PdG duel au duo _F - Musées de Strasbourg

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PdG duel au duo _F - Musées de Strasbourg
DU DUEL AU DUO.
IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCOALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS
MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE
L’ILLUSTRATION
12 AVRIL 2013 / 14 JUILLET 2013
Relations avec la presse
Service communication des musées
Julie Barth
julie.barth@ strasbourg.eu
Tel.: +33/ (0)3 88 52 50 15
www.musees.strasbourg.eu
DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS»
MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013
1.
PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION
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2.
PARCOURS DE L’EXPOSITION
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3.
LISTE DES ARTISTES
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4.
LISTE DES PRÊTEURS
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5.
ÉDITION
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6.
AUTOUR DE L’EXPOSITION
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7.
UN PARTENARIAT PRIVILÉGIÉ
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8.
AVEC LE SOUTIEN DES FONDATIONS
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9.
INFORMATIONS PRATIQUES
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10. VISUELS PRESSE
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DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS»
MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013
1. Présentation de l’exposition
Quel autre domaine de l’art graphique que celui du dessin satirique, de la caricature au dessin de
presse, ne saurait mieux refléter l’histoire du couple franco-allemand depuis 1870 jusqu’à nos jours ?
Les illustrateurs se sont passionnés pour ce sujet en construisant dans le contexte des conflits entre les
deux pays l’image d’un ennemi héréditaire, puis en restituant les hauts et les bas du nouveau couple qui
s’est formé après 1945.
Conçue en écho au cinquantième anniversaire du traité de l’Elysée, cette exposition rassemble autant
de dessinateurs français qu’allemands. C’est ainsi qu’aux revues satiriques allemandes
Kladderadatasch, Pardon, Simplicissimus et Titanic, répondent les homologues en France La
Baïonnette, La Caricature, Le Charivari, Charlie-Hebdo et Hara-Kiri. Entre autres artistes et toutes
époques confondues, Antonelli, Arnold, Bosc, Braunagel, Cabrol, Cabu, Daumier, Effel, Flora, Forain,
Gulbransson, Hanel, Hanitzsch, Hansi, Heartfield, Hermann-Paul, Hoppmann, Kroll, Léandre, Moisan,
Plantu, Robida, Sauer, Sennep, Siné, Waechter, Willem, Zislin, ont croisé leurs crayons dans l’édition,
l’affiche et la presse de part et d’autre du Rhin et ont donné de la question une vision caustique et
parfois cruelle. Parmi eux, l’Alsacien Tomi Ungerer occupe une place à part en donnant du sujet une
version décapante et sans concessions qui se démarque de celle de ses prédécesseurs.
Un parcours d’environ 150 œuvres regroupant des dessins originaux, des revues et des livres, se
propose de mettre en relief différents procédés du dessin satirique, notamment à travers l’iconographie
symbolique des deux pays, ainsi que les moments forts des relations franco-allemandes. Une galerie de
portraits-charges de tous les présidents français et chanceliers allemands, spécialement conçue pour
l’exposition par le dessinateur Frank Hoppmann, complète avec un humour grinçant cette présentation.
Un catalogue bilingue français et allemand, édité par les Musées de Strasbourg, avec des contributions
d’Ursula Koch, Thérèse Willer, Alexandre Devaux, Franck Knoery, reproduisant l’intégralité des œuvres
exposées, accompagne l’exposition.
L’exposition est organisée avec le concours du Centre Régional de Documentation Pédagogique de
l’Académie de Strasbourg, de la Fondation Entente Franco-Allemande, de la Fondation Charles-deGaulle, de la Fondation Konrad Adenauer ; Elle bénéficie du label de l’Année franco-allemande Cinquantenaire du Traité de l'Élysée et du soutien de la DRAC Alsace.
En parallèle, le CRDP Alsace propose de découvrir les œuvres et le parcours de l’exposition sur son site :
www.crdp-strasbourg.fr .
En parallèle à l’exposition, « Faces à faces : la France et l’Allemagne vues par les illustrateurs de la fin
du XIXe siècle aux Année folles ». Bibliothèque des Musées, 12 avril-14 juillet 2013.
Commissariat : Thérèse Willer, conservatrice du Musée Tomi Ungerer avec le conseil scientifique de
Franck Knoery.
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2. Parcours de l’exposition
Section 1 « De 1870 à 1945, la construction des imaginaires »
Entre 1870 et 1945 et dans le contexte conflictuel qui régnait entre la France et l’Allemagne, les
illustrateurs satiriques se sont essentiellement attachés à construire l’imagerie d’un ennemi héréditaire
et à jouer sur l’opposition entre les deux pays. Jusqu’à la Première Guerre mondiale, les dessins parus
dans les revues de part et d’autre du Rhin, L’Assiette au Beurre, La Baïonnette, Charivari, Fliegende
Blätter, Kladderadatsch, Simplicissimus, entre autres, en reflètent fidèlement l’évolution. Belliqueux et
revanchards, ils présentent des procédés et des thèmes communs tels la mort et les portraits-charges
de dirigeants. Les cartes allégoriques de l’Europe, animalisées ou anthropomorphisées, en vogue depuis
le XIXe siècle, constituent également un type de support satirique privilégié à l’époque. L’entre-deuxguerres voit apparaître des thèmes iconographiques différents. Ainsi se fait entendre la voix de
l’antimilitarisme et du pacifisme, dont les gravures du portfolio Der Krieg en 1924 qui mettent l’accent
sur les horreurs de la guerre sont un écho efficace ; dans les mêmes années, le combat antinazi devient
un champ d’expression d’un côté pour Cabrol, Effel et Sennep, de l’autre pour Dix, Grosz et Heartfield.
Lucien-Marie-François Métivet (1863-1932) Marianne et Germania, Histoire d’un bonnet et d’un casque,
couverture, 18 avril 1918, in La Baïonnette, Paris, [s. n.] 1915-1920, vol. 1918, n°146
Périodique imprimé, zincographie, 31,5 x 25 cm
Collection Bibliothèque municipale de Lyon. Photo : BM Lyon ; Didier Nicole
Section 2 « A partir de 1945, des images de réconciliation
réconciliation »
La création dans l’immédiat après-guerre de la CECA (Communauté européenne du charbon et de
l’acier), à l’initiative de Robert Schuman, ministre aux Affaires étrangères, marque le début de la
réconciliation franco-allemande. Les images vont se faire l’écho des hauts et des bas de ce couple,
marqué par des moments forts comme la signature du traité de l’Élysée. Si de nombreux illustrateurs de
l’actualité se passionnent pour le sujet, les Allemands semblent cependant s’y intéresser davantage que
les Français. Simplicissimus, Der Spiegel, Die Zeit, Pardon, Titanic, publient régulièrement des
caricatures politiques. Certains de ces dessins sont restés dans les mémoires comme celui de Paul
Flora sur la rencontre à Reims en 1962 de Konrad Adenauer et de Charles de Gaulle. Hanel, Hanitzsch,
Hicks, Leger, Oesterle, Partykiewicz, Pielert, Rauwolf, Sauer, F.K. Waechter, Wolter vont tour à tour livrer
dans la presse une satire pleine d’humour qui ne ménage aucun des deux pays, ni aucun de leurs
dirigeants.
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En France, le dessin éditorial d’après-guerre qui illustre les premiers pas hésitants du couple francoallemand et de l’Europe est incarné par Moisan et Sennep, puis par Effel, dans le style graphique
connoté de l’époque, puis par Bosc, Siné ou Tim, dans un style nerveux et spontané. À partir des années
1960, une nouvelle génération, représentée entre autres par Cabu, Plantu, Reiser, Willem, Wolinsky,
publie dans différents journaux comme Charlie mensuel, Charlie-Hebdo, Hara-Kiri, L’Enragé, SinéMassacre. En cette fin du XXe siècle, l’iconographie du sujet est notamment marquée par le dessin de
Cabu, qui parodie la fameuse photographie de Kohl et de Mitterrand se tenant par la main devant le
cimetière de Verdun en 1984.
Paul Flora (1922-2009), Reims, 1962
Encre, 21 x 30 cm,
Leihgabe der Landeshauptstadt Hannover im Museum Willhelm Busch – Deutsches Museum für Karikatur und
Zeichenkunst. Nachlassvertretung Paul Flora - www.paulflora-rechte.com. Photo : Willhelm Busch Museum
Section 3 « L’arsenal des caricaturistes »
« L’arsenal des caricaturistes», selon la formule d’Ernst Hans Joseph Gombrich, est un vaste répertoire
iconographique dans lequel les dessinateurs puisent pour créer leur imagerie. Sur le sujet francoallemand et dans le but principal d’opposer à la France désinvolte une Allemagne sérieuse, émergent
ainsi plusieurs icônes satiriques. Le coq gaulois et l’aigle prussien sont devenus des symboles
incontournables, qui ont traversé le temps et ont été exploités par les artistes du Simplicissimus et de
La Baïonnette autant que par André François et Tomi Ungerer, tout en ne bénéficiant évidemment pas
du même traitement de part et d’autre du Rhin et selon les époques. Il en est de même pour les deux
allégories féminines de Marianne et de Germania, définies par leurs attributs classiques respectifs, et
qui figurent aussi au premier plan de ces symboles. Révélateur du changement des mentalités après
1945 est apparu face à Marianne, un autre personnage prénommé Michel, dont l’apparence
bonhomme et le bonnet de nuit ont renouvelé l’image du couple habituel. Détournées avec
impertinence par les dessinateurs, les images emblématiques tels le casque à pointe prussien, la coiffe
de Walkyrie et le bonnet phrygien, ainsi que les couleurs nationales, entrent de manière presque
évidente dans l’iconographie symbolique du couple franco-allemand
André François (André Farkas, dit) (1915-2005) « Les 370 manières d'interpréter le Coq ou Excusez ma tenue, c'est
uniquement une nécessité de politique intérieure », vers 1960
Encre sur papier, 39 x 65 cm
Galerie Bartsch & Chariau, Munich © Adagp, Paris 2013. Photo : Galerie Bartsch & Chariau, Munich
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Section 4 « Vu d’Alsace, une certaine vision du duo francofranco-allemand »
Entre 1870 et 1945, de nombreux medias de l’illustration, l’imagerie d’Épinal, les cartes postales, les
dessins de presse, les livres et les affiches, ont véhiculé l’esprit revanchard et ses clichés corollaires qui
ont régné en France et en Alsace. A cette époque, Hansi et Zislin sont deux dessinateurs alsaciens qui
ont consacré une grande partie de leur talent à la satire politique. Dans la deuxième partie du XXe
siècle, c’est essentiellement grâce à l’œil de Tomi Ungerer, dessinateur par ailleurs actif dans de
nombreux registres graphiques, que la vision des rapports franco-allemands et de l’Alsace a été
renouvelée. Sans doute d’avoir vécu à la fois l’époque du conflit et celle de la réconciliation a-t-il permis
à l’artiste, né dans l’entre-deux-guerres en Alsace, de les aborder avec tant de lucidité. En effet, ses
dessins n’occultent jamais le passé et frôlent même le cynisme quand ils pointent les atrocités de la
guerre. Il ose évoquer la situation difficile de l’Alsace, victime des conflits, et met le doigt sur
l’ambivalence de l’attitude alsacienne prise en étau entre les deux pays. Il reste cependant convaincu
que l’Alsace finira par faire « le raccord » entre la France et l’Allemagne et utilise pour symboliser cette
place si particulière qu’occupe la région toute une série d’inhabituelles métaphores graphiques. Quant
au couple franco-allemand, dont l’artiste suit avec passion l’évolution depuis les années 1980, il le traite
sans ménagement. Selon lui, Allemands et Français restent très différents et ont encore beaucoup à
apprendre les uns des autres avant de former un « couple » digne de ce nom qui assurera la pérennité
de l’Europe.
Tomi Ungerer (Jean-Thomas Ungerer, dit) (né en 1931 ) sans titre (Marianne und Germania), 1992
Sérigraphie, 75 x 55,5 cm
Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration, Strasbourg
© Tomi Ungerer. Photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola
Section 5 « Quelques procédés graphiques actuels »
Le sujet du couple franco-allemand reste d’une brûlante actualité pour les dessinateurs qui usent de
divers procédés graphiques pour le traiter. Ainsi Plantu et Dieter Hanitzsch peuvent être considérés de
par leur style et leur technique, comme des représentants « classiques » du genre, de part et d’autre du
Rhin. Plantu, auteur de nombreux dessins éditoriaux sur le sujet dans Le Monde, use volontiers d’un
comique de situation pour exercer sa satire et affuble ses personnages d’attributs aisément
identifiables. Dieter Hanitzsch collabore depuis des décennies à différents journaux, notamment à la
Süddeutsche Zeitung, en livrant des caricatures politiques acérées. Ils viennent très récemment de
croiser leurs crayons en un duo inédit pour célébrer le cinquantenaire du traité de l’Élysée. Christian
Antonelli et Frank Hoppmann usent quant à eux d’un procédé satirique dans lequel ils excellent tous les
deux, celui des « grandes gueules », qui consiste à affubler les personnages de têtes disproportionnées
par rapport à leur corps. On retiendra notamment d’Antonelli son interprétation du couple formé par
Kohl et Mitterrand, tracée d’une ligne fine et nerveuse, héritage de son admiration pour Saul Steinberg
et Ralph Steadman, et de Hoppmann, une « galerie d’ancêtres » des différents dirigeants des deux pays,
véritables portraits psychologiques brossés avec vigueur dans la tradition de David Levine.
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Un autre procédé, l’illustration en direct d’émissions télévisées, est incarné par le belge Pierre Kroll. Il a
été ainsi chargé pour la chaîne de télévision franco-allemande ARTE de commenter graphiquement une
soirée Thema, « Les valeurs de l’Europe », le 18 septembre 2012, où ont été notamment abordés les
sujets autour de la construction européenne à partir du couple franco-allemand.
Dieter Hanitzsch (né en 1933 ) sans titre, 2013
Publié in Le Monde du 22 janvier 2013
21 x 29,7 cm, encre au pinceau, feutres de couleurs sur papier
Collection de l’artiste, Allemagne © Dieter Hanitzsch. Photo : Dieter Hanitzsch
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3. Liste des
des artistes
artistes
Christian Antonelli (né en 1965)
Karl Arnold (1883-1953)
Bosc (Jean-Maurice Bosc, dit) (1924-1973)
Paul Braunagel (1973-1954)
Raoul Cabrol (1895-1956)
Cabu (Jean Cabut dit) (né en 1938)
Caran d’Ache (Emmanuel Poiré, dit) (1858-1909)
Honoré Daumier (1808-1879)
Otto Dix (1891-1969)
Jean Effel (François Lejeune, dit) (1908-1982)
Paul Flora (1922-2009)
Jean-Louis Forain (Louis-Henri Forain, dit) (1852-1931)
André François (André Farkas, dit) (1915-2005)
Gill (Louis-Alexandre Gosset de Guiner, dit) (1840-1885)
Peter Großkreuz (1924-1974)
George Grosz (Georg Ehrenfried Groß, dit) (1893-1959)
Olaf Leonhard Gulbransson (1873-1958)
Paul Hadol (1835-1875)
Kurt Halbritter (1924-1978)
Walter Hanel (né en 1930)
Dieter Hanitzsch (né en 1933)
Hansi (Jean-Jacques Waltz, dit, 1873-1951)
John Heartfield (Helmut Herzfeld, dit) (1891-1968)
Thomas Theodor Heine (1867-1948)
Herrmann-Paul (Hermann-René-Georges Paul, dit) (1864-1940)
Wolfgang Hicks (1909-1983)
Frank Hoppmann (né en 1975)
Paul Iribe (Iribarne Garay, dit) (1883-1935)
Arthur Johnson (1874-1954)
Pierre Kroll (né en 1958)
Ernst Maria Lang (né en 1916)
Charles Lucien Léandre (1862-1934)
Peter Leger (1945-1994)
Hippolyte Mailly (né en 1829)
Markus (Jörg Mark-Ingrahan von Morgen, dit) (né en 1928)
Lucien-Marie-François Métivet (1863-1932)
Roland Moisan (1907-1987)
Jacques Nam (Jacques Lehman, dit) (1881-1974)
Oskar Nerlinger (1893-1969)
Manfred Oesterle (né en 1928)
Opland (Rob Wout, dit) (1928-2001)
Georges d’Ostoya (1878 – 1937)
Josef Partykiewicz (1922-2003)
Carl Olaf Petersen (1880-1939)
Klaus Pielert (né en 1922)
Plantu (Jean Plantureux dit) (né en 1951)
Louis Rauwolf (1929-2003)
Reiser (Jean-Marc Reiser, dit) (1941-1983)
Josef Sauer (1893-1967)
Sépia (François Cavanna, dit) (né en 1923)
Erich Schilling (1885-1945)
Wilhelm Scholz (1824-1893)
Jean-Jacques Sennep (Charles Pennès, dit) (1894-1982)
Sep
Siné (Maurice Sinet, dit) (1928- )
Tomi Ungerer (Jean-Thomas Ungerer, dit) (né en 1931)
Friedrich-Karl Waechter (1937-2005)
Willem (Bernhard Willem Holtrop, dit) (né en 1941)
Adolphe Léon Willette (1857-1926)
Georges Wolinski (né en 1934)
Jupp Wolter (1917-1993)
Henri Zislin (1875-1958)
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4. Liste des prêteurs
Archiv der Akademie der Künste, Berlin
Bibliothèque de la Part-Dieu, Lyon
Bibliothèque de documentation internationale contemporaine / Musée d’histoire contemporaine,
Nanterre, Paris,
Bibliothèque nationale de France, Paris
Bibliothèque des Musées de la Ville de Strasbourg
Bibliothèque nationale et universitaire, Strasbourg
Cabinet des Estampes et des Dessins, Strasbourg
Caricatura Museum, Frankfurt
Deutsches Museum für Karikatur und Zeichenkunst, Wilhelm Busch, Hanovre
Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland, Bonn
Les Silos, Maison du Livre et de l’Affiche, Chaumont
Musée d’Art et d’Histoire, Saint-Denis
Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg, Cabinet d’Art graphique
Musée Historique de la Ville de Strasbourg
Stiftung Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland, Bonn
Universitätsbibliothek, Heidelberg
ARTE, Strasbourg
Galerie Bartsch & Chariau, Munich
Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg
Collection Christian Antonelli
Collection Cabu
Collection Dieter Hanitzsch, Allemagne
Collection Frank Hoppmann, Münster, Allemagne
Collection Alain Damman
Collection Alexandre Devaux
Collection M. Niedlispacher
Collections privées
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5. Édition
CATALOGUE :
Du duel au duo
Images satiriques du couple franco-allemand de 1870 à nos jours
Éditions des Musées de la Ville de Strasbourg
Avec les contributions d’Alexandre Devaux, Franck Knoery, Ursula Koch et Thérèse Willer
Ouvrage bilingue français et allemand
192 pages, environ 200 illustrations
ISBN : 9782351251027
Diffusion / Distribution : Le Seuil / Volumen
Prix : 39 euros
Sommaire
Lieux communs. Une histoire des échanges culturels franco-allemands à travers l’imagerie satirique
(1870-1939)
Franck Knoery
Le couple franco-allemand, l’Europe et la médiatisation de l’histoire par les caricaturistes de 1945 à
nos jours
Ursula Koch
Vu d’Alsace : une certaine vision du duo
Thérèse Willer
1963-1983, 20 ans du couple franco-allemand passés au crible d’Hara-Kiri
Alexandre Devaux
Catalogue
1. 1870 à 1945 : la construction des imaginaires
2. À partir de 1945, des images de la réconciliation
3. « L’arsenal des caricaturistes »
4. Vu d’Alsace : une certaine vision du duo
5. Caricatures franco-allemandes d’aujourd’hui
Chronologie des relations franco-allemandes
franco--allemands à travers l’imagerie satirique
Lieux communs. Une histoire des échanges culturels franco
(1870(1870-1939)
Franck Knoery
[…] Des voix plus explicitement pacifistes se feront entendre aux lendemains du conflit, tout
particulièrement dans le Berlin de la république de Weimar qui réunissait alors l’essentiel des
milieux politiques progressistes allemands et de l’avant-garde artistique. Le plus souvent affiliée aux
courants révolutionnaires, et soutenue par quelques amateurs éclairés, mécènes, collectionneurs,
cette dernière s’est engagée dans un discours d’opposition au nationalisme dominant que le traité
de Versailles et l’occupation de la Ruhr n’avaient cessé de raviver. L’activité des animateurs des
éditions Malik et du Club dada à Berlin était guidée par l’intention de torpiller ce qu’il restait des
résidus culturels, militaires et administratifs de l’empire et de mener la guerre au nationalisme et au
militarisme revanchard. George Grosz et John Heartfield en étaient les figures principales. Ils
empruntaient les nouveaux moyens de propagation, comme la presse, pour donner une portée
politique à leur message. Le point culminant de l’activité pacifiste a été atteint en 1924, lors du
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dixième anniversaire de l’entrée en guerre. L’événement a été l’occasion d’exhumer brutalement le
souvenir des tranchées, renvoyant ainsi pour la première fois à une Allemagne qui s’employait à la
refouler l’image traumatique du conflit. Le journaliste Ernst Friedrich venait d’inaugurer son musée
de la guerre et publiait le pamphlet pacifiste Krieg dem kriege ! dans lequel était alignée la galerie
des portraits de gueules cassées. De semblables images horrifiques se déploient dans un portfolio
collectif de sept lithographies dues à Käthe Kollwitz, Willibald Krain, Otto Nagel, Otto Dix, George
Grosz, Rudolf Schlichter et Heinrich Zille, dont les bénéfices de la vente devaient revenir aux
orphelins de guerre. Dans un saisissant raccourci, Grosz y désigne la responsabilité du conflit à
travers la figure d’un officier dont les mains baignent dans le sang. La même année, Otto Dix
exhume à son tour le souvenir de son expérience du front dans sa célèbre série d’eaux-fortes « Der
Krieg », également publiée sous forme de livre par l’éditeur Karl Nierendorf.
Il n’est pas étonnant de constater que les artistes ayant participé de près ou de loin aux
mouvements pacifistes rejoignaient volontiers une perspective internationaliste. Significativement,
ils puisaient dans le registre de l’imagerie républicaine française, par attachement à la tradition
universaliste, et surtout en référence au modèle d’engagement que représentaient les illustrateurs
satiriques sous la monarchie de Juillet. L’entre-deux-guerres coïncide en effet avec un intérêt
renouvelé pour la figure d’Honoré Daumier en Allemagne. À la suite des premiers travaux d’Erich
Klossowski, l’éditeur Albert Langen publie à l’initiative du collectionneur et historien de la caricature
marxiste Eduard Fuchs plusieurs luxueuses monographies de l’artiste français. De nombreuses
publications et quelques expositions lui furent également consacrées. Cet engouement pour l’œuvre
de Daumier en Allemagne était tel qu’il avait suscité l’inquiétude de certains de ses défenseurs en
France, dont Claude-Roger Marx. L’ensemble de cette réception allemande visait à encourager une
lecture politique et circonstanciée de l’œuvre de Daumier. Dans un article paru en 1930, le
journaliste Erich Knauf pouvait écrire que : « Ses dessins, et les légendes qui les accompagnent, sont
d’une telle clarté politique qu’ils s’accordent avec l’analyse la plus claire des phénomènes de
l’époque, c’est-à-dire avec les analyses de Marx et Engels. » Une lecture politique largement partagée
par les artistes qui avaient, consciemment ou non, recours aux mêmes procédés graphiques.
C’était le cas tout particulièrement de Grosz et Heartfield qui, proches d’Eduard Fuchs, avaient eu
accès à la plus importante collection allemande de l’œuvre du dessinateur français et avaient pu
puiser largement dans ce répertoire de formes et de procédés. À tel point que le critique d’art
français Florent Fels pouvait, en 1924, voir en Grosz le continuateur de Daumier en Allemagne. Dans
un dessin publié l’année précédente pour le recueil Der Spiesser-Spiegel, Grosz exploitait notamment
l’image du bourgeois dans la tradition de la satire française. On peut par exemple rapprocher sa
représentation du notable attablé de celle qu’en livrait Daumier pour Le Charivari du 27 février
1871. Dans une même posture à la fois grotesque et dominante, le bourgeois s’apprête à se
sustenter, au mépris de la misère qui, dans un cas, frappe les vétérans de la guerre réduits à la
mendicité et, dans l’autre, les troupes françaises sans ravitaillement à Sedan. Il fait peu de doute
que les types sociaux, les motifs du bourgeois, du militaire, de l’éclopé ou de la veuve, développés
par les artistes allemands de l’entre-deux-guerres, avaient à voir avec ce patrimoine.
Le couple francofranco-allemand, l’Europe et la médiatisation de l’histoire par les caricaturistes de 1945 à
nos jours
Ursula Koch
En parcourant les recueils volumineux de feuilles volantes et les collections des vieux journaux
satiriques tant français qu’allemands, on constate facilement que, depuis toujours, les dessinateurs
ont recouru à l’explication historique ou, plutôt, à l’instrumentalisation du passé dans la construction
de l’actualité. Ils y parviennent grâce à l’effet de « distanciation » ou d’aliénation par rapport à une
situation ou à un personnage, effet obtenu par diverses techniques (exagération, simplification,
défiguration, parodie ou pastiche). La caricature politique (portraits-charge, figures allégoriques,
types ou groupes sociaux, bestiaire, choses), généralement un ensemble composé d’une image et
d’un texte (titre, légende phylactère), relève à la fois de l’art et du journalisme. Ne faisant pas
toujours sourire ou rire, elle a pour objectif principal mais pas exclusif de dévoiler les abus du
pouvoir, les dérapages, les tensions et les contradictions. Souvent, un dessin satirique reflète l’esprit
de son auteur, l’esprit du support et, bien sûr, l’esprit du siècle auquel il contribue.
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Mentionnons, parmi les différents procédés caricaturaux ayant pour objet la médiatisation de
l’histoire, l’antithèse et la comparaison dévalorisante ou valorisante. Puis, signalons la virtuosité de
certains caricaturistes et auteurs satiriques à manipuler des « citations », ainsi que des
photographies ou des tableaux de grands maîtres. Enfin, soulignons que les dessinateurs ont
volontiers recours aux attributs parfaitement identifiables tels que la taille, le poids, le nez, les
oreilles, la moustache, la coiffure ou la gestuelle d’un personnage, de même que les couvre-chefs,
drapeaux, uniformes, armes, emblèmes et animaux officieux (comme le coq gaulois) ou héraldiques
(l’aigle, le lion) d’un pays donné. En tout état de cause, le décryptage des référents, des symboles ou
des codes suppose, de la part du public, non seulement une solide connaissance de l’histoire, mais
encore de l’actualité du moment.
Vu d’Alsace : une certaine vision du duo
Thérèse Willer
[…] Si dans l’iconographie de Tomi Ungerer, la question du couple franco-allemand est
indissociablement liée à l’Alsace, elle est aussi traitée stricto sensu. Mais sa critique n’épargne
aucun des deux partenaires, une véritable innovation iconographique par rapport à ses
prédécesseurs. Il faut peut-être en chercher la raison dans son passé de petit Alsacien, qui avait
souffert sur le plan culturel et linguistique du camp français autant que du camp allemand. Ce
souvenir est sans doute resté si vif qu’il en a gardé longtemps du ressentiment à la fois envers les
libérateurs et les occupants de l’Alsace. Le traitement graphique de ses images se situe dans une
tradition qui remonte plutôt à Simplicissimus qu’à La Baïonnette ou L’Assiette au Beurre : depuis son
enfance en effet, il admire les dessinateurs avant-gardistes de la revue munichoise, Bruno Paul, Olaf
Gulbransson, Karl Arnold, dont le trait synthétique le séduit. Pour pointer les travers et les faiblesses
des deux nations, il va volontiers utiliser les emblèmes et les symboles chers au répertoire satirique :
le coq et l’aigle, Marianne et Germania, les couleurs des drapeaux, les casques français et
allemands. Son univers se limite cependant au champ allégorique, excluant par exemple les
portraits-charge des présidents et chanceliers du couple franco-allemand, qui ont été et sont encore
une grande source d’inspiration pour les dessinateurs de presse et les caricaturistes de tous les
horizons. De son iconographie, riche et diversifiée, émergent quelques thèmes fréquents dans le
dessin de presse, comme celui de l’hégémonie de l’Allemagne. Il le renouvelle dans un dessin du
Spiegel, « Wunderweise » (Miraculeusement), en juxtaposant malicieusement pour illustrer le miracle
économique allemand les deux emblèmes principaux du pays, Germania et l’aigle. La fameuse
opposition entre la frivolité de la France et le sérieux de l’Allemagne, qui a fait les beaux jours du
dessin satirique, n’a pas non plus échappé à l’œil critique de Tomi Ungerer. Entre autres, il figure le
coq français faisant tournoyer avec virtuosité un petit globe terrestre sur son bec, alors que l’aigle
allemand est assis, de tout son poids, sur une Terre de grande dimension. Quant à Marianne et
Germania, elles sont les protagonistes d’un duo en apparence improbable et peu harmonieux : la
France qui porte un plateau avec des verres et une bouteille de vin et l’Allemagne en costume de
guerrière esquissent ensemble un pas de danse.
19631963-1983, 20 ans du couple francofranco-allemand passés au crible d’Hara
d’HaraHara-Kiri
Alexandre Devaux
[…] L’existence d’Hara-Kiri s’inscrit dans la période qui a vu naître la construction du « couple francoallemand » avec le traité de l’Élysée, le 22 janvier 1963. Former un couple avec le pays contre lequel
on s’est le plus battu les cent dernières années, voilà un terrain qui, à l’évidence, devait produire son
lot de sujets. De plus, le contrat de mariage de ce couple est signé par de Gaulle dont le pouvoir
cristallise alors toutes les haines contenues d’une génération (plutôt issue des classes
prolétariennes) qui veut se défaire des mauvais souvenirs de guerre et des lendemains qui ont peur.
Au commencement d’Hara-Kiri, avant que le « couple » ne se constitue, l’Allemagne est d’abord
caricaturée comme l’ennemi héréditaire. Les casques à pointe de 1870 et 1914 sont représentés
dans plusieurs dessins qui alimentent cette veine caricaturale. Fred illustre des chansons
nationalistes françaises des guerres de 1870 et 1914 dans lesquelles le gros militaire allemand va
jusqu’à tuer un innocent enfant. Le français est ainsi parlé par ces barbares : « Filain gochon ! »
« Z’est driste ! » « Karnement, mauvaise edugazion ! » « Ach ! Joulie mouzik ! » La relation francoallemande est le prétexte d’un antimilitarisme forcené. Le mois qui suit la signature du traité de
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MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013
l’Élysée, un dessin de Cabu représente deux anciens soldats, l’un allemand – casque à pointe –
l’autre français – avec un calot et des médailles militaires – ayant chacun perdu un bras ; ils font un
bras de fer avec celui qu’il leur reste. Pour le cinquantième anniversaire du début de la der des der,
Hara-Kiri publie le détournement d’une couverture du Spiegel qui attaque avec ironie l’héroïsme
guerrier incarné par la création de la croix de guerre : un soldat français s’apprête à porter un coup
violent à son ennemi allemand et lui dit : « Mets-en un coup, Fritz, on nous regarde. On aura peut-être
la croix. » Cavanna écrit ensuite : « Les Français voulaient passionnément la guerre. Battus en 1870,
ils ne rêvaient que de revanche. La presse française, pendant quarante ans, a entretenu la haine du
“Boche”, la nostalgie de l’Alsace-Lorraine, etc. C’était le bourrage de crâne poussé jusqu’à
l’obsession nationale. » Le « Boche » est l’appellation la plus répandue dans Hara-Kiri pour désigner le
compagnon allemand. Ainsi Reiser se demande en mars 1969 « Les Boches vont-ils revenir ? » et
intitule une planche parue en septembre 1974 « Le Boche ». Georges Pompidou, excédé de l’aide
économique américaine acceptée par son homologue germanique, traite Willy Brandt de « sale
Boche » dans un strip de Wolinski. Cabu titre un reportage « Revendons la Lorraine aux Boches ! »
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6. Autour de l’exposition
Pour consulter la programmation détaillée (dates et horaires) : www.musees.strasbourg.eu
« Faces à faces : la France et l’Allemagne vues par les illustrateurs de la fin du XIXe siècle aux
Années folles », une exposition de livres et de revues sur le thème de la satire franco-allemande est
présentée à la Bibliothèque des Musées ainsi que diverses manifestations sont proposées à
l’Auditorium des Musées et au Musée Tomi Ungerer.
VISITES COMMENTÉES
Dimanches 12 et 26 mai, 9 et 23 juin, 7 et 14 juillet à 15h
FÜHRUNGEN IN DEUTSCHER SPRACHE (en allemand)
Samstag 27. April, 18. Mai, 15. Juni, 6. Juli um 15.00 Uhr
VISITES « ŒUVRES MAJEURES »
Mercredis 17 et 24 avril, 10 juillet à 15h
LE TEMPS D'UNE RENCONTRE
Samedi 1er juin à 14H30 « Daumier - Heartfield : d'une guerre à l'autre » par Franck Knoery,
conseiller scientifique de l'exposition
VISITES « UNE HEURE/UNE ŒUVRE »
Jeudi 16 mai à 12h30
« La guerre de 14-18, illustrations et enjeux »
À L’AUDITORIUM DES MUSÉES
16 mai 2013 à 20h, performance. Duel et/ou Duo : crayons croisés Antonelli/Hoppmann
Un dialogue graphique réunit Christian Antonelli et Frank Hoppmann, dessinateurs de presse et
caricaturistes politiques en France et en Allemagne, sur le thème du couple franco-allemand. Un
duel/duo impertinent en perspective !
29 mai 2013, conférence « L'imaginaire graphique des revues de guerre. Croisements et
réciprocités » par Franck Knoery
En partenariat avec la Haute École des Arts du Rhin (programme de recherche « Lignes de Front »)
Le renouvellement des arts graphiques en Allemagne pendant la Première Guerre mondiale a
largement bénéficié de l'inventivité et des moyens de diffusion de la presse artistique. Malgré la
censure et la fragilisation des échanges culturels, elle a maintenu la diversité de ses références, en
empruntant notamment à l'imagerie satirique française.
Franck Knoery est attaché de conservation et conseiller scientifique de l’exposition.
11 juin 2013 conférence « 19631963-1983 : 20 ans du couple francofranco-allemand passé au crible d’Harad’HaraKiri » par Alexandre De
Devaux
Alexandre Devaux, historien de l'art des XIXème et XXème siècles, auteur de travaux entre autres sur
Auguste de Châtillon, Roland Topor et Guy Peellaert, propose de découvrir les relations francoallemandes dans le prisme de la sulfureuse revue Hara-Kiri.
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7. Un partenariat privilégié
Electricité de Strasbourg
Depuis 2001, l’ÉS entretient avec le Musée Tomi Ungerer - Centre international de l’Illustration un
partenariat privilégié dans le but de soutenir des manifestations culturelles de qualité sur l’œuvre de
l’artiste. Le premier jalon a été posé l’année du soixante-dixième anniversaire de l’artiste en 2001, à
l’occasion d’une rétrospective sur sa période new-yorkaise, «Tomi Ungerer et New York. 1956- 1971»,
organisée par le Musée Tomi Ungerer au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg. L’ÉS
a soutenu l’édition du catalogue de l’exposition, qui représente la première publication scientifique
sur cette période très créative du dessinateur.
Ce partenariat a trouvé en 2011 un nouvel aboutissement. En effet l’ÉS, dans une perspective de
conservation patrimoniale et de diffusion, a officialisé un dépôt au Musée Tomi Ungerer de la
campagne publicitaire réalisée par l’artiste pour l’entreprise au cours de la dernière décennie. Ce
fonds, riche d’une centaine de dessins originaux et qui a déjà été prêté partiellement au musée pour
des expositions temporaires, a rejoint la section des dessins publicitaires de la collection et sera
amené à être présenté par rotations. La campagne, remarquable d’inventivité, a été communiquée
par le biais d’affiches, de calendriers et d’insertions et témoigne de la seule commande de ce type
qu’une entreprise ait confiée en France à Tomi Ungerer. À ce titre, le dépôt de l’ÉS revêt une
importance toute particulière pour la collection du Musée Tomi Ungerer. Enfin, ES, filiale du Groupe
EDF, remercie la Ville de Strasbourg et les Musées de leur partenariat à l'occasion de la sortie du
livre, la Roue de l'énergie, qui retrace l'histoire de la création de cette œuvre. Une œuvre imaginée
par Tomi Ungerer et qui s'inscrit dans la prolongation d'une collaboration non seulement longue
mais également exemplaire.
es-energies.fr
www.es
es
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8. Avec le soutien des
des fondations
Fondation Charles de Gaulle
Créés avec l’accord du général de Gaulle, l’Institut puis la Fondation Charles de Gaulle s’emploient
depuis 1971 à transmettre la mémoire de l’Homme du 18 juin.
Reconnue d'utilité publique par le décret du 22 septembre 1992, la Fondation Charles de Gaulle se
donne pour missions d’entreprendre et de faciliter toute recherche historique sur le Général, de
rassembler les documents et objets gaulliens mais aussi de faire connaître l’œuvre et l’action du
général de Gaulle au grand public et aux scolaires, en France et à l’étranger.
Aujourd’hui cette mission est indissociable de l’utilisation des nouvelles technologies et de la
création de nouveaux lieux de transmission du savoir.
Gardienne de la Mémoire, la Fondation s’attache naturellement à conserver et à ouvrir au public les
« lieux de mémoire » gaulliens.
www.charles-de-gaulle.org
Fondation Entente
Entente Francoranco-Allemande
"Entente Franco-Allemande", le nom définit l'objet de la fondation et traduit à lui seul la volonté de
ses fondateurs, messieurs. Valery Giscard d’Estaing, Président de la République Française et Helmut
Schmidt, Chancelier de la RFA, en créant la Fondation Entente franco-allemande (FEFA) en 1981.
La mission historique de la fondation a consisté à régler un contentieux lié au second conflit
mondial: il s’agit de l'indemnisation des Alsaciens-Mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht.
Depuis 1945 cette affaire n'avait pas abouti par la voie diplomatique mais elle trouvera une issue
politique grâce à l'accord international du 31/3/1981, signé à Bonn, au terme duquel la République
Fédérale d'Allemagne versera à la FEFA un capital de plus de 117 500 000€ (250 millions de DM),
en trois tranches en 1984, 1985 et 1986.
Il s'agit d'une fondation de droit français et de droit local approuvée par Décret du 28/09/1981
ayant son siège à Strasbourg, administrée par un Comité Directeur dont les décisions sont préparées
par un Bureau.
Depuis 2002 elle est présidée par M. André Bord, Ancien Ministre, membre fondateur.
www.fefa.f
Fondation Adenauer
La Fondation de la maison du Chancelier Adenauer a été créée en 1967 par contrat notarié entre la
République fédérale d’Allemagne et les sept filles et fils de Konrad Adenauer (1876–1967), premier
Chancelier de la RFA (1949–1963). Les héritiers ont fait don à la RFA du terrain avec la maison
privée de Konrad Adenauer et le jardin ainsi que de tout ce qui s’y trouve. La RFA en assure de son
côté l’administration et l’entretien dans le cadre d’une fondation de droit public autonome et
dépendant directement des autorités fédérales.
La Fondation de la maison du Chancelier Adenauer a pour but de transmettre la mémoire et l’œuvre
du premier Chancelier et de l’éminent homme d’état allemand, européen convaincu.
La Fondation comprend trois services : le service musée avec l’exposition permanente, la maison
conservée comme du vivant de Konrad Adenauer, le pavillon et le jardin, le service recherche et enfin
le service conservation des archives où se trouvent les documents de la succession écrite.
www.adenauerhaus.de.
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9. Informations pratiques
Musée Tomi Ungerer – Centre International de l’Illustration
Lieu :
2, avenue de la Marseillaise, STRASBOURG
+33 (0)3 69 06 37 27
Tram : République
Horaires :
Du lundi au vendredi de 12h à 18h
Le samedi et le dimanche de 10h00 à 18h00
L’exposition et le musée sont fermés le mardi
Des horaires spécifiques sont réservés aux groupes accueillis par le service éducatif des musées ou
par les guides de l’Office du Tourisme de Strasbourg
Visites de groupes (dans la limite des places disponibles)
Pour toute visite de groupe de plus de 10 personnes,
la réservation est obligatoire au 03 88 88 50 50 (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30)
Prix d’
d’entrée de l’exposition
l’exposition:
exposition:
Tarif normal : 6 euros
Tarif réduit : 3 euros
Gratuité :
moins de 18 ans
carte Culture
carte Atout Voir
carte Museums Pass Musées
carte Édu’Pass
visiteurs handicapés
étudiants en art et en histoire de l’art
personnes en recherche d’emploi
bénéficiaires de l’aide sociale
agents de la CUS munis de leur badge
Gratuité pour tous :
le 1er dimanche de chaque mois
Pass 1 jour : 10 €, tarif réduit 5 €, (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs
expositions temporaires),
Pass 3 jours : 15 €, tarif unique (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs
expositions temporaires),
Museums Pass Musées – 1 an, 250 musées : tarif individuel 79 euros, tarif familial 144 euros (accès
à plus de 250 musées en Alsace, Lorraine, Suisse et Allemagne).
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DU DUEL AU DUO
Images satiriques du couple
franco-allemand de 1870 à nos jours
Musée Tomi Ungerer - Centre international de l’Illustration
12 avril - 14 juillet 2013
LISTE DES VISUELS TÉLÉCHARGEABLES SUR LE SITE
WWW.MUSEES.STRASBOURG.EU
1. Dieter Hanitzsch (né en 1933), sans titre,
publié in Le Monde du 22 janvier 2013,
encre au pinceau, feutres de couleurs sur papier, 21 x 29,7 cm,
Collection de l’artiste, Allemagne,
© Dieter Hanitzsch, photo : Dieter Hanitzsch
2. Frank Hoppmann (né en 1975), sans titre (Charles de Gaulle), 2012,
aquarelle, acrylique, crayon de couleur, crayon sur carton, 54 x 101,5 cm,
Collection de l’artiste Münster, Allemagne,
© Frank Hoppmann, photo : Frank Hoppmann
3. Tomi Ungerer (Jean-Thomas Ungerer, dit) (né en 1931), sans titre
(Marianne und Germania), 1992,
sérigraphie, 75 x 55,5 cm,
Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration, Strasbourg,
© Tomi Ungerer, photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola
4. Tomi Ungerer (Jean-Thomas Ungerer, dit) (né en 1931),
L’Alsace fait le raccord ou sans dessous-dessus, 1999,
encre de Chine, encre de couleur, crayon noir sur papier blanc, 29,7 x 21 cm,
Collection Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration, Strasbourg,
© Tomi Ungerer, photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola
Demande à adresser à :
Service communication
des Musées de la Ville de Strasbourg
Julie Barth
2 place du Château, Strasbourg
[email protected]
Tél. + 33 (0)3 88 52 50 15
Fax + 33 (0)3 88 52 50 42
5. Tomi Ungerer (Jean-Thomas Ungerer, dit) (né en 1931), sans titre, 1999,
encre de Chine, encre de couleur, lavis sur papier blanc, 21 x 29,7 cm,
Collection Musée Tomi Ungerer - Centre international de l’Illustration, Strasbourg,
© Tomi Ungerer, photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola
6. Frank Hoppmann (né en 1975), sans titre (Konrad Adenauer), 2012,
crayon, aquarelle, crayon de couleur sur papier, 70,5 x 61 cm,
Collection de l’artiste Münster, Allemagne,
© Frank Hoppmann, photo : Frank Hoppmann
7. Tomi Ungerer (Jean-Thomas Ungerer, dit) (né en 1931),
sans titre (Hahn und Adler), 1980,
encre de Chine et lavis d’encres de couleur sur papier, 21 x 29,7 cm,
Collection Musée Tomi Ungerer - Centre international de l’Illustration, Strasbourg,
© Tomi Ungerer, photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola
8. Olaf Leonhard Gulbransson (1873-1958),
Clémenceau, publié in Simplicissimus, 1917,
aquarelle, encre, crayon et pinceau, 48,5 x 39,5 cm,
Leihgabe der Niedersächsischen Sparkassenstiftung im Wilhelm Busch –
Deutsches Museum für Karikatur und Zeichenkunst, Hanovre,
© Adagp, Paris 2013, photo : Wilhelm Busch Museum
9. Gill (Louis-Alexandre Gosset de Guiner, dit) (1840-1885), Le vainqueur,
publié in L’Éclipse : Revue comique illustrée, L’Éclipse, Paris, 1868-1919,
n°139 (supplément n°5), tome 1871-1873,
périodique imprimé, 49,2 x 34,6 x 4,5 cm,
13. Cabu (Jean Cabut, dit) (né en 1938), sans titre (On dit que vos ancêtres
coupaient les mains des petits enfants…), 2013,
encre de Chine sur papier, 31 x 25 cm,
Collection de l’artiste, © Cabu, photo : Catherine Meurisse
14. Christian Antonelli (né en 1965), sans titre (Kohl et Mitterrand), 1991,
encre de Chine sur papier, 42 × 29,7 cm,
Collection de l’artiste, © Christian Antonelli, photo : Christian Antonelli
Collection Bibliothèque municipale de Lyon, Lyon, photo : BM Lyon; Didier Nicole
10. Paul Flora (1922-2009), Reims, 1962,
encre, 21 x 30 cm,
Leihgabe der Landeshauptstadt Hannover im Museum Willhelm Busch
– Deutsches Museum für Karikatur und Zeichenkunst,
Nachlassvertretung Paul Flora - www.paulflora-rechte.com,
photo : Willhelm Busch Museum
15. André François (André Farkas, dit) (1915-2005), Les 370 manières
d'interpréter le Coq ou Excusez ma tenue, c'est uniquement une
nécessité de politique intérieure, vers 1960,
encre sur papier, 39 x 65 cm,
Galerie Bartsch & Chariau, Munich,
© Adagp, Paris 2013, photo : Galerie Bartsch & Chariau, Munich
11. Lucien-Marie-François Métivet (1863-1932), Marianne et Germania, Histoire
d’un bonnet et d’un casque, couverture, 18 avril 1918, publié in La Baïonnette,
16. Bosc (Jean-Maurice Bosc, dit) (1924-1973), sans titre (Boum
Baoum), publié in Les Boscaves au Feu, Éditions Jean-Jacques Pauvert,
Paris, vers 1959, encre de Chine sur papier, 12 x 28 cm,
Collection Alain Damman,
© Ayant-droits Famille Bosc, photo : Alain Damman
Paris, [s. n.] 1915-1920, vol. 1918, n°146,
périodique imprimé, 1918, zincographie, 31,5 x 25 cm,
Collection Bibliothèque municipale de Lyon, Lyon, photo : BM Lyon ; Didier Nicole
12. Willem (Bernhard Willem Holtrop, dit) (né en 1941), Hara-Kiri, journal bête &
méchant, juillet 1985, n°286,
périodique imprimé, 31 × 24 cm,
Collection Alexandre Devaux, © Willem,
photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola

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