Un an de responsabilités et de compétences élargies : 1er

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Un an de responsabilités et de compétences élargies : 1er
JOURNAL D’INFORMATION DE L’UNIVERSITÉ DE TECHNOLOGIE DE BELFORT-MONTBÉLIARD
MAI 2011
101
> dossier
L'UTBM au cœur de la mobilité
et des transports
Au sommaire
¬ La thèse, accélérateur de carrière pour les jeunes ingénieurs ¬ P. 7
¬ Un philosophe au pays des ingénieurs ¬ P. 8
> édito
> Gouvernance
Depuis sa création, les activités
de recherche de l'établissement
sont résolument orientées vers
les secteurs des transports et de
l'énergie.
Ces choix thématiques correspondent certes à de grands
enjeux de société mais sont
également étroitement liés à
la présence de grands groupes
industriels et d'un tissu dense
de PME/PMI. Ce réseau industriel
local constitue un point d'ancrage
important pour nos étudiants et
nos laboratoires.
La création en 2005 du Pôle de
compétitivité Véhicule du Futur,
porté par les régions Alsace et
Franche-Comté, a permis de
renforcer les synergies entre les
entreprises de ce secteur et les
acteurs de la recherche.
Avec une participation de nos
laboratoires à de nombreux
projets liés aux véhicules propres
et intelligents d'une part, et
à l'organisation des mobilités
d'autre part, l'établissement est
rapidement devenu un acteur
majeur du pôle.
Michel Imbert,
Directeur adjoint de l’UTBM
Un an de responsabilités
et de compétences élargies : 1er bilan
Christophe de Casteljau, directeur général des services, revient sur les origines et les conséquences du
passage aux responsabilités et compétences élargies à l’UTBM en 2010.
Depuis l’an dernier, l’UTBM s’est dotée des responsabilités et compétences élargies (RCE) prévues par la loi sur la liberté et la responsabilité
des universités (LRU). L’établissement dispose
d’une plus grande marge de manœuvre pour
la gestion du personnel puisqu’il peut transformer les postes, embaucher ou débaucher,
mais à budget constant. Pour être transparent
vis-à-vis des services, nous devons poursuivre
la mise en place d’indicateurs très précis avant
l’ouverture d’un poste. Il est paradoxal que les
établissements soient invités à se concentrer
sur leur cœur de métier alors que le ministère
leur délègue des missions comme les paies ou
les actions sociales.
La conséquence principale de la LRU est le basculement du centre de décision de Paris au sein
même des établissements. Les débats stratégiques ont lieu au Conseil d’Administration où
le directeur présente chaque année un bilan
financier et moral.
La loi LRU illustre, pour les universités, les changements fondamentaux des politiques publiques depuis la loi organique relative aux lois
de finance (LOLF), promulguée en 2001 pour
application définitive en 2006. Cette dernière
instaure une logique de performance dans la
gestion publique ainsi qu’une justification de
toutes les dépenses. La révision générale des
politiques publiques mise en place en 2007 est
dans la continuité de la LOLF mais le contexte
budgétaire est différent.
Contact Christophe de Casteljau
Directeur Général des Services
[email protected]
| FOCUS |
Christophe de Casteljau a été formé
à l’Université de Franche-Comté où
il obtint un diplôme d’études approfondies en histoire médiévale sur la
noblesse en Franche-Comté aux XIIIe et
XIVe siècles. Son début de carrière s’est
déroulé dans l’administration préfectorale puis au ministère de l’éducation
nationale. Avant de rejoindre l’UTBM
en 2010 comme directeur général des
services, il a occupé le même poste trois
ans à l’Université de Haute Alsace et
avait passé neuf années à l’Université
de Franche-Comté et deux ans à Paris.
101
2 > MAI 2011
101
DOSSIER
ÉVOLUTIONS DES
DOTATIONS DE L'ÉTAT
> Point de vue
"L’État valorise l’UTBM"
Par Éric Martin,
Recteur de l’académie de Besançon,
Chancelier des universités
Depuis 2007, les crédits de fonctionnement progressent de
manière exceptionnelle
Crédits de fonctionnement en €
La hausse cumulée est de 1,14 millions
d’euros sur la période 2007-2011
+101 883€
0€
101 883€
+703 132€
L’enseignement supérieur et la recherche changent pour atteindre la société de la connaissance définie
par la stratégie de Lisbonne*. L’État a deux approches pour valoriser un établissement : la validation
des projets et la contribution au financement.
200 000€
503 132€
Le budget de l’UTBM en hausse
dans un contexte économique contraint
La nation investit beaucoup dans l’enseignement supérieur et la recherche mais attend
aussi beaucoup des retombées économiques et
sociétales et en ce sens, l’UTBM est exemplaire.
Le passage aux responsabilités et compétences
élargies (RCE) est une véritable opportunité
d’action et de développement pour l’UTBM qui
va bénéficier d’une stratégie d’emploi adaptée
à ses besoins. La masse salariale transférée par
l’État est de 15,5 millions d’euros, en hausse
de 2,1% en 2011, plus que l’inflation. Depuis
2006, l’UTBM a vu ses crédits de fonctionnement augmenter de 1,1 millions d’euros dont
100 000 € en 2011. Cette hausse de 18,5% en
cinq ans est supérieure à la moyenne nationale
des écoles d’ingénieur. Les critères de dotations
financières tiennent compte de la qualité des
activités des universités. C’est une reconnaissance de la valeur de l’établissement. Au total
cette année, l’État verse 25,3 millions d’euros
au budget de l’UTBM. Cette augmentation
s’inscrit dans les choix gouvernementaux de
rattrapage des dotations pour l’enseignement
supérieur.
Dans le Contrat de Projet État/Région (CPER),
quatre projets de l’UTBM reçoivent un soutien
de l’État à hauteur de 6 millions d’euros pour
un coût total de 24,3 millions d’euros. Il s’agit
de la création de locaux pédagogiques et de la
rénovation du bâtiment A du site de Belfort, de
l’extension du bâtiment de la pile à combustible (FC-Lab) et de la construction du bâtiment
pour le département EDIM et le laboratoire SeT.
Combiner les logiques territoriales
et thématiques
Si le projet de l’UTF prend tout son sens pour
la formation des ingénieurs, la formation doctorale et la recherche doivent aussi intégrer
la dimension territoriale et l’UTBM a toute sa
place dans le PRES Bourgogne Franche-Comté.
Il s’agit des deux pieds qui doivent asseoir sa
stabilité. Dans le cadre des Investissements
d’Avenir (IA), nous sommes à la croisée des logiques territoriales et thématiques. Or, s’il ne
faut pas opposer ces deux logiques, il convient
de ne pas faire le grand écart entre Bourgogne
Franche-Comté et Lorraine.
L’Universalité, qui est le socle de l’université, ne
peut être couverte par un seul établissement
pour le Nord Franche-Comté. L’UTBM participe
à un pôle d’enseignement supérieur et de recherche avec obligatoirement l’Université de
Franche-Comté, sans quoi tous les étudiants
ne pourraient être accueillis. Les grands progrès de la recherche se font dans l’interdisciplinarité car la dimension sciences humaines
et sociales est indispensable pour les progrès
technologiques. L’alliance et la complémentarité de deux établissements forment un pôle
structurant pour le Nord Franche-Comté.
+295 610€
+40 000€
+0€
Le pôle de compétitivité est important pour sa
capacité à mettre en relation les chercheurs et
les entreprises, en particulier les PME/PMI. J’ai
pu mesurer la place de l’UTBM dans le Pôle de
compétitivité Véhicule du Futur, qui souligne
son impact sur le tissu économique du Nord
Franche-Comté et son caractère structurant
pour les enjeux industriels et la recherche
dans ce domaine. L’UTBM est également un
acteur important de l’Agence nationale de la
recherche (ANR) et de l’Europe, dans le cadre
de ses projets de recherche et développement.
Il importera certainement à l’UTBM d’attirer
de grands scientifiques, dans ses domaines de
compétence, pour asseoir toutes ses ambitions,
de formation, comme de recherche.
* La stratégie de Lisbonne, décidée lors du Conseil Européen de Lisbonne les 23 et 24 mars 2000 vise à faire de l’Europe « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d’ici à 2010. » Selon la Commission Européenne en décembre 2006, la stratégie commençait
à porter ses fruits. Nous sommes actuellement dans une nouvelle phase baptisée Lisbonne III qui vise à consacrer 3 % du PIB de l’UE aux dépenses de
recherche et développement.
2010
95 610€
subvention subvention
subvention subvention
2005
2006
2007
2008
2006
2007
2008
2009
subvention
2009
2010
2011
Bonus autonomie afin de conduire
une politique dynamique de GRH
Moyens de fonctionnement
Crédits de fonctionnement en %
La hausse est de 1,5% en 2011 et de
18,5% sur la période 2007-2011
+18,5%
+16,9%
Conforter l’excellence de la recherche
technologique par la recherche fondamentale
Tout confirme l’intérêt de la recherche appliquée à l’UTBM pour les véhicules du futur et
la mobilité du futur qui comprend également
l’énergie. Sans renoncer à l’excellence de la
recherche technologique, je ne peux qu’encourager le développement de la recherche fondamentale qui la nourrit.
subvention
200 000€
+25 100€
0,7%
2007
2008
2009
2010
L’État a consenti un effort d’investissement significatif, hors
Opération Campus et Contrat de
Projet État-Région. 610 000 € ont
été investis directement dans l’établissement depuis 2007.
Plan de relance
353 300 €
200 000 €
200 000 €
50000 €
11 338 €
2007
2008
2009
| L'ÉDITO DU PÔLE VÉHICULE DU FUTUR |
Le Pôle de compétitivité Véhicule du Futur a redéfini sa stratégie en 2009 : un positionnement axé sur la mobilité et les véhicules innovants. Georges Lammoglia, président du Pôle,
nous en présente les enjeux et dresse un bilan.
La mobilité comprend tous les systèmes de transport
dont le véhicule, la
co m m u n i c at i o n ,
la gestion des flux
et l’intermodalité ;
mais aussi les services, une notion
qui devient prépondérante en matière
de mobilité.
Il n’y aura pas de modèle de mobilité
unique et nous ignorons encore qui en
seront les acteurs principaux.
2011
Crédits d'investissement en €
2006
L'UTBM au cœur de la
mobilité et des transports
D’un côté, les constructeurs anticipent les
mutations en cours. Par exemple, l’offre
"Mµ by Peugeot" est un nouveau concept
de carte prépayée permettant de louer
une voiture, un utilitaire ou un accessoire
chez tous les concessionnaires du groupe.
+5,5%
+0,7%+
2010
3 > MAI 2011
2011
Graphiques et légendes, source ministère
de l’enseignement supérieur et de la recherche.
D’un autre, les loueurs de véhicules pourraient devenir des acteurs importants
mais aussi les sociétés liées aux technologies de l’internet et des smartphones.
Egalement en débat, la motorisation des
véhicules avec, en parallèle, l’amélioration du moteur thermique, l’hybride et
l’électrique. Les stratégies différentes de
Renault (électrique) et de PSA PeugeotCitroën (hybride) montrent que la France
ne met pas tous ses œufs dans le même
panier.
Quant au bilan du Pôle, je suis satisfait de
la dynamique de projets, créateurs d’emplois et de partenariats fructueux, comme
c’est le cas avec l’UTBM qui intègrent 40
projets sur les 77 financés. C’est un brillant
exemple de coopération entreprises, laboratoires de recherche et formation, initiée
par le Pôle Véhicule du Futur.
Georges Lammoglia
Président du Pôle Véhicule du Futur
| PROSPECTIVE ÉCONOMIQUE |
La crise financière et économique a eu de graves conséquences pour
la filière automobile du Grand Est. Les difficultés conjoncturelles ont
souligné les problèmes structurels du système productif à l’échelle
mondiale et les difficultés plus spécifiques de la région en la matière.
Du côté des acteurs de la filière, une stratégie globale de compétitivité ne peut être fondée uniquement sur les coûts. Envisager son
propre territoire, ses hommes et ses compétences comme partie prenante de son "excellence productive" sera pour l’automobile un vecteur d’innovation pour trouver de nouvelles voies de développement.
Les acteurs publics, locaux, nationaux ou européens, ont pour rôle
d’accompagner ces mutations (et non forcément de s’y opposer par
peur de la désindustrialisation) en veillant à en minimiser l’impact
socio-économique et en sélectionnant les options qui favorisent l’intérêt général présent ou à venir.
Nathalie Kroichvili, maître de conférences en économie organise avec
le soutien du GERPISA* et désormais dans le cadre de Mobilis, un séminaire bisannuel intitulé "L’industrie automobile dans le Grand Est : défis
d’hier, d’aujourd’hui et de demain".
*Groupe d'Etudes et de Recherches Permanent sur l'Industrie et les Salariés de l'Automobile
L'ENGAGEMENT
D'UNE COLLECTIVITE
Le Pays de Montbéliard pense et
conçoit les mobilités d’aujourd’hui
et de demain. Doté du premier site
industriel de France avec l'usine
PSA Peugeot-Citroën de Sochaux,
qui regroupe 12 500 salariés dont
5 000 personnes dédiées à la
recherche et au développement,
notre territoire s’impose comme le
2e pôle de R&D automobile français
après l’Ile-de-France. De fait, le Pays
de Montbéliard est l’un des plus
importants pôles automobile français de matière grise privée.
Concevoir, assembler et commercialiser des véhicules plus
innovants, plus propres et plus
économes en énergie, voilà bien
le triangle fondamental au cœur
des grandes priorités. Nous devons
l’anticiper pour mieux organiser et
renouveler l’organisation des transports et les systèmes techniques
dédiés. Progressivement, l’opposition s’estompe entre transports en
communs et véhicules individuels.
Les systèmes d’auto partage, les
centrales de mobilités apparaissent
comme de nouveaux services en
plein essor dans les villes.
Avec le premier salon du véhicule
innovant organisé à Montbéliard
les 27, 28 et 29 mai prochains, Pays
de Montbéliard Agglomération
affermit son essence : un poumon de l’innovation industrielle
et technologique. Car notre avenir sera industriel et notre projet
d’agglomération tient compte de
cet élément capital et apporte des
réponses tangibles. Ecoterritoire,
écomobilités et nouvelle économie charpentent notre vision. Nous
poursuivons ainsi la réalisation du
projet d’agglomération 2020 pour
aller vers un territoire éco-industriel efficace.
Pierre Moscovici, Député du Doubs,
Président de Pays de Montbéliard
Agglomération
101
4 > MAI 2011
99
> DOSSIER : L'UTBM au cœur de la mobilité et des transports
Le laboratoire Systèmes et Transports :
48 chercheurs conçoivent l'avenir
> DOSSIER : L'UTBM au cœur de la mobilité et des transports
LE RENDEMENT
DES VÉHICULES
PROGRESSE GRÂCE AU
LABORATOIRE LERMPS
Le transport est pris en compte dans toutes ses dimensions par le laboratoire Systèmes et Transports
(SeT) de l’UTBM. Qu’il s’agisse de sécurité, d’énergie ou de mobilité, aucun champ n’échappe aux recherches de ce laboratoire pluridisciplinaire. Nous ne citerons que quelques exemples.
Le LERMPS est une unité propre
de recherche de l'UTBM et équipe
d'accueil du MESR (EA n°3316).
Le projet ANR PANsafer a pour but la réduction des accidents aux passages à niveau, par
la détection, la reconnaissance et l’évaluation
des situations dangereuses. Le projet PREDIT
CAPLOC vise à améliorer la localisation par
l’utilisation de la perception vidéo de l’environnement d’un véhicule. Plusieurs projets sont
porteurs d’innovation technologique pour la motorisation. Après la conception
d’une nettoyeuse urbaine
hybride dans le projet Vécovil, sa construction est en
cours. Avec MAZZIOTA-MOTORS, le SeT étudie un scooter hybride équipé
d’un moteur de 125 cm3, d’un moteur électrique
dans la roue arrière et d’un supercondensateur
alimenté notamment par un système de récupération de l’énergie cinétique (SREC). Le projet
Européen Mobyposte concerne l’élaboration
de véhicules à pile à combustible pour la Poste
tant du point de vue de la gestion de l’énergie
Créé en 1986, il n'a de cesse depuis
de développer des matériaux en
couche (des dépôts) par des procédés d'élaboration par voie sèche :
la projection thermique et le dépôt
physique en phase vapeur.
Cette activité s'inscrit donc dans
le domaine de l'ingénierie des
surfaces, discipline visant entre
autres activités à développer des
solutions conférant aux surfaces
de composants des propriétés singulières améliorant leur comportement vis-à-vis des sollicitations en
service (frottement, flux de chaleur,
réactivité de l'environnement, etc.).
Ghislain Montavon, Directeur du
LERMPS, précise quelques activités du laboratoire en lien avec les
transports : "L'objectif général de
nos travaux est d'une part d'améliorer le rendement et la durabilité des systèmes de transport
existants, en particulier au niveau
des groupes propulseurs, et d'autre
part de développer de nouveaux
systèmes. Concernant la première
approche, ceci passe principalement par la réduction des sources
dissipatives d'énergie, notamment
les frottements. A titre d'exemple,
leur réduction de 20% dans un
moteur automobile permet corrélativement une diminution de 7%
de sa consommation. L'enjeu est
donc considérable ! C'est ainsi que
le laboratoire est impliqué dans
des programmes de recherche en
partenariat avec des industriels du
domaine, PSA, Daimler-Benz, etc.
concernant les moteurs de véhicules
automobiles, SAFRAN, Rolls-Royce,
MTU, etc. concernant les réacteurs et
turbopropulseurs."
que de l’ergonomie et le design du véhicule.
Les chercheurs du laboratoire participent aussi
à l’élaboration d’une plate-forme de simulation
permettant de mener des expertises sur les
fonctions de contrôle-commande pour la locomotive PRIMA 2 d’Alstom Transport.
Le SeT coordonne au niveau national le projet
ANR VTT Safeplatoon afin
d’étudier la problématique
des convois de véhicules autonomes en considérant des
applications dans les milieux
urbains, militaires et agricoles. Son caractère novateur
réside dans la conception et la mise au point de
capacités de déplacement en convoi étendues
et robustes. La preuve de propriétés de sûreté
et la prise en compte de plusieurs configurations géométriques du convoi constituent un
élément important du projet.
Contact Abderrafiaa Koukam
directeur du laboratoire SeT - tél. 03 84 58 30 81
PSA soutien l'apprentissage
L’UTBM est située au cœur d’un triangle formé par trois sites de PSA Peugeot-Citroën, ceux de Mulhouse, Vesoul et le berceau du groupe, Sochaux-Montbéliard, plus grand site industriel de France.
Quelques chiffres :
66 stagiaires UTBM
chez PSA pour l’année
universitaire en cours.
10 embauches
d’ingénieurs UTBM ces
3 dernières années chez
PSA.
PSA est le 5e
contributeur de la Taxe
d’apprentissage UTBM.
Les prestations de recherche UTBM pour PSA
sur 2006/2010 s’élèvent
à 150 000 €.
Parmi les liens qui unissent PSA
à notre établissement, se trouve
l’accueil d’apprentis, en génie électrique (département GESC) ou en
logistique (département IMaP).
PSA a la volonté de transmettre
le savoir-faire qui lui est propre à
une jeune génération, et l’encadrement des apprentis est d’une
qualité remarquable.
Catherine Fayolle, responsable de
la formation d’ingénieur par apprentissage en logistique :
En IMaP, trois apprentis sont basé
à Vesoul et un sur le site de Sochaux-Montbéliard. L’un d’entre
eux travaille sur l’implantation
d’un nouveau magasin de pièces de
rechange en Russie et s’est rendu
dans ce pays pour former les opérateurs aux nouveaux process et flux.
L’objectif de la formation d’ingénieur en logistique par apprentissage est de savoir acheminer un
produit au bon endroit au bon moment et au meilleur coût. Nos apprentis ont également des cours de
logistique inverse, à savoir le retour
et le traitement des emballages et
produits usés.
Damien Paire, responsable de la
formation d’ingénieur par apprentissage en génie électrique :
Cinq apprentis ingénieurs en génie électrique sont actuellement
chez PSA, quatre à Sochaux et un
à Belchamp. Les apprentis développent des outils en automatisme
pour les chaînes de montage. L’un
d’entre eux travaille sur le transfert
d'îlots robotisés entre deux sites
du groupe PSA, ce qui lui permet
d’optimiser ses aptitudes au travail
multi-culturel et à l’international.
Nos apprentis donnent satisfaction
et leur formation tout comme leurs
diplômes sont reconnus par l’entreprise.
5 > MAI 2011
Exemple d'une pièce revêtue (à gauche)
pour limiter les frottements et l'usure
Alstom Transport,
le ferroviaire a de l’avenir
Plus que jamais, le rail a son avenir devant lui et
sa base arrière est à Belfort, chez Alstom Transport, berceau du TGV. Entreprise emblématique
de la ville, elle est aussi le plus gros contributeur en prestation de service de l’UTBM, avec un
montant de 369 467,40 € entre 2006 et 2008.
Christophe Florin, directeur d’Alstom Transport
Belfort et membre du conseil d’administration
de l’UTBM, expose la dynamique vertueuse des
liens entre l’entreprise et l’université de technologie : "Le rôle de l’UTBM sur son territoire
est important. Sa participation en amont à la
vallée de l’énergie ou aux projets innovants du
pôle de compétitivité Véhicule du futur montre
l’ancrage de l’établissement dans son environnement économique.
Alstom Transport participe aux instances de
l’UTBM (CS et CA), à la pédagogie et à l’avenir
des élèves ingénieurs au travers de stages, en
attendant que la conjoncture permette à nouveau de recruter. Nous subissons la crise de plein
fouet. La baisse du trafic ferroviaire, y compris le
fret, induit une baisse de charge de nos usines.
Mais nous avons un très bon produit avec la
Prima II et, en attendant une meilleure conjoncture, nous préparons l’usine de demain. La simulation des flux ou l’ergonomie des postes de travail, pour prendre ces exemples, sont conçus avec
l’UTBM autour de la Prima II et dès la reprise, les
embauches reprendront."
Innovation : Traintracer
Transmission radio des données
afin de maximiser la disponibilité
du matériel roulant
"Nos produits ont une durée de vie variant entre 30 et
40 ans. L'adjonction du module Traintracer au système
de contrôle du train permet de générer, via une transmission radio sur un serveur au sol, un flux de données quasi continu sur l’évolution de ses composants
majeurs. Le recours accru à la maintenance prédictive
et préventive augmente de façon significative la disponibilité effective des flottes," explique Didier Garret,
d’Alstom Transport, membre du conseil scientifique de
l’UTBM.
Faurecia Échappement et le laboratoire M3M
réinventent les processus de conception
Présent dans une vingtaine de pays, Faurecia Emissions Control Technologies (FECT) emploie 16 000
personnes et dégage 3,5 milliards de chiffre d’affaires. A Bavans se trouve le centre de développement
en charge des clients français de Faurecia Échappement, ainsi que le Centre mondial de Recherche et
Développement.
Christian Sarda est responsable de l’efficacité
des systèmes de développement mécanique. Il
dirige une équipe de 15 personnes dont le but
est de définir les bonnes méthodologies et
d’implanter les outils pour améliorer l’efficacité
de la conception des lignes d'échappement.
laboratoires et entreprises françaises et canadiennes y participent. Un outil, KROSSROADS, est
développé afin d’obtenir une première ébauche
de pièce très rapidement. Les résultats seront
transférés à Exine 3D, une jeune entreprise issue
de M3M.
"La collaboration débutée en 2005 entre Faurecia Échappement et l’équipe de conception
mécanique INCIS du laboratoire M3M de l’UTBM
s’est concrétisée par le projet INGéPROD (INGénierie numérique hautement PRODuctive produit process). D’un montant total de 3,6 M€, il
a été initié par le laboratoire M3M et Faurecia
Échappement et labellisé par le pôle de compétitivité Véhicule du Futur en février 2010. Plusieurs
Les trois éléments d’un cahier des charges sont
la qualité, le coût et le délai. Cet outil, dont un
premier prototype est déployé au niveau mondial chez Faurecia Echappement, est conçu avec
une approche Lean engineering afin de travailler
sur plusieurs solutions en parallèle et de garder
le plus d’innovations possible en prenant la décision le plus tard possible."
OPTYMO, LE TRANSPORT
EN COMMUN INTELLIGENT
Le syndicat mixte des transports
en commun du Territoire de Belfort
(SMTC) confie régulièrement des
projets aux chercheurs et étudiants
de l’Université de Technologie
de Belfort-Montbéliard (UTBM).
"L’UTBM dispose des capacités techniques et intellectuelles pour développer de nouveaux outils. Le laboratoire Systèmes et Transports (SeT)
a des compétences et une connaissance du territoire qui sont une
réelle plus-value," précise Yannick
Monnier, responsable informatique
et projets à la Régie des transports
du Territoire de Belfort. L’analyse
de parcours des bus fait partie des
projets actuellement confiés à des
doctorants ou enseignants chercheurs. Un module conçut à l’UTBM
est embarqué dans les bus, afin de
recueillir des informations sur les
flux de passagers, la vitesse des
véhicules sur le parcours et l’avance
ou le retard pris par les bus.
"Nous sommes présents dans la
recherche mais aussi dans la pédagogie. Pour les étudiants, ce type de
projet est gratifiant car ils peuvent
valider les résultats non seulement
sur banc de test en laboratoire,
mais aussi dans les bus", souligne
Christian Proust, président du
SMTC. Actuellement, dans le cadre
de travaux à caractères industriels
et d’innovation, des étudiants élaborent une bibliothèque de composants graphiques pour un calculateur embarqué dans les bus.
Pour Christian Coddet, vice-président du SMTC, professeur LERMPSUTBM, "il y a un effet de synergie
entre les industriels des transports
et les équipes du laboratoire SeT. Les
applications pratiques demandées
par le SMTC confortent la recherche
fondamentale. Les universitaires
n’ont pas toujours conscience de ce
qu’ils peuvent apporter à leur environnement citoyen".
6 > MAI 2011
99
F-City, l'ergonomie
au service de la mobilité
Un nouveau concept de mobilité a vu le jour l’an
dernier chez FAM Automobile à Etupes : l’autopartage intelligent à partir de la F-City, un véhicule spécifiquement développé pour cet usage.
"Nous avons étudié les besoins des grandes agglomérations françaises, en particulier le cahier
des charges de la ville de Paris et avons développé
avec nos partenaires un système clé en main qui
répond aux critères de facilité d’utilisation pour
l’usager et d’entretien pour le concessionnaire
de la flotte," explique Bruno Courtalon, responsable du projet F-City chez FAM Automobile.
La gestion du parc de véhicules a été intégrée
dès le départ à la conception du véhicule, avec
la société Vu-Log. Il y a un dialogue élaboré
entre chaque voiture et le poste de contrôle, qui
permet de connaître l’emplacement du véhicule, son occupation, les problèmes techniques
éventuels. Il est même possible de fermer à distance une fenêtre qui serait restée ouverte par
erreur.
"L’UTBM a beaucoup participé à la conception
de la F-City. Tous les éléments de structure et
de liaison au sol ont été calculés avec les chercheurs de l’UTBM. L'équipe ERCOS du laboratoire
SeT a également conçu l’interface graphique de
l’écran de contrôle et a travaillé sur l’ergonomie,
afin de rendre
l ’u t i l i s at i o n
du véhicule
la plus intuitive
possible."
L’école ESPERA Sbarro,
star du stand Orange au Mondial de l’Automobile 2010
Début 2010, Orange a contacté l’école ESPERA Sbarro Montbéliard, intégrée au service Formation Continue de l’UTBM depuis fin 2009, en vue d’un partenariat pour le Mondial de l’Automobile de Paris.
Orange souhaitait développer un véhicule original et fonctionnel (roulant), embarquant une
télématique d’avant garde. Ainsi est né le projet SPEED’R, prototype innovant et multimédia.
Le véhicule a ainsi été équipé d’une tablette
tactile tabbee, d’un modem routeur wifi 3G
domino by Orange, d’une caméra Valéo et d’un
autoradio OCar pour iPhone d’Oxygen Audio.
En partant d’une feuille blanche, quatre mois
seulement ont été nécessaires à la réalisation
de ce prototype sorti de l’imagination des 40
stagiaires de l’école avec l’appui de leurs formateurs. Pendant 18 mois, Orange dispose du
prototype pour l’exposer dans diverses manifes-
tations en France et à l’étranger. Une reconnaissance du savoir faire et de la notoriété de l’école
qui était également présente à ce même mondial sur le stand de Pays de Montbéliard Agglomération avec un second prototype "Essenza"
ainsi que plus récemment au Salon de Genève
avec son tout dernier prototype "Evoluzione".
De nombreux projets sont au programme, notament la réalisation de véhicules propres et
peu gourmands en énergie.
Contact Pierre Guenebaut
Responsable de l'école ESPERA Sbarro
tél. 03 84 58 39 37 - [email protected]
www.e-sbarro.com
7 > MAI 2011
> Recherche
UTBM COMPÉTITION,
EN ROUTE POUR UNE
9E PARTICIPATION
AU TROPHÉE SIA
L’équipe UTBM Compétition participera pour la neuvième année
consécutive au trophée de la
Société des Ingénieurs de l’Automobile (SIA). Encadrés par Samuel
Gomes, directeur du département
Mécanique et conception (MC) et
par David Bouquain, directeur du
département Génie électrique et
systèmes de commande (GESC),
les élèves ingénieurs présenteront deux véhicules 100% électriques. L’E-Sphyra est axée sur
l’innovation et la ZEEC (pour Zero
Emission Electric Car), centrée sur
la performance. Les deux véhicules
respectent l’environnement en
consommant peu d’énergie.
Les étudiants en GESC se chargent de la motorisation, la programmation, l’électronique et les
calculs énergétiques. Ceux de MC
de la mécanique, la conception et
le design des véhicules. Ils sont
renforcés par les élèves ingénieurs
en IMaP pour la production et
l’usinage des pièces mécaniques.
L’équipe a noué des partenariats
avec des industriels dont les principaux sont FAM Automobiles et
Segula Technologies. "Les étudiants
fonctionnent comme un véritable
bureau d’études multidisciplinaire",
se réjouit David Bouquain.
Contacts
Samuel Gomes
[email protected]
David Bouquain
[email protected]
Eric Gete
[email protected]
La thèse, accélérateur de carrière
pour les jeunes ingénieurs
La proportion d’ingénieurs poursuivant leur formation par une thèse de troisième cycle augmente.
La double formation ingénieur-docteur est particulièrement appréciée pour assurer des fonctions
dans la R&D, car elle permet de couvrir les besoins en compétences de très haut niveau, indispensables à l’innovation technologique.
hension aigüe des phénomènes, économique
"Schématiquement, la formation d'ingénieur
au travers d'optimisations, opérationnelle au
conduit à l'acquisition de connaissances et
travers de l'identification de solutions, etc.) et d'y
de certitudes. La formation doctorale, outre
apporter des réponses robustes. C'est là la plusl'apprentissage de nouvelles pratiques, passe
value majeure de la thèse de troisième cycle."
immanquablement par une période de remise
en question, très salutaire pour l'appréhension
Certes, il est nécessaire pour défendre son
des processus d'innovation" explique Ghislain
travail de thèse de poursuivre ses études
Montavon, ingénieur mécanicien et docteur
en moyenne trois années supplémentaires
en science des matériaux (dans le cadre d'une
(moyenne nationale pour les domaines des
convention CIFRE, voir ci-après), aujourd'hui
sciences pour l'ingénieur,
professeur des universités
Une double formation SPI et des sciences et techet directeur du laboratoire
d'ingénieur et de docteur nologies de l'information et
LERMPS.
est une compétence rare de la communication, STIC),
Une double formation d'ingé- en France et recherchée mais ce n’est pas du temps
perdu : "Le salaire moyen à
nieur et de docteur est une
par les recruteurs
l’embauche d’un ingénieurcompétence rare en France
docteur est de l'ordre du salaire moyen d’un
(10% en moyenne des ingénieurs) et recheringénieur ayant trois ans d’expérience. Cela dit,
chée par les recruteurs : devenir docteur ne
l’évolution ultérieure de carrière est plus rapide
correspond pas uniquement à l'accumulation
et permet d’atteindre des fonctions plus élevées
de savoirs supplémentaires mais permet avant
au sein des entreprises."
tout l'acquisition de nouvelles pratiques. "Un
ingénieur-docteur doit pouvoir en effet appréL’UTBM permet aux jeunes ingénieurs de pourhender un problème dans la totalité de ses
suivre leurs études au sein de deux écoles docdimensions (cognitive au travers de la comprétorales différentes et dans l'un des ses quatre
laboratoires propres de recherche (LERMPS,
M3M, SeT et RECITS, accueillant aujourd'hui
Gaël Guerlesquin,
environ 120 doctorants).
une thèse en laboratoire
Après un tronc commun
à l’UTT, Gaël Guerlesquin
a rejoint le département
mécanique et conception
de l’UTBM, filière ergonomie, design et ingénierie
numérique (ancêtre du
département EDIM). Son
stage de fin d’étude s’est déroulé au
laboratoire SeT, équipe Ercos.
"Dans la foulée, j’ai poursuivi avec une
thèse sous la direction de Jean-Claude
Sagot et Morad Mahdjoub, dont le sujet
est l'intégration de l’ergonomie et du
design dans la conception des produits."
Élu au conseil scientifique de l’UTBM,
Gaël Guerlesquin reste actif dans le
monde des ingénieurs en s'investissant
notamment dans les relations entre
l'UTBM et le Bureau National des Elèves
Ingénieurs, preuve qu'on peut rassembler doctorants et ingénieurs autour de
problématiques communes.
Le dispositif CIFRE (Convention Industrielle
de Formation par la REcherche) est majoritairement orienté vers les ingénieurs et subventionne toute entreprise de droit français qui
embauche un doctorant pour le placer au cœur
d'une collaboration de recherche avec un laboratoire public.
Bac +8
Docteur
Bac +5
Master
Doctorat
> DOSSIER : L'UTBM au cœur de la mobilité et des transports
Ingénieur
101
Bac
CYRILLE VERNIER,
UNE THÈSE CIFRE
CHEZ FAURECIA
Ingénieur UTBM en Mécanique
et Conception, Cyrille Vernier a
effectué son stage de fin d’études
au sein du centre de recherche de
Faurecia Échappement à Bavans,
dans l’équipe de Christian Sarda,
porteur du projet INGéPROD. Dès
lors, l'opportunité de poursuivre
ses travaux sous la forme d'une
thèse industrielle, en convention
CIFRE, s'est présentée à travers une
collaboration entre le laboratoire
M3M et Faurecia Échappement. La
recherche, débutée à l’automne
2010, dans le cadre du projet franco-canadien INGéPROD, porte sur
l’aide à la conception semi-automatique de produits.
Dans le cadre de sa thèse, Cyrille
Vernier coordonne les spécifications, les développements et
le déploiement chez Faurecia,
au niveau mondial (Europe,
Chine, Corée, Etats-Unis...) de
KROSSROADS, un outil d’aide à la
CAO actuellement mis au point
par le laboratoire M3M en collaboration avec le laboratoire SeT. Il a
entre autre formé des dessinateurs,
architectes et experts pour l’utilisation de cet outil dans les différents
centres de recherche de Faurecia
Échappement.
Le plus de la thèse en convention
CIFRE, est de pouvoir réaliser une
recherche à la fois industrielle et
académique, tout en ayant la possibilité de confronter son travail à
l’international par l’intermédiaire
de publications dans des revues et
conférences.
Contacts
[email protected]
et directeurs des laboratoires
de recherche propres de
l'UTBM
En savoir plus
www.utbm.fr/recherche/
ecoles-doctorales.html
www.intelliagence.fr
www.anrt.asso.fr
Accélérer la standardisation à travers
l'automatisation en conception
| RENDEZ-VOUS |
IngéDoc 2011, 24 et 25 novembre
1ère rencontre futurs ingénieurs
et doctorants UTBM, Campus de Sevenans
101
8 > MAI 2011
> Humanités
Un philosophe au pays des ingénieurs
Depuis 2007, les élèves ingénieurs de l’UTBM peuvent suivre des enseignements en philosophie avec
Mathieu Triclot. Car la plus ancienne des sciences est intimement liée à la technologie.
LA NOUVELLE ÉQUIPE
DE L'AE EST EN PLACE
L’élection du bureau de l’association des étudiants (AE) est toujours
un petit événement. Cette année,
"l’équipe est composée d’une bande
d’amis qui sont ensemble depuis le
tronc commun avec 40 % de filles,
une belle proportion. Nous sommes
très motivés pour faire de l’AE une
association qui représente les étudiants, leurs intérêts et leurs passions", souligne le président Gaëtan
Bedel.
La vocation de l’AE est de créer
du lien social entre étudiants et
de permettre à chacun de pouvoir
partager ses centres d’intérêts.
Bien sur, de nombreuses activités
sont déjà proposées mais il est
toujours possible d’en proposer
de nouvelles. "Nous incitons tous
les étudiants à participer à la vie
de l’UTBM et sommes très ouverts
aux nouveaux projets. Par exemple,
une web radio est en cours de lancement."
Les équipes se chargeant de l’organisation des prochains FF1J, gala
et congrès industriel sont en cours
de constitution. "Toutes les bonnes
volontés sont invitées à nous
rejoindre, de la première année de
tronc commun à la dernière année
de branche", conclut Gaëtan Bedel.
ae.utbm.fr
Directeur de la publication : Christian Lerminiaux
Responsable de rédaction : François Jouffroy
Rédaction : Manuel Brun Le Pays
Coordination : François Jouffroy
Mise en page : Julie Lucchina
Photographies : AE UTBM, Alstom transports,
M. Baral Barron, FAM automobiles, Faurecia (ARD),
A. Forgerit, R. Mérot, PSA Peugeot Citroën - direction
de la communication (P. Curtet), SMTC90, DR
Diffusion : Catherine Hauser
Impression : Schraag Industrie Graphique
9 000 exemplaires
Université de Technologie de Belfort-Montbéliard
90010 Belfort cedex
tél. 03 84 58 30 00
[email protected]
www.utbm.fr
Ceux qui ont comme image des philosophes
un vieux monsieur barbu perché sur son nuage
ne connaissent pas Mathieu Triclot. Le jeune
enseignant chercheur de l’UTBM, est titulaire d’une thèse sur la cybernétique
américaine, un mouvement scientifique pluridisciplinaire berceau des
technologies de l’information. "Des
ingénieurs se posaient des questions
philosophiques qui constituaient de
réels points de blocage techniques. Sur
ce qui distingue le cerveau d’un ordinateur ou sur l’essence même du traitement de
l’information. La philo est au cœur du développement technique. Hobbes, au XVIIe siècle, a été
le premier à envisager une mécanisation de la
pensée."
certain nombre d’indicateurs chiffrés qu’il s’agit
de maximiser. En branchant du désir sur la technologie, Facebook produit une définition de soi
demandant un engagement total de l’individu,
tout comme le monde marchand ou le
management professionnel."
Nommé maître de conférences au laboratoire
RECITS en 2007, Mathieu Triclot y poursuit ses
recherches sur le rapport subjectif à la technologie. "Nous avons un rapport subjectif à la
technologie qui change la définition de soi. Par
exemple sur Facebook, l’identité est réduite à un
Mathieu Triclot est aussi l'organisateur
des conférences des Humanités :
prochain rendez-vous le 26 mai
Mathieu Triclot enseigne quatre UV
aux élèves ingénieurs. "Outre la philosophie classique où les étudiants
choisissent les penseurs qu’ils veulent
étudier, une UV " sciences technique et
politique" s’appuie sur la science fiction. En philosophie et informatique nous travaillons sur mes
objets de recherche et enfin, en esthétique, art,
technique et consommation, deux objets sont
traités, le cinéma et la théorie des jeux vidéo."
Pour en savoir plus : [email protected]
> Pôle éditorial multimédia
Première publication numérique
en anglais
Agrégé d’anglais et docteur en didactique de l’anglais, Paul Arthaud a succédé récemment à Yves Lequin à la tête du Pôle éditorial multimédia (PEM). Il annonce la publication du premier ouvrage numérique en anglais de l’UTBM.
"Même si nous ne sommes pas sur le marché
concurrentiel, l’objectif cette année est d’être
beaucoup plus présent sur les sites de vente en
ligne, avec des livres numériques payants en
anglais. Cela nous permettra d’améliorer notre
diffusion à l’international. Les sujets scientifiques ont un intérêt pour toute la communauté scientifique qui ne connaît pas de frontière.
La diffusion du savoir de notre université en
technologie, pédagogie et sciences humaines,
le point fort des UT, est important. Nous diffusons des résultats de recherche technologique
mais aussi la réflexion qui entoure ces résultats. Par exemple, pour le géo-positionnement,
le livre comprend une partie technique et une
autre davantage tournée vers les enjeux et les
risques de ces innovations technologiques. Au
département Ergonomie design et ingénierie
mécanique (EDIM), les apports des sciences
humaines et sociales sont très importants pour
adapter le produit aux attentes des usagers."
Le PEM est membre de l’association des éditeurs de la recherche et de l’enseignement
supérieur et à ce titre, respecte les normes de
publication des universités.
Contact Paul Arthaud
Responsable du pôle éditorial multimédia
tél. 03 84 58 35 12 - [email protected]
pem.utbm.fr

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