Préparer la guerre Conduire les opérations Gagner la paix

Transcription

Préparer la guerre Conduire les opérations Gagner la paix
Sous le Haut Patronage de
Préparer la guerre
Conduire les opérations
Gagner la paix
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Présidée par
Madame Patricia ADAM
et
Présidente de la Commission
de la Défense nationale et
des Forces armées
Monsieur Jean-Pierre RAFFARIN
Président de la Commission
des Affaires étrangères, de la Défense
et des Forces armées du Sénat.
Ancien Premier Ministre.
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Université d’Été de la Défense
Programme
Lundi
5
septembre
8 : 15
Départ des cars de l’hôtel / Assemblée nationale / Sénat vers Palaiseau
8 : 45
Accueil à l’École polytechnique - Palaiseau
9 : 30 Levée des couleurs
9 : 45 Présentation des armées :
« Défis d’aujourd’hui, enjeux de demain :
les armées et leur environnement opérationnel »
- Protéger le citoyen et le territoire
- Intégrer la force dans son environnement
- Commander à l’heure de la numérisation
- Garantir l’avenir
11 : 00 Allocutions de bienvenue et d’ouverture de l’Université
Grand Amphithéâtre
- Jacques BIOT, Président exécutif de l’École polytechnique
- Patricia ADAM, Présidente de la Commission de la Défense nationale et des
Forces armées de l’Assemblée nationale
- Jean-Pierre RAFFARIN, Président de la Commission des Affaires étrangères,
de la Défense et des Forces armées du Sénat. Ancien Premier Ministre.
11 : 20 Allocution du Général Pierre de VILLIERS, Chef d’État-major des Armées
11 : 45 Séance plénière :
LA SÉCURİTE AU SAHEL : UNE RÉPONSE RÉGİONALE ET COORDONNÉE
- avec la participation des Chefs d’État-major du G5
13 : 00 Déjeuner
14 : 30 ATELİERS
16 : 30 Forum des rencontres
18 : 00
Départ des cars vers Paris
Temps libre
20 : 00 Coktail dînatoire - Sénat
- Gérard LARCHER, Président du Sénat
- Jean-Pierre RAFFARIN, Président de la Commission des Affaires étrangères,
de la Défense et des Forces armées du Sénat. Ancien Premier Ministre.
Retour vers les hôtels ou départ vers l’After
22 : 00 AFTER, à la découverte de Paris sur la Seine
Retour vers les hôtels
23 : 30 1er arrêt pour dépose
1 : 00
Fin de l’After et retour vers les hôtels
Mardi
6
8 : 30
Départ des hôtels
8 : 45
Café d’accueil à l’École militaire
9 : 15
Rôle des armées dans le continuum sécurité-défense
septembre
10 : 15
(entrée véhicules, 1 place Joffre
entrée piétons, 5 place Joffre)
Séance plénière
LA REMONTÉE EN PUİSSANCE EN EUROPE : OBJECTİF 2 % ?
En présence de :
- Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense
- Michael FALLON, ministre de la Défense du Royaume-Uni *
- Ursula VON DER LEYEN, ministre de la Défense de la République Fédérale
d’Allemagne *
- Patricia ADAM, Présidente de la Commission de la Défense nationale et des
Forces armées de l’Assemblée nationale
- Jean-Pierre RAFFARIN, Président de la Commission des Affaires étrangères,
de la Défense et des Forces armées du Sénat. Ancien Premier Ministre.
Animé par Olivier ZAJEC, expert CEIS
12 : 00
Discours officiels
- Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense
- Patricia ADAM, Présidente de la Commission de la Défense nationale et des
Forces armées de l’Assemblée nationale
- Jean-Pierre RAFFARIN, Président de la Commission des Affaires étrangères,
de la Défense et des Forces armées du Sénat. Ancien Premier Ministre
13 : 00
Cocktail déjeunatoire de clôture
- Claude BARTOLONE, Président de l’Assemblée nationale
- Patricia ADAM, Présidente de la Commission de la Défense nationale et des
Forces armées de l’Assemblée nationale
14 : 45
Fin de l’Université
15 : 00
POST-UNIVERSİTÉ
Visite des moyens de simulation du CEA-DAM à Bruyères-le-Châtel.
Visite de l’ONERA à Palaiseau
*en attente de confirmation
LES ATELİERS - École polytechnique
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14 : 30
MESURER LES RİSQUES ET CONTRER LA MENACE :
L’İNTERVENTİON SUR LE TERRİTOİRE NATİONAL
L’intervention sur le territoire national n’est pas une nouveauté pour les armées. Si l’on note qu’un nouveau Commandement du territoire national vient d’être créé dans le cadre du plan « Au Contact » de l’Armée de Terre, il reste que les trois
armées participent à des degrés divers, et depuis fort longtemps, à la Posture Permanente de Sûreté (PPS), comme le
montrent en particulier les missions de défense aérienne de l’Armée de l’Air (CDAOA de Lyon Mont-Verdun) ou l’action de
l’État en mer (AEM) portée par la Marine. Ce qui a changé, néanmoins, c’est la nature et l’ampleur de la menace. L’opération SENTINELLE a répondu, dans l’urgence, à une crise sécuritaire grave, en renfort des unités de sécurité intérieure.
Mais cette mission, installée dans la durée, a aujourd’hui un impact extrêmement fort sur l’ensemble des armées. Une
réflexion de fond, portée en partie par le SGDSN, a été engagée autour de la question de l’engagement des armées sur le
théâtre national, visant en particulier leur doctrine d’emploi sur ce théâtre. L’une des solutions qui émerge, pour mieux
répondre de manière coordonnée aux défis internes et externes qui apparaissent et se multiplient pour la France, est de
viser une approche « globale », dans le cadre d’une continuité OPEX / OPINT, en prenant en compte toute la gamme des
fonctions stratégiques. Pour y parvenir, les points à régler sont nombreux. Comment préserver les savoir-faire opérationnels des armées, durement et chèrement acquis en OPEX et que nos partenaires nous envient, dans le cadre de missions
différentes sur le théâtre national ? Les problématiques des espaces intérieurs et extérieurs sont bien différentes, ainsi
que les modes de préparation et d’action s’y rapportant, que ce soit en termes de formation des personnels ou de mise
en œuvre des capacités. L’objectif est de retrouver des marges de manœuvre pour agir efficacement et de manière réactive en cas d’aggravation soudaine de la situation sécuritaire. De ce point de vue, quelques pistes de réflexion émergent :
comment mieux former, mobiliser et utiliser les réserves sur le théâtre national ? Comment faire en sorte que les armées
disposent, sur le plan capacitaire et logistique, des moyens d’assumer au mieux les missions en OPINT, afin que le potentiel capacitaire dédié aux OPEX ne souffre pas de tensions et d’indisponibilités plus importantes que celles qu’il connaît
déjà ? Comment améliorer le partage du renseignement entre forces de défense et de sécurité ? Mesurer les risques et
contrer les menaces sur le théâtre national : le sujet est éminemment ouvert, et il nécessite une profonde réflexion, à la
fois politique, opérationnelle et industrielle.
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ENGAGEMENT ET COMBAT :
QUEL BİLAN DES DERNİÈRES OPÉRATİONS EXTÉRİEURES ?
Les opérations extérieures (OPEX) répondent à plusieurs objectifs politiques et militaires : assurer la protection de nos
ressortissants à l’étranger, défendre nos intérêts stratégiques et sécuritaires comme ceux de nos alliés, mais aussi exercer nos responsabilités internationales, notamment en honorant nos alliances. Appuyée sur l’excellence opérationnelle
reconnue de ses armées, maintenue malgré des ressources sous contraintes, la France assume ses responsabilités en la
matière, comme le montre la multiplication des OPEX ces dernières années. On peut distinguer les opérations qui ont été
conduites de façon autonome (Côte-d’Ivoire en 2002, Mali en 2013), les opérations en coalition, c’est-à-dire dans le cadre
de l’UE ou de l’OTAN, où la France a joué un rôle-cadre (intervention en Libye en 2011), et les opérations en coalition où
nous avons intégré un rang subordonné (ce fut le cas en Afghanistan de 2001 à 2013). Quels sont les résultats de ces dix à
quinze ans d’interventions ? Quelle pertinence et quels effets ? Depuis 2013, la Défense française distingue officiellement
les « opérations de coercition », susceptibles de voir nos forces affronter des armées étatiques, et les « opérations de ges
tion de crise », qui correspondent aux actions de stabilisation. Cette distinction est-elle toujours pertinente ? Les contrats
opérationnels des armées sont-ils néanmoins réalistes, compte tenu des défis des nouvelles opérations extérieures, en
termes d’engagement et de combat ? Quid de la régénération et de la maintenance des matériels engagés ? La qualité de la
formation des personnels est-elle assurée, étant donné le rythme des rotations ? Enfin, questions délicates mais fondamentales : toutes les opérations valent-elles la peine d’être engagées ? L’engagement militaire est-il suffisant pour résoudre les
crises sans une approche globale concomitante, consistante et cohérente ?
3
FRONTİÈRES ET MİGRATİONS
Depuis 40 ans, le nombre de migrants internationaux a doublé. Au cours de la seule année 2015, selon la Banque Mondiale,
250 millions de migrants (politiques, économiques, etc.) ont quitté leurs pays d’origine. Le flux migratoire Sud-Sud représente 38% de ce total, le flux Sud-Nord 34%. Pour ce qui est de ce dernier, il est dû à la pauvreté, à des conflits et des situations politiques bloquées dans nombre de pays du Sud, dont une part croissante de la population vient chercher au Nord
travail, protection sociale et asile. Ce phénomène est accentué par la faillite de certains Etats et le développement du crime
organisé qui profite de toute opportunité de financement (filières de passeurs, trafics, etc.). Aujourd’hui, les conséquences
politiques, économiques et sécuritaires de ces migrations de masse représentent un défi majeur pour la solidarité et la stabilité européenne. Néanmoins, les pays « riches » ne sont pas les seuls concernés, contrairement aux représentations habituelles : l’analyse stratégique ne peut, par exemple, ignorer les conséquences des migrations intra-africaines sur le devenir
et les équilibres politiques du continent noir, la première région touchée par ces migrations étant l’Afrique elle-même.
L’ampleur de ce phénomène pour la Défense ne peut être négligée, tant sur le territoire national qu’en opérations extérieures. Cet atelier s’attachera à préciser les interactions entre la gestion des frontières et les mouvements migratoires
massifs auxquels l’Europe est confrontée. Quelles analyses ? Quelles coopérations ? Quelles solutions ?
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ESPACE ET SURVEİLLANCE
L’Espace tend à prendre une place toujours plus importante dans les systèmes modernes de défense et de sécurité. Ce
constat est corroboré par de nombreuses analyses, au travers des projets des différentes puissances spatiales, ainsi que
des avancées technologiques. Depuis bientôt vingt-cinq ans, les États-Unis, en particulier, en ont fait un fondement de
leur supériorité stratégique et multiplient les efforts afin de conserver leur prééminence dans ce domaine. D’autres pays,
comme La Russie, entretiennent leurs capacités et compétences. L’exemple de la Chine montre enfin que des puissances
émergentes ont également pris conscience de l’importance de ce milieu stratégique. Elles ont développé une industrie
aérospatiale afin d’acquérir une capacité autonome d’accès à l’espace. La maîtrise ou l’accès à l’espace devient pour les
nations un élément de rang et un indicateur de puissance essentiels.
Le code de conduite de l’Union européenne pour les activités menées dans l’espace extra-atmosphérique, publié en décembre 2008, est fondé sur l’idée de gestion collective des activités spatiales. L’Union européenne, avec cette initiative,
montre son ambition de puissance normative, dont l’un des objectifs est de « prévenir la course aux armements dans l’espace. » Cette ambition est louable, mais ce travail normatif n’empêche pas pour le moment une progression de l’arsenalisation spatiale. La France est consciente des enjeux militaires de l’espace. Quatre capacités essentielles sont recherchées:
l’imagerie sécurisée optique, infrarouge et radar (satellites CSO) ; les communications de grande élongation (SICRAL 2 et
bientôt COMSAT NG) ; l’écoute des signaux électromagnétiques (CERES) ; la surveillance de l’espace extra-atmosphérique.
Cette dernière fonction est sans doute la première des réponses à la situation stratégique spatiale actuelle. Le consortium
sur la Surveillance Spatiale (SST), créé le 17 juin 2015 par la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, doit
permettre de renforcer l’autonomie européenne dans la maîtrise de l’environnement spatial. Comment progresser stratégiquement et technologiquement sur cette voie ? Quelles sont les capacités à développer prioritairement et comment
organiser la coopération Etat-industrie au plan européen ?
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L’APPROCHE GLOBALE DANS LA GESTİON DES CRİSES :
LE ROLE DE L’AİDE PUBLİQUE AU DÉVELOPPEMENT
L’approche globale correspond à une meilleure harmonisation et coordination des acteurs internationaux et locaux, civils et militaires, lors de crises sécuritaires, tant pour maîtriser la violence qu’accompagner les pays concernés dans leur
restructuration. Comme le précise le CICDE, « L’approche globale est une démarche visant à développer entre les parties
différents degrés d’interaction dans les domaines de la gouvernance, de la sécurité et du développement économique et
social, en vue d’une meilleure cohérence et d’une plus grande efficience dans le règlement de la crise, tant dans la conception de l’intervention que dans son exécution sur le théâtre. » Cette dimension coordonnée est cruciale pour les armées,
qui doivent planifier l’espace-temps de l’intervention extérieure, et qui devront compter sur les acteurs civils, en particulier locaux, de manière à mettre en place une stratégie de sortie de théâtre, sur la base d’effets de stabilisation de moyen
terme. La coordination interministérielle est fondamentale pour « incarner » une approche globale efficace. Les liens entre
l’action initiale de force, la stabilisation sécuritaire et l’aide au développement doivent donc être pensés en profondeur.
Comment le faire plus efficacement ? Au niveau national, comme le remarquait récemment un officier allemand dans une
tribune publiée dans le Monde, « les différents ministères et les instances civiles officielles, souvent jaloux de leurs prérogatives qu’ils nomment “domaines de responsabilité” ou “champs de compétences”, obéissent à des cultures différentes.
Cette situation constitue un frein à l’action concertée et globale. » Comment dépasser ces frictions pour produire des effets politiques de long terme ? L’exemple des récentes Stabilization Units britanniques, qui incarnent une action concertée
entre diplomatie, développement et défense, ou encore celui des actions de sécurité et développement menées dans le
Nord-Mali par l’AFD, peuvent constituer une piste intéressante. Il en existe d’autres, extrêmement nombreuses, que cet
atelier s’attachera à discuter.
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ANALYSE ET DİALOGUE STRATÉGİQUE A L’EST
L’évolution rapide du contexte géostratégique marqué par la complexité et la simultanéité des crises, tant à l’Est qu’au
Sud de l’Europe, conduit de nombreux pays à réévaluer leur politique de défense et de sécurité, que ce soit à l’échelle nationale, au sein de l’UE ou de l’OTAN. Ainsi, le Conseil européen a-t-il demandé à la Haute Représentante pour les Affaires
Etrangères d’élaborer avant l’été une stratégie globale de l’UE concernant les questions de politique étrangère et de sécurité. De son côté, l’OTAN tient début juillet, à Varsovie, un sommet des chefs d’Etats et de gouvernements qui évaluera
en particulier l’efficacité des mesures de réactivité et de réassurance à l’Est décidées en septembre 2014 au sommet de
Newport au Pays de Galles. Les deux organisations sont confrontées à une même question clé qui porte sur l’évaluation de
la menace aux frontières de l’Europe et l’attitude à tenir vis-à-vis de la Russie. La crise en Ukraine n’est pas résolue, même
si l’on constate depuis plusieurs mois une forme de stabilisation. Les pays d’Europe orientale continuent à en appeler à
la solidarité des alliés de l’OTAN pour prévenir et dissuader toute velléité russe. Profitant de son pré-positionnement au
Nord de l’Europe (enclave de Kaliningrad) et au Sud-Est (Crimée), la Russie est désormais en mesure de contrôler, voire
d’empêcher l’accès des forces de l’OTAN à des zones stratégiques pour la défense de certains de ses membres. Dans
le même temps, les mesures de sanctions économiques adoptées contre la Russie à la suite de l’annexion de la Crimée
pèsent sur les pays européens et il est désormais urgent de trouver des solutions pour sortir de cette impasse. D’autant
que la Russie a fait preuve de responsabilité dans la crise syrienne, démontrant de réelles capacités opérationnelles de
projection de force et positionnant des moyens de contrôle des espaces aériens et maritimes. Dans ces conditions, la
reprise d’un dialogue stratégique avec la Russie s’avère certes difficile mais indispensable ; il convient d’en redéfinir les
fondements.
Forum des Rencontres - Grand Amphithéâtre
DİALOGUE MÉDİTERRANÉEN STRATÉGİQUE
16 : 30
En présence de :
- Fédérica MOGHERINI, Haut Représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité
- Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense
- Farhat HORCHANI, ministre de la Défense de Tunisie
- Général Sedki SOBHI, ministre de la Défense de la République arabe d’Egypte
- Roberta PINOTTI, ministre de la Défense d’Italie
- Patricia ADAM, Présidente de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de
l’Assemblée nationale
- Jean-Pierre RAFFARIN, Président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et
des Forces armées du Sénat. Ancien Premier Ministre.
- Amiral Commandant en chef pour la Méditerranée (CECMED)
Pour la France comme pour l’Europe dans son ensemble, la Méditerranée est l’une des zones où le développement des
menaces et des trafics (Libye, migrants….) appelle la mise en œuvre d’une politique de sécurité de l’Union européenne.
La Politique Européenne de Voisinage (PEV) privilégie par exemple le dialogue bilatéral entre Européens et pays du flanc
sud et sud-est de la Méditerranée, avec pour objectif de parvenir à des plans d’action bilatéraux concrets, pour que les
dispositions soient effectivement mises en œuvre. La situation sécuritaire actuelle, marquée par la fragmentation du
Levant, l’état chaotique de la Libye et les menaces que font peser les alliés de Daesh jusqu’en Tunisie, pousse à renforcer
et restructurer l’approche méditerranéenne de l’UE. Il est nécessaire, pour cela, de mieux comprendre les interactions
entre les outils nombreux - PSDC, Partenariat Euro-méditerranéen, PEV entre autres - dont disposent les pays européens
dans leur dialogue avec leurs partenaires méditerranéens. Comment rationaliser ces dispositifs ? Comment les articuler
avec le « Dialogue méditerranéen » conduit par l’OTAN ? Enfin, il convient d’insérer dans la réflexion les relations bilatérales entretenues par la France, comme le récent partenariat égyptien en donne une illustration. Á l’heure où la crise
migratoire et la menace de Daesh secouent l’aire de sécurité partagée qu’est l’espace méditerranéen, avec des conséquences graves pour l’équilibre politique de l’UE, cet atelier, qui inclura de nombreuses interventions de parlementaires
et d’invités étrangers, souhaite contribuer à une réflexion générale aussi urgente que nécessaire.
Sous la présidence de :
En partenariat avec :
Avec le soutien de :
Pour toute demande de participation à l’Université, écrire à :
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CONTACTS
Direction de l’Université Éric SCHMIDT
CEIS
Tél : +33 (0) 6 75 51 09 99
Courriel : [email protected]
Std : +33 (0) 1 45 55 00 20
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Contact Participant Nathalie RUFFIÉ
Tél : +33 (0) 1 45 55 90 70
+33 (0) 7 78 10 79 43
Courriel : [email protected]
Partenariat Louis-Gonzague ADAM
Tél : +33 (0) 1 45 55 39 99
+33 (0) 6 81 93 93 44
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