séance 5 la mort - Collège Aumeunier

© Edouard, collège Aumeunier-Michot
H5 La mort et le bûcheron
Titre Absence d’animaux dans cette fable. Terme abstrait (« Mort ») : portée
philosophique.
Valeur générique de l’article défini.
v.1
« Pauvre » : antéposition de l’adjectif. Double signification : misère sociale et
morale. Condition sociale de la paysannerie au XVIIème siècle.
Rythme binaire 6 + 6 : situation initiale.
« Tout » : pénibilité de son métier.
v.2
Rythme binaire + comparatif d’égalité. Sens propre et figuré de « faix »
(fardeau).
v.3
Rythme binaire ; allitération en /p/ ; antéposition des adjectifs : portrait très
concret, visuel. Pénibilité. Imparfait duratif.
v.4
Imparfait + coordonnant : effort physique. Symbolisme du feu de cheminée :
réconfort.
v.5
Connecteur temporel en tête de vers ; coordonnants ; rythme ternaire : effort
de plus en plus pénible.
v.6
Rythme binaire : action concrète et réflexion morale. Le « fagot » symbolise la
dureté de la vie.
v.7
Début du discours philosophique. Forme interrogative et style indirect libre.
Fatalité sociale : inégalité de naissance sous l’Ancien Régime. Question rhétorique.
« plaisir » : notion épicurienne inconnue du peuple.
v.8
Périphrase péjorative pour désigner la Terre.
Superlatif qui souligne la pauvreté.
v.9
Termes négatif ; rythme binaire : alimentation pauvre ; « pain » : symbole
biblique. Lassitude morale.
v.10-11 Enumération : GN et pluriels. Accablement. Référence aux dures conditions
de vie de l’époque : nombreux enfants, réquisition militaire, taxes héritées du
système féodal (« corvée »).
v.12 Images mentales qui accablent le personnage. Mise en valeur de l’adjectif
« malheureux » (accent sur la 6ème syllabe).
v.13 Conséquence de cette réflexion : désir de mourir. Rythme binaire avec deux
phrases courtes : accélération du rythme. Personnification et présent de narration.
v.14 Question perfide : la Mort sait bien pourquoi elle est appelée.
v.15-16 Discours direct. Surprise du lecteur. Incise qui retarde les paroles.
v.17 Morale. Conception chrétienne de la mort comme consolation après une vie
de souffrances.
Vocabulaire soutenu (« trépas »).
v.18 Faiblesse humaine. Universalité par le pronom « nous ».
v.19 Formule sentencieuse avec deux verbes à l’infinitif.
v.20 « devise » : terme adapté à une fable. Universalité de la peur de la mort.