Panorama de presse
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Panorama de presse
Division de l’Information Publique Bureau du Porte-parole et des Relations avec les médias Panorama de presse 19 janvier 2016 Table de matières Perception de la MONUSCO ............................................................................................................... 3 Rfi - Massacre de Miriki: la Monusco et l’armée congolaise n’ont rien fait ....................................... 3 Presse internationale / régionale ........................................................................................................... 4 Radio Okapi - RDC-Dialogue : le G7 et la dynamique de l’opposition désapprouvent la désignation d’Edem Kodjo .................................................................................................................................. 4 Afp - Projections du film "L'Homme qui répare les femmes" en RDC: le réalisateur "soulagé" ......... 5 Rfi - RDC: le docteur Mukwege à Bruxelles pour recevoir un prix ................................................... 6 Jeune Afrique -RDC : le Togolais Edem Kodjo attendu à Kinshasa pour jouer les facilitateurs au nom de l’UA ............................................................................................................................................ 7 Rfi – RDC : l'UA et le Togolais Edem Kodjo reprennent la main sur la médiation ............................ 9 Radio Okapi - Dialogue: Kinshasa prend acte de la désignation d’Edem Kodjo .............................. 10 Rfi - RDC: des FARDC pour sécuriser le retour de la population à Buleusa.................................... 11 Jeune Afrique - RDC : est-ce la diaspora qui sauvera le Congo ou l’inverse ? ................................. 13 Rfi - RDC: quinze ans après sa mort, quel est l’héritage de Kabila père .......................................... 13 Afp - La RDC veut poursuivre Germain Katanga, condamné par la CPI, et le maintient en prison .. 15 Rfi – Germain Katanga: après la CPI, la RDC veut juger le milicien............................................... 16 Radio Okapi - La RDC veut poursuivre Germain Katanga, condamné par la CPI............................ 17 Radio Okapi - Marie Misamu: l’art dans l’âme ............................................................................... 18 Radio Okapi - Décès de Marie Misamu: artistes et politiques réagissent sur les réseaux sociaux ..... 19 Radio Okapi - Après la crevaison du pneu de son Airbus, Congo Airways tente de rassurer ........... 20 Afrikarabia - Rdc : quelle stratégie pour Moïise Katumbi en 2016 ? ............................................... 20 Monitoring de secteurs ....................................................................................................................... 22 Bunia.............................................................................................................................................. 22 Radio Mereille de Bunia : Tensions à Biakato. .............................................................................. 22 Presse locale ....................................................................................................................................... 22 Politique ......................................................................................................................................... 22 Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org La Prospérité - Mission compliquée pour Edem Kodjo. Dialogue : le G7 et la Dynamique grognent 22 7 sur 7.cd - Mardi 19 janvier 2016: Meetings, cultes d’action de grâce et conférences-débat à Kin et dans les chefs-lieux des provinces .................................................................................................. 24 7 sur 7.cd - Le radical Jean Bertrand Ewanga : ‘‘Edem Kodjo est là pour faciliter le glissement’’ ... 25 7 sur 7.cd - Martin Fayulu : ‘‘Tshisekedi a tourné définitivement le dos au dialogue’’ .................... 25 Le Phare - Après Saïd Djinnit : Edem Kodjo, nouveau Consultant .................................................. 27 Le Potentiel - Facilitateur de l’UA au dialogue – Edem Kodjo : pas d’a priori négatifs ................... 27 La Référence Plus - Le front citoyen 2016 déjà en crise : la guerre de leadership est lancée ............ 29 Congo Nouveau - Candidature unique : Le plan Katumbi risque de diviser l’opposition ................. 31 Le Potentiel - Les Forces vives de la Société civile prônent le dialogue au nom de la paix et de la cohésion ......................................................................................................................................... 32 Le Potentiel - Dr. Emile Ilunga Kalambo : «Patrice-Emery Lumumba et M’zee Kabila sont des hommes de l’histoire de l’Afrique .................................................................................................. 34 Forum des As – un après 19, 20 et 21 janvier 2015 : c’était un soulevement ................................... 36 Esprits subtilement préparés au cas Burkinabé ................................................................................ 38 Sécurité .......................................................................................................................................... 39 Forum des As - Fardc : 64 officiers terminent leur formation comme techinicien d’état-major ........ 39 La Prospérité - Kinshasa : retour en force des ‘’Kuluna ‘ ................................................................ 40 Société et économie ........................................................................................................................ 41 Forum des As – Réforme du porte feuille de l’Etat, une évaluation s’impose .................................. 41 La Prospérité - Identification des abonnés : casse-tête pour la population kinoise ........................... 44 La Tempête des Tropiques - Mystère autour de la mort de la sœur Marie Misamu .......................... 45 Le Potentiel - Trafic ferroviaire Matadi-Kinshasa : bientôt le retour du train omnibus de la SCTP .. 46 Justice et droits de l’Homme........................................................................................................... 47 Forum des As –Lutte contre les violences sexuelles : plaidoyer pour plus de moyens aux cellules spécialisées de Parquets .................................................................................................................. 47 7 sur 7.cd – Lisanga Bonganga prêche pour la libération des prisonniers politiques ........................ 49 Africa news- Kamisendu poursuivi au Parquet général ................................................................... 49 Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Perception de la MONUSCO Rfi - Massacre de Miriki: la Monusco et l’armée congolaise n’ont rien fait 18/01/16 Dix jours après le massacre de Miriki au Nord-Kivu, la société civile locale ne décolère pas. Dix-sept personnes ont été tuées dans la nuit de mercredi à jeudi la semaine dernière dans ce petit village du territoire de Lubero et qui visait notamment le chef coutumier, deux de ses femmes et quatre de ses enfants ont été tués. Attaque attribuée aux FDLR, ce que les rebelles hutus rwandais démentent. Pour la société civile de Miriki, le plus grave dans le massacre qui a eu lieu voici 10 jours, c'est l'attitude des forces présentes sur place. Les unités de l'armée congolaise, de la police et le détachement sud-africain de la brigade d'intervention de la Monusco, censé être une unité d'élite, ne sont pas intervenus. Ils ont tous pourtant une base à moins d'un kilomètre du lieu du massacre. Le chef coutumier de Miriki, Gervais Paluku, a perdu deux femmes dont une enceinte et quatre enfants dans ce massacre : « Cette nuit-là, je n'étais pas là. Mais nous étions ciblés, moi et mon adjoint. » Enquête à la Monusco Les assaillants l'ont d'abord cherché chez lui. Il est plus de 2h. Dans la première version du massacre de Mikiri, leurs auteurs auraient tué leurs victimes à la machette et auraient tiré en l'air en se retirant, la Monusco, les FARDC et la police n'auraient appris la tuerie que trop tard. « La balle a traversé la porte... » Le chef coutumier montre les impacts de balles sur la maison. Il y en a sur d'autres. Les survivants assurent que les coups de feu ont duré longtemps. « Les FARDC sont là, la Monusco est là, est-ce possible qu'ils n'entendent pas les coups de feu ?, s’interroge Gervais Paluku. Lorsqu'il y a des coups de feu, même ceux qui habitent à dix kilomètres peuvent [les] entendre. Mais les deux forces sont à moins d'un kilomètre. » La Monusco a lancé une enquête interne. Les quelques 120 Sud-Africains auraient eu une réponse inadéquate, selon plusieurs sources onusiennes. Le major FARDC et les policiers ont été remplacés. Côté Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org onusien comme congolais, on souligne une résurgence des tensions entre les deux communautés vivant à Miriki, les Hutus et les Nandés. Tensions ethniques D’ailleurs le chef coutumier de Miriki, nandé, accuse lui-même la communauté hutue congolaise vivant dans du camp de déplacés d'avoir facilité l'accès du village aux FDLR. « Ce camp, qui a été construit tout près de la base de la Monusco à Miriki, accueille des Hutus de Rutshuru. Depuis 1996, il y a toujours eu des guerres... [et] des déplacés, et même des déplacés provenant du groupement d'Ikobo. Mais nous n'avons jamais vu [un] tel massacre se produire jusque-là. L'installation de ce camp a permis les infiltrations des FDLR ! » Le chef nandé affirme détenir des preuves que non seulement les déplacés, certains voisins et les FDLR, tous hutus, se seraient coalisés pour mener cette attaque. Les assaillants semblaient savoir où trouver les maisons de Gervais Paluku et de sa famille. Le chef coutumier nandé semblait leur principale cible. « Cela n'est pas vrai, rétorque Bahati Kayagwe, vice-président du camp de déplacés. Lorsqu'on était dans nos villages d'origine, nous étions toujours victimes de discrimination. Nous sommes des congolais, c'est pour ça que nous nous sommes installés auprès de l'armée congolaise et que nous n'avons pas fui avec les FDLR. Et une fois installé ici, ils ont continué à nous traiter de FDLR, de Rwandais, ils nous ont menacés de nous décapiter ! » Une milice nandé, l'UDPI, a attaqué le camp de déplacés dès le lendemain du massacre, brûlant une vingtaine de cases. Presse internationale / régionale Radio Okapi - RDC-Dialogue : le G7 et la dynamique de l’opposition désapprouvent la désignation d’Edem Kodjo 19/01/16 La Dynamique de l’opposition et le G7 n’approuvent pas la nomination d’Edem Kodjo par l’Union africaine pour mener des consultations en vue de la tenue du dialogue politique en RDC. Dans une communication faite lundi 18 janvier à la presse, ces deux plateformes soutiennent qu’il n y a pas de crise institutionnelle au pays, pouvant justifier la tenue d’un forum national. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Ces deux plateformes de l’opposition réitèrent leur rejet du dialogue et ne souscrivent pas à la facilitation initiée par la présidente de la commission de l’Union Africaine. Elles affirment que cette décision de l’UA ne facilite pas le déblocage rapide du processus électoral. «Nous ne pouvons souscrire à la facilitation initiée par Mme la présidente de la commission de l’Union africaine», soutient Jean-Lucien Busa. Pour le G7 et la Dynamique de l’opposition, toute solution à l’impasse actuelle «intentionnellement créée» passe impérativement par : le respect de la Constitution de la République, l’alternance démocratique conformément à la constitution et, l’organisation d’élections libres, pluralistes, transparentes et crédibles dans le délai constitutionnel Jean-Lucien Busa invite la communauté internationale et l’UA « de tout mettre en œuvre pour que le président Kabila, garant de la constitution la respecte et libère la démocratie. « La crédibilité et l’image de l’Union africaine en dépendent », fait savoir le modérateur de la Dynamique de l’opposition. La nomination de l’ancien Premier ministre togolais et ancien secrétaire général de l’OUA pour entamer des consultations en vue de la tenue d’un dialogue politique en RDC ne fait pas l’unanimité au sein de l’opposition. Le camp « nationaliste » qui soutient le dialogue se dit favorable à la venue d’Edem Kodjo. Par contre, l’aile anti-dialogue déclare qu’il n’est pas le bienvenu à l’opposition congolaise. Intervenant au cours de l’émission Dialogue entre congolais, lundi 18 janvier, le député de l’opposition, Frank Diongo, a même qualifié la désignation d’Edem Kodjo « d’insulte » au peuple congolais. Afp - Projections du film "L'Homme qui répare les femmes" en RDC: le réalisateur "soulagé" 19/01/16 Le réalisateur belge Thierry Michel a déclaré lundi être "soulagé" de pouvoir enfin projeter en République démocratique du Congo son film "L'Homme qui répare les femmes" consacré à l’œuvre du chirurgien congolais Denis Mukwege en faveur des femmes violées dans l'est de la RDC. "Je suis soulagé qu'après [la sortie du film] à travers le monde on puisse le diffuser au Congo", a déclaré à l'AFP M. Michel à propos de ce film coréalisé avec la journaliste belge Colette Braeckman. Sorti en Europe début 2014, ce documentaire devait être projeté en septembre à l'Institut français de Kinshasa (ville dépourvue de véritable salle de cinéma) mais avait été frappé d'interdiction par les autorités. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Celles-ci avaient alors argué que le film témoignait d'une "volonté manifeste de nuire" à l'armée congolaise et de "salir" son image, avant de faire machine arrière mi-octobre et de faire diffuser le documentaire à une heure tardive à la télévision nationale. Lundi, le film a été montré à quelques dizaines de journalistes en présence de Mme Braeckman et de M. Michel à la veille de sa première projection publique au Congo, au Centre Wallonie-Bruxelles (centre culturel belge) de Kinshasa. Selon ses réalisateurs, le film rend "hommage" au Dr Mukwege et au combat qu'il mène depuis quinze ans dans son hôpital de Panzi, à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, en faveur des femmes violées. Dans cette institution qu'il a créée en 1999, le médecin aide à se reconstruire physiquement et psychologiquement les femmes victimes de viols accompagnés de violences sauvages commis à grande échelle dans l'est de la RDC depuis une quinzaine d'années, d'abord pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), puis au cours des différents conflits armés qui se succèdent ou se superposent dans cette région. Après Kinshasa, le film doit être diffusé à Bukavu jeudi puis dimanche à Lubumbashi (sud-est), deuxième ville de RDC. Tant Mme Braeckman, spécialiste du Congo, du Rwanda et du Burundi, que M. Michel, auteur de plusieurs films sur le Congo, ont déclaré que leur travail d'information serait incomplet s'ils s'attachaient uniquement à montrer la face sombre de la nature humaine sans faire connaître au public des "héros" comme le Dr Mukwege. Rfi - RDC: le docteur Mukwege à Bruxelles pour recevoir un prix 18/01/16 Le docteur Denis Mukwege qui a consacré sa vie à aider les femmes congolaises victimes de violences sexuelles, était à Bruxelles, ce lundi 18 janvier, pour recevoir le prix décerné par la toute jeune Fondation pour l’égalité des chances en Afrique. Cette dernière a été créée, il y a six mois, dans la capitale belge par le célèbre homme d’affaires mauritanien, Mohammed Bouamatou, qui n’est autre que le cousin de l’actuel président mauritanien. Une initiative controversée. Pour certains, à Nouakchott, elle viserait à noyauter les réseaux d’influence mauritaniens pour déstabiliser le pouvoir en place, en vue de la présidentielle de 2019. RFI a assisté à la cérémonie qui a eu lieu au Parlement européen. « L’homme qui répare les femmes » a reçu de nombreuses récompenses internationales pour son action en faveur des victimes de viols, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Il en soigne une dizaine par jour, à l’hôpital de Panzi, des adultes mais aussi beaucoup d’enfants de moins de 5 ans. Le prix remis par la Fondation pour l’égalité des chances en Afrique, accompagné d’un chèque de 100 000 euros, a une saveur différente, comme l’explique le docteur Denis Mukwege. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org « Il est particulier puisqu’en fait, l’initiateur de ce prix est un Africain. Aujourd’hui, nous recevons les aides de l’extérieur mais ce n’est pas ça qui va résoudre le problème de l’Afrique. Notre vœu, c’est de voir les Africains se mettre debout pour l’Afrique pour pouvoir redresser cette Afrique malade », a déclaré le chirurgien congolais, Denis Mukwege C’est le célèbre homme d’affaires mauritanien, Mohammed Bouamatou, qui a lancé cette fondation dont l’objectif est de « lutter contre la corruption et promouvoir la démocratie en Afrique », a-t-il spécifié. « Pour l’avenir, il faudrait que les jeunes aient l’égalité des chances devant la justice, devant les postes publics et cela ne peut se faire que dans un Etat de droit. Il faut que les chefs d’Etat, aujourd’hui en Afrique, comprennent que le pouvoir n’est pas un raccourci pour l’enrichissement », a déclaré, pour sa part, Mohammed Bouamatou. Une cérémonie soutenue par l’eurodéputé belge, Louis Michel, qui appelle une nouvelle fois la communauté internationale à cesser de fermer les yeux sur les violences qui ont lieu dans l’est de la RDC. Jeune Afrique -RDC : le Togolais Edem Kodjo attendu à Kinshasa pour jouer les facilitateurs au nom de l’UA 18/01/16 De source diplomatique à Kinshasa, Edem Kodjo, ancien Premier ministre togolais, devait arriver lundi soir dans la capitale congolaise pour entamer des "préconsultations" en vue du dialogue politique préconisé par le président Joseph Kabila. Un forum boudé par une frange d'opposition dite "radicale" D’après nos informations, l’ancien secrétaire général de l’Union africaine (UA) Edem Kodjo était attendu lundi 18 janvier au soir à Kinshasa. L’ancien Premier ministre togolais fait partie du groupe des Sages de l’Union africaine (UA) et a été désigné vendredi par Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’UA, pour se rendre « de toute urgence » dans la capitale congolaise afin d’y « mener les consultations nécessaires au lancement [du] dialogue » national politique en RDC. Pour Kinshasa, l’ancien secrétaire général de l’UA est bien le facilitateur des pourparlers préconisés par le président Joseph Kabila. « Il sera appuyé par le groupe des envoyés spéciaux dans la région des Grands Lacs : Saïd Djinnit pour les Nations unies, Ibrahima Fall pour l’UA, Thomas Perriello pour les ÉtatsUnis, Koen Vervaeke pour l’Union européenne notamment », confie une source proche de la présidence de la RDC. « Mais cette co-facilitation internationale n’interviendra qu’en cas de blocage, le dialogue étant entre Congolais et co-modéré par la majorité et l’opposition », précise-t-elle. Dès son arrivée, Edem Kodjo devrait donc rencontrer le président Joseph Kabila avant d’entamer des « préconsultations » avec les autres composantes du dialogue, opposants et membres de la société civile compris. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Où est passé Saïd Djinnit ? Avant l’Union africaine, les Nations unies avaient dépêché début décembre à Kinshasa le diplomate algérien Saïd Djinnit pour la même tâche : « S’entretenir avec le gouvernement et les autres parties prenantes afin de discuter des contours du dialogue. » Mais rien de concret ne s’était produit. Ban Kimoon, secrétaire général de l’ONU, n’a toujours pas désigné d’autre facilitateur. « C’est pour tenter de relancer le processus de dialogue que Kinshasa a écrit à l’UA et celle-ci vient de réagir », explique-t-on dans l’entourage du chef de l’État congolais. Nkosazana Dlamini-Zuma est soit mal renseignée, soit insuffisamment informée sur la RDC, explique un membre du G7 Mais il n’est pas sûr qu’Edem Kodjo réussisse là où Saïd Djinnit semble avoir échoué. Des opposants réfracteurs au dialogue ne sont toujours pas prêts à changer d’avis. « Pour nous, ce n’est pas une question de la présence, ou non, d’un facilitateur qui pose problème mais plutôt celle du respect de la Constitution », explique Christophe Lutundula, député et membre du G7, plateforme qui réunit les frondeurs de la majorité passés à l’opposition. « Le communiqué de l’UA appuyant le dialogue préconisé par le président Kabila ne reflète pas la situation politique réelle en RDC. Nous avons l’impression que Nkosazana Dlamini-Zuma apporte sa caution à l’initiative de Kabila qui ne cherche qu’à se maintenir à tout prix au pouvoir », ajoute-t-il, soupçonnant la présidente de l’UA d’être « soit mal renseignée, soit insuffisamment informée des problèmes qui se posent en RDC, lesquels peuvent se résumer, selon lui, au respect de la Constitution et à l’alternance démocratique ». Vers une transition politique en RDC ? Le G7 a même déjà proposé son schéma pour la tenue des élections dans les délais constitutionnels : acquisition des kits et du matériel électoral au premier trimestre, suivi au deuxième par la révision du fichier électoral, la mise à jour du cadre légal et la convocation des scrutins au troisième trimestre et enfin la tenue des élections provinciales, législatives et présidentielle au quatrième trimestre de l’année en cours. Le G7 et les autres partis d’opposition, notamment l’Union pour la nation congolaise, ne se sentent donc pas concernés par la facilitation d’Edem Kodjo. Une position intransigeante qui exaspère l’opposant Steve Mbikayi, leader de la plateforme Nouvelle classe politique et sociale/Opposition nationaliste. « Comment continuer à refuser de dialoguer alors qu’il est aujourd’hui impossible d’organiser les élections dans les délais constitutionnels, soit avant fin 2016 ? » s’interroge-t-il. « Même si nous avons souhaité que le dialogue se tienne exclusivement entre Congolais comme à l’époque de la Conférence nationale indépendante (CNS), l’arrivée d’Edem Kodjo, Africain francophone de surcroît, devait rassurer ceux qui exigeaient la présence d’un facilitateur international », espère le président du Parti travailliste. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Steve Mbikayi estime toutefois que la solution à la crise politique en RDC ne viendra ni de l’UA ni de l’ONU, mais des Congolais eux-mêmes. « Mais si certains refusent de venir, c’est de leur droit », martèlet-il, soulignant que sa plateforme, elle, a déjà concocté un schéma de sortie de crise consacrant une transition politique. Avec Joseph Kabila à la tête du pays et un « gouvernement paritaire » dirigé par un membre de l’opposition. « Tous les animateurs de la période transitoire ne seront pas éligibles aux élections à venir », conclut-il. Une idée qui pourrait intéresser certains défenseurs du prolongement du mandat du chef de l’État. Rfi – RDC : l'UA et le Togolais Edem Kodjo reprennent la main sur la médiation 18/01/16 En République démocratique du Congo, le président Joseph Kabila avait invoqué un dialogue politique national fin novembre. Une fronde au sein du gouvernement, à un an de la supposée élection présidentielle, avait secoué la politique nationale. Depuis, les discussions piétinent. Et la médiation onusienne déplaît. C'est l'Union africaine qui à son tour prend les choses en main. L'annonce est passée en toute discrétion le 14 janvier dernier : la commission de l'Union africaine a demandé à Edem Kodjo de se rendre au plus vite à Kinshasa. L'ancien Premier ministre togolais, et membre du groupe des sages au sein de l'organisation panafricaine, aura donc la lourde tâche de faciliter le dialogue entre pouvoir et opposition. Mais convaincues que le président Kabila cherche à prolonger son mandat à la tête du pays, les deux principales coalitions de l'opposition, le G7 et la Dynamique, ont annoncé qu'elles ne prendront pas part à ce dialogue. Saïd Djinnit jugé inefficace Par cette nomination, l'Union africaine reprend en main le dossier, après l'ONU. Précédemment, c'était l'envoyé spécial des Nations unies pour les Grands Lacs, Saïd Djinnit, qui avait été dépêché. Mais les opposants lui reprochent son manque de résultats lors de la médiation burundaise. Le diplomate algérien avait en effet jeté l'éponge en juin dernier. Il y a plus d'un an, l'Union africaine avait déjà donné sa confiance à l'homme politique togolais. Edem Kodjo avait été chargé de faciliter la résolution de la crise burkinabè, après la démission de Blaise Compaoré. Réactions mitigées Les durs de l'opposition ne donnent aucune chance au Togolais Edem Kodjo. L'ancien secrétaire général de l'OUA (Organisation de l'unité africaine) viendrait en RDC pour une simple promenade de santé, explique l'opposant Jean Bertrand Ewanga, secrétaire général de l'UNC. « C’est pour faciliter le Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org glissement, c’est pour préparer un troisième mandat de M. Kabila, soutient-il. Donc pour nous, il est récusé. » Côté UDPS, le parti d'Etienne Tshisekedi, on se donne d'abord un temps de réflexion. Bruno Tshibala, son porte-parole, explique qu'il faut d'abord réunir tous les éléments qui auraient concouru à la désignation d'Edem Kodjo avant de juger. Dans la majorité, le PPRD, le parti présidentiel, ne voit aucun inconvénient dans cette désignation. Selon Emmanuel Shadari Ramazani, le porte-parole du PPRD, ce sont les Congolais qui devront trouver des solutions à leurs problèmes. « Pour nous ce qui est fondamental, c’est que le peuple congolais à travers ces délégués se parle, que les délégués discutent et qu’ils trouvent des solutions idoines pour un processus électoral apaisé et transparent », explique-t-il. En attendant, on ne connaît toujours pas encore la date et le format du dialogue annoncé depuis plusieurs mois par le président Kabila. Radio Okapi - Dialogue: Kinshasa prend acte de la désignation d’Edem Kodjo 18/01/16 Le gouvernement congolais dit prendre acte de la désignation, par l’Union africaine (UA), de l'ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo, pour mener des consultations en vue du dialogue national annoncé par le chef de l’Etat. Pour son porte-parole, Lambert Mende, la Majorité présidentielle ne pose aucune condition pour prendre part à ce dialogue. Le problème de la facilitation est plutôt posé au niveau de l’opposition, note-t-il. «Le problème de la facilitation ne se pose pas pour la partie Majorité présidentielle mais ça se pose plutôt pour l’opposition qui tient à ce qu’il y ait une facilitation, médiation ou co-médiation étrangère. Nous, [Majorité présidentielle] nous voulons que les Congolais puissent se retrouver autour d’une table pour parler de leur pays», explique M. Mende. Le porte-parole du gouvernement estime également que si ça ne dépend que de sa famille politique, le dialogue aurait déjà été organisé et serait clôturé. La nomination d’un facilitateur international est la condition posée par l’UDPS, principal parti de l’opposition, pour participer au dialogue. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org D’autres partis de l’opposition rejettent cette rencontre, proposant la tenue d’une rencontre tripartite Ceniopposition-majorité pour régler les questions liées au processus électoral. Martin Fayulu qui fait partie de ce groupe a déclaré à Radio Okapi qu’Edem Kodjo n’était pas le bienvenu à l’opposition congolaise. D’autres membre de l'opposition sont favorables au dialogue et disent être prêts à y prendre part. Pour la Majorité présidentielle, le dialogue national permettra de discuter des questions liées au processus électoral. «La balle est dans son camp» En visite à Bukavu (Sud-Kivu), le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Maman Sidikou, a déclaré lundi 18 janvier être prêt à soutenir Edem Kodjo. «L’Union africaine vient de nommer un facilitateur. Moi en tant que chef de la Monusco, j’espère qu’on trouvera un terrain d’entente et nous sommes prêts à soutenir le facilitateur désigné par l’Union africaine en termes de logistique, en termes de contact mais évidemment maintenant la balle est dans son camp», a-t-il affirmé. Maman Sidikou se dit persuadé que la désignation d’Edem Kodjo offre l’opportunité à l’Afrique de se prendre en charge. Rfi - RDC: des FARDC pour sécuriser le retour de la population à Buleusa 18/01/16 Dans l’est de la RDC, la population du Buleusa et de ses environs commence à rentrer. A l’origine de ce retour, l’installation depuis un peu plus d’une semaine d’une position des FARDC du commandant du régiment 3409, engagé dans les opérations contre les FDLR. Ces populations avaient fui depuis le mois de novembre suite à des affrontements entre les FDLR et des groupes maï-maï venus les attaquer. Un secteur que les rebelles hutus rwandais occupaient depuis plus de quatre ans. En partant, ils auraient brûlé quatre villages, dont Buleusa, selon les habitants. Reportage. Les FARDC, les militaires de l'armée congolaise, se sont installés à Buleusa depuis un peu plus d’une semaine. Et la nouvelle s’est peu à peu répandue en brousse. Les habitants rentrent par petits groupes pour évaluer la situation. « Là, il n’y a plus de FDLR. Et les FARDC sont déjà déployés. C’est pour cela que nous sommes rentrés, nous constatons que la situation s’est améliorée, explique cet habitant. Mais là où il n’y a pas de FARDC, la population ne peut pas revenir. » Mais l’armée congolaise n’est pas la seule à sécuriser les environs. Des jeunes armés d’une kalachnikov, de lances et des machettes passent. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Présence maï-maï RFI : « On a vu des hommes avec des armes qui n’étaient pas des militaires, c’est qui ? » « Oui, ce sont les maï-maï Mazembe, ils aident les soldats du gouvernement à nous sécuriser, affirme un autre habitant. Ils étaient là avant même que les FARDC n’arrivent. » Un groupe local d’autodéfense. Mais le porte-parole des FARDC pour le Nord-Kivu est formel : il n’y a pas de collaboration entre ce groupe et l’armée. Pour le capitaine Guillaume Ndjike-Kaiko, il est temps que la population rentre à Buleusa. « L’effectivité de la présence des Forces armées de la République démocratique du Congo est là, comme vous l’avez constaté. Vous voyez que le commandant du régiment est là avec la population. Il demande à ce que toute la population puisse rentrer parce que la vie doit recommencer et cette présence va continuer jusqu’à ce que notre population se sente à l’aise », assure-t-il. Il ne faut pas que les FARDC s’en aillent trop vite, insiste de son côté la population. Les autorités locales du groupement d’Ikobo, là où ces quatre villages ont été incendiés, en appellent à la communauté internationale. « Ce dont nous avons besoin aujourd’hui en urgence, parce que les familles qui viennent de rentrer dorment à la belle étoile, avant même la nourriture, ce dont nous avons besoin et qu’on aimerait que les humanitaires nous apportent, ce sont des bâches et les produits de première nécessité, demande Kasereka Bwanendeke, le chef du village de Buleusa. Nous avons également besoin d’équipement pour l’hôpital et de faire revenir le médecin. Avec la population qui rentre, sans médecin, c’est la catastrophe. Nous en appelons également à la Croix-Rouge pour qu’elle nous aide à enterrer les corps. Les militaires ont trouvé cinq nouveau corps en faisant une patrouille. Il faut que la Croix-Rouge nous aide à les enterrer. » L'ombre des FDLR Car même si sur l'axe principal et dans les localités comme Buleusa, Kimaka, Miriki, l'armée congolaise a renforcé ses positions, l'ombre des FDLR plane toujours. Pour les habitants qui sont rentrés chez eux, le calvaire n'est pas terminé : plus de maisons, presque plus de biens personnels et pas de sources de revenus non plus. On peut trouver quelques racines de manioc sur la rue principale, mais c'est à peu près tout. « Nos champs sont éloignés, nous avons peur de nous y rendre, témoigne-t-elle. Nous avons récolté un peu de manioc dans des champs à proximité. Nous avons toujours peur, mais comme nous sommes avec des militaires, ce sont eux qui nous ont permis de récolter un peu de manioc. » Le secrétaire administratif du groupement d'Iboko est lui rentré samedi. Il confirme cette insécurité. Selon lui, son groupement est loin d'être débarrassé des FDLR. Et il y a encore des risques de tomber sur des FDLR. Une personne a été tuée dans une localité du groupement, vendredi encore, explique-t-il. Le porte-parole des FARDC pour le Nord-Kivu assure que la traque continue. Deux FDLR auraient été faits prisonniers samedi non loin de Buleusa, devenue aujourd'hui le poste avancé des opérations contre les FDLR. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Jeune Afrique - RDC : est-ce la diaspora qui sauvera le Congo ou l’inverse ? 18/01/16 Ah, mais c’est très bien, vous êtes rentré au pays. C’est courageux de votre part. La diaspora sauvera le Congo, j’en suis convaincu. Avec des gens comme vous ! ». Depuis des mois, j’entends des phrases de ce type. On me les assène à longueur de temps, à tous propos. Je n’ai jamais su comment réagir tant cette assertion est gênante. Elle me met et m’a toujours mis mal-à-l’aise. À force, j’ai commencé à y penser, y réfléchir et chercher l’origine de cette gêne. Congolais de la diaspora, qu’ai-je réellement à apporter à ce pays qui soit si flagrant ? En méditant cette question finalement mal posée, une idée renversant son postulat m’est simplement venue – véritablement évidente, elle : c’est le Congo qui m’apporte quelque chose. Esquissé à gros traits, ce pays m’offre ce que je n’ai encore jamais eu : une histoire commune, une aventure collective, une appartenance, une identité, un clan, des racines profondes, une place, du sens. On me parle du Congo depuis ma naissance. On me l’a expliqué en long et en large, décrit, raconté. On m’a dit que j’étais un fils du Kongo. Ce pays, je l’ai imaginé avec un affect sentimental extrêmement puissant. Ces graines semées depuis ma plus prime jeunesse dans le tréfonds de mon âme germent, éclosent et s’épanouissent depuis mon retour. C’est une seconde naissance, consciente celle-ci. En ce sens, j’ai toujours cultivé une profonde humilité à l’égard de ce pays, de sa population si diverse et, dès lors, n’ai aucunement la prétention de donner de leçons ni d’avoir grand-chose à apporter en propre. Rfi - RDC: quinze ans après sa mort, quel est l’héritage de Kabila père 18/01/16 Il y a 15 ans jour pour jour, les Congolais apprenaient la mort de Laurent-Désiré Kabila, assassiné, le 16 janvier 2001 par l'un de ses gardes rapprochés. Le choc est tel que les autorités mettent deux jours à confirmer officiellement la nouvelle. Son arrivée à la tête du Zaïre, 4 ans plus tôt avec l'aide du voisin rwandais, avait soulevé un immense espoir. Il était alors vu comme le « tombeur » du dictateur Mobutu Sese Seko. Aussitôt, il change d’ailleurs l'hymne national et redonne au pays son nom de République démocratique du Congo comme pour refermer symboliquement la longue parenthèse mobutiste. Mais finalement, quinze ans plus tard, que reste-t-il de son héritage ? Il se faisait appeler « le soldat du peuple » et aujourd'hui encore une partie des Congolais se souvient de Laurent-Désiré Kabila comme d’un « libérateur », celui qui a débarrassé le Congo du joug de la dictature de Mobutu d'abord puis s'est ensuite battu pour l'intégrité du pays. Un « nationaliste » dont la devise est encore visible dans les rues de Kinshasa, placardée sur des affiches à son effigie : « Ne jamais trahir le Congo ». Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org « Dans toutes ses attitudes, tous ses discours, tous ses actes », se souvient un habitant de Kinshasa, « on sentait bien qu’il voulait vraiment que le Congolais soit indépendant et libre ». Libre, et aussi responsable de son destin renchérit cet autre habitant. « C’était un apôtre de l’auto-prise en charge du Congolais. Le Congolais doit se prendre en charge, ne pas attendre que son bien-être lui soit apporté par l’extérieur. Nous avons tout ici pour nous développer », reprend le kinois. Quinze ans plus tard, le kabilisme de Laurent-Désiré est toujours présent à travers le parti PK, les Patriotes kabilistes, mais il pèse peu sur l’échiquier politique. Le PK n’est pas représenté à l’Assemblée et n’est présent que dans 5 provinces sur 11. Quant à son président, Mwenze Kongolo, ex-ministre de la Justice sous Laurent-Désiré Kabila, il milite désormais dans l’opposition – il a récemment rejoint le Front citoyen – car il reproche à l'actuel président Joseph Kabila de n’avoir pas su entretenir « l’espoir qui était né » de son arrivée au pouvoir ni préserver ses réalisations, par exemple « le service national », qui était, selon lui, « un service très important parce qu’il donnait de l’espoir aux jeunes gens désœuvrés ». Ou encore, « le projet des cantines populaires, (dans lequel) le gouvernement vendait (de la nourriture) moins cher. Tout ça, déplore-t-il, n’a pas été entretenu du tout. Tout cela a été cassé. C’est ça notre lutte ». Bilan mitigé Pourtant, lorsque l’on interroge les historiens, le bilan qu’ils dressent des quatre petites années que Laurent-Désiré Kabila passe à la tête du pays est plus que mitigé. Filip Reyntens, professeur à l’université d’Anvers en Belgique, parle même d’un héritage « désastreux ». Et c’est peu dire à l’en croire que les espoirs de changement soulevés par le départ de Mobutu ont été rapidement déçus : « Le système qui a été mis en place était un profondément anti-démocratique, peu transparent et je pense que le système l’est resté jusqu’à aujourd’hui ». « Il est vrai, nuance Filip Reyntens, qu’à son arrivée au pouvoir en 1997, Laurent-Désiré Kabila trouve un Etat déliquescent, mais il n’a pas su commencer à reconstruire un minimum d’Etat. C’est peut-être compréhensible, poursuit-il, compte tenu de son passé. Un passé au maquis. Il n’a jamais pendant ce passé géré un Etat, ne savait probablement pas comment fonctionne un Etat et il a géré le Congo comme son maquis, tel qu’il l’a pratiqué fin des années 60 et début des années 70 ». Résultat : économiquement aussi bien que politiquement, pendant les 4 années où Laurent-Désiré Kabila est au pouvoir, la situation n’a fait qu’« empirer ». Avant la deuxième guerre du Congo En arrivant, il avait pourtant de bonnes intentions, estime le chercheur en sciences sociales Anicet Mobe. Il est imprégné d'idéaux marxistes, mais très vite, explique-t-il, il se heurte à l'appétit de ses parrains, autrement dit des pays qui lui ont permis de prendre les rênes du pays. « Les conditions dans lesquelles il a accédé au pouvoir ont d’emblée hypothéqué à la fois son engagement nationaliste et aussi ses choix économiques, estime Anicet Mobe parce que dès le départ, il a été obligé des contrats faramineux avec certaines sociétés minières anglo-saxonnes. Et surtout, par rapport à des pays comme le Rwanda et l’Ouganda ce n’était pas tellement des contrats en bonne et due forme, mais c’était surtout, le pillage systématique des ressources économiques au Congo ». Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Paradoxalement, Laurent-Désiré Kabila reste pourtant dans le cœur des Congolais comme celui qui a finalement dit « non » à la tutelle du voisin rwandais. Un revirement, qui, pensent certains, lui aurait peut-être coûté la vie. Et qui en tout cas a été l'élément déclencheur de la deuxième guerre du Congo. Une guerre dévastatrice, qui déstabilise profondément et pour longtemps l'est de la RDC et qui n'empêche pas, bien au contraire, le pillage des ressources du pays par ses voisins de se poursuivre par l'intermédiaire de nombreux groupes armés dont une partie sévit encore aujourd'hui. Afp - La RDC veut poursuivre Germain Katanga, condamné par la CPI, et le maintient en prison 18/01/16 Kinshasa a annoncé lundi sa volonté de poursuivre l'ancien chef de guerre congolais Germain Katanga, condamné par la Cour pénale internationale (CPI), donnant un nouvel exemple des efforts des autorités pour lutter contre l'impunité en République démocratique du Congo. Condamné par la CPI pour son rôle dans un massacre lors du conflit en Ituri, dans l'est de la RDC, ayant fait environ 200 morts en 2003, M. Katanga a été transféré à Kinshasa en décembre pour finir de purger sa peine et était censé sortir de prison lundi. Mais "il ne sera pas libéré", a déclaré le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, dans un entretien avec l'AFP. M. Katanga "a été poursuivi auprès de la CPI pour des crimes bien précis, mais il reste impliqué dans d’autres dossiers tout aussi graves", a justifié le ministre, précisant que "deux procédures (étaient) en cours contre lui" en RDC. La première "concerne son rôle dans l'assassinat de neuf Casques bleus" en Ituri en 2005, a ajouté M. Thambwe Mwamba. La seconde touche aux "contacts" que M. Katanga a "continué à avoir avec d'autres officiers qui sont poursuivis", a encore dit le ministre, sans donner davantage de détails afin de préserver le secret de l'instruction. M. Katanga "aura un procès tout à fait juste", a assuré le Garde des Sceaux, "il peut recourir à tous les avocats qu'il veut pour pouvoir se défendre". Surnommé Simba ("Lion" en swahili) pour sa férocité lorsqu'il était à la tête de sa milice des Forces de résistance patriotiques en Ituri (FRPI), M. Katanga, 37 ans, a été condamné par la CPI en 2014 à 12 ans de prison pour sa complicité dans l'attaque d'un village du nord-est de la RDC ayant fait environ 200 morts en 2003. Il avait été transféré à Kinshasa le 19 décembre, avec un autre Congolais condamné par la CPI, Thomas Lubanga, afin de finir sa peine en RDC. La RDC a été déstabilisée par deux guerres entre 1996 et 2003 et sa partie orientale reste ravagée par des conflits armés alimentés par des différends ethniques et fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières et des rivalités entre puissances régionales. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Procès équitable D'innombrables atrocités ont été commises (viols, assassinats, esclavage...) durant toutes ces années par toutes les parties ayant pris part aux conflits, et la quasi-totalité d'entre elles sont restées impunies. Depuis 2014, les autorités congolaises ont néanmoins pris un certain nombre de mesures pour tenter de mettre fin à l'impunité dont ont bénéficié les auteurs de ces crimes, régulièrement dénoncée par les Nations unies et nombre d'organisations de défense des droits de l'homme. Le président Joseph Kabila a ainsi nommé un représentant personnel chargé de la lutte contre les violences sexuelles et l'enrôlement d'enfants par des milices. Plusieurs officiers supérieurs ou généraux (pour certains d'anciens rebelles intégrés au sein des forces armées), ont par ailleurs été condamnés par la justice congolaise pour divers crimes de guerre. L'Ituri, région riche en or, a été le théâtre d’affrontements particulièrement sanglants entre milices rivales constituées sur une base essentiellement ethnique entre 1999 et 2007. Selon certaines ONG, jusqu'à 60.000 personnes sont mortes dans ces violences. M. Katanga, devait sortir de prison lundi, compte tenu de son temps passé derrière les barreaux en préventive et après avoir obtenu début novembre une remise de peine pour sa bonne conduite pendant les procédures et le fait qu'il ait exprimé des regrets pour ses victimes, selon la CPI. Après son transfèrement à Kinshasa, l'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch avait appelé les autorités congolaises à le poursuivre "pour des crimes de guerre autres que ceux pour lesquels il a été condamné par la CPI et à lui garantir "un procès équitable et rapide". Rfi – Germain Katanga: après la CPI, la RDC veut juger le milicien 18/01/16 Germain Katanga ne sortira finalement pas de prison. Le milicien congolais avait été condamné par la Cour pénale internationale (CPI) en 2014 puis transféré à Kinshasa, il y a un mois, afin de finir sa peine en RDC. Il devait retrouver la liberté ce lundi, mais le ministre de la Justice a annoncé son maintien en détention. Germain Katanga est en effet encore poursuivi dans deux autres affaires. D'abord, Germain Katanga doit être entendu pour son rôle dans l'assassinat de neuf casques bleus à proximité de Kafe, en Ituri, dans l'est de la RDC. C'était en 2005, les casques bleus, originaires du Bangladesh, étaient tombés dans une embuscade. Et c’est suite à ces assassinats que Germain Katanga avait été arrêté par les autorités congolaises, qui l'avaient ensuite livré à la CPI. Une deuxième procédure est également ouverte contre lui. Cette fois, auprès de la justice militaire. On lui reproche d'avoir communiqué et d'être resté en contact avec certains généraux de l'armée pendant qu'il était en prison à La Haye. Le ministre n'a pas donné plus de précision concernant cette affaire. Katanga pas encore agriculteur Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Ce n'est donc pas aujourd'hui que Germain Katanga reprendra ses études et deviendra agriculteur comme il l'avait souhaité lors de son procès à la CPI. Procès au cours duquel il avait été condamné à 12 ans de prison pour sa complicité dans l'attaque d'un village qui avait fait environ 200 morts. Il était alors chef des Forces de résistance patriotiques en Ituri. Une peine qu’il avait déjà effectuée en bonne partie en détention préventive. Comme il s’était bien comporté pendant sa détention et qu’il avait exprimé des regrets, il devait sortir avant la fin de sa condamnation. La justice congolaise en a décidé autrement. Radio Okapi - La RDC veut poursuivre Germain Katanga, condamné par la CPI 18/01/16 Kinshasa a annoncé lundi 18 janvier sa volonté de poursuivre l'ancien chef de guerre congolais Germain Katanga, condamné en 2014 par la Cour pénale internationale (CPI) à 14 ans de prison pour son rôle dans un massacre lors du conflit en Ituri en 2002. Germain Katanga a été transféré à Kinshasa en décembre pour finir de purger sa peine et était censé sortir de prison ce lundi. Mais « il ne sera pas libéré », a déclaré le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, dans un entretien avec l'AFP. M. Katanga « a été poursuivi auprès de la CPI pour des crimes bien précis, mais il reste impliqué dans d’autres dossiers tout aussi graves », a justifié le ministre, précisant que « deux procédures (étaient) en cours contre lui » en RDC. La première « concerne son rôle dans l'assassinat de neuf Casques bleus » en Ituri en 2005, a ajouté M. Thambwe Mwamba. La seconde touche aux « contacts » que M. Katanga a « continué à avoir avec d'autres officiers qui sont poursuivis », a encore dit le ministre, sans donner davantage de détails afin de préserver le secret de l'instruction. M. Katanga « aura un procès tout à fait juste », a assuré le Garde des Sceaux, « il peut recourir à tous les avocats qu'il veut pour pouvoir se défendre ». Surnommé Simba ("Lion" en swahili) pour sa férocité lorsqu'il était à la tête de sa milice des Forces de résistance patriotiques en Ituri (FRPI), M. Katanga, 37 ans, a été condamné par la CPI en 2014 à 12 ans de prison pour sa complicité dans l'attaque d'un village du nord-est de la RDC ayant fait environ 200 morts en 2003. Il avait été transféré à Kinshasa le 19 décembre, avec un autre Congolais condamné par la CPI, Thomas Lubanga, afin de finir sa peine en RDC. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. 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Radio Okapi - Marie Misamu: l’art dans l’âme 18/01/16 Les hommages se succèdent depuis l’annonce samedi 16 janvier de la mort de la chanteuse Marie Misamu décédée, selon ses proches, d’un malaise cardiaque. Ses collègues et admirateurs la décrivent comme une artiste talentueuse et travailleuse. Alors que son talent de chanteuse était unanimement reconnu, Marie Misamu, mère d'une fille, a également embrassé la carrière de comédienne. Elle a joué dans des téléfilms et a été l’un des personnages du film « Les habits neufs du gouverneur ». Comment a-t-elle commencé ? Auprès de qui a-t-elle évolué ? Quels étaient ses projets ? Septième d’une famille de huit enfants, Marie Misamu est née à Kinshasa le 16 novembre 1974. C’est très jeune qu’elle entre dans le monde du Gospel. A 11 ans, elle devient choriste dans une église pentecôtiste à Kinshasa. Très vite, elle se distingue par sa voie décrite comme douce et merveilleuse par ses proches. Sa carrière musicale décolle en 1996 avec la sortie de l’album « Dieu qui connaît Tout » de Debaba. Dans cet opus, Marie Misamu se distingue avec la chanson « Seigneur », devenue rapidement un succès. La chanteuse est découverte par le grand public. Elle enchainé ensuite cinq albums dont les plus connus sont Mystère du voile I et II. Marie Misamu préparait la sortie d’un nouvel album, « Mystère du voile III », quand elle est morte. Dans sa carrière, elle a collaboré avec d’autres musiciens dont Charles Mombaya, Mike Kalambayi et Moïse Mbiye. Musique, comédie et mode Quand on l’interroge au sujet de Marie Misamu, le comédien Bienvenue Tukebana, connu sous le nom de scène de « Caleb », parle d’un artiste complet. En plus de son talent, la chanteuse était également comédienne. On la retrouve dans « Les habits neufs du gouverneur », une adaptation originale du célèbre conte d'Andersen réalisée en 2012 par le cinéaste congolais Dieudonné Mweze Ngangura. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Sa performance dans ce film lui vaut une année après une première collaboration avec Caleb, responsable de la troupe théâtrale Cinarc. Marie Misamu joue dans un téléfilm dramatique. C’est en 2015 qu’elle décide de jouer régulièrement avec la troupe Théâtrale Cinarc. Elle apparaît ainsi dans deux films produits par ce groupe en 2015 : « Sadakama » et « Ba mama Bokilo ». La chanteuse devait également jouer dans « Bana Makangu » que le groupe Cinarc tourne actuellement à Kinshasa. Elle envisageait également la production d’une série télévisée kinoise qui allait être diffusée en ligne, rapporte un de ses proches. En plus de la Musique et de la comédie, Marie Misamu était également créatrice des modes, renseigne Caleb. « Elle était tout à fait complète. Elle était également une couturière de carrière. Tous les habits avec lesquels elle tournait ses clips étaient ses propres créations. Elle était également une très bonne décoratrice», rapporte le responsable du groupe Cinarc. Radio Okapi - Décès de Marie Misamu: artistes et politiques réagissent sur les réseaux sociaux 18/01/16 Une fois que la nouvelle du décès de la chanteuse Marie Misamu a été confirmée, l’information a été largement relayée sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, le hashtag #MarieMisamu s’est imposé. En plus des anonymes, des artistes et des personnalités politiques ont réagi à la mort de la chanteuse qui a souvent été décrite comme une personne attachante et très ouverte. Sur Facebook, Koffi Olomide a regretté un « décès prématuré » de la chanteuse. « Il est difficile de trouver les mots justes pour traduire ce que l'on ressent en pareille circonstance, mais sachez que je suis avec vous en pensée », a écrit le patron du Quartier latin sur sa page officielle. D’autres artistes ont également exprimé leur tristesse après l’annonce de la mort de leur collègue. Sur Instagram, Ferre Gola parle de Marie Misamu comme « d’une voix et d’un caractère inégalés ». « Je connais ses chansons par cœur », ajoute le chanteur. Je connais ses chansons par coeur une voix et un caractère inégalée Elle a toujours fait abstraction des critiques, le plus important pour elle c'était de servir son Dieu Chantre de l'éternel à jamais tu seras. Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a présenté ses condoléances à la famille de la disparue sur Twitter. Même tonalité chez Vital Kamerhe et Delly Sessanga qui saluent tous les deux l’œuvre de la chanteuse. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Radio Okapi - Après la crevaison du pneu de son Airbus, Congo Airways tente de rassurer 18/01/16 Après la crevaison d’un pneu d’un Airbus A 320 de Congo Airways jeudi 14 décembre dernier à l’aéroport international de Bangboka, le chef d’escale la compagnie aérienne, Madjer Harouna, assure que cet accident peut arriver à n’importe quelle société aérienne. La crevaison du pneu de l’avion de Congo Airways est survenue au moment de l’atterrissage de l’appareil. « Toutes les compagnies aériennes sérieuses du monde connaissent ces genres de situation. Turkish Airways, Air France, American Airlines et bien d’autres. Ce sont des problèmes qui peuvent arriver dans l’aviation », affirme Madjer Harouna. Il affirme sans plus de détails que cet accident n’est pas lié au mauvais état de pneu mais plutôt « à l’atterrissage » que l’avion a connu. Madjer Harouna indique qu’un autre avion de Congo Airways a été dépêché le même jour pour ramener les passagers à Kinshasa. Les deux roues de l’appareil accidenté ont été remplacées, soulignet-il. M. Harouna assure que cet Airbus A320 de Congo Airways a repris normalement ses vols. La compagnie aérienne nationale Congo Airways actuellement deux avions qui desservent quelques villes de la RDC dont Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani. Afrikarabia - Rdc : quelle stratégie pour Moïise Katumbi en 2016 ? 17/01/16 En ce début 2016, année électorale en République démocratique du Congo (RDC), Moïse Katumbi fait un pas de plus vers une très probable candidature à la prochaine élection présidentielle, normalement fixée en novembre prochain. A cette date, Joseph Kabila devra quitter son fauteuil et remettre les clés du pouvoir à son successeur, la Constitution lui interdisant de briguer un nouveau mandat. Mais les opposants au président congolais, dont fait partie de fraîche date Moïse Katumbi, soupçonnent le chef de l’Etat de vouloir modifier la Constitution ou bien retarder le processus électoral pour s’accrocher au pouvoir. Le très riche et célèbre ex-gouverneur du Katanga sait donc qu’avant de pouvoir se présenter à la présidentielle, il faut que des élections soient organisées. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les signaux provenant du président Kabila, de la majorité présidentielle ou de la Commission électorale (CENI) sont inquiétants. « Scrutins trop couteux, manque d’argent, fichiers électoraux non fiabilisés… », les arguments avancés par les autorités sont nombreux pour craindre un « glissement » du calendrier électoral. Première priorité : la tenue des élections Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org S’il ne fait aucun doute sur la volonté de Moïse Katumbi de se présenter à la magistrature suprême, la route est encore tortueuse avant les élections. Après l’assurance de voir se tenir la présidentielle dans les délais constitutionnelles, le président du TP Mazembe devra ensuite affronter la concurrence d’une bonne dizaine de candidats de l’opposition qui peuvent prétendre à se présenter : Vital Kamerhe (UNC), Etienne ou Félix Tshisekedi pour l’UDPS, un candidat ou une candidate pour le MLC, Martin Fayulu (FAC), Freddy Matungulu, Olivier Kamitatu, Gabriel Kyungu… et la liste est encore très longue. Mais la première priorité de Moïse Katumbi est de s’assurer que les élections soient belles et bien organisées dans les temps. Pour cela, l’ancien gouverneur du Katanga a rejoint officiellement le Front citoyen 2016, une plateforme qui rassemble les principaux partis d’opposition, les mouvements citoyens et la société civile. En adhérent à cette plateforme, Katumbi s’invite dans le combat pour le respect de la Constitution et la tenue des élections dans le délai constitutionnel, les deux revendications majeures du Front citoyen 2016. En se joignant à la fine fleur de l’opposition congolaise, l’ancien allié de Joseph Kabila s’assure de son « acceptation » dans les rangs de l’opposition. Examen réussi. Personne ne voulant « insulter l’avenir », les principaux leaders se sont tous affichés sous leur meilleur jour aux côtés de Katumbi… au moins pour la photo. Vital Kamerhe est allé à Lubumbashi soutenir l’équipe de football de l’ex-gouverneur et Félix Tshisekedi à rencontrer le tonitruant patron du TP Mazembe à Paris. Seconde priorité : un candidat unique de l’opposition Jusque là, c’est un sans faute. Sans parti politique pour le soutenir, Moïse Katumbi s’est bien gardé d’en créer un pour s’afficher en possible rassembleur dans une plateforme « plurielle ». Au-dessus des partis politiques, Katumbi tente de se placer au centre du jeu politique et de se rendre ainsi incontournable. Sa notoriété, sa popularité, la bienveillance des médias et des chancelleries occidentales feront le reste, pense-t-il. Mais la seconde étape sera plus délicate à négocier. Avec une présidentielle à un seul tour, l’opposition est condamnée à ne présenter qu’un seul candidat si elle souhaite s’imposer face au candidat de la majorité. L’idée n’est pas nouvelle et est défendue depuis longtemps, notamment par Vital Kamerhe, qui se verrait bien (comme beaucoup d’autres) endosser le costume du candidat unique. En 2011, Etienne Tshisekedi n’avait déjà pas réussi (ou voulu) à créer ce vaste rassemblement autour de son nom. Pour sortir de l’ornière, Moïse Katumbi a récemment proposé l’organisation d’une primaire de l’opposition pour désigner la perle rare. Bonne idée, mais qui pose plus de questions que de réponses. Qui va organiser le scrutin ? Qui va voter ? Qui peut se présenter ? La liste des interrogations est longue. Et sans réponse. Bousculer l’opposition Avec sa proposition d’une primaire annoncée sur France 24 le 13 janvier dernier, Moïse Katumbi commence à faire grincer des dents. A commencer par Félix Tshisekedi, de l’UDPS, qui a estimé sur Top Congo « ne pas s’inscrire dans cette logique ». Pour Jean-Lucien Busa, du Front démocrate, « les primaires sont incompatibles avec la réalité politique congolaise. En parler maintenant serait mettre la Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org charrue avant les bœufs ». Seule Eve Bazaïba, du MLC, estime que « l’idée n’est pas mauvaise ». Moïse Katumbi est-il allé trop vite ? Peut-être pas. L’ancien gouverneur sait qu’il ne fait pas l’unanimité, et que le moment venu, les ambitions personnelles de ses « alliés » prendront le dessus. Mais en bousculant l’opposition, Katumbi essaie d’apparaître comme l’unique dénominateur d’une opposition éternellement divisée. Le pari est risqué, mais le probable candidat à la succession de Joseph Kabila, a encore un tour dans sa manche : le G7. Cette plateforme de sept anciens partis de la majorité, passés dans l’opposition, est rapidement apparue comme une possible base arrière du président du TP Mazembe, même si ses membres affichent une relative indépendance. En attendant, l’opposition a plusieurs rendez-vous importants en ce début d’année 2016, et notamment dans la rue avec deux dates de commémorations : le 19 janvier en souvenir des un an de la répression contre la loi électorale et le 16 février pour la marche annuel des chrétiens. Les partis d’opposition traditionnels ont donc l’occasion de reprendre la main sur la contestation… afin de temporiser les ardeurs d’un Moïse Katumbi un peu trop entreprenant. Monitoring de secteurs Bunia Radio Mereille de Bunia : Tensions à Biakato. La découverte lundi 18 janvier 2016 du corps sans vie du chef Jule Selemani a provoqués des vives tensions à Biakato. Le chef de groupement de Biakato dans le territoire de Mambasa avait été enlevé il y a cinq jours. On a retrouvé son corps alors que la population faisait une collecte pour sa libération. Signalons que suite à cette mort plusieurs maisons ont été incendiées accusant les propriétaires d’être en connivence avec les ravisseurs. Presse locale Politique La Prospérité - Mission compliquée pour Edem Kodjo. Dialogue : le G7 et la Dynamique grognent 19/01/15 Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Pour protester contre la démarche de Nkosazana Zuma et son émissaire togolais, M. Edem Kodjo, un communiqué de presse conjoint a été signé et rendu public, ce lundi 18 janvier 2016, à Kinshasa. La Dynamique et le G7 reprochent notamment, à la Présidente de la Commission de l’Union Africaine d’apporter une caution à la tentative de Kinshasa de remettre en cause l’ordre politique et institutionnel démocratique convenu en 2002 sous l’accompagnement conjoint de l’ONU et de l’UA. La solution à l’impasse actuelle, selon ces opposants, transite impérativement par le respect de la Constitution de 2006, l’alternance démocratique et l’organisation d’élections libres, pluralistes, transparentes et crédibles dans les délais constitutionnels. La Présidente de la Commission de l’Union Africaine a nommé, le week-end dernier, l’ex-Premier ministre togolais, Edem Kodjo, pour mener des consultations auprès des acteurs politiques congolais notamment, le Gouvernement de la RDC et les opposants au Président Kabila. Le samedi 16 janvier courant, Nkosazana Zuma a demandé à Edem Kodjo d’effectuer rapidement le déplacement de Kinshasa, avec l’espoir que les travaux du dialogue politique débutent très bientôt. Mais, l’initiative de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine n’a pas été bien accueillie par l’Opposition constituée essentiellement de la Dynamique et du G7. Non seulement l’offre de Nkosazana Zuma est rejetée, mais aussi et surtout, la Dynamique et le G7 refusent catégoriquement de participer au dialogue convoqué par le Président Kabila. Ce grand regroupement de l’Opposition justifie sa position intransigeante par le fait qu’il n’existe aucune crise institutionnelle, ni constitutionnelle en RDC. Comme quoi, la crise actuelle serait artificiellement entretenue, pour se façonner un nouvel ordre politique et une nouvelle Constitution. Voilà pourquoi, la Dynamique et le G7 désapprouvent la démarche de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine pour n’avoir pas fait allusion au respect de la Constitution et aux questions majeures sur le blocage du processus électoral, la restriction des libertés fondamentales, la violation organisée des droits de l’Homme et la répression de toute contestation, même pacifique, de la politique de gestion du pays. La crédibilité et l’image de l’UA en danger ? L’initiative de l’Union Africaine de désigner un Facilitateur en RDC a surpris pas mal d’acteurs politiques congolais pro ou opposés au dialogue. C’est, en principe, l’ONU qui devrait nommer un Médiateur ou un Facilitateur, c’est selon. L’Envoyé spécial du SG Ban Ki-Moon pour la Région des Grands Lacs africains, Said Djinnit, a mené, en décembre dernier, des consultations auprès de toutes les parties prenantes au processus électoral. Faute de mieux, on peut se contenter de peu. L’auto-invitation ou l’invitation de l’UA dans ce dossier apparaît, aux yeux de certains, comme une démarche parallèle, si pas de trop. L’UDPS qui, par moment, a exigé la présence de la Communauté internationale au dialogue peut se satisfaire de l’offre de Zuma, question, peut-être, de sauver les meubles. Toutefois, la complexité de la situation en RDC fait plus penser que le recours à l’ONU, qui dispose d’un éventail d’atouts et moyens de sa politique, ferait avancer les choses mieux que l’UA. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Une forte présence militaire sur le sol congolais, avec environ 20 mille casques bleus, multiplicité des groupes armés dans la partie orientale du pays, blocage du processus électoral, démembrement etc. C’est dire que Madame Zuma joue fortement la crédibilité de l’UA. Un nouvel échec n’est pas permis pour soigner l’image de cette organisation régionale. L’UA, en tout cas, a montré ses limites dans la gestion du dossier burundais qui traverse une crise sans nom née d’un troisième mandat très contesté du Président Nkurunziza. Celui-ci a décidé de s’opposer, par les armes, aux troupes de l’UA si jamais elles étaient déployées, contre sa volonté, dans son pays, peu importe l’idée de sécuriser la population. Il y a peu en Centrafrique, l’UA, très longtemps considérée comme un club de dictateurs, a lamentablement échoué à empêcher ou prévenir des massacres ethnico-religieux entre musulmans et chrétiens. Néanmoins, il n’est jamais trop tard pour bien faire. La mission de l’UA en RDC est, certes, difficile, s’il faut espérer un consensus devant favoriser la décrispation du climat politique et le déblocage du processus électoral. 7 sur 7.cd - Mardi 19 janvier 2016: Meetings, cultes d’action de grâce et conférences-débat à Kin et dans les chefs-lieux des provinces 18/01/16 L’opposition va se déployer mardi dans les 24 communes de Kinshasa et dans les chefs-lieux des provinces pour commémorer l’an 1 des martyrs de la démocratie tombés sur le champ d’honneur pour défendre la démocratie et la constitution. Pour marquer l’événement d’un cachet spécial, il est prévu des meetings dans le Nord et Sud-Kivu mais aussi des messes d’action de grâce et des conférences-débat pour expliquer aux congolais le bien fondé du combat pour le respect de la constitution. Les messes auront lieu dans les paroisses de 24 communes de Kinshasa et dans les chefs-lieux de toutes les provinces du pays, a précisé le brillant Martin Mukonkole, président du Front des démocrates congolais pour le développement. A Kinshasa, 48 sites ont été choisis pour abriter les conférences-débat. Les congolais sont morts l’année passée pour défendre la constitution et il était de notre devoir de sensibiliser la population sur le respect de la constitution face à un pouvoir qui tente le passage en force, explique-t-on à la Dynamique de l’opposition. Pourquoi faire couler le sang des innocents pour s’éterniser au pouvoir, s’est interrogé l’opposant Martin Mukonokole. Au cours de ces manifestations, des messages de conscientisation, des appels seront lancés pour éveiller le peuple et lui dire d’être vigilant pour ne pas cautionner tout glissement. Les provinces du Nord et Sud-Kivu ont été choisies pour la tenue des meetings. Des rassemblements populaires sont prévus mardi à Goma et Bukavu. Les autorités, dit-on, ont été informées et donc, il n’y a pas question de demander d’autorisation, a rappelé le leader du Front des démocrates pour le développement. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org 7 sur 7.cd - Le radical Jean Bertrand Ewanga : ‘‘Edem Kodjo est là pour faciliter le glissement’’ 18/01/16 Le secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise, Jean Bertrand Ewanga a rejeté le choix du togolais Edem Kodjo pour piloter le dialogue politique congolais qu’attend convoquer le président Kabila. L’opposant considère l’ancien premier ministre togolais comme le facilitateur du glissement. Il dénonce la démarche de l’Union africaine inscrite, selon lui, dans le but d’accorder un troisième mandat au président Kabila. A la Dynamique de l’opposition, on indique qu’il ne sera pas reçu. Les ténors de cette plateforme se sont réunis dimanche et rendront leur position dans les prochaines heures. ‘‘Madame Zuma, on connait son jeu. Elle a fabriqué M. Kodjo pour nous distraire. Je vous dis qu’il n’est pas le bienvenu’’, a menacé Ewanga. La Dynamique va le récuser, a-t-il poursuivi. Nous sommes au courant de tout ce qui se fait sous la table. Il est l’invité de la majorité pour l’aider à glisser, a conclu Jean Bertrand Ewanga. Edem Kodjo, l’ancien premier ministre togolais a été désigné par la présidente de la commission de l’Union Africaine, Nkosazama Dlamini Zuma pour faciliter le dialogue entre congolais. Pour le G7 et la Dynamique de l’opposition, la seule priorité aujourd’hui, c’est d’amener le peuple congolais aux élections et non le distraire avec un dialogue aux contours flous. 7 sur 7.cd - Martin Fayulu : ‘‘Tshisekedi a tourné définitivement le dos au dialogue’’ 18/01/16 L’opposant Martin Fayulu a décrypté de bout en bout le message du président national de l’Udps et en donne un autre contenu que celui que le régime tente de faire gober aux congolais. Pour le président de l’Ecidé, Tshisekedi a mis une croix au dialogue. Il se vante même que le sphinx de Limete ait décidé de se joindre aux forces de changement pour bouter dehors le régime. L’élu de la Lukunga emprunte les propres termes utilisés par Etienne Tshisekedi dans son message de vœux pour étayer ses affirmations. Quand il dit que ‘‘A propos de ce dialogue politique qui tire sa source de l’accord-cadre d’Addis-Abeba et des résolutions subséquentes du conseil de sécurité de l’Onu la position de mon parti mainte fois renouvelée était de voir ce forum se tenir sous la médiation internationale…’’ , Fayulu tire la conclusion qu’en employant le verbe être à l’imparfait, il conjugue le dialogue au passé. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Etait, c’est le passé et non le présent, argumente Martin Fayulu. Tshisekedi va même plus loin, assure Fayulu, en démontrant que l’initiative a échoué. Force est de constater que les Nations Unies auxquelles nous nous sommes adressés afin de nous accompagner dans cette démarche par la désignation d’un facilitateur demeure à ce jour sans solution, C’est clair, se félicite le président de l’Ecidé. Et Tshisekedi d’ajouter que pendant ce temps, le régime de fait multiplie les actes inacceptables d’intimidation, de manipulation et de provocation pour détourner les nobles objectifs préconisés par le dialogue et afficher sa détermination désormais dévoilée de perpétuer son règne honni par son peuple…. . Selon Fayulu, Etienne Tshisekedi fait un réquisitoire sanglant contre le régime Kabila. Il pense comme nous le disons toujours que le régime Kabila multiplie des initiatives pour demeurer au pouvoir. Il réaffirme sa détermination à défendre la constitution et les délais qu’elle prescrit. Il rejoint donc la Dynamique de l’opposition et le Front Citoyen 2016, s’est-il frotté les mains. En outre, explique Fayulu, Etienne Tshisekedi continue à réclamer le règlement du contentieux électoral de 2011, à refondre la Ceni, à organiser un processus électoral dans un climat apaisé et surtout à transférer le pouvoir dans le respect de l’expression notre peuple… . Et sur cet aspect précis, le leader de l’Udps rejoint sur toute ligne la Dynamique de l’opposition et le Front Citoyen 2016 qui demandent le départ sans condition de M. Kabila à travers une alternance démocratique comme stipule la constitution. Des Kabilistes se trompent sur les motivations du dialogue de Tshisekedi, vocifère Fayulu. Il affirme que le leader de l’Udps circonscrit son idée du dialogue en cinq points alors que M. Kabila l’étale sur six points. Il y a déjà des divergences, précise-t-il. Si pour Tshisekedi, le dialogue, c’est pour obtenir un consensus électoral, une alternance démocratique et la récupération de l’imperium, par contre pour M. Kabila, le dialogue, c’est pour réfléchir sur les modalités peu couteuses des opérations de vote. Or, les modes de vote sont définis par la constitution, donc, M. Kabila en voulant changer les modes de votation, veut automatiquement changer la constitution. Bref, il cherche à tripatouiller ou mieux à violer la constitution. Ce qui ne passera pas, déclare le radical Fayulu. Par ailleurs, il annonce qu’il retourne bientôt pour rallier les forces de changement. Un appel à l’unité pour mettre fin à l’impasse politique de plus de quatre ans au cours de cette année 2016, une année réellement électorale. Et Martin Fayulu de rappeler que le Front Citoyen existe déjà et il revient donc, selon lui, au président Tshisekedi d’y intégrer. A travers le message de Tshisekedi, le coordonnateur des Forces Acquises au changement trouve que la rupture est totale avec le président sortant. Il n’y a plus de dialogue. La parole d’honneur de Martin Fayulu d’hier, d’aujourd’hui et demain, c’est le respect de la constitution. Si le président de la Ceni dit qu’il y aura dépassement, qu’il dise, s’il sera de combien de temps- dépassement d’un jour, d’une semaine, d’un mois, d’une année. Mr Nanga doit protéger les valeurs chrétiennes qu’il prétend défendre car il ne peut pas tromper Dieu et sa conscience. L’opposant lui demande d’indiquer clairement comment il a agencé ses opérations pour qu’il établisse qu’il y aura débordement. Sinon, avertit Fayulu, s’il joue le jeu du pouvoir, le peuple est débout et prêt à agir contre tout glissement. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Le Phare - Après Saïd Djinnit : Edem Kodjo, nouveau Consultant 18/01/16 On apprend que la présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosana Dlamini Zuma, vient de confier au Togolais Edem Kodjo, membre du groupe des « Sages » de cette organisation continentale, ancien Premier ministre, ancien ministre des Affaires Etrangères et Secrétaire général honoraire de l’OUA (Organisation de l’Union Africaine), une mission de consultation des acteurs politiques et de la société civile de la RDC, en vue de recueillir leurs avis et considérations en rapport avec le dialogue. A cet effet, le précité devait arriver à Kinshasa incessamment, dans le but de faire tomber les dernières barrières qui empêchent encore les Congolais de se mettre autour d’une même table, afin de débloquer le processus électoral complètement en panne. La Sud-Africaine Nkosama Zuma n’a pas caché la vive préoccupation de l’Union Africaine de voir ce forum se tenir dans le meilleur délai, afin de donner aux Congolais et à leur pays le maximum de chances de se remettre sur l’orbite de la démocratie et du développement. On croit savoir qu’à l’instar de Saïd Djinnit, Envoyé spécial de l’Union Africaine dans les Grands Lacs, appelé par le Secrétaire général de l’ONU à mener une mission pareille en décembre 2015, Edem Kodjo va se limiter à remplir un rôle de consultant. Il est à espérer que la patience du peuple congolais, qui a déjà atteint la limite du tolérable à cause d’un dialogue qui ne démarre toujours pas, est prise en compte par la communauté internationale. L’option d’une médiation internationale étant largement partagée, il serait plus que temps de fixer les esprits sur l’identité du facilitateur international. Le Potentiel - Facilitateur de l’UA au dialogue – Edem Kodjo : pas d’a priori négatifs 18/01/16 A défaut des Nations unies, c’est finalement l’Union africaine (UA) qui a désigné le facilitateur du dialogue national politique inclusif convoqué par le président Joseph Kabila. Le Togolais Edem Kodjo a reçu mandat de l’UA pour aider la RDC à baliser la voie au dialogue. Les lignes étant inchangées, la tâche qui attend l’ex-secrétaire général de l’OUA ne sera pas de tout repos. Sur sa route, des obstacles quasi-infranchissables l’attendent. Déjà, le G7 et la Dynamique de l’Opposition, plateforme antidialogue, redoute sa présence à Kinshasa. La désignation de Kodjo est un pas vers la décrispation. Tous ont intérêt à lui donner une dernière chance, en mettant de côté les a priori négatifs. Un pas vient d’être franchi dans la convocation du dialogue politique, voulu national et inclusif par le chef de l’Etat, Joseph Kabila. On attendait les signaux de New-York ; c’est finalement d’Addis-Abeba, siège de l’Union africaine, que le facilitateur a été déniché. Sur décision de la présidente de la Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Commission de l’UA, le Togolais Edem Kodjo a reçu mission de travailler pour la facilitation du dialogue politique national. En effet, par cette désignation, l’UA vient d’accéder à une demande de l’Opposition. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, partisan de l’initiative de Kabila, ne jurait que par un dialogue piloté par la communauté internationale. Pour Etienne Tshisekedi et son parti, c’est l’expérience du passé qui les met sur leurs gardes. Le leader de l’UDPS n’entendait donc pas se faire dribbler par ses partenaires comme ce fût le cas à l’après Sun city. Dans la classe politique, on prédit déjà un calvaire pour le diplomate togolais. « L’expérience éprouvée d’Edem Kodjo – grande figure de la politique africaine – sera mise à rude épreuve à Kinshasa » a twitté Olivier Kamitatu, membre du G7. Lambert Mende, porte-parole de la Majorité, ne s’est pas montré tendre avec la désignation d’un médiateur international. La Convention des Congolais unis (CCU), son parti, ne veut pas entendre parler d’un médiateur ou facilitateur étranger dans les affaires des Congolais. Edem Kodjo n’aura pas une tâche facile. Dans l’entendement de l’UDPS, le facilitateur ou médiateur est ce témoin qui confirmera ou infirmera ce qui avait été décidé de commun accord par les parties au dialogue. Aussitôt désigné, le constat est qu’il n’y pas a eu d’euphorie ni de tollé général en guise de réprobation dans la classe politique. Il faut croire que l’ancien secrétaire général de l’UA peut encore réussir sa mission de mettre un maximum des Congolais autour d’une table pour discuter du processus électoral en cours. L’Opposition, qui continue à soupçonner le président Kabila et ses partisans de se servir du dialogue pour contourner le verrou constitutionnel que pose l’article 220, redoute la présence du Togolais dans la facilitation au dialogue. Le doute est beaucoup plus vif lorsque l’on fait le lien avec le passage non concluant d’Edem Kodjo au Burundi où il vient de boucler un mandat en qualité de facilitateur de l’UA. Malgré toutes les pressions, ni les Nations unies ni l’UA ne sont parvenues à faire fléchir le président burundais Pierre Nkurunziza. Réussira-t-il en RDC ce qu’il n’a pas pu réaliser au Burundi ? Autant d’inquiétudes qui alimentent le scepticisme dans les rangs des opposants au dialogue. Loin de craindre la désignation de Kodjo à la facilitation du dialogue, nombre d’observateurs pensent que l’Opposition a intérêt à mettre un peu d’eau dans son vin en ne fermant pas de si tôt la porte au facilitateur de l’UA. Jouer à la politique de la chaise vide risque d’être complètement contreproductif pour l’Opposition. La communauté internationale qui a porté Edem Kodjo à ce poste, via l’UA, est aux aguets. L’Opposition ferait mieux d’intégrer cet aspect dans son schéma. Ce serait une grave erreur que de se mettre sur le dos les partenaires de la République. La patate chaude Dans tous les cas, il faut dire qu’Edem Kodjo a le soutien des Nations unies. Selon des sources, le démineur Saïd Djinnit, venu s’informer pour le compte du secrétaire général de l’ONU, est rentré « déçu ». L’Algérien est tombé sur la conclusion qu’il s’agit d’une mission dont l’échec est annoncé à l’avance. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Saïd Djinnit s’est retrouvé en face des positions diamétralement opposées. Des positions « inconciliables » qui l’ont contraint à proposer à Ban Ki-moon de ne pas se mouiller dans le bourbier congolais. En bon stratège, le secrétaire général de l’ONU a passé la patate chaude à l’Union africaine qui s’est retrouvée en position de prendre en charge le dossier congolais. La désignation par Mme Zuma du Togolais Edem Kodjo rentre justement dans le cadre de cette volonté d’une auto-prise en charge par des Africains des affaires africaines. Rien ne prouve que ce soit par dépit que l’ONU se soit déchargée de l’affaire RDC au profit de l’UA. Cette répartition des rôles est une volonté de chercher des solutions africaines aux affaires africaines. Edem Kodjo qui traine une longue et riche expérience ne se laisserait pas impressionné par les acteurs congolais qui ne suivraient pas la voie de la raison. Sage africain de par son âge, Edem Kodjo ne viendrait pas en RDC pour maculer sa réputation des souillures de la trahison des idéaux des pères des indépendances. Loin de tous préjugés Chaque acteur a des appréhensions sur la mission d’Edem Kodjo. Que le choix soit porté sur sa personne signifie qu’il peut faire pencher la balance au profit d’une solution pacifique dans le processus électoral de la RDC. Il faut écouter l’émissaire de l’UA qui, jusque-là tient à sa position sur le respect des Constitutions africaines et condamne le tripatouillage des lois fondamentales pour le maintien des chefs d’Etat en fonction. Il y a donc lieu de ne pas rejeter à l’avance l’offre de facilitation de l’UA. Pour des prétendants au pouvoir, ce serait une erreur stratégique grave que de heurter la susceptibilité de la famille africaine de l’UA. Quant à l’UDPS, où des positions sont contradictoires, l’arrivée d’Edem Kodjo ne devra souffrir d’aucun avis négatif. L’UDPS voulait un médiateur désigné par la Communauté internationale, il vient de l’avoir en la personne de Kodjo. A la Majorité, l’on doit s’abstenir d’amuser la galerie par des prises de position à l’emporte-pièce d’autant plus que la plus grande responsabilité de la crise aigue qui frappe le pays leur incombe. Bref, tout le monde doit éviter les a priori négatifs et prendre le temps d’écouter Edem Kodjo. Les préjugés seraient contreproductifs. La Référence Plus - Le front citoyen 2016 déjà en crise : la guerre de leadership est lancée 18/01/16 Selon certaines sources proches de cette énième plate-forme de l’opposition, deux acteurs politiques, et non les moindres, seraient en froid l’un vis-à-vis de l’autre. Il s’agit, pour les citer, de Vital Kamerhe, président de l’UNC et de Moïse Katumbi. Raison ? Le premier s’opposerait catégoriquement à l’organisation des primaires au sein de l’opposition afin de dénicher une candidature unique qui devrait être présentée à la présidentielle de novembre prochain. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Moïse Katumbi évoque des primaires à l’opposition Invité du journal Afrique sur France 24 mercredi 13 janvier, l’ex-gouverneur du Katanga Moïse Katumbi a évoqué l’éventualité de l’organisation des primaires au sein de l’opposition congolaise en prévision de la prochaine élection présidentielle qui doit être organisée avant l fin de ‘année. L’ancien cadre du PPRD qui a récemment rejoint les rangs de l’opposition affirme que des pourparlers sont en cours pour désigner un candidat unique de l’opposition pour la présidentielle. “Je suis en tram de voir toute l’opposition pour avoir un candidat unique. Nous sommes en pourparlers. Il y a une stratégie que nous sommes en train de mettre en place pour avoir un candidat unique, peut-être aller aux primaires pour choisir notre candidat », a déclaré Moïse Katumbi. Au sujet de cette présidentielle, l’ex-gouverneur appelle à une alternance. L’actuel chef de l’Etat congolais achève son deuxième et dernier mandat en décembre prochain. Mais certains opposants le soupçonnent de vouloir rester au pouvoir au-delà de son mandat. Katumbi estime que le mandat de Joseph Kabila ne doit pas aller au- delà de 2016.” Il ne doit pas aller au-delà de 2016 parce que nous voulons avoir la première alternance. Nous voulons aussi écrire l’histoire de la République Démocratique du Congo. Nous allons aussi demander parfois à la population de faire des marches pacifiques pour demander à ce que nous puissions avoir l’alternance en 2016 », fait-il savoir. Au sujet du dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat congolais pour discuter des prochaines élections en RDC, il estime que c’est” une trahison “. « Le dialogue c’est une trahison, c’est une distraction aussi. Ce que je crois le plus important pour nous, [c’est] respecter le délai constitutionnel et sortir le plus vite possible un calendrier [électoral], pour éviter le chaos dans notre pays souligne Moïse Katumbi. La proposition des primaires divise l’opposition politique Pour José Makila, refuser la proposition de Moïse Katumbi pour l’organisation des primaires pour un candidat commun de l’opposition, C’est jouer la carte du pouvoir et de sa majorité. Une occasion pour l’opposant Makila, élu de l’Equateur, de féliciter Moïse Katumbi pour son courage exceptionnel d’avoir dit tout haut beaucoup d’opposants disent tout bas. Et l’honorable Makila à enchérir qu’à 6 mois de la convocation de la présidentielle, il est plus que temps de, faire diligence de matérialiser la suggestion Katumbi. De son côté, Franck Diongo va dans le même sens en saluant la proposition de Katumbi. Diongo en appelle ainsi toutes les plateformes de l’opposition à sauter sur l’occasion et à se réunir en vue de créer un Comité pour la mise en place d’un code électoral pouvant conduire à ces primaires. Franck Diongo qui se réfère aux erreurs du passé où l’opposition se présenter à la présidentielle en ordre dispersé trouve louable l’idée de Moïse Katumbi. Malheureusement, cette proposition ne fait pas l’unanimité. Si beaucoup d’opposants se taisent encore et se demandent comment seraient organisées ses élections et avec quel corps électoral ! Vital Kamerhe Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org serait déjà passé à la parole. Il est opposé à cette proposition qui est susceptible de favoriser la corruption parmi les dirigeants des partis de l’opposition. Certaines voix, qui se taisent encore, ne comprennent pas pourquoi on veut lancer cette guerre qui appartient à un autre âge. A l’Udps notamment, on pense qu’il faut absolument revenir au scrutin à deux tours pour bien départager tous les dirigeants des partis politiques. En effet, avec le système à deux tours, on donne la chance à tout le monde d se faire évaluer sur l’espace politique’ congolais. Cela veut dire que tous ceux qui ont la prétention d’accéder à la magistrature suprême de la RD Congo peuvent se mesurer au premier tour en présentant leur candidature au peuple. Et c’est ce dernier à qui reviendra le dernier mot en choisissant dans le lot les candidats qui sortiront des urnes publiques. Ce sera certainement un candidat de l’opposition et de la majorité au pouvoir. C’est à ce moment-là seulement qu’on peut parler d’une véritable candidature unique qui peut valablement être soutenue et prétendre combattre la majorité actuelle au pouvoir. Procéder autrement constituerait à créer une voie vers des frustrations politiques de tout genre. Congo Nouveau - Candidature unique : Le plan Katumbi risque de diviser l’opposition 18/01/16 Invité sur France24, le nouvel opposant a lancé l’idée de l’organisation des primaires au sein de l’Opposition pour la désignation d’un candidat unique. Ce débat, qui surgit au moment où la lutte se concentre sur comment obtenir l’organisation de la présidentielle dans le délai constitutionnel, risque de diviser l’opposition qui n’a surtout pas droit à l’erreur face au grand combat qui l’attend cette année. Soulevée la semaine dernière par Moïse Katumbi Chapwe, l’idée de l’organisation des primaires en vue de la désignation d’un candidat unique de l’opposition est également soutenue par José Makila, président de l’Alliance des travaillistes pour le développement (ATD). « L’opposition doit se prendre en charge. Le moment est venu. Je ne vois pas en quoi nous allons attendre pour pouvoir nous concerter. Le Front Citoyen doit appeler une plénière qui doit regrouper tous les présidents des partis politiques et des plateformes de l’opposition. Et c’est dans cette plénière que nous trouverons un consensus. A défaut d’un consensus, nous passerons au vote», a-t-il indiqué sur Radio Okapi. Cette idée n’est pas partagée par d’autres grands courants d’opposition. Du moins, pas pour l’instant. Selon Eve Bazaïba, secrétaire générale de Mouvement de Libération du Congo (MLC) et membre active de la Dynamique de l’Opposition et du Front Citoyen, l’idée des primaires n’est pas mauvaise, mais ce n’est pas la priorité actuellement. « L’organisation d’une primaire à l’opposition pour désigner son candidat unique à la future présidentielle n’est pas mauvaise, car nous militons tous pour une candidature unique de l’opposition. Mais la priorité pour le moment est de fédérer toutes les forces de l’opposition Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org au sein e notre plate-forme Front Citoyen. C’est dans ce cadre que nous pourrons parler d’une candidature unique. Les primaires ne sont pas prioritaires pour le moment», a-t-elle souligné. Mettre la charrue avant les bœufs «Les primaires sont incompatibles avec la réalité politique congolaise. En parler maintenant serait mettre la charrue devant les bœufs. L’opposition à elle seule compte 6 ou 7 plates/formes politiques… Notre combat actuel c’est de lutter pour la protection du régime constitutionnel de 2006 et l’obtention de l’alternance en novembre 2016 », pense, pour sa part, Jean-Lucien Busa, coordonnateur de la plateforme Front des démocrates et également membre de la Dynamique de l’opposition. A’ l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), l’idée n’est pas la bienvenue, «Organiser les primaires dans notre contexte sera très compliqué. Il faut définir l’électorat, tenir compte du poids de certains partis politiques, tout cela est difficile et risque de créer d’autres problèmes. L’UDPS ne s’inscrit pas dans cette logique», a clairement déclaré Feux Tshisekedi, le secrétaire national chargé des relations extérieures du premier parti d’opposition. Ainsi qu’on peut s’en rendre compte, ce nouveau débat vient comme une digression qui a tout pour diviser l’opposition et la détournait de l’essentiel: gagner la rude bataille de l’organisation dans le délai constitutionnel de la présidentielle 2016. Un défi énorme loin d’être gagné face à une Majorité au pouvoir, qui appelle au dialogue et ne semble pas pressée d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Sachant que l’actuel président de la République, Joseph Kabila, n’a plus le droit de se représenter, lui qui termine son second mandat constitutionnel en décembre 2016. Jamais l’opposition congolaise, de par sa pluralité, n’a réussi à se mettre d’accord sur une candidature unique. Ce fait a été confirmée en 2011 où elle avait toute les chances en bloc. Mais les égos de ses leaders n’ont pas rendu possible cette unité tant réclamée et cruciale. La même incapacité d’arriver à un consensus auto11r d’un homme se confirme également dans la désignation d’un porte-parole depuis 2006, un titre pourtant constitutionnel. Voilà pourquoi cette idée des primaires pour une candidature unique n’est pas la bienvenue car elle ne ferait que diviser davantage cette opposition au moment où elle n’a pas le droit à une erreur : retomber dans ses querelles intestines. Le Potentiel - Les Forces vives de la Société civile prônent le dialogue au nom de la paix et de la cohésion 18/01/16 Le vendredi 15 janvier 2015 à la paroisse Notre-Dame de Fatima de Kinshasa/Gombe, les Forces vives de la Société civile de la République Démocratique du Congo ont lancé un appel à la paix et la cohésion nationale. Cela en faisant savoir que le dialogue est le passage oblige pour attendre ces deux objectifs. Cette structure, qui a comme présidente nationale Mme Kiala Bolenga B. Magguy, a fait voir, dans sa déclaration lue par Me Richard Bondo Tshimbombo, que, depuis un temps, la population assiste à une Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org escalade verbale entre les politiciens faisant entrevoir une situation de chaos dans les jours à venir. Cela va de la contestation du calendrier électoral à la problématique du glissement en passant par le fichier électoral. Ainsi, dans le cadre de l’aspiration des Congolais à la paix et à la cohésion nationale, les Forces vives de la Société civile de la RDC veulent éviter que cette escalade ne débouche sur des violences. Aussi ontelles entamé un programme de contact pour essayer de rapprocher les points de vue des politiciens de celui de la population. Laquelle aspire essentiellement au bien-être. Et pour faire entendre leur voix, les Forces vives de la Société civile vont rencontrer les personnalités de tous les niveaux (national, régional et international) en vue de faire blocage à toute action qui serait contraire aux attentes de la population. Les signataires de cet appel soulignent: « Le peuple congolais qui a déjà vécu des cas de violence n ‘entend pas réveiller ses souvenirs douloureux ni revivre les mêmes événements qui ont détruit le tissu socioéconomique du pays mis des milliers de Congolais au chômage, endeuillé les familles, engendré des viols et violences faites à la femme, enterré des femmes vivantes à Mwenga, massacré des femmes à Kasika et Makobola et causé la mort de plusieurs millions de nos compatriotes ». C’est, préventivement, que les Forces vives de la Société civile de la RDC appellent les Congolais à se ressaisir, à réfléchir sur leur avenir et à opter pour la solidarité et le dialogue autour des projets sociaux de paix et de cohésion nationale, en vertu de l’art. 66 de notre Constitution qui stipule : « Tout Congolais a, en outre, le devoir de préserver et de renforcer la solidarité nationale, singulièrement lorsque celle-ci est menacée ». Éviter des remous sociaux Les Forces vives de la Société civile de la RDC veulent se rassurer d’une atmosphère paisible et apaisée avant, pendant et après les élections; faire entendre leur appel à la paix qui est la voix de l’église au milieu du village; élever la voix des populations qui vient de la capitale, du fin fond des provinces et du Congo profond, celle de la majorité silencieuse détentrice souveraine du pouvoir. Les signataires notent : « Le souci de paix commande que le gouvernement de la République améliore le panier de la ménagère pour éviter des remous sociaux souvent détonateurs des troubles à la paix. A cette fin, il y a urgence à rehausser le salaire des agents de l’Etat, des fonctionnaires, des policiers, des militaires ainsi que le Smig dans le secteur prive ». En foi de quoi, l’art. 36 de la Constitution rappelle: « L’Etat garantit le droit au travail, la protection contre le chômage et une rémunération équitable et satisfaisante assurant au travailleur ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine, complétée par tous les autres moyens de protection sociale, notamment, la pension de retraite et la rente viagère ». Les Forces vives de la Société civile de la RDC invitent les politiciens, les acteurs de la Société civile et les partenaires internationaux à s’abstenir.de toute action qui pourrait mettre en péril la paix, la cohésion nationale ainsi que les intérêts vitaux de notre chère patrie. L’art. 16 de la loi organique sur l’opposition oblige l’opposition à recourir au dialogue avec le pouvoir sur les grands dossiers d’intérêt national. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Le Potentiel - Dr. Emile Ilunga Kalambo : «Patrice-Emery Lumumba et M’zee Kabila sont des hommes de l’histoire de l’Afrique 18/01/16 La commémoration de deux héros nationaux Patrice-Emery Lumumba et M’zee Laurent-Désire Kabila, donne à Emile Ilunga Kalambo l’opportunité de témoigner. Acteur et témoin de l’histoire de lutte en République démocratique du Congo, ancien membre de l’Union générale des étudiants congolais, compagnon de M’zee et ancien président du RCD Goma, Dr. Emile Ilunga rend hommage au combat du premier Premier ministre de la RDC, retraçant par la même occasion son propre parcours de lutte au côté de Mzee Kabila, le soldat du peuple. La RDC commémore cette an née le double assassinat de Patrice-Emery Lumumba et M’zee LaurentDésiré Kabila. Quelle analyse faites-vous double événement douloureux? L’assassinat de deux hommes solides qui représentaient non pas l’histoire de la RDC mais de la lutte anti-impérialiste, anticolonialiste en Afrique a été perpétré dans des conditions comparables. Lumumba et Kabila ont mené une lutte qui s’est soldée en Afrique par la défaite des colonialistes. Ils sont considérés comme des hommes d l’histoire de l’Afrique dans l’Afrique, notamment en Tanzanie, Angola et en Ouganda. Si je vous parle de ces pays, c’est parce qu’ils ont pris Lumumba comme modèle. Je vous rappelle que la plupart des leaders de ces pays se sont retrouvés en 1960 pour commémorer l’indépendance de notre pays au côté de Patrice-Emery Lumumba. Y-a-t-il encore des lumumbistes sur le plan idéologique? Comment êtes-vous devenu lumumbiste? Je pense que le peuple congolais demeure foncièrement Lumumbiste. Les militants de 1960 ont trahi le lumumbisme. Cependant, j’ajoute que si nous avons noué contact avec Kabila, c’est parce que, après la défaite des soulèvements populaires insurrectionnels des années 60, Kabila a été le seul militant lumumbiste à vouloir perpétuer le lumumbisme, en créant le maquis de Fizi-Baraka, avec d’autres camarades. Si aujourd’hui, les anciens dirigeants du MNC ne sont plus lumumbistes, le peuple congolais demeure fondamentalement lumumbiste. Je suis devenu lumumbiste à travers une organisation estudiantine qu’on appelait l’Union générale des étudiants congolais (UGEC). Il y avait des grands leaders de ce mouvement, notamment BelJika. C’est grâce à lui en Belgique en 1965 que nous avons pris conscience que la jeunesse congolaise devait s’inspirer de l’histoire de leur pays et adhérer aux idéaux lumumbistes adoptés par l’ensemble de l’Afrique. Quels ont été vos rapports avec M’zee Kabila? Kabila avait envoyé trois délégués, Ismaël Tito Moto, Kazadi Nyembwe et Deogracias Simba, pour me rencontrer à Bruxelles. Kabila me connaissait probablement de nom. Il savait que j’étais militant. Ils m’ont demandé d’adhérer au PRP et d’en être le représentant en Europe. Avec Robert Mukendi, nous avons mis en Bruxelles qui a fait connaître la révolution qui se passait à Fizi-Baraka. A partir de là, nous avons demandé au président Kabila de venir nous rejoindre à Bruxelles. Nous avons pris en charge son Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org déplacement, sa sécurité, son séjour. C’est ainsi que nous avons noué des contacts très solides avec lui. Il est venu plusieurs fois grâce à notre organisation. Il était très actif. Qu’en est-il de votre lutte au côté de Mzee? J’aimerai mettre les points sur les ï. Il y a de moment historique qu’on ne peut pas oublier dans la lutte autour de M’zee Laurent-Désiré Kabila. Il y a eu d’abord l’organisation de la venue de Kabila en Europe. Il y avait l’essoufflement du mouvement révolutionnaire. Kabila organisait le seul mouvement armé qui se battait contre le géant, c’est-à-dire Mobutu, soutenu par de grandes puissances, le monde occidental. Lorsque nous avons considéré que la lutte était rude, nous avons organisé une première conférence des cadres à Bruxelles avec Kabila. Et là, je ne vous dis pas si les débats étaient houleux. Il s’agissait de changer le mouvement politico-militaire en mouvement politique, en transformant la lutte armée comme forme principale de conquête de pouvoir en parti politique. Comment M’zee a-t-il été recruté pour la guerre de libération? C’est le second moment historique. Après la Conférence nationale souveraine qui n’a pas renversé le système Mobutu. Kabila, Ilunga et Deogracias Simba se sont rencontrés à Lusaka, pour constater l’échec de la lutte non armée. Nous avons viré. Nous étions convaincus que seule la lutte armée était susceptible de renverser le régime de Kinshasa. C’est ainsi que nous avons noué des contacts avec d’autres mouvements et notamment le FPR. Mais dans quelles conditions vous êtes-vous retrouvé avec Kabila à Kigali avant la guerre de libération ? Les chefs d’Etat à la tête desquels conduits par Nyerere se sont réunis et avaient décidé d’en découdre avec le système Mobutu. Mais, il fallait des Congolais qui devaient jouer le rôle d’avant-garde. Kabila se trouvait en ce moment-là à Tanzanie. Il a été présenté par les collaborateurs de Nyerere au leader tanzanien. Nyerere l’a présenté à Museveni et à Kagame. Mais en même temps, Kisasu Ngandu était à Kampala. Tout naturellement, Museveni l’a présenté comme un allié. Et Kisasu Ngandu nous a seulement appelés pour constituer le trio qui allait bouleverser la face de l’Afrique. Et nous nous sommes retrouvés à Kigali pour déclencher ce que vous avez appelé la guerre de l’AFDL. Etait-il facile d’entrer en contact avec Kabila ou bien les Rwandais le contrôler? Je pense que les Rwandais n’ont jamais apprécié qu’il y ait quelqu’un qui soit soutenu par un pays puissant de la sous-région. C’est ainsi que j’ai eu beaucoup de mal de rencontrer Kabila, la première fois. Les Rwandais m’ont empêché de rencontrer Kabila la première fois. Parce que j’apparaissais comme un homme qui apportait la caution nationale significative et qui allait modifier le cours de la lutte parce que nous étions en Angola, parce que nous étions armés, parce que nous étions nombreux. Au départ, j’avais six mille hommes armés, entraînés par les Angolais. De toute façon, j’étais difficile à manipuler compte tenu de ce que je représentais comme force authentiquement congolaise. Il a fallu insister longuement pour rencontrer Kabila. Nous nous sommes rencontrés pendant cinq minutes pour la première fois et dix minutes pour la seconde fois. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Etes-vous surveillés à Kigali? Non, nous étions encadrés. Et je n’ai pas pu rencontrer Kabila. Je crois que c’est de l’histoire que nous faisons là. Nous sommes à Kigali. J’arrive à Ki9ali parce que nous sommes invités a Kigali parce que appelé par Kabila et Kisasu Ngandu. Et on ne fait rien pour que nous puissions nous concerter. Il a fallu que je comprenne cela pour ne pas rester à Kigali et repartira C’est ainsi que les accords de I’AFDL, je ne les avais jamais signés. Lorsque je suis arrivé, j’ai demandé de lire les accords de Lemera afin que j’appose ma signature en connaissance des causes. Au fond, l’ambiguïté entre Kabila qui connaissait les accords de Lemera et Kisasu Ngandu qui voulait que je participe alors qu’on l’a empêché de me voir alors que c’est lui qui m’avait appelé et c’est avec lui que nous avons organisé mon départ de Bruxelles vers Kigali. Quelles leçons devons-nous tirer de ces assassinats et comment les éviter? La formation politique des Congolais est médiocre et généralement ils accèdent aux affaires comme par hasard. Contrairement à certains pays africains qui ont conquis le pouvoir par la guerre, en ayant des compagnons de lutte, en développant un système de pensée collective, en reconnaissant les mérites des autres, les sacrifices. Dans ces pays, vous verrez qu’il n’y a pas beaucoup d’assassinats. Prenez l’Angola, il y a eu beaucoup de luttes. Mais, il y a eu très peu d’assassinats parce que politiquement ils ont le sens de compagnons de lutte. Chez nous, la plupart des dirigeants arrivent par des moyens futiles. La crainte, la méfiance, les égos, la jouissance et le souci de la conservation des privilèges. Quand on est arrivé’ par hasard, la tendance c’est le machiavélisme la conquête du pouvoir et sa conservation par tous les moyens. Nous ne sommes pas démocrates. La plupart des dirigeants congolais n’ont pas développé la culture démocratique au sein de leur parti. Pensez-vous que s’il y a consensus on peut éviter les assassinats? S’il y a consensus, au sens premier du terme, c’est-à-dire que le débat doit exister. Quelqu’un qui a une opinion différente ne doit pas être considéré comme un ennemi ou quelqu’un à abattre. C’est cette notion, cette différenciation, cette sélectivité qui nous manque. Je me souviens au PRP, nous avions des débats très houleux et, in fine, Kabila faisait la synthèse. Oh! Il avait une grande capacité synthèse. Nous étions des intellectuels autour de lui mais après le débat quand Kabila faisait la synthèse, je vous assure, on tirait chapeau bas. Forum des As – un après 19, 20 et 21 janvier 2015 : c’était un soulevement 18/01/16 Que s’était-il passé exactement à Kinshasa au cours de ces trois dates pour que le » Front civil 2016 » en vienne à planifier des manifestations commémoratives la semaine du 19 au 25 janvier 2016 ? Constat à faire d’emblée : la veille, soit ce lundi 18 janvier, les organisateurs semblent se rétracter. Aucun appel Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. 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Il faut admettre que la mobilisation escomptée n’est pas possible, maintenant qu’une bonne partie de l’opinion nationale découvre que certaines initiatives sont financées ou planifiées par des personnalités suspectes comme George Sorros et Greg Mills, préoccupés moins par la démocratisation que par la balkanisation de la RDC… Au commencement – si l’histoire pouvait être contée – il y a eu le projet de révision de la loi électorale. Révision recommandée aussi bien par l’Opposition, la Majorité et la Société civile au lendemain des élections du 28 novembre 2011 que par les observateurs électoraux, au nombre desquels la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (Moe-Ue) dans ses rapports de 2012 et de 2014. Ce n’est pas tout. La révision avait été préconisée aussi en juillet 2012. Sous le titre « RDC : l’Assemblée nationale recommande la révision de la loi électorale », la dépêche de Radio Okapi mise en ligne le 5 juillet 2012 à 12h35 reprend les neuf recommandations adressées à la Céni par la chambre basse à l’issue de la plénière du jeudi 5 juillet. Il s’agit de : – la révision de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Ceni, notamment en ce qui concerne la composition du bureau de la Ceni ; – l’audit de la gestion financière de la Ceni par la cour de « compte » conformément à la loi ; – la révision de la loi électorale concernant le mode du scrutin et les conditions d’éligibilité ; – l’adoption des annexes à la loi électorale, eu égard à la répartition des sièges pour les élections urbaines, municipales et locales ; – la révision de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques est également concerné ; – la sécurisation du processus électoral qui doit être une priorité du gouvernement pour décourager les actes de violence ; – l’organisation du recensement de la population congolaise dans le meilleur délai ; – la suspension du calendrier électoral des élections provinciales, urbaines, municipales et locales en attendant la mise en œuvre d’un nouveau cycle électoral » et » – l’organisation dans les meilleurs délais des élections législatives dans les circonscriptions électorales où le scrutin a été annulé « . D’ailleurs, au cours de son conclave du centre Mama Mobutu, l’Opposition va se prononcer, elle aussi, pour la réforme de la loi électorale. Ainsi, au sous-point B du point « 4. Concernant la problématique de la révision constitutionnelle et des questions électorales », « Le conclave propose que la loi électorale future et le calendrier électoral puissent inverser l’ordre des élections en commençant par les élections à la base, avant les élections nationales » (page 15). Déjà, au sous-point B du point « 3. Concernant le Cahier de charges de l’Opposition politique congolaise au Dialogue politique », le Conclave lève l’option de « Repenser le système électoral congolais notamment par : 1. le recensement général de la population, afin de déterminer, entre autres, le calcul du quotient électoral, non pas en fonction du nombre des citoyens enrôlés mais plutôt de celui recensé ». Un consensus » Céni, Majorité, Opposition, Assemblée nationale et Observateurs électoraux » s’était dégagé autour de l’impératif de révision de la loi électorale impliquant, notamment, le recensement à usage électoral. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Esprits subtilement préparés au cas Burkinabé Or, le moment venu, l’Opposition radicale va se rétracter. Non pas en récusant le débat au sein des Institutions parlementaires, mais en mobilisant plutôt la rue pour boycotter l’examen du projet de loi. La déclaration publiée à cet effet le 15 janvier 2015 appelle la population de Kinshasa à « occuper massivement le Palais du peuple ce lundi 19 janvier 2015 à partir de 8 heures, pour empêcher aux Députés véreux et téméraires de siéger » et, celle de l’intérieur, » à faire des manifestations dans toutes les provinces pour dire non à toute manœuvre visant le glissement du mandat de Monsieur Kabila au-delà du 19 décembre 2016 « . La déclaration contient cette incitation : » Pour ce faire, les partis et regroupements politiques, des groupes parlementaires de l’opposition ainsi que les organisations de la Société civile demandent : – aux parents de garder leurs enfants à la maison et de ne pas les envoyer à l’école ; – aux personnes de troisième âge de ne pas quitter leur maison ; – aux opérateurs économiques de fermer leurs boutiques et magasins « . Il y a là un appel évident au soulèvement, surtout lorsque les esprits y ont été subtilement préparés avec l’évocation répétée du précédent burkinabé mettant en exergue le mouvement « Balai citoyen » inspiré, lui-même, par le mouvement sénégalais « Y en a marre ! » qui, peu de temps après, vont manager les mouvements congolais « Filimbi » et « Lucha ». Il est intéressant de relever le financement de ces organisations par le milliardaire américain d’origine hongroise George Sorros. Dans l’interview accordée le 5 mai 2015 à Valdez Onanina, Fadel Barro – l’un des fondateurs de « Y en a marre » – déclare à ce propos : » Des ONG sont venues vers nous, OXFAM, Open Society Institute de Georges Soros, OSIWA, pour nous accompagner dans la réalisation de nos programmes. Mais ce qui doit être clair, et j’y accorde beaucoup d’importance, c’est que cet argent qui est remis par ces ONG au Mouvement « Y en a marre », ce ne sont pas les membres du Mouvement qui le touchent directement « . Il se révélera que George Sorros fait partie des financiers principaux de la rencontre d’Ile de Gorée en décembre 2015. Ce qui laisse supposer son implication dans les événements de janvier de l’année passée à Kinshasa. Dans cette logique, il ne peut pas ne pas l’être pour les manifestations commémoratives du 19 au 25 janvier 2016. Quand on sait alors du conseiller stratégique de Paul Kagame en 2006, à savoir Greg Mills – directeur de la fondation sud-africaine Brenthurst – qu’il est de ceux qui prônent ouvertement la balkanisation de la RDC, on ne peut que se demander si les organisateurs des manifestations de 2015 et, éventuellement celles du 19 au 25 janvier 2016, ont la présence d’esprit de méditer sur la coïncidence faisant que les mouvements Filimbi et Lucha soient actifs uniquement au Nord Kivu, province frontalière avec le Rwanda et l’Ouganda et les soient moins, voire pas du tout, dans les autres provinces. Or, le Nord-Kivu est la partie la plus menacée par des Adf-Nalu (Ouganda) et des Fdlr (Rwanda), ces deux pays étant soupçonnés de visées annexionnistes sur certains villes et localités de l’Est du pays. Comment, lorsque de telles évidences sont faciles à établir parce que difficiles à contester ni à détruire peut-on penser que les » journées chaudes » des 19, 20 et 21 janvier 2015 avaient été une expression Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org démocratique et non un soulèvement populaire planifié ? Et comment, peut-on, avec toutes ces évidences, envisager une année après, l’organisation des manifestations commémoratives ? La vérité est qu’elles sont commémoratives du soulèvement manqué Sécurité Forum des As - Fardc : 64 officiers terminent leur formation comme techinicien d’état-major 18/01/16 Le ministre de la Défense nationale, Anciens combattants et Réinsertion, Crispin Atama Tabe a remis la semaine dernière les diplômes de fin de formation en qualité de technicien d’état-major à 64 lauréats de la 26ème promotion de l’Ecole de Commandement et d’état-major (ECEM), dont 10 éléments du Personnel militaire féminin (PMF). Le ministre Crispin Atama Tabe, a, à cette occasion, fait savoir que cette session est considérée comme un des piliers de la réforme des Forces armées de la République démocratique du Congo(FARDC). Il a souligné que » lorsque l’on est formé, on est en mesure de remplir comme il se doit les fonctions qui vous sont confiées « . Allusion faite à la mise en application des connaissances acquises durant la formation par ces éléments des FARDC. Le numéro 1 de la Défense a, par ailleurs, insisté sur la loyauté légale aux institutions légalement établies. De son côté, le chef d’état-major général adjoint, en charge des Opérations et Renseignements, le lieutenant-général, Dieudonné Amuli, a, au nom du chef-d’état major général des FARDC, invité les lauréats à être des animateurs et créateurs d’un bon esprit de travail dans différents services où ils seront appelés à exercer leurs fonctions. Ne jamais tahir le Congo La devise de la RDC, a précisé le lieutenant-général, est : » Ne jamais trahir le, Congo « . Les techniciens état-major ont l’impérieux devoir d’apprendre à leurs subalternes l’amour de la RDC et de servir jusqu’au sacrifice suprême. En outre, le Chef d’état-major général adjoint, chargé des opérations et renseignements a insisté sur la loyauté envers les institutions légalement établies, en commençant par le Président de la République. Pour le commandant de l’Ecole de commandement et de l’état-major (ECEM), le colonel Jean-Marie Mfinda, la formation, assurée dans cette branche du Groupement des Ecoles supérieures militaires (GESM), est consacrée aux cours fondamentaux, à la technique d’état-major et de commandement axés sur les méthodes d’élaboration des décisions opérationnelles, de raisonnement général de travail et Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org d’exercices pratiques. Selon le patron de cette structure, cette formation est complétée par le droit international humanitaire et des lois sur les conflits armés. La Prospérité - Kinshasa : retour en force des ‘’Kuluna ‘ 18/01/16 L’insécurité urbaine semble reprendre du poil de la bête dans la Ville-Province de Kinshasa. Le constat se fait çà et là, dans plusieurs communes de la capitale Rd Congolaise. Les rues de Kin La belle, la ville des noctambules et des fêtards ne sont plus jamais sûres. Tout laisse croire qu’après les opérations Likofi I et II mises en œuvre par la Police Nationale Congolaise, les jeunes inciviques appelés ‘’Kuluna ‘’ reprennent leurs basses besognes. Tapis dans le noir, aux coins de rues, munis d’armes blanches, ils sévissent de nouveau, installant, peu à peu, un climat digne des pires ‘’favelas’’ dans certaines contrées. Sans vergogne, ils dépouillent les paisibles citoyens, les privant de leurs biens, dont parfois les plus précieux, à savoir, leurs vies. On le pensait définitivement éradiqué. Mais, le phénomène dit ‘Kuluna ‘’ reprend du poil de la bête. 2016 s’annonçait comme une année fortement politique suite aux contradictions qui s’érigent entre les acteurs de la majorité, de l’opposition et de la société civile sur des sujets épineux. Cependant, il se peut que cette nouvelle année soit aussi, si aucune mesure sérieuse n’est prise, celle de la résurgence de l’insécurité dans la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. De Matadi Kibala à Kinkole, en passant par Mont-Ngafula, Ngaba, Kalamu, Lemba, Matete, N’djili, Masina etc., le crime est, tristement, de nouveau d’actualité. Ce, à tel point que les anecdotes sont légions. De sorte qu’ils se raconteraient, à présent, comme des faits de société totalement ordinaires. Des cas émouvants Des histoires d’agression courent les rues. A titre d’illustration, l’on apprend qu’une dame, vendeuse de friperies au marché Gambela, a été violentée vers 23 heures, alors qu’elle regagnait son domicile après avoir récolté des dettes à Yolo. C’est à la hauteur du pont Mompono qu’elle a été encerclée. Ces bandits lui ont arraché son sac à main qui contenait ses pièces d’identités, ses téléphones, ainsi que son argent. Au bas mot, près de 1.300 dollars et 68.500 francs congolais. A ce jour, rentrer sain et sauf, sans croiser des malfaiteurs et d’autres délinquants désormais catalogués Kuluna, relève presque d’un miracle, surtout pour les habitants de certaines contrées. Et, aujourd’hui, tout déplacement aux heures indues de la nuit, dans ces coins coupe-gorges et dit couloir de la mort, comporte des risques énormes. Agresser des piétons semble ne plus suffire. Ingénieux, ces délinquants innovent dans l’art du crime. Même les véhiculés sont ciblés. Tenez, pour les dépouiller, les Kuluna, dans des endroits pas assez éclairés, guetteraient désormais les voitures, alors perchés comme des oiseaux du ciel où ils peuvent, avec des pierres. Tout automobile qui passerait par ces tronçons essuie alors une pluie de pierres. Objectif ? Eh bien que ce dernier s’arrête d’une manière ou d’une autre. Là, les passagers vont être de plus belle dépouillés. C’est là, une révélation faite par une personnalité qui en a été victime vers Kingabwa. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Phénomène ‘’Maître volontaire ‘’ Pour contrecarrer la flambée de violence, un phénomène parallèle voit le jour à Kinshasa. Il s’agit de celui des maîtres volontaires. Grosso modo, ce sont des sportifs fatigués de voir sévir des inciviques qui, par ailleurs, détruisent l’image de marque des sportifs. De la sorte, dans les quartiers chauds de la ville, à l’instar de ceux de la Tshangu, ils s’organisent pour poursuivre et arrêter les dits Kuluna, afin de les remettre aux mains de la police. Sauvant de ce fait, une frange importante des habitants dans différents quartiers. Opération ‘’Likofi III ‘’ demandée Des voix s’élèvent au sein de la population pour souhaiter une reprise de l’opération Likofi. Cette dernière, avait réduit de manière drastique le phénomène Kuluna à Kinshasa et suscité une forte contestation de la part de quelques organisations non gouvernementales internationales versées dans la défense des droits de l’homme. En toile de fond de cette contestation, figurait la question du droit des criminels à une justice impartiale. En clair, à un procès équitable. En effet, ces organisations internationales accusaient les autorités congolaises de procéder à des exécutions sommaires des criminels. Au nom du principe de la présomption d’innocence de tout accusé, ils fustigeaient, cette manière de faire. Le haro de la rue ‘’Les bandits sévissent de plus belle et aucun de ces défenseurs des droits de l’homme ne semblent dire mot quant au droits de ceux qui sont violentés. C’est à croire que seule la vie de ces criminels a de l’importance à leurs yeux ‘’, fait remarquer un quidam. Sur le même registre, plusieurs habitants de Kinshasa raillent cet état de chose. Ils appellent, par ailleurs, les autorités compétentes à relancer l’opération Likofi au plus vite, pour mettre hors d’état de nuire tous ces bandits qui courent les rues et passent maître dans l’art du crime. Société et économie Forum des As – Réforme du porte feuille de l’Etat, une évaluation s’impose 18/01/16 Huit ans après le lancement du processus de réforme des entreprises du Groupe du Portefeuille de l’Etat, quel est l’état de lieux ? Cette question préoccupe une bonne frange de l’opinion intéressée par l’activité économique nationale et par l’apport de ces entreprises publiques dans le budget national ainsi que dans la création de la richesse et l’absorption du chômage. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org En 2007, le Gouvernement, conduit à l’époque par le Premier ministre Antoine Gizenga, avait levé l’option de redresser toutes les unités de production de l’Etat dont les résultats financiers laissaient à désirer à cause de nombreuses pesanteurs endogènes et exogènes. Soutenue par le Groupe de la Banque mondiale dans le cadre du Projet Développement et Compétitivité du Secteur Privé (PDSP), la réforme lancée était encadrée par la structure Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises du Portefeuille (COPIREP). Dans une analyse récente sur les 2/3 de ces entreprises transformées des suites des effets des Décrets pris par le Premier ministre Adolphe Muzito en avril 2010, il est constaté que les résultats attendus de cette réforme sont mitigés ; les causes ayant justifié cette réforme continuent à subsister. Pire encore, certaines pesanteurs se sont installées pour durer. Et, en plus, le plus grand nombre de ces ex-entreprises publiques n’apportent toujours pas des ressources au trésor public. Au contraire, elles et continuent à être des canards boiteux, noyés dans des dettes bancaires et interentreprises, et ploient sous le poids des charges d’exploitation insupportables. Et ce tableau bigarré fait croire que la réforme aurait accouché d’un demi-échec. Et pourtant, la finalité du processus de leur restructuration procédait de la nécessité de les voir disposer de tous les moyens institutionnels et structurels susceptibles d’en faire de véritables foyers de richesses et de moteur de croissance économique pour l’ensemble du pays. Au moment où il est de plus en plus question du redéploiement économique, il est hasardeux de laisser en friche des pans entiers du tissu économique. Son inanition telle que présentée actuellement, n’augure pas un avenir économique à l’abri des aléas, affirment plusieurs observateurs. Par ailleurs, un grand nombre de spécialistes continue d’affirmer que l’impérieuse nécessité de restructurer ces entreprises publiques procédait de l’importance de ces unités de production, lesquelles constituent l’essentiel de l’activité socio-économique de la RDC et conditionnent étroitement la vie et le développement des opérateurs privés, en tant que clients ou fournisseurs dans le circuit d’achat et de vente de biens et services. Cependant, il y a lieu de reconnaitre que la RDC n’a jamais fait une bonne politique de gestion de ses entreprises publiques, faute d’une bonne connaissance de leurs missions, affirment plusieurs spécialistes. HISTORIQUE DU PORTEFEUILLE DE L’ETAT Selon les archives tenues par le Conseil Supérieur du Portefeuille (CSP), la détérioration de ces exentreprises du Portefeuille s’est amorcée dès l’accession de la RDC à son indépendance suite à deux actes pris par les Belges au courant du mois de juin 1960. En effet, les Belges avaient pris un décret appelé « Loi d’option de nationalité ». Ce décret avait permis à la quasi-totalité des sociétés de droit congolais, que ce soient les entreprises du Portefeuille de l’Etat ou totalement privées, d’opter pour la nationalité belge. Quelques jours après, les Belges avaient encore pris un deuxième décret qui consacrait la dissolution des sociétés à charte, lesquelles constituaient des structures d’encadrement de la gestion de la grande majorité des entreprises congolaises, en tant que filiales ou sous-filiales de ces grandes sociétés dissoutes. Ces Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org deux actes ont, en eux seuls, fait évader, vers d’autres cieux, une bonne partie du Portefeuille de l’Etat congolais, plus particulièrement dans sa substance, et désorganisé le fonctionnement et l’encadrement des unités de production du Portefeuille de l’Etat. Et dans ce bras de fer entre le colonisateur et le colonisé, le pire des actes a été celui posé par ce dernier en réponse. Se trouvant à ce début de son indépendance nationale avec des unités de production ayant changé de nationalité sans structure d’encadrement et, surtout, amputées des fonctions commerciales et financières transférées avec le siège social à l’ancienne métropole, le nouvel Etat congolais, après des tentatives de récupération de la nationalité de ses unités de production à travers différentes conventions, a nationalisé les sièges d’exploitation de ces sociétés restées au Congo, en les transformant en entreprises distinctes appartenant à 100% à l’Etat. Cet acte marquera la naissance des entreprises publiques congolaises dans leur configuration d’avant la réforme débutée en 2007. Suivant les mêmes archives du CSP, il ressort que la gestion de ces entreprises créées par le nouvel Etat a été confiée à des fonctionnaires, non nécessairement préparés en matière de gestion des unités de production à caractère commercial. Cette situation a été si dramatique que ces entreprises n’étaient régies par aucun texte réglementant leur fonctionnement. En effet, elles n’étaient plus ni des sociétés commerciales, n’ayant plus que l’Etat comme propriétaire, ni des structures d’administration publique, étant dotées d’un patrimoine propre, soumis à des dispositions contractuelles de droit privé (vente, achat et location de biens et services). Mais également parce qu’accomplissant quotidiennement, comme par le passé, des actes de commerce, en tant que profession habituelle, sans être assujetties à la législation sur les sociétés commerciales. Conséquence de cet embrouillamini : de défaut de stratégie, notamment en matières commerciales et financières, avec comme corollaire l’absence d’investissement de maintien et, encore moins, d’expansion de l’outil de production. L’ampleur de dégâts découlant de cette absence de texte réglementant la gestion et le fonctionnement des entreprises publiques a conduit les autorités à édicter la Loi n°78-002 du 6 janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux entreprises publiques. Dans la foulée, les décideurs avaient commis l’erreur d’inclure au nombre d’entreprises publiques d’essence commerciale les services d’administration publique. Aussi, à bien des égards, cette loi comportera-t-elle malheureusement un grand nombre d’inconvénients et incohérences à la base des sérieux handicaps constatés dans le fonctionnement de ces entreprises : notamment d’enlever à ces entreprises la vocation commerciale, c’est-à-dire la recherche de bénéfice, pour leur imposer celle exclusive d’instrument désigné d’exécution de la politique du gouvernement opposée à l’objectif de recherche de la croissance par le profit. Devant les contraintes d’autorisation et d’approbation des décisions, pour le moindre acte de gestion de l’entreprise, les gestionnaires se privent de toute initiative et se laissent tracter comme des véritables irresponsables, par leurs autorités de tutelle respectives. Il a donc fallu attendre plus d’une trentaine d’années pour qu’en 2010 soit édicter une vraie Loi concernant les entreprises publiques, venue réorganiser et chercher à redresser les équilibres perdus. D’importants efforts ont été fournis pour idéaliser la nouvelle loi. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Mais huit ans après, les résultats escomptés sont attendus parce que sur la vingtaine de sociétés commerciales écrémées de la réforme, de vingtaine d’établissements publics et de douzaine de services publics, l’esprit de la réforme a difficile à s’affirmer. L’intérêt de la restructuration qui est d’établir une démarcation entre le domaine de l’Etat et celui des organisations ayant pour vocation de produire de biens et services, qu’ils soient d’utilité publique ou privée, semble abandonné. La Prospérité - Identification des abonnés : casse-tête pour la population kinoise 18/01/16 Au début du mois de décembre dernier, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo avait exigé l’identification de tous les abonnés de différents réseaux des Télécommunications œuvrant en RD. Congo. Cette mesure avait, cependant, été diversement appréciée dans la mesure où le temps imparti était très court. Mais, quel est le Résultat ? A ce jour, des millions de numéros des téléphones sont invalidés faute de s’être identifiés dans le délai fixé à l’issue du moratoire du gouvernement central. La population, quant à elle, déplore la pression avec laquelle cette affaire a été précipitée. En conséquence, des Shops sont aujourd’hui pleins, pas moyens de mettre le nez, l’on compte des centaines de personnes qui viennent pour se faire identifier. Les responsables des firmes des télécommunications font appel à toute imagination pour faire face à cette situation. Il faut mettre presqu’une heure pour se faire identifier afin de répondre aux exigences du Gouvernement. Airtel, Vodacom, Orange, Africell, et Tigo, tous, travaillent d’arrache-pied, pour enregistrer l’ensemble de leurs clients. Mais, du côté de la population, c’est un sentiment de colère et de déception. Car, estimet-elle, le Gouvernement n’a pas donné assez de temps pour que chacun prenne toutes les dispositions utiles. La Prospérité, quotidien d’actions pour le développement et la démocratie qui s’est intéressée à ce sujet, a fait la ronde de quelques Shops à Kinshasa. Il en ressort que la population congolaise n’approuve pas directement cette mesure du Gouvernement. ‘’ Ce n’est pas normal, je me réveille un bon matin, je constate que je ne peux plus faire des appels, ni envoyer des sms. Un sms me demande, plutôt, d’aller me faire enregistrer rapidement. Nous sommes quand même des responsables. Je crois, nous devons être informés un mois avant. Et puis, depuis que je me suis fait enregistrer, rien n’a changé. C’est la quatrième fois que je viens dans ce shop’’, a déclaré M. Emmanuel, abonné chez Orange. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Pour sa part, Madame Ebobi pense, pour sa part, porter plainte. Car, cette mesure est, selon elle, irrégulière. ‘’ Mes numéros sont bloqués. Je suis un chef d’entreprise, vous mesurer le manque à gagner. Dans cette situation, je me vois dans l’obligation de porter plainte contre mon opérateur, pour que toutes les pertes subies soient réparées’’, a-t-elle martelé. Par ailleurs, il y a lieu de noter que beaucoup de congolais sont obligés d’abandonner leurs occupations pour aller se faire enregistrer. A en croire Gabriel Ekuli, son Patron n’est pas content qu’il abandonne les heures de travail pour des choses qui n’ont aucun lien direct avec l’intérêt de l’entreprise. La Tempête des Tropiques - Mystère autour de la mort de la sœur Marie Misamu 18/01/16 La triste nouvelle s’est répandue, en un clin d’œil, dans le monde entier, samedi 16 janvier 2016 dans la soirée. Marie Misamu, chanteuse congolaise de la musique chrétienne, a brusquement quitté ce monde, alors que, physiquement, elle se portait à merveille. Elle a tiré sa révérence alors que la République démocratique du Congo commémorait le 15ème anniversaire de la mort de M’Zée Laurent-Désiré Kabila, soldat du peuple, assassiné par les ennemis de la démocratie et le développement de la République démocratique du Congo. D’aucuns n’y ont pas cru, mais des sources proches de la famille de l’illustre disparue ont confirmé cette terrible nouvelle qui a plongé les Congolais dans la consternation la plus totale. Cette grande chanteuse s’est éteinte suite, informe-t-on, à une crise cardiaque, à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise à Ndjili, dans la ville de Kinshasa. Juste après sa mort, son corps a été conduit à la clinique Ngaliema où il est gardé. Décès confirmé Le président de l’Association des musiciens chrétiens du Congo (AMCC), frère Patrice Ngoy Munsoko, a confirmé l’information après s’être rendu à la morgue de la clinique Ngaliema. Un cousin de la chanteuse a précisé que la chanteuse se trouvait à une retraite de prière quand elle a ressenti des malaises. Mais des mauvaises langues lient cette disparition tragique à un mauvais sort. Selon ces indiscrétions qui n’ont aucun fondement, Marie Misamu venait de perdre, au mois de décembre dernier, un de ses frères. Et la chanteuse serait indexée dans cette lourde perte. En plus, une cérémonie mystique aurait été organisée pour que l’auteur de ce décès ne reste pas en vie. Difficile de croire en cette version car la mort est premièrement naturelle. Autant qu’on fête la naissance d’un être humain, autant ce dernier quittera cette terre des hommes, de fois, de manière inattendue. Une excellente chanteuse Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org On retiendra de la sœur Marie les qualités d’une excellente chanteuse, très appréciée par le Maestro Souzy Kaseya pour qui Misamu est la meilleure chanteuse de tous les temps de la musique congolaise dans son ensemble, toutes tendances confondues. Ce qui lui a attiré les grosses pointures telles que feu Debaba El Shabab ou encore le regretté Charles Mombaya. JB Mpiana a interprété un petit morceau de sa chanson son album « Kipe yayo », à travers un chef-d’œuvre décidé à Coco Claudia Ikia Sassou, intitulé « Claudia », où il a exactement chanté” Claudia alingi na yembela ye nzembo ya Marie Misamu Yesu oyoooo… Chanteuse, danseuse, pleureuse, comédienne, styliste … elle avait tout d’un artiste complet. Son look fait aussi partie des préférences de la jeunesse féminine congolaise. Dans l’au-delà, elle rejoint Débaba, Charles Mobaya, Alain Moloto et bien d’autres adorateurs que l’Eternel a rappelés auprès de Lui. Le Potentiel - Trafic ferroviaire Matadi-Kinshasa : bientôt le retour du train omnibus de la SCTP 18/01/16 Après la remise en service du train Express vers le dernier trimestre 2015, la Société commerciale des transports et des ports (SCTP) relance bientôt le trafic du train omnibus Kibolabola. Bonne nouvelle pour les usagers de la voie ferrée Matadi-Kinshasa. Après la remise en circulation du train Express au dernier trimestre de 2015, la Société commerciale des Transports et des ports (SCTP) va remettre en service d’ici quelques jours le train omnibus communément appelé Kibolabola et un deuxième train voyageurs de luxe. C’est ce qui ressort de la visite d’inspection entreprise, du samedi 9 au mercredi 13 janvier, par Jean Kimbembe Mazunga, directeur général de cette entreprise du portefeuille. Visite l’a conduit successivement à Lufutoto, Mbanza-Ngungu, Matadi et Borna dans la province du Kongo Central. Ces activités entrent dans le cadre du programme de réhabilitation de la voie ferrée financé par le gouvernement central à hauteur de 10,7 millions USD. Accompagnés Dzogolo Mbangu et Mananga Ngoma, respectivement directeur du département des chemins de fer et celui du Département technique, le directeur générai a visité l’usine de traverses en béton armé (UTBA). La haute direction de la SCTP a pu se rendre compte comment les techniciens travaillent d’arrache-pied pour satisfaire l’abondante demande par rapport aux travaux de modernisation de la voie ferrée. L’usine de soudure de rail, à l’arrêt depuis plusieurs années, a repris du service. A l’étape de Mbanza-Ngungu, Kimbembe Mazunga s’est rendu aux ateliers centraux, où deux locomotives reconditionnées sortiront fin janvier et fin mars. Ces locomotives permettront la SCTP de relancer le train omnibus (Kibolabola) à côté du train Express, qui garantit de meilleures conditions de voyage aux passagers. Ces trains vont tracter des voitures neuves. Sur instructions du chef de l’Etat, une commande de ces voitures a été passée, il ne reste plus qu’à les réceptionner. Impératif de réhabiliter les piers 1 et 2 Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org Kimbembe Mazunga a aussi effectué une visite-éclair au port de Matadi, où il a tenue une réunion avec les gestionnaires du port. Kimbembe Mazunga a présenté ses vœux de nouvel an et félicité les travailleurs pour les efforts fournis durant l’année 2015. Lesquels efforts ont permis, a-t-il dit, à la SCTP de clôturer l’année en beauté en payant les 12è et 13ème mois puis le colis de fin d’année. Il en a profité pour exhorter les travailleurs à donner le meilleur de soi en cette 2016 qui s’annonce difficile. « 2016 s’annonce difficile, car on ne dépensera que ce qui est prévu dans le budget », a-t-il martelé. D’autre part, le directeur général de la SCTP a fait savoir que son entreprise perd chaque 2 millions USD à cause de la non- utilisation des piers I et II, dont les travaux de réhabilitation se sont arrêtés faute de financement. Pour relever le défi, Kimbembe Mazungu promet d’user de «l’ingénierie financière » en vue de trouver des moyens susceptibles d’achever les travaux en moins de quatre mois. Pour lui, les ports maritimes qui contribuent à 85% des recettes de la SCTP ne doivent pas rester les seuls poumons de vie de l’entreprise. Pour ce faire, Kimbembe Mazunga veut associer tous les travailleurs à là réflexion pour que le chemin de fer, les ports et les transports fluviaux viennent en appui. A Boma, la haute direction de la SCTP constate que les travaux de bétonnage du port lancés depuis août 2015 connaissent un ralentissement à cause des pluies diluviennes. Ce qui a paralysé les activités dans la ville. La route Boma-Muanda est aujourd’hui coupée en deux. Et c’est l’entreprise Afritec qui propose une solution palliative avec sa vedette qui aide à la traversée des véhicules. A ce propos, l’autorité provinciale envisage l’érection dans le bref délai d’un pont de fortune. Partout où il est passé, Jean Kimbembe Mazunga a insisté sur l’assainissement du milieu de travail. Aussi s’est-il insurgé contre le manque d’entretien de certains lieux où de folles herbes ont poussé à l’indifférence totale des travailleurs. Le responsable de la police a donc été instruit pour que ses hommes s’occupent aussi de l’entretien des installations portuaires envahies par l’herbe sauvage. Justice et droits de l’Homme Forum des As –Lutte contre les violences sexuelles : plaidoyer pour plus de moyens aux cellules spécialisées de Parquets 18/01/16 Financée par l’UE et la Suède, la session de coaching de 40 magistrats des parquets de Grande instance de Kinshasa, membres des cellules spécialisées pour la répression des infractions des violences sexuelles et basées sur le genre, a clôturé ses travaux jeudi 14 janvier courant. Expert au sein du Programme d’appui à la réforme de la justice, PARJ, à Kinshasa dans l’unité de gestion du programme et en charge de la thématique genre et lutte contre les violences basées sur le genre et violences sexuelles, Me Alain Kateta Bwanga plaide pour les moyens à allouer aux magistrats membres de ces cellules spéciales. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org » Il ne suffit pas de les créer, les installer, de les coacher, de les documenter mais les moyens devront suivre, la logistique. Puisqu’ils ne devront pas par exemple quitter Gombe et ramener une victime à pied. Pour aller aux soins médicaux, il ne faut pas qu’ils aillent sans intrants… « , plaide Me Kateta Bwanga, parlant des magistrats devant réprimer ces crimes. L’homme dit » rêver d’une administration de la justice où les acteurs chargés de la répression des infractions des violences basées sur le genre et les violences sexuelles sont les plus consciencieux et les plus spécialisés. » Et pour cela, insiste-t-il, ces cellules spécialisées doivent être dotées des moyens conséquents. L’expert Justice, Genre et Impunité au PARJ affirme qu’en RDC les violences sexuelles et basées sur le genre sont une réalité. » Il suffit de descendre sur terrain, entrer dans les cellules, les cabinets des magistrats qui s’occupent de ces questions et à la police spéciale de protection de la femme et de l’enfant pour vous rendre compte que c’est une réalité. Ce n’est pas une légende. » Mettre fin à l’image de caoitale du viol » Il y a des femmes qui passent tout une nuit dehors parce qu’elles sont femmes. Il y a des jeunes filles qui sont violentées tous les jours. Et il faut une lutte et une politique sérieuse pour y mettre fin ou pour réduire sensiblement ce fléau « , fait remarquer Me Alain Kateta. » Je rêve d’une administration de la justice qui tienne compte de la dignité de la femme et de la jeune fille. Je rêve un jour que la justice spécialisée de la répression de ces types d’infraction soit une justice qui a suffisamment des moyens et à ce moment là en plus de la conscience, nous pourrons atteindre les résultats que nous recherchons « , dit-il. Son collègue, Me Antoine Mvubu, avocat au Barreau de Kinshasa-Gombe, assistant superviseur au PARJ, bureau Justice, genre et impunité embouche la même trompette. » Les violences préoccupent tout le monde. Nous voulons que l’image caricaturale de la RDC comme étant la capitale mondiale du viol cesse. Nous pensons que les personnes les mieux outillées pour le faire ce sont les magistrats. Nous pensons que ce coaching va les aider à être beaucoup plus efficaces dans leurs offices respectifs dans le but de combattre les violences sexuelles. Les échanges d’expérience qu’ils ont faits avec leurs supérieurs, leurs collègues vont les rendre plus outillés et lutter beaucoup plus efficacement contre ce fléau…. » at-il fait savoir. Réponse à la requête du Pgr Dans cette activité, rappelle Me Alain Kateta, le PARJ a apporté un appui matériel et financier, et aussi un appui dans la documentation, notamment une production de modules portant sur les violences basées sur le genre et les violences sexuelles, ainsi que la technique qui porte sur la recherche des infractions, les éléments des infractions liées à toutes ces violences. Au-delà de l’appui que le PARJ a apporté, le Programme a répondu à une requête du Parquet général de la République dans le cadre de son mandat qui porte sur l’appui à la réforme de la justice. C’est ce qui explique le déplacement de la délégation du Parquet général de la République d’abord à Matadi où une vingtaine de magistrats ont suivi le coaching par les hauts magistrats désignés par le Procureur général de la République. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org La deuxième phase s’était déroulée dans la ville de Kananga où une vingtaine de magistrats étaient réunis. Le coaching a été assuré toujours par les hauts magistrats désignés par le PGR. La supervision par le PGR à travers son délégué l’Avocat général de la République Mulumba Nkelenda. La dernière phase, par rapport au terme de référence qui était validé par le Parquet général de la République dans le cadre de ce coaching. C’est pour permettre à la Justice d’améliorer la lutte contre l’impunité des violences basées sur le genre et des violences sexuelles et permettre aux cellules de mieux fonctionner. Et par ricochet rendre service aux enfants, aux mamans et à nos compatriotes dans l’administration de la justice dans cette thématique. 7 sur 7.cd – Lisanga Bonganga prêche pour la libération des prisonniers politiques 18/01/16 Le secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise, Jean Bertrand Ewanga a rejeté le choix du togolais Edem Kodjo pour piloter le dialogue politique congolais qu’attend convoquer le président Kabila. L’opposant considère l’ancien premier ministre togolais comme le facilitateur du glissement. Il dénonce la démarche de l’Union africaine inscrite, selon lui, dans le but d’accorder un troisième mandat au président Kabila. A la Dynamique de l’opposition, on indique qu’il ne sera pas reçu. Les ténors de cette plateforme se sont réunis dimanche et rendront leur position dans les prochaines heures. ‘‘Madame Zuma, on connait son jeu. Elle a fabriqué M. Kodjo pour nous distraire. Je vous dis qu’il n’est pas le bienvenu’’, a menacé Ewanga. La Dynamique va le récuser, a-t-il poursuivi. Nous sommes au courant de tout ce qui se fait sous la table. Il est l’invité de la majorité pour l’aider à glisser, a conclu Jean Bertrand Ewanga. Edem Kodjo, l’ancien premier ministre togolais a été désigné par la présidente de la commission de l’Union Africaine, Nkosazama Dlamini Zuma pour faciliter le dialogue entre congolais. Pour le G7 et la Dynamique de l’opposition, la seule priorité aujourd’hui, c’est d’amener le peuple congolais aux élections et non le distraire avec un dialogue aux contours flous. Africa news- Kamisendu poursuivi au Parquet général 18/01/16 Dans une plainte adressée au Procureur général de la République près la Cour suprême de justice le 2 janvier 2016, il est reproché à cette autorité provinciale d’avoir détourné les salaires et indemnités de sortie des membres du gouvernement provincial sortant. Le comité de suivi de la paie des membres du gouvernement provincial de l’ex-province de Bandundu a introduit une plainte au Parquet général de la République à charge de Jean Kamisendu Kutuka, gouverneur sortant. Motif : détournement des salaires et indemnités de sortie des membres du Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information. This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of the United Nations. This document is sent to you only for your information. Peace it! facebook.com/monusco.org | twitter.com/monusco | flickr.com/monusco| www.monusco.org gouvernement provincial. «Le dernier salaire que nous avons touché est celui de juillet 2015 par la TMB Bandundu, pendant que la Banque Centrale du Congo/Direction provinciale du Bandundu confirme que les fonds relatifs à notre paie d’août à ce jour étaient bien arrivés et avaient été retirés par le service attitré du gouvernement provincial», précise-t-on dans la plainte. Avant de saisir la Justice, le comité plaignant, au total 110 personnes, a eu le temps d’informer l’Exécutif national. Les membres du gouvernement provincial de l’ex-province de Bandundu broient du noir. Ils s’apitoient sur leur sort et leur situation est, alarmante du fait qu’ils ont servi la République via l’ex- province de Bandundu et qu’à la fin de leur service, ils n’ont pas pu bénéficier de leurs indemnités pendant qu’ils accusaient 4 mois d’arriérés de salaires. Ils ont saisi le Premier ministre et ce dernier leur a envoyé auprès du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur comme en témoignent plusieurs correspondances échangées entre ces revendicateurs et l’autorité compétente. Selon les investigations faites, ce personnel est arrivé à la conclusion selon laquelle, leurs salaires ont été détournés par Je gouverneur sortant Jean Kamisendu Kumituka. Soudain, le comité de paie des membres du gouvernement provincial de l’ex-province de Bandundu a juré de se faire entendre. Il a introduit une plainte au Parquet général de la République à charge de l’ex-gouverneur pour détournement de salaires et indemnités de sortie. «Nous avons k regret de vous approcher en vue de nous faire recouvrer nos droits les plus légitimes et vous prions d‘agréer, Monsieur le Procureur général de la République, l’expression de notre gratitude anticipée et se sera justice», peut-on lire dans cette plainte. Il y est indiqué que le dernier salaire que ces membres ont touché est celui de juillet 2015 par la TMB Bandundu, pendant que la Banque Centrale dû Congo/Direction provinciale du Bandundu confirme que les fonds relatifs à leur paie d’août à ce jour étaient bien arrivés et avaient été retirés par le service attitré du gouvernement provincial sortant. «Le commissaire spécial du Kwilu, Michel Bala Bala Kasongo, au cours de sa réunion publique tenue avec l’ensemble du personnel du gouvernement sortant le jeudi 19 novembre 2015 à 11 heures dans la salle des réunions de la maison blanche, en présence de ses délégués du Kwango et mai Ndombe, avait reconnu et accepté de payer le salaire d’octobre et de novembre 2015, n’a pas réalisé sa promesse jusqu’à ce jour disant que le gouvernement central n’a jamais libéré les salaires d’octobre et novembre 2015 », lit-on également dans la plainte. Le comité plaignant fait part de l’injustice dont ses membres sont victimes. Justification : les nouveaux délégués de provinces démembrées ont bénéficié des avantages liés à leurs fonctions au mois de novembre et les membres de leurs bureaux ont perçu leurs salaires le jeudi 24 décembre dernier. Les victimes notent que l’Etat n’a jamais sauté un seul mois de salaire dans la chronologie de la paie. Selon certaines sources, il s’avère que Jean Kamisendu dit avoir dépensé l’argent réclamé à d’autres fins. Entre autres l’inhumation des victimes causées par la bousculade à Kikwit lors du concert à l’honneur de Kester Emeneya. Or il s’est passé une année entre la bousculade mortelle de Kikwit, le 24 avril 2014, et les salaires réclamés. Alors que l’accusé Kamisendu bénéficie de la présomption d’innocence, les membres de l’ancien gouvernement provincial de l’ex-Bandundu croient fermement à son inculpation par le Parquet général. Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. 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