PdG duel au duo _F - Musées de Strasbourg
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PdG duel au duo _F - Musées de Strasbourg
DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCOALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION 12 AVRIL 2013 / 14 JUILLET 2013 Relations avec la presse Service communication des musées Julie Barth julie.barth@ strasbourg.eu Tel.: +33/ (0)3 88 52 50 15 www.musees.strasbourg.eu DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 1. PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION PAGE 2 2. PARCOURS DE L’EXPOSITION PAGE 3 3. LISTE DES ARTISTES PAGE 7 4. LISTE DES PRÊTEURS PAGE 8 5. ÉDITION PAGE 9 6. AUTOUR DE L’EXPOSITION PAGE 13 7. UN PARTENARIAT PRIVILÉGIÉ PAGE 14 8. AVEC LE SOUTIEN DES FONDATIONS PAGE 15 9. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 16 10. VISUELS PRESSE PAGE 17 1 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 1. Présentation de l’exposition Quel autre domaine de l’art graphique que celui du dessin satirique, de la caricature au dessin de presse, ne saurait mieux refléter l’histoire du couple franco-allemand depuis 1870 jusqu’à nos jours ? Les illustrateurs se sont passionnés pour ce sujet en construisant dans le contexte des conflits entre les deux pays l’image d’un ennemi héréditaire, puis en restituant les hauts et les bas du nouveau couple qui s’est formé après 1945. Conçue en écho au cinquantième anniversaire du traité de l’Elysée, cette exposition rassemble autant de dessinateurs français qu’allemands. C’est ainsi qu’aux revues satiriques allemandes Kladderadatasch, Pardon, Simplicissimus et Titanic, répondent les homologues en France La Baïonnette, La Caricature, Le Charivari, Charlie-Hebdo et Hara-Kiri. Entre autres artistes et toutes époques confondues, Antonelli, Arnold, Bosc, Braunagel, Cabrol, Cabu, Daumier, Effel, Flora, Forain, Gulbransson, Hanel, Hanitzsch, Hansi, Heartfield, Hermann-Paul, Hoppmann, Kroll, Léandre, Moisan, Plantu, Robida, Sauer, Sennep, Siné, Waechter, Willem, Zislin, ont croisé leurs crayons dans l’édition, l’affiche et la presse de part et d’autre du Rhin et ont donné de la question une vision caustique et parfois cruelle. Parmi eux, l’Alsacien Tomi Ungerer occupe une place à part en donnant du sujet une version décapante et sans concessions qui se démarque de celle de ses prédécesseurs. Un parcours d’environ 150 œuvres regroupant des dessins originaux, des revues et des livres, se propose de mettre en relief différents procédés du dessin satirique, notamment à travers l’iconographie symbolique des deux pays, ainsi que les moments forts des relations franco-allemandes. Une galerie de portraits-charges de tous les présidents français et chanceliers allemands, spécialement conçue pour l’exposition par le dessinateur Frank Hoppmann, complète avec un humour grinçant cette présentation. Un catalogue bilingue français et allemand, édité par les Musées de Strasbourg, avec des contributions d’Ursula Koch, Thérèse Willer, Alexandre Devaux, Franck Knoery, reproduisant l’intégralité des œuvres exposées, accompagne l’exposition. L’exposition est organisée avec le concours du Centre Régional de Documentation Pédagogique de l’Académie de Strasbourg, de la Fondation Entente Franco-Allemande, de la Fondation Charles-deGaulle, de la Fondation Konrad Adenauer ; Elle bénéficie du label de l’Année franco-allemande Cinquantenaire du Traité de l'Élysée et du soutien de la DRAC Alsace. En parallèle, le CRDP Alsace propose de découvrir les œuvres et le parcours de l’exposition sur son site : www.crdp-strasbourg.fr . En parallèle à l’exposition, « Faces à faces : la France et l’Allemagne vues par les illustrateurs de la fin du XIXe siècle aux Année folles ». Bibliothèque des Musées, 12 avril-14 juillet 2013. Commissariat : Thérèse Willer, conservatrice du Musée Tomi Ungerer avec le conseil scientifique de Franck Knoery. 2 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 2. Parcours de l’exposition Section 1 « De 1870 à 1945, la construction des imaginaires » Entre 1870 et 1945 et dans le contexte conflictuel qui régnait entre la France et l’Allemagne, les illustrateurs satiriques se sont essentiellement attachés à construire l’imagerie d’un ennemi héréditaire et à jouer sur l’opposition entre les deux pays. Jusqu’à la Première Guerre mondiale, les dessins parus dans les revues de part et d’autre du Rhin, L’Assiette au Beurre, La Baïonnette, Charivari, Fliegende Blätter, Kladderadatsch, Simplicissimus, entre autres, en reflètent fidèlement l’évolution. Belliqueux et revanchards, ils présentent des procédés et des thèmes communs tels la mort et les portraits-charges de dirigeants. Les cartes allégoriques de l’Europe, animalisées ou anthropomorphisées, en vogue depuis le XIXe siècle, constituent également un type de support satirique privilégié à l’époque. L’entre-deuxguerres voit apparaître des thèmes iconographiques différents. Ainsi se fait entendre la voix de l’antimilitarisme et du pacifisme, dont les gravures du portfolio Der Krieg en 1924 qui mettent l’accent sur les horreurs de la guerre sont un écho efficace ; dans les mêmes années, le combat antinazi devient un champ d’expression d’un côté pour Cabrol, Effel et Sennep, de l’autre pour Dix, Grosz et Heartfield. Lucien-Marie-François Métivet (1863-1932) Marianne et Germania, Histoire d’un bonnet et d’un casque, couverture, 18 avril 1918, in La Baïonnette, Paris, [s. n.] 1915-1920, vol. 1918, n°146 Périodique imprimé, zincographie, 31,5 x 25 cm Collection Bibliothèque municipale de Lyon. Photo : BM Lyon ; Didier Nicole Section 2 « A partir de 1945, des images de réconciliation réconciliation » La création dans l’immédiat après-guerre de la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier), à l’initiative de Robert Schuman, ministre aux Affaires étrangères, marque le début de la réconciliation franco-allemande. Les images vont se faire l’écho des hauts et des bas de ce couple, marqué par des moments forts comme la signature du traité de l’Élysée. Si de nombreux illustrateurs de l’actualité se passionnent pour le sujet, les Allemands semblent cependant s’y intéresser davantage que les Français. Simplicissimus, Der Spiegel, Die Zeit, Pardon, Titanic, publient régulièrement des caricatures politiques. Certains de ces dessins sont restés dans les mémoires comme celui de Paul Flora sur la rencontre à Reims en 1962 de Konrad Adenauer et de Charles de Gaulle. Hanel, Hanitzsch, Hicks, Leger, Oesterle, Partykiewicz, Pielert, Rauwolf, Sauer, F.K. Waechter, Wolter vont tour à tour livrer dans la presse une satire pleine d’humour qui ne ménage aucun des deux pays, ni aucun de leurs dirigeants. 3 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 En France, le dessin éditorial d’après-guerre qui illustre les premiers pas hésitants du couple francoallemand et de l’Europe est incarné par Moisan et Sennep, puis par Effel, dans le style graphique connoté de l’époque, puis par Bosc, Siné ou Tim, dans un style nerveux et spontané. À partir des années 1960, une nouvelle génération, représentée entre autres par Cabu, Plantu, Reiser, Willem, Wolinsky, publie dans différents journaux comme Charlie mensuel, Charlie-Hebdo, Hara-Kiri, L’Enragé, SinéMassacre. En cette fin du XXe siècle, l’iconographie du sujet est notamment marquée par le dessin de Cabu, qui parodie la fameuse photographie de Kohl et de Mitterrand se tenant par la main devant le cimetière de Verdun en 1984. Paul Flora (1922-2009), Reims, 1962 Encre, 21 x 30 cm, Leihgabe der Landeshauptstadt Hannover im Museum Willhelm Busch – Deutsches Museum für Karikatur und Zeichenkunst. Nachlassvertretung Paul Flora - www.paulflora-rechte.com. Photo : Willhelm Busch Museum Section 3 « L’arsenal des caricaturistes » « L’arsenal des caricaturistes», selon la formule d’Ernst Hans Joseph Gombrich, est un vaste répertoire iconographique dans lequel les dessinateurs puisent pour créer leur imagerie. Sur le sujet francoallemand et dans le but principal d’opposer à la France désinvolte une Allemagne sérieuse, émergent ainsi plusieurs icônes satiriques. Le coq gaulois et l’aigle prussien sont devenus des symboles incontournables, qui ont traversé le temps et ont été exploités par les artistes du Simplicissimus et de La Baïonnette autant que par André François et Tomi Ungerer, tout en ne bénéficiant évidemment pas du même traitement de part et d’autre du Rhin et selon les époques. Il en est de même pour les deux allégories féminines de Marianne et de Germania, définies par leurs attributs classiques respectifs, et qui figurent aussi au premier plan de ces symboles. Révélateur du changement des mentalités après 1945 est apparu face à Marianne, un autre personnage prénommé Michel, dont l’apparence bonhomme et le bonnet de nuit ont renouvelé l’image du couple habituel. Détournées avec impertinence par les dessinateurs, les images emblématiques tels le casque à pointe prussien, la coiffe de Walkyrie et le bonnet phrygien, ainsi que les couleurs nationales, entrent de manière presque évidente dans l’iconographie symbolique du couple franco-allemand André François (André Farkas, dit) (1915-2005) « Les 370 manières d'interpréter le Coq ou Excusez ma tenue, c'est uniquement une nécessité de politique intérieure », vers 1960 Encre sur papier, 39 x 65 cm Galerie Bartsch & Chariau, Munich © Adagp, Paris 2013. Photo : Galerie Bartsch & Chariau, Munich 4 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 Section 4 « Vu d’Alsace, une certaine vision du duo francofranco-allemand » Entre 1870 et 1945, de nombreux medias de l’illustration, l’imagerie d’Épinal, les cartes postales, les dessins de presse, les livres et les affiches, ont véhiculé l’esprit revanchard et ses clichés corollaires qui ont régné en France et en Alsace. A cette époque, Hansi et Zislin sont deux dessinateurs alsaciens qui ont consacré une grande partie de leur talent à la satire politique. Dans la deuxième partie du XXe siècle, c’est essentiellement grâce à l’œil de Tomi Ungerer, dessinateur par ailleurs actif dans de nombreux registres graphiques, que la vision des rapports franco-allemands et de l’Alsace a été renouvelée. Sans doute d’avoir vécu à la fois l’époque du conflit et celle de la réconciliation a-t-il permis à l’artiste, né dans l’entre-deux-guerres en Alsace, de les aborder avec tant de lucidité. En effet, ses dessins n’occultent jamais le passé et frôlent même le cynisme quand ils pointent les atrocités de la guerre. Il ose évoquer la situation difficile de l’Alsace, victime des conflits, et met le doigt sur l’ambivalence de l’attitude alsacienne prise en étau entre les deux pays. Il reste cependant convaincu que l’Alsace finira par faire « le raccord » entre la France et l’Allemagne et utilise pour symboliser cette place si particulière qu’occupe la région toute une série d’inhabituelles métaphores graphiques. Quant au couple franco-allemand, dont l’artiste suit avec passion l’évolution depuis les années 1980, il le traite sans ménagement. Selon lui, Allemands et Français restent très différents et ont encore beaucoup à apprendre les uns des autres avant de former un « couple » digne de ce nom qui assurera la pérennité de l’Europe. Tomi Ungerer (Jean-Thomas Ungerer, dit) (né en 1931 ) sans titre (Marianne und Germania), 1992 Sérigraphie, 75 x 55,5 cm Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration, Strasbourg © Tomi Ungerer. Photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola Section 5 « Quelques procédés graphiques actuels » Le sujet du couple franco-allemand reste d’une brûlante actualité pour les dessinateurs qui usent de divers procédés graphiques pour le traiter. Ainsi Plantu et Dieter Hanitzsch peuvent être considérés de par leur style et leur technique, comme des représentants « classiques » du genre, de part et d’autre du Rhin. Plantu, auteur de nombreux dessins éditoriaux sur le sujet dans Le Monde, use volontiers d’un comique de situation pour exercer sa satire et affuble ses personnages d’attributs aisément identifiables. Dieter Hanitzsch collabore depuis des décennies à différents journaux, notamment à la Süddeutsche Zeitung, en livrant des caricatures politiques acérées. Ils viennent très récemment de croiser leurs crayons en un duo inédit pour célébrer le cinquantenaire du traité de l’Élysée. Christian Antonelli et Frank Hoppmann usent quant à eux d’un procédé satirique dans lequel ils excellent tous les deux, celui des « grandes gueules », qui consiste à affubler les personnages de têtes disproportionnées par rapport à leur corps. On retiendra notamment d’Antonelli son interprétation du couple formé par Kohl et Mitterrand, tracée d’une ligne fine et nerveuse, héritage de son admiration pour Saul Steinberg et Ralph Steadman, et de Hoppmann, une « galerie d’ancêtres » des différents dirigeants des deux pays, véritables portraits psychologiques brossés avec vigueur dans la tradition de David Levine. 5 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 Un autre procédé, l’illustration en direct d’émissions télévisées, est incarné par le belge Pierre Kroll. Il a été ainsi chargé pour la chaîne de télévision franco-allemande ARTE de commenter graphiquement une soirée Thema, « Les valeurs de l’Europe », le 18 septembre 2012, où ont été notamment abordés les sujets autour de la construction européenne à partir du couple franco-allemand. Dieter Hanitzsch (né en 1933 ) sans titre, 2013 Publié in Le Monde du 22 janvier 2013 21 x 29,7 cm, encre au pinceau, feutres de couleurs sur papier Collection de l’artiste, Allemagne © Dieter Hanitzsch. Photo : Dieter Hanitzsch 6 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 3. Liste des des artistes artistes Christian Antonelli (né en 1965) Karl Arnold (1883-1953) Bosc (Jean-Maurice Bosc, dit) (1924-1973) Paul Braunagel (1973-1954) Raoul Cabrol (1895-1956) Cabu (Jean Cabut dit) (né en 1938) Caran d’Ache (Emmanuel Poiré, dit) (1858-1909) Honoré Daumier (1808-1879) Otto Dix (1891-1969) Jean Effel (François Lejeune, dit) (1908-1982) Paul Flora (1922-2009) Jean-Louis Forain (Louis-Henri Forain, dit) (1852-1931) André François (André Farkas, dit) (1915-2005) Gill (Louis-Alexandre Gosset de Guiner, dit) (1840-1885) Peter Großkreuz (1924-1974) George Grosz (Georg Ehrenfried Groß, dit) (1893-1959) Olaf Leonhard Gulbransson (1873-1958) Paul Hadol (1835-1875) Kurt Halbritter (1924-1978) Walter Hanel (né en 1930) Dieter Hanitzsch (né en 1933) Hansi (Jean-Jacques Waltz, dit, 1873-1951) John Heartfield (Helmut Herzfeld, dit) (1891-1968) Thomas Theodor Heine (1867-1948) Herrmann-Paul (Hermann-René-Georges Paul, dit) (1864-1940) Wolfgang Hicks (1909-1983) Frank Hoppmann (né en 1975) Paul Iribe (Iribarne Garay, dit) (1883-1935) Arthur Johnson (1874-1954) Pierre Kroll (né en 1958) Ernst Maria Lang (né en 1916) Charles Lucien Léandre (1862-1934) Peter Leger (1945-1994) Hippolyte Mailly (né en 1829) Markus (Jörg Mark-Ingrahan von Morgen, dit) (né en 1928) Lucien-Marie-François Métivet (1863-1932) Roland Moisan (1907-1987) Jacques Nam (Jacques Lehman, dit) (1881-1974) Oskar Nerlinger (1893-1969) Manfred Oesterle (né en 1928) Opland (Rob Wout, dit) (1928-2001) Georges d’Ostoya (1878 – 1937) Josef Partykiewicz (1922-2003) Carl Olaf Petersen (1880-1939) Klaus Pielert (né en 1922) Plantu (Jean Plantureux dit) (né en 1951) Louis Rauwolf (1929-2003) Reiser (Jean-Marc Reiser, dit) (1941-1983) Josef Sauer (1893-1967) Sépia (François Cavanna, dit) (né en 1923) Erich Schilling (1885-1945) Wilhelm Scholz (1824-1893) Jean-Jacques Sennep (Charles Pennès, dit) (1894-1982) Sep Siné (Maurice Sinet, dit) (1928- ) Tomi Ungerer (Jean-Thomas Ungerer, dit) (né en 1931) Friedrich-Karl Waechter (1937-2005) Willem (Bernhard Willem Holtrop, dit) (né en 1941) Adolphe Léon Willette (1857-1926) Georges Wolinski (né en 1934) Jupp Wolter (1917-1993) Henri Zislin (1875-1958) 7 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 4. Liste des prêteurs Archiv der Akademie der Künste, Berlin Bibliothèque de la Part-Dieu, Lyon Bibliothèque de documentation internationale contemporaine / Musée d’histoire contemporaine, Nanterre, Paris, Bibliothèque nationale de France, Paris Bibliothèque des Musées de la Ville de Strasbourg Bibliothèque nationale et universitaire, Strasbourg Cabinet des Estampes et des Dessins, Strasbourg Caricatura Museum, Frankfurt Deutsches Museum für Karikatur und Zeichenkunst, Wilhelm Busch, Hanovre Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland, Bonn Les Silos, Maison du Livre et de l’Affiche, Chaumont Musée d’Art et d’Histoire, Saint-Denis Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg, Cabinet d’Art graphique Musée Historique de la Ville de Strasbourg Stiftung Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland, Bonn Universitätsbibliothek, Heidelberg ARTE, Strasbourg Galerie Bartsch & Chariau, Munich Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg Collection Christian Antonelli Collection Cabu Collection Dieter Hanitzsch, Allemagne Collection Frank Hoppmann, Münster, Allemagne Collection Alain Damman Collection Alexandre Devaux Collection M. Niedlispacher Collections privées 8 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 5. Édition CATALOGUE : Du duel au duo Images satiriques du couple franco-allemand de 1870 à nos jours Éditions des Musées de la Ville de Strasbourg Avec les contributions d’Alexandre Devaux, Franck Knoery, Ursula Koch et Thérèse Willer Ouvrage bilingue français et allemand 192 pages, environ 200 illustrations ISBN : 9782351251027 Diffusion / Distribution : Le Seuil / Volumen Prix : 39 euros Sommaire Lieux communs. Une histoire des échanges culturels franco-allemands à travers l’imagerie satirique (1870-1939) Franck Knoery Le couple franco-allemand, l’Europe et la médiatisation de l’histoire par les caricaturistes de 1945 à nos jours Ursula Koch Vu d’Alsace : une certaine vision du duo Thérèse Willer 1963-1983, 20 ans du couple franco-allemand passés au crible d’Hara-Kiri Alexandre Devaux Catalogue 1. 1870 à 1945 : la construction des imaginaires 2. À partir de 1945, des images de la réconciliation 3. « L’arsenal des caricaturistes » 4. Vu d’Alsace : une certaine vision du duo 5. Caricatures franco-allemandes d’aujourd’hui Chronologie des relations franco-allemandes franco--allemands à travers l’imagerie satirique Lieux communs. Une histoire des échanges culturels franco (1870(1870-1939) Franck Knoery […] Des voix plus explicitement pacifistes se feront entendre aux lendemains du conflit, tout particulièrement dans le Berlin de la république de Weimar qui réunissait alors l’essentiel des milieux politiques progressistes allemands et de l’avant-garde artistique. Le plus souvent affiliée aux courants révolutionnaires, et soutenue par quelques amateurs éclairés, mécènes, collectionneurs, cette dernière s’est engagée dans un discours d’opposition au nationalisme dominant que le traité de Versailles et l’occupation de la Ruhr n’avaient cessé de raviver. L’activité des animateurs des éditions Malik et du Club dada à Berlin était guidée par l’intention de torpiller ce qu’il restait des résidus culturels, militaires et administratifs de l’empire et de mener la guerre au nationalisme et au militarisme revanchard. George Grosz et John Heartfield en étaient les figures principales. Ils empruntaient les nouveaux moyens de propagation, comme la presse, pour donner une portée politique à leur message. Le point culminant de l’activité pacifiste a été atteint en 1924, lors du 9 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 dixième anniversaire de l’entrée en guerre. L’événement a été l’occasion d’exhumer brutalement le souvenir des tranchées, renvoyant ainsi pour la première fois à une Allemagne qui s’employait à la refouler l’image traumatique du conflit. Le journaliste Ernst Friedrich venait d’inaugurer son musée de la guerre et publiait le pamphlet pacifiste Krieg dem kriege ! dans lequel était alignée la galerie des portraits de gueules cassées. De semblables images horrifiques se déploient dans un portfolio collectif de sept lithographies dues à Käthe Kollwitz, Willibald Krain, Otto Nagel, Otto Dix, George Grosz, Rudolf Schlichter et Heinrich Zille, dont les bénéfices de la vente devaient revenir aux orphelins de guerre. Dans un saisissant raccourci, Grosz y désigne la responsabilité du conflit à travers la figure d’un officier dont les mains baignent dans le sang. La même année, Otto Dix exhume à son tour le souvenir de son expérience du front dans sa célèbre série d’eaux-fortes « Der Krieg », également publiée sous forme de livre par l’éditeur Karl Nierendorf. Il n’est pas étonnant de constater que les artistes ayant participé de près ou de loin aux mouvements pacifistes rejoignaient volontiers une perspective internationaliste. Significativement, ils puisaient dans le registre de l’imagerie républicaine française, par attachement à la tradition universaliste, et surtout en référence au modèle d’engagement que représentaient les illustrateurs satiriques sous la monarchie de Juillet. L’entre-deux-guerres coïncide en effet avec un intérêt renouvelé pour la figure d’Honoré Daumier en Allemagne. À la suite des premiers travaux d’Erich Klossowski, l’éditeur Albert Langen publie à l’initiative du collectionneur et historien de la caricature marxiste Eduard Fuchs plusieurs luxueuses monographies de l’artiste français. De nombreuses publications et quelques expositions lui furent également consacrées. Cet engouement pour l’œuvre de Daumier en Allemagne était tel qu’il avait suscité l’inquiétude de certains de ses défenseurs en France, dont Claude-Roger Marx. L’ensemble de cette réception allemande visait à encourager une lecture politique et circonstanciée de l’œuvre de Daumier. Dans un article paru en 1930, le journaliste Erich Knauf pouvait écrire que : « Ses dessins, et les légendes qui les accompagnent, sont d’une telle clarté politique qu’ils s’accordent avec l’analyse la plus claire des phénomènes de l’époque, c’est-à-dire avec les analyses de Marx et Engels. » Une lecture politique largement partagée par les artistes qui avaient, consciemment ou non, recours aux mêmes procédés graphiques. C’était le cas tout particulièrement de Grosz et Heartfield qui, proches d’Eduard Fuchs, avaient eu accès à la plus importante collection allemande de l’œuvre du dessinateur français et avaient pu puiser largement dans ce répertoire de formes et de procédés. À tel point que le critique d’art français Florent Fels pouvait, en 1924, voir en Grosz le continuateur de Daumier en Allemagne. Dans un dessin publié l’année précédente pour le recueil Der Spiesser-Spiegel, Grosz exploitait notamment l’image du bourgeois dans la tradition de la satire française. On peut par exemple rapprocher sa représentation du notable attablé de celle qu’en livrait Daumier pour Le Charivari du 27 février 1871. Dans une même posture à la fois grotesque et dominante, le bourgeois s’apprête à se sustenter, au mépris de la misère qui, dans un cas, frappe les vétérans de la guerre réduits à la mendicité et, dans l’autre, les troupes françaises sans ravitaillement à Sedan. Il fait peu de doute que les types sociaux, les motifs du bourgeois, du militaire, de l’éclopé ou de la veuve, développés par les artistes allemands de l’entre-deux-guerres, avaient à voir avec ce patrimoine. Le couple francofranco-allemand, l’Europe et la médiatisation de l’histoire par les caricaturistes de 1945 à nos jours Ursula Koch En parcourant les recueils volumineux de feuilles volantes et les collections des vieux journaux satiriques tant français qu’allemands, on constate facilement que, depuis toujours, les dessinateurs ont recouru à l’explication historique ou, plutôt, à l’instrumentalisation du passé dans la construction de l’actualité. Ils y parviennent grâce à l’effet de « distanciation » ou d’aliénation par rapport à une situation ou à un personnage, effet obtenu par diverses techniques (exagération, simplification, défiguration, parodie ou pastiche). La caricature politique (portraits-charge, figures allégoriques, types ou groupes sociaux, bestiaire, choses), généralement un ensemble composé d’une image et d’un texte (titre, légende phylactère), relève à la fois de l’art et du journalisme. Ne faisant pas toujours sourire ou rire, elle a pour objectif principal mais pas exclusif de dévoiler les abus du pouvoir, les dérapages, les tensions et les contradictions. Souvent, un dessin satirique reflète l’esprit de son auteur, l’esprit du support et, bien sûr, l’esprit du siècle auquel il contribue. 10 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 Mentionnons, parmi les différents procédés caricaturaux ayant pour objet la médiatisation de l’histoire, l’antithèse et la comparaison dévalorisante ou valorisante. Puis, signalons la virtuosité de certains caricaturistes et auteurs satiriques à manipuler des « citations », ainsi que des photographies ou des tableaux de grands maîtres. Enfin, soulignons que les dessinateurs ont volontiers recours aux attributs parfaitement identifiables tels que la taille, le poids, le nez, les oreilles, la moustache, la coiffure ou la gestuelle d’un personnage, de même que les couvre-chefs, drapeaux, uniformes, armes, emblèmes et animaux officieux (comme le coq gaulois) ou héraldiques (l’aigle, le lion) d’un pays donné. En tout état de cause, le décryptage des référents, des symboles ou des codes suppose, de la part du public, non seulement une solide connaissance de l’histoire, mais encore de l’actualité du moment. Vu d’Alsace : une certaine vision du duo Thérèse Willer […] Si dans l’iconographie de Tomi Ungerer, la question du couple franco-allemand est indissociablement liée à l’Alsace, elle est aussi traitée stricto sensu. Mais sa critique n’épargne aucun des deux partenaires, une véritable innovation iconographique par rapport à ses prédécesseurs. Il faut peut-être en chercher la raison dans son passé de petit Alsacien, qui avait souffert sur le plan culturel et linguistique du camp français autant que du camp allemand. Ce souvenir est sans doute resté si vif qu’il en a gardé longtemps du ressentiment à la fois envers les libérateurs et les occupants de l’Alsace. Le traitement graphique de ses images se situe dans une tradition qui remonte plutôt à Simplicissimus qu’à La Baïonnette ou L’Assiette au Beurre : depuis son enfance en effet, il admire les dessinateurs avant-gardistes de la revue munichoise, Bruno Paul, Olaf Gulbransson, Karl Arnold, dont le trait synthétique le séduit. Pour pointer les travers et les faiblesses des deux nations, il va volontiers utiliser les emblèmes et les symboles chers au répertoire satirique : le coq et l’aigle, Marianne et Germania, les couleurs des drapeaux, les casques français et allemands. Son univers se limite cependant au champ allégorique, excluant par exemple les portraits-charge des présidents et chanceliers du couple franco-allemand, qui ont été et sont encore une grande source d’inspiration pour les dessinateurs de presse et les caricaturistes de tous les horizons. De son iconographie, riche et diversifiée, émergent quelques thèmes fréquents dans le dessin de presse, comme celui de l’hégémonie de l’Allemagne. Il le renouvelle dans un dessin du Spiegel, « Wunderweise » (Miraculeusement), en juxtaposant malicieusement pour illustrer le miracle économique allemand les deux emblèmes principaux du pays, Germania et l’aigle. La fameuse opposition entre la frivolité de la France et le sérieux de l’Allemagne, qui a fait les beaux jours du dessin satirique, n’a pas non plus échappé à l’œil critique de Tomi Ungerer. Entre autres, il figure le coq français faisant tournoyer avec virtuosité un petit globe terrestre sur son bec, alors que l’aigle allemand est assis, de tout son poids, sur une Terre de grande dimension. Quant à Marianne et Germania, elles sont les protagonistes d’un duo en apparence improbable et peu harmonieux : la France qui porte un plateau avec des verres et une bouteille de vin et l’Allemagne en costume de guerrière esquissent ensemble un pas de danse. 19631963-1983, 20 ans du couple francofranco-allemand passés au crible d’Hara d’HaraHara-Kiri Alexandre Devaux […] L’existence d’Hara-Kiri s’inscrit dans la période qui a vu naître la construction du « couple francoallemand » avec le traité de l’Élysée, le 22 janvier 1963. Former un couple avec le pays contre lequel on s’est le plus battu les cent dernières années, voilà un terrain qui, à l’évidence, devait produire son lot de sujets. De plus, le contrat de mariage de ce couple est signé par de Gaulle dont le pouvoir cristallise alors toutes les haines contenues d’une génération (plutôt issue des classes prolétariennes) qui veut se défaire des mauvais souvenirs de guerre et des lendemains qui ont peur. Au commencement d’Hara-Kiri, avant que le « couple » ne se constitue, l’Allemagne est d’abord caricaturée comme l’ennemi héréditaire. Les casques à pointe de 1870 et 1914 sont représentés dans plusieurs dessins qui alimentent cette veine caricaturale. Fred illustre des chansons nationalistes françaises des guerres de 1870 et 1914 dans lesquelles le gros militaire allemand va jusqu’à tuer un innocent enfant. Le français est ainsi parlé par ces barbares : « Filain gochon ! » « Z’est driste ! » « Karnement, mauvaise edugazion ! » « Ach ! Joulie mouzik ! » La relation francoallemande est le prétexte d’un antimilitarisme forcené. Le mois qui suit la signature du traité de 11 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 l’Élysée, un dessin de Cabu représente deux anciens soldats, l’un allemand – casque à pointe – l’autre français – avec un calot et des médailles militaires – ayant chacun perdu un bras ; ils font un bras de fer avec celui qu’il leur reste. Pour le cinquantième anniversaire du début de la der des der, Hara-Kiri publie le détournement d’une couverture du Spiegel qui attaque avec ironie l’héroïsme guerrier incarné par la création de la croix de guerre : un soldat français s’apprête à porter un coup violent à son ennemi allemand et lui dit : « Mets-en un coup, Fritz, on nous regarde. On aura peut-être la croix. » Cavanna écrit ensuite : « Les Français voulaient passionnément la guerre. Battus en 1870, ils ne rêvaient que de revanche. La presse française, pendant quarante ans, a entretenu la haine du “Boche”, la nostalgie de l’Alsace-Lorraine, etc. C’était le bourrage de crâne poussé jusqu’à l’obsession nationale. » Le « Boche » est l’appellation la plus répandue dans Hara-Kiri pour désigner le compagnon allemand. Ainsi Reiser se demande en mars 1969 « Les Boches vont-ils revenir ? » et intitule une planche parue en septembre 1974 « Le Boche ». Georges Pompidou, excédé de l’aide économique américaine acceptée par son homologue germanique, traite Willy Brandt de « sale Boche » dans un strip de Wolinski. Cabu titre un reportage « Revendons la Lorraine aux Boches ! » 12 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 6. Autour de l’exposition Pour consulter la programmation détaillée (dates et horaires) : www.musees.strasbourg.eu « Faces à faces : la France et l’Allemagne vues par les illustrateurs de la fin du XIXe siècle aux Années folles », une exposition de livres et de revues sur le thème de la satire franco-allemande est présentée à la Bibliothèque des Musées ainsi que diverses manifestations sont proposées à l’Auditorium des Musées et au Musée Tomi Ungerer. VISITES COMMENTÉES Dimanches 12 et 26 mai, 9 et 23 juin, 7 et 14 juillet à 15h FÜHRUNGEN IN DEUTSCHER SPRACHE (en allemand) Samstag 27. April, 18. Mai, 15. Juni, 6. Juli um 15.00 Uhr VISITES « ŒUVRES MAJEURES » Mercredis 17 et 24 avril, 10 juillet à 15h LE TEMPS D'UNE RENCONTRE Samedi 1er juin à 14H30 « Daumier - Heartfield : d'une guerre à l'autre » par Franck Knoery, conseiller scientifique de l'exposition VISITES « UNE HEURE/UNE ŒUVRE » Jeudi 16 mai à 12h30 « La guerre de 14-18, illustrations et enjeux » À L’AUDITORIUM DES MUSÉES 16 mai 2013 à 20h, performance. Duel et/ou Duo : crayons croisés Antonelli/Hoppmann Un dialogue graphique réunit Christian Antonelli et Frank Hoppmann, dessinateurs de presse et caricaturistes politiques en France et en Allemagne, sur le thème du couple franco-allemand. Un duel/duo impertinent en perspective ! 29 mai 2013, conférence « L'imaginaire graphique des revues de guerre. Croisements et réciprocités » par Franck Knoery En partenariat avec la Haute École des Arts du Rhin (programme de recherche « Lignes de Front ») Le renouvellement des arts graphiques en Allemagne pendant la Première Guerre mondiale a largement bénéficié de l'inventivité et des moyens de diffusion de la presse artistique. Malgré la censure et la fragilisation des échanges culturels, elle a maintenu la diversité de ses références, en empruntant notamment à l'imagerie satirique française. Franck Knoery est attaché de conservation et conseiller scientifique de l’exposition. 11 juin 2013 conférence « 19631963-1983 : 20 ans du couple francofranco-allemand passé au crible d’Harad’HaraKiri » par Alexandre De Devaux Alexandre Devaux, historien de l'art des XIXème et XXème siècles, auteur de travaux entre autres sur Auguste de Châtillon, Roland Topor et Guy Peellaert, propose de découvrir les relations francoallemandes dans le prisme de la sulfureuse revue Hara-Kiri. 13 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 7. Un partenariat privilégié Electricité de Strasbourg Depuis 2001, l’ÉS entretient avec le Musée Tomi Ungerer - Centre international de l’Illustration un partenariat privilégié dans le but de soutenir des manifestations culturelles de qualité sur l’œuvre de l’artiste. Le premier jalon a été posé l’année du soixante-dixième anniversaire de l’artiste en 2001, à l’occasion d’une rétrospective sur sa période new-yorkaise, «Tomi Ungerer et New York. 1956- 1971», organisée par le Musée Tomi Ungerer au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg. L’ÉS a soutenu l’édition du catalogue de l’exposition, qui représente la première publication scientifique sur cette période très créative du dessinateur. Ce partenariat a trouvé en 2011 un nouvel aboutissement. En effet l’ÉS, dans une perspective de conservation patrimoniale et de diffusion, a officialisé un dépôt au Musée Tomi Ungerer de la campagne publicitaire réalisée par l’artiste pour l’entreprise au cours de la dernière décennie. Ce fonds, riche d’une centaine de dessins originaux et qui a déjà été prêté partiellement au musée pour des expositions temporaires, a rejoint la section des dessins publicitaires de la collection et sera amené à être présenté par rotations. La campagne, remarquable d’inventivité, a été communiquée par le biais d’affiches, de calendriers et d’insertions et témoigne de la seule commande de ce type qu’une entreprise ait confiée en France à Tomi Ungerer. À ce titre, le dépôt de l’ÉS revêt une importance toute particulière pour la collection du Musée Tomi Ungerer. Enfin, ES, filiale du Groupe EDF, remercie la Ville de Strasbourg et les Musées de leur partenariat à l'occasion de la sortie du livre, la Roue de l'énergie, qui retrace l'histoire de la création de cette œuvre. Une œuvre imaginée par Tomi Ungerer et qui s'inscrit dans la prolongation d'une collaboration non seulement longue mais également exemplaire. es-energies.fr www.es es 14 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 8. Avec le soutien des des fondations Fondation Charles de Gaulle Créés avec l’accord du général de Gaulle, l’Institut puis la Fondation Charles de Gaulle s’emploient depuis 1971 à transmettre la mémoire de l’Homme du 18 juin. Reconnue d'utilité publique par le décret du 22 septembre 1992, la Fondation Charles de Gaulle se donne pour missions d’entreprendre et de faciliter toute recherche historique sur le Général, de rassembler les documents et objets gaulliens mais aussi de faire connaître l’œuvre et l’action du général de Gaulle au grand public et aux scolaires, en France et à l’étranger. Aujourd’hui cette mission est indissociable de l’utilisation des nouvelles technologies et de la création de nouveaux lieux de transmission du savoir. Gardienne de la Mémoire, la Fondation s’attache naturellement à conserver et à ouvrir au public les « lieux de mémoire » gaulliens. www.charles-de-gaulle.org Fondation Entente Entente Francoranco-Allemande "Entente Franco-Allemande", le nom définit l'objet de la fondation et traduit à lui seul la volonté de ses fondateurs, messieurs. Valery Giscard d’Estaing, Président de la République Française et Helmut Schmidt, Chancelier de la RFA, en créant la Fondation Entente franco-allemande (FEFA) en 1981. La mission historique de la fondation a consisté à régler un contentieux lié au second conflit mondial: il s’agit de l'indemnisation des Alsaciens-Mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht. Depuis 1945 cette affaire n'avait pas abouti par la voie diplomatique mais elle trouvera une issue politique grâce à l'accord international du 31/3/1981, signé à Bonn, au terme duquel la République Fédérale d'Allemagne versera à la FEFA un capital de plus de 117 500 000€ (250 millions de DM), en trois tranches en 1984, 1985 et 1986. Il s'agit d'une fondation de droit français et de droit local approuvée par Décret du 28/09/1981 ayant son siège à Strasbourg, administrée par un Comité Directeur dont les décisions sont préparées par un Bureau. Depuis 2002 elle est présidée par M. André Bord, Ancien Ministre, membre fondateur. www.fefa.f Fondation Adenauer La Fondation de la maison du Chancelier Adenauer a été créée en 1967 par contrat notarié entre la République fédérale d’Allemagne et les sept filles et fils de Konrad Adenauer (1876–1967), premier Chancelier de la RFA (1949–1963). Les héritiers ont fait don à la RFA du terrain avec la maison privée de Konrad Adenauer et le jardin ainsi que de tout ce qui s’y trouve. La RFA en assure de son côté l’administration et l’entretien dans le cadre d’une fondation de droit public autonome et dépendant directement des autorités fédérales. La Fondation de la maison du Chancelier Adenauer a pour but de transmettre la mémoire et l’œuvre du premier Chancelier et de l’éminent homme d’état allemand, européen convaincu. La Fondation comprend trois services : le service musée avec l’exposition permanente, la maison conservée comme du vivant de Konrad Adenauer, le pavillon et le jardin, le service recherche et enfin le service conservation des archives où se trouvent les documents de la succession écrite. www.adenauerhaus.de. 15 DOSSIER DE PRESSE « DU DUEL AU DUO. IMAGES SATIRIQUES DU COUPLE FRANCO-ALLEMAND DE 1870 A NOS JOURS» MUSÉE TOMI UNGERER – CENTRE INTERNATIONAL DE L’ILLUSTRATION, 12 AVRIL 20I3 - 14 JUILLET 2013 9. Informations pratiques Musée Tomi Ungerer – Centre International de l’Illustration Lieu : 2, avenue de la Marseillaise, STRASBOURG +33 (0)3 69 06 37 27 Tram : République Horaires : Du lundi au vendredi de 12h à 18h Le samedi et le dimanche de 10h00 à 18h00 L’exposition et le musée sont fermés le mardi Des horaires spécifiques sont réservés aux groupes accueillis par le service éducatif des musées ou par les guides de l’Office du Tourisme de Strasbourg Visites de groupes (dans la limite des places disponibles) Pour toute visite de groupe de plus de 10 personnes, la réservation est obligatoire au 03 88 88 50 50 (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30) Prix d’ d’entrée de l’exposition l’exposition: exposition: Tarif normal : 6 euros Tarif réduit : 3 euros Gratuité : moins de 18 ans carte Culture carte Atout Voir carte Museums Pass Musées carte Édu’Pass visiteurs handicapés étudiants en art et en histoire de l’art personnes en recherche d’emploi bénéficiaires de l’aide sociale agents de la CUS munis de leur badge Gratuité pour tous : le 1er dimanche de chaque mois Pass 1 jour : 10 €, tarif réduit 5 €, (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs expositions temporaires), Pass 3 jours : 15 €, tarif unique (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs expositions temporaires), Museums Pass Musées – 1 an, 250 musées : tarif individuel 79 euros, tarif familial 144 euros (accès à plus de 250 musées en Alsace, Lorraine, Suisse et Allemagne). 16 DU DUEL AU DUO Images satiriques du couple franco-allemand de 1870 à nos jours Musée Tomi Ungerer - Centre international de l’Illustration 12 avril - 14 juillet 2013 LISTE DES VISUELS TÉLÉCHARGEABLES SUR LE SITE WWW.MUSEES.STRASBOURG.EU 1. Dieter Hanitzsch (né en 1933), sans titre, publié in Le Monde du 22 janvier 2013, encre au pinceau, feutres de couleurs sur papier, 21 x 29,7 cm, Collection de l’artiste, Allemagne, © Dieter Hanitzsch, photo : Dieter Hanitzsch 2. Frank Hoppmann (né en 1975), sans titre (Charles de Gaulle), 2012, aquarelle, acrylique, crayon de couleur, crayon sur carton, 54 x 101,5 cm, Collection de l’artiste Münster, Allemagne, © Frank Hoppmann, photo : Frank Hoppmann 3. Tomi Ungerer (Jean-Thomas Ungerer, dit) (né en 1931), sans titre (Marianne und Germania), 1992, sérigraphie, 75 x 55,5 cm, Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration, Strasbourg, © Tomi Ungerer, photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola 4. Tomi Ungerer (Jean-Thomas Ungerer, dit) (né en 1931), L’Alsace fait le raccord ou sans dessous-dessus, 1999, encre de Chine, encre de couleur, crayon noir sur papier blanc, 29,7 x 21 cm, Collection Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration, Strasbourg, © Tomi Ungerer, photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola Demande à adresser à : Service communication des Musées de la Ville de Strasbourg Julie Barth 2 place du Château, Strasbourg [email protected] Tél. + 33 (0)3 88 52 50 15 Fax + 33 (0)3 88 52 50 42 5. Tomi Ungerer (Jean-Thomas Ungerer, dit) (né en 1931), sans titre, 1999, encre de Chine, encre de couleur, lavis sur papier blanc, 21 x 29,7 cm, Collection Musée Tomi Ungerer - Centre international de l’Illustration, Strasbourg, © Tomi Ungerer, photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola 6. Frank Hoppmann (né en 1975), sans titre (Konrad Adenauer), 2012, crayon, aquarelle, crayon de couleur sur papier, 70,5 x 61 cm, Collection de l’artiste Münster, Allemagne, © Frank Hoppmann, photo : Frank Hoppmann 7. Tomi Ungerer (Jean-Thomas Ungerer, dit) (né en 1931), sans titre (Hahn und Adler), 1980, encre de Chine et lavis d’encres de couleur sur papier, 21 x 29,7 cm, Collection Musée Tomi Ungerer - Centre international de l’Illustration, Strasbourg, © Tomi Ungerer, photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola 8. Olaf Leonhard Gulbransson (1873-1958), Clémenceau, publié in Simplicissimus, 1917, aquarelle, encre, crayon et pinceau, 48,5 x 39,5 cm, Leihgabe der Niedersächsischen Sparkassenstiftung im Wilhelm Busch – Deutsches Museum für Karikatur und Zeichenkunst, Hanovre, © Adagp, Paris 2013, photo : Wilhelm Busch Museum 9. Gill (Louis-Alexandre Gosset de Guiner, dit) (1840-1885), Le vainqueur, publié in L’Éclipse : Revue comique illustrée, L’Éclipse, Paris, 1868-1919, n°139 (supplément n°5), tome 1871-1873, périodique imprimé, 49,2 x 34,6 x 4,5 cm, 13. Cabu (Jean Cabut, dit) (né en 1938), sans titre (On dit que vos ancêtres coupaient les mains des petits enfants…), 2013, encre de Chine sur papier, 31 x 25 cm, Collection de l’artiste, © Cabu, photo : Catherine Meurisse 14. Christian Antonelli (né en 1965), sans titre (Kohl et Mitterrand), 1991, encre de Chine sur papier, 42 × 29,7 cm, Collection de l’artiste, © Christian Antonelli, photo : Christian Antonelli Collection Bibliothèque municipale de Lyon, Lyon, photo : BM Lyon; Didier Nicole 10. Paul Flora (1922-2009), Reims, 1962, encre, 21 x 30 cm, Leihgabe der Landeshauptstadt Hannover im Museum Willhelm Busch – Deutsches Museum für Karikatur und Zeichenkunst, Nachlassvertretung Paul Flora - www.paulflora-rechte.com, photo : Willhelm Busch Museum 15. André François (André Farkas, dit) (1915-2005), Les 370 manières d'interpréter le Coq ou Excusez ma tenue, c'est uniquement une nécessité de politique intérieure, vers 1960, encre sur papier, 39 x 65 cm, Galerie Bartsch & Chariau, Munich, © Adagp, Paris 2013, photo : Galerie Bartsch & Chariau, Munich 11. Lucien-Marie-François Métivet (1863-1932), Marianne et Germania, Histoire d’un bonnet et d’un casque, couverture, 18 avril 1918, publié in La Baïonnette, 16. Bosc (Jean-Maurice Bosc, dit) (1924-1973), sans titre (Boum Baoum), publié in Les Boscaves au Feu, Éditions Jean-Jacques Pauvert, Paris, vers 1959, encre de Chine sur papier, 12 x 28 cm, Collection Alain Damman, © Ayant-droits Famille Bosc, photo : Alain Damman Paris, [s. n.] 1915-1920, vol. 1918, n°146, périodique imprimé, 1918, zincographie, 31,5 x 25 cm, Collection Bibliothèque municipale de Lyon, Lyon, photo : BM Lyon ; Didier Nicole 12. Willem (Bernhard Willem Holtrop, dit) (né en 1941), Hara-Kiri, journal bête & méchant, juillet 1985, n°286, périodique imprimé, 31 × 24 cm, Collection Alexandre Devaux, © Willem, photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola