1. Contexte général - Fédération Française d`Athlétisme
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1. Contexte général - Fédération Française d`Athlétisme
1. Contexte général Le sport professionnel, acteur économique majeur Depuis 1984-1986, le sport de compétition est entré dans l’aire du marché et de la mise en spectacle avec, entre autres : - privatisation du financement des Jeux olympiques de Los Angeles - exploitation commerciale des symboles olympique - création d’un programme mondial de marketing des Jeux - abandon des monopoles des télévisions publiques (nb chaînes de télévision privées) - Sport professionnel et sport amateur D’un côté le sport professionnel, certes lieu des principales dérives, en particulier le dopage, mais surtout activité économique à part entière ; d’un autre côté, le sport amateur beaucoup moins visible et non marchand. Pour autant « l’avenir du sport de masse dépendra largement de sa capacité à s’articuler correctement avec le sport professionnel » (JF Bourg et JJ Gouguet, Economie du sport, La Découverte, 2005). D’après les mêmes auteurs, l’actuel «processus de marchandisation du spectacle sportif (…) va se généraliser progressivement à l’ensemble des sports ». Enfin, puisque le sport professionnel est parti prenante de l’économie de marché, cela implique fatalement certaines contraintes. - Sport et télévision Dans ce cadre économique nouveau, la télévision occupe une place absolument centrale. En France, 23 millions de foyers sont équipés d’un téléviseur en 2004, et 9,3 millions ont accès à une offre de télévision payante : Canal + (4,88 millions d’abonnés), CanalSatellite (2,83 millions), TPS (1,56 millions). Le sport constitue la première motivation de souscription d’un abonnement pour 40% des téléspectateurs de TPS et pour 73% de ceux de Canal +. Plus précisément, en 2003, 15 diffuseurs nationaux proposent du sport : TF1, France 2, France 3, Canal +, M6, Eurosport, CanalSatellite, TPS, Sport Plus, Infosport, L’Equipe TV, OMTV, Canal Plus Sport, Motors TV, Equidia1. Il n’est donc pas étonnant de constater que le volume et la structure de l’offre télévisée a considérablement évolué. Le volume horaire a été multiplié par 57 en moins de 20 ans (de 989h en 1984 à 56 118h en 2003), et cette offre télévisée nouvelle est avant tout le fait du développement de la télévision à péage (par canal ou en paiement à la séance). - Un marché télévisuel sportif en développement Si le marché semble parvenu à maturité, nous assistons cependant à une extension de la demande, avec un impact sur le marché des droits de retransmission et notamment l’augmentation du pouvoir des organisateurs sportifs. Le fait que le mouvement sportif – en premier lieu les fédérations – détient le monopole de l’offre permet à ce dernier de contrôler et de pratiquer des prix hors concurrence. De plus, la demande de retransmission recouvre plusieurs formes d’exploitation : en direct, en différé, en intégralité, en résumé, en clair, en crypté, par voie hertzienne, par câble ou satellite, en paiement à la séance, par l’ADSL. « Cette possibilité nouvelle de négocier pendant la même période avec des supports alternatifs une même retransmission, dès lors vendue deux ou trois fois, accroît 1 Auxquels on pourrait ajouter en 2005 France 4 et Eurosport 2. d’une certaine façon la concurrence du côté de la demande et augmente la rentabilité du produit dans des conditions exceptionnelles, comme en témoigne le montant des droits des principaux championnats des Etats-Unis et d’Europe ». Ainsi, les droits encaissés par les organisateurs sportifs augmentent fortement, au niveau mondial (894 millions de dollars pour les JO de 2008, soit 4 fois plus qu’en 1984), mais également sur le plan national : 10 millions d’euros pour le tournoi de tennis de Roland-Garros (France Télévisions, 2005) ; 14 millions pour le tournoi des Six Nations et les matchs de l’équipe de France de rugby (France Télévisions, 2005) ; 20 millions pour le championnat Top 16 de rugby (Canal +, 2005-2006). Pour financer de tels achats et rentabiliser leurs programmes, les chaînes augmentent les droits d’entrée sur l’antenne pour les annonceurs publicitaires. - La télévision finance certains sports Sources de financement du football professionnel français Spectateurs Collectivités locales Sponsors Télévisions TOTAL en millions d’euros 1990/1991 29% 24% 26% 21% 202,1 millions d’euros 2002/2003 15% 4% 20% 52% 689 millions d’euros La part des télévisions est donc désormais majoritaire et celle des sponsors en 2ème position. Cela a des conséquences directes sur les budgets des clubs dans les sports concernés. Ainsi les clubs de Ligue 2 de football ont un budget moyen de 6,7 millions d’euros (les droits TV de la Ligue 2 se montent à 15 millions d’euros) et ceux de D2 en rugby de 2,1 millions d’euros (même le Volley-ball Pro A avec 1,1 million d’euros) - La télévision finance certains sportifs Au-delà des sommes, plutôt indécentes, gagnées par certains sportifs (par ex Tiger Woods avec plus de 83 millions d’euros en 2003), en France, 6000 sportifs sont professionnels et « vivent du spectacle qu’ils proposent », soit une moyenne de 4 professionnels pour 10 000 licenciés en 2005. L’évolution juridique du sport professionnel en France Avec un léger temps de retard sur l’évolution économique, la législation française sur le sport s’adapte et prend réellement en compte la professionnalisation. C’est en fait au travers du nettoyage de la loi n° 84-610 du 16 juillet 1984 que la législation s’adapte au contexte économique. L’aspect le plus intéressant dans le cadre qui nous retient est la possibilité pour les fédérations de créer une ligue professionnelle, essentiellement au travers du décret n° 2002-762 du 2 mai 2002 (modifié en partie par le décret 2004-549 du 14 juin 2004). C’est dans le cadre de cette nouvelle législation qu’a eu lieu la multiplication des ligues professionnelles dans les sports collectifs (rugby dès 1998, volley et hand-ball en 2002). Cette évolution est prévue dans les statuts de la FFA à l’article 4.4. 2. Objectifs Constat - La fédération doit rapidement (re) prendre la main dans le champ du professionnalisme, notamment face à des agents issus de sports collectifs professionnels ou du milieu du spectacle. - Saisir l’occasion d’agir pour réguler, aussi bien sur l’indispensable statut des athlètes pour qu’ils cotisent enfin dès le début de leur carrière, que sur la nécessité de développer des événements qui nous appartiennent. - Enfin, en créant une Ligue Pro, la fédération reste garante de l’organisation de l’athlétisme français au travers de la convention, élaborée par la FFA, qui lie les deux associations. Objectifs généraux Les trois objectifs majeurs d’une Ligue Professionnelle d’Athlétisme sont les suivants : - Elle doit être l’occasion pour la Fédération et les clubs de prendre les mesures nécessaires afin de permettre à ses meilleurs athlètes de pratiquer leur sport dans les meilleures conditions de sérénité possible et ainsi les amener à améliorer leurs performances en bénéficiant d’un statut social reconnu : athlète professionnel. - Elle doit permettre à l’athlétisme de conserver toute son attractivité – notamment face à la concurrence des sports collectifs professionnels - et renforcer sa place de premier sport Olympique dans l’univers du sport national et international. - Elle doit permettre à l’athlétisme de haut niveau d’évoluer et de prendre sa place dans l’univers du spectacle sportif grâce à des événements porteurs et médiatiques. Quel intérêt pour les clubs ? Soit les clubs créent eux-mêmes leur propre structure pour salarier et entraîner les athlètes pros, soit ils passent une convention avec celle d’un groupe d’entraînement qui accueille leur(s) athlète(s). Dans les deux cas, les contrats stipuleraient : la participation aux interclubs, la participation aux championnats de France et à x manifestation(s) de promotion du club. Intérêt pour les clubs : Ils ne sont plus en charge de trouver une solution professionnelle à leurs athlètes de haut niveau Les relations financières avec ces athlètes seront clarifiées et pourront désormais se structurer autour du droit d’image. La relation club – groupe d’entraînement est clarifiée. 3. La Ligue Professionnelle Statuts La création d’une Ligue Pro par une fédération délégataire est prévue dans la version consolidée au 16 juin 2004 du décret n°2002-762 du 2 mai 2002. Dans ce cas, la Ligue Pro est une association (loi 1901) qui bénéficie d’une délégation de la fédération. La FFA a intégré cette possibilité dans ses statuts. Ce décret, écrit pour les sports collectifs, pourrait être adapté à l’athlétisme. Nous travaillons sur ce sujet avec le ministère depuis début janvier. Membres de la Ligue et composition du CA Les membres de la Ligue Pro Deux conditions pour être membre : être affiliés à la FFA et avoir un lien clair avec le secteur professionnel de l’athlé. - les clubs dont au moins un licencié est professionnel + clubs Elite - les clubs organisateurs de compétitions appartenant à un circuit pro - les structures d’entraînement reconnues par la Ligue Pro. - La composition du CA : une régulation du professionnalisme. - représentant(s) de la FFA (au moins Président et DTN) - représentant(s) des clubs (au moins un licencié professionnel + clubs Elite) - représentant(s) des clubs organisateurs de meetings pros - représentant(s) des structures qui salarient les athlètes - représentant(s) des athlètes - représentant(s) des entraîneurs - personnalités qualifiées (anciens champions et dirigeants, spécialistes…) Les relations Fédération - Ligue Pro FFA Ligue Pro - les filières d’accès au haut niveau - les équipes de France - délivrance des licences - surveillance médicale etc… -gestion des athlètes professionnels - manifestations professionnelles Aspects essentiels : L’ascendant de la fédération, l’équipe de France et les droits commerciaux et marketing. Organisation de la Ligue Pro - Une petite dizaine de personnes, pour l’essentiel des transferts de la FFA. Un département Athlète : le pôle multi services Un département Sportif Un département Organisation Une coopération directe avec la FFA dans certains domaines. Le règlement intérieur de la Ligue Pro Le plus important est le cahier des charges – ou la convention – qui liera la Ligue Pro aux structures d’entraînement des clubs ou des groupes. Il comprendra : - Les engagements des structures d’entraînement, notamment sur la participation des athlètes pros aux meetings du circuit pro, les sélections en Equipe de France, le respect du suivi longitudinal, la composition de la structure d’entraînement (coach adjoint, jeunes espoirs), les relations avec les clubs et les pôles, etc. - Les engagements de la Ligue Pro, notamment sur le financement du statut professionnel des athlètes pros de la structure, la gestion administrative de la structure, les formations proposées aux athlètes et aux entraîneurs, etc. 4. Les structures d’entraînement Il s’agit des structures déterminantes de la Ligue Pro puisqu’elles embaucheront directement les athlètes professionnels dans le cadre du cahier des charges établi. La forme juridique reste ouverte : EUSRL (comme les équipes cyclistes), SAOS, groupement d’employeurs, ou simple association. Les sections professionnelles des clubs - Un club créé sa propre société professionnelle. Les membres du groupe d’entraînement du club seraient tous licenciés dans le même club. - Cette possibilité ouverte à tous les clubs, du moment qu’au moins un athlète professionnel y soit licencié. Les groupes d’entraînement - Groupes d’entraînement : la structure fonctionnelle du haut niveau en France depuis plus de 20 ans. - Le groupe d’entraînement doit s’organiser en association et cette association doit pouvoir adhérer à la FFA (art 16 loi 1984) - Le groupe, membre de la Ligue Pro, bénéficie d’un financement correspondant au nombre de professionnels qu’il accueille. - Les athlètes pros du groupe sont obligés de participer au circuit de meeting pros et à certaines actions de la Ligue Pro. - Pour faciliter le travail administratif, marketing et communication des groupes, la Ligue Pro proposera de gérer ces services contre forfait financier ou pourcentage. Les athlètes pros hors structures d’entraînement - Prévoir une association ou société indépendante pour gérer les athlètes hors groupes. Envisager une telle création pour l’outre-mer. La régulation des structures d’entraînement - Une commission d’orientation Pôles – structures d’entraînement : pour orienter le plus objectivement possible les grands espoirs de l’athlétisme français en mettant les différents acteurs autour de la table. - L’indemnisation des filières de formation - Réguler le passage au professionnalisme des entraîneurs Pour les CTS : une lettre de mission du DTN les placerait sur ce poste d’entraînement pour 90 à 95% de leur temps (le reste pour de la formation et de l’encadrement). A moyen terme, les entraîneurs doivent être financés par les clubs ou les groupes d’entraînement tout en gardant un lien avec la FFA. 5. Les athlètes professionnels Bilan (Réalisé par la DTN auprès des 60 athlètes de l’Elite) - Constats sur le plan sportif : 92% des athlètes s’estiment dans de bonnes conditions 64% ont un agent mandaté. - Constats en matière de gestion de carrière. 75% des athlètes du groupe « élite » considèrent qu’ils n’ont pas de besoins dans le domaine de la communication, ni en formation ni dans les relations qu’ils ont avec la presse. 70% des athlètes de l’élite n’ont pas de partenaire économique (entreprises). - Quelles rétributions ? 35,7% ont des difficultés en matière de déclaration d’impôt et de déclarations fiscales. 32% ont constitué une entité juridique permettant de facturer leurs prestations. 35,7% des athlètes ont fait appel aux prestations d’un expert comptable. - Cotisations retraite : 57% des athlètes du groupe élite présent au regroupement de Vittel le 26-11-2005 ignoraient s’ils étaient affiliés ou non à un régime de retraite. Il est donc nécessaire d’optimiser l’accompagnement des athlètes par la fédération, d’élaborer et dispenser une formation au métier d’athlète, et de trouver le moyen d’ériger rapidement un statut adapté à la pratique de l’athlétisme professionnel. Quels statuts professionnels envisageables ? Les statuts proposés ont vocation à assurer l’avenir des athlètes concernés. - Un statut complet avec Un salaire Une fiche de paie L’acquittement des cotisations sociales L’acquittement des cotisations retraites - - - - Une formation qui prend en compte l’ensemble des paramètres du métier de sportif professionnel (communication, marketing, langue étrangère, approche fiscale et juridique) La construction d’un projet de reconversion (qui en fait une véritable préparation à l’inéluctable changement de métier, tout en validant le parcours et l’expérience du sportif professionnel) Un suivi personnalisé Une clarification fiscale et juridique de la situation de l’athlète Un possible rallongement de la carrière sportive par la prise en compte anticipée de l’après-carrière L’activité principale de l’athlète correspond à sa situation sociale - Les différents statuts juridiques envisagés Athlète promotionnel Athlète professionnel pluriactif Athlète professionnel exclusif Les athlètes seraient salariés par l’association ou la société d’entraînement dans le cadre d’un Contrat à Durée Déterminée (CDD) de deux ans, renouvelable. Elaborer et dispenser une formation au métier d’athlète L’objectif est la création à moyen terme d’un certificat de qualification professionnel (CQP). - Les objectifs du programme de formation Valider un niveau de connaissances pouvant être utilisé comme une référence dans le cadre d’un parcours professionnel (reconnu par le monde du travail) Développer les compétences des athlètes dans les domaines suivants : communication, mercatique appliquées aux activités sportives, gestion financière de leur activité, règles juridiques, maîtrise d’une langue étrangère, outils de communication et d’information. - Obtenir auprès des instances compétentes, la création d’un statut adapté à la pratique de l’athlétisme professionnel. Le CQP donnerait accès à un « niveau » au sein de la convention collective. La reconnaissance du CQP permettrait de dispenser les formations dans le cadre de mesures d’Etat favorisant la mise en place de projet de formation professionnelle (contrats de professionnalisation, période de professionnalisation). L’homologation de ce CQP permettrait, entre autres, de développer ces formations par la voie de l’apprentissage (mesure plus avantageuse pour l’employeur et le salarié). - Les travaux prioritaires à entreprendre Instruction d’un dossier auprès de la CPNE (commission paritaire nationale pour l’emploi) via le Conseil Social du Mouvement sportif (CoSoMoS) Instruction du dossier auprès du RNCP (registre national des certificats professionnels). - Les périodes de formation s’étaleront sur des périodes de 2, 4 et 6 ans. Proposition : 5 x 3 jours de formation par an (soit 105 heures à l’année). La formation de base du CQP s’étalerait sur deux ans. Les formations feront l’objet (suivant la situation sociale de l’athlète) de convention de formation (entre l’athlète salarié et l’employeur). Objectif : Présentation aux athlètes de l’élite fin octobre 2006. 6. Les athlètes professionnels : Combien, quels critères, qui ? Quatre paramètres guident la piste de travail qui vous est présentée : performances, équité/parité (par sexe et par disciplines), jeunes et budget. Critères pour accéder au statut professionnel : - être sélectionnable en équipe de France d’athlétisme - être classé dans les 16 premiers du bilan mondial à trois par pays d’une discipline olympique individuelle pour la saison écoulée, ou être finaliste individuel des championnats du Monde en plein air ou des Jeux Olympiques de l’année écoulée, ou être médaillé individuel des championnats d’Europe en plein air de l’année écoulée. - au bilan mondial 2005, 25 athlètes français sont dans les 16 premiers mondiaux dans une discipline olympique individuelle. Critères pour accéder au statut promotionnel : - être sélectionnable en équipe de France d’athlétisme - appartenir à la catégorie junior ou espoir pour la saison écoulée. - appartenir aux place promotionnelles réservées aux juniors 2 et espoirs. Le classement est effectué selon les deux critères suivants : podium et finale individuel aux championnats d’Europe juniors ou espoirs, podium et finale individuel aux championnats du Monde juniors, sélections internationales chez les seniors (60%) ET place au bilan mondial moins de 23 ans (40%). - une place promotionnelle est réservée pour chaque famille (sprint-haies / sauts / lancers / demi-fond / marche / hors stade / épreuves combinées) qui n’a pas au moins un professionnel. Cette place est attribuée à l’athlète le mieux classé au bilan mondial individuel à trois pays des spécialités de la famille concernée, y compris s’il s’agit d’un senior. - le nombre d’athlètes promotionnels dépendra du budget disponible chaque année. Obligations pour les athlètes professionnels et promotionnels : - participer à au moins trois étapes du circuit professionnel des meetings. - répondre positivement aux sélections en équipe de France d’athlétisme pour les grands championnats internationaux estivaux et la Coupe d’Europe estivale. - participer aux opérations promotionnelles de la Ligue Professionnelle d’Athlétisme. 7. Le circuit professionnel des meetings Ces meetings qui doivent évoluer en véritables manifestations / spectacles sportifs sont le support visible de la Ligue Pro. Le circuit mis en place sera forcément open. Le concept du circuit pro - Un circuit construit sur les bases de l’actuel circuit national des meetings, avec notamment un meilleur équilibre hexagonal. - La moitié environ des meetings du circuit 2006 ont le potentiel d’intégrer le circuit pro 2007. Dans ce cas, 2 ou 3 seraient à construire, à reformater ou à déplacer. Présentation du circuit pro - Un nouveau cahier des charges pour les meetings : Participation financière destinée à la communication générale du circuit. Grille de primes minimales pour les athlètes. Intégration des contraintes de la TV. Monter des courses pour les tops Français (3-4 épreuves par meeting). Critères stade : capacité, parking, nb de couloirs, éclairage, agencement, etc… Dispositif d’accueil de qualité pour la presse : zone mixte, tribune de presse Prestations de Relations Publiques de qualité : zone VIP, dîner de clôture, etc Intégration des contraintes marketing des partenaires de la Ligue Pro. - Les engagements de la Ligue Pro envers les meetings : Prise en charge de la chronométrie Gestion de l’animation et prise en charge des animateurs Prise en charge de la sono pour faciliter la répétition de chaque spectacle Harmonisation des zones de réceptif et de l’habillage marketing du stade Prise en charge des coûts de production pour une retransmission TV en direct Prise en charge des primes d’engagement pour les meilleurs athlètes Français - Une saga sportive individuelle et collective - Et si on regardait un peu ailleurs : Max Guazzini Stade Français Rugby. « Un public, ça se conquiert. Il ne faut pas l’attendre devant la porte mais aller le chercher et essayer de parler le même langage que lui ». « Il existe un public pour le rugby. Mais celui-ci doit être bien accueilli. C’est un peu comme au cinéma. Les gens n’y allaient plus parce que les salles étaient devenues vétustes. Depuis qu’on construit des complexes confortables, la fréquentation a repris. Le sport, c’est pareil. On y va avant tout pour le plaisir ». 8. Quel devenir pour la Ligue Pro ? Pérenniser la structure - Commencer petit et rester cohérent : Une mise en place raisonnée, tant au niveau du personnel, des élus que des locaux. Une véritable collaboration avec la fédération, afin d’optimiser au maximum les coûts qui peuvent l’être, et ce dans l’intérêt des deux structures. - Réussir la relation avec les athlètes et les structures d’entraînement - Réussir les meetings et accrocher la télé : La priorité par excellence. Dès la première année, il faut faire de chacun des meetings du circuit pro un événement sportif avec des prestations de qualité, pour que le « produit » convienne aux athlètes, au public, à la TV et aux partenaires. Développer la structure - Développer d’autres circuits professionnels : un circuit de meetings en salle, avec en point d’orgue une finale à Bercy ; un circuit de courses sur route, un circuit de cross-country. - Développer des événements promotionnels : Actuellement dans les cartons, plus ou moins échafaudés, L’athlé se met au show à Bercy et un 10 km sur les Champs Elysées. - Développer une stratégie de recherche pour des partenaires économiques : Donner une identité marketing à la Ligue Pro et aux sociétés d’entraînement. - Rêver de devenir athlète professionnel