le mécénat culturel - Festival d`Aix en Provence

Transcription

le mécénat culturel - Festival d`Aix en Provence
appoggio 9
octobre 2011
appoggio ( n.m )
appui, soutien, support.
parade[s] La Traviata ( extraits )
Concert gratuit / cours Mirabeau
le mécénat culturel,
stéphane
rozès
le vier de la nécessaire conversation
des entreprises avec la société.
La crise économique, sociale et environnementale met sous tensions l’individu.
Il souhaite pouvoir continuer à consommer par désir de distinction et de
construction identitaire en utilisant toutes les ressources de la mondialisation,
même si, dans le même temps, il redoute que cette dernière ne menace
son statut de salarié.
Il prend également conscience que ses conduites ici et maintenant de salarié,
de consommateur et d’épargnant risquent de remettre en cause l’avenir
de notre planète et de la société qu’il laissera à ses petits enfants.
Comme résident, il veut se mettre à l’écart de ceux qui se trouvent
dans une situation sociale inférieure à la sienne et comme citoyen,
il revendique la mixité sociale et la solidarité.
Les individus attendent alors que les entreprises les aident à résorber
leurs contradictions de salariés, consommateurs, épargnants, résidents
et citoyens en faisant la preuve de leurs empreintes sociétales, sociales
et environnementales.
On doit pouvoir consommer un bien ou un service en s’assurant
que ses conditions de production, de transport et de distribution soient
compatibles avec le lien social et environnemental. Un consommateur
sur quatre en fait même un élément très important dans ses choix de marques
et au sein de l’OCDE sept sur dix se détournent de ce qu’ils considèrent
être une « mauvaise marque ».
Les entreprises ont commencé à réagir.
Depuis environ sept ans, leurs communications mettent plus en avant
les valeurs qu’elles portent que les qualités de leurs biens et services
ou leurs prix.
Par ailleurs, neuf entreprises sur dix du CAC 40 ont un engagement
sociétal. Mais deux consommateurs sur trois doutent des messages émis
par les entreprises et de nombreuses campagnes se développent sur le net
contre le « greenwashing ».
Les crises économiques et climatiques, en restreignant le champ des possibles,
aménagent le souhaitable des individus. L’imaginaire comme appropriation
du réel se modifie et va modifier à terme leurs conduites.
Partenaire Officiel
À l’ancien paradigme, travailler plus pour gagner plus afin de consommer
plus pour se distinguer des autres se substitue travailler utile pour consommer
mieux et partager un destin commun.
La moitié des Français estime qu’il n’est pas nécessaire de dépenser autant
qu’avant pour être heureux. On attend des entreprises une cohérence entre
leurs identités, leurs messages et leurs conduites. Ainsi les directeurs
de communication des entreprises estiment qu’à l’avenir l’empreinte sociale
des entreprises sera la preuve de leurs empreintes sociétales et environnementales
et qu’il faudra fondre la communication produit, de marque et corporate.
Les individus sont donc à la recherche d’une communication par la preuve
venant des entreprises. Celle-ci passe par leurs capacités à se mettre
en conversation avec la Société.
Le mécénat n’est pas une communication sur l’action mais une action
qui communique sans recourir aux traditionnels outils de communication
puisque portée par un tiers.
Le « faire » l’emporte sur le « dire » et sa promotion, par la mise en mouvement
d’un tiers, au travers de la contribution de l’entreprise à l’intérêt général.
Le mécénat culturel permet la construction d’un récit commun. En dépit
de la crise économique, les pratiques culturelles perdurent car elles sont
le vecteur du nouvel imaginaire des individus qui recherchent à la fois
des pratiques qui rassemblent et des récits qui s’illustrent grâce au travail
des artistes. Ces derniers proposent leurs visions au travers de leurs arts.
L’opéra, comme forme artistique, est du point de vue de cet imaginaire
une métaphore d’une conversation avec la Société, avec le public, les salariés
et l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise. Il s’agit bien de faire lien
entre la représentation et le public et de construire un cercle vertueux
entre les artistes et le public, qui loin d’être un spectateur passif, devient
alors acteur.
Le Festival d’Aix est ainsi un lieu privilégié d’une conversation entre le public,
les entreprises, et les artistes : allier le talent individuel et l’harmonie collective,
rapprocher l’interprétation de ce que devrait être l’exécution d'une œuvre
ou d’un projet, maintenir l’innovation au cœur de son activité, voilà bien
le travail des entreprises et leurs nécessaires recherches de contributions
sociales, sociétales et environnementales.
président de c ap
conseils, analyses
e t perspec tives enseignant
à sciences po
e t hec
bilan financier du festival 2011
répartition par nature de rec e t t e s
chiffres provisoires en HT
Recettes
Recettes de structure 6 915 000 €
29,7 %
35,9 %
Subventions de l'Etat et des collectivités publiques
Reprises sur les subventions d’équipement
financement des investissements
6 545 000 €
Recettes artistiques et de tournée
6 615 000 €
370 000 €
Subvention de l’Union Européenne
dans le cadre du Programme Culture97 000 €
34,4 %
Recettes de coproduction
Recettes de billetterie
Recettes audiovisuelles
Recettes des tournées et d’activités annexes
Recettes d'exploitation 5 715 000 €
Recettes de structure ( subventions, subventions d'investissement… )
Recettes artistiques et de tournée ( coproductions, billetterie, audiovisuel, vente de spectacles… )
1 025 000 €
4 040 000 €
1 150 000 €
303 000 €
Recettes d'exploitation ( mécénat, Pasino d'Aix, partenariat médias… )
répartition par nature de dép e n s e s
Recettes de mécénat et parrainage
3 335 000 €
Participation du Pasino d’Aix-en-Provence
soutien historique du Festival1 880 000 €
Partenariats média365 000 €
Autres recettes d’exploitation
135 000 €
total19 245 000 €
Dépenses
Dépenses artistiques 9 325 000 €
25,3 %
48,5 %
26,3 %
Académie270 000 €
Concerts600 000 €
Productions lyriques6 520 000 €
Services pédagogiques et Passerelles
500 000€
Conférences, colloques, expositions
70 000 €
Audiovisuel1 150 000 €
Tournées215 000 €
Dépenses d'exploitation Dépenses artistiques
( opéras, concerts, actions pédagogiques et socio-artistiques,
audiovisuel, tournées… )
( prestations aux mécènes, fonctionnement des sites,
accueil du public, communication… )
Prestations aux entreprises
600 000 €
Frais techniques2 900 000 €
Communication, édition…550 000
€
Dépenses partenariat médias
200 000 €
Autres frais d'exploitation
810 000 €
Frais de structure Dépenses d'exploitation
5 060 000 €
4 860 000 €
Personnel structure3 250 000 €
Frais généraux1 150 000 €
Dotations et charges exceptionnelles
460 000 €
Frais de structure ( masse salariale, frais généraux, dépenses d'investissement… )
provenance du mécénat
total
19 245 000 €
2011
La participation des entreprises et des particuliers représente
près de 3,4 millions d’euros soit plus de 17% des recettes
du Festival en 2011.
15 %
85 %
Entreprises
2 835 000 €
Entreprises nationales
( 88 % )
Entreprises locales - Club Campra
( 12 % )
Mécènes individuels500 000 €
revue de presse
édition 2011
« Une Traviata bouleversante, une Clemenza di Tito d’une grandeur digne
de l’antique, un Nez persifleur et insolent, révélateur du côté moderniste
de Chostakovitch, des spectacles forts de l’Académie… Avec cette édition 2011,
le belge Bernard Foccroulle signe sa réussite la plus exemplaire de ses années
à la tête du festival d’Aix-en-Provence. (...) Aix-en-Provence est sans doute
un des premiers grands festivals à être entré de plain-pied dans le xxi e siècle. »
serge martin
« En programmant Le Nez de Chostakovitch et en plaçant le compositeur au centre
des concerts du Festival et de l’Académie, Bernard Foccroulle a eu non seulement
l’audace que l’on attend d’un festival d’art lyrique – celle de surprendre et d’enrichir
notre vision du "répertoire" – , mais aussi – en ces temps où l’état se plaît à voir
dans la culture, au mieux, un fardeau à alléger, au pire, un bibelot inutile –, un beau
geste de " résistance intérieure". »
. Le Soir
chantal cazaux
. Avant Scène Opéra
thanks to my eyes
la traviata
« (...) La seconde surprise vient de la première mondiale de l’opéra
Thanks to my eyes du compositeur Oscar Bianchi ( Milan 1975 )
écrit à partir de Grâce à mes yeux de Joël Pommerat, également
auteur de la mise en scène. L’opéra, qui repose sur l’inestimable
participation de l’Ensemble Moderne de Frankfort, dirigé
par Franck Ollu, ainsi qu’une distribution de chanteurs / acteurs
hors pairs, nous submerge de mystère, poésie, et de magnétisme
tout au long d’une histoire énigmatique à la limite entre réalité
et rêverie, la condition humaine restant en permanence en ligne
de mire. »
« Dans le rôle de Violetta, la soprano Natalie Dessay bouleverse par sa fragilité et son engagement. (…)
les chanteurs se prennent au jeu et, grâce à une direction d’acteurs physiques et virtuose, se mettent
à exister avec une intensité palpable. (…) Mais Violetta par Dessay, c’est un tout, à prendre ou à laisser :
un défi lancé à la résistance du corps. Emouvant : pas toujours. Saisissant ? À coups sûr. »
j . a . vela del campo
. El País
« Le deal très réussit était La Clemenza di Tito de David McVicar,
transposée avec souplesse au xviiie siècle. La direction
des chanteurs était typiquement affutée, animant le drame,
ajoutant une complexité psychologique, et explorant
l’éclaircissement du côté le plus sombre. (…)La pertinence
de Sir Colin Davis, conduisant avec entrain, était un apport
à la joie, et le LSO réagissait avec une virtuosité mondaine.
Le remplaçant tardif de Tito, Gregory Kunde taille sa voix
efficacement par rapport aux demandes de Mozart. La Vitellia
passionnée de Carmen Giannattasio était assortie au Sesto
macho, séducteur et merveilleusement chanté de Sarah Connoly.
Il y avait un fort soutien aussi, d’Anna Stephany (Annio)
et Amel Brahim-Djelloul (Servilia) et Darren Jeffery (Publio). »
. Daily Telegraph
« L’écriture de Mozart se déploie à Aix-en-Provence
Couleurs, phrasés, équilibre, l’écriture de Mozart se déploie
avec une ronde équanimité qui n’empêche pas les élans
dynamiques.(…) Jeune et fraîche, la distribution ne manque
ni d’abattage ni de talent (…). »
marie - aude roux
christian merlin
« Au cœur [ de l’édition 2011 ] du Festival était
la première européenne de Natalie Dessay
dans le rôle de Violetta. (…) Dès son entrée
en scène le public pressentit une soirée d’opéra
exceptionnelle et fut subjugué par cette chanteuse,
qui se considère plus encore comme une actrice.
(…) Bien qu’elle n’était pas au sommet de sa forme,
Dessay mit tout en jeu et gagna ainsi sur toute
la ligne. Mais ce n’aurait pas été une grande soirée
d’opéra (…) si les deux rôles principaux masculins
n’avaient pas également convaincu. (…) Charles
Castronovo incarna un excellent Alfredo, dont
la déclamation fut marquée par l’élégance
et la noblesse du phrasé. De même pour Ludovic
Tézier, qui, dans le rôle d’un Giorgio Germont
étrangement distancé, comme issu d’un autre
monde, réussit étonnement bien à conférer
à sa voix le timbre d’un baryton verdien et l’élocution
italienne nécessaire. Cette impression d’une Traviata
différente et extraordinaire fut renforcée
par l’interprétation musicale de Louis Langrée (…)
qui dirigeait alors pour la première fois une œuvre
de Verdi. Avec une immense sensibilité il réussit
à tirer du London Symphony Orchestra (…)
une exécution riche en nuances et entièrement
axée sur Dessay. (…) »
la clémence de titus
hugo shirley
w . kutzschbach
. Le Monde
.
. Le Figaro
« Concernant la Violetta de Natalie Dessay, je peux
seulement dire que je doute qu’il y ait déjà eu
une chanteuse aussi bouleversante dans ce rôle
( même la Callas, que je n’ai jamais vue ). Que ce soit
quand elle roulait sa tête le long du bras d’Alfredo
ou qu’elle se serrait dans les bras de son père dans
une étreinte forcée, ses mouvements exprimaient
à la fois un abandon sauvage et un désir ardent
de contact physique. Puis, à la fin, quand sa perruque
à la Marilyn Monroe et son maquillage de scène lui
étaient retirés, l’énergie l’abandonnait complètement
et elle demeurait, éteinte, sans même l’énergie
de refuser d’un hochement de tête le verre d’eau
qu’on lui proposait. Que sa voix légère et souple
ne soit pas celle d’une Violetta habituelle est dans
ce rare cas sans aucune importance. »
james inverne
. Gramophone
« Aix ne réussit pas à Natalie Dessay dans "La Traviata" Aigus parfois tendus, manque de projection
dans le médium ( quelques craquages ), la Traviata
de Natalie Dessay existe par la force d’une volonté
de théâtre qui va jusqu’à l’abnégation ; qui est aussi
la négation de sa voix. La baguette de Louis Langrée
( réputée subtile ) n’a pas arrangé les choses.
Das Opernglas La mise en scène de Jean-François Sivadier,
l’un des meilleurs metteurs en scène français
du moment en matière d’opéra, a elle aussi pâti
d’un manque de force dramaturgique. » marie - aude roux
. Le Monde
le nez
acis et galatée
«Une heure et demi non stop de génie, et peut-être même de délire.
Kentridge est acclamé pour ses films d'animation fabriqués à la main, mais qui n'est que l'une des techniques
qu'il déchaîne sur la grande scène du Grand Théâtre de Provence. »
« Aix touché par la grâce d’Haendel
Les jeunes de l’Académie européenne de musique s’emparent
avec succès d’Acis et Galatée. Dès l’ouverture, l’Argentin Leonardo
Garcia-Alarcon (…) impose une direction vive et contrastée qui
fait danser la musique de Haendel, sans jamais comprimer la
pulsation et la résonance des timbres. En fosse, des musiciens
virtuoses, aguerris au jeu sur instruments anciens (…) comme
(…) Shai Kribus d’une précision rythmique et d’une justesse
d’intonation aussi confondantes au hautbois qu’au piccolo.
(…) Face à la Galatée pleine de grâce de Julie Fuchs, le ténor
Julien Behr incarne un Acis ardent. En Damon, l’anglais Rupert
Charlesworth déploie une sensualité, voire une lascivité vocale
bienvenue en contrepoint du chant exquisément céleste au
Corridon de Zachary Wilder. Au grand st Jean, le plaisir n’était
donc pas entier mais ça valait le détour. »
judy fayard
. Wall Street Journal
«Le Nez », enfin une formidable réussite à Aix
On tient enfin le spectacle phare de ce festival d’Aix en Provence. Le plateau (vocal) est formidable,
les chœurs de l’Opéra de Lyon (rompus au répertoire russe) remarquables. La direction musicale
de Kasushi Ono brillante, vive et sensuelle, donne aux quarante virtuoses de son Orchestre de l’Opera
de Lyon un panache et une verve enthousiasmants. Quant à la mise en scène du sud-africain
William Kentridge elle est simplement étourdissante. (…) quand le propos balaie tous les champs visuels
avec autant de virtuosité. »
marie - aude roux
Le Monde
.
« (…) C’est une œuvre radicale, qui rompt avec toute convention ; du théâtre musical de haut niveau issu
de l’esprit avant-gardiste des années 20. Kentridge s’est inspiré de cette impétuosité et cet esprit novateur –
et en a fait quelque chose d’unique et de moderne. La précision inégalable des ces animations
et décors répondait parfaitement à la musique, augmentait les moments grotesques et présentait un riche
feu d’artifices d’idées, qui ne pesait jamais (…). »
alfred zimmerlin
. Neue Zürcher Zeitung
« Le Nez de Chostakovitch entre ironie et dessins animés ».
La production qui nous a gagnés est celle du Nez, opéra grotesque, mordant, corrosif et gaucher
de Chostakovitch, confié à l’inspiration inventive de William Kentridge ainsi qu’à la direction fiable,
mais sensible, de Kazushi Ono. (…) Autant la musique est un bombardement incessant de rythmes,
tonalités et motifs tordus, autant la mise en scène (…) multiplie les détails à un rythme encore plus fou,
endiablé et étourdissant. »
enrico girardi
. Corriere della Sera
eric dahan
. Libération
austerlitz
« Aix-en-Provence ose une création contemporaine choc au festival.
Le Belge Johan Leysen incarne autant Austerlitz que "l’écrivain
tissant la vie de son personnage". [ Les sons de l’orchestre ]
créent une ambiance irréelle et désolée. Ce montage
cinématographique et vidéo de Pierre Nouvel confère
une beauté étrange et irréelle à l’élégante mise en scène
de Jérôme Combier et Pierre Nouvel.»
sylvie bonier
. La Tribune de Genève
c h a mpagne l o ui s r o e de r e r
michel janneau
directeur général adjoint
« À la recherche de l’œuvre »... ainsi avons-nous décidé de signer nos campagnes
de communication tant il devenait évident que le travail accompli dans nos
vignes et dans nos caves recélait de points communs avec la quête de passion et
de simplicité qui inspirait notre activité de mécènes.
où se racontait la programmation si prometteuse de l'été tout proche. Chaque
fois, nous avons pu mesurer l'attention passionnée que suscitait cette manifestation unique par sa façon si particulière de faire vivre l'opéra dans une cité d'élégance et de lumière.
Le Festival d’Aix-en-Provence a pris tout naturellement sa place, il y a un peu plus
de deux ans, aux côtés de notre vénérable et si créative marraine, la Bibliothèque
nationale de France, dans les partenariats privilégiés qui ont permis à notre Maison de recevoir la distinction de « Grand Mécène de la Culture ».
Enfin, cédant à l'invitation de nos amis avec l'enthousiasme et la timidité des
néophytes, nous sommes allés à Aix-en-Provence. Je ne me risquerai évidemment pas à la moindre chronique des deux soirées à aucune autre pareilles que
nous avons passées au cœur du Festival. J'ai trouvé simplement merveilleux que
le Festival ne s'impose pas avec grandiloquence à cette ville pour laquelle il revêt
tant d'importance mais qu'il l'imprègne en la respectant, qu'il la révèle et l'embellisse encore. Et notre champagne roucoulait dans les verres, modestement
mais exactement à sa place, au bon moment, dans la campagne dorée du Grand
Saint-Jean, en ce cloître précieux voisin de l'Archevêché.
Les organisateurs du Festival auraient pu comme tant de leurs congénères se
contenter de retenir les « mieux offrants » des marchands de champagne qui
se pressaient à leur porte alléchés par la forte notoriété de l’événement. Ils ont
préféré procéder à des dégustations, rechercher un style de vin qui agrémente
sans fausse note les fêtes qui précèdent ou prolongent les temps si intenses qui
cadencent désormais grâce à eux les étés aixois. C'est une démarche rare, émouvante, pour qui, comme nous, sait à quel point le champagne symbole planétaire
de la célébration est souvent sollicité sans discernement, sans la moindre idée
qu'il est à la fois le fruit d'une histoire, le reflet d'un instant.
Une vie de mécène est loin d’être toujours aussi délicieuse. J'ai souvent ressenti
la frustration du fournisseur de rafraichissements, le complexe de la cantine.
Notre contribution est si modique par rapport à la « cause », notre civisme culturel si mesuré. À Aix-en-Provence, nous avons eu la chance d'être accueillis par
une équipe qui a développé à un point rare le sens du partage, la conviction que
Ils ont choisi Louis Roederer et nous les avons choisis et, cette année-là, à Reims, tout concourt à une œuvre. Il n'y a décidément pas de grands mécènes mais de
grands « mécènés » qui juchent les petits mécènes sur des tabourets d'amitié
est née une amicale impatience d'enfin vivre un peu ensemble.
pour mieux voir et mieux être vus.
Dès lors, nous avons eu la chance d’accompagner les soirées de gala organisées
michel janneau
à Paris, New York, Bruxelles et Londres. Chaque fois, comme un signe de la justesse de notre association, nos vins se sont goûtés mieux que jamais en ces lieux
Reims, le 15 septembre 2011
Cloître Saint-Sauveur
Théâtre de l'Archevêché
calendrier 2011 - 2012
octobre
décembre
5 et 6 | Présentations de saison aux entreprises
5 | Soirée de Gala IFILAF – UK
et aux mécènes individuels
Récital privé de Sarah Connolly suivi d’une soirée de Gala
pa r i s e t m a r s e i l l e
lo n d r e s
novembre
janvier
21 | Soirées de Gala IFILAF-USA
Récital privé de Layla Claire et Joseph Baron
à la Marian Goodman Gallery
/
t h é ât r e d e l ’ a r c h e v ê c h é
fé vrier
new york
1 | Concert des Lauréats HSBC 2011
autour des Noces de Figaro destinée aux membres
a i x - e n - p r o v e n c e e t b r u x e l l e s ( à confirmer )
6 | Gala d’ouverture du Festival autour de David et Jonathas
Suivi d’un dîner de Gala
| Première session d’atelier "Opéra en Entreprise"
| Soirées de Gala
juillet
| Conférence de Presse
aix-en-provence
mars
aix-en-provence
13 et 14 | week-end IFILAF
( International Friends du Festival d’Aix-en-Provence )
Soirée de Gala du Festival et d’IFILAF
aix-en-provence
o p é r a d e to u lo n
| Soirée de Gala
du Club Campra et à leurs collaborateurs
Récital privé de Sandrine Devieilhe
at e l i e r s d e v e n e l l e s
pa r i s
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appoggio est édité par l’Association ( loi 1901 ) Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, Palais de l’Ancien Archevêché, F - 13 100 Aix-en-Provence, tél. 04 42 17 34 00, représentée par Bernard Foccroulle.
Journal gratuit - n° ISSN en cours, © Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence 2010
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