présentation power point

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EVALUATION DE LA SANTE
ENVIRONNEMENTALE
CAS DU GABON
Par Joel Célestin MAMBOUNDOU
Statisticien Sanitaire et Environnemental
Expert National du PNUE pour l’AEO2
Plan général de présentation:
• Présentation des profils du Gabon
• Analyse de la situation sanitaire et
environnementale et évolution
• Analyse des grands défis à relever
• Analyse des axes d’intervention au
regard des cibles issues des ODM et du
DSCRP
• Evaluation environnementale des
stratégies et plans d’actions préconisés
Le Gabon sous quelques profils
• Un pays d’une population de 1.500.000
habitants pour une densité moyenne de 5,6
habitants au km^2 et un taux
d’accroissement de 4% l’an;
• Un pays fortement urbanisé avec 75% de la
population vivant dans les centres urbains,
• Avec près de 22 Millions d’ha de forêts per
capita, ce pays dispose de ressources
naturelles immenses encore inexploitées, ce
qui laisse l’opportunité à une diversification
de son économie.
Le Gabon sous quelques profils
• Selon le Rapport mondial sur le Développement
Humain de 2004, le PIB par habitant en parité de
pouvoir d’achat est de 6.590 $ US. Soit une
progression par rapport à 2000 de 60%.
Globalement, la pauvreté absolue atteint plus de
30% de la population alors que la pauvreté
relative concerne plus de 60% de la population.
• Constat confirmé par L’IDH estimé 0,648 plaçait
le Gabon au 122ème rang sur 177 pays selon le
Rapport Mondial sur le Développement humain
du PNUD 2002, cet indice contraste avec les
données du PIB (écart de 55 pays avant le niveau
zéro du développement humain).
Le Gabon sous quelques profils
• Mais les indicateurs sociaux pointent au rouge.
Citons par exemple l’espérance de vie à la naissance
de 56,6 ans, un taux brut de scolarisation très élevé
(144%) dénotant un taux élevé de redoublement, un
taux de mortalité infantile élevé 53 pour mille en
2002, seulement 70% de la population a accès à
l’eau potable,
• les maladies environnementales que sont le
paludisme, les maladies diarrhéiques (liées aux
facteurs d’insalubrité publique) et les infections
respiratoires représentent plus de 45% des
pathologies déclarées.
Analyse de la situation sanitaire
environnementale et évolution
Problématique:
•
•
•
Globalement, quelle qualité de l’environnement influe sur le Bien Etre
des populations en termes de santé, d’habitat, d’assainissement et d’accès
à l’énergie et à l’eau potable ?
Pour tenter d’élucider le questionnement ci-dessus, les questions
spécifiques suivantes ont été formulées : Pourquoi les services sociaux de
base ne sont-ils pas accessibles ? Pourquoi la diversification de l’économie
tarde-t-elle à voir le jour ? Pourquoi les femmes et les enfants meurent-ils à
un taux si élevé ? Pourquoi les droits fondamentaux à la santé, au
Logement, à un Environnement sain et de qualité ne sont-ils pas
équitablement bénéfiques à l’ensemble de la population ?
Toutes ces diverses interrogations vont constituer le phare devant guider
la logique de notre Evaluation de la Santé Environnementale, laquelle se
voudra stratégique. Aussi, nous semble-t-il opportun de procéder à une
analyse transsectorielle de la situation du pays.
Analyse de la situation sanitaire
environnementale et évolution
Diagnostic Sectoriel:
•
•
•
•
l’économie gabonaise est dominée par le pétrole qui représente plus de 75% des
revenus d'exportation, 60% des recettes budgétaires et environ 40% du PIB
courant.
Les projections donnent une production de 7 millions de tonnes à l’horizon 2007,
contre 17 millions de tonnes en 1998. De fait, les perspectives économiques
paraissent de plus en plus hypothétiques, voire sombres.
Quant au secteur forestier, le potentiel du pays est estimé à 400 millions de m3
dont 130millions pour l’Okoumé. Fortement atteint par la crise asiatique en 1998,
le secteur forestier a amorcé un mouvement de rattrapage de la production
forestière (environ 8%) en 2000, accompagné d’une industrialisation croissante :
15% actuellement contre 10% en 1998. Résultat imputable au Code Forestier.
Le potentiel du secteur des pêches est évalué à environ 230 000 tonnes par an. Et
la production annuelle, 50 000 tonnes, est largement insuffisante pour couvrir la
demande nationale. Les ressources de la ZEE et du domaine halieutique
continental restent très peu connues et presque pas maîtrisées.
Analyse des grands défis
d’accessibilité à relever
La Pauvreté le défi majeur:
• Près de 35% des gabonais vit dans une pauvreté
absolue, quand 65% vivent dans des conditions
relatives de pauvreté, c’est à dire sans pouvoir se
loger et se vêtir décemment, se nourrir, se soigner,
se former et s’éduquer convenablement.
• De plus, comment jouir pleinement de ses droits
fondamentaux et assumer ses devoirs de citoyen,
sans oublier l’épineuse question de productivité et
de participation au développement économique,
social et environnemental du pays !
Analyse des grands défis
d’accessibilité à relever
La Pauvreté sous l’angle des indicateurs
de santé environnementale au Gabon:
•
Le dernier recensement général de juillet 1993 estimait la population à
1.014.976 habitants, soit une densité de population de 3,8 habitants au
km2, dont 41% de moins de 15 ans et 46% entre 15 et 49 ans, avec un
taux de croissance moyen de 2,4% l’an. Le rapport de masculinité est
de 97 hommes pour 100 femmes. Par ailleurs l’indice synthétique de
fécondité est de 4,3. Près de 80% de la population vit en zone urbaine,
dont 40% à Libreville et sa périphérie, le reste est dispersé à l'intérieur
du pays en particulier le long des axes routiers et fluviaux.
•
En 2005, les indicateurs sont un taux de mortalité maternelle de 5,4%,
un taux de mortalité infantile (moins de 12 ans) de 5,7 pour mille, un
taux de mortalité juvénile de 8,9%.
Analyse des grands défis
d’accessibilité à relever
La Pauvreté sous l’angle des indicateurs
de santé environnementale au Gabon:
l’accès à l’eau potable
•
•
•
L’accès à l’eau saine reste un problème crucial au Gabon, avec des
conséquences graves sur la santé des populations. Selon le recensement
général de la population de 1993, 66% de la population a accès à l’eau
saine dont 36% en milieu rural selon l’EDS. Et entre 53% et 80% dans
les grands centres urbains.
En zone rurale moins de 8% des villages bénéficieraient d’un ouvrage
d’hydraulique villageoise. L’approvisionnement en eau se fait à partir
des rivières, de sources ou de puits rarement protégés.
Dans les chefs-lieux de provinces, les hôpitaux bénéficient d’un
approvisionnement en eau saine. Ce n’est pas le cas dans les chefs-lieux
de départements où seulement 40% des centres médicaux en
bénéficient. Au niveau des dispensaires et des cases de santé
communautaires, l’approvisionnement en eau saine est rare.
Analyse des grands défis
d’accessibilité à relever
La Pauvreté sous l’angle des indicateurs
de santé environnementale au Gabon:
l’accès à l’hygiène publique et l’assainissement
A l’exception de Libreville et, dans une moindre mesure de Port-Gentil, il
n’existe pas de système organisé de collecte et d’évacuation des ordures.
Elles sont généralement déposées dans les coins des rues ou dans la
nature de manière anarchique à la portée des enfants et des animaux.
En zone rurale, les ordures sont entassées dans des fosses ou par terre
derrière les habitations.
• Pour l’évacuation des excréta, le péril fécal est un problème important.
En 2000 l’enquête démographique et santé a montré que seul 43% de la
population urbaine disposait d’un système d’évacuation des excréta, et en
milieu rural cette proportion liée au péril fécal atteint 88%.
Analyse des grands défis
d’accessibilité à relever
La Pauvreté sous l’angle des indicateurs
de santé environnementale au Gabon:
l’accès à l’habitat et à un logement décent
•
L’Enquête Budget Consommation de 1994 a montré qu’à Libreville 7,07% des
ménages vivaient dans un habitat précaire, 38,62% dans un habitat moyen,
23,72% dans un habitat intermédiaire, 23% dans un habitat de confort et 7,59
% dans un habitat de luxe. Dans les zones rurales, on rencontre généralement
l’habitat traditionnel construit en matériaux locaux.
•
Le déficit en logements sociaux est estimé à plus de 110000 logements dont plus
de 70% pour la seule ville de Libreville. Face à une demande croissante, peu
solvable et non éligible aux crédits, ce déficit alimente une pénurie qui provoque
une hausse des loyers et précarise les couches moyennes de la société.
Analyse des grands défis
d’accessibilité à relever
La Pauvreté sous l’angle des indicateurs
de santé environnementale au Gabon:
Les indicateurs épidémiologiques
•
En 2000, le Taux de Mortalité Infantile (TMI) était de 61,1 pour 1000
naissances vivantes, le Taux de Mortalité des Moins de 5 ans (TMM5)
de 92,4‰, l'Espérance de Vie à la Naissance (EVN) de 55 ans et le taux
de mortalité maternelle de 519 pour 100 000 naissances vivantes (2000)
alors que 80 % des naissances seraient suivies par du personnel de
Santé. Quant au taux de couverture vaccinale il était de 17% ce qui est
très faible. Il existe une disparité entre le milieu rural et urbain sur la
couverture vaccinale, Libreville et Port-Gentil ont une couverture
vaccinale de 24,6% et le milieu rural à 6,9%. Le niveau d’instruction de
la mère influence également la couverture vaccinale.
Analyse des grands défis
d’accessibilité à relever
La Pauvreté sous l’angle des indicateurs
de santé environnementale au Gabon:
Les indicateurs épidémiologiques
•
Le paludisme, cause d’absentéisme scolaire et professionnel avec baisse de productivité, a
un impact socio-économique considérable. Il est la première cause de morbidité et
d’hospitalisation, la deuxième cause de mortalité en milieu pédiatrique. Chez la femme
enceinte, les complications sont redoutables : avortements, accouchements prématurés,
enfants de faible poids à la naissance.
•
Les maladies diarrhéiques occupent la troisième place des motifs de consultations chez les
enfants de moins de cinq ans, la deuxième cause d’hospitalisation et la troisième cause de
mortalité dans les services de pédiatrie.
•
Les grandes causes de mortalité et de morbidité, tous âges confondus, sont dues aux
maladies liées à l’environnement, à la reproduction et aux maladies infectieuses, en tête
desquelles le paludisme. Chez les enfants de moins de 5 ans, la morbidité est dominée par
les maladies parasitaires et infectieuses : paludisme, maladies diarrhéiques, infections
respiratoires aiguës et autres fièvres.
Analyse des grands défis
d’accessibilité à relever
La Pauvreté sous l’angle des indicateurs
de santé environnementale au Gabon:
Les indicateurs épidémiologiques
Les infections respiratoires aiguës représentent la deuxième cause de
morbidité et la troisième cause de mortalité chez les enfants de moins de
5 ans. 80 % de décès sont dus à la pneumonie.
•
Le problème de nutrition est aussi une préoccupation, 14,7% des
enfants naissent avec un poids inférieur à 2500 g (document Banque
Mondiale).Un enfant sur 5 accuse un retard de croissance et un enfant
sur huit présente une insuffisance pondérale. En 2000 le taux
d’allaitement maternel exclusif était de 8% et 16% de la population
présentait une carence en iode et 21% d’enfants accusaient un retard de
croissance.
Analyse des grands défis
d’accessibilité à relever
La Pauvreté sous l’angle des indicateurs
de santé environnementale au Gabon:
Les indicateurs épidémiologiques
•
•
•
Les principales causes de morbidité et de mortalité chez la mère sont les
hémorragies, les complications infectieuses, les avortements et les MST.
En 2000, le taux de mortalité maternelle était de 519 pour 100 000
naissances vivantes. Face à cette situation, le Gabon a souscrit à la mise
en oeuvre du programme “ maternité sans risque ” initié par la
Communauté Internationale et, pour partie, financé par le FNUAP.
Il faut également souligner la ré émergence des maladies anciennes
(lèpre, trypanosomiase, tuberculose, fièvre jaune, choléra) mais aussi
l’émergence de nouvelles maladies telles que le Sida et la fièvre
hémorragique d’EBOLA.
Analyse des grands défis
d’accessibilité à relever
La Pauvreté sous l’angle des indicateurs
de santé environnementale au Gabon:
Les indicateurs épidémiologiques
Concernant le Sida
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•
•
La situation du VIH au Gabon est caractérisée par une augmentation du
nombre de séropositifs, estimé environ à 49889 en 2003, avec un intervalle de
34000 à 52000 (PNLS)
Selon les estimations du programme national de lutte contre le VIH/SIDA
(PNLS) faites en 2003, la prévalence nationale de l’infection est de 8,1% (IC+2,5%) à partir de la surveillance sentinelle chez les femmes enceintes. La
séroprévalence est élevée dans les grandes villes Port-Gentil 9,1% (2001), et
Libreville 7,7% (2000). La tranche d’âge la plus touchée est celle de 15 à 49ans.
Toutefois, la maladie touche toutes les catégories socioprofessionnelles, avec un
pic observé au niveau des forces de défense nationale pour une prévalence en
2003 de 4,2% (IC+- 2,5%) et en milieu carcéral.
Avec plus de 36000 naissances par an et au regard de la prévalence, plus de
3096 nouveau-nés sont susceptibles d’être infectés par le VIH/SIDA, soit 9%.
Analyse des grands défis
d’accessibilité à relever
La Pauvreté sous l’angle des indicateurs
de santé environnementale au Gabon:
Les indicateurs épidémiologiques
Concernant le Sida
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En 2000, l’enquête de séroprévalence réalisée par IRD (Institut de Recherche et
de Développement) a montré une prévalence de 12,7% pour l’hépatite C à
Libreville.
Les données du CNTS montrent une prévalence de 3,6% pour l’hépatite B en
2000. Le laboratoire National montre une progression de l’incidence de
chlamydiae trachomatis entre 1996 (53%) et 1999 (62%) et de la gonococcie (
0,7% en 1990 et 64% en 1997).
En 2003, le nombre d’orphelins du sida au Gabon était estimé à 11080 (source
PNLS).
Une enquête effectuée en 2003 par le PNLS auprès des établissements
secondaires de Libreville a montré que 49% de ces jeunes scolarisés ne
connaissent pas les modes de transmission et les moyens de préventions du
VIH/SIDA. Malgré cela, la prévalence du VIH chez les élèves est de 2.16%.
Analyse des axes d’intervention au regard
des ODM et du DSCRP
• A l’horizon 2015, l’objectif est de réduire de 50%
l’incidence de la pauvreté en portant son dernier niveau
connu : 83% à un peu moins de 42%. Cette perspective
impose donc d’atteindre les cibles spécifiques suivantes :
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Ramener à 19% la mortalité infantile ;
Ramener à 11%o la mortalité juvénile ;
Ramener la mortalité maternelle à 375 pour 100.000 ;
Ramener à 17% la proportion de personnes privées d’accès à l’eau
potable à 5% le déficit en logements ;
– Freiner la progression du SIDA ;
– Porter à 100% le taux de couverture vaccinale. ;
Analyse des axes d’intervention au regard
des ODM et du DSCRP
La stratégie s’est orientée prioritairement vers l’amélioration des
rendements du système scolaire, du système de santé et la réduction des
disparités dans l’accès à l’habitat et à l’eau potable. Dans cette perspective,
l’évaluation environnementale intégrée menée a fait ressortir que les priorités
d’intervention devraient plutôt s’articuler autour des axes suivants :
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Améliorer la santé de base et l’efficacité du système de sanitaire
Mise en place d’une politique plus performante d’éducation et de formation ;
Assainir l’environnement urbain ;
Promouvoir le développement rural ;
Mettre en place les instruments de politique urbaine ;
Mettre en place une gouvernance efficace et intègre ;
Evaluation Environnementale intégrée des
stratégies et plans d’actions préconisés
Concernant l’amélioration du système sanitaire
l’Etat a mis en place un Plan D’action Sanitaire et Social, mis en place un
Plan National de Développement Sanitaire après l’organisation en 2005 des Etats
généraux de la Santé en partenariat avec les Agences du Système des Nations Unies.
L’analyse de la situation permet de décliner les objectifs ci dessous :
Améliorer l’accès des pauvres aux services de santé essentiels de qualité par le développement
des soins de santé primaires et l’opérationnalisation des départements sanitaires ;
Améliorer la disponibilité permanente des médicaments essentiels;
Lutter contre les carences nutritionnelles ;
Renforcer la participation des usagers et des communautés dans la gestion et le développement
des activités de santé ;
Renforcer la lutte contre les principales endémies notamment le VIH/SIDA, la tuberculose, le
paludisme ;
Promouvoir l’accès des pauvres à l’eau potable ;
Améliorer le cadre de vie des populations démunies.
Evaluation Environnementale intégrée des
stratégies et plans d’actions préconisés
Concernant l’amélioration de l’accès à une meilleure qualité d’eau et d’énergie
l’Etat a mis en place des programmes d’hydraulique villageoise et a exigé un
accroissement des investissements par les concessionnaires.
L’Evaluation environnementale intégrée a fait ressortir que:
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L’axe majeur de cette orientation consistera en un renforcement de la
couverture en eau potable et en électricité des zones rurales et péri urbaines par
la création et la réhabilitation des points d’eau. Ce renforcement
s’accompagnera d’une implication des communautés dans le processus de mise
en place des infrastructures et surtout leur gestion.
La fiche suivante résume cette orientation :
Passer de 767 points d’eau à 1000 points d’eau d’ici 2006 principalement dans
les zones fluviales, lagunaires et lacustres. A ce jour, nous n’y sommes pas!!
Etendre le réseau hydraulique et électrique urbain (SEEG): Non plus!!!!
Evaluation Environnementale intégrée des
stratégies et plans d’actions préconisés
Concernant l’Assainissement de l’environnement
urbain
l’Etat a retenu les actions suivantes:
• la définition et la mise en œuvre d’une nouvelle
politique d’urbanisation ;
• la lutte contre l’insalubrité en milieu urbain ;
• la réforme du droit foncier ;
• l’adaptation des instruments réglementaires et
fiscaux à cette nouvelle donne.
Evaluation Environnementale intégrée des
stratégies et plans d’actions préconisés
Concernant l’Assainissement de l’environnement urbain
L’Evaluation environnementale intégrée a fait ressortir que:
• une politique de construction de logements sociaux, en
relation avec le taux d’accroissement de la population est
préconisée. Un accroissement du rythme de construction
10% par an, soit un taux légèrement supérieur au taux de
croissance de la population, est à expérimenter dans la
périphérie de Libreville.
• En fait, Il faut veiller à adapter l’habitat à la politique
nataliste de l’Etat et le rendre conforme à la taille de la
famille telle qu’elle découle de nos cultures et systèmes de
solidarité. La taille des parcelles, le nombre de pièces
habitables doit refléter ces contraintes.
Conditions réelles pour la mise en oeuvre
Mettre en place une stratégie de Bonne
Gouvernance environnementale efficace et
efficiente reposant sur:
- Une gouvernance économique crédible et équitable.
• En fait, elle doit porter sur l’affectation réelle des
dépenses aux services sociaux de base et
l’accroissement de la transparence dans la gestion
des ressources publiques pour rendre la dépense
effective en vue d’une redistribution équitable des
revenus issus de la croissance.
Conditions réelles pour la mise en oeuvre
Mettre en place une stratégie de Bonne
Gouvernance environnementale efficace et
efficiente reposant sur:
- Une gouvernance environnementale efficiente.
• En fait, elle doit porter sur des réformes politico institutionnelles
transversales à C-M-L terme
• Dans la dotation en outils d’analyse et de décision micro et macro pour
suivre et évaluer les politiques et stratégies préconisées, il sera nécessaire
d’observer, de quantifier et de prévoir l’évolution des indicateurs en initiant
des projets communautaires avec l’implication directe des populations.
• L’Application d’autres réformes de type administratif en renforçant la
participation de la société civile (ONG, syndicats, GPIE, etc…) et des
communautés locales par un transfert réel de compétences pour la mise en
œuvre de la Loi sur la Décentralisation..
Conclusion
Pour le Gabon, l’évaluation environnementale intégrée a permis de passer
au crible l’ensemble des politiques, stratégies et plans d’actions préconisés
pour éradiquer la pauvreté. Elle requiert des outils importants.
Seulement, tant que la stratégie de bonne gouvernance de santé
environnementale n’est pas élaborée et mise en œuvre, aucune évolution
réelle et évaluation réelle des retombées issues de la richesse générée par la
croissance ne peut être faite, donc le problème de la réduction de la
pauvreté restera entier, ce qui montre l’inefficacité des systèmes actuels.
C’est pourquoi, les partenaires au développement doivent prendre
urgemment en compte l’élaboration et la mise en œuvre des outils d’aide à
la décision et le renforcement des capacités de la société civile car elle seule
aujourd’hui peut impulser les réformes idoines pour obliger les
gouvernants à respecter les engagements pris devant la communauté
internationale.
Conclusion
Pour nous, seule des projets et programmes de recherche
appliqués doivent être élaborés par l’approche écosanté en vue
solutionner par arrondissement les questions d’insalubrité
grandissante.
Au Gabon, le principal handicap demeure le manque de volonté
des instances gouvernementales dans la mise en place des
outils réels de transparence garantissant l’usage efficient des
ressources et la traçabilité tant des ressources naturelles que
financières.
En ce moment même, le Ministère de la Planification a mis en
place un Groupe de Travail Sectoriel pour élaborer des projets
à mettre en œuvre en vue d’opérationnaliser les ODM.
LA SOCIETE CIVILE CROISE LES DOIGTS SUR TOUT CELA!!!