renault le mans

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renault le mans
 RENAULT LE MANS Emplois, Conditions de travail, Projets industriels, Salaires, 13ème mois
http://ufict-cgtrenaultlemans.over-blog.com
12 Juin 2014
Puisque dans 2 jours maintenant s’ouvriront les premiers bureaux
de vote pour ces élections professionnelles 2014, notre campagne
électorale touche à sa fin.
Chacune des organisations syndicales présentant des candidat(e)s a pu défendre ses points de
vue par voie de tracts, mais aussi en discutant avec les salariés.
Cela n’étonnera personne, notre syndicat s’est montré particulièrement attentif aux arguments
mis en avant par les syndicats CFDT et CFE-CGC. Force est de constater que beaucoup de
chiffres ont été utilisés (Histogrammes, camembert…) pour mettre en avant la manière dont ils
ont géré les activités sociales et culturelles du CE ces dernières années.
Sauf qu’au milieu de cet exercice purement comptable, il manque un chiffre et c’est celui-ci :
2021 salariés CDI inscrits à l’effectif de l’usine à fin mai 2014
Pour en arriver là, notre usine n’a cessé de se vider en laissant partir compétences et savoirfaire. Que des salariés soient (pour la majorité) partis en retraite bien méritée, tant mieux ! Le
problème vient plutôt de l’absence d’embauches depuis plusieurs années.
Ce chiffre doit tous nous interpeller ! A peu de choses près désormais, la direction
nous engage dans l’avenir avec un effectif qui passera en dessous de la barre des 2000 salariés.
Chacun(e) peut alors s’interroger :
) « En quoi l’action des syndicats CFDT et CFE/CGC aura-telle apporté de plus
concernant la situation de l’emploi à l’usine RENAULT LE MANS ? »
) « Si depuis des années ils n’ont pas usé les droits que leur conférait leur majorité
en CE pour mettre la direction face à ses responsabilités sur les questions de
l’emploi et des conditions de travail, comment croire qu’ils le feront demain ? »
) Quel devenir pour les activités au sein de l’usine du Mans ?
Une chose est sûre, plus les effectifs continueront de baisser et plus les activités suivront cette
décroissance. Alors réagissons, votons CGT et UFICT-CGT !
Par rapport à ce que nous avons pu lire pendant la campagne électorale:
Redistribution : grâce à qui ?
La CFE-CGC en fait son leitmotiv à
chaque élection. La redistribution, la
redistribution !!!
Certes les salariés sont friands de tout ce
qui peut paraitre pour eux comme un
avantage individuel voire un salaire différé.
Rappelons que, si dans la dernière
décennie les élus gestionnaires CFDT et
CFE-CGC ont pu autant redistribuer, c’est
parce que la CGT avait vendu une bonne
partie du patrimoine du CE (Domaine de
La Houssay à Spay, 2 Centres de
vacances, un à Valloire et l’autre à
Longayroux) et que cela représentait une
manne d’argent considérable.
C’est un fait que dans les années 2000,
une page s’est tournée vis-à-vis des
attentes sociales et culturelles chez les
salariés.
Mais sans le patrimoine financier laissé
par la gestion des élus CGT avant les
années 2000, la redistribution de l’équipe
gestionnaire
sortante
aurait
été
indiscutablement tout autre !
La CFDT garante du pouvoir
d’achat des salariés?
Dans un tract abordant la question de
l’intéressement, la CFDT se targue d’être la
défenseuse du pouvoir d’achat des salariés.
Pourtant en donnant son aval pour
la
suppression du barème à chaud fonderie en
2006, c’est environ 120€ mensuels que tout
nouvel arrivant en fonderie ne peut plus
toucher pour améliorer son pouvoir d’achat.
Quant à la position du syndicat CGT
RENAULT LE MANS sur l’intéressement
local, nous avons dit ce que nous ferions (à
savoir consultation des salariés) et nous
avons fait ce que nous avions dit (respect de
l’expression majoritaire des salariés pour
apposer notre signature).
Oui, la CGT reste opposée à certains critères
injustes de l’intéressement et continue de
revendiquer sur ce sujet.
En attendant, nous ne faisons pas contre les
salariés mais avec eux, dans le respect des
valeurs qui sont les nôtres.
La CGT vend du rêve aux salariés ?
Revendiquer à minima l’application du code du travail et l’imposer à une direction qui la plupart du
temps souhaite contourner la loi à ses fins n’a rien à voir avec du rêve, c’est une réalité pour la
CGT !
Le syndicalisme que nous menons se veut progressiste. Cela signifie donc que nos actions visent
toujours à améliorer l’existant pour les salariés et l’entreprise en général. A défaut d’obtenir mieux
nous nous efforçons au moins de conserver ce qui a été conquis depuis des années.
Preuve a été faite de nombreuses fois que les reculs sociaux et le moins disant social n’ont
jamais fait évoluer les sociétés, l’emploi et les droits des salariés.

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