Semi marathon de Bx : 29 ans d`existence

Alors qu’une nouvelle saison estivale se profile, on peut s’interroger sur le fait
que l’imagination, l’audace et essentiellement le courage ne sont toujours pas d’actualité.
On se rétrécit, on se réduit, on se dépacse à gauche, on se repacse à droite,
mais on s’accroche surtout aux ruines.
QUE RESTE-T-IL DE NOS AMOURS ?
Un collé-copié, depuis 20ans, nous est à nouveau proposé au menu estival 2011.
Passés à la trappe et aux oubliettes :
les Relais de Bordeaux d’antan (50 participants par clubs à travers Bx),
- le Semi-marathon de Bx (29 ans d’existence),
- les Soirées Adidas (+ de 20 ans de succès),
- les Championnats départementaux ou régionaux en semi-nocturne,
- les nombreux Challenges de début, d’été ou de fin de saison,,
- les Matchs / Sélections inter Ligues,
- les Voyages/sélections juniors/espoirs à l’Etranger,
- les interclubs Cadets régx, interregx, Nx (avec des équipes de 15 athlètes par club),
- les Meetings interrégionaux (Mérignac, Arcachon, Biscarosse, Aire s/Adour)….
- Etc ….
Surtout ne parlez pas de budget financier, exemple : celui des 10 fameuses soirées Adidas
de l’époque ne dépassait pas les 500 à 700 euros actuels.
Quand on fait la liste (pardon pour les oublis) on s’aperçoit du considérable recul de nos actions
d’envergure en faveur des athlètes de stade.
Il y a urgence à repenser les calendriers futurs, dans le fond et la forme, oui, il y a urgence
à trouver des sources de motivations pour les catégories cadets, juniors et espoirs,
pas seulement pour les athlètes, mais aussi pour motiver les entraîneurs, officiels, dirigeants
et … investisseurs privés éventuels.
LES (NOUVEAUX) HERITIERS BORDELAIS !
Investisseurs privés, parlons-en, pour que de séduisants projets sportifs ne se transforment pas
en projets « politiques ». Diversifier les ressources budgétaires des clubs semble indispensable afin
d’éviter ce que certains osent appeler (pour faire passer la pilule ) une mutualisation des moyens
(avec pour arrière pensée probable, de contribuer à réduire un peu plus la voilure budgétaire
sportive de la ville, 1 + 1 feront ils bien 2 ? ).
Comme il est vrai que de TROIS pistes d’athlétisme à Bordeaux, on est passé à UNE seule,
complètement décentralisée du Bordeaux intra-muros, de ses quartiers populaires, abandonnant
l’immense réservoir traditionnel de plus de 200 000 habitants, et créant ainsi … « LE problème « .
Suivez mon regard … Que les héritiers actuels, complices du moment, gardent bien en mémoire
que le Stade Bordelais athlétisme est né 1889, que la première ASPTT à vu le jour à Bordeaux
en 1898 et sa section athlétisme en 1906, que notre sport n’a jamais été aussi fort sur le plan
national que lorsqu’il y avait concurrence entre les 6 à 7 clubs bordelais il y a 30 à 40ans,
contre 3 à 4 actuellement, et bientôt 2 à 3 ?
Bien étrange communication à l’heure où on loue la concurrence dans tous les secteurs d’activités.
Ambition personnelle pour certains, bouée de sauvetage pour d’autres ?
Les acteurs, athlètes et espoirs bordelais seront-ils au centre des réflexions, sinon devront-ils
continuer à s’orienter vers d’autres terres plus fertiles en considération ?
Une bien curieuse Saison 2011 qui s’annonce. A suivre…
Michel Linaires
Retour sur Jog Photo 33