Le ver blanc - FDGDON Réunion

Le ver blanc
Classification :
Insecte, Coléoptère,
Scrarabéidés, Melolonthinae
Nom binomial :
Hoplochelus marginalis
Noms vernaculaires :
Hanneton (adulte),
ver blanc (larve)
n Description
n Distribution
Originaire de Madagascar où il est endémique, le ver blanc de la canne à sucre a été
introduit à la Réunion dans les années 1970. Identifié pour la première fois en 1981,
le ver blanc de la canne à sucre a progressivement envahi tout le territoire
réunionnais, à la faveur de conditions favorables. A la Réunion, les populations de
vers blancs de la canne à sucre sont aujourd’
hui maîtrisées.
Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles de la Réunion
Le ver blanc
n Dégâts à la Réunion
Hoplochelus marginalis est un ravageur polyphage qui
attaque tous types de végétaux. Les dégâts causés se
localisent au niveau du système racinaire et des parties
souterraines des plantes : racines rongées et coupées,
pivots attaqués, boutures rongées et décortiquées,
tubercules, gousses ou rhizomes consommés et percés.
Dans tous les cas, les symptômes se traduisent par un
flétrissement plus ou moins rapide de la plante
aboutissant à un dessèchement. Certaines plantes sont
cependant épargnées par le ver blanc : le laurier rose, le
tabac, le neem …
n Méthode de lutte proposée par la FDGDON
•
Une méthode biologique
Pour lutter contre le ver blanc tout en respectant
l’
environnement, la FDGDON a mis au point une
stratégie de lutte biologique basée sur la capture et
la
contamination
des
vers
blancs adultes
(hannetons) lors des périodes de vol. Alors que les
insectes sont au stade adulte, ils sont trempés dans
une solution à base de bio-pesticide qui contamine
les vers blancs. L’
agent de lutte biologique utilisé
est le champignon Beauveria. La FDGDON fabrique
ce bio-pesticide sous forme de « riz sporisé ».
•
Le trempage des vers blancs adultes
Récupération
des vers blancs
adultes
Contamination et
mort des vers blancs
en contact avec le
champignon
Préparation de la
solution de riz sporisé
(40g dans 1 litre d’
eau)
Propagation du
champignon dans
le sol, via les
individus contaminés
Trempage des vers
blancs adultes dans
la solution contaminante
Libération des vers blancs adultes
imprégnés du champignon
entomopathogène dans les champs,
jardins, espaces verts...
Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles de la Réunion