Mise en page 1 - LNR-DZ

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Mise en page 1 - LNR-DZ
NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW .lnr-dz.com
Accidents
Situation sécuritaire
 morts
et  blessés
en  heures
Pays voisins de
la Libye : Ramtane
Lamamra au Caire
p. 6
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5024 - Lundi 25 août 2014 - Prix : 10 DA
p. 2
Mort tragique
d’Albert Ebossé :
faut-il imposer
le huis clos ?
© La NR
p. 3-22-23-24
L’EDITO DE
LAKHDAR A.
La mort du joueur vedette de la JSK, le Camerounais Albert Ebossé, touché mortellement par un projectile
lancé par un supporter, à l'issue du match joué à Tizi
Ouzou et perdu face à l'USM Alger (1-2), a plongé dans
l’émoi les Algériens surpris par ce niveau atteint par la
violence dans un stade. Les réactions de profonde indignation émanant des citoyens traduisent un sentiment
de ras-le-bol devant l’impunité dont bénéficient ceux
que l’on ne peut désigner par un autre terme que
«voyous» qui écument non seulement les stades mais
tous les espaces publics. Cette situation est aggravée
par une sorte de «culture de non-droit» qui s’étend
dangereusement dans la société touchant une partie de
la population et aussi certains responsables qui se
comportent comme si la loi n’était pas une norme absolue, trouvant dans le comportement fondé sur l’arbi-
La responsabilité de tous
traire, la facilité qui leur convient. La vie de tous les
jours offre de plus en plus d’exemples de lieux qui ressemblent à des zones de «non-droit», jusque dans les
centres urbains et même dans la capitale. Les conséquences en sont catastrophiques. Le résultat se lit notamment dans les statistiques des accidents de la
route, qui sont dus en grande partie au «facteur humain», ce qui confirme, au fond, qu’ils relèvent de la
même problématique que la violence dans les stades, à
l’école ou n’importe où. Les déclarations des officiels à
la suite du décès d’Albert Ebossé se sont limitées, on
peut le comprendre, au fait lui-même, en appelant à
prendre des mesures à caractère conjoncturel qui ne
traitent que superficiellement cette tragédie, dont les
circonstances exactes seront déterminées par l’enquête
ordonnée par le ministre de l’Intérieur. Le ou les cou-
pables, «directs» faut-il préciser, seront punis, cela ne
fait aucun doute. Et la responsabilité indirecte de la
société, tous confondus, population et responsables,
comment l’établir et comment la sanctionner ? Les regards se tournent vers l’école, naturellement. Et pour
les adultes, que faut-il faire ? Comment agir à l’égard
de ceux qui encouragent ou, au moins, laissent passer
complaisamment les chansons de stade qui appellent à
la violence, l’utilisation des fumigènes, des feux d’artifice en violation de la réglementation, les conduites
dangereuses pour fêter la victoire du club… autant
d’infractions à la loi, impunies. Il faut que chacun arrête de plaisanter avec la loi et se mette à la respecter
scrupuleusement là où il se trouve, sous peine d’être
durement sanctionné. Personne ne croit que le drame
L. A.
qui a coûté la vie à Ebossé était fatal.
actuel
aquaculture
Le chiffre du jour
Trois morts et 22 blessés dans un accident de bus à Bommaguer
(Batna).
culture
colloque
Direction de la pêche
Sensibilisation
Le programme Aquapêche 2020, Le développement du sens de la
objet de concertation à Jijel.
citoyenneté chez l’enfant mis en
exergue à Souk Ahras
La NR 5024 - Lundi 25 août 2014
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aujourd’hui
Cinéma
«Certifié Halal» de Mahmoud Zemmouri
sélectionné au 38e Festival des films du
monde de Montréal.
Signature d’une convention-cadre
de sponsoring entre le COA et
Ooredoo au restaurant du Golf.
L'Algérie suit de très près l'affaire
France : «L’IGPN enquête sur le décès
du ressortissant algérien à Roissy»
Le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. (Photo > D. R.)
, L'Algérie suit de très
près l'affaire du ressortissant algérien décédé jeudi
à l'aéroport Roissy Charles
de Gaulles à Paris et a instruit son ambassade et ses
consulats de la région parisienne à l'effet de recueillir les informations
officielles et précises sur
les circonstances de ce
décès.
role du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. Il
avait souligné que le «strict respect
de la dignité des Algériens à l'étranger, le respect des dispositions
conventionnelles, notamment en
Du côté français, le ministre français
de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a
dit souhaiter que «l'enquête judiciaire ouverte, samedi soir, permette de faire toute la lumière sur
les circonstances du décès dramatique du ressortissant algérien lors
de son transfert à Roissy pour être
expulsé vers l’Algérie».
Lors de son convoi à l'aéroport parisien en vue de l'exécution d'une
mesure d'expulsion du territoire
français, un ressortissant algérien
est décédé. «Dès l'information du
décès d'un ressortissant algérien, le
ministère des Affaires étrangères
qui suit de très près cette affaire, a
immédiatement instruit l'ambassade d'Algérie à Paris, ainsi que les
consulats de la région parisienne, à
l'effet de recueillir les informations
officielles et précises sur les circonstances de ce décès et sur l'identité exacte de ce citoyen, et d'engager, dans le cadre de la mission de
protection consulaire, toutes les
démarches que requiert ce genre de
situation», avait expliqué dans une
déclaration de presse, le porte-pa-
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra participera, aujourd’hui au Caire, à la quatrième réunion ministérielle des pays voisins de la Libye, a
indiqué dimanche le ministère dans un communiqué.
Cette réunion aura pour but de «faire le point des dernières évolutions de la situation sécuritaire et politique en Libye», précise la même source.
Il sera également procédé à «un examen approfondi des voies susceptibles d'aider les différents acteurs politiques libyens qui rejettent le terrorisme et ayant
opté pour le dialogue comme seul moyen de sortie de crise, à aller de l'avant
dans la quête d'un règlement définitif garantissant l'unité du pays et du peuple
libyen».
Les ministres concernés se pencheront, par ailleurs, sur «les rapports des commissions sécuritaire et politique instituées suite à une proposition algérienne, lors de
la troisième réunion ministérielle des pays voisins de la Libye qui a eu lieu à
Hammamet (Tunisie), les 13 et 14 juillet dernier».Il y a lieu de rappeler que la première réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye
s'est tenue, à l'initiative de l'Algérie, en marge de la 17e conférence ministérielle
du mouvement des pays non-alignés.A l'occasion de son séjour au Caire, M. Lamamra passera en revue avec son homologue égyptien, Sameh Chokri, «l'état des
relations bilatérales et les moyens de les renforcer davantage à la faveur de la
nouvelle dynamique qui leur a été insufflée par le président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, et son homologue égyptien, Abdel Fattah el-Sissi», a-t-on
souligné.Les questions internationales et régionales seront également à l'ordre du
jour de cette rencontre. A ce titre, la situation dans le monde arabe sera abordée
«en profondeur» par les chefs de diplomatie des deux pays, a-t-on ajouté de
même source.
matière de réadmission, figurent
parmi les éléments constitutifs de
l'action consulaire algérienne». De
son côté, le ministère français de
l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a affirmé, dans un communiqué, que
4e réunion ministérielle des pays voisins de la Libye
Lamamra
aujourd’hui au Caire
N. R.
des enquêteurs de l'IGPN (Inspection générale de la Police nationale)
ont été dépêchés dans les locaux de
la police aux frontières de l'aéroport Roissy Charles de Gaulles où
ils «procèdent à des auditions et
investigations sous l'autorité du
Parquet». Le ministre français a souhaité que l'enquête judiciaire ouverte permette de faire toute la lumière sur les circonstances de ce
décès dramatique. Dans un communiqué, le ministère français de
l’Intérieur précise que «la mesure
d'éloignement a été mise à exécution après le rejet par le juge des référés du tribunal administratif de
Paris, le 20 août 2014, d'un recours
de l'intéressé contre l'arrêté d'expulsion», soulignant que «le ministre de l'Intérieur a été informé
dès vendredi soir, du décès du ressortissant algérien». Immédiatement, indique encore le communiqué, «des enquêteurs de l’IGPN (Inspection générale de la police
française, ndlr) étaient dépêchés
dans les locaux de la police aux
frontières de l’aéroport de RoissyCharles de Gaulle où le décès avait
été constaté». Ces derniers procèdent à des auditions et investigations, sous l'autorité du Parquet,
apprend-on encore. Hier, le ministère algérien des Affaires étrangères
avait instruit l’ambassade d’Algérie
en France pour faire toute la lumière sur cette affaire. Des sources
avaient indiqué que le ressortissant algérien était mort d’une crise
cardiaque alors qu’il était transféré
de force vers l’aéroport parisien
en vue de son expulsion vers l’Algérie. D’autres sources parlent d’as-
phyxie pendant le trajet. Les enquêtes en cours, celle de la police
française et celle diligentée par la représentation diplomatique algérienne en France détermineront les
circonstances exactes de ce drame
qui rappelle la situation difficile des
nombreux sans-papiers algériens
installés clandestinement en
France, mais aussi dans d’autres
pays d’Europe.
Zahra Kefane
Voir sur Internet
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REPÈRE
Algérie-Tunisie
Le président Bouteflika
reçoit Rached El-Ghanouchi
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika,
a reçu, hier à Alger, le président du mouvement tunisien
Ennahda, Rached El Ghanouchi.
L'audience s'est déroulée en
présence du président de
l'Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould
Khelifa, du Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, et du
ministre d'Etat, directeur de
cabinet de la présidence de
la République, Ahmed Ouyahia.
actuel
La NR 5024 - Lundi 25 août 2014
3
La violence a pris une proportion
alarmante dans le pays
,Le drame survenu au
stade de Tizi Ouzou n’est
pas un fait nouveau ou un
simple incident qui peuvent arriver dans n’importe quel stade du
monde. Ce drame n’est
autre qu’un échantillon de
la violence extrême qui a
pris une proportion alarmante dans le pays.
Ce n’est pas uniquement dans les
foyers, les marchés, les stades où
dans la rue que la violence a pris
de l’ampleur dans le pays. Ce sont
les écoles, les administrations et
même dans les mosquées et
autres lieux qui se voient également contaminés par ce phénomène. Même les infirmiers et les
Ebossé
La dépouille mortelle transférée
à l’hôpital d’Aïn Naâdja à Alger
La dépouille d’Albert Ebossé,
joueur camerounais de la JS Kabylie, touché mortellement par
un projectile samedi soir à Tizi
Ouzou, en marge du match
perdu contre l'USM Alger, a été
transférée dimanche, aux environs de 13 heures, du Centre
hospitalo-universitaire (CHU) de
Tizi Ouzou vers l’hôpital d’Aïn
Naâdja d’Alger, a indiqué le directeur de wilaya de la Jeunesse
et des sports. «La dépouille du
joueur est transférée à l’hôpital
d’Aïn Naâdja, avant son rapatriement dans son pays natal
(Cameroun), dès l’achèvement
des procédures d’usage», a indiqué M. Iltache Abderrahmane.
La levée du corps pour son
transport dans une ambulance a
eu lieu à partir de la morgue du
Chu de Tizi Ouzou, en présence
d’une foule nombreuse venue
lui rendre un dernier hommage
au footballeur talentueux qui a
fait les beaux jours du club du
Djurdjura. La dépouille mortelle
était accompagnée par une délégation composée de dirigeants
de la JSK, de la wilaya et de la
DJS. Une délégation algérienne
accompagnera la dépouille du
défunt lors de son rapatriement
au Cameroun pour présenter les
condoléances de l’Algérie à sa
famille, a ajouté le DJS Le joueur
camerounais Albert Ebossé (24
ans) est décédé à l’hôpital de
Tizi Ouzou, où il fut admis suite
à une blessure qui lui a été causée par un projectile, lancé à
partir d’une tribune du stade du
1er novembre, à la fin du match
JSK-USMA, qui s’est soldé par la
victoire des visiteurs et comptant pour la deuxième journée
du championnat de la ligue 1
professionnelle du football.
Selon le Pr Abbas Ziri, DG du Chu
de Tizi Ouzou, la mort du joueur
camerounais «est causée par un
traumatisme cervical violent, et
est survenue dans les premières
secondes de son admission au
service des urgences médicales,
où une équipe médicale a tout
tenté pour le réanimer, mais en
vain». «L'autopsie déterminera
les causes exactes de ce drame»,
a-t-il ajouté.
R. S.
médecins n’échappent pas aux
agressions au sein même des cliniques et des hôpitaux. C’est par
des coups de poing et de pieds
qu’un professeur-réanimateur fut
corrigé par les membres d’une famille dont le patient a été admis
dans les services d’un hôpital
d’une ville de l’Est algérien. La
victime n’a même pas voulu déposer plainte, elle a ramassé ses affaires, jurant de ne plus remettre
ses pieds dans cette ville. Personne ne pourrait penser que le
réanimateur en question pourrait
trouver une autre ville où il pourrait exercer sans faire l’objet de
violences. C’est le même cas dans
les guichets et les bureaux de la
majorité des administrations du
pays. Chaque jour, des milliers de
cas de violences sont signalés
dans les locaux des APC, daïras,
wilayas, banques, postes et autres
édifices publics. Si les citoyens
sont souvent à l’origine des agressions à l’encontre des commis de
l’Etat, les agents et les fonctionnaires n’hésitent pas également à
utiliser la force et répliquent par
l’agression. Les plus sages d’entre
eux ne réagissent pas sur le
champ mais préfèrent défier leurs
adversaires, les invitant à les attendre dehors après les heures
de services. Jusque là, nous avons
donné uniquement les cas de violences physique. Pour les agressions verbales, nous pouvons
remplir chaque minute des milliers de pages du moment qu’elles
sont fréquentes. La société algérienne de tout âge s’est familiarisée et habituée avec ce genre de
calamité. «Je ne vous agresse pas,
c’est uniquement ma façon de
parler.» Telles sont les justifications de la majorité de cette catégorie qui hausse le ton à l’encontre d’une personne qui ne partage pas leur idée ou qui donne un
refus à une quelconque demande.
Ce qui est vraiment regrettable,
étrange et inacceptable est le silence de nos responsables qui ne
réagissent qu’après un incident
où un drame. C’est à ce momentlà que les enquêtes seront ouvertes pour identifier et appréhender les auteurs qui seront
punis où incarcérés. Quant aux
victimes, il n’existe pas 36 000 solutions pour les «consoler» : les
blessés seront soignés et peutêtre indemnisés alors que les
morts seront enterrés. Il n’y aurait
D é c è s d ’A l b e r t
Ebossé
pas de vainqueur, car dans les
deux camps, c’est la consternation, la haine, le deuil et beaucoup de regret. Il est de même
pour les familles qui seront choqués et abattus que ce soit pour
les auteurs ou pour les victimes.
Les dossiers étudies seront clôturés, ficelés et classés dans les archives. Ce n’est pas fini, il y aura
chaque jour des dizaines et des dizaines de nouveaux cas liés à des
affaires de violences, qui viendront encombrés les bureaux des
services de sécurité et des tribunaux. En revanche, et contrairement aux procédures judiciaires,
aucune enquête ne sera ouverte
par les services concernés pour
comprendre les causes et les raisons ayant poussés les auteurs
de ces violences à se comporter
de la sorte. Les résultats de ces
enquêtes serviront à étudier et à
mettre en place les moyens nécessaires et adéquats susceptibles d’empêcher ces violences et
d’éviter d’autres drames. A ce
sujet, des études ont été élaborées et ont donné des résultats satisfaisants et remarquables. A titre
d’exemple, nous ne trouverons
plus des forces de police dans les
terrains de football où seuls les
stadiers sont chargés d’assurer,
l’accueil, le placement et la sécurité du public. Nous ne trouverons plus de grillages qui séparent les gradins, les tribunes et
les terrains. Les supporters se
trouvent à un mettre du terrain
mais personne n’ose pénétrer sur
la pelouse verte où jeter de lancer
des projectiles sur les joueurs. Ce
n’est pas malheureusement le cas
pour nous où la présence des
forces de police et les murs de
grillages tissés autour de la pelouse n’ont pas empêché les actes
de violences.
Moncef Rédha
Grine appelle la presse
sportive à combattre
la violence
Le ministre de la Communication,
Hamid Grine, a appelé dimanche la
presse, plus particulièrement la
presse sportive, à jouer son rôle pour
combattre le phénomène de la violence dans les stades, au lendemain
du décès du joueur de la JS Kabylie,
Albert Ebossé, touché par un projectile à l'issue du match face à l'USM
Alger, qu'il a qualifié d'acte
«ignoble». «J'éprouve un sentiment
de peine et de tristesse (...). Je
condamne avec la plus extrême fermeté cet acte ignoble qui endeuille
tout le football algérien», a déclaré
M. Grine à la Chaîne III de la Radio
algérienne, tout en présentant ses
condoléances à la famille du défunt
et à la grande famille de la JSK. Le
ministre a estimé que la violence «est
un phénomène mondial qui existe
même dans les pays les plus développés», précisant que cela «n'enlève
en rien à la gravité de la situation»,
notamment après ce qui s'est passé
hier samedi au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou. Il a rappelé, à
cet égard, l'importance du rôle que
doit jouer la presse, particulièrement
la presse sportive, dans «la lutte
contre la violence et dans la promotion de l'esprit sportif». Revenant sur
ce qui est passé à Tizi Ouzou, M. Grine
a jugé que la presse en assume une
«part de responsabilité», dans le
mesure où elle «n'a pas, ou a très
peu, joué son rôle de sensibilisateur,
d'éducateur, mais aussi d'informateur et de pacificateur», a-t-il expliqué. Le ministre qui a mis l'accent, à
ce propos, sur l'importance de la
communication, a annoncé l'organisation prochaine de deux séminaires
de sensibilisation sur la presse sportive, dont le premier devrait avoir lieu
d'ici à fin septembre 2014. Il a souligné, dans le même cadre, la nécessité d'élaborer des textes de loi pour
réprimer tout acte de violence, affirmant, dans le même sillage, qu'une
fois mis en place, le Conseil d'étique
et de déontologie «veillera au grain
pour dénoncer et réprimer toute sémantique guerrière».
R. S.
«L'occupation marocaine entre les pressions
de la communauté internationale et le combat des Sahraouis»
Le président sahraoui, secrétaire général du Front
Polisario, Mohamed Abdelaziz, a souligné, samedi à
Aousserd, que l'occupation marocaine se retrouve
entre les pressions de la communauté internationales et le combat du peuple sahraoui et son attachement à son droit à l'autodétermination. «L'occupant marocain, qui a échoué aux plans militaire
et diplomatique, vit actuellement entre les pressions de la communauté internationale en faveur
du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination
et l'attachement grandissant des Sahraouis à ce
droit», a indiqué le président Abdelaziz à l'ouverture des travaux du 2e congrès de l'Union des étudiants de Seguia El-Hamra et Rio de Oro. Il a estimé
que la communauté internationale est plus que jamais consciente du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Le président Abdelaziz a mis en
exergue la responsabilité qui incombe aux étudiants sahraouis pour atteindre cet objectif, les appelant à redoubler les efforts et à préserver le legs
des martyrs. Qualifiant leur rôle de «primordial et
de central dans la lutte armée», M. Abdelaziz a appelé les étudiants sahraouis à s'armer du savoir et à
exploiter les technologies de l'information et de la
communication, notamment les réseaux sociaux. Il
a présenté à l'occasion une rétrospective sur la
création en 1975 de l'Union des étudiants de Seguia
El-Hamra et Rio de Oro et la tenue de son 1er
congrès, marqué alors par un soulèvement popu-
laire contre l'occupant espagnol, relevant que le
présent congrès ce tient dans des circonstances similaires, à savoir sous une occupation marocaine,
faisant fi des décisions des Nations unies. Le président sahraoui a par ailleurs condamné l'agression
israélienne contre les Palestiniens à Ghaza, exprimant sa solidarité et son soutien à la cause du
peuple palestinien «qui fait preuve d'une résistance
exemplaire», a-t-il dit. Les travaux du 2e congrès de
l'Union des étudiants de Seguia El Hamra et Rio de
Oro ont débuté samedi soir à Aousserd en présence
de quelque 700 participants sous le slogan «le
mouvement des étudiants sahraouis au service des
objectifs nationaux». Lors de cette rencontre, qui
intervient près de 40 ans après la tenue du premier
congrès, les participants procéderont à l'élaboration
du plan d'action pour les quatre années à venir et
à l'élection du secrétaire général et des membres
du bureau exécutif de l'Union.
Le président Abdelaziz interpelle
l'ONU afin d'intervenir en urgence
pour protéger une délégation
de militants sahraouis
Le président sahraoui a interpellé le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, afin d'intervenir en urgence «pour prendre toutes les mesures
nécessaires» pour protéger une délégation de militants sahraouis à l'aéroport de Casablanca à leur
retour des camps de réfugiés sahraouis. Dans une
lettre urgente adressée au SG de l'ONU, le président
Abdelaziz a appelé l'organisation onusienne «à intervenir pour protéger la délégation sahraouis composée de 52 militants qui ont fait vendredi soir
l'objet de mauvais traitements infligés par les services de sécurité marocains à l'aéroport Casablanca
après leur visite aux camps de réfugiés sahraouis et
leur participation aux travaux de l'université d'été
dans la wilaya de Boumerdès (Algérie)», rapporte
l'agence de presse sahraouie (SPS). Le président
sahraoui qui a «fermement dénoncé les pratiques
marocaines contre la délégation de militants sahraouis à l'aéroport de Casablanca», a souligné que
les forces marocaines, «qui poursuivent leur répression à l'égard des Sahraouis dans les territoires occupés et dans les autres villes du Maroc et empêchent les observateurs internationaux et la presse
de s'y rendre, se sont attaquées cette fois-ci à une
délégation sahraouie en séquestrant ses membres à
l'aéroport de Casablanca». Pour le président Abdelaziz, cet acte «constitue une poursuite des violations graves perpétrées par l'Etat marocain contre
les civils sahraouis dans les territoires occupés du
Sahara occidental et dans les villes du Maroc», appelant «tous les défenseurs de la charte et des décisions des Nations Unies à œuvrer en faveur du
droit du peuple sahraoui à l'autodétermination».
M. L.
actuel
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4
Risque sismique en Algérie
REPÈRE
Nécessité de s'en prémunir et
d'appliquer les normes parasismiques
,Bien présent à l'esprit
des Algériens, notamment depuis le séisme du
21 mai 2003, le risque sismique rappelle à chaque
fois la nécessité de s'en
prémunir et d'appliquer
les normes parasismiques,
d'autant que le tremblement de terre du 1er août
a dévoilé de nombreuses
insuffisances en la matière, ont affirmé des spécialistes du BTPH.
Selon ces spécialistes, les nouvelles bâtisses construites par
les entreprises publiques ont résisté mieux au dernier séisme
contrairement à certaines
constructions réalisées par de
promoteurs privés qui n'auraient
pas respecté les techniques parasismiques et le choix des matériaux répondant aux normes. Les
nouvelles constructions réalisées
par les entrepreneurs publics
n'ont pas subi de dégâts lors de
ce séisme de magnitude 5,6 qui a
frappé la capitale le 1er août tuant
six personnes, alors que des fissures ont été constatées sur des
constructions d'opérateurs privés dans certains quartiers de
l'Algérois, ont-ils relevé dans des
témoignages à l'APS. «Nous avons
constaté des fissures dans les
murs de séparation au niveau de
constructions d'une promotion
privée dans la commune de Bordj
El-Bahri à l'est d'Alger», a affirmé
Abdelkrim Selmane, consultant
en BTPH. Ces fissures, qui ont
épargné l'ossature des habitations, étaient causées en grande
partie par un mauvais dosage de
ciment dans les jointures pour
la pose des briques, a-t-il expliqué. De son côté, Saïd Younsi qui
dirige un cabinet d'architecture,
a affirmé qu'«il y a moins de problèmes dans les projets publics».
Selon cet expert, des bureaux
d'études assurent le suivi sur le
terrain et l'organisme national
de contrôle technique de la
construction (CTC) effectue le
contrôle nécessaire surtout en
matière de moyens». En revanche, certaines nouvelles
constructions réalisées par des
promoteurs privés et situées notamment dans les communes de
Birtouta, de Chéraga et de Baba
Ali ont subi des dégâts plus ou
moins importants, a-t-il constaté.
«Des confrères m'ont aussi parlé
de cas similaires à Bordj El-Bahri
et à Aïn Bénian», a-t-il ajouté, mettant en cause les entrepreneurs
qui se soucient peu du respect
des normes parasismiques, notamment le respect des procédés de construction et l'absence
de suivi et de contrôle. «Il n'y a
pas eu de destructions totales
mais des nœuds se sont ouverts
dans ces bâtisses», a-t-il fait remarquer, ajoutant que beaucoup
de fissures ont été constatées
dans les escaliers.
Il faut utiliser des matériaux
modernes
Bien que les dégâts ne soient pas
très importants, ce profession-
nel a mis en garde contre un
début de destruction qui va s'accentuer s'il n'y a pas de réhabilitation et de respect des normes
de construction. «Si un autre
séisme se produit et les réparations nécessaires ne sont pas
opérées, le désastre va encore
s'accentuer», a-t-il averti. Quant à
la conformité des matériaux de
construction, M. Younsi a déploré le fait que des entreprises
privées de construction continuent à fabriquer elles-mêmes
leur béton sans respecter les
normes relatives aux procédés
de production de ce matériau
stratégique et en l'absence de
contrôle.
«En Algérie, c'est l'entrepreneur
qui fabrique son béton et quand
il le fait lui-même, il n'est pas bien
contrôlé. Et là, il faut séparer les
deux métiers qui sont différents»,
a-t-il noté. Il a donc préconisé à ce
sujet que les entreprises arrêtent de fabriquer leurs bétons et
le commandent auprès des centrales agréées pour les grands
ouvrages comme cela se fait dans
d'autres pays. Il a relevé, en outre,
le manque de professionnalisme
et de rigueur de la part de certains laboratoires de contrôle
des matériaux de construction,
citant à titre d'exemple une diffé-
rence «énorme» des résultats de
contrôle du même béton dans
deux laboratoires. Dans le même
contexte, il a mis en garde contre
certaines pratiques dans la préparation de béton où les entrepreneurs mettent plus d'eau qu'il
en faut dans le dosage du ciment,
ce qui rend ce matériau, a-t-il dit,
moins résistant par rapport à
celui fabriqué avec une bétonnière. Cet architecte a souligné,
entre autres, la nécessité d'obliger ces promoteurs privés à respecter les lois et règles d'art en vigueur pour assurer le contrôle
et le suivi des constructions par
des hommes de l'art (architectes,
ingénieurs...) et veiller au respect
de la conformité des matériaux
de construction aux normes.
D'autres experts ont recommandé, par ailleurs, l'utilisation
de matériaux de construction
modernes et plus légers qui renforcent la résistance des bâtisses
aux séismes et réduisent les dégâts. Selon eux, l'Algérie, comme
d'autres pays qui connaissent
une intense activité sismique,
peut remplacer les matériaux
classiques comme les briques et
les cloisons lourdes par des
plaques de plâtre et des cloisons
légères. Il existe également des
étanchéités en terrasses plus légères en polymère que les étanchéités classiques qui sont aujourd’hui révolues. Ces professionnels ont regretté le manque
de culture de maintenance d'un
bâtiment en matière de réseaux,
de canalisations, de contrôle et
de réfection. Ils ont mis l'accent
sur l'importance de s'habituer à
assurer des niveaux de maintenance sur des vieux bâtis qui
constituent «un patrimoine et un
tissu urbain européen hérité de
l'époque coloniale».
Synthèse Hassiba A.
Tebboune : «170 000 logements prêts
à être distribués avant fin 2014»
, Quelque 170 000 logements sont prêts à être
distribués avant la fin de l'année en cours dont
90 000 sont finis à 100%, a annoncé le ministre
de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune. Dans une déclaration, le ministre a révélé la décision du gouvernement d'éradiquer les bidonvilles au niveau de 1 541 communes au premier trimestre 2016, dans le cadre de
la stratégie du secteur pour le quinquennat 20152019, indique un communiqué du ministère. Un
budget de 64 milliardsde dollars a été débloqué
par l'Algérie pour l'éradication de la crise de logement, a ajouté M. Tebboune. Il a annoncé la tenue
d'une réunion du gouvernement durant les prochains jours pour examiner le dossier de restructuration des grandes villes et l'éradication du logement précaire précisant que cette opération
concernait les wilayas de Skikda, Annaba,
Constantine, Alger et Oran. Le prochain plan quinquennal du secteur de l'habitat devrait être lancé
en janvier 2015, a fait savoir le ministre qui a souligné que ses services ont tout mis en œuvre, dont
le renforcement des moyens locaux de réalisation,
pour éradiquer définitivement cette crise. 22 firmes
étrangères ont eu l'accord du gouvernement pour
installer des usines de logements, a poursuivi M.
Tebboune soulignant que le gouvernement a passé
des contrats avec ces firmes pour l'acquisition de
la totalité de leurs produits sur une durée de cinq
ans. S'agissant du renforcement du dispositif national de réalisation, le ministre a annoncé la restructuration de l'EGP «INJAB» pour devenir 5
groupes à l'est, ouest, centre, sud est et Sud-ouest
du pays pour atteindre 10 000 logements à la fin
du prochain quinquennat. Il a, dans ce contexte,
critiqué le cadence du travail du groupe incapable
de réaliser 5 000 logements/an malgré le soutien
de l'Etat à ses 27 filiales implantées à travers le
pays. M. Tebboune a, par ailleurs, appelé les promoteurs à investir dans les nouvelles technologies
d'autant plus que le gouvernement a décidé le
lancement de 600 000 logements durant le prochain plan quinquennal à raison de 300 000 logements réceptionnés par an et atteindre l'objectif
tracé jusqu'a 2018 à savoir l'éradication de la crise
de logement. Pour le premier responsable du secteur, l'AADL reste la meilleure formule pour reconstituer la classe moyenne dans le pays tout en
consolidant la formule LPP pour les catégories
concernées et en continuant à prendre en charge
les couches défavorisées à travers le logement social. Le ministère, a-t-il dit, a mis en place de
nouveaux mécanismes de distribution de logements en commençant par la commune puis la
wilaya dans un souci d'assurer un accès équitable
au logement au niveau national. Ces mécanismes,
a expliqué le ministre, sont susceptibles de mettre
un terme à l'exode rural en permettant aux populations des régions rurales, des Hauts-Plateaux et
du sud d'accéder au logement. 400 000 lots de
terrain ont été distribués aux populations de ces
régions désirant construire des logements individuels sur une superficie de pas moins de 250 m2.
Selon M. Tebboune, le déficit réel en matière de
logements est estimé à 720 000 logements qui seront pris en charge durant le prochain quinquennat. 7 millions de logements ont été réalisés après
l'indépendance contre 1,7 million de constructions
coloniales, ce qui contredit, a-t-il dit, les assertions appelant à la démolition de 80% des logements au niveau national.
H. A.
CANCER DE LA PEAU
5 à 6 cas sévères diagnostiqués
annuellement dans chaque service de dermatologie
Entre 5 à 6 nouveaux cas de
cancer de la peau, de type
mélanome, sont diagnostiqués, annuellement, dans
chaque service de dermatologie, sur tout le territoire national, a indiqué, dimanche à
Alger, le Pr Amar Khodja, chef
de service dermatologie au
CHU Mustapha Pacha. «Cinq à
six mélanomes, type de cancer le plus sévère de la peau,
sont diagnostiqués, annuellement, dans chaque service
de dermatologie, à l'échellenationale», a précisé, le Pr
Khodja, lors d'une conférence-débat, au sujet des
«cancers de la peau», organisée au forum du quotidien
«DK-News». Le mélanome est
une tumeur localisée au niveau des mélanocytes (cellules de la peau responsables
de la synthèse de la mélanine). Le Pr Khodja a expliqué
que les mélanomes sont causés, principalement, par une
exposition prolongée au soleil, précisant que des prédispositions génétiques sont
aussi impliquées dans l'apparition de ces cancers. A
propos des cosmétiques, le
spécialiste a prévenu de l'utilisation de certains produits
photosensibilisants qui accentuent l'effet négatif du
soleil sur la peau. L'environnement ainsi que les régions
polluées favorisent également
le développement des cancers
de la peau, a ajouté le spécialiste. S'exprimant sur le
soleil, l'intervenant a souligné que les enfants de moins
de deux ans ne doivent pas
être exposés au soleil et que
les enfants et les adultes ne
doivent pas s'exposer entre
11h et 16h. Concernant les
personnes au teint clair (phototypes 1 et 2) , le chef de service dermatologie a conseillé
une protection renforcée,
avec des crèmes solaires
adaptées et des vêtements en
coton, aux mailles tressées et
serrées et de couleurs claires.
Pour les crèmes solaires,
l'achat doit se faire dans les
pharmacies et les parapharmacies, afin de permettre
une traçabilité des produits et
leur application doit être renouvelée toutes les deux
heures. Au sujet des signes
cliniques, les boutons et les
nevus (grains de beauté) aux
contours irréguliers, de couleur non homogène, et de
volume important doivent inquiéter et faire l'objet de
consultations spécialisées. Sur
le plan du traitement, le Pr
Khodja a relevé que tous les
cancers de la peau sont guérissables à 100% lorsqu'ils
sont pris en charge, chirurgicalement, aux stades précoces (1 et 2). Il a encore précisé que les interventions
chirurgicales peuvent être effectuées dans le secteur privé
qui dispose de tous les
moyens techniques nécessaires à ce type de chirurgie.
N. R.
échos
INFOS
EXPRESS
5
La NR 5024 - Lundi 25 août 2014
Pour protester contre l'instauration du passavant (Maghnia)
Fièvre aphteuse
Quatre mille doses
supplémentaires
pour maîtriser la
situation à Béjaïa
Les services vétérinaires
de la wilaya de Béjaïa, en
plus des onze milles
doses réceptionnées la
semaine dernière,
viennent de recevoir
encore en renfort quatre
mille doses pour lutter
contre le virus de la fièvre
aphteuse. Un virus qui a
touché plus de 37
communes et qui a
touché 685 têtes, soit
approximativement 5%
du cheptel local. Selon M.
Idres l’inspecteur de
wilaya, la situation est en
voie d’être maîtrisée.
B. M.-O.
Aït R’zine
Un deuxième
forage pour
alimenter quatre
villages
La commune d’Aït R’zine vit
un sérieux problème d’eau,
celle-ci n’est desservie,
selon les citoyens, qu’une
journée sur dix à des
quantités insignifiantes.
C’est le cas, avoue le maire
de la localité, dont le seul
forage qui alimente les
villages reste faible avec
quinze litres-second pour
alimenter toute la localité.
Et d’ajouter : «Nous avons
bénéficié d’un second
forage avec un débit de 30
litres-second qui pourra
toucher les localités
d’Aourir, Djdida, Iwagranen
en plus de Gendouz.
Dans deux mois, conclurat-il, toutes nos localités
recevront de l’eau en
moyenne trois jours par
semaine. Ce sera toujours
insuffisant, mais nettement
mieux en attendant le
meilleur».
B. M.-O.
Souk Ahras
Le développement du
sens de la citoyenneté
chez l’enfant mis en
exergue lors d'un
colloque
Des hommes de lettres
algériens et tunisiens ont
souligné, samedi, à Souk
Ahras, l’importance de
développer chez l’enfant le
sens de la citoyenneté, et
l’appartenance à sa société.
Les participants à la 3e
édition du colloque national
«L’enfant créateur», tenu à
la salle des conférences
Miloudi Tahri, ont estimé que
rattacher l’enfant à son
patrimoine et à sa culture
contribuera à développer son
esprit et renforcer son
épanouissement.
R. R.
Les commerçants frontaliers
en grève durant trois jours
, Les commerçants de la zone
frontalière avec le Maroc sont
mécontents de l’échec des négociations avec la commission
dépêchée par la direction générale des douanes pour s'enquérir de la situation relative à
l'instauration du passavant
pour tous
A cet effet, tous les commerçants frontaliers ont décidé de
baisser rideau pour protester
contre la déclaration obligatoire
pour tous les commerçants de
toute marchandise introduite
dans la zone terrestre du rayon
des douanes en application de
l'arrêté publié dans le JO N° 35
du 17 juin 2014.
Cette gréve entamée dimanche
durera 3 jours et sera suivie,
selon des commerçants, par
tous les commerçants des dairas frontalières, à savoir Magh-
nia, Nedroma, Ghazaouet, Fellaoucene, Sabra, Beni Boussaid
et Marsat Ben M'hidi.
Le siègé de délivrance du passavant situé à 35 km de Maghnia,
sur la RN35, sera le lieu de
convergence des commerçants
protestataires. Ils comptent se
rassembler pour exprimer leurs
préoccupations par un sit-in et
des slogans.
Selon des commerçants, cette
gréve fait suite à la rencontre
(qui n'a pas appor té grand
chose) avec une commission de
la direction des douanes.
Rappelons que malgré la suspension temporaire du passavant décidée par le wali de
Tlemcen par intérim, les
douanes continuent de l'exiger
aux commerçants, car, avancent-ils, aucun ordre n'a émané
dans ce sens par leur direction
générale.
170 000 logements prêts
à être distribués avant fin 2014
Quelque 170.000 logements sont prêts à être distribués avant la fin de
l'année en cours dont 90.000 sont finis à 100%, a annoncé le ministre
de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune.
(Photo > D. R.)
Mariage à Constantine : les mariés
rivalisent d’imagination
Mohamed Hichem
LA CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
Y a-t-il un psy dans la salle ? (II)
insi, le chaudron n'existe plus. Les
quelques centaines d'Ukrainiens
affamés, qui s'y trouvaient
encore, ont été libérés par l'offensive de
leur armée, ce qui va leur permettre de
retourner au combat encore plus vite
que s'ils avaient fait le détour par la
Russie.
A l'Est de Sniejnoïe, les fascistes ont
enfoncé les lignes indépendantistes en
direction de Krasny Loutch. Le Donbass
libre s'est encore rétréci. L'intention de
la junte est de progresser jusqu'à
Debaltsevo afin de couper la zone
rouge en deux.
A Donetsk même, les pilonnages
ukrainiens rendent la vie intenable.
On ne compte plus les morts, la ville
se vide de plus en plus de sa
population.
Seul élément positif : sur une
longueur de 150 kilomètres, les
fascistes ont été expulsés de la
frontière russe et ne peuvent plus
gêner - en principe – «la libre
circulation des personnes et des
marchandises». Poutine, qui avait
promis à son cher homologue de
Kiev d'empêcher les «passages
illégaux», va avoir du mal à tenir sa
promesse.
Avions et hélicoptères ukrainiens
abattus : Il y en a tellement qu'il est
difficile d'être à jour. La base de
données de l'Aviation Safety
Network (ASN), qui recense tous les
accidents dans le monde, donne les
informations suivantes pour
l'Ukraine : depuis le début de la
guerre (avril 2014) et jusqu'au 7
août, 34 appareils militaires
ukrainiens ont été «détruits
accidentellement» au-dessus des
districts de Donetsk et de Lougansk
(la zone de guerre) faisant 88 morts
(chiffres officiels pas nécessairement
complets). Les appareils abattus : 1
A
MiG-29, 15 Mil Mi de différents
types, 8 Sukhoi, 5 Antonov, 2
Yakovlev, 1 Iliouchine, 1 Tupolev, 1
Aero Vodochody. Ce qui donne en
moyenne, un avion ou hélico
militaire ukrainien abattu tous les
trois jours par la résistance : pas
mal...
(Le Boeing malaisien avec ses 298
victimes figure également sur cette
liste, mais il est à mettre au tableau
de chasse de la junte.) Citation du
jour (elle est de Paul Craig Roberts,
ancien Secrétaire adjoint au Trésor
américain) : «Si le gouvernement
russe avait accepté la demande des
provinces séparatistes (d'être
rattachées à la Fédération russe
comme la Crimée), il n'y aurait eu
aucune guerre. Le gouvernement
ukrainien est, certes, cinglé et
contrôlé par Washington, mais pas
au point d'attaquer les territoires
reconnus par la Russie comme étant
les siens. En faisant preuve de
retenue, la Russie n'a fait que
persuader Washington qu'elle était
faible, et Washington a augmenté la
pression.
La Russie a convaincu l'Europe qu'il
ne lui en coûterait rien de se plier
aux sanctions de Washington contre
la Russie.
En comptant sur la bonne volonté,
la raison, la vérité et les preuves, la
Russie s'est trompée sur Washington
et ses serviles marionnettes
européennes. »
Eh oui, la Russie s'est trompée, ce
sont des choses qui arrivent... En
tant qu'ancien officier du KGB,
Poutine ne pouvait pas prévoir... Et
maintenant, que va-t-il faire ?... Le
plus simple est de continuer de se
tromper...
(Suite et fin)
C. A.
Convoler en justes noces à bord d’une Peugeot 201 série 1929, d’un «bijou»
mécanique appelé De Dion Bouton de 1926, ou encore d’une Simca
Vedette Chambord de 1958, les nouveaux couples à Constantine rivalisent
d’imagination, créent le mariage de leurs rêves et font de leur jour d’union
un moment unique et féerique. (Photo > D. R.)
L'ambassadrice d'Autriche salue les efforts
de l'Algérie pour la coopération bilatérale
L'ambassadrice d'Autriche à Alger, Eloisia Worgetter, a salué lundi les
efforts de l'Algérie visant à renforcer la coopération bilatérale lors d'un
entretien avec le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville,
Abdelmadjid Tebboune.
(Photo > D. R.)
Accidents de la circulation : 21 morts
et 107 blessés durant les dernières 48h
Vingt-et-une personnes (21) ont trouvé la mort et 107 autres ont été blessées
dans 25 accidents de la circulation survenus durant les dernières 48h au niveau
national, selon un bilan rendu public samedi par la Protection civile.
(Photo > D. R.)
actuel
La NR 5024 - Lundi 25 août 2014
6
Gendarmerie nationale
A l ’a p p r o c h e
d e l ’A ï d E l - A d h a
Plus de 72 quintaux de kif saisis depuis
le début de l’année à Relizane
,Avec la récente saisie de 37 quintaux de
kif traité, le groupement de la Gendarmerie nationale de la
wilaya de Relizane a
réalisé sa plus importante prise de
drogue, depuis le
début de l’année en
cours marquée par
l’interception de plus
de 72 quintaux de
cette marchandise
prohibée.
Le commandant Meguellati
Nasrdine, responsable de la
communication du groupement, est catégorique, les
narcotrafiquants «redoublent» d’ingéniosité pour passer à travers les filets des services de sécurité qui les traquent
implacablement.
«Depuis le début de l’année
en cours, quelque 72,87 quintaux de kif ont été saisis sur
notre territoire lors de quatre
opérations, toutes couronnées de succès», a-t-il expliqué.
Au-delà de la quantité de
drogue saisie, c’est le mode
opératoire des réseaux de
trafic de drogue qui retient
l’attention. Ces derniers n’hésitent pas à user de toutes
les ruses pour détourner l’attention des gendarmes, en
Accidents de
la circulation
21 morts et 107 blessés
durant les dernières 48h
Vingt-et-une personnes ont
trouvé la mort et 107 autres
ont été blessées dans 25 accidents de la circulation
survenus durant les dernières 48h au niveau national, selon un bilan rendu
public samedi par la Protection civile. Le bilan le plus
lourd a été enregistré dans
la wilaya de Sidi Bel-Abbès
avec deux morts et vingt
blessés dans une collision
entre un véhicule léger et
un minibus, survenue sur la
route nationale n°07, au niveau de la commune de
Hassi Zahana, a-t-on souligné dans ce bilan arrêté samedi à 8h00. Par ailleurs,
les éléments de la Protection civile ont procédé à
l'extinction de 58 incendies
qui ont ravagé une superficie estimée à 177 hectares de
forêt et 108 hectares de maquis. Durant la même période, huit cas de noyade
ont été enregistrés, dont 7
au niveau des plages de Béjaïa, Skikda, Alger et Jijel.
vain… Le 9 février dernier,
un camion maquillé en véhicule appartenant à Sonelgaz
a été intercepté. Une fouille
minutieuse a permis de découvrir une quantité de 19,95
quintaux de kif. Les gendarmes ont mis sous la main
des documents falsifiés dont
un faux ordre de mission portant le sigle de cette entreprise nationale. Le 30 mars,
un camion frigorifique est
contrôlé au niveau d’un barrage de la gendarmerie. A
première vue, rien d’anormal.
Le frigo était vide. Seulement
en redémarrant, le gendarme
remarque une anomalie. Le
châssis du camion est
presque à ras de terre.
L’alerte est donnée. Le véhicule est pris en chasse puis
immobilisé. Sa fouille minutieuse a permis de découvrir
une fausse cache dans laquelle étaient dissimulés 15,
08 quintaux de kif. Le conducteur a été arrêté.
Des vrais trafiquants
Le 12 juillet dernier, les gendarmes ont mis la main sur
une quantité de 84 kilos de
kif. Ils étaient dissimulés à
l’intérieur d’un véhicule
transportant un faux couple
accompagné d’un bébé. «La
mise en scène était parfaite.
Il y avait même à l’intérieur
du véhicule un siège-bébé.
On a même trouvé un biberon rempli de lait tout
chaud», a indiqué le même
officier.
Le pot aux roses a été découvert suite à la crevaison d’une
roue du dit-véhicule, abandonné sur la bande d’urgence. Ses occupants avaient
pris la fuite. Enfin, au début
de ce mois d’août, agissant
sur information et après une
traque de près d’un mois, un
camion de transport de carburant a été intercepté au niveau de la localité de Belassel, sur l’autoroute Est-Ouest.
A l’intérieur de la citerne,
dans une cache bien aménagée, les gendarmes avaient
découvert une quantité de
37 quintaux de kif, représentant une colossale valeur de
400 millions de dinars. Le
conducteur du camion et
deux autres complices escortant la «cargaison» ont été arrêtés. L’enquête est toujours
en cours pour démêler
l’écheveau de cette affaire.
L'officier a expliqué que les
transporteurs de drogue sont
toujours accompagnés de
deux complices roulant à
bord de véhicules. Le premier «ouvre» la route et signale éventuellement les barrages des services de sécurité et alerte le transporteur
en cas de danger. Le second
complice ferme la marche, sa
mission consiste à «récupérer» le transporteur au cas
où celui-ci se trouve contraint
d’abandonner sa «cargaison».
Pour le commandant Meguelati, la wilaya de Relizane est
devenue une région de transit pour les narcotrafiquants
qui convoient ces quantités
de drogue vers l’étranger. Il a
souligné également que cette
région est un passage obligé
pour ceux devant se rendre
vers les différentes régions
du pays. «Au niveau de notre
wilaya, ce sont quelque 24
000 véhicules, tous tonnages
confondus qui empruntent
chaque jour le tronçon de
l’autoroute Est-Ouest.
C’est dire toute l’énorme
tâche que doivent assumer
Le ministère de l’Agriculture assure que le
virus
n'atteindra pas les moutons
au quotidien nos éléments»,
a-t-il expliqué. La présence
dissuasive sur les routes des
éléments de ce corps de sécurité et la mise en service de
9 radars sur différents axes
ont eu pour effet positif, durant les 7 premiers mois de
l’année en cours, la réduction du nombre d’accidents
de la route de moins 22%, par
rapport à la même période
de l’année précédente (2013).
De janvier à fin juillet 2014, 38
accidents routiers ont été enregistrés sur les différents
axes de la wilaya causant la
mort de 44 personnes et en
blessant 569 autres. Durant
cette même période, sur
16 164 procès-verbaux dressés, 10 045 retraits de permis
de conduire ont été opérés.
Tout en plaidant pour l’application de la loi à l’encontre
des contrevenants et chauffards de la route, le chargé
de la communication du
Groupement de la gendarmerie de Relizane a mis également en exergue l’importance que revêt l’action de
sensibilisation et d’information.
«Jusqu’à la fin du mois de
juillet dernier, nous avons entrepris 666 campagnes d’information et de sensibilisation sur les dangers de la
route, les maux sociaux, visant aussi bien les automobilistes, les établissements scolaires, les centres de formation professionnelle. Nous
avons récolté le fruit de nos
efforts, avec notamment la
baisse sensible des accidents
de la route alors que dans
d’autres régions la courbe est
plutôt ascendante», a encore
ajouté l'officier.
Aucun cas de fièvre aphteuse n’a été signalé au sein
du cheptel ovin à travers le territoire national, selon le
ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Ainsi, le secrétaire général de l'Union générale des
commerçants et artisans (UGCA), Saleh Souileh, a indiqué que ses services travaillent en coordination avec
les ministères du Commerce et de l'Agriculture, pour le
plafonnement des prix du «mouton de l'Aïd» à savoir
entre 35 000 et 40 000 DA. Le cheptel est suivi par des
commissions de wilayas.
Par ailleurs, le directeur général du contrôle de la
qualité au ministère du Commerce, Saadi Abderrahmane, a affirmé que les services du ministère n'ont
relevé aucune augmentation des prix de la viande depuis l'apparition de la maladie. Les prix de vente au
niveau des marchés de détail et de gros sont communiqués quotidiennement pour enfin procéder au calcul de la moyenne des prix au double plan régional et
national. Il a souligné l'existence d'une bonne coordination avec le ministère de l'Agriculture à travers les
équipes «vétérinaire-commerce» et «vétérinaire-protection de la flore» qui suivent la situation du cheptel
jusqu'à son arrivée à l'abattoir puis sa commercialisation. Il a évoqué l'instruction signée récemment par le
ministre du Commerce, Amara Benyounès, qui stipule
une aide matérielle et en ressources humaines aux
services du ministère de l'Agriculture dans le cadre de
son action visant à éradiquer le virus.
Le déplacement du cheptel s'impose dans le
cadre d'une formule sanitaire définie par
l'Etat
De son côté, le président de la Fédération nationale
des éleveurs, Boukarabila Mohamed, a qualifié de
«pertinente» la décision du ministre de l'Agriculture
de fermer les marchés de bétail, estimant que «le déplacement du cheptel s'impose à l'approche de l'Aïd
El-Adha dans le cadre d'une formule sanitaire qui sera
définie par l'Etat». «L'importation d'ovins pour couvrir
la demande pendant l'Aïd El-Adha est inadmissible, la
production nationale d'ovins dépassant les 25 millions», a-t-il ajouté. Evoquant la hausse des prix des
viandes rouges sur le marché, M. Boukarabila a indiqué que le manque de fourrages et le recul de la production se répercutent sur les prix des viandes, estimant que le soutien du ministère de l'Agriculture aux
éleveurs (300 grammes d'orge/jour pour chaque
agneau ou brebis) «est insuffisant». Il a appelé, dans
le même cadre, le ministère de tutelle à arrêter la liste
des vrais éleveurs pour barrer la route aux opportunistes qui bénéficient illégalement du soutien de
l'Etat. L'agneau consomme 1 kg d'orge par jour pour
devenir productif et le ministère de l'Agriculture assure
300 g et les 700 g restants sont garantis par l'agriculteur, selon Boukarabila.
N. R.
Lancement la semaine prochaine des
procédures d'indemnisation des éleveurs
Tensions sur le pain à Alger
,Nulle explication n’a été fournie à la population algéroise sur
la rareté du pain par les autorités
de la wilaya d’Alger. L’Association
générale des commerçants et des
artisans algériens, d’habitude si
prompte, à faire communiquer
au public, l’état de la situation,
caractérisant plus particulièrement le secteur sensible de la
disponibilité des farines, et des
productions de pain, n’a soufflé
mot, sur ce qui motive cette
baisse de l’offre, consécutive,
selon nos observations, à la fermeture depuis les fêtes de l’Aïd
de la majorité des boulangeries.
Si quelques fabricants de pain
ont été sanctionnés par une cessation d’activité par l’administration, pour non-observation
des règles d’hygiène, et pour
récidives pour non-application
de la règlementation, le fait que
l’écrasante majorité ait pris
congé durant la même période, a
de quoi inquiéter les consommateurs sur la légèreté des mesures
qui peuvent être officialisées par
l’administration, au cas où les
boulangers observeraient un
roulement pour prendre leur
congé annuel. Connaissant la
spécificité de la main d’œuvre de
ce secteur artisanal basé sur
l’emploi des membres de la
famille, sinon, de travailleurs
résidants dans des zones enclavées du pays, il aurait été judicieux de prévoir pour l’administration un calendrier afin d’éviter
bien des désagréments aux
consommateurs, souvent obligés
de faire des queues interminables, sous un soleil de plomb,
pour obtenir quelques baguettes.
Les plus avertis attendent le
matin très tôt la sortie des premières fournées de la journée
pour s’approvisionner en lait et
en pain. Pour les autres, la disponibilité de l’aliment de base
des Algériens demeurera aléatoire, surtout, que certains boulangers auraient tendance plutôt
à privilégier la vente de pizzas,
de casse-croûtes à la karantita,
et autres pâtisseries d’où ils tireraient de conséquents profits. On
n’a même pu observer en plein
centre de la capitale que des
boulangers ont arrêté carrément
la production et la vente du
pain, pour se spécialiser, dans le
fast-food.
On y produit des jus douteux, et,
on fait cuire des m’hajebs non
stop, dans des conditions d’accueil et de consommation frisant
le cynisme; à croire que le cahier
des charges pour certains «commerçants» ne serait plus qu’une
garniture sur du couscous.
Le bon côté de cette tension sur
la disponibilité du pain, serait
que certaines ménagères aient
retroussé leurs manches, pour
pétrir à la main, comme autrefois la farine à faire leur painmaison.
Elles ont ressorti, vaille que
vaille, les tajines, soit en terre
cuite, autrement, en tôle galvanisée, comme quoi, il ne serait
pas dramatique pour les
consommateurs, si les boulangeries prenaient congés onze mois
sur les douze que compte l’année.
Amar Khelifi
Les procédures d'indemnisation des éleveurs dont le
cheptel bovin a été affecté par la fièvre aphteuse seront «entamées la semaine prochaine», a affirmé le
contrôleur général des services vétérinaires au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelmalek Boulahbal. Même si «l'assurance du cheptel
est une procédure légale obligatoire», les éleveurs
touchés par ce sinistre seront indemnisés à hauteur de
80% du prix réel de leurs bêtes sur le marché, a-t-il
précisé. M. Boulahbal a indiqué que le nombre de cas
de fièvre aphteuse a atteint 3 500, des pertes limitées
par rapport à 1999 (4 millions de cas/9 millions d'euros). Le président du club scientifique de l'Institut national de médecine vétérinaire, Rezzouk Fahem, a
tenu à rassurer le citoyen affirmant que la fièvre aphteuse ne cause pas la mort en cas de transmission à
l'homme. Il a précisé à cet effet, que la fièvre aphteuse est une maladie qui «se transmet à l'homme en
cas de contact direct du sang humain avec le virus»,
comme par exemple lorsque l'agriculteur présente une
blessure à la main et procède à l'examen d'un malade
sans protection ou en cas de consommation de lait
non bouilli ou non pasteurisé provenant d'une vache
atteinte, rappelant que 4 cas seulement ont été enregistrés dans le monde. Il est à noter que les symptômes de transmission à l'homme se manifestent par
une température élevée et des aphtes sur la muqueuse buccale ne peuvent causer la mort, a-t-il encore dit avant d'ajouter qu'aucun médicament n'a été
découvert à ce jour pour la fièvre aphteuse excepté le
vaccin qui doit être administré avant l'affection.
Imane Misraoui
La NR 5024 – Lundi 25 août 2014
économie
7
Amérique latine
INFOS
EXPRESS
Le pétrole comme appât à compagnies
étrangères
, Pour exploiter le pétrole
d’une région qui accapare
20% des réserves
mondiales, certains pays
d’Amérique latine
cherchent à attirer les
entreprises étrangères,
s’efforçant toutefois de ne
pas perdre le contrôle de
l’Etat sur ce secteur
stratégique.
Au premier rang : le Mexique, le
Brésil et l’Argentine, cibles de
choix pour leurs réserves inexploitées et les possibilités de développer celles existantes. Le
Mexique a approuvé, il y a
quelques jours, une réforme historique, mettant fin à 76 ans de
monopole de la compagnie publique Pemex dans l’exploration
et l’exploitation du pétrole. Dans
la foulée, la deuxième économie
d’Amérique latine a lancé des
appels d’offres pour 16 projets
d’infrastructures électriques et
de gazoducs, d’un montant total
de 4,9 milliards de dollars (3,7
milliards d’euros). Au total, le
gouvernement mexicain espère
capter pour 50 milliards de dollars d’investissements, avec
comme objectif de stimuler la
production pétrolière, qui ne
cesse de chuter faute de financement suffisant, passant de 3,4
millions de barils par jour en
2004 à moins de 2,5 millions actuellement. L’idée est aussi d’attirer des entreprises ayant la capacité technologique nécessaire
pour exploiter le pétrole en eaux
profondes dans le Golfe du
Mexique, auquel Pemex n’a pu
accéder. Cette dernière reste toutefois en position très confortable, s’étant vu attribuer juste
après la réforme 83% des réserves probables et prouvées de
pétrole du pays, estimées à 20,6
milliards de barils. Mais avant
de venir, les compagnies étrangères
voudront
d’abord
connaître les termes précis des
contrats. «Le plus important
dans cette ouverture (du marché) est (qu’elles) puissent acheter et extraire du pétrole avec
des conditions légales de certitude juridique, de non-expropriation», explique à l’AFP Raymundo
Tenorio Aguilar, directeur du département Economie de l’Institut
technologique de Monterrey.
Autre obstacle susceptible de
les rebuter : la charge fiscale.
«Les impôts locaux sont très élevés. Il faudra voir si cela attire
vraiment les investisseurs», ditil.
Des groupes publics forts
Au Brésil, les énormes gisements
que compte le pays au large de
ses côtes, sous une couche de
sel (Presal), sont un bon moyen
d’attirer les capitaux étrangers.
Mais pour opérer, les groupes
non-brésiliens doivent s’asso-
L’idée est d’attirer des entreprises ayant la capacité technologique nécessaire pour exploiter le pétrole en eaux
profondes. (Photo > D. R.)
cier à l’entreprise publique Petrobras, qui a au moins 30% de participation dans chaque projet et
le monopole opérationnel. En
novembre dernier, le pays a attribué la concession du plus grand
de ses champs pétroliers, Libra,
au français Total, à l’anglo-néerlandais britannique Shell et à
deux entreprises d’Etat chinoises
gardant 40% du total pour Petrobras. Pour l’avenir, tout repose sur le résultat des élections
d’octobre : si la présidente Dilma
Rousseff, partisane d’un grand
contrôle de l’Etat en matière
énergétique, n’est pas réélue,
cela serait un bon signal pour
les groupes étrangers. Si Marina
Silva passe devant elle, malgré
son engagement écologiste, «cela
pourrait peut-être attirer plus
d’entreprises privées» car «peutêtre qu’elle ne protégera pas autant le monopole de Petrobras»,
explique Adriano Pires, expert
du secteur. Il voit dans la victoire d’Aecio Neves, troisième
dans les sondages, «le meilleur
scénario pour les entreprises privées car il propose un calendrier
de concessions et veut remettre
en question cette clause des 30%
pour Petrobras». Du côté de l’Argentine, c’est le précieux gisement de Vaca Muerta, en Patagonie, et ses réserves d’hydrocarbures non conventionnelles, qui
attire les regards. Le projet n’en
est qu’à ses débuts mais plusieurs géants pétroliers, comme
Total, les américains Chevron,
Dawn Chemical et Exxon, l’allemand Winter Shale et Shell ont
déjà signé des accords avec l’entreprise publique YPF. Mais difficile de ne pas oublier la mésa-
venture de l’espagnol Repsol,
dont l’essentiel de la part dans
YPF a été nationalisé en 2012, ce
qui a donné lieu à une bataille judiciaire, soldée par une forte indemnisation. Et l’Argentine
garde, elle aussi, un contrôle
strict sur ce réservoir de 30 000
kilomètres carrés sur les 180
puits en développement, plus
de 70% sont à YPF. «Vaca Muerta,
en termes stratégiques, est très
important», souligne Horacio Lazarte, spécialiste de l’énergie
chez le consultant Abeceb.
«Toutes les projections jusqu’à
maintenant estiment que le gisement arrivera à une exploitation pleine après 2020», avec un
potentiel de 27 milliards de barils, soit dix fois les réserves actuelles de l’Argentine.
Rana Plaza (Inde)
Frégates de Taïwan : la
justice suisse accepte le
recours d’un homme
d’affaires
Le Tribunal fédéral, la plus haute
instance juridique suisse, a
accepté un recours de l’homme
d’affaires Andrew Wang, homme
clé du scandale politicojudiciaire dit «des frégates de
Taïwan», selon une décision
publiée vendredi. Le Tribunal
fédéral a annulé, comme le
demandait M. Wang, le feu vert à
une demande de séquestre du
groupe français Thalès portant
sur 774 millions de francs suisses
lui appartenant déposés dans
plusieurs banques suisses. Dans
ses conclusions, le Tribunal
fédéral explique qu’il y avait eu
un fait nouveau, à savoir un
jugement du tribunal de district
de Taïpeï du 30 octobre 2012, qui
aurait dû être pris en
considération par les juges
genevois. «La Cour de justice est
tombée dans l’arbitraire en
écartant ces faits sans examiner
s’ils constituaient» de véritables
faits nouveaux, écrivent les juges
fédéraux. Dans ce jugement de
2012, Taïwan avait été déboutée
de toutes ses prétentions à
l’égard de M. Wang pour cause
de prescription. Pour les juges
fédéraux suisses, la justice
genevoise aurait dû prendre en
considération cette décision du
Tribunal de district de Taïpeï.
Goldman Sachs rachète pour
3,15 milliards de dollars de
produits financiers pour
solder des poursuites
Auchan va verser 1,5 million de dollars
à un fonds d’indemnisation
Le groupe français de distribution
Auchan a décidé de contribuer à
hauteur de 1,5 million de dollars
(environ 1,13 million d’euros) au
fond destiné aux familles des victimes de l’effondrement de l’usine
de confection de vêtements Rana
Plaza. «Groupe Auchan a décidé de
contribuer à hauteur de 1,5 million
de dollars au Rana Plaza Donors
Trust Fund, fond mis en place sous
l’égide de l’OIT», l’Organisation internationale du travail, écrit vendredi le géant de la distribution sur
son site internet.
Auchan indique «marquer ainsi sa
solidarité avec les ouvriers et ouvrières de ce pays où sont confectionnés une partie des vêtements à
sa marque».
L’effondrement du Rana Plaza, un
immeuble abritant des ateliers de
confection, situé à Dacca, au Bangladesh avait provoqué la mort de
1.138 ouvriers textiles et blessé plus
de 2 000 autres en 2013.
Cette catastrophe avait mis en lumière, les conditions de sécurité
déplorables dans les ateliers, ainsi
que les salaires et les conditions
de travail misérables des employés.
Un fonds d’indemnisation, piloté
par l’OIT et fixé à 40 millions de
dollars, avait été créé en décembre
2013, soit huit mois après le drame.
Les distributeurs occidentaux ont
depuis été contraints de lancer des
inspections de sécurité et le gouvernement de relever le salaire minimum.
Trois associations françaises, qui
avaient annoncé le 24 avril avoir
porté plainte contre Auchan pour
pratique commerciale trompeuse,
ont estimé vendredi que le montant annoncé était «insuffisant au regard des besoins, de l’activité du
groupe au Bangladesh, et de sa
santé financière». Dans un communiqué commun, Collectif Ethique
sur l’étiquette, Peuples Solidaires et
Sherpa «regrettent que le groupe
ait attendu un temps inacceptable
au regard de sa responsabilité première dans le drame».
A lir sur Internet
www.lnr-dz.com
La banque d’affaires américaine
Goldman Sachs a annoncé, vendredi,
qu’elle allait racheter pour 3,15
milliards de dollars de produits
financiers adossés à des crédits
immobiliers à risque («subprime»)
afin de solder des poursuites. Ces
produits financiers avaient été
vendus entre 2005 et 2007 aux
sociétés de refinancement
hypothécaires Freddie Mac et Fannie
Mae, qui avaient par la suite été
emportées par la crise financière et
placées sous la tutelle de l’Etat. La
transaction entre dans le cadre d’un
accord amiable avec la FHFA, le
régulateur qui supervise Fannie et
Freddie. Outre Goldman Sachs, la
FHFA avait lancé des poursuites contre
une série d’établissements bancaires
ayant cédé aux deux organismes de
refinancement hypothécaire des
produits financiers immobiliers
toxiques, basés sur des crédits
octroyés à des emprunteurs
insolvables (les fameux «subprime»).
régions
INFOS
EXPRESS
La NR 5024 - Lundi 25 ao t 2014
8
Maghnia
MILIANA
292 enseignants
admis en stage
au lycée
MustaphaFerroukhi
Le concours pour le
recrutement de
professeurs pour les
lycées et les CEM a
donné les résultats
suivants : 292
candidats ont été
admis. Le stage de
préparation d’une
durée de 15 jours se
déroule au lycée
Mustapha Ferroukhi.
L’encadrement
compte 30 cadres
comprenant des
inspecteurs généraux
et des formateurs.
Nous avons eu les avis
de plusieurs
stagiaires, «ce stage
est très bénéfique, il
nous permet de
connaître les
différentes étapes
pour réussir notre
mission. Nous avons
un encadrement à la
hauteur qui est
mobilisé pour une
formation de
qualité». Le directeur
du stage nous a
signalé pour sa part,
«tous les moyens ont
été mobilisés
(matériel,
restauration) pour une
réussite certaine. Des
débats sur plusieurs
sujets importants
seront organisés avec
la présence d’anciens
chefs d'établissement
des lycées».
Hadj-M.
Une délégation de la direction générale des
Douanes dépêchée pour rencontrer les commerçants
, Dans un télégramme daté
du 17 août 2014 sous le
n°32809-16, transmis aux
APC des communes
frontalières par le ministère
des Finances, informant ces
derniers que la circulaire
n°35 du 17 juin 2014
assujettissant les
commerçants à une
autorisation de circuler
(passavant), a été gelée
jusqu’à nouvel ordre.
Malheureusement celle-ci n’a pas
été appliquée par les services des
douanes qui continuent d’exiger
des commerçants des localités
frontalières de viser toutes les
marchandises introduites dans la
zone des douanes à partir du carrefour 35 où se trouve le siège de
la brigade mixte qui active depuis
2005. Suite à la vague de mécontentement des commerçants et
consommateurs des régions frontalières induite par l’explosion
des prix que l’application du système de visa pour les marchandises introduites dans la zone des
douanes (passavant) a engendrée,
un arrêté de suspension provisoire de cette application a été
signé par le secrétaire général de
la wilaya et transmis à toutes les
instances afin que son application soit effective sur le terrain.
Malheureusement, la principale
partie dans ce système à savoir
les douanes n’ont pas répondu
au vœu du SG et continuent d’exiger le passavant, ce qui représente, selon les commerçants une
entrave à la trêve qui permettra
aux pouvoirs publics, la concertation et la réflexion pour une solution réfléchie et donc radicale.
Les commerçants dénoncent l’instauration du passavant. (Photo > D. R.)
«Tant que nous n’avons rien reçu
de notre direction générale, toute
marchandise introduite dans la
zone terrestre du rayon des
douanes doit être soumise à l’autorisation de circuler», dira un
responsable local des douanes.
Cette position des services des
douanes n’a pas été sans susciter
la déception des consommateurs
et des commerçants frontaliers,
lesquels ont repris les grèves de
plus belle à travers plusieurs
villes, et comptent selon certains,
recourir à d’autres actions pour
alerter les pouvoirs publics sur
cette mesure pénalisante à plus
d’un titre. Alertée de la colère des
frontaliers, la direction générale
des douanes a dépêché à la wilaya
de Tlemcen, une délégation composée d’éléments de l’inspection
générale et régionale. L’objectif
de la visite de cette délégation
est l’appréciation des résultats
réels de cette mesure et la
connaissance des causes de cette
Relizane
Le calvaire du transport continue
, Quoi qu’on dise, le
problème des taxis à
Relizane demeure entier
par ces journées de forte
canicule, où les citoyens
partent tôt le matin pour
faire leurs commissions
dans les différents
marchés ou pour se
rendre tout simplement
au travail.
Les usagers, désemparés, parlent d’anarchie et pointent
du doigt, les taxieurs urbains, bien entendu, mais
aussi les responsables du
secteur.
«La prétendue organisation,
annoncée au début du mois
de juin avec beaucoup de tapage, n’est que de la poudre
aux yeux !», nous ont crié, à
bout de nerfs, plusieurs usagers rencontrés dans une
station.
Et il n’ont pas du tout tort
car quelle que soit la station,
on trouve toujours une foule
de gens qui attendent désespérément l’arrivée d’un taxi.
Devant l’hôtel des finances
pour les dessertes de Hai
Chémerik, Satal et la nouvelle ville, à la place d’El
Graba pour les dessertes de
Sidi M’Hamed Benaouda et
Khacheb, ainsi que dans
d’autres stations que nous
avons visitées, les véhicules
sont pris d’assaut dès qu’ils
pointent le bout du nez,
créant des scènes tragi-comiques et conduisant parfois à des prises de becs
entre usagers.
Et dans cette situation, ce
sont souvent les personnes
âgées et les femmes qui restent sur le carreau. Au boulevard Mohamed Khemisti,
les taxis même vides refusent de s’arrêter, ou bien ils
vous imposent l’itinéraire de
leur choix !
On passe sur tous ces déboires et sur le fonctionnement des stations H/24 annoncé et que personne ne
semble avoir vu, pour reconnaître que les dispositions prises dernièrement de
créer de nouvelles stations
et faciliter le travail aux
taxieurs n’ont pas pour autant réglé le problème.
En plus des anomalies signalées plus haut, nous
constatons chaque jour que
les usagers continuent à courir à droite et à gauche à la
recherche d’un taxi, que les
taxieurs continuent de n’en
faire qu’à leur tête en imposant les itinéraires qui leur
conviennent et en fixant parfois des tarifs exorbitants.
Et tout cela ouvre fatalement
la brèche aux clandestins
dont le nombre augmente
chaque jour.
Le mot de la fin a été délivré
par un vieux citoyen de la
ville qui a affirmé que «les
comportements doivent
changer. Sans cela, toute organisation est vouée, tôt ou
tard, à l’échec».
N.-Malik
exaspération des frontaliers.
Ainsi, après une rencontre avec la
brigade mixte et les responsables
de la direction régionale des
douanes, la délégation s’est réunie avec les principaux commerçants de la daïra de Maghnia,
lesquels ont exposé leurs préoccupations par rapport à ce système de passavant et les raisons
de leur colère.
«Si l’objectif visé par ce système
est la lutte contre la contrebande,
avec tous les moyens mis en
branle (tranchée, importants
moyens humains et matériels), il
suffit d’appliquer le système de
passavant entre la frontière et les
agglomérations frontalières. Maintenant si l’objectif est fiscal pour
que le calcul des impôts soit réel
et reflète la quantité de la marchandise achetée et revendue, on
ne voit aucun inconvénient à cela
mais seulement, on bute sur un
problème qui est le refus des fournisseurs de nous délivrer les factures. On est obligé de nous rabattre sur des fournisseurs qui
exercent avec des prête-noms
avec les risques qui en découlent,
à savoir le risque de se voir pénalisés. D’un autre côté, les détaillants refusent de nous présenter leur registre afin de leur
facturer la marchandise. On se retrouve ainsi pris entre le marteau
et l’enclume.
C’est tout le système de facturation à travers le pays qui doit être
revu. Le problème est profond.
Une réflexion sur le problème est
impérieuse de la part de la direction des douanes, du ministère
des Finances et celui du Commerce pour que soit rectifié le tir,
car cette situation continue de
pénaliser le commerçant et le
consommateur frontalier uniquement», résume devant la délégation, un des principaux grossistes de la daïra de Maghnia. La
délégation compte se déplacer
dans d’autres daïras frontalières
pour des concertations similaires
afin qu’une synthèse qui représente toutes les spécificités géographiques soit présentée au directeur général des douanes.
Mohamed Hichem
Khemis-Miliana
Les services des urgences débordés
, Faites un tour au service
des urgences à partir de
vingt et une heure et vous
aurez une image de la prise
en charge des malades qui
viennent de plus de dix
communes.
Une longue chaîne de patients qui attendent leurs
tour de visite.
Parfois, on s’attend à des
disputes violentes car chacun vaudrait être servi le
premier. Nous avons discuté avec les deux docteurs
de ser vice qui nous ont
donné plus d’explications
: «Nous recevons beaucoup
du monde de plusieurs
communes, mais le vrai
problème réside dans la nature du mal. Pour un simple
BRÈVE
Sidi Bel-Abbès
Un sexagénaire trouvé
mort au fond d’un puits
Un père de famille âgé de 67 ans, a été
trouvé la mort vendredi matin au fond d’un
puits. D’après l’information, la victime
«bobo», on vient de toutes
les régions pour consulter
le médecin. Il y a beaucoup
de cas graves qui trouvent
beaucoup de difficultés à
arriver aux consultations.
Il faut être sur le qui-vive
pour déceler les urgences
qui doivent être traitées
dans les meilleurs délais».
Nous avons assisté à un cas
où une famille composée
de 10 personnes a été admirablement prise en
charge suite à une intoxication au cours d’un mariage.
Hadj-Mohamed
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
donnait à boire à son troupeau de moutons
avant de chuter mortellement au fond d’un
profond puits au douar Djouaher dans la
commune de Taourira à l’ouest de la ville.
Cet accident tragique a causé non
seulement, un grand chagrin dans le milieu
familial mais aussi a mis en émoi tous les
habitants de cette paisible localité. La
dépouille a été d’abord transportée à
l’hôpital Hadid-Aïssa dans la daïra de
Telagh avant d’être évacuée à l’hôpital
Hassani-Abdelkader de Sidi bel-Abbès. Une
enquête sécuritaire a été menée.
Djillali T.
9
La NR 5024 – Lundi 25 août 2014
régions
Bordj Menaïel
La «hogra» sous toutes ses formes :
bureaucratique et autres
,L’Etat algérien doit faire
respecter les lois qu’il a
lui même édictées et cela
quelles qu’en soient les
conséquences. Seul l’Etat
doit dicter des décisions
aussi difficiles soientelles à prendre. Il doit
faire preuve d’autorité
afin que les lois soient
justement respectées. Il
doit avoir toute la lattitude à intervenir au bon
moment.
Qu’ils opposent ou divisent
des peuples, des entreprises,
des groupes sociaux, de
quelque nature que ce soit,
les conflits naissent presque
toujours de l’incomprehension, de la méfiance, de l’incapacité à se mettre à la place
des autres, au non- respect
des lois, à l’excés de zéle, à
certains dépassements de
part et d’autre. Dans notre
beau pays, il faut le dire sans
risque de nous tromper que
le fait que chacun «fasse ce
qu’il veut», ou encore pousse
la charrue comme bon lui
semble, pour en fin de compte
déboucher sur les lois de la
jungle, lorsque ces ingrédients
sont réunis, il suffit d’une initiative maladroite, même si
elle est bien intentionnée,
d’un incident fortuit, voire
d’un mot imprudent pour
qu’un feu prenne sur lequel il
y a toujours bien sûr de
bonnes ames, pour souffler.
Nous savons tous que personne n’est au dessus de la
loi, aussi chacun de nous a
des droits et des devoirs envers la société; le citoyen se
doit de respecter les lois, le
policier ou le gendarme ne
doit en aucun cas outrepasser ses prérogatives.
Mais au fait, de quelles lois
parlons-nous dans notre beau
pays l’Algérie ! C’est incroyable mais aussi vrai pour
dire que l’ époque où nous vivons est très dangereuse, la
peur prend le dessus sur le
citoyen etant donné que personne ne respecte personne
et où tout marche de travers.
L’insécurité et les dépassements sont monnaies courante, c’est vraiment intolérable, voire inadmissible ce
pourrissement et ce laisseraller qui prévaut de nos jours
dans chacune de nos villes. L’
importante croissance des
lois de la République comme
phénoméne social, culturel et
économique s’impose à tous
les citoyens, à tous les dirigeants et responsables politiques, à tous les commis de
l’Etat, aux services d’ordre
censés appliquer les lois. Les
lois ont été érigées pour faire
en sorte de moraliser l’être
humain, pour son épanouissement, pour sa protection
pour vivre une vie descente,
et à restituer les droits légitimes pour tout un chacun,
car en respectant les lois et
en les appliquant convenablement, on peut contribuer à
l’acomplissement des devoirs
de l’homme à la qualité de la
vie. Malheureusement, ce
n’est pas le cas dans notre
pays où l’ injustice, la hogra,
Mettre fin à la bureaucratie. (Photo > D.R.)
le favoritisme et la corruption sont de nos jours maitres
des lieux.
Dans un passé récent, le défunt billetiste Boussad Abdiche, journaliste au quotidien El Moidjahid avait dit
que le tricot fait à la main est
une entreprise qui demande
du temps, de la patience et
aussi de la précision, car il
suffit qu’une maille lâche,
qu’apparait un petit trou de la
grosseur d’une tête d’épingle
et qui grandit ensuite tellement vite qu’on finit par y
passer le doigt, puis la main.
Il en est de même pour n’importe quelle entreprise de
n’importe quelle dimension,
aussi petite soit-elle dans la
conception, et c’est tout de
suite un flot ininterrompu, et
puis l’inondation. (Billet du
16 décembre 1985).
C’est exactement ce qui se
passe actuellement dans
notre pays où certes la peur
d’avant a disparu, mais cela
rien n’empêche qu’un autre
fléau s’offre à nous, celui de la
hogra, des dépassements,
des bévues policiéres, de la
bureaucratie, du favoritisme.
Il est vrai que les Algériens
ont réussi à faire de ce beau
pays, qui est notre mère patrie, un enfer invivable, et
c’est affirmatif. Valons-nous
vraiment quelque chose ou
sommes-nous véritablement
des Algériens qui ne valent
rien ? Alors pourquoi durant
le temps du parti unique,
beaucoup
d’injustices
s’étaient déclarées, et c’est
incompréhensibles, cette
façon de raisonner puisque
vous avez beau saisir les autorités locales, les responsables du gouvernement, ministère de l’interieur, ministère
des
Anciens
Moudjahidines, les directions
des services de sécurité,
soyez-en sûr que personne ne
vous répondra; vous avez
beau crier à qui veut bien
l’entendre que vous êtes
sujet à une injustice, vos doléances resteront lettres
mortes. Il y a des imperfections dans nos lois, ou seraitce des excés de zèle de certains agents de l’ordre censé
proteger le citoyen qui sont à
l’origine des dépassements.
Ce sont donc les personnages
qui ne sont pas à la hauteur
des institutions étatiques qu’il
convient impérativement de
changer si on veut mettre fin
à l’injustice qui empoisonnent
la vie du citoyen.
A qui faut-il s’adresser lorsque
vous êtes agressé par les représentants de la loi ? Que
fait-on lorsqu’on est sujet à
des dépassements et que personne ne daigne vous écouter; là on peut dire que l’Etat
est absent, car sa responsabilité comme institution de sauvegarde est également engagée. C’est à l’ Etat, par le biais
de son responsable, que s’implique le droit d’assurer la sécurité des biens et des personnes. C’est à l’Etat de faire
respecter les lois et d’accorder les droits à chaque individu, et pour cela, il faudrait
que du sommet à la base, le
responsable à chaque niveau,
qu’il soit dans la police, dans
la gendarmerie, dans la justice, dans n’importe quels secteurs étatiques, dans les
douanes, dans les collectivités locales, chacun doit assumer convenablement sa mission.
Les agents de l’ordre sont
tenus par le respect de la loi,
ils sont les premiers à qui incombe le respect de la loi et
la préservation de la dignité
des citoyens. Le principal rôle
des agents de l’ordre est d’assurer la sécurité des personnes et des biens. De là,
ils sont chargés du maintien
de l’ordre régis par la République démocratique et populaire partout où le besoin se
fait sentir. Lorsque le policier
ou le gendarme applique
convenablement dans le
strict respect de la loi et sans
excés de zèle un quelconque
abus d’autorité, son travail
sans toucher à la dignité du
citoyen, tout ira bien; et
lorsque les premiers responsables, quelle que soit l’administration, feront attentivement leur boulot avec assiduité et respect, il est tout à
fait certain que tout marchera
sur des roulettes. Aussi, combien de fois n’avons nous pas
entendu des citoyens se
plaindre : «J’ai écrit au Wali
pour demander une audience, et à ce jour, il n’a pas
daigné me répondre. J ai saisi
le Maire. J’ai transmis mon
problème au Chef du gouvernement, mais depuis presque
une année, je n’ai reçu aucune réponse. La bureaucratie, voila le mal où il réside,
et faire ce constat ne saurait
dispenser les responsables à
tous les niveaux de ne pas
faire comme il se doit leur
tache pour laquelle ils sont
payés, car effectivement, le
grand mal est là, et pour cela,
il suffit de se rendre dans n’importe quelle administration
telle que l’APC, la daïra, le
commissaria, la Brigade de
gendarmerie, les Institutions
étatiques pour se rendre
compte du mauvais acceuil et
glacial qui vous est réservé. Il
est tout à fait certain que
beaucoup d’entre nous souffrent actuellement de cette
passivité de l’Etat, le laisseraller qui s’exprime en angoisse devant l’incertitude, la
faiblesse du danger devant
l’insécurité qui prend des proportions énormes, d’ou la situation de naufrage. Alors
comment expliquer aux responsables que de l’injustice
vient la hogra, la violence, le
non-respect des lois.
Pourquoi un tel constat amer
qui n’honore en aucun cas
les responsables à quel que
niveau que ce soit de nos
institutions étatiques. Alors
des questions s’imposent
d’elles-mêmes : qui faut- il blâmer? L’institution algérienne
ou ceux qui ont été désignés
pour la diriger, la réponse est
claire et nette : les institutions sont indemnes de
toutes critiques, ce sont les
hommes censés la servir qui,
toute honte bue, n’assument
pas convenablement leurs
taches, leurs devoirs et les
droits dans un ensemble de
relations déterminées qui éliminent toute confusion, tout
conflit ou tout échappatoire
pour la promotion de l’intérêt
commun. Chacun doit assumer ses responsabilités et
prendre des décisions dans
l’intérêt de tout un chacun, il
doit combattre le laisser-aller,
le laxisme et le gaspillage.
La résponsabilité doit et ne
peut s’exercer qu’en toute
clarté. Chez nous, il est très
difficile de prouver que vous
avez raison car en cas d’excès
de zéle, il trouvera toujours
quelque chose pour se justifier, car au nom de leurs lois,
tout est permis. L’abus d’autorité est synonyme d’excès,
d’exagération à outrepasser
certains droits. Plus largement, l’abus d’autorité dans
un sens proche de l’abus de
pouvoir est une contrainte
morale exercée sur quelqu’un
par une personne qui se sert
de son autorité de fait ou de
droit. L’abus d’autorité est
l’acte d’un fonctionnaire ou
d’une personne dépositaire
de l’autorité publique qui outrepasse son autorité. L’ Etat
de droit reviendra lorsqu’on
aura éliminer ces contraintes.
Kouider Djouab
Jijel : le programme Aquapêche 2020,
objet de concertation
Des rencontres de concertation avec les principaux partenaires de la
Direction de la Pêche et des Ressources halieutiques de Jijel ont été
entamées, et ce en prévision du lancement du programme
d’investissements publics sectoriel à l’horizon 2019, a-t-on appris des
responsables du secteur de wilaya. (Photo > D. R. )
Tamanrasset : Tazrouk, destination
privilégiée des estivants
La commune de Tazrouk (140 km de la capital de l’Aheggar) connue et
reconnue pour ces Oasis et son paysage saharien spécifique est devenue
ces jours-ci une destination privilégiée des estivants issus de la région et
des wilayas limitrophes. (Photo > D. R.)
Fièvre aphteuse : abattage de 130
têtes bovines à Boumerdès
Cent trente (130) vaches et taurillons atteints de la fièvre
aphteuse, à Boumerdes, ont été abattus depuis la découverte
du premier foyer de contamination à la fin juillet dernier,
apprend-on jeudi auprès du responsable de la direction des
services agricoles de la wilaya. (Photo > D. R. )
Biskra : meeting de solidarité
avec les Palestiniens
Un meeting de solidarité avec le peuple palestinien a été organisé,
samedi à Biskra, à l’initiative du bureau de wilaya du Mouvement de la
société de la paix (MSP). La manifestation a été marquée par
l'intervention de l’ancien ministre palestinien des Wakfs, Ismaïl
Radouane, qui a salué l’initiative qui «traduit l’ampleur de la solidarité
du peuple algérien avec leurs frères palestiniens». M. Radouane a
notamment qualifié de crime l’agression barbare (Photo > D. R. )
enquête
La NR 5024 – Lundi 25 août 2014
10
Le tourisme algérien
Une feuille de route blanche
breux problèmes dont le manque d’eau
potable, les coupures incessantes de l’alimentation en énergie électrique ; l’absence d’activités culturelles et sportives
pour les jeunes.
Plusieurs villageois de cette localité reprochent aux autorités locales une remarquable incapacité dans la gestion des affaires de la commune.
, Le secteur du tourisme à
Annaba commence à renaître de
ses cendres ces trois dernières
années ; cela a permis à la wilaya
de recevoir des milliers de
touristes venant de la Tunisie, la
Libye, la France, et même des
quatre coins du pays.
Au pied du massif de l’Edough, Annaba est
baignée par la mer méditerranée sur 80
km, offrant ainsi un agréable tourisme
balnéaire climatique et d’affaires. La juxtaposition de la mer et de la montagne
éblouit les visiteurs en l’été. Or, la corniche urbaine de la ville connue depuis
longtemps pour sa merveilleuse beauté
côtière qui s’étend depuis La Grenouillère
jusqu’à la plage de Chapuis a un peu
perdu sa vocation touristique pour se
transformer en une zone résidentielle de
haut standing avec la première construction qui avait débuté par une grande tour
de Génie Sider située au lieudit El Kattara, suivie par une prochaine réalisation
d’envergure constituée de deux tours à
usage d’habitation sur la plage de Rizzi
Amor. Toutefois, pour faire face à une
concurrence de plus en plus féroce du
secteur privés, les gestionnaires des deux
grands hôtels de la ville sous régime étatique, à savoir Seybouse 4 étoiles 288
chambres, El Mountazah 89 chambres ont
redoublé d’activités et d’initiatives. Grâce
aux conventions signées avec un grand
nombre d’institutions, d’entreprises et
certaines administrations portant notamment sur des facilités de remises de 20%
aux clients fidèles. L’hôtel Seybouse, incontournable pour les séminaires, les
journées d’études ou les forums, bien que
fonctionnant à 50% seulement de ses capacités, compte en moyenne un bénéfice
annuel de 80 millions de dinars. El Mountazah, situé sur le site touristique de Seraidi en pleine montagne, table sur l’animation musique et jeux, et à la demande
des clients, les repas sont servis sur les
terrasses. Pour allier la mer à la montagne et attirer le plus de touristes possible, cet hôtel, qui possède une piscine,
avait étudié il n’y a pas longtemps, la possibilité d’obtenir une concession d’une
partie de la plage de la baie de Oued Bakrat, qui est située à quelques kilomètres
de Séraidi afin d’organiser des navettes
pour ses clients, d’après indique-t-on, l’esprit de la loi N° 2/3 du17 février 2003.
Dans cette option, il faut souligner que la
zone d’expansion touristique de cette région, qui constitue donc le versant du
mont formant la vallée d’Oued Bakrat sur
une superficie de 1375 ha, dont l’attrait
principal demeure sa grande et merveilleuse plage de Djenene El Bey, encadrée par le décor forestier riche du massif de l’Egough. Cette vaste zone peut accueillir une moyenne de 15 structures
touristiques d’une capacité avoisinant les
2000 lits, ainsi que des infrastructures de
détente et de loisirs valorisant cet immense potentiel du secteur en question,
a-t-on appris.
Seraïdi, un lieu touristique perdu
L’agglomération de Séraidi, qui est située
à une attitude de 10006 mètres du niveau
de la mer, possède aussi une forêt riche en
faune et en flore, elle est toujours attractive en été pour son climat rafraîchissant,
et en hiver pour son paysage de neige
éblouissant. Ce village, qui date de plusieurs années, perché sur les montagnes
de l’Edough distante de 12 kilomètres
d’Annaba, demeure un lieu très captivant
et très visité par plusieurs ministres. Séraidi avait été classée commune à vocation touristique, et surtout agricole, elle
abrite près de 40 000 habitants. Cependant, depuis l’indépendance du territoire,
elle est presque totalement oubliée par
beaucoup de responsables locaux qui
n’ont pasprévu de plans de développements pour cette région importante par
manque d’imagination. Ses habitants sont
confrontés quotidiennement à de nom-
DROIT DE RÉPONSE
Algérie Poste nous écrit
Suite à votre article publié le 19 Aout 2014 en
page 10, intitulé « Algérie Poste, Une structure
dépassée par les événements», et conformément à la loi organique 12-05 du 12 janvier
2012 relative à l’information, je vous demande
d’insérer les précisions suivantes :
Algérie Poste tient à démentir tout les chiffres
annoncés par l’auteur de l’article, et rejette
en bloc les jugements de valeurs qu’il a généralisé sur toutes les prestations, en les qualifiant de « mauvaises ». Les chiffres avancés
dans l’article relatif à l’infrastructure de notre
entreprise ainsi que ces capacités des traitements des demandes de notre clientèle, sont
totalement erronés. Pour ne citer qu’un petit
exemple, à titre d’illustration, le nombre de
guichets automatiques bancaires, n’est pas de
110 mais bientôt il atteindra les 1000 guichets
sur l’ensemble du territoire national, et le
nombre d’établissement postaux a dépassé les
3500 établissements, qui offrent toutes les
prestations postales existantes, c’est pour cela
que le terme « point de contacte » ne reflète
pas le nombre d’établissements postaux et le
nombre d’opérations qu’ils réalisent au quotidiens. Aujourd’hui, Algérie Poste, possède le
plus grand système central d’exploitation au
niveau national, d’une capacité de traitement
de deux millions d’opérations par jour.
Concernant le volet relatif au traitement des
opérations et délais d’attentes, nous vous informons, que grâce aux investissements réalisés dernièrement, en matière d’équipements,
logiciels et applications, réseaux, nos guichetiers travaillent dans de très bonnes conditions, ce qui leurs a permis de satisfaire toutes
les demandes émanant de notre clientèle et
dans des délais très raisonnables. Sur un autre
chapitre, l’auteur a mentionné que « les
agents des PTT sont réellement dépassés par
les événements ces derniers temps », ce jugement est totalement mensongère et diffamatoir à l’encontre de nos postières et postiers
qui consentent des efforts au quotidien afin
d’assurer d’abord la noble mission du service
public pour tous les citoyens, et en deuxième
lieux, satisfaire la demande de notre clientèle.
Par ailleurs ; l’auteur de l’article, a exposé un
tableau noir concernant les activités de l’unité
postale de wilaya de Annaba, se qui est totalement faux et en décalage avec la réalité du
terrain.
Pour votre information, la wilaya d’Annaba,
dispose de 47 établissements postaux, qui sont
tous informatisés, et 90 % de ces établissements sont reliés à quatre systèmes de secours, en occurrence v-sat, IP, X25, et MobiConect. Le système de gestion réseau bascule
d’une manière automatique, vers l’un des
systèmes en cas de panne réseau, se qui procure la continuité de service quelque soit les
circonstances.
De ce qui précède et à titre d’exemple, la wilaya de Annaba n’a enregistré aucune rupture
en matière de fonds, ni panne réseau, cependant, je tien à vous communiquez quelques
chiffres afférant au nombre d’opérations de
retraits CCP réalisés en Mois de juillet denier,
dépassent les 223 000, avec un montant de
CINQ Milliards de DA.
Concernant, les retraits au niveau de GAB, le
nombre d’opérations de retraits réalisés durant le Mois d’Avril 2014, est de 75 mille, ce qui
correspond à une somme globale de 58 Milliards de centime. Enfin, comptant sur votre
professionnalisme, je vous demande de bien
vouloir insérer ces précisions dans votre prochaine édition.
Cordialement.
Le directeur de la communication,
M. Hektitene Nadjim
L’antique Hippone avec une superficie de
près de 1 500 km2
En effet, cinquante ans après l’indépendance, rien n’a été exécuté ou concrétisé
dans le tourisme pour cette lointaine région, pourtant réputée zone touristique»,
nous avait dit un habitant de Séraidi .
Et d’ajouter: «Ici, c’est une réelle misère,
le transport public se fait rare et le peu qui
existe appartient à des transporteurs privés qui activent comme bon leur semble.
Heureusement que le téléphérique nous
rend un grand service pour descendre
vers la ville de Annaba.»
Certes la corniche de celle-ci qui s’étale
sur une superficie de 356 ha dans le prolongement nord du vieux tissu urbain,
cette zone d’expansion touristique attire
de nombreux investisseurs en raison de
sa proximité de la ville, elle peut encore
accueillir une vingtaine d’infrastructures
touristiques d’une capacité de 2200 lits.
La baie ouest de Chétaibi est située sur
une superficie de 328 ha, connue pour
être l’une des plus belles baies du monde
est célèbre pour ses beaux couchers de
soleil, ses plages au sable doré et la virginité de ses sites.
Cette zone peut accueillir plus de 11 établissements touristiques d’une capacité
de 1000 lits.
La wilaya d’Annaba dispose seulement
de 42 établissements de différentes catégories avec un total de 3400 lits, elle est
loin de répondre à la demande, surtout en
période estivale, mais aussi reste une station balnéaire de plus en plus recherchée
par les touristes.
Enfin, l’hôtel d’Orient, de par son emplacement au cœur du centre ville de Annaba, était non seulement le plus prisé par
les touristes étrangers, mais aussi le lieu
privilégiés pour une lune de miel pour un
grand nombre de jeunes mariés en provenance des wilayas environnantes.
Cet hôtel avait été construit en 1930 et
garde son beau style architectural. Malheureusement, cet hôtel a récemment
fermé ses portes pour, parait-il, des travaux, laissant ses employés dans une
grande tourmente, nous informe-t-on.
Oki Faouzi
le cahier de la pub
Publicité
culture
13
La NR 5024 — Lundi 25 août 2014
«Influences de la musique sur le comportement humain»
AV I S
Avant-première
«Ad Yidir Mmis Umazigh»
Le haut commissariat à l’amazighité en collaboration avec la Maison de la culture, ont présenté le
20 août, un documentaire retraçant l’œuvre de Mohamed Idir Aït
Amrane. L’œuvre évoque son parcours dans la période pré-révolutionnaire notamment, la période
de son adhésion au PPA, lors de la
Révolution durant laquelle, il fut
interné jusqu’en 1962. Mais aussi
après l’indépendance avec son
parcours de député, préfet, directeur de l’éducation et en 1995,
président du HCA. La vie de cet
homme hors du commun, révélera qu’en dépit de sa «déportation» des Ouacifs vers l’Ouest
(Sougueur, Mascara, Tiaret…), il
sera animé par une force extraordinaire pour mener un combat
sur tous les fronts à la France coloniale. Il sera certes, ce soldat
épris de liberté, mais aussi un
poète hors du commun. C’est en
découvrant les écrits d’historiens
réformistes tels que Tewfik El Madani, Embarek El Mili, alors lycéen
à Ben Aknoun, qu’il se façonnera
un talent d’écrivain à Ben Aknoun
où il côtoiera Saddek Hadjeres,
Hocine Aït Ahmed, Omar Oussedik, Ali Yahia Rachid et bien
d’autres figures du mouvement
national. Le documentaire de 52’
qui est l’œuvre de Si El Hachemi
Assad, est selon son auteur, un
hommage à l’homme, une archive
et un message aux générations futures. En dépit de la rareté des
documents, le réalisateur s’appuiera sur les quelques témoignages de Hachemi Hadjeres et
Abderrahmane Chibane, qui évoqueront tour à tour, le grand projet de l’homme qui visait une
union maghrébine. «Ad Yidir Mmis
Umazigh», en est l’intitulé de ce
film poignant qui révélera à plus
d’un égard, qu’il reste le seul auteur du chant célèbre «ekker
ammis umazigh» (réveille-toi fils
d’amazigh), composé en 1945,
mais aussi de tout une pléiade de
poèmes encore inédits, dont
quelques uns à l’image de «ghuri
yowan umdakel» (j’ai un ami), traduit de l’Allemand et chanté par
Ferhat Imazighan Imula. Nombreux d’autres sont pour autant
restés dans l’oubli.Un oubli seulement mais un immense trésor qui
reste encore à explorer, selon El
Hachemi Assad qui conclura sur
une citation de Da Idir, «il faudrait
pleurer sur les réserves quand
elles sont vides mais dès lors
qu’elles sont pleines, tout le
monde viendra y puiser». La vie de
cet homme hors du commun aura
été une lutte sans fin, jusqu’à son
dernier souffle. Il mourra avec la
certitude d’avoir réussi la mission
de sa vie, d’introduire tamazight à
l’école. Un jalon d’une lutte qui
est toujours en vogue pour qu’en
plus de l’école, la langue soit généralisée à d’autres espaces, et devienne une deuxième langue pour
tous les Algériens, comme c’est le
cas chez nos voisins.
B. M.-O.
Gymnastique émotionnelle
et bien-être au menu
, C’est sous des notes
étranges de musique
que mon libraire m’a
pris par la main ce
matin pour aller à la
rencontre d’un
bienveillant personnage
à l’allure débonnaire et
à la mise soignée.
On aurait dit un médecin par sa
prestance et son franc-parler, il
l’est, neurochirurgien pour la
grande masse de patients qu’il
soigne. Mais il est aussi musicien,
producteur dans les musiques du
monde, conférencier, ancien producteur d’émission de radio.
Pour cette fois, on est en face de
l’écrivain pour un ouvrage minuscule par la taille, mais immense
par la charge d’information et de
bibliographie qu’il comporte. «Influences de la musique sur le
comportement humain», est un
très bel ouvrage du docteur Mouloud Ounnoughène préfacé par
une autre sommité du genre, le
professeur émérite de biophysique Alim Louis Benabid. Dans
ce livre très intéressant, le docteur Mouloud Ounnoughène déclare que : «Par ses palettes esthétiques et la gymnastique émotionnelle qu’elle induit, la musique
influe sur les processus physiologiques de l’homme. Elle harmonise le psyché avec le soma. Sédative ou stimulante, la musique
dissèque nos souvenirs et explore
notre passé, langage intéressant
pour l’Alzheimer ou l’autiste, la
musique peut améliorer la condition de ces patients. Ce modeste
travail s’adresse aussi bien au
profane qu’au musicien confirmé,
le lecteur trouvera quelques élé-
ments de réponse concernant les
effets de la musique au sens
large».
Sur quelque 95 pages, l’auteur
nous décline savamment un ensemble de concepts précis, il introduit son ouvrage par des notes
générales sur la musique, et son
origine et impact sur les sociétés, c’est ensuite une définition
de ce langage et tempérament
musical, qui se lance ensuite sur
la piste de la musique comme
une pharmacopée unique. Le chapitre suivant enchaîne sur les impacts de la musique. Nous aurons ensuite au fil de la lecture ininterrompue des notions sur la
Nouba et le Maqâm, des exemples
de musiques savantes. Avec un
dépaysement assuré dans la musique grecque antique comparée
et le Raga indien pour ensuite découvrir les arcanes de la musique
symphonique comme langage
bien parlant, ce qui nous laissera
par la suite, d’entamer la longue
marche du passé vers le blues
comme un cri en mouvement
avec des découvertes surprenantes pour le néophyte concernant le langage codé du Jazz.
Sur ce livre, les étapes qui se succèdent nous livrent à chaque pan
de page une information qui sort
de l’ordinaire, on reprend la lecture sur le flamenco qui est une
forme de dialogue émotif, sans
nul doute entre la musique et la
danse, pour rallier les oasis du
sud algérien, entre Gourara et
Touat pour se familiariser avec
les gnaouas et leur rites, très bien
décris dans les lignes du Dr Ounoughène. Entre Urar, Med’h et
Achewik, nous prendrons le pas
de quelques notes sociologiques
des chants fonctionnels de la Kabylie pour comprendre, un tant
soi peu, par la suite, les codes cé-
rébraux de la musique, ce qui
nous mènera tout naturellement
à découvrir les secrets du son et
son itinéraire dans le système auditif et des traumatismes sonores
qui surviennent dans cette partie
du corps humain. Enfin, l’issue
de ce voyage passionnant nous
évoquera les rythmes de la vie,
les rythmes du cerveau, une centrale électrique et puis la musique
pour soulager. Quelques trois de
travail ont été nécessaires à la rédaction de ce livre enrichi d’une
très éloquente bibliographie, sur
un style très accessible pour la
grande majorité des lecteurs, cet
ouvrage foisonnant d’informations nous livre de bien belles envolées dans le monde mystérieux
de la musique, après quelques
aventures fécondes dans le
monde de la musique, Dr Mouloud Ounoughène ayant fait le
tour de la question avec les Massin’s entre autres, nous emmène
dans le mystérieux univers que
cet art nous offre à travers mille
et une escales théoriques que
nous avons pris plaisir à découvrir. Le livre «Influences de la musique sur le comportement humain» est donc un bon petit viatique à ne pas quitter d’une
semelle pour ouvrir les portes de
la perception les plus secrètes
grâce aux précieuses informations qu’il comporte. A lire
donc… avec un casque sur les
oreilles, pour le meilleur des
voyages.
Jaoudet Gassouma
«Influences de la musique sur le
comportement humain», du
Dr Ounnoughène, préface du
Pr A.L Benabid, éditions Dar Khettab, Boumerdès, 2011. Prix
conseillé 300 DA.
Sortie du dernier album de cheb Yazid
Retour du raï lover
, Le
chanteur algérien cheb
Yazid vient tout juste de sortir
son dernier né, édité aux éditions
BYY. Après avoir habitué son public à réceptionner ses albums
annuellement, cheb Yazid a
changé de stratégie. En effet, il
peaufine davantage son travail en
livrant actuellement un album,
tous les deux ans.
Intitulé «Ya Dra Kiraha Bla Bya»,
l’album en question comporte
neuf titres. La joie, la gaieté et la
nostalgie sont fortement présentes dans cet album. Rencontré
lors de la soirée qu’il a animée,
vendredi soir, au niveau de l’esplanade de Riad el Feth, dans le
cadre de la quatrième édition du
festival international de l’été en
musique, cheb Yazid nous a confié
que ses albums se distinguent par
une certaine maturité et un certain recul. Pour les besoins de cet
album, il s’est rapproché de cinq
paroliers. Parmi ces derniers, figurent Sid Ahmed Tahari, Rabir
d’Oran, Mohamed Benchour,
Cheha Sabrine et H’mida Belaroui.
Ces derniers ont collaboré à cet
album.
Bien que cheb Yazid s’auto-produit puisqu’il détient un studio
d’enregistrement, il avoue que le
travail reste collégial. Chaque acteur a apporté son savoir-faire
pour la réalisation de cet album,
y compris pour la maquette. Ce
CD se caractérise par l’introduction de deux chansons qu’il avait
faites pour l’équipe nationale.
Pour rappel, cheb Yazid a commencé très jeune par une guitare
que son père lui avait offerte. En
1990, il acquit son premier synthétiseur. Ses études supérieures terminées avec succès, il se consacre
à partir de 1993, à la musique et
la chanson. Il faudra attendre l’été
1994, au théâtre de plein air de
Sidi Fredj, pour que son talent
fasse jour. Depuis, son public admirateur n’a pas cessé de grandir.
Cheb Yazid a réussi à s’imposer
sur la scène artistique en enregistrant un live dédié à la femme
qui fut enregistré le 8 mars 1997 à
l’occasion de la Journée mondiale
de la femme. Chemin faisant, il
participe à plus de 100 méga
concerts dont ceux organisés par
l’Office de Riadh el Feth. En tournée en Amérique du nord en 19981999, son passage a eu un écho
très favorable. Yazid récidive en
décidant de dédier un de ses al-
bums aux enfants, le 1er juin 1998
coïncidant avec la Journée mondiale de l’enfance. Cette sortie
mondiale sera couronnée par une
tournée nationale dont les gains
ainsi que ceux d’une cassette
vidéo, iront aux enfants abandonnés.
Proche du peuple palestinien,
chab Yazid nous a confié en
aparté, «peut-être qu’on va faire
un projet avec des artistes. On va
essayer peut-être d’interpréter
une chanson mais surtout, il faudrait quand même, qu’il y ait du
palpable. Je pense que cette question est l’affaire de tous, et que
toute initiative est louable. Je suis
très touché par ce qui se passe en
Palestine. Cette question est l’affaire de tous», dit-il.
Lamia S.
La NR 5024 - Lundi 25 août 2014
science
15
Espace
Il sera «très compliqué» de remettre Galileo
dans la bonne orbite
, Pourquoi les deux satellites du
système européen de navigation
Galileo, futur concurrent du GPS,
qui devaient être à 23 522
kilomètres, se sont retrouvés plus
bas à environ 17 000 kilomètres
de la Terre ?
toire actuelle ce qui semble difficile, l’orbite étant elliptique et
non parfaitement circulaire. Dans
tous les cas cela «va être compliqué», estime le président du
CNES, Jean-Yves Le Gall également coordinateur interministériel pour la France de Galileo.
Depuis près de 24 heures à Kourou en Guyane, les experts d’Arianespace, du Centre national
d’études spatial (CNES), de
l’Agence spatiale européenne
(ESA) et du Roscosmos tentent
de comprendre ce qui s’est passé
au niveau du lanceur russe
Soyouz.
Tout en déterminant l’orbite
exacte où se trouvent les satellites et ses caractéristiques, les
ingénieurs étudient la possibilité
de les ramener vers la position
initiale prévue. Ils regardent également si les satellites pourraient
émettre à partir de leur trajec-
D’autres lancements prévus
INFO
EXPRESS
Le ver préhistorique le
plus étrange jamais
découvert a retrouvé
sa famille
Vieux de 500 millions d’années,
l’hallucigenia est un ver fossile
qui a longtemps défié les
classifications. Pourvu de pattes
et couvert de longues épines,
les chercheurs l’ont pris pour
une espèce sans descendance.
De nouvelles observations au
microscope ont pourtant permis
de faire le lien avec des vers
bien actuels : les onychophores.
Pas besoin de chercher des
petits hommes verts pour
trouver des créatures qui
semblent échapper à toute
classification. L’hallucigenia est
un ver préhistorique étrange,
doté de pattes et de piques
comme on peut le voir dans
l’animation ci-dessus.
Les chercheurs ne parvenaient
pas à le rattacher à un animal
vivant et pensaient que sa
lignée s’était éteinte, il y a des
millions d’années, mais une
équipe a finalement fait le lien
avec les onychophores, des vers
des forêts tropicales. A le voir
comme ça, on a aucun mal à
croire que l’hallucigenia est
vieux de 500 millions d’années.
Découvert au Canada dans les
années 70, le ver a des épines
qui ont d’abord été prises pour
des pattes et les paléontologues
ne savent toujours pas
différencier sa tête de sa queue.
Sur le site The Conversation
Martin Smith, chercheur à
Cambridge, explique qu’il a pris
ces difficultés pour un défi et a
quand même décidé d’étudier
l’étrange créature.
Une commission d’ enquête a été
lancée pour comprendre le problème de Soyouz. C’est d’autant
plus surprenant que le lanceur
russe est réputé pour sa fiabilité
ayant depuis 1957 à son palmarès
plus de 1 860 lancements réussis.
Les conclusions de l’expertise
sont essentielles pour la suite du
programme car 10 des 22 satellites de la constellation seront
emmenés par des fusées russes
et 12 par Ariane 5. De plus, dans
le calendrier des tirs, c’est à
Soyouz que revient les premiers
lancements, le prochain étant
prévu normalement en décembre.
Les premières conclusions devraient être connues en début de
semaine prochaine. On saura
alors quel nouveau retard prendra le programme phare de l’Europe lancé voici quinze ans pour
briser le monopole du GPS américain.
B O N À S AV O I R
Alerte rouge en Islande après une éruption sous-glaciaire
Une alerte rouge, niveau le plus élevé, a été
lancée à l’attention des compagnies aériennes
après une petite éruption volcanique sous le
glacier islandais Dyngjujokull, a annoncé samedi
l’agence météorologique nationale.
«Il est probable qu’une petite éruption sousglaciaire ait débuté sous le glacier Dyngjujokull.
Le code d’alerte de l’aviation pour le volcan
Bardarbunga est passé de orange à rouge», ditelle.
La région du volcan Bardarbunga, dans le centre
de l’île, a déjà été évacuée en raison du regain
d’activité sismique.
«Il y a une intense activité sismique dans le
secteur du volcan. Nous ne pouvons exclure que
cela donne lieu à une grosse éruption», a ajouté
Kristin Jonsdottir, de la météo islandaise.
L’éruption du volcan Eyjafjallajokull en 2010
avait entraîné la fermeture pendant six jours, de
la majeure partie de l’espace aérien européen,
ce qui avait affecté dix millions de personnes et
coûté 1,7 milliard de dollars.
Cette bouteille vieille de 200 ans ne contenait
pas ce qu’on pensait
Lorsque les archéologues ont retrouvé une bouteille d’eau pétillante
enfermée depuis 200 ans dans une
épave, ils ont mené une série de
tests pour mieux connaître le liquide
contenu. Au lieu d’une eau de luxe,
ils y ont retrouvé de l’alcool comme
du gin ou de la vodka. Alors que les
archéologues pensaient avoir découvert une vénérable bouteille
d’eau minérale de luxe, ils sont en
fait tombés sur de l’alcool fort. Cette
bouteille en grès vieille de 200 ans,
a été exhumée en juin d’une épave
au large de la Pologne, comme nous
l’avions alors rapporté. Néanmoins,
les premiers tests menés sur le récipient ont indiqué que la bouteille
ne contenait pas ce à quoi les spécialistes s’attendaient. Située au
large de Gdansk, dans la mer Baltique, l’épave F-53-31 a particulièrement retenu l’attention d’archéologues spécialisés dans les fouilles
sous-marines.
Cette bouteille marque leur plus
belle découverte, notamment parce
qu’elle est marquée du sigle Selters,
une marque allemande d’eau pétillante de haute qualité. La source
dont elle est issue a été découverte
il y a environ mille ans dans la chaîne
de montagne de Taunus, ce qui est
en fait une des eaux minérales les
plus anciennement exploitées d’Europe. C’est pourquoi les chercheurs
étaient particulièrement ravis d’avoir
trouvé dans l’épave, une bouteille
semblant être aussi vieille.
De l’alcool dans l’eau
«La bouteille date d’une période
entre 1806 et 1830, et a été découverte pendant les fouilles de l’épave
F-53-31, a expliqué Tomasz Bednarz,
l’archéologue du musée maritime
national de Pologne qui a mené les
fouilles. L’épave est surnommée G
azik, petite pierre en polonais». La
bouteille a une contenance d’environ
un litre et a été fabriquée à Ranschbach, une ville allemande située à
une quarantaine de kilomètres de la
source Selters.
La NR 5024 - Lundi 25 août 2014
santé
INFO
EXPRESS
Non, le petitdéjeuner
n'est pas le
repas le plus
important de
la journée
C'est l'un de ces drôles
de dogmes de notre
société: le petitdéjeuner. Que vous
soyez un
inconditionnel du
combo jus d'orangecafé-tartines, ou que
vous préfériez sauter
ce repas là, vous avez
certainement tous
entendu, un jour, ce
conseil:
«Le petit-déjeuner est
le repas le plus
important de la
journée. Tu ne devrais
pas le rater.»
Une affirmation qui
pourrait pourtant très
bien reposer... sur du
vent. «Le New York
Times» relayait ainsi il
y a quelques jours
deux récentes études
tendant à prouver que
l'absence de petitdéjeuner ne suscite
aucun problème
physique particulier.
Contrairement à l'idée
répandue selon
laquelle ne pas
manger le matin
favoriserait l'obésité,
phénomène que les
nutritionnistes
appellent le «PEBO»,
explique The Atlantic
(pour «proposed effect
of breakfast on
obesity»).
La première, réalisée
par des chercheurs de
l'université
d'Alabama, consistait
à répartir 300
volontaires cherchant
à perdre du poids en
deux groupes: l'un
prenant
religieusement ses
petits-déj', l'autre les
sautant allégrement.
Résultat: quatre mois
plus tard, personne
n'avait vraiment perdu
de poids, et surtout, la
sacro-sainte question
du petit-déjeuner n'a
eu aucune incidence
sur l'expérience.
Même constat pour la
seconde étude,
poursuit le «New York
Times», durant
laquelle le poids, le
taux de cholestérol,
ainsi que la glycémie
d'une trentaine de
participants mangeant
ou non un petitdéjeuner ont été suivis
pendant six semaines:
«La seule différence
était que les
personnes prenant un
petit-déjeuner
semblaient être plus
actifs dans la matinée.
16
Ebola
ONU et OMS promettent des moyens
sans précédent
ne sera utilisée de nouveau», a dit
Karin Landgren jeudi. Elle faisait
référence aux heurts mercredi au
cours desquels quatre habitants
de West Point, une banlieue de
Monrovia, ont été blessés par balle
par des soldats chargés de faire
respecter la mise en quarantaine de
ce quartier, décrétée par la présidente Ellen Johnson Sirleaf.
, L'ONU et l'Organisation
mondiale de la santé (OMS)
ont promis des moyens
«sans précédent» au Liberia
afin de faire face à la
propagation foudroyante du
virus Ebola.
L'épidémie menace les acquis de
dix ans de paix dans le pays et en
occulte l'anniversaire. Il faudra sans
doute «entre six et neuf mois» pour
enrayer Ebola, a prévenu jeudi dernier le directeur adjoint de l'OMS
pour la sécurité sanitaire, le Dr Keiji
Fukuda, en tournée dans les quatre
pays touchés avec le coordinateur
de l'ONU contre Ebola, le Dr David
Nabarro. «Cette épidémie exceptionnelle exige une mobilisation
sans précédent dans toutes les dimensions», a affirmé le Dr Nabarro,
cité dans un communiqué de l'OMS
ce samedi, assurant que la nouvelle coordination mise en place
permettrait de «garantir que les
ressources adéquates vont dans
les secteurs qui en ont le plus besoin». Dans l'immédiat, le Dr Fukuda a promis que l'OMS et ses
partenaires s'efforçaient «de
construire des centres de soins
supplémentaires autour de Monrovia afin d'augmenter le nombre
de lits pour Ebola jusqu'à cinq
cents dans les six prochaines semaines».
Les Casques bleus au Liberia ?
2 615 cas selon le dernier bilan de
l'OMS
Médecins sans frontières (MSF),
qui dispose d'un centre de 120
places à Monrovia, a déjà indiqué
jeudi son intention d'en porter la capacité à 400 «dans les dix prochains
jours». Les deux hommes devaient
ensuite poursuivre leur tournée
des pays touchés à Freetown, Conakry et Abuja. L'épidémie a fait
au moins 1 427 morts : 624 au Liberia, 406 en Guinée, 392 en Sierra
Leone et 5 au Nigeria, sur un total
de 2 615 cas (confirmés, probables
ou suspects), selon le dernier bilan
de l'OMS arrêté au 20 août. Selon la
représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour le Liberia, Karin Landgren, citée dans le
communiqué, «Ebola au Liberia doit
être réglé pour assurer une économie, un avenir et une société
stables» à ce pays, qui a connu quatorze ans de guerre civile, officiellement terminée il y a dix ans jour
pour jour.
«La Minul [Mission des Nations
unies au Liberia] salue la déclaration de la présidente ce jour qu'en
aucune circonstance la force létale
La Minul fait tout son possible pour
contribuer à la lutte contre l'épidémie, avait affirmé la représentante de l'ONU avant l'arrivée jeudi
du Dr Nabarro, qui a annoncé son
intention d'enrôler les Casques
bleus au Liberia dans cette campagne. «Mais pour préserver les
gains de ces dix ans de paix, Ebola
doit être arrêté rapidement», avaitelle ajouté.
Coup dur pour l'ONU, les Philippines ont annoncé samedi le rapatriement «dès que possible» de leur
contingent de 115 soldats au sein
de la Minul sur un effectif actuel
de quelque 8 600 personnels. La
Sierra Leone voisine s'est également dite «surprise» et «choquée»
par le manque de solidarité des
pays africains, dont beaucoup ont
fermé leurs frontières aux pays touchés, comme le Sénégal, l'Afrique
du Sud, le Kenya, le Gabon et la
Côte d'Ivoire.
Chikungunya : un champignon capable d'éliminer
les moustiques transmetteurs
Des scientifiques argentins ont découvert un champignon qui pourrait bien
permettre d'endiguer les maladies transmises par les moustiques telles que la
dengue et le chikungunya. Avec plus de
800 000 décès humains par an, le moustique est l'animal qui fait le plus de victimes dans le monde. En effet, il est porteur de plusieurs maladies dont le chikungunya et la dengue. Tandis que la
première est actuellement responsable
d'une importante épidémie aux Antilles,
la seconde fait chaque année plus de 100
millions de cas dans le monde.
Pour le moment, aucune vaccin homologué n'existe contre les deux maladies
infectieuses. C'est pourquoi les scientifiques tentent de mettre au point des solutions efficaces pour lutter contre les insectes piqueurs. Aujourd'hui, des scientifiques argentins semblent en avoir
découvert une nouvelle : ils ont mis la
main sur un champignon capable de
lutter contre la propagation des moustiques responsables de la dengue et du
chikungunya.
Une larve tuée de l'intérieur
Connu sous le nom de Leptolegnia chapmanii, le champignon aquatique serait
tout particulièrement efficace pour tuer
les larves de moustiques et s'attaquerait
à pas moins de 15 genres d'insectes différents y compris Aedes aegypti et
Aedes Albopistus, également connu
sous le nom de moustique tigre.
D'après les travaux publiés par les chercheurs, l'attaque se ferait à un stade
précoce du développement du champignon. Un spore se mettrait à la recherche d'une larve de moustique puis
s'y accrocherait avant de pénétrer à l'intérieur. De là, le champignon commencerait à se développer, à tel point qu'il
finirait par tuer la larve qui lui sert
d'hôte. Il sortirait alors du cadavre en fabriquant d'autres spores capables d'infecter eux aussi d'autres larves.
B O N À S AV O I R
Des malades d'Alzheimer vont recevoir le sang de jeunes gens
Non, il ne s'agit pas de vampires. Oui, c'est très sérieux.
L'annonce sonne comme un scénario digne d'un Nosferatu moderne. Il n'en est rien: dès le mois d'octobre, «des personnes
souffrant de la maladie d'Alzheimer se verront injecter du sang de personnes plus jeunes, annonce The Scientist, dans l'espoir
que cela renverse certains effets de la maladie.»
Sollicitant des donneurs âgés de moins de trente ans, et des volontaires souffrant d'un Alzheimer modéré, poursuit le site,
l'expérimentation s'appuie sur des résultats récents obtenus sur des souris de laboratoire. Dont nous nous en faisions l'écho en
mai dernier:
«Les souris plus âgées ont paru se recharger de façon soudaine à partir du moment où elles ont reçu du sang neuf, et étaient par
exemple capables de parcourir des labyrinthes beaucoup plus rapidement. La question de la durée des effets positifs reste posée
dans la mesure où aucune des études ne s'est penchée sur ce problème, mais il semblerait qu'elle pourrait atteindre quelques
semaines.»
La transposition de cette expérience très prometteuse sur l'humain s'est donc faite très rapidement. Notamment parce que
l'injection de sang humain jeune dans des souris a également permis d'obtenir de bons résultats, mais aussi en raison de
l'historique rodé des transfusions sanguines, explique Tony Wyss-Coray au New Scientist, le scientifique qui a mené l'une des
expérimentations sur les souris.
La NR 5024 — Lundi 25 août 2014
étude
18
Bureaucratie
Halte à l'arbitraire administratif
, Dans son Xe
Éclaircissement (De la
recherche de la vérité),
Nicolas Malebranche
écrit : «Lorsqu'un homme
préfère la vie de son
cheval à celle de son
cocher, il a ses raisons,
mais ce sont des raisons
particulières dont tout
homme raisonnable a
horreur. Ce sont des
raisons qui dans le fond
ne sont pas raisonnables,
parce qu'elles ne sont pas
conformes à la
souveraine raison.»
Indubitablement, l'ineptie qu'induit cette affirmation est d'emblée
criante. Mais si cette manière de
raisonner dépasse le cadre individuel et devient caractéristique
de comportement d'un groupe
d'individus ou d'une administration mal intentionnée ou non-performante, l'horreur des hommes
raisonnables dont parlait Malebranche, devient de tous les
diables, aussi bien pour l'administration que pour ses administrés, ses fonctionnaires compris.
Tant, il est vrai que l'administration, cheville ouvrière de l'État,
tire sa raison d'être et sa légitimité de son aptitude à garantir,
contre tout arbitraire, les missions
de service public et d'intérêt général au profit des citoyens. Le
fonctionnaire en est un n'est-ce
pas ? Il n'est, cependant, plus be-
soin de le rappeler – sans vouloir
faire du barouf – que par-delà l'extrême diversité des requêtes administratives, il y a des dénominateurs communs d'origines et de
causes. Telle la complexité et la
multiplicité des procédures administratives aboutissant inéluctablement à une lenteur dans le
traitement des requêtes des administrés, voire même, de celles
de certains fonctionnaires au sein
de leur administration même,
comme ce fut le tristement célèbre
cas – dans son administration –
d'un technicien supérieur qui n'a
cessé de réclamer son droit à une
promotion, sans pour autant que
ses requêtes aient une issue favorable. Pis, il n'en a jamais reçu de
réponse, à ce jour. Cela n'est autre
que passivité et inaction administrative, qui, sous d'autres cieux,
peuvent être constitutives d'illégalité et entraîner une responsabilité administrative. Telle l'inexécution des instructions par certains responsables administratifs,
préférant l'usage des interprétations personnelles des textes législatifs et réglementaires
quoique, d'évidence, ils ne s'y prêtent pas. A moins que les raisons
d'interprétation puissent s'inscrire
dans la logique de l'affirmation de
Malebranche citée en début.
A cela s'ajoute, évidemment, les
défauts d'information qui conduisent administration et administré
à une incompréhension réciproque. En effet, comment un administré ou un fonctionnaire voire
même un journaliste pourrait-il
«frapper à la bonne porte» et être
en possession de la bonne information au moment où il en a besoin, par une voie et une seule ? Si
les difficultés d'accès à l'information sur les procédures et démarches à entreprendre pour bénéficier d'un droit, sont fréquemment rencontrées.
Ne s'agit-il pas là d'un
obscurantisme déguisé ?
Quand un fonctionnaire est, aux
cent coups, il ne peut s'empêcher
de croire qu'il est pertinent que
ces responsables administratifs
saisissent – et sans retard – que le
sentiment d'injustice administrative vécue par le moindre fonctionnaire, est loin d'être le diable
à justifier, ni même à objectiver, si
les actes administratifs sont irréguliers et contraires aux règles de
droit. Et notamment s'ils sont établis par des responsables incorrects, et non-abordables. C'est
pourquoi, prévenir l'arbitraire de
l'administration, et au besoin le
réprimer, est condition sine qua
non pour l'amélioration des prestations administratives.
Certes, il y a loin de la simple volonté affichée de certains responsables de changer cette image
d'une administration peu reluisante, au changement effectif.
C'est pourquoi le changement tant
attendu dans les rouages administratifs, ne peut que rester à jamais impossible à ceux, ayant des
esprits, obnubilés par des raison-
nements captieux ou alambiques
incapables d'adhérer à la modernité de l'administration, et fixant
leurs regards sur les marges d'interprétation qu'ils s'accordent
pour violenter les textes administratifs et consacrer, l'arbitraire de
l'administration qui n'est en définitive qu'un acte offensant et un
aspect atténué de despotisme et
d'anachronisme synonymes, il est
vrai, d'une administration ne respirant pas l'air de son temps.
Appréciez ce paradoxe : alors que
les philosophes comme Vernaux
affirment «qu'une personne est un
individu. Mais non pas n'importe
quel individu ! une substance individuelle de nature rationnelle,
un individu doué de raison», des
responsables administratifs prennent parfois plaisir de dire des balivernes pour diminuer certains
fonctionnaires et réduire leurs mérites au point que quelques uns
d'entre eux deviennent de vrais
dingos.
Si l'on peut risquer une analogie,
on dirait que la réforme et la modernisation
administratives
jouent, à l'égard de l'administration, un rôle similaire à celui des
examens pour une vie humaine.
Et comme disait Platon dans son
apologie de Socrate «une vie sans
examens ne vaut pas d'être
vécue», je dirai, sans barguigner,
qu'une administration sans réforme profonde à même d'atténuer
les injustices et améliorer ses prestations et son image, ne peut être
digne de son nom et échapper à la
visée des propos de Rostand : «On
se figure avoir tout fait pour la justice quand on a bien vitupéré les
injustices.» Quelle pensée burlesque et caduque ! Cela ne débouche que sur des iniquités sans
cesse croissantes et ne produit
que des fonctionnaires défaitistes
et inféodés par leur administration. A tel point de vivre l'effacement de soi.
En somme, à la dialectique ruineuse et sans fin de l'administration et de l'administré, à l'impossible lecture dans le regard d'un
fonctionnaire dont on a diminué
les mérites, il est grand temps que
l'administration se constitue dans
ce respect de chaque fonctionnaire comme être raisonnable,
comme personne – raison et liberté – sujet de droits et de devoirs, et mérite donc dans tous
les cas, protection et respect de
son administration. Respect qui
peut fort bien se traduire par des
actes simples, et non pas des
moindres, telles les réponses motivées à ses requêtes, avec évidemment, énonciation des considérations de droit et de fait qui
constituent le fondement de la décision ; telle la présentation des
excuses en cas d'erreur administrative, tel le traitement des dossiers avec objectivité, neutralité
et impartialité.
C'est là, la bonne conduite administrative qui fait encore défaut.
Salut ! je laisse tout tomber !
Fethy Haboubi
Ingénieur retraité
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La NR 5024 – Lundi 25 août 2014
sport
Ligue 1
Le championnat endeuillé
par la mort d’Ebossé
,La seconde journée du
championnat de la Ligue 1 de
football a été endeuillée, ce
week-end, par le décès tragique du meilleur buteur de
la saison écoulée, le Camerounais Albert Ebossé Bondjongo lors du match JS Kabylie – USM Alger.
Le joueur camerounais, qui évoluait
sous les couleurs de la JS Kabylie, est
décédé une heure après avoir été admis
à l’hôpital de Tizi Ouzou, à la suite d’un
jet de projectile qu’il avait reçu sur la
tête au terme de la partie, achevée sur
le score de 2 buts à 1 en faveur de l’USM
Alger. Certains supporters kabyles, très
remontés après le coup de sifflet final et
la défaite inattendue de leur équipe, ont
jeté des projectiles, dont l’un a atteint
mortellement Albert Ebossé. Le joueur
devant fêter ses 25 ans, le 6 octobre
prochain (né en 1989), était sur la liste
de l’entraîneur Volker Finke pour faire
partie de la sélection camerounaise, qui
devait entamer les éliminatoires de la
CAN-2015. Ebossé avait réussi à égaliser
pour la JSK à la 26e sur penalty, mais
n’a pas pu éviter à son équipe la défaite. Laïfaoui (6e) et Belaïli (82e) avaient
signé le premier succès de l’USMA cette
saison. S’il faut toujours condamner la
violence dans les stades avec vigueur,
tout le monde sait que les dépassements
dans les enceintes sportives sont loin
d’être une exception. L’actuel joueur de
l’USM Alger, Abdelkader Laïfaoui avait
été poignardé par un supporter, de
même que Fayçal Badji à Béjaïa lorsqu’il évoluait sous les couleurs du CR
Belouizdad. Mais
Le défunt Ebossé saluant son camarade. (Photo > La NR)
les instances du football nationales et
les autorités algériennes donnent l’impression d’être impuissantes devant ce
phénomène qui prend de plus en plus de
proportions. Aujourd’hui, il y a eu mort
d’homme et du surcroît, un étranger
que le pays devait protéger. La sensibilisation sur la violence lors des différents colloques et
Condoléances
Très peinés d’apprendre le décès tragique du joueur de la JSK Albert Ebossé, les journalistes
de la rubrique sportive de «La Nouvelle République» présentent leurs sincères
condoléances à la famille du défunt et les assurent de leur profonde compassion.
A Allah nous appartenons, à Lui nous retournons
Communiqué de l’USMA
, C’est avec une grande tristesse et
consternation que j’ai appris, le décès
du joueur de la JS Kabylie, Ebossé,
suite aux blessures contractées à la
fin du match, par des jets de pierres
lancés par des énergumènes qui
n’avaient rien à faire dans un stade.
Tout en condamnant de tels agissements, je m’élève avec une colère incontenable, pour témoigner à sa famille et à la famille de la JS Kabylie,
joueurs, staffs, direction et supporters, ma grande sympathie, et leur présente en mon nom et au nom de toute
la famille de l’USM Alger, mes sincères
condoléances, tout en priant Dieu le
Tout-Puissant de l’accueillir au sein de
son paradis «Ina Lillah wa Ina Illahi
Radjioun».
Notre victoire au stade du 1 er-Novembre, n’aura duré que 5 minutes, en
apprenant cette triste nouvelle, l’obs-
curité a remplacé ma joie. J’aurais aimé
perdre par le plus grand score, la vie
d’un homme qu’il soit joueur ou supporter, n’a pas de prix, et ni la Coupe
d’Algérie, ni le championnat d’Algérie
ni même la Coupe d’Afrique ne pourra
m’apporter de la joie s’il y a perte humaine.
Je demande aux instances du football
national, de ne ménager aucun effort
pour venir à bout de ce phénomène
de violence, tout en me mettant à leur
disposition pour trouver des solutions
communes, pour son éradication.
J’appelle les supporters de l’USM Alger
ainsi que toute la famille sportive
d’avoir une pieuse pensée pour le
joueur et à toute la famille de la JS Kabylie, et d’observer pour la prochaine
rencontre, une minute de silence en
son hommage.
Rebouh Haddad
séminaires ne changera rien à la réalité
si elle n’est pas suivie par de sévères
sanctions des fouteurs de troubles. En
Angleterre, les supporters les plus violents, sont convoqués à chaque match
de leur équipe au commissariat jusqu’à
la fin de la partie.
Les récalcitrants payent une forte
amende et peuvent même être traduits
devant la justice. Sans «main de fer», il
ne faudra pas s’attendre à ce que ce
phénomène disparaisse de lui-même.
Sur le plan purement sportif, le CS
Constantine a pris seul, les commandes
du championnat de la Ligue 1-Mobilis
après son second succès de la saison acquis à l’Arbaâ face à l’équipe du RCA.
Raoubah a inscrit le seul but de la partie à la 33 e minute de jeu.
Les Constantinois et leur coach Diego
Garzetto ont pris ainsi une belle revanche sur leur adversaire, qui n’avait
réussi à battre la saison écoulée (0-1 à
Blida et 1- 1 à Constantine). Le MO Béjaïa s’est contenté, pour sa part, du partage des points avec la JS Saoura.
L’équipe d’Abdelkader Amrani a même
dû courir derrière le score par Djousse
à la 42e minute de jeu. Zerdab a fini par
rétablir l’équilibre à la 69 e minute de
jeu. Le MC Alger a bien réagi en s’imposant devant l’ASO Chlef sur le score de
3 buts à 1. Comme souvent, ces deux
dernières années, c’est Hachoud qui a
montré la voie, en ouvrant la marque sur
coup franc à la 42e minute de jeu.
Tedjar avait égalisé une minute plus
tard. Mais en seconde période, Aouedj
(63e) puis Sylla ont offert une précieuse
victoire aux Mouloudéens. L’ASM Oran
a passé avec succès, son premier test à
domicile en dominant le NA Hussein
Dey dans le choc des promus. Bentiba
(8e) et Aoued (38e) ont été les buteurs de
l’équipe de M’dina Djedida. Le NAHD
avait réduit le score sur penalty dans le
temps additionnel par Benyahia.
L’USM Harrach a remporté une précieuse victoire pour son retour à Mohammadia. Malgré un but d’entrée, signé
Derrardja pour le MC El Eulma, à la 12e
minute de jeu. L’USMH a terminé la partie en force, en marquant à deux reprises par l’intermédiaire d’Abid (71e) et
Benachour (88e). Le CR Belouizdad s’est
imposé vendredi face au MC Oran grâce
Djediat (45e). Le dernier match de cette
journée opposera mardi prochain l’ES
Sétif à l’USM Bel-Abbès à Sétif.
Khaled M.
Résultats :
USMH – MCEE 2-1
RCA – CSC
0-1
MCA – ASO
3-1
MOB – JSS
1-1
ASMO – NAHD 2-1
JSK – USMA
1-2
CRB – MCO
1-0
ESS – USMBA (mardi)
Classement
Pts
J
1- RC Arbaâ
6
2- MO Béjaïa
4
3- ASM Oran
4
4- USM Alger
5- MC Alger
6- CS Constantine 3
7- JS Kabylie
3
8- MC El Eulma
3
9- USM El Harrach 3
10- CR Bélouizdad 3
11- JS Saoura
2
12- ES Sétif
1
13- USM Bel-Abbès 1
14- ASO Chlef
1
15- Hussein Dey
0
16- MC Oran
0
2
2
2
4
3
2
2
2
2
2
2
1
1
2
2
2
2
2
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La NR 5024 – Lundi 25 août 2014
sport
EN
DEUX MOTS
JSK 1– USMA 2
Un clasico qui s’achève par
la mort d’Ebossé
,Le clasico et affiche de la
2e journée de championnat
JSK–USMA, s’est achevé sur
un véritable drame, au
stade du 1er-Novembre de
Tizi-Ouzou, avec «l’assassinat» du buteur de la JSK, le
Camerounais Albert Ebossé,
victime d’un traumatisme
crânien suite à un projectile
qui l’a touché à la tête,
alors que le joueur s’apprêtait à quitter le terrain, à la
fin du match, pour rejoindre le vestiaire.
La famille sportive algérienne est
encore sous le choc et personne
n’arrive à croire, qu’un match de
football, qui plus est un clasico
entre deux des meilleurs équipes
de notre championnat et qui devait
être une fête du football, s’est
transformé en un véritable drame.
Ebossé Albert, 25 ans, le goleador
de la JSK et meilleur buteur du
championnat de la saison écoulée,
a perdu la vie à la fin d’un match où
il venait d’inscrire son dernier but
de sa carrière, et même de sa vie.
En effet, à la fin de la partie, une
partie des supporters installés
dans les tribunes, situées des deux
côtés du tunnel menant au vestiaire, ont exprimé leur colère à
l’égard de leur team qui venait de
subir une défaite face à l’USMA,
Albert Ebossé était aimé par le public kabyle. (Photo > La NR)
en lançant une multitude de projectiles, dont l’un deux a malheureusement touché Albert Ebossé à
la tête, l’assommant sur le coup.
Transporté en urgence à l’hôpital
de Tizi-Ouzou jouxtant le stade du
1er-Novembre, l’attaquant camerounais décédera juste après son
admission, à cause d’un grave traumatisme crânien causé par un projectile, probablement une grosse
pierre,
Un tragique évènement qui a mis
en émoi toute la famille de la JSK,
mais aussi toute la famille du football algérien, après cet assassinat
perpétré par des irresponsables,
des énergumènes inconscients qui
n’avaient pas à fouler les travées
d’un stade de football. Suite à ce
«crime» orchestré par des voyous
inconscients, le ministère de l’In-
Mahfoud Kerbadj
«Je suis consterné
et bouleversé»
,Le président de la ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, s’est dit «consterné» et «bouleversé» par le décès de l’attaquant
camerounais de la JS Kabylie, Albert Ebossé, victime d’un jet de
projectile samedi soir à Tizi-Ouzou,
en marge du match perdu par son
équipe à domicile contre l’USM
Alger «J’ai toujours du mal à croire
à ce décès tragique, car j’étais présent au stade du 1er-Novembre et
quelques minutes seulement avant
l’incident, Ebossé courait encore,
dans tous les sens, sous mes yeux»,
a indiqué le président de la LFP,
hier, dans un communiqué.
Le match JS Kabylie–USM Alger
disputé samedi soir à Tizi-Ouzou
pour le compte de la 2e journée de
Ligue 1, a été marqué par un important jet de projectiles de la part
des supporters locaux, consécutivement à la victoire de l’équipe visiteuse (1-2).
Kerbadj a qualifié ce drame de «ca-
tastrophe pour le football national» car ayant coûté la vie à un
jeune joueur qui, en l’espace d’une
seule saison, a conquis le cœur de
milliers d’Algériens à travers tout
le territoire national.
«En plus d’avoir été un footballeur
talentueux, comme en atteste son
titre de meilleur buteur de la saison
2013-2014, Ebossé était très apprécié par ses coéquipiers, mais
aussi par ses adversaires, car possédant de grandes qualités humaines», soulignait encore le communiqué de la LFP. En cette douloureuse circonstance, Kerbadj
présente en son nom propre et
celui du conseil d’administration
de la LFP, ses sincères condoléances, les plus attristées.
Le président de la LFP a annoncé
en outre que les dirigeants de la JS
Kabylie, les arbitres de la rencontre
ainsi que le commissaire au match
seront auditionnés aujourd’hui par
la commission de discipline.
térieur et des Collectivités locales,
par le billet de son premier responsable, Tayeb Belaïz, a instruit
ses services de diligenter sans attendre une enquête pour déterminer les circonstances de ce décès
et surtout trouvé le coupable. La
Ligue de football professionnel le
(LFP) pour sa part, a décidé
comme première mesure conservatoire, de fermer le stade du 1erNovembre de Tizi-Ouzou jusqu’à
nouvel ordre. Les dirigeants de la
JSK, les arbitres de la rencontre et
le commissaire au match de la rencontre JSK–USMA sont par ailleurs
convoqués pour ce matin au siège
de la LFP pour audition. En outre,
le président de la LFP, Mahfoud
Kerbadj a convoqué pour aujourd’hui, une réunion extraordinaire
du conseil d’administration de la
LFP, où il sera question de prendre
des mesures suite au décès d’Albert Ebossé dans l’enceinte du
stade du 1 er-Novembre de TiziOuzou.
T. M.
LFP
Le stade de Tizi Ouzou
fermé
,Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud
Kerbadj, a convoqué une réunion
extraordinaire du conseil d’administration de la Ligue pour aujourd’hui lundi, suite au décès de l’attaquant de la JS Kabylie, Albert
Ebossé, touché mortellement par
un projectile à l’issue de la défaite
samedi face à l’USM Alger (1-2), a
annoncé la LFP sur son site officiel. Avant de se réunir, la Ligue a
déjà pris la décision, «à titre conservatoire», de fermer le stade du 1erNovembre de Tizi-Ouzou jusqu’à
nouvel ordre, selon la même
source.La LFP annonce également
que les dirigeants de la JSK, les arbitres ayant officié le match ainsi
que le commissaire au match devront comparaître aujourd’hui devant la commission de discipline
pour être auditionnés.
La défaite des Canaris a provoqué
le mécontentement des supporters dont certains ont commencé
à jeter des projectiles depuis les tribunes du stade du 1er-Novembre à
l’issue de la rencontre, touchant
mortellement le joueur camerounais.
Ebossé, 24 ans, a été transporté
d’urgence à l’hôpital de Tizi Ouzou
où il a succombé à ses blessures.
Décès d’Ebossé
Raouraoua condamne
«énergiquement»
,Le président de la Fédération
algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a condamné
«énergiquement» le jet de pierres
ayant coûté la vie, samedi, à l’attaquant camerounais de la JS Kabylie, Albert Ebossé, le qualifiant
d’acte «odieux», hier dans un communiqué publié sur le site de l’instance fédérale. Raouraoua a appelé à ce que «les auteurs de cet
acte innommable (soient) sévèrement punis» avant d’appeler les
différentes ligues à «sévir devant
tous les dépassements, conformément aux règlements en vigueur».
Le patron de la FAF a incité également les différentes ligues à «res-
ter mobilisées» pour lutter contre
la violence «sous toutes ses formes
dans les stades».
Mohamed Raouraoua a, par
ailleurs, encouragé la «dédramatisation des matchs de football, quel
que soit l’enjeu». Une mission qui
relève, selon lui, non seulement
des dirigeants du football national, mais aussi de la presse sportive. Raouraoua, au nom de toute
la famille du football algérien, a
tenu à présenter ses sincères
condoléances à la famille d’Ebossé,
«un joueur talentueux, qui a toujours donné le meilleur de luimême sur le terrain et qui était
promis à un avenir radieux», selon
le communiqué de la FAF.
Le ministre de
l’Intérieur ordonne
une enquête
A la suite du décès
tragique du joueur de la
JS Kabylie, l’attaquant
camerounais, Albert
Ebossé Bodjongo, samedi
soir, atteint par un
projectile lancé depuis
les tribunes lors d’un
match à domicile face à
l’USM Alger, le ministre
d’Etat, ministre de
l’Intérieur et des
Collectivités locales,
Tayeb Blelaiz, a ordonné
l’ouverture d’une
enquête judiciaire sur les
circonstances de cette
mort.
Le ministre a également
ordonné l’arrestation
immédiate des auteurs
de ce crime pour les
présenter devant la
justice, a-t-on appris
samedi soir auprès du
ministère.
L’attaquant camerounais
de la JS Kabylie est
décédé, samedi soir,
atteint par un projectile
lancé depuis les tribunes
à l’issue de la défaite à
domicile face à l’USM
Alger (2-1), dans le cadre
de la 2e journée du
championnat d’Algérie
de Ligue 1.
Ebossé (24 ans) a
succombé à ses blessures
à l’hôpital de Tizi Ouzou.
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NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
sport
La NR 5024 – Lundi 25 août 2014
en direct
le match à suivre
football
Ligue 1
Le championnat
endeuillé par la mort
d’Ebossé
JSK 1 – USMA 2
Un clasico qui s’achève
par la mort d’un joueur
Décès d’Ebossé
Le ministre de l’Intérieur
ordonne une enquête
Décès d’Albert Ebossé
Faut-il imposer le huis clos ?
, «Dites au Premier ministre,
M. Sellal, de réagir vite, très
vite et de ne pas hésiter à
faire jouer à huis clos, le restant des matchs du championnat si cela est indispensable.»
Ce cri d’alarme d’un supporter de la JS Kabylie à la sortie de l’hôpital de Tizi Ouzou
où est décédé Albert Ebossé suite à des
blessures à la tête, illustre parfaitement la
condamnation de ce crime barbare. Aujourd’hui, la réponse ne réside pas au cœur
des condoléances, regrets et condamnations, mais dans une action commune qui
aura comme principale cible, les auteurs ou
les animateurs de cette violence. Il faut
peut-être et il serait même temps, d’examiner avec sagesse si la fermeture des stades,
le temps d’une réflexion, qui sera nationale, serait une réponse aux voyous. Les séminaires, réunions et les regroupements ne
suffissent plus. Ils n’apportent aucune réponse à cette violence, au contraire, ils
ont montré leur limite.
L’Algérie ne devrait pas être le cas
d’exemple que l’on cite aujourd’hui dans
toute la presse internationale. La violence
n’est pas un fait made in Algéria, elle est encore plus violente ailleurs, dans les stades
du monde… Mais tuer sur un stade est un
fait nouveau chez nous. Alors, disons-le
tout haut, «quitte à faire grincer des dents
ceux qui ne partagent pas cet avis, fermez
les stades messieurs, trouvez vite une parade à ce fléau, en associant les experts
sportifs, les professionnels de la communication, les psychologues, la Sûreté nationale, la justice et les institutions directement concernées». Oui, il faut faire vite,
parce que le temps va plus vite que cette
pierre qui vient de tuer, chez nous, sur un
terrain de football algérien, un joueur qui
a choisi un club algérien pour se perfectionner et gagner en expérience footballistique.
Albert Ebossé n’avait que 24 ans, venu
d’un pays ami où il s’est très vite distingué
par son jeu, sa joie de vivre des moments
agréables au cœur de notre championnat,
d’où son titre de meilleur buteur de la saison écoulée avec 17 réalisations. Hier encore, il s’est distingué par une passe décisive avant d’inscrire l’unique but de la JSK.
A son arrivée chez nous, en Algérie, il déclarait : «Un grand défi m’attend !» «Je suis
très content d’avoir signé un contrat de
deux ans à la JSK. Le président Hannachi a
voulu que je signe pour trois ans, mais je
n’ai pas accepté. Je promets aux supporters
que je resterai, si l’équipe aura besoin de
moi. Je vais faire de mon mieux pour réussir et atteindre deux objectifs : réussir une
grande saison à la JSK, et décrocher une
place en sélection du Cameroun.»
La gazette de la JSK rappelait dans sa dernière livraison que «la mort n’avise jamais.
Encore moins sur un terrain de football.
Mais, celle d’Albert Ebossé Bodjongo Dika
est la plus inattendue, la plus dramatique
aussi dans l’histoire du football algérien. Il
y a eu Hocine Gasmi de la JSK, Nacer Mechri de l’USMB et dans un passé plus loin-
Ebossé a marqué comme il se doit son passage à la JSK. C’est une immense perte. (Photo > La NR)
tain Tayeb Amrous, tous décédés suite à de
mauvaises chutes. Il y a eu aussi Hocine
Benmiloudi du CRB, Moussa Benazzouz
du Paradou, Gaïd Guesba de l’ES Mostaganem et Moha du CRB également tous morts
sur le terrain d’un arrêt cardiaque. Mais, un
joueur qui perd la vie par la faute d’un
voyou à qui on n’a pas appris que la défaite
fait aussi partie du football, un voyou devenu tueur parce qu’on l’a laissé faire pendant des années, c’est un grave précédent
dans l’histoire du football algérien. Dans
l’histoire du football tout court. C’est tellement grave, tellement dramatique, tellement terrifiant, qu’il va falloir prendre des
décisions radicales pour endiguer ce mal.»
La réaction immédiate du gouvernement algérien est salutaire, à l’image de celle du ministère de l’Intérieur qui a délégué une
équipe pour enquêter. «Il ne faut surtout
pas que l’enquête en reste là. Cette fois, le
coupable doit payer et de la manière la
plus sévère qui soit», souligne le rédacteur
de la «Gazette» de la JSK. Ce sera une leçon
pour ceux qui oseront déverser leur haine
sur tout le monde à cause d’un match de
football. Une fois le championnat arrêté et
le coupable traduit devant la justice, on
pourra alors reparler football. Ce crime ne
devrait absolument pas rester impuni. Ce
serait un camouflet pour l’Algérie.»
Il est aussi juste de revenir sur cette mauvaise racine, qui résiste à tous les temps.
Elle résiste et continue de sévir sur nos
terrains et stades. La violence, un terme qui
est inscrit à l’ordre du jour que lorsque
les actes de hooliganisme frappent ou la
destruction d’une infrastructure sportive
d’utilité publique est signalée, les violences
sur agents de l’Etat lors de l’exercice de
leurs fonctions se font remarquer ou encore
quand il y a destruction de biens publics,
vol avec violence et possession d’armes
blanches. La solution est dans une sage
décision qui résiderait dans la fermeture de
nos stades au public pour une période qui
permettrait la mise en pratique des dispositions qui protégeraient nos joueurs, nos
arbitres et tout autre encadrement. «Les informations seraient très vite obtenues si
nos infrastructures sportives étaient équipées de vidéos-surveillance, elles auraient
permis d’identifier le groupe d’individus
impliqués dans ces actes de hooliganisme.
Cependant, «l’enquête enclenchée ne tardera pas à déshabiller l’auteur ou les auteurs de ce crime et leur(s) arrestation(s)
et présentation devant les autorités judiciaires compétentes.»
Pour la JSK, «dans ce championnat aux
stades vétustes, on va reparler des caméras de surveillance, des renforts de policiers et d’autres solutions de replâtrage,
mais la triste réalité est que beaucoup de
nos supporters ne viennent pas au stade
pour apprécier un spectacle et applaudir
le vainqueur, parfois même le vaincu. Beaucoup de supporters ne savent pas qu’on
peut aussi exprimer notre colère par des
pancartes ou simplement des mouchoirs.
Ils ne savent pas que la défaite fait partie
du jeu. Que… que… que… Il ne faut pas
avoir peur des mots : certains de nos supporters sont à rééduquer. Pauvre Albert
Ébossé. Ce vaillant Camerounais qui se
battait comme un vrai lion sur le terrain. Samedi soir, le lion est mort et le championnat d’Algérie aussi !» Le lion est mort mais
pas le hooliganisme, il est même ressuscité.
La violence dans les stades reste un phénomène récurrent, qui prend des proportions
alarmantes et interpelle les responsables
du sport à réagir très vite, à prendre des
mesures exceptionnelles pour extirper ce
mal. La saison dite professionnelle est malheureusement entachée par la mort d’un
joueur, fruit de jets de pierres, et utilisation
d’engins détonants. Malgré les sanctions,
les campagnes de sensibilisation ou encore les textes de loi, le phénomène ne
cesse de s’aggraver. Qui se cache réellement derrière ce fléau, qui a tant empoisonné le football national ? Que faire pour
lutter efficacement contre ce genre d’actes
qui nuisent à l’image du pays ? Les questions se multiplient. Les réponses aussi.
Chacun y va de son raisonnement. Des
plus farfelues aux plus pertinentes, tout le
monde à une thèse. Tout le monde propose un remède. Mais cette fois-ci, la frontière de la valeur sportive est violée.
H. Hichem
A voir
Bein sport 2HD : Real Madrid – Cordoba à
20h
Canal + sport : Manchester City –
Liverpool à 19h55