de
préceptes éthiques en adoptant un comportement cohérent, mais un Evénement, l'avènement de la
révélation de Dieu qui répond à l'attente humaine et se rend présent Lui-même à l'homme en épousant
sa condition,
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CONTRIBUTION de Michel ANDRÉ,.Diacre permanent
QUINZIEME DIMANCHE ORDINAIRE B
(12 Juillet 2015)
ENVOI EN MISSION
Fil conducteur :
Dieu a une mission spécifique pour chacun de nous. C'est lui qui nous la donne et nous ne devons pas
nous dérober, sachant que Dieu nous aidera toujours au niveau des moyens à mettre en œuvre pour le
résultat opportun… qui finalement, dépend de lui!
Principaux points :
1) Cet envoi des apôtres se situe après « lʼéchec » de Nazareth et va constituer une étape
importante dans la diffusion de la Bonne Nouvelle. Il est caractéristique que Jésus ne se
laisse pas impressionner par cet échec de sa prédication à Nazareth et accélère, au contraire, la diffusion de cette Bonne Nouvelle. Cʼest une bonne leçon pour nous, qui prenons
prétexte de nos insuccès ou de nos soi disant incapacités pour ne plus rien faire !
2) 2) Comprenons que, pour nous comme ce le fut pour les apôtres, le temps de formation,
dʼaccumulation des connaissances, celui des sessions et retraites, tout à fait nécessaire,
doit cependant, ensuite faire place à lʼaction. On ne peut éternellement recevoir sans donner
à son tour. Il y a trop de chrétiens qui restent « consommateurs » toute leur vie.
3) Ceci dit, cʼest Jésus qui envoie en mission et en fixe la date, les modalités. Pour nous,
cʼest pareil : Dieu nous envoie chacun à la « mission » quʼil nous destine et lʼEglise doit
nous aider à la réaliser. La façon dont nous recevons de Dieu notre mission nʼest pas identique et tout le monde, sur ce plan, nʼest pas comme Marie, Joseph ou Jeanne dʼArc. Nʼattendons pas des signes extraordinaires ! Mais nʼattendons pas, non plus, dʼêtre dans des
conditions parfaites pour passer à lʼaction et remarquons que Jésus conseille lʼutilisation de
moyens sobres (en ce qui concerne la part des hommes). Dieu ne nous demandera pas
plus que ce que nous pouvons. En ce qui concerne la part de Dieu, rien de ce qui est nécessaire nous sera refusé !
4) Prenons donc les moyens que Dieu nous suggère et soyons dans la paix ! Etre dans la
paix, cela veut dire que, ayant pris les bons moyens, ayant fait le nécessaire, ni plus, ni
moins, de notre côté, nous pouvons, comme les vierges sages de lʼévangile, dormir en attendant la venue de lʼépoux. Cʼest à ce dernier quʼincombe la réussite du résultat final de
nos efforts.
Et, parce que le résultat de la « mission » que Dieu confie à chacun de nous dans cette vie, en fin
de compte, ne dépend pas vraiment de nous…mais de Lui, nous avons une obligation claire de «
moyens », mais pas de « résultat ». C'est bien, par exemple, ce que, en tant que parents, nous
avons à retenir des résultats de l'éducation de nos enfants. Soyons donc dans la paix !
Michel ANDRÉ
Médecin, et diacre du diocèse de Saint Denis, Ile de la Réunion
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