Même pas peur - Sarkozy, le retour

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Même pas peur - Sarkozy, le retour
Même pas peur : Sarkozy, le retour.
Même pas peur ! Le terrorisme a pignon sur rue : un état, de l'argent, une organisation, une armée et des
finances. Et il fait bien ce pour quoi il est fait ; il massacre tout ce qui ne lui ressemble pas et impose sa
tyrannie par la charia, comme les Talibans en Afghanistan il n'y a guère. Notre ministre de l'intérieur nous a
répété encore et encore que la France n'avait pas peur. Encore des paroles. Mais on pourrait presque le
croire. La France n'a toujours pas pris une seule mesure de guerre adaptée à la situation, et elle poursuit
inexorablement l'affaiblissement de ses armées malgré les engagements multiples commandés par notre
"chef de guerre" qui n'a pas encore vu le lien entre l'action et les moyens.. C'est bien la preuve non ? Si on
avait peur on prendrait des précautions, faut pas prendre nos dirigeants pour des idiots !
On entre sans doute dans un des conflits les plus durs qu'on ait connus, avec un arsenal du temps de paix :
on s'interdit d'appliquer la peine de mort à des assassins qui n'hésitent pas à l'appliquer à des innocents ; on
ne lutte pas à armes égales ; on s'interroge benoîtement sur ce qu'il convient de faire des Français "partis au
djihad", donc se battre contre leur propre pays, qui vont rentrer aguerris, et qu'il faudra surveiller de peur
qu'ils utilisent leur expérience contre leur propre pays ; ce qu'ils ne manqueront pas de faire c'est certain. Nos
services de sécurité sont déjà saturés ; qu'en sera t-il quand ils seront des milliers ? Ces gens-là sont des
traîtres. Le problème n'est pas de les accueillir à leur retour, ni même de les empêcher de partir. Au
contraire ; qu'ils partent ; mais qu'il leur soit interdit de revenir.
On pourrait aussi penser à stopper l'immigration, officielle ou non, qui alimente le réservoir infini de la
"cinquième colonne", vivier où se recrutent les traîtres d'aujourd'hui et de demain. Bien sûr on nous serine
qu'il ne faut pas confondre les islamistes avec l'Islam, que tous les Musulmans ne sont pas des terroristes.
Certes ; mais tous les terroristes sont des Musulmans. Quant à dire que l'Islam ce n'est pas ce que prêchent
les islamistes, et bien si c'est ça justement, et ils sont revenus à sa source. J'invite ceux qui en doutent à lire le
Coran, et quelques hadiths (ses "décrets d'application"). Ils se conduisent comme les conquérants arabes
des premiers âges de l'Islam. Les purs ce sont eux ; hélas. Et de toutes façons, que la masse des Musulmans
soit pacifiste n'a guère d'importance. Ce sont les minorités agissantes qui font les événements ; toujours. Les
autres finissent par suivre par peur, par indifférence, voire par "conversion" tardive.
Que faire ? Je sais, il nous reste les "marches blanches" qui sont notre spécialité à chaque événement
dramatique, les ouvertures d'enquêtes comme on vient de faire après l'assassinat de notre compatriote en
Algérie (on rêve), les soutiens psychologiques aux victimes, et "vigie pirate", en vigueur depuis si longtemps
qu'on se demande ce qu'on peut en attendre de plus, sinon un réconfort moral dans les lieux publics. Un peu
court non ?
Le président lui même a dit que la guerre serait longue. Alors "aux armes citoyens" ! Prenons d'abord
d'urgence les dispositions légales pour se donner les moyens, justifiés par l'objectif à atteindre, et réarmons
nous.
Il faut d'abord annuler toutes les nouvelles déflations d'effectifs prévues pour les armées dans les années à
venir. On pourrait stopper les recrutements clientélistes électoraux dans l'éducation nationale et rendre les
postes sauvegardés aux armées. Ce serait justice et une première précaution. Les armées, qui ne
représentent que 10% de la fonction publique, ont payés plus de 60% des suppressions de postes publics
dans les 8 ans passés.
La guerre se prépare en temps de paix. On ne l'a pas fait. Nous avons oublié le vieil adage romain : si tu veux
la paix, prépare la guerre. Nous désarmons depuis 10 ans ; or "jeter ses armes est le premier geste qui mène à
l'esclavage" (Mme Garaud). Quand un conflit se déclenche on y part comme on est ; bien ou mal préparé.
Trop tard pour se poser des question sur le budget qu'on "aurait dû voter" quand il était temps. Il faut sauver
ce qui peut l'être et reconstituer l'outil qui a été imprudemment détruit. Mais il faut du courage politique. Fin
du rêve avec les dirigeants que la France sécrète depuis longtemps !
Dans ce pays anesthésié, on continuera sans doute à préférer les petites envolées lyriques à la Tartarin de
Tarascon dont notre "chef des armées" est si friand, et à montrer notre pugnacité en envoyant notre pauvre
armée d'échantillons, déjà dispersée sous forme de confettis partout sur la planète, "appuyer" avec
quelques avions les escadres américaine.
Sarkozy ; le retour : bon dans la forme ; et sur Antenne 2 dimanche 21/09 ; et devant les militants du nord
hier 25/09. Il dit qu'il a changé ; on n'a pas bien vu en quoi. Il a estimé que les clivages gauche-droite-écolo
étaient obsolètes ; ah bon ! En quoi ? Ce n'est pas mon impression. Il n'aurait pas une nouvelle fois en tête
une "ouverture à gauche" par hasard ? Il n'évoque l'immigration que pour suggérer que c'est la faute à
Schengen ; sans doute mais c'est un peu court. Et rien sur le FN et les raisons de son succès. Le mariage pour
tous lui conviendrait presque. Bref, il est urgent d'attendre. Pour l'instant la question majeure demeure.
Pourquoi ferait-il demain ce qu'il n'a pas fait hier ? Lourd handicap pour sa crédibilité !
Général ROLLAND
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