Samedi 10 décembre Ultimes Ballades Ultimes Ballades

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Samedi 10 décembre Ultimes Ballades Ultimes Ballades
Roch-Olivier Maistre,
Président du Conseil d’administration
Laurent Bayle,
Directeur général
Dans le cadre du cycle La folie
Du 9 au 17 décembre
Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,
à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr
Ultimes Ballades | Samedi 10 décembre
Samedi 10 décembre
Ultimes Ballades
Cycle La folie
Schumann, Nietzsche, le Tasse sombrèrent dans la folie tout comme Lucia di Lammermoor et tant
de personnages d’opéra. Jordi Savall, avec Érasme, célèbre les pouvoirs de subversion de la folie ;
Fausto Romitelli en révèle le déchaînement.
Dérangement psychique, hallucinations, somnambulisme, amnésie… ces scènes sont devenues
une sorte d’épisode obligé pour les héroïnes (généralement soprano) dans l’opéra du début du
XIXe siècle et donnent l’occasion d’un déploiement de virtuosité vocale impressionnante. Accompagnée
par La Chambre Philharmonique que dirige Emmanuel Krivine, Olga Peretyatko interprète des grands airs
de Donizetti et Bellini.
La Malédiction du chanteur ainsi que les quatre ballades réunies sous le titre Le Page et la Fille du roi
de Schumann, au programme du concert dirigé par Laurence Equilbey, datent de 1852, année au cours de
laquelle le compositeur subit des troubles nerveux. Ces derniers sont les prémices de la folie qui
le conduira à inir ses jours dans l’asile d’Endenich.
Imprimé à Paris et dédié à son ami Thomas More, Éloge de la folie d’Érasme remet tout en cause
avec subversion. En s’emparant de ce célèbre texte, Jordi Savall brosse un portrait musical en forme
d’hommage au philosophe qu’il considère comme un « réformateur audacieux », « premier théoricien
littéraire du paciisme » et « premier penseur à se déinir comme européen ».
De César Franck à Eugène Ysaÿe en passant par les Märchenerzählungen de Schumann, le violoncelliste
Alexander Kniazev et ses complices ont imaginé un parcours musical ponctué par la lecture de textes
du philosophe Friedrich Nietzche.
Dans Amok Koma pour instruments et électronique, Fausto Romitelli rend perceptible « l’avènement
d’une violence cachée » qui se révèle par « la dérive chaotique du matériau » musical, par sa destruction
et par son retour incandescent, « hors de tout contrôle » selon le compositeur italien.
Sur les vingt madrigaux qui composent le Deuxième Livre de Claudio Monteverdi (1590), neuf sont
des mises en musique de poèmes de Torquato Tasso. L’atmosphère pastorale suggérée dans la poésie
madrigalesque ne fait pas transparaître l’état de folie dans lequel sombrait peu à peu le grand poète
épique d’Italie mais Le Tasse fut interné en 1577 puis en 1579 à Ferrara.
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Du VENDREDI 9 Au SAMEDI 17 DÉCEMBRE
VENDREDI 9 DÉCEMBRE – 20H
DIMANCHE 11 DÉCEMBRE – 16H30
Scènes de folie
Éloge de la folie : Érasme de
Rotterdam et son temps
Gaetano Donizetti
Airs extraits de Lucia di Lammermoor Giuseppe Verdi
La Force du destin : Ouverture
Vincenzo Bellini
Airs extraits de I Puritani Airs extraits de La Sonnambula Robert Schumann
Symphonie n° 4
La Chambre Philharmonique
Emmanuel Krivine, direction
Olga Peretyatko, soprano
Ce concert est précédé d’une
conférence à 18h45, L’opéra, c’est fou !,
par Caroline Eliachef, psychanalyste
Entrée libre sur réservation
SAMEDI 10 DÉCEMBRE – 20H
Fausto Romitelli
Amok Koma
Matthias Pintscher
Hespèrion XXI
Songs from Solomon’s Garden
La Capella Reial de Catalunya
Olga Neuwirth
Jordi Savall, direction, dessus de viole Construction in Space
LUNDI 12 DÉCEMBRE – 20H
Nietzsche : le journal d’une folie
Robert Schumann
Fantasiestücke op. 73
César Franck
Sonate pour violoncelle et piano
Robert Schumann
Märchenerzählungen op. 132
César Franck
Prélude, choral et fugue
Robert Schumann
Fantasiestück op. 111 n° 1
Eugène Ysaÿe
Berceuse
Ultimes ballades
Textes de Friedrich Nietzsche
Robert Schumann
La Malédiction du chanteur op. 139
Max Bruch
Die Loreley, op. 16 : Ouverture
Robert Schumann
Le Page et la Fille du roi op. 140
Orchestre de l’Opéra de
Rouen Haute-Normandie
Accentus
Laurence Equilbey, direction
Catherine Hunold, soprano
Maria Riccarda Wesseling,
mezzo-soprano
Marcel Reijans, ténor
Benedict Nelson, baryton-basse
Johannes Mannov, basse
JEUDI 15 DÉCEMBRE – 20H
Alexander Kniazev, violoncelle
Plamena Mangova, piano
Romain Guyot, clarinette
Andreï Gridchuk, alto
Didier Sandre, récitant
Ensemble intercontemporain
Matthias Pintscher, direction
Leigh Melrose, baryton
Emmanuelle Ophèle, lûte basse
Alain Billard, clarinettes basse et
contrebasse
Gérard Buquet, tuba
Vincent David, saxophone
Peter Böhm, électronique en temps réel
VENDREDI 16 DÉCEMBRE – 20H
SAMEDI 17 DÉCEMBRE – 20H
Claudio Monteverdi
Intégrale des madrigaux : Deuxième Livre
Les Arts Florissants
Paul Agnew, direction, ténor
Maud Gnidzaz, soprano
Hannah Morrison, soprano
Marie Gautrot, contralto
Sean Clayton, ténor
Callum Thorpe, basse
VENDREDI 9, SAMEDI 10,
ET DIMANCHE 11 DÉCEMBRE
CITÉSCOPIE La Folie
Avec Jean-François Boukobza, Damien
Colas, Hélène Pierrakos, Rémy Stricker,
musicologues, Jean-Marie Fritz,
professeur de littérature médiévale et
Catherine Kintzler, philosophe
SAMEDI 10 DÉCEMBRE – 20H
Salle des concerts
Ultimes Ballades
Robert Schumann
La Malédiction du chanteur op. 139
entracte
Max Bruch
Die Loreley op. 16 : Ouverture
Robert Schumann
Le Page et la Fille du roi op. 140
Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie
Accentus
Laurence Equilbey, direction
Catherine Hunold, soprano (La Reine)
Maria Riccarda Wesseling, mezzo-soprano (La Narratrice)
Marcel Reijans, ténor (Le Jeune Homme / Le Page)
Benedict Nelson, baryton-basse (Le Harpiste / Le Triton)
Johannes Mannov, basse (Le Roi)
Élodie Kimmel, soprano (La Princesse)
Kristina Vahrenkamp, soprano (La Nymphe)
Nicolas Rouault, basse (Le Ménestrel)
Ce concert est surtitré.
Enregistré par France Musique, ce concert sera difusé le vendredi 30 décembre à 14h.
Coproduction Cité de la musique, Opéra de Rouen Haute-Normandie, Accentus.
Fin du concert vers 21h40.
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Ultimes Ballades
Contes et légendes : cet univers forme l’un des piliers du romantisme. Loin du divertissement,
il donne à l’artiste et à son public des clés de lecture du monde, opère de saisissants raccourcis,
réunit réalité et iction. « Le conte véritable doit être à la fois prophétique et idéal. Le vrai créateur
de contes est un voyant de l’avenir » (Novalis, Fragments inédits). Histoires de rois et de pauvres
gens, malédictions et salvation, meurtres et mariages… La plupart des poètes du XIXe siècle se
rafraîchiront à cette source, la teintant plus ou moins de populaire : les frères Grimm, Arnim et
Brentano, Herder, Eichendorf, uhland et bien d’autres encore. Pour Schumann, en profonde
résonance avec ces problématiques, un poète tiendra une place particulière : Emanuel Geibel.
On lui doit le texte de la ballade Vom Pagen und der Königstochter ; c’est aussi lui qui inspire les
Drei Gedichte op. 30, le Liederspiel op. 74 et son prolongement, les Spanische Liebeslieder op. 138.
Il fait également sienne la légende de la Lorelei ; son livret d’opéra, écrit pour Mendelssohn, sera
inalement mis en musique après la mort de ce dernier par Max Bruch dans les années 1860, mais
aussi par Fredrik Pacius vers 1880.
Robert Schumann (1810-1856)
Des Sängers Fluch [La Malédiction du chanteur] op. 139
1. « Es stand in alten Zeiten » (la narratrice)
2. « Die Stunde ist gekommen » (le jeune homme, le harpiste)
3. « Schon steh’n die beiden Sänger » (le roi, la reine, le harpiste, la narratrice)
4. Provenzalisches Lied (le jeune homme)
5. « Wie schlägt der Greis die Saiten » (le chœur)
6. « Genug des Frühlings und der Lust » (le roi, le harpiste)
7. Ballade (le harpiste, le roi, le chœur)
8. « Nicht diese wilden blut’gen Lieder » (la reine, le chœur, le jeune homme)
9. « Den Frühling kundet der Orkane Sausen » (le jeune homme, le harpiste, le chœur, le roi, la reine)
10. « Kamt ihr hier her, mit euren Liedern » (le roi, le chœur, la reine)
11. « Fangt an » (le roi, le jeune homme, la reine, le harpiste, le chœur)
12. « und wie vom Sturm zerstoben » (la narratrice)
13. « Weh euch! ihr stolzen Hallen! » (le harpiste)
14. « Der Alte hat’s gerufen » (le chœur)
Composition : 1852.
Création : le 28 février 1857, à Elberfeld, sous la direction de H. Schornstein.
Publication : 1858.
Efectif : solistes (la narratrice, alto ; le harpiste, baryton ; le jeune homme, ténor ; la reine, soprano ; le roi, baryton) –
chœur mixte – 2 lûtes, piccolo, 3 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 2 cors à pistons, 2 cors naturels, 2 trompettes à
piston, 3 trombones, tuba – timbales – harpe – cordes.
Durée : environ 37 minutes.
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L’opéra profondément désiré (« ma prière du matin et du soir », en 1842), approché à plusieurs
reprises mais jamais étreint, pousse Schumann à rechercher des entre-deux à la dramaturgie
rêvée et aux formes alternatives. Ce seront ainsi les Scènes de Faust, Manfred ou, plus tardivement,
Le Pèlerinage de la rose. L’échec de Genoveva à la scène en 1850 le porte plus encore à explorer
le « para-théâtre » (pour reprendre une expression de Brigitte François-Sappey), et les ballades
dramatiques lui apparaissent comme une solution viable, qui présente en outre l’avantage
de donner du grain à moudre à l’orchestre et au chœur de Düsseldorf dont il est devenu le
Generalmusikdirektor. Il réunit donc solistes, chœur et orchestre autour de poèmes de ses
contemporains, créant un nouveau corpus de quatre œuvres composées entre 1851 et 1853,
dont la durée oscille entre le lied de très grandes dimensions et l’acte d’opéra.
La Malédiction du chanteur est la plus longue de ces quatre ballades ; elle s’appuie sur un poème de
Ludwig uhland, que Schumann et son « librettiste » Pohl élargissent en proposant un intéressant
jeu de miroirs entre l’histoire « réelle » et l’histoire contée par le jeune chanteur. On y retrouve
les obsessions schumanniennes sous la forme de meurtres symboliques (celui du roi par le
ménestrel dans la petite ballade n° 7, celui du ménestrel par le roi dans la grande ballade), d’amours
impossibles (entre la reine et le jeune chanteur) et d’anathèmes (la malédiction inale du roi par le
vieux harpiste, qui transforme le « Weh! » de douleur de la in du n° 11 en « Weh dir! » d’imprécation).
Bien que l’on puisse isoler certains passages (les n° 4 et 7, qui correspondent aux deux chants
des musiciens), l’œuvre se déroule en un lot continu, les transitions subtiles n’empêchant en rien
des contrastes expressifs marqués. Violence du roi (n° 6 notamment) et panache viril de sa cour
(fanfares du n° 3), fausse simplicité et vraie naïveté de la Chanson provençale n° 4, sonorités funèbres
de la ballade du roi Sifrid (n° 7), chant de liberté du n° 9 où l’on retrouve les préoccupations que
Schumann partage avec Beethoven, commentaires de l’action par le chœur, tantôt détendu, tantôt
traversé d’angoisses, forment quelques-uns des jalons de cette partition à la riche orchestration et
à l’harmonie colorée. Le thème de l’introduction angoissée de la narratrice vient refermer la ballade
dans le dernier chœur n° 14, accompagné d’une tortueuse igure de désolation : tout a disparu,
détruit par l’appel vengeur du vieux harpiste.
Max Bruch (1838-1920)
Die Loreley op. 16 : Ouverture
Composition : 1863.
Efectif : 2 lûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones – timbales – harpe – cordes.
Durée : environ 5 minutes.
Symbole de la femme fatale qui égare le marin par la beauté de son chant, la Lorelei est une
igure centrale du romantisme. Le poème d’Heinrich Heine, écrit en 1824, eut en particulier une
très riche descendance, notamment chez les musiciens. Les compositeurs du XIXe siècle seront
friands de ces histoires aquatiques qui prennent pour décor le Rhin : pensons au rapport profond
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d’attirance que Schumann entretient avec le leuve, à L’Anneau du Nibelung de Wagner, à la Lorelei
de Liszt… Commandé par Mendelssohn, ce poème de Geibel servira inalement à Bruch et à
Pacius. Il conte les amours interdites de Leonore, qui vend son âme pour acquérir la beauté, et du
comte Otto, promis à une autre. L’ouverture de l’opéra de Bruch, composé et créé en 1863 (Clara
Schumann assista à une représentation et se dit très touchée par l’œuvre malgré ses défauts),
reprend en partie des thèmes d’une Canzonetta de 1862. Son motif principal, fondé sur l’intervalle
de tierce, est chaudement instrumenté de violons, violoncelles et cors ; il est temporairement
remplacé par un dessin ascendant de cuivres en notes pointées, marcato, mais revient bien vite
sur le devant de la scène.
Robert Schumann
Vom Pagen und der Königstochter [Le Page et la Fille du roi] op. 140
Ballade I. Lebhaft, nicht zu schnell
Ballade II. Mäßig
Ballade III. Sehr mäßig
Ballade IV. Rauschend festlich
Composition : 1852.
Création : le 2 décembre 1852, à Düsseldorf, sous la direction du compositeur.
Efectif : solistes (le narrateur, alto ; le page, ténor ; la princesse, soprano ; le roi, basse ; la reine, soprano ; le triton, basse)
– chœur mixte – piccolo, 2 lûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 2 cors à pistons, 2 cors naturels, 2 trompettes à
piston, 3 trombones – harpe – timbales – cordes.
Durée : environ 33 minutes.
Contrairement aux trois autres ballades dramatiques composées par Schumann d’après Ludwig
uhland, celle d’Emanuel Geibel ne nécessita pas d’adaptation textuelle avant la mise en musique ;
son découpage en quatre poèmes appelait en efet une organisation de l’œuvre en quatre
numéros clairement séparés. L’équilibre musical s’en trouve facilité ; et le réseau de rappels
thématiques tout comme le jeu des tonalités donne à cette « symphonie avec voix » (Brigitte
François-Sappey) une unité bienvenue, tout en ménageant des moments clairement diférenciés
par le recours à des pièces de genre, tel le chant de chasseurs de la première ballade (quintes,
accords parfaits, cuivres prépondérants, rythmes pointés) ou la tempête du Mäßig suivant, avec
ses vagues de violons, roulements de timbales et tenues de bois.
Schumann, toujours plus fatigué et malade, y retrouve une fois encore ses vieux fantômes :
l’amour impossible (cette fois-ci, entre le page et la ille du roi, qui s’unissent musicalement dans le
Lebhaft inaugural, chant d’amour sur fond de chasse), la vengeance paternelle (dans le deuxième
numéro, le roi découvre la vérité après avoir pressé le page de questions ; ivre de courroux, il le
passe au il de l’épée avant de le jeter dans la mer). La troisième ballade est l’occasion d’un petit
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détour dans le monde féérique des nixes, nymphes aquatiques dont Wagner fera grand usage, et
du triton ; celui-ci forge, avec les os blanchis du page, la harpe magique qui sèmera la désolation
à la in de l’œuvre. C’est en efet à une nouvelle noce tragique (un thème de prédilection dans
le monde vocal de Schumann) que nous convoque la dernière ballade : d’abord apparemment
festive, l’atmosphère devient de plus en plus délétère et pesante au fur et à mesure que le crime
du roi apparaît au grand jour. « Dans la salle la mariée repose inanimée, car le chagrin lui a brisé le
cœur ; une aube triste et grise se répand par la fenêtre, et la harpe du triton est silencieuse ».
Angèle Leroy
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Catherine Hunold
La Boîte à musique sur France 2).
l’Orchestre National de Montpellier
Soprano dramatique née à Paris,
Ils poursuivent aujourd’hui leur
placé sous la direction d’Alain
Catherine Hunold fait ses premiers
collaboration en récital. En mai
Altinoglu. Elle participe au concert
pas lyriques à l’âge de 11 ans sur
2010, Catherine Hunold fait ses
en hommage à la soprano italienne
la scène de l’Opéra-Comique
débuts dans le rôle d’Isolde (Tristan Magda Olivero avec l’Orchestra
dans L’Écume des jours d’Anton
und Isolde de Wagner) à l’Opéra
dell’Accademia Filarmonica di
Denisov et enregistre pour Auvidis
National de Prague dans une mise
Saluzzo dirigé par Paul-Emmanuel
le rôle de Colette dans l’opéra
en scène de Marcelo Lombardero
Thomas. Parmi ses projets, citons
Bêtes et Fous avec l’ensemble de
et sous la baguette de Jan Latham- Isolde à l’Opéra National de
musique ancienne La Maurache.
Koenig. Elle est alors sollicitée
Prague, Pepa dans Matteo Falcone
Elle commence ses études vocales
pour une nouvelle prise de rôle
de Théodore Gouvy aux côtés de
auprès de Mady Mesplé et obtient
importante à Paris : Lady Macbeth
Jean-Philippe Lafont et le rôle-titre
un premier prix parallèlement à
dans Macbeth de Verdi. Durant la
de Françoise de Rimini d’Ambroise
une licence en musicologie. En
saison 2009/2010, elle interprète
Thomas à l’Opéra de Metz, le
2004/2005, elle est membre de
Bessy dans Mahagonny Songspiel
Requiem de Verdi avec
l’Opéra Studio des Flandres où
de Kurt Weill au Théâtre des
le Brabants Orkest à Rotterdam et
elle reçoit notamment les conseils
Champs-Élysées puis au Theater an Eindhoven, Elsa dans Lohengrin
de Margaret Price. Lauréate de
der Wien, crée le rôle de
plusieurs concours internationaux,
La Reine dans Affaire étrangère
elle chante au Teatro Malibran
de Valentin Villenave à l’Opéra de
Maria Riccarda Wesseling
et à La Fenice de Venise lors de
Montpellier, incarne Electre dans
Maria Riccarda Wesseling est née
la inale du Concours « Wagner
Idoménée de Campra avec l’Atelier
à Graubünden (Suisse). Ancienne
Voices » 2006 du RWVI. Invitée
Lyrique de Tourcoing et l’Orchestre élève de Margreet Honig, Hedwig
en 2006 par Christa Ludwig à
de la Grande Ecurie et la Chambre
Vonlanthen et Elisabeth Glauser, elle
suivre sa master-classe autour
du Roy dirigé par Jean-Claude
travaille actuellement le chant avec
des opéras de Strauss, Wagner
Malgoire (Abbaye de Royaumont,
Barbara Martig. Après avoir remplacé
et Puccini à l’Académie musicale
Opéra de Clermont-Ferrand,
Susan Graham dans le rôle-titre
de Villecroze, Catherine Hunold
Internationale Maifestspiele
d’Iphigénie en Tauride mis en scène
étend son répertoire aux rôles
de l’Opéra de Wiesbaden…). En
par Krzysztof Warlikowski et dirigé
d’Ariadne, Elsa, La Maréchale et
concert, elle chante entre autres
par Marc Minkowski à l’Opéra de
Tosca. La Fondation Villecroze lui
le Requiem de Verdi à Paris et en
Paris, elle a été réengagée pour la
attribue alors une bourse pour
tournée, la Symphonie n° 9 de
nouvelle production d’Orphée mise en
préparer ses prochaines prises de
Beethoven dirigée par Jonathan
scène par Pina Bausch et dirigée par
rôles auprès de Christa Ludwig
Schiffman à l’Opéra d’Avignon et à
Thomas Hengelbrock. Ses apparitions
à Vienne. À Paris, c’est avec
l’Opéra de Toulon, la Cantate pour
suivantes ont permis de l’applaudir
Malcolm King qu’elle se tourne
la mort de l’empereur Joseph II de
dans le rôle-titre de Phaedra à
déinitivement vers les emplois de
Beethoven Salle Gaveau à Paris, la
l’occasion de la création mondiale
soprano dramatique. Au cours de
Symphonie n° 8 de Mahler avec le
du nouvel opéra de Hans Werner
cette même année, elle rencontre
Trondheim Symfoniorkester dirigé
Henze à la Staatsoper de Berlin (en
Jean-François Zygel avec lequel
par Eivind Aadland en Norvège.
coproduction avec La Monnaie de
à l’Esplanade de Saint-Étienne…
elle collabore à différentes reprises Au Festival de Montpellier-Radio
Bruxelles) en septembre 2007 et, en
(Leçons de musique au Théâtre
France, elle est Agnès dans
juillet 2008, au Festival d’Athènes
du Châtelet et émission télévisée
La Nonne sanglante de Berlioz avec (Théâtre antique d’Épidaure) ainsi
9
qu’au Festival de Beaune, où elle a fait de l’amour et de la mer de Chausson,
venir, mentionnons Hermione dans
ses débuts dans le rôle-titre d’Orphée
les Wesendonck-Lieder, Les Adieux de
Andromaque de Grétry au Festival de
et Eurydice (version de Paris) avec
Marie Stuart et Meine Ruh’ ist hin de
Schwetzingen (un enregistrement
Jérémy Rhorer. Interprète renommée
Wagner, des lieder avec orchestre de
réalisé au Théâtre des Champs-
de Gluck (Iphigénie en Tauride, Orphée
Schönberg, Zemlinsky, Berg, Mahler
Élysées est paru simultanément),
et Eurydice), Maria Riccarda Wesseling
et Strauss, ainsi que de nombreuses
Marie dans Wozzeck de Berg, les
a également chanté Le Chevalier à la
œuvres de musique sacrée (dont
rôles-titres d’Iphigénie en Tauride
rose (Octavian), Idoménée (Idamante),
plusieurs oratorios). Fervente avocate
et La Belle Hélène d’Ofenbach,
La Clémence de Titus (Sextus), le
du répertoire du lied, elle a interprété
Marguerite dans La Damnation de
rôle-titre de La Cenerentola,
un programme de compositions
Faust de Berlioz, les Kindertotenlieder
La Finta semplice (Rosina), Nabucco
d’Alma Mahler et de lieder de
et les Rückertlieder de Mahler,
(Fenena), La Damnation de Faust
Gustav Mahler et de Zemlinsky au
ainsi que la Symphonie n° 1 de
de Berlioz (Marguerite), Les Fées du
Concertgebouw d’Amsterdam en
Hartmann. Maria Riccarda Wesseling
Rhin d’Ofenbach (Hedwige) avec
avril 2008. Riccarda Wesseling a été
a enregistré des albums solos et
Marc Minkowski à l’Opéra National
à l’aiche du Théâtre des Champs-
des opéras, dont certains en DVD.
de Lyon, Carmen à l’Opéra de Bilbao
Élysées (rôle-titre dans Rodrigo), de
(février 2009), Les Contes d’Hofmann
l’Opéra de Paris, de l’Opéra National
Marcel Reijans
(Giulietta) et Metella dans La Vie
de Lyon, de La Monnaie de Bruxelles,
Particulièrement reconnu pour
parisienne d’Ofenbach mise en scène
du Grand Théâtre de Genève,
ses interprétations de Strauss et
par Laurent Pelly en décembre 2007
de l’Opéra National de Finlande,
Wagner, le ténor hollandais Marcel
(il s’agissait de son quatrième rôle
de la Staatsoper de Berlin, de la
Reijans s’est produit sur les scènes
principal à l’Opéra National de Lyon
Semperoper de Dresde, de l’Opéra
des plus grandes maisons d’opéra
en deux ans). En plus de la musique
de Francfort, de la Philharmonie
en Europe et aux États-unis.
de la in du XVIIIe siècle au début du
d’Essen, de la Philharmonie de
Son répertoire comprend les rôles
XXe siècle, Riccarda Wesseling compte Cologne, de la Tonhalle de Zurich,
de Narraboth (Salomé), Matteo
à son répertoire Didon et Énée de
du Palau de la Música de Barcelone,
(Arabella), Tamino (La Flûte enchantée),
Purcell, plusieurs opéras haendéliens
du Concertgebouw d’Amsterdam
Grigori (Boris Godounov), Walther
comme Rodrigo, Rinaldo, Amadigi
et des festivals de Montpellier-
von der Vogelweide (Tannhäuser),
ou Jules César (Sextus), Hercules
Radio France, de Beaune, de Brême
Tom Rakewell (The Rake’s Progress),
(Dejanira) ou Thésée (Médée), le
(Musikfest), de Halle, de Schwetzingen Froh (L’Or du Rhin), Fenton (Falstaf),
rôle de colorature dramatique de
et de Zurich. Elle a travaillé avec les
Le Chevalier de la Force (Dialogues
Kassandra dans Troades d’Aribert
plus grands chefs (Riccardo Chailly,
des carmélites), Le Prince Philippe
Reimann, le rôle du Pèlerin dans
Peter Eötvös, Vladimir Fedosseiev,
L’Amour de loin de Kaija Saariaho (mise Thomas Hengelbrock, Philippe
(Yvonne, Princesse de Bourgogne),
Anatol (Vanessa), Camille (La Veuve
joyeuse), Candide (Candide), Andres
en scène de Peter Sellars à l’Opéra
Herreweghe, Christopher Hogwood,
National de Finlande d’Helsinki), le
Jesús López Cobos, Susanna Mälkki,
(Wozzeck), Kudrias (Katia Kabanova),
rôle d’Olga dans Trois Sœurs de Peter
Marc Minkowski, Jérémie Rhorer,
Paris (King Priam), Don Ottavio (Don
Eötvös et celui de La Duchesse de
Jean-Christophe Spinozi, Alberto
Giovanni) et Ferrando (Così fan tutte).
Malaspina dans Luci mie traditrici de
Zedda) et avec des metteurs en
Au concert, il a chanté aux côtés
Sciarrino. Au concert, elle a chanté
scène comme Pina Bausch, Peter
de l’Orchestre du Concertgebouw
Les Nuits d’été et La Mort de Cléopâtre
Mussbach, Laurent Pelly, Peter
d’Amsterdam, de l’Orchestre
de Berlioz, Shéhérezade de Ravel,
Sellars ou Krzysztof Warlikowski.
Philharmonique de Rotterdam,
Il Tramonto de Respighi, le Poème
Parmi ses projets récents ou à
du BBC National Orchestra of Wales,
10
de l’Orchestre Philharmonique de
1996 et a représenté les Pays-Bas au
Bělohlávek dans Un requiem allemand
Hong-Kong, du Chicago Symphony
Concours « Singer of the World » de
de Brahms, donné son premier
Orchestra, du Boston Symphony
Cardif en 1997. En plus de sa carrière
récital au Festival de Cheltenham,
Orchestra, de la Staatskapelle de
de soliste, il est manager et directeur
interprété des mélodies de Britten
Dresde, du Radio Filharmonisch
artistique de Frommermann, un
à Snape Maltings avec Malcolm
Orkest, du Birmingham Symphony
ensemble néerlandais de cinq
Martineau, chanté Silvano (Un bal
Orchestra, du Residentie Orkest, du
chanteurs, un pianiste et un guitariste masqué) avec Opera Holland Park,
NDR Sinfonieorchester, du Concerto
se produisant dans un répertoire
Köln, de l’Amsterdam Baroque
allant de Schubert à la musique
création de The Lion’s Face au Linbury
Orchestra et du Combattimento
populaire actuelle en passant par
Studio (Royal Opera House), et
Consort Amsterdam. Invité de séries
le cabaret de l’entre-deux-guerres.
donné des concerts avec la Classical
The Tender Land à l’Opéra de Lyon, la
de concerts et de festivals prestigieux, Il est également professeur invité
Opera Company. Cette saison,
il s’est produit sous la direction de
ses engagements comprennent
au Conservatoire de Haye.
Belcore (L’Élixir d’amour) à l’English
chefs comme Yves Abel, Daniel
Barenboim, Bertrand de Billy, Frans
Benedict Nelson
National Opera et le rôle-titre dans
Brüggen, Semyon Bychkov, Riccardo
Benedict Nelson a fait ses études
une nouvelle production de Billy
Chailly, Christoph Eschenbach, Peter
à Londres, à la Guildhall School of
Budd, également à l’English National
Eötvös, Valery Gergiev, Hartmut
Music and Drama et au National
Opera. Au concert, il chante entre
Haenchen, Thomas Hengelbrock,
Opera Studio. Il a remporté de
autres avec le City of Birmingham
René Jacobs, Philippe Jordan, Ton
nombreuses distinctions, dont le 2e
Symphony Orchestra et Andris
Koopman, Seiji Ozawa, Sir Simon
prix du Concours Kathleen Ferrier et
Nelsons, l’Orchestre Philharmonique
Rattle, Edo de Waart et Jaap van
la Médaille d’or de la Guildhall School. de Bergen, l’Orchestre Symphonique
Zweden. Prochainement, il chantera
Parmi ses engagements la saison
de la Radio-Télévision Irlandaise et
Narraboth au Festspielhaus de Baden- dernière, mentionnons Valentin
l’Orchestre de Chambre de Bâle. Il fait
Baden et à la Deutsche Oper am
dans une nouvelle production de
également ses débuts aux États-unis
Rhein, et Froh au Liceu de Barcelone
Faust de Gounod à l’English National
avec l’utah Symphony Orchestra
et à l’Opéra d’Amsterdam. Au concert, Opera, Demetrius dans une nouvelle
sous la direction de Thierry Fisher,
il interprètera le Requiem de Verdi,
production du Songe d’une nuit
et donne des récitals au London
la Symphonie n° 9 de Beethoven, la
d’été de Britten à l’English National
Song Festival et au Wigmore Hall.
Passion selon saint Matthieu de Bach,
Opera, Tarquinius dans Le Viol de
Elias de Menselssohn et Jacquino
Lucrèce de Britten à l’Angers-Nantes
Johannes Mannov
(Fidelio) avec le Dallas Symphony
Opéra, ainsi que ses débuts avec
Johannes Mannov est né à
Orchestra. Il fera ses débuts dans le
le Royal Philharmonic Orchestra et
Copenhague, au Danemark. Il a fait
rôle de Max (Der Freischütz) dans le
le City of Birmingham Symphony
ses études vocales aux académies de
cadre de la série ZaterdagMatinee
Orchestra. Protégé de Sir Thomas
musique de Fribourg et Karlsruhe,
au Concertgebouw d’Amsterdam.
Allen et lauréat de la Fondation
en Allemagne. Depuis ses débuts à
Marcel Reijans a étudié le chant
Samling, Benedict Nelson a chanté
l’Opéra de Kassel, il a eu l’occasion de
au Sweelinck Conservatorium
sous la direction de chefs comme Sir
se produire en Nouvelle-Zélande, en
d’Amsterdam, au Curtis Institute
Neville Marriner, David Parry, Bernard
Australie, en Amérique du Sud, aux
of Music de Philadelphie et dans le
Labadie, Sir Roger Norrington et
États-unis, en Israël, en Turquie et à
cadre du Merola Opera Program à
Thomas Zehetmair. Récemment, il a
travers l’Europe, collaborant avec des
San Francisco. Il a remporté le 1er prix
fait ses débuts avec le BBC Symphony
chefs d’orchestre comme Mstislav
du Concours Cristina Deutekom en
Orchestra sous la baguette de Jiří
Rostropovitch, Yehudi Menuhin,
11
Gary Bertini, Herbert Blomstedt,
Golaud dans Pelléas et Mélisande mis
et Chantefables de Lutoslawski
Christopher Hogwood, René Jacobs,
en scène par Guy Joosten. Johannes
avec l’Orchestre de Rouen Haute-
Philippe Herreweghe, Thomas
Mannov enseigne au Collège Royal
Normandie sous la direction d’Antony
Hengelbrock, Armin Jordan, Jefrey
de Musique de Copenhague.
Hermus, ainsi que Les Illuminations
Tate, Peter Schreier et Leif Segerstam.
de Britten avec l’Orchestre de Rouen
En tant qu’interprète d’opéra, il
Élodie Kimmel
sous la baguette de Darel Ang.
s’est produit aux Staatsopern de
Formée au Conservatoire Supérieur
Prochainement, elle incarnera Luigia
Hambourg et Berlin, à La Monnaie de
de Genève puis au Royal College of
(Viva la mamma de Donizetti) et
Bruxelles, à l’Opéra de Paris, à l’Opéra
Music de Londres, d’où elle sort avec
Annina (La Traviata) pour l’Opéra de
de Copenhague, au New Israeli Opera, les félicitations du jury, Élodie Kimmel Rouen et l’Opéra de Versailles.
aux opéras de San Diego, Cincinnati,
est lauréate en 2006 du Concours
Wellington et Santiago du Chili.
Bach organisé par la London Bach
Au printemps 2012, elle doublera
Amour et une Bergère dans Hippolyte et
Son répertoire comprend les rôles de
Society et obtient, en février 2007,
Aricie à l’Opéra Garnier. Elle interprétera
Don Giovanni, Leporello, Guglielmo,
la Bourse Alfreda-Hogdson et le
le rôle de Cléone dans Médée de
Figaro, Le Comte Almaviva, Papageno, soutien de la Fédération anglo-
Charpentier au Théâtre des Champs-
Marcello, Nick Shadow, Kurwenal
saxonne Making Music. Elle intègre
Élysées à l’automne 2012.
et Golaud. Au concert, il s’est
ensuite le CNIPAL avant d’être
produit dans les principales salles
engagée par l’Opéra de Rouen
Laurence Equilbey
européennes, dont le Concertgebouw Haute-Normandie pour deux
Chef d’orchestre et directrice
d’Amsterdam, la Philharmonie de
saisons, de 2010 à 2012. En 2007
musicale d’Accentus, Laurence
Berlin, le Barbican Centre de Londres,
et 2008, elle participe au Festival
Equilbey est aujourd’hui reconnue
la Tonhalle de Zurich, le Palais de
de Glyndebourne, interprétant
pour son exigence et son ouverture
la Musique Catalane de Barcelone,
Emmie (Albert Herring de Britten)
artistique. Son travail depuis 15 ans
le Théâtre des Champs-Élysées et la
pour Glyndebourne on Tour sous
lui donne une place de choix parmi
Cité de la musique à Paris, ainsi que
la direction de Rory McDonald et
les chefs symphoniques recherchés
dans le cadre de nombreux festivals
doublant pour ce même festival les
notamment pour leur expertise
européens. Johannes Mannov
rôles de Papagena (La Flûte enchantée) dans l’oratorio ou l’opéra. Parmi
travaille régulièrement avec des
et d’Amour (Le Couronnement de
ses réalisations importantes, citons
ensembles sur instruments d’époque,
Poppée), rôle pour lequel elle est
Cenerentola de Rossini au Festival
notamment Musica Antiqua Cölln,
réengagée en octobre 2010. Au cours
d’Aix-en-Provence, Medeamaterial de
le Freiburger Barockorchester,
de la saison 2010/2011, elle chante La
Pascal Dusapin au Festival Musica,
le RIAS Kammerchor, l’Akademie für
Première Dame (La Flûte enchantée),
Les Tréteaux de Maître Pierre et L’Amour
Alte Musik Berlin, La Petite Bande, le
Annabelle (création de L’Homme qui
sorcier de Manuel de Falla à l’Opéra de
Quatuor Festetics, La Chapelle Royale
s’eface de Pascal Charpentier) et
Rouen Haute-Normandie. Elle dirige
ainsi que le Chœur et l’Ensemble
Barena (Jenufa) à l’Opéra de Rouen
en 2009 Albert Herring de Britten à
Balthasar Neumann. La plupart
Haute-Normandie. Elle a récemment
l’Opéra de Rouen Haute-Normandie
de ces collaborations ont donné
incarné Flora (Le Tour d’écrou à l’Opéra et à l’Opéra-Comique. En 2010/2011,
naissance à des enregistrements.
de Rouen). En concert, elle a chanté
elle dirige notamment Der Freischütz
Johannes Mannov a interprété avec
le Gloria de Vivaldi sous la baguette
de Weber à l’Opéra de Toulon et La
succès le rôle d’Oreste dans Elektra
de Jérôme Pillement avec l’Orchestre
Flûte enchantée de Mozart à l’Opéra
de Richard Strauss mis en scène
d’Avignon, l’Oratorio de Noël de
d’Avignon. En résidence à l’Opéra de
par Peter Konwitschny à l’Opéra de
Bach dirigé par Oswald Sallaberger
Rouen Haute-Normandie, Laurence
Copenhague, où il est revenu chanter
à l’Opéra de Rouen, les Chanteleurs
Equilbey dirige plusieurs projets
12
avec son orchestre, notamment
de la Radio Lettone est sans doute
l’Ensemble Orchestral de Paris depuis
cette saison les ultimes ballades
leur plus belle signature. Laurence
2009/2010. Tous ses enregistrements
de Schumann. Avec Accentus à la
Equilbey a étudié la musique à Paris,
discographiques sont largement
Cité de la musique à Paris où elle
Vienne et Londres, et la direction
récompensés par la presse musicale.
poursuit son compagnonnage, elle
notamment avec Eric Ericson, Denise
Le disque Transcriptions, vendu à
dirige en février 2010 le Brussels
Ham, Colin Metters et Jorma Panula. plus de 130 000 exemplaires, a été
Philharmonic, Accentus et le Chœur
nominé aux Grammy Awards 2004
de la Radio Flamande dans Le
et a obtenu un disque d’or en 2008.
Paradis et la Péri de Schumann. Ses
un enregistrement consacré à l’œuvre
activités symphoniques la conduisent
de Schönberg, en collaboration
également à diriger les orchestres
Accentus
avec l’Ensemble intercontemporain
de Lyon, Nice, Picardie, Bucarest,
Accentus est un chœur de chambre
(2005) a été récompensé en 2006
Varsovie, Café Zimmermann, Concerto professionnel très investi dans le
par un Midem Classical Award. Son
Köln, Akademie für Alte Musik Berlin
répertoire a cappella, la création
disque consacré aux Sept Dernières
(La Création de Haydn en avril 2012 à
contemporaine, l’oratorio et l’opéra.
Paroles du Christ en Croix de Joseph
la Salle Pleyel), etc. Depuis 2009/2010, Fondé par Laurence Equilbey il y a
Haydn, avec l’Akademie für Alte Musik
elle est avec Accentus artiste
20 ans, il se produit aujourd’hui dans
Berlin (2006) est considéré comme
associée à l’Ensemble Orchestral
les plus grandes salles de concerts et
une référence. En 2008 est paru en
de Paris, qu’elle retrouve dans un
festivals français et internationaux.
DVD le premier ilm d’Accentus,
programme Mendelssohn (« Nuit
L’ensemble collabore régulièrement
Transcriptions, réalisé par Andy
fantastique ») à la Cité de la musique
avec chefs et orchestres prestigieux
Sommer. L’enregistrement inédit
en mars 2012. Laurence Equilbey est
(Pierre Boulez, Jonathan Nott,
du Stabat Mater de Dvorák (2008) a
également artiste associée au Grand
Christoph Eschenbach, Orchestre de
été salué par les critiques. En 2008
Théâtre de Provence et directrice
Paris, Ensemble intercontemporain,
est également paru le disque du
artistique et pédagogique du
Orchestre de l’Opéra de Rouen
Requiem de Fauré avec les membres
Département supérieur pour jeunes
Haute-Normandie, Concerto Köln,
de l’Orchestre National de France.
chanteurs Le Jeune Chœur de Paris
Akademie für Alte Musik). Il participe
Récemment, les disques Strauss a
du Conservatoire à rayonnement
également à des productions
cappella avec le Chœur de la Radio
régional de Paris. Avec Accentus,
lyriques, tant dans des créations
Lettone (2009) et l’enregistrement
elle continue d’exprimer le grand
contemporaines (Perelà, l’homme de
des Vêpres et de la Liturgie de saint
répertoire de la musique vocale et
fumée de Pascal Dusapin et L’Espace
Jean Chrysostome de Rachmaninov
soutient la création contemporaine.
dernier de Matthias Pintscher à l’Opéra avec le Chœur de Chambre Eric
Leurs nombreux enregistrements
de Paris) que dans des ouvrages de
Ericson ont reçu un accueil critique
sont largement salués par la critique.
répertoire (Le Barbier de Séville de
des plus élogieux. L’enregistrement
Elle reçoit un Disque d’or en 2008
Gioachino Rossini au Festival d’Aix-
Manoury Inharmonies (2011) a été
pour Transcriptions, qui s’est vendu
en-Provence). L’ensemble est aussi
récompensé par 5 Diapasons.
à plus de 130 000 exemplaires dans
un partenaire privilégié de la Cité
En novembre 2011 est paru
le monde ; son enregistrement des
de la musique et de la Salle Pleyel.
Mendelssohn, Christus et Cantates
Sept Dernières Paroles du Christ de
Il poursuit sa résidence à l’Opéra de
chorales réalisé avec l’Ensemble
Haydn avec l’Akademie für Alte Musik
Rouen Haute-Normandie, articulée
Orchestral de Paris. Accentus
Berlin est aujourd’hui considéré
autour de concerts a cappella, ainsi
enregistre en exclusivité pour naïve
comme une référence. Le disque
que de concerts chœur et orchestre.
(réf. V5137). Salué par la critique
Strauss a cappella avec le Chœur
Accentus est ensemble associé à
dès son premier enregistrement,
13
Accentus reçoit en 1995 le Prix
Caroline Chassany
Liliane-Bettencourt décerné par
Dounia Behna *
* Académiciens du Département
l’Académie des Beaux-Arts. Accentus a
supérieur pour jeunes chanteurs/
remporté le Prix de la découverte aux
Altos
Le Jeune Chœur de Paris du
Grands Prix Radio Classique et a été
Violaine Lucas
Conservatoire à rayonnement
consacré « ensemble de l’année » par
Geneviève Cirasse
régional de Paris.
les Victoires de la Musique Classique
Florence Barreau
en 2002, en 2005 et en 2008.
Valérie Rio
Accentus est le premier utilisateur
Fanny Lustaud *
du diapason électronique « e-tuner ».
Anne Gotkovsky
Erda/Accentus bénéicie du soutien
Emmanuelle Biscara
de la Direction régionale des afaires
Marie-George Monet
culturelles d’Île-de-France, Ministère
Sacha Hatala
de la culture et de la communication ;
Catherine Hureau
est subventionné par la Ville de Paris,
la Région Île-de-France ; et reçoit
Ténors
également le soutien de la SACEM.
Sean Clayton
Accentus est en résidence à l’Opéra
Maurizio Rossano
de Rouen Haute-Normandie. Il est
Sébastien D’oriano
membre du réseau européen Tenso et
Stéphane Bagiau
de la FEVIS (Fédération des Ensembles
Ilann Ouldamar
Vocaux et Instrumentaux Spécialisés).
Nicolas Kern
Accentus est équipé de diapasons
Romain Champion
électroniques « e-tuner » grâce au
Jean-Yves Ravoux
soutien de la Fondation Orange.
Maciej Kotlarski
La Fondation Orange soutient
Jean-Christophe Hurtaud
également les Actions
Nicolas Maire
culturelles d’Erda/Accentus.
Le cercle des mécènes d’Accentus
Basses
accompagne son développement.
Nicolas Rouault
Mécénat Musical Société Générale
Grégoire Fohet-Duminil
est le mécène principal d’Accentus.
Laurent Slaars
Sébastien Brohier
Sopranos
Jean-Louis Georgel
Marie-Pierre Wattiez
Guillaume Perault
Laurence Favier Durand
Jean-Christophe Jacques
Kristina Vahrenkamp
Arnaud Richard
Zulma Ramirez
Thibaut De Damas *
Catherine Padaut
Rigoberto Marin-Polop
Anne-Marie Jacquin
Jean-Baptiste Alcoufe
Céline Boucard
Elodie Fonnard
Chef de chant
Charlotte Plasse
Nicolaï Maslenko
14
Orchestre de l’Opéra de
encore à Luxembourg, Hanovre,
Contrebasses
Rouen Haute-Normandie
Bruges, Bruxelles, La Havane et New
Gwendal Etrillard
L’Orchestre de l’Opéra de Rouen
York mettent en évidence sur la scène Baptiste Andrieu
Haute-Normandie, fondé en 1998 par
internationale son souci d’échange, de Sylvain Courteix
le chef autrichien Oswald Sallaberger,
diversité et sa singularité d’approche
est désormais placé sous l’autorité
des diférents styles musicaux.
de son nouveau directeur musical,
Flûtes
Jean-Christophe Falala
Luciano Acocella. Formation de
Violons I
Kouchyar Shahroudi
type Mozart, l’Orchestre, composé
Jane Peters
Anne-Claire Langlois (Piccolo)
de quarante instrumentistes, est
Bertrand Mahieu
souvent renforcé par des musiciens
Hélène Bordeaux
Hautbois
supplémentaires qui enrichissent
Matilda Daiu
Jérôme Laborde
par leur investissement fréquent
Etienne Hotellier
Fabrice Rousson
et régulier l’esprit d’ouverture
Marc Lemaire
Nicky Hautefeuille
et de curiosité qui le caractérise.
Elena Pease
Il explore ainsi un spectre très
Pascale Thiébaux
Clarinettes
large du répertoire lyrique et
Zorica Stanojevic
Naoko Yoshimura
symphonique, du baroque aux
créations contemporaines. Fidèle aux
Julien Chabod
Violons II
Bassons
spéciicités de son efectif, il s’est aussi Teona Kharadze
Batiste Arcaix
donné pour mission l’interprétation
Tristan Benveniste
Benjamin El Arbi
du répertoire classique sur
Nathalie Demarest
instruments à cordes en boyau et
Elena Chesneau
Cors
archets classiques, souvent complétés Laurent Soler
Pierre-Olivier Goll
par des parties de trompettes et
Mashuko Osuki
Eric Lemardeley
timbales sur instruments adaptés.
Pascale Robine
Jean Seleskovitch
Sa programmation privilégie le
Virginie Turban
Sébastien Roca
artistes qui ont régulièrement
Altos
Trompettes
l’occasion de jouer en solistes et en
Agathe Blondel
Franck Paque
chambristes. Cette lexibilité et cette
Stéphanie Lalizet
Patrice Antonangelo
polyvalence sont fertilisées par les
Cédric Rousseau
nombreux chefs invités qui viennent
Thierry Corbier
Trombones
chaque saison le nourrir. L’Orchestre
Laurence Frémy
Nicolas Lapierre
se produit fréquemment dans sa
Mathilde Ricque
Frantz Couvez
développement individuel de ses
région, tant au Théâtre des Arts de
Philippe Girault
Rouen qu’à l’occasion de tournées,
Violoncelles
mais son identité forte et airmée
Anaël Rousseau
Tuba
rayonne également au-delà des
Xavier Berlingen
Mickaël Avenel
frontières normandes. Ses concerts
Jacques Perez
dans des salles prestigieuses telles
Thibault Leroy
que la Cité de la musique, la Salle
Éric Courrèges
Timbales
Philippe Bajard
Pleyel, l’Opéra-Comique à Paris, ou
Concert enregistré par France Musique
15
Et aussi…
> CONCERTS
> SALLE PLEYEL
> MÉDIATHÈQUE
MARDI 14 FÉVRIER, 20H
SAMEDI 4 FÉVRIER, 20H
En écho à ce concert, nous vous
proposons…
Carl Loewe
Der Nöck
Prinz Eugen
Edward
Tom der Reimer
Richard Strauss
Vom künftigen Alter
Erschhafen und Beleben
Und dann nicht mehr
Im Sonnenschein
Richard Strauss
Allerseelen
Die Nacht
Morgen
Heimliche Auforderung
Gustav Mahler
Rückert Lieder
Giuseppe Verdi
Les Vêpres siciliennes : Ouverture
Don Carlo : « Tu che le vanità »
Aïda : « Ritorna vincitor »
La Force du destin : Ouverture
La Force du destin : « Pace, pace, mio
Dio ! »
Francesco Cilea
Adrienne Lecouvreur : « Io son l’Umile… »
Giacomo Puccini
Manon Lescaut : Intermezzo
Manon Lescaut : « Sola, perduta,
abbandonata »
Amilcare Ponchielli
La Gioconda : Ballet
La Gioconda : « Suicidio ! »
Thomas Quasthof, baryton-basse
Justus Zeyen, piano
Orchestre National de Lille
Evelino Pidò, direction musicale
Eva-Maria Westbroek, soprano
Coproduction Orchestre National de Lille,
VENDREDI 16 MARS, 20H
Salle Pleyel.
Felix Mendelssohn
Le Songe d’une nuit d’été
La Première Nuit de Walpurgis
> Sur le site Internet http://
mediatheque.cite-musique.fr
… d’écouter un extrait audio dans les
« Concerts » :
Vier doppelchörige Gesänge op. 141 de
Robert Schumann par Accentus et
Laurence Equilbey (direction), enregistré
à la Cité de la musique en octobre 2006 •
Le Paradis et la Péri op. 50 de Robert
Schumann par Solveig Kringelborn, Maria
Riccarda Wesseling, Accentus, le Vlaams
Radio Koor, le Brussels Philharmonic The Orchestra of Flanders et Laurence
Equilbey (direction), enregistré à la Cité de
la musique en février 2010
(Les concerts sont accessibles dans leur intégralité
à la Médiathèque de la Cité de la musique.)
… de regarder dans les « Dossiers
pédagogiques » :
Le Romantisme : Robert Schumann dans
les « repères musicologiques »
> À la médiathèque
> CITÉSCOPIE
MERCREDI 21 MARS, 20H
Franz Liszt
La Lugubre gondole n° 1
Sonate en si mineur
Leoš Janáček
Sonate « 1er octobre 1905 »
Dans les brumes
Sur un sentier recouvert
Mikhaïl Rudy, piano
The Quay Brothers, ilm original
SAMEDI 10 DECEMBRE, DE 9H30 A 18H
DIMANCHE 11 DECEMBRE, DE 10H
A 16H
La Folie
Avec Jean-François Boukobza, Damien
Colas, Hélène Pierrakos, Rémy Stricker,
musicologues, Jean-Marie Fritz,
professeur de littérature médiévale et
Catherine Kintzler, philosophe
… de regarder :
Die beiden Grenadiere de Robert
Schumann par Teresa Berganza (chant),
l’Orchestre National de la RTF, l’Orchestre
Philharmonique de l’ORTF, Eugen
Jochum et Serge Baudo (direction)
… d’écouter avec la partition :
La Malédiction du chanteur de Robert
Schumann par Dietrich Fischer-Dieskau
(baryton) et Christoph Eschenbach
(piano) • Romanzen und Balladen pour
chœur mixte a cappella de Robert
Schumann par Accentus et Laurence
Equilbey (direction)
> MUSÉE
Du 18 OCTOBRE Au 15 JANVIER
Exposition Paul Klee Polyphonies
… de lire :
Les Lieder de Schumann par Astra
Desmond • Robert Schumann : le verbe
et la musique de Dietrich FischerDieskau • Robert Schumann : le musicien
et la folie par Rémy Stricker
Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Graphiste : Elza Gibus | Stagiaires : Christophe Candoni, Carolina Guevara de la Reza.
Imprimeur France Repro | Licences no 1014849, 1013248, 1013252
Accentus
Ensemble Orchestral de Paris
Laurence Equilbey, direction
Mélanie Boisvert, soprano
Angélique Noldus, mezzo
Maximillian Schmitt, ténor
Michael Nagy, baryton-basse