Panorama de presse

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Panorama de presse
Division de l’Information Publique
Bureau du Porte-parole et
des Relations avec les médias
Panorama de presse
19 janvier 2016
Table de matières
Perception de la MONUSCO ............................................................................................................... 3
Rfi - Massacre de Miriki: la Monusco et l’armée congolaise n’ont rien fait ....................................... 3
Presse internationale / régionale ........................................................................................................... 4
Radio Okapi - RDC-Dialogue : le G7 et la dynamique de l’opposition désapprouvent la désignation
d’Edem Kodjo .................................................................................................................................. 4
Afp - Projections du film "L'Homme qui répare les femmes" en RDC: le réalisateur "soulagé" ......... 5
Rfi - RDC: le docteur Mukwege à Bruxelles pour recevoir un prix ................................................... 6
Jeune Afrique -RDC : le Togolais Edem Kodjo attendu à Kinshasa pour jouer les facilitateurs au nom
de l’UA ............................................................................................................................................ 7
Rfi – RDC : l'UA et le Togolais Edem Kodjo reprennent la main sur la médiation ............................ 9
Radio Okapi - Dialogue: Kinshasa prend acte de la désignation d’Edem Kodjo .............................. 10
Rfi - RDC: des FARDC pour sécuriser le retour de la population à Buleusa.................................... 11
Jeune Afrique - RDC : est-ce la diaspora qui sauvera le Congo ou l’inverse ? ................................. 13
Rfi - RDC: quinze ans après sa mort, quel est l’héritage de Kabila père .......................................... 13
Afp - La RDC veut poursuivre Germain Katanga, condamné par la CPI, et le maintient en prison .. 15
Rfi – Germain Katanga: après la CPI, la RDC veut juger le milicien............................................... 16
Radio Okapi - La RDC veut poursuivre Germain Katanga, condamné par la CPI............................ 17
Radio Okapi - Marie Misamu: l’art dans l’âme ............................................................................... 18
Radio Okapi - Décès de Marie Misamu: artistes et politiques réagissent sur les réseaux sociaux ..... 19
Radio Okapi - Après la crevaison du pneu de son Airbus, Congo Airways tente de rassurer ........... 20
Afrikarabia - Rdc : quelle stratégie pour Moïise Katumbi en 2016 ? ............................................... 20
Monitoring de secteurs ....................................................................................................................... 22
Bunia.............................................................................................................................................. 22
Radio Mereille de Bunia : Tensions à Biakato. .............................................................................. 22
Presse locale ....................................................................................................................................... 22
Politique ......................................................................................................................................... 22
Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui
des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information.
This media monitoring is not an official document of the United Nations. Therefore, opinions expressed herein do not reflect either the point of view of MONUSCO, or that of
the United Nations. This document is sent to you only for your information.
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La Prospérité - Mission compliquée pour Edem Kodjo. Dialogue : le G7 et la Dynamique grognent 22
7 sur 7.cd - Mardi 19 janvier 2016: Meetings, cultes d’action de grâce et conférences-débat à Kin et
dans les chefs-lieux des provinces .................................................................................................. 24
7 sur 7.cd - Le radical Jean Bertrand Ewanga : ‘‘Edem Kodjo est là pour faciliter le glissement’’ ... 25
7 sur 7.cd - Martin Fayulu : ‘‘Tshisekedi a tourné définitivement le dos au dialogue’’ .................... 25
Le Phare - Après Saïd Djinnit : Edem Kodjo, nouveau Consultant .................................................. 27
Le Potentiel - Facilitateur de l’UA au dialogue – Edem Kodjo : pas d’a priori négatifs ................... 27
La Référence Plus - Le front citoyen 2016 déjà en crise : la guerre de leadership est lancée ............ 29
Congo Nouveau - Candidature unique : Le plan Katumbi risque de diviser l’opposition ................. 31
Le Potentiel - Les Forces vives de la Société civile prônent le dialogue au nom de la paix et de la
cohésion ......................................................................................................................................... 32
Le Potentiel - Dr. Emile Ilunga Kalambo : «Patrice-Emery Lumumba et M’zee Kabila sont des
hommes de l’histoire de l’Afrique .................................................................................................. 34
Forum des As – un après 19, 20 et 21 janvier 2015 : c’était un soulevement ................................... 36
Esprits subtilement préparés au cas Burkinabé ................................................................................ 38
Sécurité .......................................................................................................................................... 39
Forum des As - Fardc : 64 officiers terminent leur formation comme techinicien d’état-major ........ 39
La Prospérité - Kinshasa : retour en force des ‘’Kuluna ‘ ................................................................ 40
Société et économie ........................................................................................................................ 41
Forum des As – Réforme du porte feuille de l’Etat, une évaluation s’impose .................................. 41
La Prospérité - Identification des abonnés : casse-tête pour la population kinoise ........................... 44
La Tempête des Tropiques - Mystère autour de la mort de la sœur Marie Misamu .......................... 45
Le Potentiel - Trafic ferroviaire Matadi-Kinshasa : bientôt le retour du train omnibus de la SCTP .. 46
Justice et droits de l’Homme........................................................................................................... 47
Forum des As –Lutte contre les violences sexuelles : plaidoyer pour plus de moyens aux cellules
spécialisées de Parquets .................................................................................................................. 47
7 sur 7.cd – Lisanga Bonganga prêche pour la libération des prisonniers politiques ........................ 49
Africa news- Kamisendu poursuivi au Parquet général ................................................................... 49
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Perception de la MONUSCO
Rfi - Massacre de Miriki: la Monusco et l’armée congolaise n’ont rien
fait
18/01/16
Dix jours après le massacre de Miriki au Nord-Kivu, la société civile locale ne décolère pas. Dix-sept
personnes ont été tuées dans la nuit de mercredi à jeudi la semaine dernière dans ce petit village du
territoire de Lubero et qui visait notamment le chef coutumier, deux de ses femmes et quatre de ses
enfants ont été tués. Attaque attribuée aux FDLR, ce que les rebelles hutus rwandais démentent.
Pour la société civile de Miriki, le plus grave dans le massacre qui a eu lieu voici 10 jours, c'est l'attitude
des forces présentes sur place.
Les unités de l'armée congolaise, de la police et le détachement sud-africain de la brigade d'intervention
de la Monusco, censé être une unité d'élite, ne sont pas intervenus. Ils ont tous pourtant une base à moins
d'un kilomètre du lieu du massacre.
Le chef coutumier de Miriki, Gervais Paluku, a perdu deux femmes dont une enceinte et quatre enfants
dans ce massacre : « Cette nuit-là, je n'étais pas là. Mais nous étions ciblés, moi et mon adjoint. »
Enquête à la Monusco
Les assaillants l'ont d'abord cherché chez lui. Il est plus de 2h. Dans la première version du massacre de
Mikiri, leurs auteurs auraient tué leurs victimes à la machette et auraient tiré en l'air en se retirant, la
Monusco, les FARDC et la police n'auraient appris la tuerie que trop tard.
« La balle a traversé la porte... » Le chef coutumier montre les impacts de balles sur la maison. Il y en a
sur d'autres. Les survivants assurent que les coups de feu ont duré longtemps.
« Les FARDC sont là, la Monusco est là, est-ce possible qu'ils n'entendent pas les coups de feu ?,
s’interroge Gervais Paluku. Lorsqu'il y a des coups de feu, même ceux qui habitent à dix kilomètres
peuvent [les] entendre. Mais les deux forces sont à moins d'un kilomètre. »
La Monusco a lancé une enquête interne. Les quelques 120 Sud-Africains auraient eu une réponse
inadéquate, selon plusieurs sources onusiennes. Le major FARDC et les policiers ont été remplacés. Côté
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onusien comme congolais, on souligne une résurgence des tensions entre les deux communautés vivant
à Miriki, les Hutus et les Nandés.
Tensions ethniques
D’ailleurs le chef coutumier de Miriki, nandé, accuse lui-même la communauté hutue congolaise vivant
dans du camp de déplacés d'avoir facilité l'accès du village aux FDLR.
« Ce camp, qui a été construit tout près de la base de la Monusco à Miriki, accueille des Hutus de
Rutshuru. Depuis 1996, il y a toujours eu des guerres... [et] des déplacés, et même des déplacés provenant
du groupement d'Ikobo. Mais nous n'avons jamais vu [un] tel massacre se produire jusque-là.
L'installation de ce camp a permis les infiltrations des FDLR ! »
Le chef nandé affirme détenir des preuves que non seulement les déplacés, certains voisins et les FDLR,
tous hutus, se seraient coalisés pour mener cette attaque. Les assaillants semblaient savoir où trouver les
maisons de Gervais Paluku et de sa famille. Le chef coutumier nandé semblait leur principale cible.
« Cela n'est pas vrai, rétorque Bahati Kayagwe, vice-président du camp de déplacés. Lorsqu'on était dans
nos villages d'origine, nous étions toujours victimes de discrimination. Nous sommes des congolais, c'est
pour ça que nous nous sommes installés auprès de l'armée congolaise et que nous n'avons pas fui avec
les FDLR. Et une fois installé ici, ils ont continué à nous traiter de FDLR, de Rwandais, ils nous ont
menacés de nous décapiter ! »
Une milice nandé, l'UDPI, a attaqué le camp de déplacés dès le lendemain du massacre, brûlant une
vingtaine de cases.
Presse internationale / régionale
Radio Okapi - RDC-Dialogue : le G7 et la dynamique de l’opposition
désapprouvent la désignation d’Edem Kodjo
19/01/16
La Dynamique de l’opposition et le G7 n’approuvent pas la nomination d’Edem Kodjo par l’Union
africaine pour mener des consultations en vue de la tenue du dialogue politique en RDC. Dans une
communication faite lundi 18 janvier à la presse, ces deux plateformes soutiennent qu’il n y a pas de crise
institutionnelle au pays, pouvant justifier la tenue d’un forum national.
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Ces deux plateformes de l’opposition réitèrent leur rejet du dialogue et ne souscrivent pas à la facilitation
initiée par la présidente de la commission de l’Union Africaine. Elles affirment que cette décision de
l’UA ne facilite pas le déblocage rapide du processus électoral.
«Nous ne pouvons souscrire à la facilitation initiée par Mme la présidente de la commission de l’Union
africaine», soutient Jean-Lucien Busa. Pour le G7 et la Dynamique de l’opposition, toute solution à
l’impasse actuelle «intentionnellement créée» passe impérativement par : le respect de la Constitution de
la République, l’alternance démocratique conformément à la constitution et, l’organisation d’élections
libres, pluralistes, transparentes et crédibles dans le délai constitutionnel
Jean-Lucien Busa invite la communauté internationale et l’UA « de tout mettre en œuvre pour que le
président Kabila, garant de la constitution la respecte et libère la démocratie.
« La crédibilité et l’image de l’Union africaine en dépendent », fait savoir le modérateur de la Dynamique
de l’opposition.
La nomination de l’ancien Premier ministre togolais et ancien secrétaire général de l’OUA pour entamer
des consultations en vue de la tenue d’un dialogue politique en RDC ne fait pas l’unanimité au sein de
l’opposition.
Le camp « nationaliste » qui soutient le dialogue se dit favorable à la venue d’Edem Kodjo. Par contre,
l’aile anti-dialogue déclare qu’il n’est pas le bienvenu à l’opposition congolaise.
Intervenant au cours de l’émission Dialogue entre congolais, lundi 18 janvier, le député de l’opposition,
Frank Diongo, a même qualifié la désignation d’Edem Kodjo « d’insulte » au peuple congolais.
Afp - Projections du film "L'Homme qui répare les femmes" en RDC:
le réalisateur "soulagé"
19/01/16
Le réalisateur belge Thierry Michel a déclaré lundi être "soulagé" de pouvoir enfin projeter en République
démocratique du Congo son film "L'Homme qui répare les femmes" consacré à l’œuvre du chirurgien
congolais Denis Mukwege en faveur des femmes violées dans l'est de la RDC.
"Je suis soulagé qu'après [la sortie du film] à travers le monde on puisse le diffuser au Congo", a déclaré
à l'AFP M. Michel à propos de ce film coréalisé avec la journaliste belge Colette Braeckman.
Sorti en Europe début 2014, ce documentaire devait être projeté en septembre à l'Institut français de
Kinshasa (ville dépourvue de véritable salle de cinéma) mais avait été frappé d'interdiction par les
autorités.
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Celles-ci avaient alors argué que le film témoignait d'une "volonté manifeste de nuire" à l'armée
congolaise et de "salir" son image, avant de faire machine arrière mi-octobre et de faire diffuser le
documentaire à une heure tardive à la télévision nationale.
Lundi, le film a été montré à quelques dizaines de journalistes en présence de Mme Braeckman et de M.
Michel à la veille de sa première projection publique au Congo, au Centre Wallonie-Bruxelles (centre
culturel belge) de Kinshasa.
Selon ses réalisateurs, le film rend "hommage" au Dr Mukwege et au combat qu'il mène depuis quinze
ans dans son hôpital de Panzi, à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, en faveur des femmes
violées.
Dans cette institution qu'il a créée en 1999, le médecin aide à se reconstruire physiquement et
psychologiquement les femmes victimes de viols accompagnés de violences sauvages commis à grande
échelle dans l'est de la RDC depuis une quinzaine d'années, d'abord pendant la deuxième guerre du Congo
(1998-2003), puis au cours des différents conflits armés qui se succèdent ou se superposent dans cette
région.
Après Kinshasa, le film doit être diffusé à Bukavu jeudi puis dimanche à Lubumbashi (sud-est), deuxième
ville de RDC.
Tant Mme Braeckman, spécialiste du Congo, du Rwanda et du Burundi, que M. Michel, auteur de
plusieurs films sur le Congo, ont déclaré que leur travail d'information serait incomplet s'ils s'attachaient
uniquement à montrer la face sombre de la nature humaine sans faire connaître au public des "héros"
comme le Dr Mukwege.
Rfi - RDC: le docteur Mukwege à Bruxelles pour recevoir un prix
18/01/16
Le docteur Denis Mukwege qui a consacré sa vie à aider les femmes congolaises victimes de violences
sexuelles, était à Bruxelles, ce lundi 18 janvier, pour recevoir le prix décerné par la toute jeune Fondation
pour l’égalité des chances en Afrique. Cette dernière a été créée, il y a six mois, dans la capitale belge
par le célèbre homme d’affaires mauritanien, Mohammed Bouamatou, qui n’est autre que le cousin de
l’actuel président mauritanien. Une initiative controversée. Pour certains, à Nouakchott, elle viserait à
noyauter les réseaux d’influence mauritaniens pour déstabiliser le pouvoir en place, en vue de la
présidentielle de 2019. RFI a assisté à la cérémonie qui a eu lieu au Parlement européen.
« L’homme qui répare les femmes » a reçu de nombreuses récompenses internationales pour son action
en faveur des victimes de viols, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Il en soigne
une dizaine par jour, à l’hôpital de Panzi, des adultes mais aussi beaucoup d’enfants de moins de 5 ans.
Le prix remis par la Fondation pour l’égalité des chances en Afrique, accompagné d’un chèque de 100
000 euros, a une saveur différente, comme l’explique le docteur Denis Mukwege.
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« Il est particulier puisqu’en fait, l’initiateur de ce prix est un Africain. Aujourd’hui, nous recevons les
aides de l’extérieur mais ce n’est pas ça qui va résoudre le problème de l’Afrique. Notre vœu, c’est de
voir les Africains se mettre debout pour l’Afrique pour pouvoir redresser cette Afrique malade », a déclaré
le chirurgien congolais, Denis Mukwege
C’est le célèbre homme d’affaires mauritanien, Mohammed Bouamatou, qui a lancé cette fondation dont
l’objectif est de « lutter contre la corruption et promouvoir la démocratie en Afrique », a-t-il spécifié.
« Pour l’avenir, il faudrait que les jeunes aient l’égalité des chances devant la justice, devant les postes
publics et cela ne peut se faire que dans un Etat de droit. Il faut que les chefs d’Etat, aujourd’hui en
Afrique, comprennent que le pouvoir n’est pas un raccourci pour l’enrichissement », a déclaré, pour sa
part, Mohammed Bouamatou.
Une cérémonie soutenue par l’eurodéputé belge, Louis Michel, qui appelle une nouvelle fois la
communauté internationale à cesser de fermer les yeux sur les violences qui ont lieu dans l’est de la RDC.
Jeune Afrique -RDC : le Togolais Edem Kodjo attendu à Kinshasa
pour jouer les facilitateurs au nom de l’UA
18/01/16
De source diplomatique à Kinshasa, Edem Kodjo, ancien Premier ministre togolais, devait arriver lundi
soir dans la capitale congolaise pour entamer des "préconsultations" en vue du dialogue politique
préconisé par le président Joseph Kabila. Un forum boudé par une frange d'opposition dite "radicale"
D’après nos informations, l’ancien secrétaire général de l’Union africaine (UA) Edem Kodjo était attendu
lundi 18 janvier au soir à Kinshasa. L’ancien Premier ministre togolais fait partie du groupe des Sages
de l’Union africaine (UA) et a été désigné vendredi par Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la
Commission de l’UA, pour se rendre « de toute urgence » dans la capitale congolaise afin d’y « mener
les consultations nécessaires au lancement [du] dialogue » national politique en RDC.
Pour Kinshasa, l’ancien secrétaire général de l’UA est bien le facilitateur des pourparlers préconisés par
le président Joseph Kabila. « Il sera appuyé par le groupe des envoyés spéciaux dans la région des Grands
Lacs : Saïd Djinnit pour les Nations unies, Ibrahima Fall pour l’UA, Thomas Perriello pour les ÉtatsUnis, Koen Vervaeke pour l’Union européenne notamment », confie une source proche de la présidence
de la RDC. « Mais cette co-facilitation internationale n’interviendra qu’en cas de blocage, le dialogue
étant entre Congolais et co-modéré par la majorité et l’opposition », précise-t-elle.
Dès son arrivée, Edem Kodjo devrait donc rencontrer le président Joseph Kabila avant d’entamer des «
préconsultations » avec les autres composantes du dialogue, opposants et membres de la société civile
compris.
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Où est passé Saïd Djinnit ?
Avant l’Union africaine, les Nations unies avaient dépêché début décembre à Kinshasa le diplomate
algérien Saïd Djinnit pour la même tâche : « S’entretenir avec le gouvernement et les autres parties
prenantes afin de discuter des contours du dialogue. » Mais rien de concret ne s’était produit. Ban Kimoon, secrétaire général de l’ONU, n’a toujours pas désigné d’autre facilitateur.
« C’est pour tenter de relancer le processus de dialogue que Kinshasa a écrit à l’UA et celle-ci vient de
réagir », explique-t-on dans l’entourage du chef de l’État congolais.
Nkosazana Dlamini-Zuma est soit mal renseignée, soit insuffisamment informée sur la RDC, explique
un membre du G7
Mais il n’est pas sûr qu’Edem Kodjo réussisse là où Saïd Djinnit semble avoir échoué. Des opposants
réfracteurs au dialogue ne sont toujours pas prêts à changer d’avis. « Pour nous, ce n’est pas une question
de la présence, ou non, d’un facilitateur qui pose problème mais plutôt celle du respect de la Constitution
», explique Christophe Lutundula, député et membre du G7, plateforme qui réunit les frondeurs de la
majorité passés à l’opposition.
« Le communiqué de l’UA appuyant le dialogue préconisé par le président Kabila ne reflète pas la
situation politique réelle en RDC. Nous avons l’impression que Nkosazana Dlamini-Zuma apporte sa
caution à l’initiative de Kabila qui ne cherche qu’à se maintenir à tout prix au pouvoir », ajoute-t-il,
soupçonnant la présidente de l’UA d’être « soit mal renseignée, soit insuffisamment informée des
problèmes qui se posent en RDC, lesquels peuvent se résumer, selon lui, au respect de la Constitution et
à l’alternance démocratique ».
Vers une transition politique en RDC ?
Le G7 a même déjà proposé son schéma pour la tenue des élections dans les délais constitutionnels :
acquisition des kits et du matériel électoral au premier trimestre, suivi au deuxième par la révision du
fichier électoral, la mise à jour du cadre légal et la convocation des scrutins au troisième trimestre et enfin
la tenue des élections provinciales, législatives et présidentielle au quatrième trimestre de l’année en
cours.
Le G7 et les autres partis d’opposition, notamment l’Union pour la nation congolaise, ne se sentent donc
pas concernés par la facilitation d’Edem Kodjo. Une position intransigeante qui exaspère l’opposant
Steve Mbikayi, leader de la plateforme Nouvelle classe politique et sociale/Opposition nationaliste.
« Comment continuer à refuser de dialoguer alors qu’il est aujourd’hui impossible d’organiser les
élections dans les délais constitutionnels, soit avant fin 2016 ? » s’interroge-t-il. « Même si nous avons
souhaité que le dialogue se tienne exclusivement entre Congolais comme à l’époque de la Conférence
nationale indépendante (CNS), l’arrivée d’Edem Kodjo, Africain francophone de surcroît, devait rassurer
ceux qui exigeaient la présence d’un facilitateur international », espère le président du Parti travailliste.
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Steve Mbikayi estime toutefois que la solution à la crise politique en RDC ne viendra ni de l’UA ni de
l’ONU, mais des Congolais eux-mêmes. « Mais si certains refusent de venir, c’est de leur droit », martèlet-il, soulignant que sa plateforme, elle, a déjà concocté un schéma de sortie de crise consacrant une
transition politique. Avec Joseph Kabila à la tête du pays et un « gouvernement paritaire » dirigé par un
membre de l’opposition. « Tous les animateurs de la période transitoire ne seront pas éligibles aux
élections à venir », conclut-il. Une idée qui pourrait intéresser certains défenseurs du prolongement du
mandat du chef de l’État.
Rfi – RDC : l'UA et le Togolais Edem Kodjo reprennent la main sur la
médiation
18/01/16
En République démocratique du Congo, le président Joseph Kabila avait invoqué un dialogue politique
national fin novembre. Une fronde au sein du gouvernement, à un an de la supposée élection
présidentielle, avait secoué la politique nationale. Depuis, les discussions piétinent. Et la médiation
onusienne déplaît. C'est l'Union africaine qui à son tour prend les choses en main.
L'annonce est passée en toute discrétion le 14 janvier dernier : la commission de l'Union africaine a
demandé à Edem Kodjo de se rendre au plus vite à Kinshasa. L'ancien Premier ministre togolais, et
membre du groupe des sages au sein de l'organisation panafricaine, aura donc la lourde tâche de faciliter
le dialogue entre pouvoir et opposition.
Mais convaincues que le président Kabila cherche à prolonger son mandat à la tête du pays, les deux
principales coalitions de l'opposition, le G7 et la Dynamique, ont annoncé qu'elles ne prendront pas part
à ce dialogue.
Saïd Djinnit jugé inefficace
Par cette nomination, l'Union africaine reprend en main le dossier, après l'ONU. Précédemment, c'était
l'envoyé spécial des Nations unies pour les Grands Lacs, Saïd Djinnit, qui avait été dépêché. Mais les
opposants lui reprochent son manque de résultats lors de la médiation burundaise. Le diplomate algérien
avait en effet jeté l'éponge en juin dernier.
Il y a plus d'un an, l'Union africaine avait déjà donné sa confiance à l'homme politique togolais. Edem
Kodjo avait été chargé de faciliter la résolution de la crise burkinabè, après la démission de Blaise
Compaoré.
Réactions mitigées
Les durs de l'opposition ne donnent aucune chance au Togolais Edem Kodjo. L'ancien secrétaire général
de l'OUA (Organisation de l'unité africaine) viendrait en RDC pour une simple promenade de santé,
explique l'opposant Jean Bertrand Ewanga, secrétaire général de l'UNC. « C’est pour faciliter le
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glissement, c’est pour préparer un troisième mandat de M. Kabila, soutient-il. Donc pour nous, il est
récusé. »
Côté UDPS, le parti d'Etienne Tshisekedi, on se donne d'abord un temps de réflexion. Bruno Tshibala,
son porte-parole, explique qu'il faut d'abord réunir tous les éléments qui auraient concouru à la
désignation d'Edem Kodjo avant de juger.
Dans la majorité, le PPRD, le parti présidentiel, ne voit aucun inconvénient dans cette désignation. Selon
Emmanuel Shadari Ramazani, le porte-parole du PPRD, ce sont les Congolais qui devront trouver des
solutions à leurs problèmes. « Pour nous ce qui est fondamental, c’est que le peuple congolais à travers
ces délégués se parle, que les délégués discutent et qu’ils trouvent des solutions idoines pour un processus
électoral apaisé et transparent », explique-t-il.
En attendant, on ne connaît toujours pas encore la date et le format du dialogue annoncé depuis plusieurs
mois par le président Kabila.
Radio Okapi - Dialogue: Kinshasa prend acte de la désignation
d’Edem Kodjo
18/01/16
Le gouvernement congolais dit prendre acte de la désignation, par l’Union africaine (UA), de l'ancien
Premier ministre togolais, Edem Kodjo, pour mener des consultations en vue du dialogue national
annoncé par le chef de l’Etat.
Pour son porte-parole, Lambert Mende, la Majorité présidentielle ne pose aucune condition pour prendre
part à ce dialogue.
Le problème de la facilitation est plutôt posé au niveau de l’opposition, note-t-il.
«Le problème de la facilitation ne se pose pas pour la partie Majorité présidentielle mais ça se pose plutôt
pour l’opposition qui tient à ce qu’il y ait une facilitation, médiation ou co-médiation étrangère. Nous,
[Majorité présidentielle] nous voulons que les Congolais puissent se retrouver autour d’une table pour
parler de leur pays», explique M. Mende.
Le porte-parole du gouvernement estime également que si ça ne dépend que de sa famille politique, le
dialogue aurait déjà été organisé et serait clôturé.
La nomination d’un facilitateur international est la condition posée par l’UDPS, principal parti de
l’opposition, pour participer au dialogue.
Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui
des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information.
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D’autres partis de l’opposition rejettent cette rencontre, proposant la tenue d’une rencontre tripartite Ceniopposition-majorité pour régler les questions liées au processus électoral. Martin Fayulu qui fait partie
de ce groupe a déclaré à Radio Okapi qu’Edem Kodjo n’était pas le bienvenu à l’opposition congolaise.
D’autres membre de l'opposition sont favorables au dialogue et disent être prêts à y prendre part.
Pour la Majorité présidentielle, le dialogue national permettra de discuter des questions liées au processus
électoral.
«La balle est dans son camp»
En visite à Bukavu (Sud-Kivu), le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC,
Maman Sidikou, a déclaré lundi 18 janvier être prêt à soutenir Edem Kodjo.
«L’Union africaine vient de nommer un facilitateur. Moi en tant que chef de la Monusco, j’espère qu’on
trouvera un terrain d’entente et nous sommes prêts à soutenir le facilitateur désigné par l’Union africaine
en termes de logistique, en termes de contact mais évidemment maintenant la balle est dans son camp»,
a-t-il affirmé.
Maman Sidikou se dit persuadé que la désignation d’Edem Kodjo offre l’opportunité à l’Afrique de se
prendre en charge.
Rfi - RDC: des FARDC pour sécuriser le retour de la population à
Buleusa
18/01/16
Dans l’est de la RDC, la population du Buleusa et de ses environs commence à rentrer. A l’origine de ce
retour, l’installation depuis un peu plus d’une semaine d’une position des FARDC du commandant du
régiment 3409, engagé dans les opérations contre les FDLR. Ces populations avaient fui depuis le mois
de novembre suite à des affrontements entre les FDLR et des groupes maï-maï venus les attaquer. Un
secteur que les rebelles hutus rwandais occupaient depuis plus de quatre ans. En partant, ils auraient brûlé
quatre villages, dont Buleusa, selon les habitants. Reportage.
Les FARDC, les militaires de l'armée congolaise, se sont installés à Buleusa depuis un peu plus d’une
semaine. Et la nouvelle s’est peu à peu répandue en brousse. Les habitants rentrent par petits groupes
pour évaluer la situation. « Là, il n’y a plus de FDLR. Et les FARDC sont déjà déployés. C’est pour cela
que nous sommes rentrés, nous constatons que la situation s’est améliorée, explique cet habitant. Mais là
où il n’y a pas de FARDC, la population ne peut pas revenir. »
Mais l’armée congolaise n’est pas la seule à sécuriser les environs. Des jeunes armés d’une kalachnikov,
de lances et des machettes passent.
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Présence maï-maï
RFI : « On a vu des hommes avec des armes qui n’étaient pas des militaires, c’est qui ? » « Oui, ce sont
les maï-maï Mazembe, ils aident les soldats du gouvernement à nous sécuriser, affirme un autre habitant.
Ils étaient là avant même que les FARDC n’arrivent. » Un groupe local d’autodéfense.
Mais le porte-parole des FARDC pour le Nord-Kivu est formel : il n’y a pas de collaboration entre ce
groupe et l’armée. Pour le capitaine Guillaume Ndjike-Kaiko, il est temps que la population rentre à
Buleusa. « L’effectivité de la présence des Forces armées de la République démocratique du Congo est
là, comme vous l’avez constaté. Vous voyez que le commandant du régiment est là avec la population.
Il demande à ce que toute la population puisse rentrer parce que la vie doit recommencer et cette présence
va continuer jusqu’à ce que notre population se sente à l’aise », assure-t-il.
Il ne faut pas que les FARDC s’en aillent trop vite, insiste de son côté la population. Les autorités locales
du groupement d’Ikobo, là où ces quatre villages ont été incendiés, en appellent à la communauté
internationale. « Ce dont nous avons besoin aujourd’hui en urgence, parce que les familles qui viennent
de rentrer dorment à la belle étoile, avant même la nourriture, ce dont nous avons besoin et qu’on aimerait
que les humanitaires nous apportent, ce sont des bâches et les produits de première nécessité, demande
Kasereka Bwanendeke, le chef du village de Buleusa. Nous avons également besoin d’équipement pour
l’hôpital et de faire revenir le médecin. Avec la population qui rentre, sans médecin, c’est la catastrophe.
Nous en appelons également à la Croix-Rouge pour qu’elle nous aide à enterrer les corps. Les militaires
ont trouvé cinq nouveau corps en faisant une patrouille. Il faut que la Croix-Rouge nous aide à les
enterrer. »
L'ombre des FDLR
Car même si sur l'axe principal et dans les localités comme Buleusa, Kimaka, Miriki, l'armée congolaise
a renforcé ses positions, l'ombre des FDLR plane toujours. Pour les habitants qui sont rentrés chez eux,
le calvaire n'est pas terminé : plus de maisons, presque plus de biens personnels et pas de sources de
revenus non plus. On peut trouver quelques racines de manioc sur la rue principale, mais c'est à peu près
tout. « Nos champs sont éloignés, nous avons peur de nous y rendre, témoigne-t-elle. Nous avons récolté
un peu de manioc dans des champs à proximité. Nous avons toujours peur, mais comme nous sommes
avec des militaires, ce sont eux qui nous ont permis de récolter un peu de manioc. »
Le secrétaire administratif du groupement d'Iboko est lui rentré samedi. Il confirme cette insécurité. Selon
lui, son groupement est loin d'être débarrassé des FDLR. Et il y a encore des risques de tomber sur des
FDLR. Une personne a été tuée dans une localité du groupement, vendredi encore, explique-t-il.
Le porte-parole des FARDC pour le Nord-Kivu assure que la traque continue. Deux FDLR auraient été
faits prisonniers samedi non loin de Buleusa, devenue aujourd'hui le poste avancé des opérations contre
les FDLR.
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Jeune Afrique - RDC : est-ce la diaspora qui sauvera le Congo ou
l’inverse ?
18/01/16
Ah, mais c’est très bien, vous êtes rentré au pays. C’est courageux de votre part. La diaspora sauvera le
Congo, j’en suis convaincu. Avec des gens comme vous ! ». Depuis des mois, j’entends des phrases de
ce type.
On me les assène à longueur de temps, à tous propos. Je n’ai jamais su comment réagir tant cette assertion
est gênante. Elle me met et m’a toujours mis mal-à-l’aise. À force, j’ai commencé à y penser, y réfléchir
et chercher l’origine de cette gêne. Congolais de la diaspora, qu’ai-je réellement à apporter à ce pays qui
soit si flagrant ? En méditant cette question finalement mal posée, une idée renversant son postulat m’est
simplement venue – véritablement évidente, elle : c’est le Congo qui m’apporte quelque chose. Esquissé
à gros traits, ce pays m’offre ce que je n’ai encore jamais eu : une histoire commune, une aventure
collective, une appartenance, une identité, un clan, des racines profondes, une place, du sens.
On me parle du Congo depuis ma naissance. On me l’a expliqué en long et en large, décrit, raconté. On
m’a dit que j’étais un fils du Kongo. Ce pays, je l’ai imaginé avec un affect sentimental extrêmement
puissant. Ces graines semées depuis ma plus prime jeunesse dans le tréfonds de mon âme germent,
éclosent et s’épanouissent depuis mon retour. C’est une seconde naissance, consciente celle-ci. En ce
sens, j’ai toujours cultivé une profonde humilité à l’égard de ce pays, de sa population si diverse et, dès
lors, n’ai aucunement la prétention de donner de leçons ni d’avoir grand-chose à apporter en propre.
Rfi - RDC: quinze ans après sa mort, quel est l’héritage de Kabila
père
18/01/16
Il y a 15 ans jour pour jour, les Congolais apprenaient la mort de Laurent-Désiré Kabila, assassiné, le 16
janvier 2001 par l'un de ses gardes rapprochés. Le choc est tel que les autorités mettent deux jours à
confirmer officiellement la nouvelle. Son arrivée à la tête du Zaïre, 4 ans plus tôt avec l'aide du voisin
rwandais, avait soulevé un immense espoir. Il était alors vu comme le « tombeur » du dictateur Mobutu
Sese Seko. Aussitôt, il change d’ailleurs l'hymne national et redonne au pays son nom de République
démocratique du Congo comme pour refermer symboliquement la longue parenthèse mobutiste. Mais
finalement, quinze ans plus tard, que reste-t-il de son héritage ?
Il se faisait appeler « le soldat du peuple » et aujourd'hui encore une partie des Congolais se souvient de
Laurent-Désiré Kabila comme d’un « libérateur », celui qui a débarrassé le Congo du joug de la dictature
de Mobutu d'abord puis s'est ensuite battu pour l'intégrité du pays. Un « nationaliste » dont la devise est
encore visible dans les rues de Kinshasa, placardée sur des affiches à son effigie : « Ne jamais trahir le
Congo ».
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« Dans toutes ses attitudes, tous ses discours, tous ses actes », se souvient un habitant de Kinshasa, « on
sentait bien qu’il voulait vraiment que le Congolais soit indépendant et libre ». Libre, et aussi responsable
de son destin renchérit cet autre habitant. « C’était un apôtre de l’auto-prise en charge du Congolais. Le
Congolais doit se prendre en charge, ne pas attendre que son bien-être lui soit apporté par l’extérieur.
Nous avons tout ici pour nous développer », reprend le kinois.
Quinze ans plus tard, le kabilisme de Laurent-Désiré est toujours présent à travers le parti PK, les Patriotes
kabilistes, mais il pèse peu sur l’échiquier politique. Le PK n’est pas représenté à l’Assemblée et n’est
présent que dans 5 provinces sur 11. Quant à son président, Mwenze Kongolo, ex-ministre de la Justice
sous Laurent-Désiré Kabila, il milite désormais dans l’opposition – il a récemment rejoint le Front citoyen
– car il reproche à l'actuel président Joseph Kabila de n’avoir pas su entretenir « l’espoir qui était né » de
son arrivée au pouvoir ni préserver ses réalisations, par exemple « le service national », qui était, selon
lui, « un service très important parce qu’il donnait de l’espoir aux jeunes gens désœuvrés ». Ou encore,
« le projet des cantines populaires, (dans lequel) le gouvernement vendait (de la nourriture) moins cher.
Tout ça, déplore-t-il, n’a pas été entretenu du tout. Tout cela a été cassé. C’est ça notre lutte ».
Bilan mitigé
Pourtant, lorsque l’on interroge les historiens, le bilan qu’ils dressent des quatre petites années que
Laurent-Désiré Kabila passe à la tête du pays est plus que mitigé. Filip Reyntens, professeur à l’université
d’Anvers en Belgique, parle même d’un héritage « désastreux ». Et c’est peu dire à l’en croire que les
espoirs de changement soulevés par le départ de Mobutu ont été rapidement déçus : « Le système qui a
été mis en place était un profondément anti-démocratique, peu transparent et je pense que le système l’est
resté jusqu’à aujourd’hui ».
« Il est vrai, nuance Filip Reyntens, qu’à son arrivée au pouvoir en 1997, Laurent-Désiré Kabila trouve
un Etat déliquescent, mais il n’a pas su commencer à reconstruire un minimum d’Etat. C’est peut-être
compréhensible, poursuit-il, compte tenu de son passé. Un passé au maquis. Il n’a jamais pendant ce
passé géré un Etat, ne savait probablement pas comment fonctionne un Etat et il a géré le Congo comme
son maquis, tel qu’il l’a pratiqué fin des années 60 et début des années 70 ».
Résultat : économiquement aussi bien que politiquement, pendant les 4 années où Laurent-Désiré Kabila
est au pouvoir, la situation n’a fait qu’« empirer ».
Avant la deuxième guerre du Congo
En arrivant, il avait pourtant de bonnes intentions, estime le chercheur en sciences sociales Anicet Mobe.
Il est imprégné d'idéaux marxistes, mais très vite, explique-t-il, il se heurte à l'appétit de ses parrains,
autrement dit des pays qui lui ont permis de prendre les rênes du pays. « Les conditions dans lesquelles
il a accédé au pouvoir ont d’emblée hypothéqué à la fois son engagement nationaliste et aussi ses choix
économiques, estime Anicet Mobe parce que dès le départ, il a été obligé des contrats faramineux avec
certaines sociétés minières anglo-saxonnes. Et surtout, par rapport à des pays comme le Rwanda et
l’Ouganda ce n’était pas tellement des contrats en bonne et due forme, mais c’était surtout, le pillage
systématique des ressources économiques au Congo ».
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Paradoxalement, Laurent-Désiré Kabila reste pourtant dans le cœur des Congolais comme celui qui a
finalement dit « non » à la tutelle du voisin rwandais. Un revirement, qui, pensent certains, lui aurait
peut-être coûté la vie. Et qui en tout cas a été l'élément déclencheur de la deuxième guerre du Congo.
Une guerre dévastatrice, qui déstabilise profondément et pour longtemps l'est de la RDC et qui n'empêche
pas, bien au contraire, le pillage des ressources du pays par ses voisins de se poursuivre par l'intermédiaire
de nombreux groupes armés dont une partie sévit encore aujourd'hui.
Afp - La RDC veut poursuivre Germain Katanga, condamné par la
CPI, et le maintient en prison
18/01/16
Kinshasa a annoncé lundi sa volonté de poursuivre l'ancien chef de guerre congolais Germain Katanga,
condamné par la Cour pénale internationale (CPI), donnant un nouvel exemple des efforts des autorités
pour lutter contre l'impunité en République démocratique du Congo.
Condamné par la CPI pour son rôle dans un massacre lors du conflit en Ituri, dans l'est de la RDC, ayant
fait environ 200 morts en 2003, M. Katanga a été transféré à Kinshasa en décembre pour finir de purger
sa peine et était censé sortir de prison lundi.
Mais "il ne sera pas libéré", a déclaré le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, dans
un entretien avec l'AFP. M. Katanga "a été poursuivi auprès de la CPI pour des crimes bien précis, mais
il reste impliqué dans d’autres dossiers tout aussi graves", a justifié le ministre, précisant que "deux
procédures (étaient) en cours contre lui" en RDC.
La première "concerne son rôle dans l'assassinat de neuf Casques bleus" en Ituri en 2005, a ajouté M.
Thambwe Mwamba. La seconde touche aux "contacts" que M. Katanga a "continué à avoir avec d'autres
officiers qui sont poursuivis", a encore dit le ministre, sans donner davantage de détails afin de préserver
le secret de l'instruction.
M. Katanga "aura un procès tout à fait juste", a assuré le Garde des Sceaux, "il peut recourir à tous les
avocats qu'il veut pour pouvoir se défendre".
Surnommé Simba ("Lion" en swahili) pour sa férocité lorsqu'il était à la tête de sa milice des Forces de
résistance patriotiques en Ituri (FRPI), M. Katanga, 37 ans, a été condamné par la CPI en 2014 à 12 ans
de prison pour sa complicité dans l'attaque d'un village du nord-est de la RDC ayant fait environ 200
morts en 2003. Il avait été transféré à Kinshasa le 19 décembre, avec un autre Congolais condamné par
la CPI, Thomas Lubanga, afin de finir sa peine en RDC.
La RDC a été déstabilisée par deux guerres entre 1996 et 2003 et sa partie orientale reste ravagée par des
conflits armés alimentés par des différends ethniques et fonciers, la concurrence pour le contrôle des
ressources minières et des rivalités entre puissances régionales.
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Procès équitable
D'innombrables atrocités ont été commises (viols, assassinats, esclavage...) durant toutes ces années par
toutes les parties ayant pris part aux conflits, et la quasi-totalité d'entre elles sont restées impunies.
Depuis 2014, les autorités congolaises ont néanmoins pris un certain nombre de mesures pour tenter de
mettre fin à l'impunité dont ont bénéficié les auteurs de ces crimes, régulièrement dénoncée par les
Nations unies et nombre d'organisations de défense des droits de l'homme.
Le président Joseph Kabila a ainsi nommé un représentant personnel chargé de la lutte contre les
violences sexuelles et l'enrôlement d'enfants par des milices. Plusieurs officiers supérieurs ou généraux
(pour certains d'anciens rebelles intégrés au sein des forces armées), ont par ailleurs été condamnés par
la justice congolaise pour divers crimes de guerre.
L'Ituri, région riche en or, a été le théâtre d’affrontements particulièrement sanglants entre milices rivales
constituées sur une base essentiellement ethnique entre 1999 et 2007. Selon certaines ONG, jusqu'à
60.000 personnes sont mortes dans ces violences.
M. Katanga, devait sortir de prison lundi, compte tenu de son temps passé derrière les barreaux en
préventive et après avoir obtenu début novembre une remise de peine pour sa bonne conduite pendant les
procédures et le fait qu'il ait exprimé des regrets pour ses victimes, selon la CPI. Après son transfèrement
à Kinshasa, l'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch avait appelé les autorités
congolaises à le poursuivre "pour des crimes de guerre autres que ceux pour lesquels il a été condamné
par la CPI et à lui garantir "un procès équitable et rapide".
Rfi – Germain Katanga: après la CPI, la RDC veut juger le milicien
18/01/16
Germain Katanga ne sortira finalement pas de prison. Le milicien congolais avait été condamné par la
Cour pénale internationale (CPI) en 2014 puis transféré à Kinshasa, il y a un mois, afin de finir sa peine
en RDC. Il devait retrouver la liberté ce lundi, mais le ministre de la Justice a annoncé son maintien en
détention. Germain Katanga est en effet encore poursuivi dans deux autres affaires.
D'abord, Germain Katanga doit être entendu pour son rôle dans l'assassinat de neuf casques bleus à
proximité de Kafe, en Ituri, dans l'est de la RDC. C'était en 2005, les casques bleus, originaires du
Bangladesh, étaient tombés dans une embuscade. Et c’est suite à ces assassinats que Germain Katanga
avait été arrêté par les autorités congolaises, qui l'avaient ensuite livré à la CPI.
Une deuxième procédure est également ouverte contre lui. Cette fois, auprès de la justice militaire. On
lui reproche d'avoir communiqué et d'être resté en contact avec certains généraux de l'armée pendant qu'il
était en prison à La Haye. Le ministre n'a pas donné plus de précision concernant cette affaire.
Katanga pas encore agriculteur
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Ce n'est donc pas aujourd'hui que Germain Katanga reprendra ses études et deviendra agriculteur comme
il l'avait souhaité lors de son procès à la CPI. Procès au cours duquel il avait été condamné à 12 ans de
prison pour sa complicité dans l'attaque d'un village qui avait fait environ 200 morts. Il était alors chef
des Forces de résistance patriotiques en Ituri.
Une peine qu’il avait déjà effectuée en bonne partie en détention préventive. Comme il s’était bien
comporté pendant sa détention et qu’il avait exprimé des regrets, il devait sortir avant la fin de sa
condamnation. La justice congolaise en a décidé autrement.
Radio Okapi - La RDC veut poursuivre Germain Katanga, condamné
par la CPI
18/01/16
Kinshasa a annoncé lundi 18 janvier sa volonté de poursuivre l'ancien chef de guerre congolais Germain
Katanga, condamné en 2014 par la Cour pénale internationale (CPI) à 14 ans de prison pour son rôle dans
un massacre lors du conflit en Ituri en 2002.
Germain Katanga a été transféré à Kinshasa en décembre pour finir de purger sa peine et était censé sortir
de prison ce lundi.
Mais « il ne sera pas libéré », a déclaré le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba,
dans un entretien avec l'AFP.
M. Katanga « a été poursuivi auprès de la CPI pour des crimes bien précis, mais il reste impliqué dans
d’autres dossiers tout aussi graves », a justifié le ministre, précisant que « deux procédures (étaient) en
cours contre lui » en RDC.
La première « concerne son rôle dans l'assassinat de neuf Casques bleus » en Ituri en 2005, a ajouté M.
Thambwe Mwamba. La seconde touche aux « contacts » que M. Katanga a « continué à avoir avec
d'autres officiers qui sont poursuivis », a encore dit le ministre, sans donner davantage de détails afin de
préserver le secret de l'instruction.
M. Katanga « aura un procès tout à fait juste », a assuré le Garde des Sceaux, « il peut recourir à tous les
avocats qu'il veut pour pouvoir se défendre ».
Surnommé Simba ("Lion" en swahili) pour sa férocité lorsqu'il était à la tête de sa milice des Forces de
résistance patriotiques en Ituri (FRPI), M. Katanga, 37 ans, a été condamné par la CPI en 2014 à 12 ans
de prison pour sa complicité dans l'attaque d'un village du nord-est de la RDC ayant fait environ 200
morts en 2003.
Il avait été transféré à Kinshasa le 19 décembre, avec un autre Congolais condamné par la CPI, Thomas
Lubanga, afin de finir sa peine en RDC.
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Quelques jours après le retour de Germain Katanga à Kinshasa, HRW avait demandé aux autorités de la
RDC que l’ancien milicien soit jugé de façon équitable et rapide.
« Le Congo peut poursuivre Germain Katanga pour des crimes de guerre autres que ceux pour lesquels
il a été condamné par la CPI. Mais les autorités congolaises doivent lui garantir, ainsi qu'à ses trois coaccusés, un procès équitable et rapide », avait déclaré Géraldine Lattioli-Zeltner, directrice de plaidoyer
au sein du programme Justice Internationale de HRW.
Radio Okapi - Marie Misamu: l’art dans l’âme
18/01/16
Les hommages se succèdent depuis l’annonce samedi 16 janvier de la mort de la chanteuse Marie Misamu
décédée, selon ses proches, d’un malaise cardiaque. Ses collègues et admirateurs la décrivent comme une
artiste talentueuse et travailleuse.
Alors que son talent de chanteuse était unanimement reconnu, Marie Misamu, mère d'une fille, a
également embrassé la carrière de comédienne. Elle a joué dans des téléfilms et a été l’un des personnages
du film « Les habits neufs du gouverneur ».
Comment a-t-elle commencé ? Auprès de qui a-t-elle évolué ? Quels étaient ses projets ?
Septième d’une famille de huit enfants, Marie Misamu est née à Kinshasa le 16 novembre 1974. C’est
très jeune qu’elle entre dans le monde du Gospel. A 11 ans, elle devient choriste dans une église
pentecôtiste à Kinshasa. Très vite, elle se distingue par sa voie décrite comme douce et merveilleuse par
ses proches.
Sa carrière musicale décolle en 1996 avec la sortie de l’album « Dieu qui connaît Tout » de Debaba.
Dans cet opus, Marie Misamu se distingue avec la chanson « Seigneur », devenue rapidement un succès.
La chanteuse est découverte par le grand public.
Elle enchainé ensuite cinq albums dont les plus connus sont Mystère du voile I et II. Marie Misamu
préparait la sortie d’un nouvel album, « Mystère du voile III », quand elle est morte. Dans sa carrière,
elle a collaboré avec d’autres musiciens dont Charles Mombaya, Mike Kalambayi et Moïse Mbiye.
Musique, comédie et mode
Quand on l’interroge au sujet de Marie Misamu, le comédien Bienvenue Tukebana, connu sous le nom
de scène de « Caleb », parle d’un artiste complet. En plus de son talent, la chanteuse était également
comédienne.
On la retrouve dans « Les habits neufs du gouverneur », une adaptation originale du célèbre conte
d'Andersen réalisée en 2012 par le cinéaste congolais Dieudonné Mweze Ngangura.
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Sa performance dans ce film lui vaut une année après une première collaboration avec Caleb, responsable
de la troupe théâtrale Cinarc. Marie Misamu joue dans un téléfilm dramatique. C’est en 2015 qu’elle
décide de jouer régulièrement avec la troupe Théâtrale Cinarc.
Elle apparaît ainsi dans deux films produits par ce groupe en 2015 : « Sadakama » et « Ba mama Bokilo
». La chanteuse devait également jouer dans « Bana Makangu » que le groupe Cinarc tourne actuellement
à Kinshasa. Elle envisageait également la production d’une série télévisée kinoise qui allait être diffusée
en ligne, rapporte un de ses proches.
En plus de la Musique et de la comédie, Marie Misamu était également créatrice des modes, renseigne
Caleb. « Elle était tout à fait complète. Elle était également une couturière de carrière. Tous les habits
avec lesquels elle tournait ses clips étaient ses propres créations. Elle était également une très bonne
décoratrice», rapporte le responsable du groupe Cinarc.
Radio Okapi - Décès de Marie Misamu: artistes et politiques
réagissent sur les réseaux sociaux
18/01/16
Une fois que la nouvelle du décès de la chanteuse Marie Misamu a été confirmée, l’information a été
largement relayée sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, le hashtag #MarieMisamu s’est imposé. En plus
des anonymes, des artistes et des personnalités politiques ont réagi à la mort de la chanteuse qui a
souvent été décrite comme une personne attachante et très ouverte.
Sur Facebook, Koffi Olomide a regretté un « décès prématuré » de la chanteuse. « Il est difficile de
trouver les mots justes pour traduire ce que l'on ressent en pareille circonstance, mais sachez que je suis
avec vous en pensée », a écrit le patron du Quartier latin sur sa page officielle.
D’autres artistes ont également exprimé leur tristesse après l’annonce de la mort de leur collègue. Sur
Instagram, Ferre Gola parle de Marie Misamu comme « d’une voix et d’un caractère inégalés ». « Je
connais ses chansons par cœur », ajoute le chanteur. Je connais ses chansons par coeur une voix et un
caractère inégalée Elle a toujours fait abstraction des critiques, le plus important pour elle c'était de
servir son Dieu Chantre de l'éternel à jamais tu seras.
Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a présenté ses condoléances à la famille de la
disparue sur Twitter. Même tonalité chez Vital Kamerhe et Delly Sessanga qui saluent tous les deux
l’œuvre de la chanteuse.
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des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information.
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Radio Okapi - Après la crevaison du pneu de son Airbus, Congo
Airways tente de rassurer
18/01/16
Après la crevaison d’un pneu d’un Airbus A 320 de Congo Airways jeudi 14 décembre dernier à
l’aéroport international de Bangboka, le chef d’escale la compagnie aérienne, Madjer Harouna, assure
que cet accident peut arriver à n’importe quelle société aérienne. La crevaison du pneu de l’avion de
Congo Airways est survenue au moment de l’atterrissage de l’appareil.
« Toutes les compagnies aériennes sérieuses du monde connaissent ces genres de situation. Turkish
Airways, Air France, American Airlines et bien d’autres. Ce sont des problèmes qui peuvent arriver
dans l’aviation », affirme Madjer Harouna.
Il affirme sans plus de détails que cet accident n’est pas lié au mauvais état de pneu mais plutôt « à
l’atterrissage » que l’avion a connu.
Madjer Harouna indique qu’un autre avion de Congo Airways a été dépêché le même jour pour
ramener les passagers à Kinshasa. Les deux roues de l’appareil accidenté ont été remplacées, soulignet-il. M. Harouna assure que cet Airbus A320 de Congo Airways a repris normalement ses vols. La
compagnie aérienne nationale Congo Airways actuellement deux avions qui desservent quelques villes
de la RDC dont Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani.
Afrikarabia - Rdc : quelle stratégie pour Moïise Katumbi en 2016 ?
17/01/16
En ce début 2016, année électorale en République démocratique du Congo (RDC), Moïse Katumbi fait
un pas de plus vers une très probable candidature à la prochaine élection présidentielle, normalement
fixée en novembre prochain. A cette date, Joseph Kabila devra quitter son fauteuil et remettre les clés du
pouvoir à son successeur, la Constitution lui interdisant de briguer un nouveau mandat. Mais les
opposants au président congolais, dont fait partie de fraîche date Moïse Katumbi, soupçonnent le chef de
l’Etat de vouloir modifier la Constitution ou bien retarder le processus électoral pour s’accrocher au
pouvoir.
Le très riche et célèbre ex-gouverneur du Katanga sait donc qu’avant de pouvoir se présenter à la
présidentielle, il faut que des élections soient organisées. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les
signaux provenant du président Kabila, de la majorité présidentielle ou de la Commission électorale
(CENI) sont inquiétants. « Scrutins trop couteux, manque d’argent, fichiers électoraux non fiabilisés…
», les arguments avancés par les autorités sont nombreux pour craindre un « glissement » du calendrier
électoral.
Première priorité : la tenue des élections
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S’il ne fait aucun doute sur la volonté de Moïse Katumbi de se présenter à la magistrature suprême, la
route est encore tortueuse avant les élections. Après l’assurance de voir se tenir la présidentielle dans les
délais constitutionnelles, le président du TP Mazembe devra ensuite affronter la concurrence d’une bonne
dizaine de candidats de l’opposition qui peuvent prétendre à se présenter : Vital Kamerhe (UNC), Etienne
ou Félix Tshisekedi pour l’UDPS, un candidat ou une candidate pour le MLC, Martin Fayulu (FAC),
Freddy Matungulu, Olivier Kamitatu, Gabriel Kyungu… et la liste est encore très longue. Mais la
première priorité de Moïse Katumbi est de s’assurer que les élections soient belles et bien organisées
dans les temps. Pour cela, l’ancien gouverneur du Katanga a rejoint officiellement le Front citoyen 2016,
une plateforme qui rassemble les principaux partis d’opposition, les mouvements citoyens et la société
civile.
En adhérent à cette plateforme, Katumbi s’invite dans le combat pour le respect de la Constitution et la
tenue des élections dans le délai constitutionnel, les deux revendications majeures du Front citoyen 2016.
En se joignant à la fine fleur de l’opposition congolaise, l’ancien allié de Joseph Kabila s’assure de son
« acceptation » dans les rangs de l’opposition. Examen réussi. Personne ne voulant « insulter l’avenir »,
les principaux leaders se sont tous affichés sous leur meilleur jour aux côtés de Katumbi… au moins pour
la photo. Vital Kamerhe est allé à Lubumbashi soutenir l’équipe de football de l’ex-gouverneur et Félix
Tshisekedi à rencontrer le tonitruant patron du TP Mazembe à Paris.
Seconde priorité : un candidat unique de l’opposition
Jusque là, c’est un sans faute. Sans parti politique pour le soutenir, Moïse Katumbi s’est bien gardé d’en
créer un pour s’afficher en possible rassembleur dans une plateforme « plurielle ». Au-dessus des partis
politiques, Katumbi tente de se placer au centre du jeu politique et de se rendre ainsi incontournable. Sa
notoriété, sa popularité, la bienveillance des médias et des chancelleries occidentales feront le reste,
pense-t-il. Mais la seconde étape sera plus délicate à négocier.
Avec une présidentielle à un seul tour, l’opposition est condamnée à ne présenter qu’un seul candidat si
elle souhaite s’imposer face au candidat de la majorité. L’idée n’est pas nouvelle et est défendue depuis
longtemps, notamment par Vital Kamerhe, qui se verrait bien (comme beaucoup d’autres) endosser le
costume du candidat unique. En 2011, Etienne Tshisekedi n’avait déjà pas réussi (ou voulu) à créer ce
vaste rassemblement autour de son nom.
Pour sortir de l’ornière, Moïse Katumbi a récemment proposé l’organisation d’une primaire de
l’opposition pour désigner la perle rare. Bonne idée, mais qui pose plus de questions que de réponses.
Qui va organiser le scrutin ? Qui va voter ? Qui peut se présenter ? La liste des interrogations est longue.
Et sans réponse.
Bousculer l’opposition
Avec sa proposition d’une primaire annoncée sur France 24 le 13 janvier dernier, Moïse Katumbi
commence à faire grincer des dents. A commencer par Félix Tshisekedi, de l’UDPS, qui a estimé sur Top
Congo « ne pas s’inscrire dans cette logique ». Pour Jean-Lucien Busa, du Front démocrate, « les
primaires sont incompatibles avec la réalité politique congolaise. En parler maintenant serait mettre la
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charrue avant les bœufs ». Seule Eve Bazaïba, du MLC, estime que « l’idée n’est pas mauvaise ». Moïse
Katumbi est-il allé trop vite ? Peut-être pas.
L’ancien gouverneur sait qu’il ne fait pas l’unanimité, et que le moment venu, les ambitions personnelles
de ses « alliés » prendront le dessus. Mais en bousculant l’opposition, Katumbi essaie d’apparaître comme
l’unique dénominateur d’une opposition éternellement divisée. Le pari est risqué, mais le probable
candidat à la succession de Joseph Kabila, a encore un tour dans sa manche : le G7. Cette plateforme de
sept anciens partis de la majorité, passés dans l’opposition, est rapidement apparue comme une possible
base arrière du président du TP Mazembe, même si ses membres affichent une relative indépendance.
En attendant, l’opposition a plusieurs rendez-vous importants en ce début d’année 2016, et notamment
dans la rue avec deux dates de commémorations : le 19 janvier en souvenir des un an de la répression
contre la loi électorale et le 16 février pour la marche annuel des chrétiens. Les partis d’opposition
traditionnels ont donc l’occasion de reprendre la main sur la contestation… afin de temporiser les ardeurs
d’un Moïse Katumbi un peu trop entreprenant.
Monitoring de secteurs
Bunia
Radio Mereille de Bunia : Tensions à Biakato.
La découverte lundi 18 janvier 2016 du corps sans vie du chef Jule Selemani a provoqués des vives
tensions à Biakato. Le chef de groupement de Biakato dans le territoire de Mambasa avait été enlevé il
y a cinq jours. On a retrouvé son corps alors que la population faisait une collecte pour sa libération.
Signalons que suite à cette mort plusieurs maisons ont été incendiées accusant les propriétaires d’être
en connivence avec les ravisseurs.
Presse locale
Politique
La Prospérité - Mission compliquée pour Edem Kodjo. Dialogue : le
G7 et la Dynamique grognent
19/01/15
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Pour protester contre la démarche de Nkosazana Zuma et son émissaire togolais, M. Edem Kodjo, un
communiqué de presse conjoint a été signé et rendu public, ce lundi 18 janvier 2016, à Kinshasa. La
Dynamique et le G7 reprochent notamment, à la Présidente de la Commission de l’Union Africaine
d’apporter une caution à la tentative de Kinshasa de remettre en cause l’ordre politique et institutionnel
démocratique convenu en 2002 sous l’accompagnement conjoint de l’ONU et de l’UA.
La solution à l’impasse actuelle, selon ces opposants, transite impérativement par le respect de la
Constitution de 2006, l’alternance démocratique et l’organisation d’élections libres, pluralistes,
transparentes et crédibles dans les délais constitutionnels.
La Présidente de la Commission de l’Union Africaine a nommé, le week-end dernier, l’ex-Premier
ministre togolais, Edem Kodjo, pour mener des consultations auprès des acteurs politiques congolais
notamment, le Gouvernement de la RDC et les opposants au Président Kabila. Le samedi 16 janvier
courant, Nkosazana Zuma a demandé à Edem Kodjo d’effectuer rapidement le déplacement de Kinshasa,
avec l’espoir que les travaux du dialogue politique débutent très bientôt. Mais, l’initiative de la Présidente
de la Commission de l’Union Africaine n’a pas été bien accueillie par l’Opposition constituée
essentiellement de la Dynamique et du G7.
Non seulement l’offre de Nkosazana Zuma est rejetée, mais aussi et surtout, la Dynamique et le G7
refusent catégoriquement de participer au dialogue convoqué par le Président Kabila. Ce grand
regroupement de l’Opposition justifie sa position intransigeante par le fait qu’il n’existe aucune crise
institutionnelle, ni constitutionnelle en RDC.
Comme quoi, la crise actuelle serait artificiellement entretenue, pour se façonner un nouvel ordre
politique et une nouvelle Constitution. Voilà pourquoi, la Dynamique et le G7 désapprouvent la démarche
de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine pour n’avoir pas fait allusion au respect de la
Constitution et aux questions majeures sur le blocage du processus électoral, la restriction des libertés
fondamentales, la violation organisée des droits de l’Homme et la répression de toute contestation, même
pacifique, de la politique de gestion du pays.
La crédibilité et l’image de l’UA en danger ?
L’initiative de l’Union Africaine de désigner un Facilitateur en RDC a surpris pas mal d’acteurs
politiques congolais pro ou opposés au dialogue. C’est, en principe, l’ONU qui devrait nommer un
Médiateur ou un Facilitateur, c’est selon. L’Envoyé spécial du SG Ban Ki-Moon pour la Région des
Grands Lacs africains, Said Djinnit, a mené, en décembre dernier, des consultations auprès de toutes les
parties prenantes au processus électoral.
Faute de mieux, on peut se contenter de peu. L’auto-invitation ou l’invitation de l’UA dans ce dossier
apparaît, aux yeux de certains, comme une démarche parallèle, si pas de trop. L’UDPS qui, par moment,
a exigé la présence de la Communauté internationale au dialogue peut se satisfaire de l’offre de Zuma,
question, peut-être, de sauver les meubles. Toutefois, la complexité de la situation en RDC fait plus
penser que le recours à l’ONU, qui dispose d’un éventail d’atouts et moyens de sa politique, ferait
avancer les choses mieux que l’UA.
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Une forte présence militaire sur le sol congolais, avec environ 20 mille casques bleus, multiplicité des
groupes armés dans la partie orientale du pays, blocage du processus électoral, démembrement etc. C’est
dire que Madame Zuma joue fortement la crédibilité de l’UA. Un nouvel échec n’est pas permis pour
soigner l’image de cette organisation régionale. L’UA, en tout cas, a montré ses limites dans la gestion
du dossier burundais qui traverse une crise sans nom née d’un troisième mandat très contesté du Président
Nkurunziza.
Celui-ci a décidé de s’opposer, par les armes, aux troupes de l’UA si jamais elles étaient déployées,
contre sa volonté, dans son pays, peu importe l’idée de sécuriser la population. Il y a peu en Centrafrique,
l’UA, très longtemps considérée comme un club de dictateurs, a lamentablement échoué à empêcher ou
prévenir des massacres ethnico-religieux entre musulmans et chrétiens. Néanmoins, il n’est jamais trop
tard pour bien faire. La mission de l’UA en RDC est, certes, difficile, s’il faut espérer un consensus
devant favoriser la décrispation du climat politique et le déblocage du processus électoral.
7 sur 7.cd - Mardi 19 janvier 2016: Meetings, cultes d’action de
grâce et conférences-débat à Kin et dans les chefs-lieux des
provinces
18/01/16
L’opposition va se déployer mardi dans les 24 communes de Kinshasa et dans les chefs-lieux des
provinces pour commémorer l’an 1 des martyrs de la démocratie tombés sur le champ d’honneur pour
défendre la démocratie et la constitution. Pour marquer l’événement d’un cachet spécial, il est prévu des
meetings dans le Nord et Sud-Kivu mais aussi des messes d’action de grâce et des conférences-débat
pour expliquer aux congolais le bien fondé du combat pour le respect de la constitution. Les messes
auront lieu dans les paroisses de 24 communes de Kinshasa et dans les chefs-lieux de toutes les provinces
du pays, a précisé le brillant Martin Mukonkole, président du Front des démocrates congolais pour le
développement.
A Kinshasa, 48 sites ont été choisis pour abriter les conférences-débat. Les congolais sont morts l’année
passée pour défendre la constitution et il était de notre devoir de sensibiliser la population sur le respect
de la constitution face à un pouvoir qui tente le passage en force, explique-t-on à la Dynamique de
l’opposition. Pourquoi faire couler le sang des innocents pour s’éterniser au pouvoir, s’est interrogé
l’opposant Martin Mukonokole. Au cours de ces manifestations, des messages de conscientisation, des
appels seront lancés pour éveiller le peuple et lui dire d’être vigilant pour ne pas cautionner tout
glissement.
Les provinces du Nord et Sud-Kivu ont été choisies pour la tenue des meetings. Des rassemblements
populaires sont prévus mardi à Goma et Bukavu. Les autorités, dit-on, ont été informées et donc, il n’y a
pas question de demander d’autorisation, a rappelé le leader du Front des démocrates pour le
développement.
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7 sur 7.cd - Le radical Jean Bertrand Ewanga : ‘‘Edem Kodjo est là
pour faciliter le glissement’’
18/01/16
Le secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise, Jean Bertrand Ewanga a rejeté le choix du
togolais Edem Kodjo pour piloter le dialogue politique congolais qu’attend convoquer le président
Kabila. L’opposant considère l’ancien premier ministre togolais comme le facilitateur du glissement.
Il dénonce la démarche de l’Union africaine inscrite, selon lui, dans le but d’accorder un troisième
mandat au président Kabila. A la Dynamique de l’opposition, on indique qu’il ne sera pas reçu. Les ténors
de cette plateforme se sont réunis dimanche et rendront leur position dans les prochaines heures.
‘‘Madame Zuma, on connait son jeu.
Elle a fabriqué M. Kodjo pour nous distraire. Je vous dis qu’il n’est pas le bienvenu’’, a menacé Ewanga.
La Dynamique va le récuser, a-t-il poursuivi. Nous sommes au courant de tout ce qui se fait sous la table.
Il est l’invité de la majorité pour l’aider à glisser, a conclu Jean Bertrand Ewanga. Edem Kodjo, l’ancien
premier ministre togolais a été désigné par la présidente de la commission de l’Union Africaine,
Nkosazama Dlamini Zuma pour faciliter le dialogue entre congolais. Pour le G7 et la Dynamique de
l’opposition, la seule priorité aujourd’hui, c’est d’amener le peuple congolais aux élections et non le
distraire avec un dialogue aux contours flous.
7 sur 7.cd - Martin Fayulu : ‘‘Tshisekedi a tourné définitivement le
dos au dialogue’’
18/01/16
L’opposant Martin Fayulu a décrypté de bout en bout le message du président national de l’Udps et en
donne un autre contenu que celui que le régime tente de faire gober aux congolais. Pour le président de
l’Ecidé, Tshisekedi a mis une croix au dialogue. Il se vante même que le sphinx de Limete ait décidé de
se joindre aux forces de changement pour bouter dehors le régime.
L’élu de la Lukunga emprunte les propres termes utilisés par Etienne Tshisekedi dans son message de
vœux pour étayer ses affirmations. Quand il dit que ‘‘A propos de ce dialogue politique qui tire sa source
de l’accord-cadre d’Addis-Abeba et des résolutions subséquentes du conseil de sécurité de l’Onu la
position de mon parti mainte fois renouvelée était de voir ce forum se tenir sous la médiation
internationale…’’ , Fayulu tire la conclusion qu’en employant le verbe être à l’imparfait, il conjugue le
dialogue au passé.
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Etait, c’est le passé et non le présent, argumente Martin Fayulu. Tshisekedi va même plus loin, assure
Fayulu, en démontrant que l’initiative a échoué. Force est de constater que les Nations Unies auxquelles
nous nous sommes adressés afin de nous accompagner dans cette démarche par la désignation d’un
facilitateur demeure à ce jour sans solution, C’est clair, se félicite le président de l’Ecidé. Et Tshisekedi
d’ajouter que pendant ce temps, le régime de fait multiplie les actes inacceptables d’intimidation, de
manipulation et de provocation pour détourner les nobles objectifs préconisés par le dialogue et afficher
sa détermination désormais dévoilée de perpétuer son règne honni par son peuple…. .
Selon Fayulu, Etienne Tshisekedi fait un réquisitoire sanglant contre le régime Kabila. Il pense comme
nous le disons toujours que le régime Kabila multiplie des initiatives pour demeurer au pouvoir. Il
réaffirme sa détermination à défendre la constitution et les délais qu’elle prescrit. Il rejoint donc la
Dynamique de l’opposition et le Front Citoyen 2016, s’est-il frotté les mains. En outre, explique Fayulu,
Etienne Tshisekedi continue à réclamer le règlement du contentieux électoral de 2011, à refondre la Ceni,
à organiser un processus électoral dans un climat apaisé et surtout à transférer le pouvoir dans le respect
de l’expression notre peuple… .
Et sur cet aspect précis, le leader de l’Udps rejoint sur toute ligne la Dynamique de l’opposition et le
Front Citoyen 2016 qui demandent le départ sans condition de M. Kabila à travers une alternance
démocratique comme stipule la constitution. Des Kabilistes se trompent sur les motivations du dialogue
de Tshisekedi, vocifère Fayulu. Il affirme que le leader de l’Udps circonscrit son idée du dialogue en cinq
points alors que M. Kabila l’étale sur six points. Il y a déjà des divergences, précise-t-il. Si pour
Tshisekedi, le dialogue, c’est pour obtenir un consensus électoral, une alternance démocratique et la
récupération de l’imperium, par contre pour M. Kabila, le dialogue, c’est pour réfléchir sur les modalités
peu couteuses des opérations de vote.
Or, les modes de vote sont définis par la constitution, donc, M. Kabila en voulant changer les modes de
votation, veut automatiquement changer la constitution. Bref, il cherche à tripatouiller ou mieux à violer
la constitution. Ce qui ne passera pas, déclare le radical Fayulu. Par ailleurs, il annonce qu’il retourne
bientôt pour rallier les forces de changement. Un appel à l’unité pour mettre fin à l’impasse politique de
plus de quatre ans au cours de cette année 2016, une année réellement électorale. Et Martin Fayulu de
rappeler que le Front Citoyen existe déjà et il revient donc, selon lui, au président Tshisekedi d’y intégrer.
A travers le message de Tshisekedi, le coordonnateur des Forces Acquises au changement trouve que la
rupture est totale avec le président sortant. Il n’y a plus de dialogue. La parole d’honneur de Martin
Fayulu d’hier, d’aujourd’hui et demain, c’est le respect de la constitution. Si le président de la Ceni dit
qu’il y aura dépassement, qu’il dise, s’il sera de combien de temps- dépassement d’un jour, d’une
semaine, d’un mois, d’une année. Mr Nanga doit protéger les valeurs chrétiennes qu’il prétend défendre
car il ne peut pas tromper Dieu et sa conscience.
L’opposant lui demande d’indiquer clairement comment il a agencé ses opérations pour qu’il établisse
qu’il y aura débordement. Sinon, avertit Fayulu, s’il joue le jeu du pouvoir, le peuple est débout et prêt à
agir contre tout glissement.
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Le Phare - Après Saïd Djinnit : Edem Kodjo, nouveau Consultant
18/01/16
On apprend que la présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosana Dlamini Zuma, vient de
confier au Togolais Edem Kodjo, membre du groupe des « Sages » de cette organisation continentale,
ancien Premier ministre, ancien ministre des Affaires Etrangères et Secrétaire général honoraire de
l’OUA (Organisation de l’Union Africaine), une mission de consultation des acteurs politiques et de la
société civile de la RDC, en vue de recueillir leurs avis et considérations en rapport avec le dialogue.
A cet effet, le précité devait arriver à Kinshasa incessamment, dans le but de faire tomber les dernières
barrières qui empêchent encore les Congolais de se mettre autour d’une même table, afin de débloquer le
processus électoral complètement en panne.
La Sud-Africaine Nkosama Zuma n’a pas caché la vive préoccupation de l’Union Africaine de voir ce
forum se tenir dans le meilleur délai, afin de donner aux Congolais et à leur pays le maximum de chances
de se remettre sur l’orbite de la démocratie et du développement.
On croit savoir qu’à l’instar de Saïd Djinnit, Envoyé spécial de l’Union Africaine dans les Grands Lacs,
appelé par le Secrétaire général de l’ONU à mener une mission pareille en décembre 2015, Edem Kodjo
va se limiter à remplir un rôle de consultant.
Il est à espérer que la patience du peuple congolais, qui a déjà atteint la limite du tolérable à cause d’un
dialogue qui ne démarre toujours pas, est prise en compte par la communauté internationale. L’option
d’une médiation internationale étant largement partagée, il serait plus que temps de fixer les esprits sur
l’identité du facilitateur international.
Le Potentiel - Facilitateur de l’UA au dialogue – Edem Kodjo : pas d’a
priori négatifs
18/01/16
A défaut des Nations unies, c’est finalement l’Union africaine (UA) qui a désigné le facilitateur du
dialogue national politique inclusif convoqué par le président Joseph Kabila. Le Togolais Edem Kodjo a
reçu mandat de l’UA pour aider la RDC à baliser la voie au dialogue. Les lignes étant inchangées, la
tâche qui attend l’ex-secrétaire général de l’OUA ne sera pas de tout repos. Sur sa route, des obstacles
quasi-infranchissables l’attendent. Déjà, le G7 et la Dynamique de l’Opposition, plateforme antidialogue, redoute sa présence à Kinshasa. La désignation de Kodjo est un pas vers la décrispation. Tous
ont intérêt à lui donner une dernière chance, en mettant de côté les a priori négatifs.
Un pas vient d’être franchi dans la convocation du dialogue politique, voulu national et inclusif par le
chef de l’Etat, Joseph Kabila. On attendait les signaux de New-York ; c’est finalement d’Addis-Abeba,
siège de l’Union africaine, que le facilitateur a été déniché. Sur décision de la présidente de la
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Commission de l’UA, le Togolais Edem Kodjo a reçu mission de travailler pour la facilitation du dialogue
politique national.
En effet, par cette désignation, l’UA vient d’accéder à une demande de l’Opposition. L’Union pour la
démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, partisan de l’initiative de Kabila, ne jurait
que par un dialogue piloté par la communauté internationale. Pour Etienne Tshisekedi et son parti, c’est
l’expérience du passé qui les met sur leurs gardes. Le leader de l’UDPS n’entendait donc pas se faire
dribbler par ses partenaires comme ce fût le cas à l’après Sun city.
Dans la classe politique, on prédit déjà un calvaire pour le diplomate togolais. « L’expérience éprouvée
d’Edem Kodjo – grande figure de la politique africaine – sera mise à rude épreuve à Kinshasa » a twitté
Olivier Kamitatu, membre du G7.
Lambert Mende, porte-parole de la Majorité, ne s’est pas montré tendre avec la désignation d’un
médiateur international. La Convention des Congolais unis (CCU), son parti, ne veut pas entendre parler
d’un médiateur ou facilitateur étranger dans les affaires des Congolais. Edem Kodjo n’aura pas une tâche
facile.
Dans l’entendement de l’UDPS, le facilitateur ou médiateur est ce témoin qui confirmera ou infirmera ce
qui avait été décidé de commun accord par les parties au dialogue. Aussitôt désigné, le constat est qu’il
n’y pas a eu d’euphorie ni de tollé général en guise de réprobation dans la classe politique.
Il faut croire que l’ancien secrétaire général de l’UA peut encore réussir sa mission de mettre un
maximum des Congolais autour d’une table pour discuter du processus électoral en cours. L’Opposition,
qui continue à soupçonner le président Kabila et ses partisans de se servir du dialogue pour contourner le
verrou constitutionnel que pose l’article 220, redoute la présence du Togolais dans la facilitation au
dialogue. Le doute est beaucoup plus vif lorsque l’on fait le lien avec le passage non concluant d’Edem
Kodjo au Burundi où il vient de boucler un mandat en qualité de facilitateur de l’UA.
Malgré toutes les pressions, ni les Nations unies ni l’UA ne sont parvenues à faire fléchir le président
burundais Pierre Nkurunziza. Réussira-t-il en RDC ce qu’il n’a pas pu réaliser au Burundi ? Autant
d’inquiétudes qui alimentent le scepticisme dans les rangs des opposants au dialogue.
Loin de craindre la désignation de Kodjo à la facilitation du dialogue, nombre d’observateurs pensent
que l’Opposition a intérêt à mettre un peu d’eau dans son vin en ne fermant pas de si tôt la porte au
facilitateur de l’UA. Jouer à la politique de la chaise vide risque d’être complètement contreproductif
pour l’Opposition. La communauté internationale qui a porté Edem Kodjo à ce poste, via l’UA, est aux
aguets. L’Opposition ferait mieux d’intégrer cet aspect dans son schéma. Ce serait une grave erreur que
de se mettre sur le dos les partenaires de la République.
La patate chaude
Dans tous les cas, il faut dire qu’Edem Kodjo a le soutien des Nations unies. Selon des sources, le
démineur Saïd Djinnit, venu s’informer pour le compte du secrétaire général de l’ONU, est rentré « déçu
». L’Algérien est tombé sur la conclusion qu’il s’agit d’une mission dont l’échec est annoncé à l’avance.
Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui
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Saïd Djinnit s’est retrouvé en face des positions diamétralement opposées. Des positions « inconciliables
» qui l’ont contraint à proposer à Ban Ki-moon de ne pas se mouiller dans le bourbier congolais.
En bon stratège, le secrétaire général de l’ONU a passé la patate chaude à l’Union africaine qui s’est
retrouvée en position de prendre en charge le dossier congolais. La désignation par Mme Zuma du
Togolais Edem Kodjo rentre justement dans le cadre de cette volonté d’une auto-prise en charge par des
Africains des affaires africaines. Rien ne prouve que ce soit par dépit que l’ONU se soit déchargée de
l’affaire RDC au profit de l’UA. Cette répartition des rôles est une volonté de chercher des solutions
africaines aux affaires africaines. Edem Kodjo qui traine une longue et riche expérience ne se laisserait
pas impressionné par les acteurs congolais qui ne suivraient pas la voie de la raison.
Sage africain de par son âge, Edem Kodjo ne viendrait pas en RDC pour maculer sa réputation des
souillures de la trahison des idéaux des pères des indépendances.
Loin de tous préjugés
Chaque acteur a des appréhensions sur la mission d’Edem Kodjo. Que le choix soit porté sur sa personne
signifie qu’il peut faire pencher la balance au profit d’une solution pacifique dans le processus électoral
de la RDC. Il faut écouter l’émissaire de l’UA qui, jusque-là tient à sa position sur le respect des
Constitutions africaines et condamne le tripatouillage des lois fondamentales pour le maintien des chefs
d’Etat en fonction.
Il y a donc lieu de ne pas rejeter à l’avance l’offre de facilitation de l’UA. Pour des prétendants au pouvoir,
ce serait une erreur stratégique grave que de heurter la susceptibilité de la famille africaine de l’UA.
Quant à l’UDPS, où des positions sont contradictoires, l’arrivée d’Edem Kodjo ne devra souffrir d’aucun
avis négatif. L’UDPS voulait un médiateur désigné par la Communauté internationale, il vient de l’avoir
en la personne de Kodjo. A la Majorité, l’on doit s’abstenir d’amuser la galerie par des prises de position
à l’emporte-pièce d’autant plus que la plus grande responsabilité de la crise aigue qui frappe le pays leur
incombe. Bref, tout le monde doit éviter les a priori négatifs et prendre le temps d’écouter Edem Kodjo.
Les préjugés seraient contreproductifs.
La Référence Plus - Le front citoyen 2016 déjà en crise : la guerre de
leadership est lancée
18/01/16
Selon certaines sources proches de cette énième plate-forme de l’opposition, deux acteurs politiques, et
non les moindres, seraient en froid l’un vis-à-vis de l’autre. Il s’agit, pour les citer, de Vital Kamerhe,
président de l’UNC et de Moïse Katumbi. Raison ? Le premier s’opposerait catégoriquement à
l’organisation des primaires au sein de l’opposition afin de dénicher une candidature unique qui devrait
être présentée à la présidentielle de novembre prochain.
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Moïse Katumbi évoque des primaires à l’opposition
Invité du journal Afrique sur France 24 mercredi 13 janvier, l’ex-gouverneur du Katanga Moïse Katumbi
a évoqué l’éventualité de l’organisation des primaires au sein de l’opposition congolaise en prévision de
la prochaine élection présidentielle qui doit être organisée avant l fin de ‘année. L’ancien cadre du PPRD
qui a récemment rejoint les rangs de l’opposition affirme que des pourparlers sont en cours pour désigner
un candidat unique de l’opposition pour la présidentielle.
“Je suis en tram de voir toute l’opposition pour avoir un candidat unique. Nous sommes en pourparlers.
Il y a une stratégie que nous sommes en train de mettre en place pour avoir un candidat unique, peut-être
aller aux primaires pour choisir notre candidat », a déclaré Moïse Katumbi.
Au sujet de cette présidentielle, l’ex-gouverneur appelle à une alternance. L’actuel chef de l’Etat
congolais achève son deuxième et dernier mandat en décembre prochain. Mais certains opposants le
soupçonnent de vouloir rester au pouvoir au-delà de son mandat.
Katumbi estime que le mandat de Joseph Kabila ne doit pas aller au- delà de 2016.” Il ne doit pas aller
au-delà de 2016 parce que nous voulons avoir la première alternance. Nous voulons aussi écrire l’histoire
de la République Démocratique du Congo. Nous allons aussi demander parfois à la population de faire
des marches pacifiques pour demander à ce que nous puissions avoir l’alternance en 2016 », fait-il savoir.
Au sujet du dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat congolais pour discuter des prochaines
élections en RDC, il estime que c’est” une trahison “.
« Le dialogue c’est une trahison, c’est une distraction aussi. Ce que je crois le plus important pour nous,
[c’est] respecter le délai constitutionnel et sortir le plus vite possible un calendrier [électoral], pour éviter
le chaos dans notre pays souligne Moïse Katumbi.
La proposition des primaires divise l’opposition politique
Pour José Makila, refuser la proposition de Moïse Katumbi pour l’organisation des primaires pour un
candidat commun de l’opposition, C’est jouer la carte du pouvoir et de sa majorité. Une occasion pour
l’opposant Makila, élu de l’Equateur, de féliciter Moïse Katumbi pour son courage exceptionnel d’avoir
dit tout haut beaucoup d’opposants disent tout bas. Et l’honorable Makila à enchérir qu’à 6 mois de la
convocation de la présidentielle, il est plus que temps de, faire diligence de matérialiser la suggestion
Katumbi.
De son côté, Franck Diongo va dans le même sens en saluant la proposition de Katumbi. Diongo en
appelle ainsi toutes les plateformes de l’opposition à sauter sur l’occasion et à se réunir en vue de créer
un Comité pour la mise en place d’un code électoral pouvant conduire à ces primaires. Franck Diongo
qui se réfère aux erreurs du passé où l’opposition se présenter à la présidentielle en ordre dispersé trouve
louable l’idée de Moïse Katumbi.
Malheureusement, cette proposition ne fait pas l’unanimité. Si beaucoup d’opposants se taisent encore et
se demandent comment seraient organisées ses élections et avec quel corps électoral ! Vital Kamerhe
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serait déjà passé à la parole. Il est opposé à cette proposition qui est susceptible de favoriser la corruption
parmi les dirigeants des partis de l’opposition.
Certaines voix, qui se taisent encore, ne comprennent pas pourquoi on veut lancer cette guerre qui
appartient à un autre âge. A l’Udps notamment, on pense qu’il faut absolument revenir au scrutin à deux
tours pour bien départager tous les dirigeants des partis politiques.
En effet, avec le système à deux tours, on donne la chance à tout le monde d se faire évaluer sur l’espace
politique’ congolais. Cela veut dire que tous ceux qui ont la prétention d’accéder à la magistrature
suprême de la RD Congo peuvent se mesurer au premier tour en présentant leur candidature au peuple.
Et c’est ce dernier à qui reviendra le dernier mot en choisissant dans le lot les candidats qui sortiront des
urnes publiques. Ce sera certainement un candidat de l’opposition et de la majorité au pouvoir.
C’est à ce moment-là seulement qu’on peut parler d’une véritable candidature unique qui peut
valablement être soutenue et prétendre combattre la majorité actuelle au pouvoir. Procéder autrement
constituerait à créer une voie vers des frustrations politiques de tout genre.
Congo Nouveau - Candidature unique : Le plan Katumbi risque de
diviser l’opposition
18/01/16
Invité sur France24, le nouvel opposant a lancé l’idée de l’organisation des primaires au sein de
l’Opposition pour la désignation d’un candidat unique. Ce débat, qui surgit au moment où la lutte se
concentre sur comment obtenir l’organisation de la présidentielle dans le délai constitutionnel, risque de
diviser l’opposition qui n’a surtout pas droit à l’erreur face au grand combat qui l’attend cette année.
Soulevée la semaine dernière par Moïse Katumbi Chapwe, l’idée de l’organisation des primaires en vue
de la désignation d’un candidat unique de l’opposition est également soutenue par José Makila, président
de l’Alliance des travaillistes pour le développement (ATD). « L’opposition doit se prendre en charge.
Le moment est venu. Je ne vois pas en quoi nous allons attendre pour pouvoir nous concerter. Le Front
Citoyen doit appeler une plénière qui doit regrouper tous les présidents des partis politiques et des
plateformes de l’opposition. Et c’est dans cette plénière que nous trouverons un consensus. A défaut d’un
consensus, nous passerons au vote», a-t-il indiqué sur Radio Okapi.
Cette idée n’est pas partagée par d’autres grands courants d’opposition. Du moins, pas pour l’instant.
Selon Eve Bazaïba, secrétaire générale de Mouvement de Libération du Congo (MLC) et membre active
de la Dynamique de l’Opposition et du Front Citoyen, l’idée des primaires n’est pas mauvaise, mais ce
n’est pas la priorité actuellement. « L’organisation d’une primaire à l’opposition pour désigner son
candidat unique à la future présidentielle n’est pas mauvaise, car nous militons tous pour une candidature
unique de l’opposition. Mais la priorité pour le moment est de fédérer toutes les forces de l’opposition
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au sein e notre plate-forme Front Citoyen. C’est dans ce cadre que nous pourrons parler d’une candidature
unique. Les primaires ne sont pas prioritaires pour le moment», a-t-elle souligné.
Mettre la charrue avant les bœufs
«Les primaires sont incompatibles avec la réalité politique congolaise. En parler maintenant serait mettre
la charrue devant les bœufs. L’opposition à elle seule compte 6 ou 7 plates/formes politiques… Notre
combat actuel c’est de lutter pour la protection du régime constitutionnel de 2006 et l’obtention de
l’alternance en novembre 2016 », pense, pour sa part, Jean-Lucien Busa, coordonnateur de la plateforme
Front des démocrates et également membre de la Dynamique de l’opposition. A’ l’Union pour la
démocratie et le progrès social (UDPS), l’idée n’est pas la bienvenue, «Organiser les primaires dans notre
contexte sera très compliqué. Il faut définir l’électorat, tenir compte du poids de certains partis politiques,
tout cela est difficile et risque de créer d’autres problèmes. L’UDPS ne s’inscrit pas dans cette logique»,
a clairement déclaré Feux Tshisekedi, le secrétaire national chargé des relations extérieures du premier
parti d’opposition.
Ainsi qu’on peut s’en rendre compte, ce nouveau débat vient comme une digression qui a tout pour diviser
l’opposition et la détournait de l’essentiel: gagner la rude bataille de l’organisation dans le délai
constitutionnel de la présidentielle 2016. Un défi énorme loin d’être gagné face à une Majorité au pouvoir,
qui appelle au dialogue et ne semble pas pressée d’organiser les élections dans le délai constitutionnel.
Sachant que l’actuel président de la République, Joseph Kabila, n’a plus le droit de se représenter, lui qui
termine son second mandat constitutionnel en décembre 2016.
Jamais l’opposition congolaise, de par sa pluralité, n’a réussi à se mettre d’accord sur une candidature
unique. Ce fait a été confirmée en 2011 où elle avait toute les chances en bloc. Mais les égos de ses
leaders n’ont pas rendu possible cette unité tant réclamée et cruciale.
La même incapacité d’arriver à un consensus auto11r d’un homme se confirme également dans la
désignation d’un porte-parole depuis 2006, un titre pourtant constitutionnel. Voilà pourquoi cette idée
des primaires pour une candidature unique n’est pas la bienvenue car elle ne ferait que diviser davantage
cette opposition au moment où elle n’a pas le droit à une erreur : retomber dans ses querelles intestines.
Le Potentiel - Les Forces vives de la Société civile prônent le
dialogue au nom de la paix et de la cohésion
18/01/16
Le vendredi 15 janvier 2015 à la paroisse Notre-Dame de Fatima de Kinshasa/Gombe, les Forces vives
de la Société civile de la République Démocratique du Congo ont lancé un appel à la paix et la cohésion
nationale. Cela en faisant savoir que le dialogue est le passage oblige pour attendre ces deux objectifs.
Cette structure, qui a comme présidente nationale Mme Kiala Bolenga B. Magguy, a fait voir, dans sa
déclaration lue par Me Richard Bondo Tshimbombo, que, depuis un temps, la population assiste à une
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escalade verbale entre les politiciens faisant entrevoir une situation de chaos dans les jours à venir. Cela
va de la contestation du calendrier électoral à la problématique du glissement en passant par le fichier
électoral.
Ainsi, dans le cadre de l’aspiration des Congolais à la paix et à la cohésion nationale, les Forces vives de
la Société civile de la RDC veulent éviter que cette escalade ne débouche sur des violences. Aussi ontelles entamé un programme de contact pour essayer de rapprocher les points de vue des politiciens de
celui de la population. Laquelle aspire essentiellement au bien-être. Et pour faire entendre leur voix, les
Forces vives de la Société civile vont rencontrer les personnalités de tous les niveaux (national, régional
et international) en vue de faire blocage à toute action qui serait contraire aux attentes de la population.
Les signataires de cet appel soulignent: « Le peuple congolais qui a déjà vécu des cas de violence n
‘entend pas réveiller ses souvenirs douloureux ni revivre les mêmes événements qui ont détruit le tissu
socioéconomique du pays mis des milliers de Congolais au chômage, endeuillé les familles, engendré
des viols et violences faites à la femme, enterré des femmes vivantes à Mwenga, massacré des femmes à
Kasika et Makobola et causé la mort de plusieurs millions de nos compatriotes ». C’est, préventivement,
que les Forces vives de la Société civile de la RDC appellent les Congolais à se ressaisir, à réfléchir sur
leur avenir et à opter pour la solidarité et le dialogue autour des projets sociaux de paix et de cohésion
nationale, en vertu de l’art. 66 de notre Constitution qui stipule : « Tout Congolais a, en outre, le devoir
de préserver et de renforcer la solidarité nationale, singulièrement lorsque celle-ci est menacée ».
Éviter des remous sociaux
Les Forces vives de la Société civile de la RDC veulent se rassurer d’une atmosphère paisible et apaisée
avant, pendant et après les élections; faire entendre leur appel à la paix qui est la voix de l’église au milieu
du village; élever la voix des populations qui vient de la capitale, du fin fond des provinces et du Congo
profond, celle de la majorité silencieuse détentrice souveraine du pouvoir.
Les signataires notent : « Le souci de paix commande que le gouvernement de la République améliore le
panier de la ménagère pour éviter des remous sociaux souvent détonateurs des troubles à la paix. A cette
fin, il y a urgence à rehausser le salaire des agents de l’Etat, des fonctionnaires, des policiers, des
militaires ainsi que le Smig dans le secteur prive ».
En foi de quoi, l’art. 36 de la Constitution rappelle: « L’Etat garantit le droit au travail, la protection
contre le chômage et une rémunération équitable et satisfaisante assurant au travailleur ainsi qu’à sa
famille une existence conforme à la dignité humaine, complétée par tous les autres moyens de protection
sociale, notamment, la pension de retraite et la rente viagère ».
Les Forces vives de la Société civile de la RDC invitent les politiciens, les acteurs de la Société civile et
les partenaires internationaux à s’abstenir.de toute action qui pourrait mettre en péril la paix, la cohésion
nationale ainsi que les intérêts vitaux de notre chère patrie. L’art. 16 de la loi organique sur l’opposition
oblige l’opposition à recourir au dialogue avec le pouvoir sur les grands dossiers d’intérêt national.
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Le Potentiel - Dr. Emile Ilunga Kalambo : «Patrice-Emery Lumumba
et M’zee Kabila sont des hommes de l’histoire de l’Afrique
18/01/16
La commémoration de deux héros nationaux Patrice-Emery Lumumba et M’zee Laurent-Désire Kabila,
donne à Emile Ilunga Kalambo l’opportunité de témoigner. Acteur et témoin de l’histoire de lutte en
République démocratique du Congo, ancien membre de l’Union générale des étudiants congolais,
compagnon de M’zee et ancien président du RCD Goma, Dr. Emile Ilunga rend hommage au combat du
premier Premier ministre de la RDC, retraçant par la même occasion son propre parcours de lutte au côté
de Mzee Kabila, le soldat du peuple.
La RDC commémore cette an née le double assassinat de Patrice-Emery Lumumba et M’zee LaurentDésiré Kabila. Quelle analyse faites-vous double événement douloureux?
L’assassinat de deux hommes solides qui représentaient non pas l’histoire de la RDC mais de la lutte
anti-impérialiste, anticolonialiste en Afrique a été perpétré dans des conditions comparables. Lumumba
et Kabila ont mené une lutte qui s’est soldée en Afrique par la défaite des colonialistes. Ils sont considérés
comme des hommes d l’histoire de l’Afrique dans l’Afrique, notamment en Tanzanie, Angola et en
Ouganda. Si je vous parle de ces pays, c’est parce qu’ils ont pris Lumumba comme modèle. Je vous
rappelle que la plupart des leaders de ces pays se sont retrouvés en 1960 pour commémorer
l’indépendance de notre pays au côté de Patrice-Emery Lumumba.
Y-a-t-il encore des lumumbistes sur le plan idéologique? Comment êtes-vous devenu lumumbiste?
Je pense que le peuple congolais demeure foncièrement Lumumbiste. Les militants de 1960 ont trahi le
lumumbisme. Cependant, j’ajoute que si nous avons noué contact avec Kabila, c’est parce que, après la
défaite des soulèvements populaires insurrectionnels des années 60, Kabila a été le seul militant
lumumbiste à vouloir perpétuer le lumumbisme, en créant le maquis de Fizi-Baraka, avec d’autres
camarades. Si aujourd’hui, les anciens dirigeants du MNC ne sont plus lumumbistes, le peuple congolais
demeure fondamentalement lumumbiste. Je suis devenu lumumbiste à travers une organisation
estudiantine qu’on appelait l’Union générale des étudiants congolais (UGEC). Il y avait des grands
leaders de ce mouvement, notamment BelJika. C’est grâce à lui en Belgique en 1965 que nous avons pris
conscience que la jeunesse congolaise devait s’inspirer de l’histoire de leur pays et adhérer aux idéaux
lumumbistes adoptés par l’ensemble de l’Afrique.
Quels ont été vos rapports avec M’zee Kabila?
Kabila avait envoyé trois délégués, Ismaël Tito Moto, Kazadi Nyembwe et Deogracias Simba, pour me
rencontrer à Bruxelles. Kabila me connaissait probablement de nom. Il savait que j’étais militant. Ils
m’ont demandé d’adhérer au PRP et d’en être le représentant en Europe. Avec Robert Mukendi, nous
avons mis en Bruxelles qui a fait connaître la révolution qui se passait à Fizi-Baraka. A partir de là, nous
avons demandé au président Kabila de venir nous rejoindre à Bruxelles. Nous avons pris en charge son
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déplacement, sa sécurité, son séjour. C’est ainsi que nous avons noué des contacts très solides avec lui.
Il est venu plusieurs fois grâce à notre organisation. Il était très actif.
Qu’en est-il de votre lutte au côté de Mzee?
J’aimerai mettre les points sur les ï. Il y a de moment historique qu’on ne peut pas oublier dans la lutte
autour de M’zee Laurent-Désiré Kabila. Il y a eu d’abord l’organisation de la venue de Kabila en Europe.
Il y avait l’essoufflement du mouvement révolutionnaire. Kabila organisait le seul mouvement armé qui
se battait contre le géant, c’est-à-dire Mobutu, soutenu par de grandes puissances, le monde occidental.
Lorsque nous avons considéré que la lutte était rude, nous avons organisé une première conférence des
cadres à Bruxelles avec Kabila. Et là, je ne vous dis pas si les débats étaient houleux. Il s’agissait de
changer le mouvement politico-militaire en mouvement politique, en transformant la lutte armée comme
forme principale de conquête de pouvoir en parti politique.
Comment M’zee a-t-il été recruté pour la guerre de libération?
C’est le second moment historique. Après la Conférence nationale souveraine qui n’a pas renversé le
système Mobutu. Kabila, Ilunga et Deogracias Simba se sont rencontrés à Lusaka, pour constater l’échec
de la lutte non armée. Nous avons viré. Nous étions convaincus que seule la lutte armée était susceptible
de renverser le régime de Kinshasa. C’est ainsi que nous avons noué des contacts avec d’autres
mouvements et notamment le FPR.
Mais dans quelles conditions vous êtes-vous retrouvé avec Kabila à Kigali avant la guerre de libération
?
Les chefs d’Etat à la tête desquels conduits par Nyerere se sont réunis et avaient décidé d’en découdre
avec le système Mobutu. Mais, il fallait des Congolais qui devaient jouer le rôle d’avant-garde. Kabila
se trouvait en ce moment-là à Tanzanie. Il a été présenté par les collaborateurs de Nyerere au leader
tanzanien. Nyerere l’a présenté à Museveni et à Kagame. Mais en même temps, Kisasu Ngandu était à
Kampala. Tout naturellement, Museveni l’a présenté comme un allié. Et Kisasu Ngandu nous a seulement
appelés pour constituer le trio qui allait bouleverser la face de l’Afrique. Et nous nous sommes retrouvés
à Kigali pour déclencher ce que vous avez appelé la guerre de l’AFDL.
Etait-il facile d’entrer en contact avec Kabila ou bien les Rwandais le contrôler?
Je pense que les Rwandais n’ont jamais apprécié qu’il y ait quelqu’un qui soit soutenu par un pays
puissant de la sous-région. C’est ainsi que j’ai eu beaucoup de mal de rencontrer Kabila, la première fois.
Les Rwandais m’ont empêché de rencontrer Kabila la première fois. Parce que j’apparaissais comme un
homme qui apportait la caution nationale significative et qui allait modifier le cours de la lutte parce que
nous étions en Angola, parce que nous étions armés, parce que nous étions nombreux. Au départ, j’avais
six mille hommes armés, entraînés par les Angolais.
De toute façon, j’étais difficile à manipuler compte tenu de ce que je représentais comme force
authentiquement congolaise. Il a fallu insister longuement pour rencontrer Kabila. Nous nous sommes
rencontrés pendant cinq minutes pour la première fois et dix minutes pour la seconde fois.
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Etes-vous surveillés à Kigali?
Non, nous étions encadrés. Et je n’ai pas pu rencontrer Kabila. Je crois que c’est de l’histoire que nous
faisons là. Nous sommes à Kigali. J’arrive à Ki9ali parce que nous sommes invités a Kigali parce que
appelé par Kabila et Kisasu Ngandu. Et on ne fait rien pour que nous puissions nous concerter. Il a fallu
que je comprenne cela pour ne pas rester à Kigali et repartira C’est ainsi que les accords de I’AFDL, je
ne les avais jamais signés. Lorsque je suis arrivé, j’ai demandé de lire les accords de Lemera afin que
j’appose ma signature en connaissance des causes. Au fond, l’ambiguïté entre Kabila qui connaissait les
accords de Lemera et Kisasu Ngandu qui voulait que je participe alors qu’on l’a empêché de me voir
alors que c’est lui qui m’avait appelé et c’est avec lui que nous avons organisé mon départ de Bruxelles
vers Kigali.
Quelles leçons devons-nous tirer de ces assassinats et comment les éviter?
La formation politique des Congolais est médiocre et généralement ils accèdent aux affaires comme par
hasard. Contrairement à certains pays africains qui ont conquis le pouvoir par la guerre, en ayant des
compagnons de lutte, en développant un système de pensée collective, en reconnaissant les mérites des
autres, les sacrifices. Dans ces pays, vous verrez qu’il n’y a pas beaucoup d’assassinats. Prenez l’Angola,
il y a eu beaucoup de luttes. Mais, il y a eu très peu d’assassinats parce que politiquement ils ont le sens
de compagnons de lutte. Chez nous, la plupart des dirigeants arrivent par des moyens futiles. La crainte,
la méfiance, les égos, la jouissance et le souci de la conservation des privilèges. Quand on est arrivé’ par
hasard, la tendance c’est le machiavélisme la conquête du pouvoir et sa conservation par tous les moyens.
Nous ne sommes pas démocrates. La plupart des dirigeants congolais n’ont pas développé la culture
démocratique au sein de leur parti.
Pensez-vous que s’il y a consensus on peut éviter les assassinats?
S’il y a consensus, au sens premier du terme, c’est-à-dire que le débat doit exister. Quelqu’un qui a une
opinion différente ne doit pas être considéré comme un ennemi ou quelqu’un à abattre. C’est cette notion,
cette différenciation, cette sélectivité qui nous manque. Je me souviens au PRP, nous avions des débats
très houleux et, in fine, Kabila faisait la synthèse. Oh! Il avait une grande capacité synthèse. Nous étions
des intellectuels autour de lui mais après le débat quand Kabila faisait la synthèse, je vous assure, on tirait
chapeau bas.
Forum des As – un après 19, 20 et 21 janvier 2015 : c’était un
soulevement
18/01/16
Que s’était-il passé exactement à Kinshasa au cours de ces trois dates pour que le » Front civil 2016 »
en vienne à planifier des manifestations commémoratives la semaine du 19 au 25 janvier 2016 ? Constat
à faire d’emblée : la veille, soit ce lundi 18 janvier, les organisateurs semblent se rétracter. Aucun appel
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n’est lancé, aucun rappel n’est fait via les médias. Pour sa première action » populaire « , » Goréens »
pour les uns, » Dakariens » pour les autres ne veulent probablement pas » rempiler « . Avertie, la rue
kinoise radicale n’est pas prête à se laisser avoir comme l’année passée. Il faut admettre que la
mobilisation escomptée n’est pas possible, maintenant qu’une bonne partie de l’opinion nationale
découvre que certaines initiatives sont financées ou planifiées par des personnalités suspectes comme
George Sorros et Greg Mills, préoccupés moins par la démocratisation que par la balkanisation de la
RDC…
Au commencement – si l’histoire pouvait être contée – il y a eu le projet de révision de la loi électorale.
Révision recommandée aussi bien par l’Opposition, la Majorité et la Société civile au lendemain des
élections du 28 novembre 2011 que par les observateurs électoraux, au nombre desquels la Mission
d’observation électorale de l’Union européenne (Moe-Ue) dans ses rapports de 2012 et de 2014. Ce n’est
pas tout.
La révision avait été préconisée aussi en juillet 2012. Sous le titre « RDC : l’Assemblée nationale
recommande la révision de la loi électorale », la dépêche de Radio Okapi mise en ligne le 5 juillet 2012
à 12h35 reprend les neuf recommandations adressées à la Céni par la chambre basse à l’issue de la
plénière du jeudi 5 juillet.
Il s’agit de : – la révision de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Ceni,
notamment en ce qui concerne la composition du bureau de la Ceni ; – l’audit de la gestion financière de
la Ceni par la cour de « compte » conformément à la loi ; – la révision de la loi électorale concernant le
mode du scrutin et les conditions d’éligibilité ; – l’adoption des annexes à la loi électorale, eu égard à la
répartition des sièges pour les élections urbaines, municipales et locales ; – la révision de la loi portant
organisation et fonctionnement des partis politiques est également concerné ; – la sécurisation du
processus électoral qui doit être une priorité du gouvernement pour décourager les actes de violence ; –
l’organisation du recensement de la population congolaise dans le meilleur délai ; – la suspension du
calendrier électoral des élections provinciales, urbaines, municipales et locales en attendant la mise en
œuvre d’un nouveau cycle électoral » et » – l’organisation dans les meilleurs délais des élections
législatives dans les circonscriptions électorales où le scrutin a été annulé « .
D’ailleurs, au cours de son conclave du centre Mama Mobutu, l’Opposition va se prononcer, elle aussi,
pour la réforme de la loi électorale. Ainsi, au sous-point B du point « 4. Concernant la problématique de
la révision constitutionnelle et des questions électorales », « Le conclave propose que la loi électorale
future et le calendrier électoral puissent inverser l’ordre des élections en commençant par les élections à
la base, avant les élections nationales » (page 15). Déjà, au sous-point B du point « 3. Concernant le
Cahier de charges de l’Opposition politique congolaise au Dialogue politique », le Conclave lève l’option
de « Repenser le système électoral congolais notamment par : 1. le recensement général de la population,
afin de déterminer, entre autres, le calcul du quotient électoral, non pas en fonction du nombre des
citoyens enrôlés mais plutôt de celui recensé ».
Un consensus » Céni, Majorité, Opposition, Assemblée nationale et Observateurs électoraux » s’était
dégagé autour de l’impératif de révision de la loi électorale impliquant, notamment, le recensement à
usage électoral.
Ce panorama n'est pas un document officiel des Nations Unies. Par conséquent, les opinions qui y sont exprimées ne reflètent ni le point de vue de la MONUSCO, ni celui
des Nations Unies. Ce document vous est transmis seulement pour votre information.
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Esprits subtilement préparés au cas Burkinabé
Or, le moment venu, l’Opposition radicale va se rétracter. Non pas en récusant le débat au sein des
Institutions parlementaires, mais en mobilisant plutôt la rue pour boycotter l’examen du projet de loi. La
déclaration publiée à cet effet le 15 janvier 2015 appelle la population de Kinshasa à « occuper
massivement le Palais du peuple ce lundi 19 janvier 2015 à partir de 8 heures, pour empêcher aux Députés
véreux et téméraires de siéger » et, celle de l’intérieur, » à faire des manifestations dans toutes les
provinces pour dire non à toute manœuvre visant le glissement du mandat de Monsieur Kabila au-delà
du 19 décembre 2016 « . La déclaration contient cette incitation : » Pour ce faire, les partis et
regroupements politiques, des groupes parlementaires de l’opposition ainsi que les organisations de la
Société civile demandent : – aux parents de garder leurs enfants à la maison et de ne pas les envoyer à
l’école ; – aux personnes de troisième âge de ne pas quitter leur maison ; – aux opérateurs économiques
de fermer leurs boutiques et magasins « .
Il y a là un appel évident au soulèvement, surtout lorsque les esprits y ont été subtilement préparés avec
l’évocation répétée du précédent burkinabé mettant en exergue le mouvement « Balai citoyen » inspiré,
lui-même, par le mouvement sénégalais « Y en a marre ! » qui, peu de temps après, vont manager les
mouvements congolais « Filimbi » et « Lucha ».
Il est intéressant de relever le financement de ces organisations par le milliardaire américain d’origine
hongroise George Sorros. Dans l’interview accordée le 5 mai 2015 à Valdez Onanina, Fadel Barro – l’un
des fondateurs de « Y en a marre » – déclare à ce propos : » Des ONG sont venues vers nous, OXFAM,
Open Society Institute de Georges Soros, OSIWA, pour nous accompagner dans la réalisation de nos
programmes. Mais ce qui doit être clair, et j’y accorde beaucoup d’importance, c’est que cet argent qui
est remis par ces ONG au Mouvement « Y en a marre », ce ne sont pas les membres du Mouvement qui
le touchent directement « .
Il se révélera que George Sorros fait partie des financiers principaux de la rencontre d’Ile de Gorée en
décembre 2015. Ce qui laisse supposer son implication dans les événements de janvier de l’année passée
à Kinshasa. Dans cette logique, il ne peut pas ne pas l’être pour les manifestations commémoratives du
19 au 25 janvier 2016.
Quand on sait alors du conseiller stratégique de Paul Kagame en 2006, à savoir Greg Mills – directeur de
la fondation sud-africaine Brenthurst – qu’il est de ceux qui prônent ouvertement la balkanisation de la
RDC, on ne peut que se demander si les organisateurs des manifestations de 2015 et, éventuellement
celles du 19 au 25 janvier 2016, ont la présence d’esprit de méditer sur la coïncidence faisant que les
mouvements Filimbi et Lucha soient actifs uniquement au Nord Kivu, province frontalière avec le
Rwanda et l’Ouganda et les soient moins, voire pas du tout, dans les autres provinces.
Or, le Nord-Kivu est la partie la plus menacée par des Adf-Nalu (Ouganda) et des Fdlr (Rwanda), ces
deux pays étant soupçonnés de visées annexionnistes sur certains villes et localités de l’Est du pays.
Comment, lorsque de telles évidences sont faciles à établir parce que difficiles à contester ni à détruire
peut-on penser que les » journées chaudes » des 19, 20 et 21 janvier 2015 avaient été une expression
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démocratique et non un soulèvement populaire planifié ? Et comment, peut-on, avec toutes ces évidences,
envisager une année après, l’organisation des manifestations commémoratives ? La vérité est qu’elles
sont commémoratives du soulèvement manqué
Sécurité
Forum des As - Fardc : 64 officiers terminent leur formation comme
techinicien d’état-major
18/01/16
Le ministre de la Défense nationale, Anciens combattants et Réinsertion, Crispin Atama Tabe a remis la
semaine dernière les diplômes de fin de formation en qualité de technicien d’état-major à 64 lauréats de
la 26ème promotion de l’Ecole de Commandement et d’état-major (ECEM), dont 10 éléments du
Personnel militaire féminin (PMF).
Le ministre Crispin Atama Tabe, a, à cette occasion, fait savoir que cette session est considérée comme
un des piliers de la réforme des Forces armées de la République démocratique du Congo(FARDC). Il a
souligné que » lorsque l’on est formé, on est en mesure de remplir comme il se doit les fonctions qui
vous sont confiées « . Allusion faite à la mise en application des connaissances acquises durant la
formation par ces éléments des FARDC. Le numéro 1 de la Défense a, par ailleurs, insisté sur la loyauté
légale aux institutions légalement établies.
De son côté, le chef d’état-major général adjoint, en charge des Opérations et Renseignements, le
lieutenant-général, Dieudonné Amuli, a, au nom du chef-d’état major général des FARDC, invité les
lauréats à être des animateurs et créateurs d’un bon esprit de travail dans différents services où ils seront
appelés à exercer leurs fonctions.
Ne jamais tahir le Congo
La devise de la RDC, a précisé le lieutenant-général, est : » Ne jamais trahir le, Congo « . Les techniciens
état-major ont l’impérieux devoir d’apprendre à leurs subalternes l’amour de la RDC et de servir jusqu’au
sacrifice suprême.
En outre, le Chef d’état-major général adjoint, chargé des opérations et renseignements a insisté sur la
loyauté envers les institutions légalement établies, en commençant par le Président de la République.
Pour le commandant de l’Ecole de commandement et de l’état-major (ECEM), le colonel Jean-Marie
Mfinda, la formation, assurée dans cette branche du Groupement des Ecoles supérieures militaires
(GESM), est consacrée aux cours fondamentaux, à la technique d’état-major et de commandement axés
sur les méthodes d’élaboration des décisions opérationnelles, de raisonnement général de travail et
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d’exercices pratiques. Selon le patron de cette structure, cette formation est complétée par le droit
international humanitaire et des lois sur les conflits armés.
La Prospérité - Kinshasa : retour en force des ‘’Kuluna ‘
18/01/16
L’insécurité urbaine semble reprendre du poil de la bête dans la Ville-Province de Kinshasa. Le constat
se fait çà et là, dans plusieurs communes de la capitale Rd Congolaise. Les rues de Kin La belle, la ville
des noctambules et des fêtards ne sont plus jamais sûres. Tout laisse croire qu’après les opérations Likofi
I et II mises en œuvre par la Police Nationale Congolaise, les jeunes inciviques appelés ‘’Kuluna ‘’
reprennent leurs basses besognes. Tapis dans le noir, aux coins de rues, munis d’armes blanches, ils
sévissent de nouveau, installant, peu à peu, un climat digne des pires ‘’favelas’’ dans certaines contrées.
Sans vergogne, ils dépouillent les paisibles citoyens, les privant de leurs biens, dont parfois les plus
précieux, à savoir, leurs vies.
On le pensait définitivement éradiqué. Mais, le phénomène dit ‘Kuluna ‘’ reprend du poil de la bête. 2016
s’annonçait comme une année fortement politique suite aux contradictions qui s’érigent entre les acteurs
de la majorité, de l’opposition et de la société civile sur des sujets épineux. Cependant, il se peut que
cette nouvelle année soit aussi, si aucune mesure sérieuse n’est prise, celle de la résurgence de l’insécurité
dans la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. De Matadi Kibala à
Kinkole, en passant par Mont-Ngafula, Ngaba, Kalamu, Lemba, Matete, N’djili, Masina etc., le crime
est, tristement, de nouveau d’actualité. Ce, à tel point que les anecdotes sont légions. De sorte qu’ils se
raconteraient, à présent, comme des faits de société totalement ordinaires.
Des cas émouvants
Des histoires d’agression courent les rues. A titre d’illustration, l’on apprend qu’une dame, vendeuse de
friperies au marché Gambela, a été violentée vers 23 heures, alors qu’elle regagnait son domicile après
avoir récolté des dettes à Yolo. C’est à la hauteur du pont Mompono qu’elle a été encerclée. Ces bandits
lui ont arraché son sac à main qui contenait ses pièces d’identités, ses téléphones, ainsi que son argent.
Au bas mot, près de 1.300 dollars et 68.500 francs congolais.
A ce jour, rentrer sain et sauf, sans croiser des malfaiteurs et d’autres délinquants désormais catalogués
Kuluna, relève presque d’un miracle, surtout pour les habitants de certaines contrées. Et, aujourd’hui,
tout déplacement aux heures indues de la nuit, dans ces coins coupe-gorges et dit couloir de la mort,
comporte des risques énormes. Agresser des piétons semble ne plus suffire. Ingénieux, ces délinquants
innovent dans l’art du crime. Même les véhiculés sont ciblés. Tenez, pour les dépouiller, les Kuluna,
dans des endroits pas assez éclairés, guetteraient désormais les voitures, alors perchés comme des oiseaux
du ciel où ils peuvent, avec des pierres. Tout automobile qui passerait par ces tronçons essuie alors une
pluie de pierres. Objectif ? Eh bien que ce dernier s’arrête d’une manière ou d’une autre. Là, les passagers
vont être de plus belle dépouillés. C’est là, une révélation faite par une personnalité qui en a été victime
vers Kingabwa.
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Phénomène ‘’Maître volontaire ‘’
Pour contrecarrer la flambée de violence, un phénomène parallèle voit le jour à Kinshasa. Il s’agit de
celui des maîtres volontaires. Grosso modo, ce sont des sportifs fatigués de voir sévir des inciviques qui,
par ailleurs, détruisent l’image de marque des sportifs. De la sorte, dans les quartiers chauds de la ville,
à l’instar de ceux de la Tshangu, ils s’organisent pour poursuivre et arrêter les dits Kuluna, afin de les
remettre aux mains de la police. Sauvant de ce fait, une frange importante des habitants dans différents
quartiers.
Opération ‘’Likofi III ‘’ demandée
Des voix s’élèvent au sein de la population pour souhaiter une reprise de l’opération Likofi. Cette
dernière, avait réduit de manière drastique le phénomène Kuluna à Kinshasa et suscité une forte
contestation de la part de quelques organisations non gouvernementales internationales versées dans la
défense des droits de l’homme. En toile de fond de cette contestation, figurait la question du droit des
criminels à une justice impartiale. En clair, à un procès équitable. En effet, ces organisations
internationales accusaient les autorités congolaises de procéder à des exécutions sommaires des
criminels. Au nom du principe de la présomption d’innocence de tout accusé, ils fustigeaient, cette
manière de faire.
Le haro de la rue
‘’Les bandits sévissent de plus belle et aucun de ces défenseurs des droits de l’homme ne semblent dire
mot quant au droits de ceux qui sont violentés. C’est à croire que seule la vie de ces criminels a de
l’importance à leurs yeux ‘’, fait remarquer un quidam. Sur le même registre, plusieurs habitants de
Kinshasa raillent cet état de chose. Ils appellent, par ailleurs, les autorités compétentes à relancer
l’opération Likofi au plus vite, pour mettre hors d’état de nuire tous ces bandits qui courent les rues et
passent maître dans l’art du crime.
Société et économie
Forum des As – Réforme du porte feuille de l’Etat, une évaluation
s’impose
18/01/16
Huit ans après le lancement du processus de réforme des entreprises du Groupe du Portefeuille de l’Etat,
quel est l’état de lieux ? Cette question préoccupe une bonne frange de l’opinion intéressée par l’activité
économique nationale et par l’apport de ces entreprises publiques dans le budget national ainsi que dans
la création de la richesse et l’absorption du chômage.
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En 2007, le Gouvernement, conduit à l’époque par le Premier ministre Antoine Gizenga, avait levé
l’option de redresser toutes les unités de production de l’Etat dont les résultats financiers laissaient à
désirer à cause de nombreuses pesanteurs endogènes et exogènes. Soutenue par le Groupe de la Banque
mondiale dans le cadre du Projet Développement et Compétitivité du Secteur Privé (PDSP), la réforme
lancée était encadrée par la structure Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises du Portefeuille
(COPIREP).
Dans une analyse récente sur les 2/3 de ces entreprises transformées des suites des effets des Décrets pris
par le Premier ministre Adolphe Muzito en avril 2010, il est constaté que les résultats attendus de cette
réforme sont mitigés ; les causes ayant justifié cette réforme continuent à subsister. Pire encore, certaines
pesanteurs se sont installées pour durer. Et, en plus, le plus grand nombre de ces ex-entreprises publiques
n’apportent toujours pas des ressources au trésor public.
Au contraire, elles et continuent à être des canards boiteux, noyés dans des dettes bancaires et
interentreprises, et ploient sous le poids des charges d’exploitation insupportables. Et ce tableau bigarré
fait croire que la réforme aurait accouché d’un demi-échec. Et pourtant, la finalité du processus de leur
restructuration procédait de la nécessité de les voir disposer de tous les moyens institutionnels et
structurels susceptibles d’en faire de véritables foyers de richesses et de moteur de croissance économique
pour l’ensemble du pays.
Au moment où il est de plus en plus question du redéploiement économique, il est hasardeux de laisser
en friche des pans entiers du tissu économique. Son inanition telle que présentée actuellement, n’augure
pas un avenir économique à l’abri des aléas, affirment plusieurs observateurs.
Par ailleurs, un grand nombre de spécialistes continue d’affirmer que l’impérieuse nécessité de
restructurer ces entreprises publiques procédait de l’importance de ces unités de production, lesquelles
constituent l’essentiel de l’activité socio-économique de la RDC et conditionnent étroitement la vie et le
développement des opérateurs privés, en tant que clients ou fournisseurs dans le circuit d’achat et de
vente de biens et services. Cependant, il y a lieu de reconnaitre que la RDC n’a jamais fait une bonne
politique de gestion de ses entreprises publiques, faute d’une bonne connaissance de leurs missions,
affirment plusieurs spécialistes.
HISTORIQUE DU PORTEFEUILLE DE L’ETAT
Selon les archives tenues par le Conseil Supérieur du Portefeuille (CSP), la détérioration de ces exentreprises du Portefeuille s’est amorcée dès l’accession de la RDC à son indépendance suite à deux actes
pris par les Belges au courant du mois de juin 1960. En effet, les Belges avaient pris un décret appelé «
Loi d’option de nationalité ». Ce décret avait permis à la quasi-totalité des sociétés de droit congolais,
que ce soient les entreprises du Portefeuille de l’Etat ou totalement privées, d’opter pour la nationalité
belge.
Quelques jours après, les Belges avaient encore pris un deuxième décret qui consacrait la dissolution des
sociétés à charte, lesquelles constituaient des structures d’encadrement de la gestion de la grande majorité
des entreprises congolaises, en tant que filiales ou sous-filiales de ces grandes sociétés dissoutes. Ces
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deux actes ont, en eux seuls, fait évader, vers d’autres cieux, une bonne partie du Portefeuille de l’Etat
congolais, plus particulièrement dans sa substance, et désorganisé le fonctionnement et l’encadrement
des unités de production du Portefeuille de l’Etat.
Et dans ce bras de fer entre le colonisateur et le colonisé, le pire des actes a été celui posé par ce dernier
en réponse. Se trouvant à ce début de son indépendance nationale avec des unités de production ayant
changé de nationalité sans structure d’encadrement et, surtout, amputées des fonctions commerciales et
financières transférées avec le siège social à l’ancienne métropole, le nouvel Etat congolais, après des
tentatives de récupération de la nationalité de ses unités de production à travers différentes conventions,
a nationalisé les sièges d’exploitation de ces sociétés restées au Congo, en les transformant en entreprises
distinctes appartenant à 100% à l’Etat. Cet acte marquera la naissance des entreprises publiques
congolaises dans leur configuration d’avant la réforme débutée en 2007.
Suivant les mêmes archives du CSP, il ressort que la gestion de ces entreprises créées par le nouvel Etat
a été confiée à des fonctionnaires, non nécessairement préparés en matière de gestion des unités de
production à caractère commercial.
Cette situation a été si dramatique que ces entreprises n’étaient régies par aucun texte réglementant leur
fonctionnement. En effet, elles n’étaient plus ni des sociétés commerciales, n’ayant plus que l’Etat
comme propriétaire, ni des structures d’administration publique, étant dotées d’un patrimoine propre,
soumis à des dispositions contractuelles de droit privé (vente, achat et location de biens et services). Mais
également parce qu’accomplissant quotidiennement, comme par le passé, des actes de commerce, en tant
que profession habituelle, sans être assujetties à la législation sur les sociétés commerciales.
Conséquence de cet embrouillamini : de défaut de stratégie, notamment en matières commerciales et
financières, avec comme corollaire l’absence d’investissement de maintien et, encore moins, d’expansion
de l’outil de production. L’ampleur de dégâts découlant de cette absence de texte réglementant la gestion
et le fonctionnement des entreprises publiques a conduit les autorités à édicter la Loi n°78-002 du 6
janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux entreprises publiques.
Dans la foulée, les décideurs avaient commis l’erreur d’inclure au nombre d’entreprises publiques
d’essence commerciale les services d’administration publique. Aussi, à bien des égards, cette loi
comportera-t-elle malheureusement un grand nombre d’inconvénients et incohérences à la base des
sérieux handicaps constatés dans le fonctionnement de ces entreprises : notamment d’enlever à ces
entreprises la vocation commerciale, c’est-à-dire la recherche de bénéfice, pour leur imposer celle
exclusive d’instrument désigné d’exécution de la politique du gouvernement opposée à l’objectif de
recherche de la croissance par le profit.
Devant les contraintes d’autorisation et d’approbation des décisions, pour le moindre acte de gestion de
l’entreprise, les gestionnaires se privent de toute initiative et se laissent tracter comme des véritables
irresponsables, par leurs autorités de tutelle respectives. Il a donc fallu attendre plus d’une trentaine
d’années pour qu’en 2010 soit édicter une vraie Loi concernant les entreprises publiques, venue
réorganiser et chercher à redresser les équilibres perdus. D’importants efforts ont été fournis pour
idéaliser la nouvelle loi.
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Mais huit ans après, les résultats escomptés sont attendus parce que sur la vingtaine de sociétés
commerciales écrémées de la réforme, de vingtaine d’établissements publics et de douzaine de services
publics, l’esprit de la réforme a difficile à s’affirmer. L’intérêt de la restructuration qui est d’établir une
démarcation entre le domaine de l’Etat et celui des organisations ayant pour vocation de produire de biens
et services, qu’ils soient d’utilité publique ou privée, semble abandonné.
La Prospérité - Identification des abonnés : casse-tête pour la
population kinoise
18/01/16
Au début du mois de décembre dernier, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo avait
exigé l’identification de tous les abonnés de différents réseaux des Télécommunications œuvrant en
RD. Congo. Cette mesure avait, cependant, été diversement appréciée dans la mesure où le temps imparti
était très court. Mais, quel est le Résultat ? A ce jour, des millions de numéros des téléphones sont
invalidés faute de s’être identifiés dans le délai fixé à l’issue du moratoire du gouvernement central.
La population, quant à elle, déplore la pression avec laquelle cette affaire a été précipitée. En
conséquence, des Shops sont aujourd’hui pleins, pas moyens de mettre le nez, l’on compte des centaines
de personnes qui viennent pour se faire identifier. Les responsables des firmes des télécommunications
font appel à toute imagination pour faire face à cette situation.
Il faut mettre presqu’une heure pour se faire identifier afin de répondre aux exigences du Gouvernement.
Airtel, Vodacom, Orange, Africell, et Tigo, tous, travaillent d’arrache-pied, pour enregistrer l’ensemble
de leurs clients. Mais, du côté de la population, c’est un sentiment de colère et de déception. Car, estimet-elle, le Gouvernement n’a pas donné assez de temps pour que chacun prenne toutes les dispositions
utiles. La Prospérité, quotidien d’actions pour le développement et la démocratie qui s’est intéressée à ce
sujet, a fait la ronde de quelques Shops à Kinshasa.
Il en ressort que la population congolaise n’approuve pas directement cette mesure du Gouvernement.
‘’ Ce n’est pas normal, je me réveille un bon matin, je constate que je ne peux plus faire des appels, ni
envoyer des sms. Un sms me demande, plutôt, d’aller me faire enregistrer rapidement. Nous sommes
quand même des responsables. Je crois, nous devons être informés un mois avant. Et puis, depuis que
je me suis fait enregistrer, rien n’a changé. C’est la quatrième fois que je viens dans ce shop’’, a déclaré
M. Emmanuel, abonné chez Orange.
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Pour sa part, Madame Ebobi pense, pour sa part, porter plainte. Car, cette mesure est, selon elle,
irrégulière. ‘’ Mes numéros sont bloqués. Je suis un chef d’entreprise, vous mesurer le manque à gagner.
Dans cette situation, je me vois dans l’obligation de porter plainte contre mon opérateur, pour que toutes
les pertes subies soient réparées’’, a-t-elle martelé. Par ailleurs, il y a lieu de noter que beaucoup de
congolais sont obligés d’abandonner leurs occupations pour aller se faire enregistrer. A en croire Gabriel
Ekuli, son Patron n’est pas content qu’il abandonne les heures de travail pour des choses qui n’ont aucun
lien direct avec l’intérêt de l’entreprise.
La Tempête des Tropiques - Mystère autour de la mort de la sœur
Marie Misamu
18/01/16
La triste nouvelle s’est répandue, en un clin d’œil, dans le monde entier, samedi 16 janvier 2016 dans la
soirée. Marie Misamu, chanteuse congolaise de la musique chrétienne, a brusquement quitté ce monde,
alors que, physiquement, elle se portait à merveille. Elle a tiré sa révérence alors que la République
démocratique du Congo commémorait le 15ème anniversaire de la mort de M’Zée Laurent-Désiré Kabila,
soldat du peuple, assassiné par les ennemis de la démocratie et le développement de la République
démocratique du Congo.
D’aucuns n’y ont pas cru, mais des sources proches de la famille de l’illustre disparue ont confirmé cette
terrible nouvelle qui a plongé les Congolais dans la consternation la plus totale. Cette grande chanteuse
s’est éteinte suite, informe-t-on, à une crise cardiaque, à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise à Ndjili,
dans la ville de Kinshasa. Juste après sa mort, son corps a été conduit à la clinique Ngaliema où il est
gardé.
Décès confirmé
Le président de l’Association des musiciens chrétiens du Congo (AMCC), frère Patrice Ngoy Munsoko,
a confirmé l’information après s’être rendu à la morgue de la clinique Ngaliema. Un cousin de la
chanteuse a précisé que la chanteuse se trouvait à une retraite de prière quand elle a ressenti des malaises.
Mais des mauvaises langues lient cette disparition tragique à un mauvais sort. Selon ces indiscrétions qui
n’ont aucun fondement, Marie Misamu venait de perdre, au mois de décembre dernier, un de ses frères.
Et la chanteuse serait indexée dans cette lourde perte. En plus, une cérémonie mystique aurait été
organisée pour que l’auteur de ce décès ne reste pas en vie.
Difficile de croire en cette version car la mort est premièrement naturelle. Autant qu’on fête la naissance
d’un être humain, autant ce dernier quittera cette terre des hommes, de fois, de manière inattendue.
Une excellente chanteuse
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On retiendra de la sœur Marie les qualités d’une excellente chanteuse, très appréciée par le Maestro Souzy
Kaseya pour qui Misamu est la meilleure chanteuse de tous les temps de la musique congolaise dans son
ensemble, toutes tendances confondues. Ce qui lui a attiré les grosses pointures telles que feu Debaba El
Shabab ou encore le regretté Charles Mombaya. JB Mpiana a interprété un petit morceau de sa chanson
son album « Kipe yayo », à travers un chef-d’œuvre décidé à Coco Claudia Ikia Sassou, intitulé « Claudia
», où il a exactement chanté” Claudia alingi na yembela ye nzembo ya Marie Misamu Yesu oyoooo…
Chanteuse, danseuse, pleureuse, comédienne, styliste … elle avait tout d’un artiste complet. Son look fait
aussi partie des préférences de la jeunesse féminine congolaise. Dans l’au-delà, elle rejoint Débaba,
Charles Mobaya, Alain Moloto et bien d’autres adorateurs que l’Eternel a rappelés auprès de Lui.
Le Potentiel - Trafic ferroviaire Matadi-Kinshasa : bientôt le retour
du train omnibus de la SCTP
18/01/16
Après la remise en service du train Express vers le dernier trimestre 2015, la Société commerciale des
transports et des ports (SCTP) relance bientôt le trafic du train omnibus Kibolabola.
Bonne nouvelle pour les usagers de la voie ferrée Matadi-Kinshasa. Après la remise en circulation du
train Express au dernier trimestre de 2015, la Société commerciale des Transports et des ports (SCTP) va
remettre en service d’ici quelques jours le train omnibus communément appelé Kibolabola et un
deuxième train voyageurs de luxe. C’est ce qui ressort de la visite d’inspection entreprise, du samedi 9
au mercredi 13 janvier, par Jean Kimbembe Mazunga, directeur général de cette entreprise du
portefeuille. Visite l’a conduit successivement à Lufutoto, Mbanza-Ngungu, Matadi et Borna dans la
province du Kongo Central.
Ces activités entrent dans le cadre du programme de réhabilitation de la voie ferrée financé par le
gouvernement central à hauteur de 10,7 millions USD. Accompagnés Dzogolo Mbangu et Mananga
Ngoma, respectivement directeur du département des chemins de fer et celui du Département technique,
le directeur générai a visité l’usine de traverses en béton armé (UTBA). La haute direction de la SCTP a
pu se rendre compte comment les techniciens travaillent d’arrache-pied pour satisfaire l’abondante
demande par rapport aux travaux de modernisation de la voie ferrée. L’usine de soudure de rail, à l’arrêt
depuis plusieurs années, a repris du service.
A l’étape de Mbanza-Ngungu, Kimbembe Mazunga s’est rendu aux ateliers centraux, où deux
locomotives reconditionnées sortiront fin janvier et fin mars. Ces locomotives permettront la SCTP de
relancer le train omnibus (Kibolabola) à côté du train Express, qui garantit de meilleures conditions de
voyage aux passagers. Ces trains vont tracter des voitures neuves. Sur instructions du chef de l’Etat, une
commande de ces voitures a été passée, il ne reste plus qu’à les réceptionner.
Impératif de réhabiliter les piers 1 et 2
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Kimbembe Mazunga a aussi effectué une visite-éclair au port de Matadi, où il a tenue une réunion avec
les gestionnaires du port. Kimbembe Mazunga a présenté ses vœux de nouvel an et félicité les travailleurs
pour les efforts fournis durant l’année 2015. Lesquels efforts ont permis, a-t-il dit, à la SCTP de clôturer
l’année en beauté en payant les 12è et 13ème mois puis le colis de fin d’année. Il en a profité pour exhorter
les travailleurs à donner le meilleur de soi en cette 2016 qui s’annonce difficile. « 2016 s’annonce
difficile, car on ne dépensera que ce qui est prévu dans le budget », a-t-il martelé.
D’autre part, le directeur général de la SCTP a fait savoir que son entreprise perd chaque 2 millions USD
à cause de la non- utilisation des piers I et II, dont les travaux de réhabilitation se sont arrêtés faute de
financement. Pour relever le défi, Kimbembe Mazungu promet d’user de «l’ingénierie financière » en
vue de trouver des moyens susceptibles d’achever les travaux en moins de quatre mois. Pour lui, les ports
maritimes qui contribuent à 85% des recettes de la SCTP ne doivent pas rester les seuls poumons de vie
de l’entreprise. Pour ce faire, Kimbembe Mazunga veut associer tous les travailleurs à là réflexion pour
que le chemin de fer, les ports et les transports fluviaux viennent en appui.
A Boma, la haute direction de la SCTP constate que les travaux de bétonnage du port lancés depuis août
2015 connaissent un ralentissement à cause des pluies diluviennes. Ce qui a paralysé les activités dans la
ville. La route Boma-Muanda est aujourd’hui coupée en deux. Et c’est l’entreprise Afritec qui propose
une solution palliative avec sa vedette qui aide à la traversée des véhicules. A ce propos, l’autorité
provinciale envisage l’érection dans le bref délai d’un pont de fortune.
Partout où il est passé, Jean Kimbembe Mazunga a insisté sur l’assainissement du milieu de travail. Aussi
s’est-il insurgé contre le manque d’entretien de certains lieux où de folles herbes ont poussé à
l’indifférence totale des travailleurs. Le responsable de la police a donc été instruit pour que ses hommes
s’occupent aussi de l’entretien des installations portuaires envahies par l’herbe sauvage.
Justice et droits de l’Homme
Forum des As –Lutte contre les violences sexuelles : plaidoyer pour
plus de moyens aux cellules spécialisées de Parquets
18/01/16
Financée par l’UE et la Suède, la session de coaching de 40 magistrats des parquets de Grande instance
de Kinshasa, membres des cellules spécialisées pour la répression des infractions des violences sexuelles
et basées sur le genre, a clôturé ses travaux jeudi 14 janvier courant. Expert au sein du Programme d’appui
à la réforme de la justice, PARJ, à Kinshasa dans l’unité de gestion du programme et en charge de la
thématique genre et lutte contre les violences basées sur le genre et violences sexuelles, Me Alain Kateta
Bwanga plaide pour les moyens à allouer aux magistrats membres de ces cellules spéciales.
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» Il ne suffit pas de les créer, les installer, de les coacher, de les documenter mais les moyens devront
suivre, la logistique. Puisqu’ils ne devront pas par exemple quitter Gombe et ramener une victime à pied.
Pour aller aux soins médicaux, il ne faut pas qu’ils aillent sans intrants… « , plaide Me Kateta Bwanga,
parlant des magistrats devant réprimer ces crimes. L’homme dit » rêver d’une administration de la justice
où les acteurs chargés de la répression des infractions des violences basées sur le genre et les violences
sexuelles sont les plus consciencieux et les plus spécialisés. » Et pour cela, insiste-t-il, ces cellules
spécialisées doivent être dotées des moyens conséquents.
L’expert Justice, Genre et Impunité au PARJ affirme qu’en RDC les violences sexuelles et basées sur le
genre sont une réalité. » Il suffit de descendre sur terrain, entrer dans les cellules, les cabinets des
magistrats qui s’occupent de ces questions et à la police spéciale de protection de la femme et de l’enfant
pour vous rendre compte que c’est une réalité. Ce n’est pas une légende. »
Mettre fin à l’image de caoitale du viol
» Il y a des femmes qui passent tout une nuit dehors parce qu’elles sont femmes. Il y a des jeunes filles
qui sont violentées tous les jours. Et il faut une lutte et une politique sérieuse pour y mettre fin ou pour
réduire sensiblement ce fléau « , fait remarquer Me Alain Kateta.
» Je rêve d’une administration de la justice qui tienne compte de la dignité de la femme et de la jeune
fille. Je rêve un jour que la justice spécialisée de la répression de ces types d’infraction soit une justice
qui a suffisamment des moyens et à ce moment là en plus de la conscience, nous pourrons atteindre les
résultats que nous recherchons « , dit-il.
Son collègue, Me Antoine Mvubu, avocat au Barreau de Kinshasa-Gombe, assistant superviseur au
PARJ, bureau Justice, genre et impunité embouche la même trompette. » Les violences préoccupent tout
le monde. Nous voulons que l’image caricaturale de la RDC comme étant la capitale mondiale du viol
cesse. Nous pensons que les personnes les mieux outillées pour le faire ce sont les magistrats. Nous
pensons que ce coaching va les aider à être beaucoup plus efficaces dans leurs offices respectifs dans le
but de combattre les violences sexuelles. Les échanges d’expérience qu’ils ont faits avec leurs supérieurs,
leurs collègues vont les rendre plus outillés et lutter beaucoup plus efficacement contre ce fléau…. » at-il fait savoir.
Réponse à la requête du Pgr
Dans cette activité, rappelle Me Alain Kateta, le PARJ a apporté un appui matériel et financier, et aussi
un appui dans la documentation, notamment une production de modules portant sur les violences basées
sur le genre et les violences sexuelles, ainsi que la technique qui porte sur la recherche des infractions,
les éléments des infractions liées à toutes ces violences.
Au-delà de l’appui que le PARJ a apporté, le Programme a répondu à une requête du Parquet général de
la République dans le cadre de son mandat qui porte sur l’appui à la réforme de la justice. C’est ce qui
explique le déplacement de la délégation du Parquet général de la République d’abord à Matadi où une
vingtaine de magistrats ont suivi le coaching par les hauts magistrats désignés par le Procureur général
de la République.
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La deuxième phase s’était déroulée dans la ville de Kananga où une vingtaine de magistrats étaient réunis.
Le coaching a été assuré toujours par les hauts magistrats désignés par le PGR. La supervision par le
PGR à travers son délégué l’Avocat général de la République Mulumba Nkelenda. La dernière phase,
par rapport au terme de référence qui était validé par le Parquet général de la République dans le cadre
de ce coaching.
C’est pour permettre à la Justice d’améliorer la lutte contre l’impunité des violences basées sur le genre
et des violences sexuelles et permettre aux cellules de mieux fonctionner. Et par ricochet rendre service
aux enfants, aux mamans et à nos compatriotes dans l’administration de la justice dans cette thématique.
7 sur 7.cd – Lisanga Bonganga prêche pour la libération des
prisonniers politiques
18/01/16
Le secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise, Jean Bertrand Ewanga a rejeté le choix du
togolais Edem Kodjo pour piloter le dialogue politique congolais qu’attend convoquer le président
Kabila. L’opposant considère l’ancien premier ministre togolais comme le facilitateur du glissement. Il
dénonce la démarche de l’Union africaine inscrite, selon lui, dans le but d’accorder un troisième mandat
au président Kabila. A la Dynamique de l’opposition, on indique qu’il ne sera pas reçu. Les ténors de
cette plateforme se sont réunis dimanche et rendront leur position dans les prochaines heures. ‘‘Madame
Zuma, on connait son jeu. Elle a fabriqué M. Kodjo pour nous distraire. Je vous dis qu’il n’est pas le
bienvenu’’, a menacé Ewanga.
La Dynamique va le récuser, a-t-il poursuivi. Nous sommes au courant de tout ce qui se fait sous la table.
Il est l’invité de la majorité pour l’aider à glisser, a conclu Jean Bertrand Ewanga. Edem Kodjo, l’ancien
premier ministre togolais a été désigné par la présidente de la commission de l’Union Africaine,
Nkosazama Dlamini Zuma pour faciliter le dialogue entre congolais. Pour le G7 et la Dynamique de
l’opposition, la seule priorité aujourd’hui, c’est d’amener le peuple congolais aux élections et non le
distraire avec un dialogue aux contours flous.
Africa news- Kamisendu poursuivi au Parquet général
18/01/16
Dans une plainte adressée au Procureur général de la République près la Cour suprême de justice le 2
janvier 2016, il est reproché à cette autorité provinciale d’avoir détourné les salaires et indemnités de
sortie des membres du gouvernement provincial sortant.
Le comité de suivi de la paie des membres du gouvernement provincial de l’ex-province de Bandundu a
introduit une plainte au Parquet général de la République à charge de Jean Kamisendu Kutuka,
gouverneur sortant. Motif : détournement des salaires et indemnités de sortie des membres du
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gouvernement provincial. «Le dernier salaire que nous avons touché est celui de juillet 2015 par la TMB
Bandundu, pendant que la Banque Centrale du Congo/Direction provinciale du Bandundu confirme que
les fonds relatifs à notre paie d’août à ce jour étaient bien arrivés et avaient été retirés par le service attitré
du gouvernement provincial», précise-t-on dans la plainte. Avant de saisir la Justice, le comité plaignant,
au total 110 personnes, a eu le temps d’informer l’Exécutif national.
Les membres du gouvernement provincial de l’ex-province de Bandundu broient du noir. Ils s’apitoient
sur leur sort et leur situation est, alarmante du fait qu’ils ont servi la République via l’ex- province de
Bandundu et qu’à la fin de leur service, ils n’ont pas pu bénéficier de leurs indemnités pendant qu’ils
accusaient 4 mois d’arriérés de salaires. Ils ont saisi le Premier ministre et ce dernier leur a envoyé auprès
du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur comme en témoignent plusieurs correspondances
échangées entre ces revendicateurs et l’autorité compétente.
Selon les investigations faites, ce personnel est arrivé à la conclusion selon laquelle, leurs salaires ont été
détournés par Je gouverneur sortant Jean Kamisendu Kumituka. Soudain, le comité de paie des membres
du gouvernement provincial de l’ex-province de Bandundu a juré de se faire entendre. Il a introduit une
plainte au Parquet général de la République à charge de l’ex-gouverneur pour détournement de salaires
et indemnités de sortie.
«Nous avons k regret de vous approcher en vue de nous faire recouvrer nos droits les plus légitimes et
vous prions d‘agréer, Monsieur le Procureur général de la République, l’expression de notre gratitude
anticipée et se sera justice», peut-on lire dans cette plainte.
Il y est indiqué que le dernier salaire que ces membres ont touché est celui de juillet 2015 par la TMB
Bandundu, pendant que la Banque Centrale dû Congo/Direction provinciale du Bandundu confirme que
les fonds relatifs à leur paie d’août à ce jour étaient bien arrivés et avaient été retirés par le service attitré
du gouvernement provincial sortant. «Le commissaire spécial du Kwilu, Michel Bala Bala Kasongo, au
cours de sa réunion publique tenue avec l’ensemble du personnel du gouvernement sortant le jeudi 19
novembre 2015 à 11 heures dans la salle des réunions de la maison blanche, en présence de ses délégués
du Kwango et mai Ndombe, avait reconnu et accepté de payer le salaire d’octobre et de novembre 2015,
n’a pas réalisé sa promesse jusqu’à ce jour disant que le gouvernement central n’a jamais libéré les
salaires d’octobre et novembre 2015 », lit-on également dans la plainte.
Le comité plaignant fait part de l’injustice dont ses membres sont victimes. Justification : les nouveaux
délégués de provinces démembrées ont bénéficié des avantages liés à leurs fonctions au mois de
novembre et les membres de leurs bureaux ont perçu leurs salaires le jeudi 24 décembre dernier. Les
victimes notent que l’Etat n’a jamais sauté un seul mois de salaire dans la chronologie de la paie. Selon
certaines sources, il s’avère que Jean Kamisendu dit avoir dépensé l’argent réclamé à d’autres fins. Entre
autres l’inhumation des victimes causées par la bousculade à Kikwit lors du concert à l’honneur de Kester
Emeneya.
Or il s’est passé une année entre la bousculade mortelle de Kikwit, le 24 avril 2014, et les salaires
réclamés. Alors que l’accusé Kamisendu bénéficie de la présomption d’innocence, les membres de
l’ancien gouvernement provincial de l’ex-Bandundu croient fermement à son inculpation par le Parquet
général.
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