Tout suintait comme tombe la pluie sur le malheur noir des nuit ou

Transcription

Tout suintait comme tombe la pluie sur le malheur noir des nuit ou
Tout suintait comme tombe la pluie
sur le malheur
noir des nuit ou tombe l eau polie
de la peur
on ne peut dire si c etait vrai
et pourtant il fallait que ca arrive
armion marchait
la verite se perdait dans les brumes
de la pierre des villes
qui existe pour elle seule
et qu il ne captivait pas
il ne voulait pas
et pourtant ce maudit manege
recomencait sans cesse et sans cesse
je jure que c est vrai
disait t il
et il le disait seulement
mais personne ne l ecoutait
et c est de ce jour qu il se mit a parler
au objets
mais parfois la raison le reprenait
et il se disait il n y a rien
et c est la que les trances commencait
il voyait venir a lui une foule de choses
il ne voulait pas quiter ce monde
la folie etait la et pourtant
son esprit ne l etait pas
on ne peut dire qu il savait ou etait les
choses
la folie le prenait et l emmenait au loins du soleil
alors quelqu un parrut
et au lieu de le sortir de cet enfer
si doux il y retourna
il comprit qu il voulait offrir son amour
alors pendant un mois il vecut seul
ne parlait pas
et les gens l entourait et demendait
qu est ce qu il a
mais lui voyait les choses
voyait les gens
mais personne ne comprenait pas meme lui
et poutant lorsqu il se balladait
il captivait
mais seules les pierres
alors la folie le prenait
il n y avait que ces maudites pierres
le long des quais de la seine
ca va armion lui dit la voie caline
et rassurante de sylphyde
il lui dit oui
et
que la folie commence
alors il regardait s en aller les peniches
au loins dans les courbures de la seine
et dehors tout etait jaune
et chez lui aussi
il savait qu on ne le comprenait pas
et c est de ce jour la qu il devint cynique
mais la folie le raprochait des gens
et il savait qu un jour elle l emporterait
mais en attendant chez lui un rayon
de soleil frappait le sol
et personne ne savait comment
cela etait arriver
alors on riait
on disait tu l a vu
certain disait non
certain disait oui
mais en realite cele n etait jammais arrive
at la musique jouit un air plus ancien
que l univers
et cela rassurait les gens
mais armion regardait les pierres
et elle existait
et il ne pouvait comprendre qu il y ait
eut quelque chose avant
et pourtant doux comme le miel
l amour prenait toute les formes
et pourtant
s il les voyait
elle n existait pas
alors la il comprit qu il etait
vraiment fou
dans le ciel rien ne transparaissait
du reve
mais pourtant le vent sifflait
mais etais ce le reve ou la realite
l emmenait
au loins il n y avait que l horizon
et le soleil il n y avait rien a en dire
et portant il brillait
et le soleil brilliait
et il n y avait rien a en dire
je ne sait pas ou me mene ma folie
et pourtant je vois le monde
alors le monde est fou
et il regardait les choses
je suis sur que je l ai vu
a en demander a damme les pierres
qui existait que pour elle seules
sans savoir on les regardait
et il n y avait plus de representation
materielle
qu une vision ireel de sincerite
armion regardait s en aller les reves
dans les pierres
mais qu en demeurait t il
et les retrouverait t il un jour
en attendant il s abandonnait
et ne voulait jammais revenir
de cet etat
mais il le fallait bien peut etre
alors sylphide lui demandait
et il ne comprenait pas sa question
et il ressortait
et se disait je veut savoir
et le vent l emmenait loins du tumulte
la surface des choses n en valait peut
etre pas la peine
ou se trouvait la peine
dans la chambre sylphide riait
alors ignorant le vent qui fait vivre
lorsqu on ne sait plus ce qui existe
tout disparaissait de sa vue
il ne pouvait dire qu il savait d ou il sortait
la surface l interieur
c etait exterieur
et le mot se damnait
sans representation
et puis rien n existait
tout juste dehors un sourir
qui partait d une realite insituable
mais qui trompait la solitude du monde
a part ca tout allait bien
alats armion se rapellait sylphide
elle lui disait qu elle l aimait
et elle faisait le linge avec le
meme amour
armion lui se partageait entre unite
et multiplicite
la seule chose qu il comprenait
etait ce qui sans base ne se justifiait
apartenait pas et a nulle part s en rit
de la fatalite
et l amour
rien ne le retenait au pres de sylphide
cela dans son amour et pourtant
il semblerait bien qu elle le fasse manger
dans sa main
sylphide ne voulait rien savoir de ce
qu il ressentait
et armion cela lui allait ainsi
alors lorsqu il se retrouvait
armion se perdait dans sa solitude
et il disait les pierres sont belle cet hyver
il n y a rien a l interieur
parlant de je ne sait quoi
rien ne pouvait arriver
et sylphide l aimait ainsi
car elle etait simple mais l histoire n etait pas
termine tout etait vide
dans leur coeur
et il semblait que rien ne pourrait le
rechauffer
et pourtant armion s armait d idee
nouvelles sur rien et puis rien
d existencialisme
tous deux voyait qu il pouvait comprendre
dans le manque les desirs obscures
d animer le monde
sous le neant:la pensee
alors que restait t il de ces idees
les gens les aimait car elle captivait
un cour instant l insaisissable
comme lorsqu armion sortit de la
chambre et que le papier peint
coulait dans la rue
c etait juste la pluie
mais avant c etait le papier
car cela venait de nulle part
et nul ne savait ou ca menait
le papier dans la rue
et un rayon de soleil
qui n etait jammais arrive
oas plus que le papier dans la rue
et dans la chambre rien n existait
alors tout etait vrai