télécharger
Transcription
télécharger
(NF)CDUCHEMIN EST_7COL/LORRAINE/MEUSE/PAGES_DEP [MEU02] 27/02/10 L’EST RÉPUBLICAIN | S AMEDI 27 FÉVRIER 2010 24 HEURES FIL ROUGE Actualité, nouvelles, insolite... Envoyez-nous vos infos à Meuse Ligny : place aux bolides Fains : chaud devant ! Bijoux en bois sur internet Stenay : l’APLI Lorraine s’installe Le rallye de Meuse automobile revient sur les Tréveray. Les voitures retourneront sur les routes linéennes après chaque spéciale. Le départ pour la première course sera donné à 8 h 48. Stéphane Maginot, boulanger à Fains, doit fabriquer 240 galettes (frangipane, pur beurre), coupées en six, soit 1.440 parts livrées dimanche aux seniors de la communauté de communes de Bar-le-Duc. Yvan Poursinoff habitant de Stenay, s’est lancé il y a trois ans dans la fabrication de bijoux à partir de bois récupérés dans la région. Dans son atelier, il crée de façon écologique bagues, bracelets, pendentifs. Ces créations discrètes et élégantes se vendent exclusivement sur Internet. En Verdun Dans la Meuse, Stenay avait été un des centres de la mobilisation de la grêve du lait. Pas étonnant donc que les producteurs laitiers lorrains aient décidé d’installer dans cette ville proche de la Belgique le siège de l’association des producteurs En Nord Ouest de laits indépendants de Lorraine. En Bar-le-Duc et sa région (photo Frédéric Mercenier) En Sports Radars ● Gendarmerie : aujourd’hui, les contrôles automatisés (radar embarqué) auront lieu : de 13 h 30 à 17 h 30, sur les cantons de Bar-le-Duc, Ligny-en-Barrois, Ancerville, Vaucouleurs et Gondrecourt-le-Château ; de 15 h à 19 h, sur les cantons de Verdun, Étain et Spincourt. ● Police : les contrôles automatisés (radar embarqué) se dérouleront sur le secteur de Verdun. Transports Carnet de routes Exploitations en difficultés Le dispositif d’accompagnement spécifique des agriculteurs (DACS-Agri) est destiné aux agriculteurs dont la situation économique a été significativement fragilisée par les crises successives et disposant de faibles revenus. Pour connaître les conditions pour bénéficier de ces mesures, prendre contact avec la DDT de la Meuse, 14 rue Antoine-Durenne, à Bar-le-Duc. Lignes directes : Marie-Josèphe Darre (03.29.79.94.47), marie-josephe.darre@ agriculture.gouv.fr ; Benoît Gallien (03.29.79.94.46), benoit.gallien@agriculture. gouv.fr Ateliers pratiques sur la TVA La Région Lorraine, en collaboration avec la CCI International Lorraine et les chambres de Métiers et de l’Artisanat en Lorraine, organise des ateliers pratiques sur le thème de la TVA au sein de l’Union européenne, jeudi 11 mars, de 8 h 45 à 12 h, à la chambre des Métiers et de l’Artisanat, 44, rue de Rû à Verdun et le mardi 16 mars, de 8 h 45 à 12 h, à la CCI de Bar-le-Duc, 6, rue Antoine Durenne. Ces ateliers gratuits et pratiques sont destinés à des PME qui vendent ou achètent des services au sein de l’Union européenne et qui s’interrogent sur leurs obligations en matière de TVA et formalités administratives. Les PME souhaitant s’inscrire peuvent prendre contact avec le Réseau Entreprise Europe (participation gratuite) au 03.87.33.60.80. Yves Dhyvert Délégué de l’Alliance Ecologistes indépendants Abris de bus solaires En remportant la plus grosse part du gâteau, il semble que la société Prêt à partir ait bien l’intention de s’ancrer dans la Meuse. Outre des cars neufs, elle mettra aussi à la disposition du département pas moins de dix abris de bus solaires, l’entreprise de transport ayant aussi développé une branche dans le secteur du mobilier urbain et œuvrant dans le solaire et le photovoltaïque. Six d’entre eux seront installés sur la ligne régulière Saint-Dizier/Bar-le-Duc. Les quatre autres le seront sur d’autres lignes non encore définies. La toiture de ces abris autonomes accueillera donc des panneaux solaires. Une batterie permettra le stockage de l’électricité qui servira à éclairer le lieu. De plus, à chaque montée ou descente d’usagers, un panonceau s’éclairera pour plus de sécurité. Certainement une des meilleures solutions pour palier l’absence d’alimentation électrique proche des abris en zone rurale. Prime au maintien de troupeau Les nouveaux imprimés de demandes de prime vaches allaitantes sont disponibles en mairie de Bar-le-Duc. Le dépôt des demandes pourra s’effectuer du 1er au 12 mars au site de la Direction départementale des territoires (DDT), 11 rue Jeanne-d’Arc, à Bar-le-Duc ; après le 15 mars et jusqu’au 15 mai dernier délai, au site DDT, 14 rue Antoine-Durenne, à Bar-le-Duc. La date limite de dépôt des demandes PMTVA est fixée au le 17 mai. Élections régionales 쮿 Vigilance lundi pour ne pas se tromper de transporteur. À partir de lundi 1er mars, le nouveau marché en matière de transports entrera en vigueur. R eculer pour mieux circuler. Après avoir été retoquée une première fois au printemps par le tribunal administratif, la seconde procédure de passation du marché de service des transports interurbains et scolaires du conseil général a été menée à bien en fin d’année. Faisant des heureux et laissant d’autres sociétés sur le carreau. Grand gagnant de cette nouvelle attribution : la société Prêt à partir de Gondreville (Meurthe-et-Moselle) avec 47,5 % du marché. « Avant, nous avions 27 cars en circulation sur les lignes meusiennes. À compter du 1er mars, nous En chiffres 씰14,5 millions d’euros : c’est le budget annuel du conseil général en matière de transport, dont 9,8 millions pour les scolaires. 씰175 : c’est le nombre de lignes scolaires cette année. 씰16 : c’est le nombre de lots qui devaient être attribués aux différents prestataires. 씰6 : c’est le nombre d’entreprises qui ont été retenues. en aurons au total 79 qui circuleront sur 80 circuits », énumère Louis Deville, le président de la société de transport. Soit 15 véhicules appelés à desservir les lignes régulières (Saint-Dizier/Bar, Ligny/Bar, Revigny/Bar, Commercy/Bar et Bar/Verdun) et 64 affectés au transport scolaire. « Tout le Sud meusien hormis Gondrecourt et Vaucouleurs. » Un mois pour être en conformité Et c’est une flotte entièrement neuve qui viendra sillonner les routes meusiennes pour l’année en cours et les sept suivantes (durée du marché). « Tous nos cars, de 59 à 78 places, seront pourvus de ceintures de sécurité et d’éthylomètres antidémarrage », poursuit Louis Deville. « Une exigence du nouvel appel d’offres », confirme Martine Aubry, directrice du service éducation et transports au conseil général. « Nous n’obligeons pas les prestataires à rouler avec des bus neufs mais tous devront être pourvus de ceintures de sécurité et d’éthylomètres et l’âge limite des véhicules est fixé à 14 ans. Nous accordons un délai d’un mois pour une mise en conformité. Nous serons très vigilants ». Les termes du marché comportaient aussi un volet développement durable. Que l’autocariste meurthe-et-mosellan a même dépassé. « Tous nos cars seront aux normes européennes antipollution Le forum Lettre ouverte à la préfecture 쾷 On peut constater l’état déplorable en bordure de la RN4, entre Aulnois-en-Perthois et La Houpette, dû aux immondices déposés par des passagers de voitures ou les nombreux routiers qui stationnent et découpent les grillages pour leurs besoins. Ces abords de la nationale ne sont plus nettoyés par la Dir et au printemps, ces dépôts sauvages (souvent en plastique) sont déchiquetés et laissés sur place lors de la coupe d’herbe par ces services de l’État. Si cette situation lamentable est le résultat de personnes sans gêne et peu inquiètes du respect de l’environnement, aucune poubelle n’a jamais été installée et encore moins des toilettes, sur une aire de stationnement envisagée mais jamais réalisée. Cette vision à l’entrée de notre département donne une bien triste image de celui-ci, malgré l’effort de bon nombre de ses habitants pour contribuer à à sa mise en valeur. Pascal GUILLAUME (Aulnois-en-Perthois) par courrier euro 5 voire EEV, soit au-delà de la législation actuelle.» En clair, la flotte rejettera moins de rejet de CO2 et consommera moins de gasoil. « Ce nouveau marché représente pour nous un chiffre d’affaires annuel de 5 millions d’euros pour un investissement de 11 millions en véhicules. » Et le projet de création de deux sites d’exploitation avec parking, bureaux, distributeur de gasoil et station de lavage. « Un à Ancerville et un sur le secteur de Bar-le-Duc. Pour l’heure, nous louons un parking zone des Poutots à Savonnières, un autre à Verdun et nous avons notre site de Vaucouleurs. » Où les cars floqués Prêt à partir vont se faire de plus en plus rares. « C’était la zone historique du groupe, on y circulait depuis 1962 ». Une déception compensée par de nouvelles lignes et qui n’a certainement pas d’égale la déconvenue des Rapides de la Meuse. « Ils sont en effet les gros perdants, surtout dans le Sud », confirme Martine Aubry. Mais comme le stipule la convention de branche, une partie du personnel est reprise. « On embauche 55 conducteurs, une bonne quarantaine qui vient de chez nos confrères et surtout des Rapides », précise Louis Deville. Alors, si lundi matin, les écoliers, collégiens et lycéens ne reconnaîtront pas forcément leurs cars, ils auront plus de chance de déjà connaître les chauffeurs. Karine DIVERSAY Solidarité plus qu’active avec le Kenya Il espère avoir terminé pour la mi-avril, date de son retour en France. Claude Chuste, un retraité de Couvonges, se trouve toujours au Kenya, dans la région de Nangili, où il poursuit la construction d’une école. L’avancée du chantier est un peu chaotique en raison de certaines difficultés d’approvisionnement : actuellement, il manque du fer à béton. Si Claude Chuste est présent depuis la fin du mois de novembre, le container de 70 m3 de matériel (tables et chaises, jeux et vêtements, affaires d’écoles) qu’il a fait acheminer, a mis du temps avant d’arriver à destination. Des difficultés locales à la fois administratives et financières ont retardé sa livraison de deux mois. L’aide de résidents français sur place, Sylvie Germain et Fred Le Gregam, qui maîtrisent parfaitement l’anglais et/ou le kiswahili, un dialecte régional, a été précieuse. Scolarité normale De quoi rassurer tous les donateurs, et réconforter tous les personnes qui ont soutenu Solidarité Meuse KeniAfrique, l’association créée spécialement par Claude Chuste pour son projet. Avec une seule envie : apporter un minimum de confort à des enfants, leur permettre de suivre une scolarité normale, et de les assister dans leur vie quotidienne. F.-X. G. « L’écologie doit dépasser les clivages politiques » Yves Dhyvert, vous êtes candidats aux régionales en tant que chef de file de la liste Alliance écologistes indépendants. Qu’est-ce que ce mouvement ? C’est un rassemblement de personnes issues du Mouvement écologiste d’Antoine Waechter, de Génération écologie et de la France en avant. L’idée est de promouvoir l’écologie en dehors de la donne politique. Nous sommes indépendants car l’écologie est à nos yeux ni de droite ni de gauche. Je suis un fidèle d’Antoine Waechter et je mène la section de la Meuse. L’idée est de créer une antenne du mouvement dans la Meuse dans la foulée de l’élection régionale. Comment la liste meusienne a-t-elle été composée ? Au départ, il y a eu des discussions avec Europe écologie mais elles n’ont pas abouti. On a donc pris du retard pour nous lancer. Nous avons peu de moyens. La liste meusienne est essentiellement composée de relations sur Étain. C’est un groupe sympa désireux de défendre l’écologie sous le signe du bon sens et de l’audace. Qui sont les membres de votre équipe ? Des gens du canton d’Étain et du Sud meusien : Christine Stemart, Christophe Vignetta, Christine Scherrmann, Pierre Minn, Sylvie Schmit, Philippe Fourmet, Christian Mine et Claude Bigeon. Yves Dhyvert. Quelles sont vos grandes orientations ? Nous souhaitons un conseil régional aux pouvoirs accrus afin d’en faire une véritable institution régionale. Nous défendons les 3 R (récupérer, réparer, recycler) et l’agrobiologie avec des cantines bio, des circuits de production de proximité pour redonner à la région une certaine souveraineté alimentaire. Nous estimons qu’il faut parier sur l’agro-écologie qui développe et accompagne l’installation d’emplois locaux et non délocalisables. Il faut aussi privilégier le développement et l’utilisation des transports en commun au détriment des espaces routiers et aéroportuaires. Enfin, nous voulons aussi développer le logement social passif et les énergies renouvelables. Recueillis par Sébastien GEORGES Saint-Mihiel : Aurélie Kostka se débat Saint-Mihiel. Fondée il y a quarante ans par le père d’Aurélie Kostka, l’actuelle dirigeante de la société éponyme installée à Saint-Mihiel, l’entreprise de luminaires en céramique est dans le rouge. Et Aurélie Kotska d’humeur vraiment noire. Quelques jours après avoir reçu le prix de l’industrie Lorraine, la dirigeante remue ciel et terre pour relancer sa PME confrontée à des difficultés de trésorerie quand les carnets de commandes ont été gonflés par le Salon Maison & Objet de Paris. Plombés par l’absence d’une commerciale sur le grand Est, les chiffres de 2009 présentent un trou de 300.000 euros (sur 1,1 million de chiffre d’affaires contre 1,4 million en 2008). Et justement, le carnet de commandes correspond aux 300.000 euros qui manquent pour atteindre le seuil de rentabilité. Plus conjoncturelles que structurelles, les difficultés rencontrées par l’entreprise ne sont pas insurmontables, selon Aurélie Kotska qui assume la caution à titre privé pour une aide ponctuelle de 15.000 euros permettant de livrer les commandes. Avant de vendre, il faut financer les coûts de production. Et c’est là que le bât blesse. Car si la dirigeante a le soutien des institutions régionales et des designers avec lesquelles travaille l’entreprise, les instances départementales se dérobent. 30 emplois dans une zone sinistrée Reçue en préfecture en février, Aurélie Kotska a exposé son dossier avant d’obtenir un délai de quinze jours. « Quinze jours, pour quoi ? », demande la dirigeante, instamment priée de licencier la moitié des 30 salariés. « À l’heure qu’il est, 15.000 euros d’aides ont pris le chemin des écoliers entre la chambre de Commerce et d’Industrie et la préfecture », dit-elle, agacée (mais pas trop). Pour la première, le chèque est chez la seconde. Et réciproquement. « Si je voulais être riche, je délocaliserais la production en Chine et je garderais quatre personnes à Saint-Mihiel. La Meuse, c’est le plus fort taux de chômage en Lorraine ; Commercy, la zone la plus sinistrée de la Meuse. Il faudrait peut-être que l’État sache ce qu’il veut », conclut Aurélie Kotska. À suivre. P.B.