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NR LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW .lnr-dz.com Accidents Situation sécuritaire morts et blessés en heures Pays voisins de la Libye : Ramtane Lamamra au Caire p. 6 Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5024 - Lundi 25 août 2014 - Prix : 10 DA p. 2 Mort tragique d’Albert Ebossé : faut-il imposer le huis clos ? © La NR p. 3-22-23-24 L’EDITO DE LAKHDAR A. La mort du joueur vedette de la JSK, le Camerounais Albert Ebossé, touché mortellement par un projectile lancé par un supporter, à l'issue du match joué à Tizi Ouzou et perdu face à l'USM Alger (1-2), a plongé dans l’émoi les Algériens surpris par ce niveau atteint par la violence dans un stade. Les réactions de profonde indignation émanant des citoyens traduisent un sentiment de ras-le-bol devant l’impunité dont bénéficient ceux que l’on ne peut désigner par un autre terme que «voyous» qui écument non seulement les stades mais tous les espaces publics. Cette situation est aggravée par une sorte de «culture de non-droit» qui s’étend dangereusement dans la société touchant une partie de la population et aussi certains responsables qui se comportent comme si la loi n’était pas une norme absolue, trouvant dans le comportement fondé sur l’arbi- La responsabilité de tous traire, la facilité qui leur convient. La vie de tous les jours offre de plus en plus d’exemples de lieux qui ressemblent à des zones de «non-droit», jusque dans les centres urbains et même dans la capitale. Les conséquences en sont catastrophiques. Le résultat se lit notamment dans les statistiques des accidents de la route, qui sont dus en grande partie au «facteur humain», ce qui confirme, au fond, qu’ils relèvent de la même problématique que la violence dans les stades, à l’école ou n’importe où. Les déclarations des officiels à la suite du décès d’Albert Ebossé se sont limitées, on peut le comprendre, au fait lui-même, en appelant à prendre des mesures à caractère conjoncturel qui ne traitent que superficiellement cette tragédie, dont les circonstances exactes seront déterminées par l’enquête ordonnée par le ministre de l’Intérieur. Le ou les cou- pables, «directs» faut-il préciser, seront punis, cela ne fait aucun doute. Et la responsabilité indirecte de la société, tous confondus, population et responsables, comment l’établir et comment la sanctionner ? Les regards se tournent vers l’école, naturellement. Et pour les adultes, que faut-il faire ? Comment agir à l’égard de ceux qui encouragent ou, au moins, laissent passer complaisamment les chansons de stade qui appellent à la violence, l’utilisation des fumigènes, des feux d’artifice en violation de la réglementation, les conduites dangereuses pour fêter la victoire du club… autant d’infractions à la loi, impunies. Il faut que chacun arrête de plaisanter avec la loi et se mette à la respecter scrupuleusement là où il se trouve, sous peine d’être durement sanctionné. Personne ne croit que le drame L. A. qui a coûté la vie à Ebossé était fatal. actuel aquaculture Le chiffre du jour Trois morts et 22 blessés dans un accident de bus à Bommaguer (Batna). culture colloque Direction de la pêche Sensibilisation Le programme Aquapêche 2020, Le développement du sens de la objet de concertation à Jijel. citoyenneté chez l’enfant mis en exergue à Souk Ahras La NR 5024 - Lundi 25 août 2014 2 aujourd’hui Cinéma «Certifié Halal» de Mahmoud Zemmouri sélectionné au 38e Festival des films du monde de Montréal. Signature d’une convention-cadre de sponsoring entre le COA et Ooredoo au restaurant du Golf. L'Algérie suit de très près l'affaire France : «L’IGPN enquête sur le décès du ressortissant algérien à Roissy» Le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. (Photo > D. R.) , L'Algérie suit de très près l'affaire du ressortissant algérien décédé jeudi à l'aéroport Roissy Charles de Gaulles à Paris et a instruit son ambassade et ses consulats de la région parisienne à l'effet de recueillir les informations officielles et précises sur les circonstances de ce décès. role du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. Il avait souligné que le «strict respect de la dignité des Algériens à l'étranger, le respect des dispositions conventionnelles, notamment en Du côté français, le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a dit souhaiter que «l'enquête judiciaire ouverte, samedi soir, permette de faire toute la lumière sur les circonstances du décès dramatique du ressortissant algérien lors de son transfert à Roissy pour être expulsé vers l’Algérie». Lors de son convoi à l'aéroport parisien en vue de l'exécution d'une mesure d'expulsion du territoire français, un ressortissant algérien est décédé. «Dès l'information du décès d'un ressortissant algérien, le ministère des Affaires étrangères qui suit de très près cette affaire, a immédiatement instruit l'ambassade d'Algérie à Paris, ainsi que les consulats de la région parisienne, à l'effet de recueillir les informations officielles et précises sur les circonstances de ce décès et sur l'identité exacte de ce citoyen, et d'engager, dans le cadre de la mission de protection consulaire, toutes les démarches que requiert ce genre de situation», avait expliqué dans une déclaration de presse, le porte-pa- Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra participera, aujourd’hui au Caire, à la quatrième réunion ministérielle des pays voisins de la Libye, a indiqué dimanche le ministère dans un communiqué. Cette réunion aura pour but de «faire le point des dernières évolutions de la situation sécuritaire et politique en Libye», précise la même source. Il sera également procédé à «un examen approfondi des voies susceptibles d'aider les différents acteurs politiques libyens qui rejettent le terrorisme et ayant opté pour le dialogue comme seul moyen de sortie de crise, à aller de l'avant dans la quête d'un règlement définitif garantissant l'unité du pays et du peuple libyen». Les ministres concernés se pencheront, par ailleurs, sur «les rapports des commissions sécuritaire et politique instituées suite à une proposition algérienne, lors de la troisième réunion ministérielle des pays voisins de la Libye qui a eu lieu à Hammamet (Tunisie), les 13 et 14 juillet dernier».Il y a lieu de rappeler que la première réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye s'est tenue, à l'initiative de l'Algérie, en marge de la 17e conférence ministérielle du mouvement des pays non-alignés.A l'occasion de son séjour au Caire, M. Lamamra passera en revue avec son homologue égyptien, Sameh Chokri, «l'état des relations bilatérales et les moyens de les renforcer davantage à la faveur de la nouvelle dynamique qui leur a été insufflée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son homologue égyptien, Abdel Fattah el-Sissi», a-t-on souligné.Les questions internationales et régionales seront également à l'ordre du jour de cette rencontre. A ce titre, la situation dans le monde arabe sera abordée «en profondeur» par les chefs de diplomatie des deux pays, a-t-on ajouté de même source. matière de réadmission, figurent parmi les éléments constitutifs de l'action consulaire algérienne». De son côté, le ministère français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a affirmé, dans un communiqué, que 4e réunion ministérielle des pays voisins de la Libye Lamamra aujourd’hui au Caire N. R. des enquêteurs de l'IGPN (Inspection générale de la Police nationale) ont été dépêchés dans les locaux de la police aux frontières de l'aéroport Roissy Charles de Gaulles où ils «procèdent à des auditions et investigations sous l'autorité du Parquet». Le ministre français a souhaité que l'enquête judiciaire ouverte permette de faire toute la lumière sur les circonstances de ce décès dramatique. Dans un communiqué, le ministère français de l’Intérieur précise que «la mesure d'éloignement a été mise à exécution après le rejet par le juge des référés du tribunal administratif de Paris, le 20 août 2014, d'un recours de l'intéressé contre l'arrêté d'expulsion», soulignant que «le ministre de l'Intérieur a été informé dès vendredi soir, du décès du ressortissant algérien». Immédiatement, indique encore le communiqué, «des enquêteurs de l’IGPN (Inspection générale de la police française, ndlr) étaient dépêchés dans les locaux de la police aux frontières de l’aéroport de RoissyCharles de Gaulle où le décès avait été constaté». Ces derniers procèdent à des auditions et investigations, sous l'autorité du Parquet, apprend-on encore. Hier, le ministère algérien des Affaires étrangères avait instruit l’ambassade d’Algérie en France pour faire toute la lumière sur cette affaire. Des sources avaient indiqué que le ressortissant algérien était mort d’une crise cardiaque alors qu’il était transféré de force vers l’aéroport parisien en vue de son expulsion vers l’Algérie. D’autres sources parlent d’as- phyxie pendant le trajet. Les enquêtes en cours, celle de la police française et celle diligentée par la représentation diplomatique algérienne en France détermineront les circonstances exactes de ce drame qui rappelle la situation difficile des nombreux sans-papiers algériens installés clandestinement en France, mais aussi dans d’autres pays d’Europe. Zahra Kefane Voir sur Internet www.lnr-dz.com REPÈRE Algérie-Tunisie Le président Bouteflika reçoit Rached El-Ghanouchi Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier à Alger, le président du mouvement tunisien Ennahda, Rached El Ghanouchi. L'audience s'est déroulée en présence du président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et du ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. actuel La NR 5024 - Lundi 25 août 2014 3 La violence a pris une proportion alarmante dans le pays ,Le drame survenu au stade de Tizi Ouzou n’est pas un fait nouveau ou un simple incident qui peuvent arriver dans n’importe quel stade du monde. Ce drame n’est autre qu’un échantillon de la violence extrême qui a pris une proportion alarmante dans le pays. Ce n’est pas uniquement dans les foyers, les marchés, les stades où dans la rue que la violence a pris de l’ampleur dans le pays. Ce sont les écoles, les administrations et même dans les mosquées et autres lieux qui se voient également contaminés par ce phénomène. Même les infirmiers et les Ebossé La dépouille mortelle transférée à l’hôpital d’Aïn Naâdja à Alger La dépouille d’Albert Ebossé, joueur camerounais de la JS Kabylie, touché mortellement par un projectile samedi soir à Tizi Ouzou, en marge du match perdu contre l'USM Alger, a été transférée dimanche, aux environs de 13 heures, du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tizi Ouzou vers l’hôpital d’Aïn Naâdja d’Alger, a indiqué le directeur de wilaya de la Jeunesse et des sports. «La dépouille du joueur est transférée à l’hôpital d’Aïn Naâdja, avant son rapatriement dans son pays natal (Cameroun), dès l’achèvement des procédures d’usage», a indiqué M. Iltache Abderrahmane. La levée du corps pour son transport dans une ambulance a eu lieu à partir de la morgue du Chu de Tizi Ouzou, en présence d’une foule nombreuse venue lui rendre un dernier hommage au footballeur talentueux qui a fait les beaux jours du club du Djurdjura. La dépouille mortelle était accompagnée par une délégation composée de dirigeants de la JSK, de la wilaya et de la DJS. Une délégation algérienne accompagnera la dépouille du défunt lors de son rapatriement au Cameroun pour présenter les condoléances de l’Algérie à sa famille, a ajouté le DJS Le joueur camerounais Albert Ebossé (24 ans) est décédé à l’hôpital de Tizi Ouzou, où il fut admis suite à une blessure qui lui a été causée par un projectile, lancé à partir d’une tribune du stade du 1er novembre, à la fin du match JSK-USMA, qui s’est soldé par la victoire des visiteurs et comptant pour la deuxième journée du championnat de la ligue 1 professionnelle du football. Selon le Pr Abbas Ziri, DG du Chu de Tizi Ouzou, la mort du joueur camerounais «est causée par un traumatisme cervical violent, et est survenue dans les premières secondes de son admission au service des urgences médicales, où une équipe médicale a tout tenté pour le réanimer, mais en vain». «L'autopsie déterminera les causes exactes de ce drame», a-t-il ajouté. R. S. médecins n’échappent pas aux agressions au sein même des cliniques et des hôpitaux. C’est par des coups de poing et de pieds qu’un professeur-réanimateur fut corrigé par les membres d’une famille dont le patient a été admis dans les services d’un hôpital d’une ville de l’Est algérien. La victime n’a même pas voulu déposer plainte, elle a ramassé ses affaires, jurant de ne plus remettre ses pieds dans cette ville. Personne ne pourrait penser que le réanimateur en question pourrait trouver une autre ville où il pourrait exercer sans faire l’objet de violences. C’est le même cas dans les guichets et les bureaux de la majorité des administrations du pays. Chaque jour, des milliers de cas de violences sont signalés dans les locaux des APC, daïras, wilayas, banques, postes et autres édifices publics. Si les citoyens sont souvent à l’origine des agressions à l’encontre des commis de l’Etat, les agents et les fonctionnaires n’hésitent pas également à utiliser la force et répliquent par l’agression. Les plus sages d’entre eux ne réagissent pas sur le champ mais préfèrent défier leurs adversaires, les invitant à les attendre dehors après les heures de services. Jusque là, nous avons donné uniquement les cas de violences physique. Pour les agressions verbales, nous pouvons remplir chaque minute des milliers de pages du moment qu’elles sont fréquentes. La société algérienne de tout âge s’est familiarisée et habituée avec ce genre de calamité. «Je ne vous agresse pas, c’est uniquement ma façon de parler.» Telles sont les justifications de la majorité de cette catégorie qui hausse le ton à l’encontre d’une personne qui ne partage pas leur idée ou qui donne un refus à une quelconque demande. Ce qui est vraiment regrettable, étrange et inacceptable est le silence de nos responsables qui ne réagissent qu’après un incident où un drame. C’est à ce momentlà que les enquêtes seront ouvertes pour identifier et appréhender les auteurs qui seront punis où incarcérés. Quant aux victimes, il n’existe pas 36 000 solutions pour les «consoler» : les blessés seront soignés et peutêtre indemnisés alors que les morts seront enterrés. Il n’y aurait D é c è s d ’A l b e r t Ebossé pas de vainqueur, car dans les deux camps, c’est la consternation, la haine, le deuil et beaucoup de regret. Il est de même pour les familles qui seront choqués et abattus que ce soit pour les auteurs ou pour les victimes. Les dossiers étudies seront clôturés, ficelés et classés dans les archives. Ce n’est pas fini, il y aura chaque jour des dizaines et des dizaines de nouveaux cas liés à des affaires de violences, qui viendront encombrés les bureaux des services de sécurité et des tribunaux. En revanche, et contrairement aux procédures judiciaires, aucune enquête ne sera ouverte par les services concernés pour comprendre les causes et les raisons ayant poussés les auteurs de ces violences à se comporter de la sorte. Les résultats de ces enquêtes serviront à étudier et à mettre en place les moyens nécessaires et adéquats susceptibles d’empêcher ces violences et d’éviter d’autres drames. A ce sujet, des études ont été élaborées et ont donné des résultats satisfaisants et remarquables. A titre d’exemple, nous ne trouverons plus des forces de police dans les terrains de football où seuls les stadiers sont chargés d’assurer, l’accueil, le placement et la sécurité du public. Nous ne trouverons plus de grillages qui séparent les gradins, les tribunes et les terrains. Les supporters se trouvent à un mettre du terrain mais personne n’ose pénétrer sur la pelouse verte où jeter de lancer des projectiles sur les joueurs. Ce n’est pas malheureusement le cas pour nous où la présence des forces de police et les murs de grillages tissés autour de la pelouse n’ont pas empêché les actes de violences. Moncef Rédha Grine appelle la presse sportive à combattre la violence Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a appelé dimanche la presse, plus particulièrement la presse sportive, à jouer son rôle pour combattre le phénomène de la violence dans les stades, au lendemain du décès du joueur de la JS Kabylie, Albert Ebossé, touché par un projectile à l'issue du match face à l'USM Alger, qu'il a qualifié d'acte «ignoble». «J'éprouve un sentiment de peine et de tristesse (...). Je condamne avec la plus extrême fermeté cet acte ignoble qui endeuille tout le football algérien», a déclaré M. Grine à la Chaîne III de la Radio algérienne, tout en présentant ses condoléances à la famille du défunt et à la grande famille de la JSK. Le ministre a estimé que la violence «est un phénomène mondial qui existe même dans les pays les plus développés», précisant que cela «n'enlève en rien à la gravité de la situation», notamment après ce qui s'est passé hier samedi au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou. Il a rappelé, à cet égard, l'importance du rôle que doit jouer la presse, particulièrement la presse sportive, dans «la lutte contre la violence et dans la promotion de l'esprit sportif». Revenant sur ce qui est passé à Tizi Ouzou, M. Grine a jugé que la presse en assume une «part de responsabilité», dans le mesure où elle «n'a pas, ou a très peu, joué son rôle de sensibilisateur, d'éducateur, mais aussi d'informateur et de pacificateur», a-t-il expliqué. Le ministre qui a mis l'accent, à ce propos, sur l'importance de la communication, a annoncé l'organisation prochaine de deux séminaires de sensibilisation sur la presse sportive, dont le premier devrait avoir lieu d'ici à fin septembre 2014. Il a souligné, dans le même cadre, la nécessité d'élaborer des textes de loi pour réprimer tout acte de violence, affirmant, dans le même sillage, qu'une fois mis en place, le Conseil d'étique et de déontologie «veillera au grain pour dénoncer et réprimer toute sémantique guerrière». R. S. «L'occupation marocaine entre les pressions de la communauté internationale et le combat des Sahraouis» Le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a souligné, samedi à Aousserd, que l'occupation marocaine se retrouve entre les pressions de la communauté internationales et le combat du peuple sahraoui et son attachement à son droit à l'autodétermination. «L'occupant marocain, qui a échoué aux plans militaire et diplomatique, vit actuellement entre les pressions de la communauté internationale en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et l'attachement grandissant des Sahraouis à ce droit», a indiqué le président Abdelaziz à l'ouverture des travaux du 2e congrès de l'Union des étudiants de Seguia El-Hamra et Rio de Oro. Il a estimé que la communauté internationale est plus que jamais consciente du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Le président Abdelaziz a mis en exergue la responsabilité qui incombe aux étudiants sahraouis pour atteindre cet objectif, les appelant à redoubler les efforts et à préserver le legs des martyrs. Qualifiant leur rôle de «primordial et de central dans la lutte armée», M. Abdelaziz a appelé les étudiants sahraouis à s'armer du savoir et à exploiter les technologies de l'information et de la communication, notamment les réseaux sociaux. Il a présenté à l'occasion une rétrospective sur la création en 1975 de l'Union des étudiants de Seguia El-Hamra et Rio de Oro et la tenue de son 1er congrès, marqué alors par un soulèvement popu- laire contre l'occupant espagnol, relevant que le présent congrès ce tient dans des circonstances similaires, à savoir sous une occupation marocaine, faisant fi des décisions des Nations unies. Le président sahraoui a par ailleurs condamné l'agression israélienne contre les Palestiniens à Ghaza, exprimant sa solidarité et son soutien à la cause du peuple palestinien «qui fait preuve d'une résistance exemplaire», a-t-il dit. Les travaux du 2e congrès de l'Union des étudiants de Seguia El Hamra et Rio de Oro ont débuté samedi soir à Aousserd en présence de quelque 700 participants sous le slogan «le mouvement des étudiants sahraouis au service des objectifs nationaux». Lors de cette rencontre, qui intervient près de 40 ans après la tenue du premier congrès, les participants procéderont à l'élaboration du plan d'action pour les quatre années à venir et à l'élection du secrétaire général et des membres du bureau exécutif de l'Union. Le président Abdelaziz interpelle l'ONU afin d'intervenir en urgence pour protéger une délégation de militants sahraouis Le président sahraoui a interpellé le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, afin d'intervenir en urgence «pour prendre toutes les mesures nécessaires» pour protéger une délégation de militants sahraouis à l'aéroport de Casablanca à leur retour des camps de réfugiés sahraouis. Dans une lettre urgente adressée au SG de l'ONU, le président Abdelaziz a appelé l'organisation onusienne «à intervenir pour protéger la délégation sahraouis composée de 52 militants qui ont fait vendredi soir l'objet de mauvais traitements infligés par les services de sécurité marocains à l'aéroport Casablanca après leur visite aux camps de réfugiés sahraouis et leur participation aux travaux de l'université d'été dans la wilaya de Boumerdès (Algérie)», rapporte l'agence de presse sahraouie (SPS). Le président sahraoui qui a «fermement dénoncé les pratiques marocaines contre la délégation de militants sahraouis à l'aéroport de Casablanca», a souligné que les forces marocaines, «qui poursuivent leur répression à l'égard des Sahraouis dans les territoires occupés et dans les autres villes du Maroc et empêchent les observateurs internationaux et la presse de s'y rendre, se sont attaquées cette fois-ci à une délégation sahraouie en séquestrant ses membres à l'aéroport de Casablanca». Pour le président Abdelaziz, cet acte «constitue une poursuite des violations graves perpétrées par l'Etat marocain contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental et dans les villes du Maroc», appelant «tous les défenseurs de la charte et des décisions des Nations Unies à œuvrer en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination». M. L. actuel La NR 5024 - Lundi 25 août 2014 4 Risque sismique en Algérie REPÈRE Nécessité de s'en prémunir et d'appliquer les normes parasismiques ,Bien présent à l'esprit des Algériens, notamment depuis le séisme du 21 mai 2003, le risque sismique rappelle à chaque fois la nécessité de s'en prémunir et d'appliquer les normes parasismiques, d'autant que le tremblement de terre du 1er août a dévoilé de nombreuses insuffisances en la matière, ont affirmé des spécialistes du BTPH. Selon ces spécialistes, les nouvelles bâtisses construites par les entreprises publiques ont résisté mieux au dernier séisme contrairement à certaines constructions réalisées par de promoteurs privés qui n'auraient pas respecté les techniques parasismiques et le choix des matériaux répondant aux normes. Les nouvelles constructions réalisées par les entrepreneurs publics n'ont pas subi de dégâts lors de ce séisme de magnitude 5,6 qui a frappé la capitale le 1er août tuant six personnes, alors que des fissures ont été constatées sur des constructions d'opérateurs privés dans certains quartiers de l'Algérois, ont-ils relevé dans des témoignages à l'APS. «Nous avons constaté des fissures dans les murs de séparation au niveau de constructions d'une promotion privée dans la commune de Bordj El-Bahri à l'est d'Alger», a affirmé Abdelkrim Selmane, consultant en BTPH. Ces fissures, qui ont épargné l'ossature des habitations, étaient causées en grande partie par un mauvais dosage de ciment dans les jointures pour la pose des briques, a-t-il expliqué. De son côté, Saïd Younsi qui dirige un cabinet d'architecture, a affirmé qu'«il y a moins de problèmes dans les projets publics». Selon cet expert, des bureaux d'études assurent le suivi sur le terrain et l'organisme national de contrôle technique de la construction (CTC) effectue le contrôle nécessaire surtout en matière de moyens». En revanche, certaines nouvelles constructions réalisées par des promoteurs privés et situées notamment dans les communes de Birtouta, de Chéraga et de Baba Ali ont subi des dégâts plus ou moins importants, a-t-il constaté. «Des confrères m'ont aussi parlé de cas similaires à Bordj El-Bahri et à Aïn Bénian», a-t-il ajouté, mettant en cause les entrepreneurs qui se soucient peu du respect des normes parasismiques, notamment le respect des procédés de construction et l'absence de suivi et de contrôle. «Il n'y a pas eu de destructions totales mais des nœuds se sont ouverts dans ces bâtisses», a-t-il fait remarquer, ajoutant que beaucoup de fissures ont été constatées dans les escaliers. Il faut utiliser des matériaux modernes Bien que les dégâts ne soient pas très importants, ce profession- nel a mis en garde contre un début de destruction qui va s'accentuer s'il n'y a pas de réhabilitation et de respect des normes de construction. «Si un autre séisme se produit et les réparations nécessaires ne sont pas opérées, le désastre va encore s'accentuer», a-t-il averti. Quant à la conformité des matériaux de construction, M. Younsi a déploré le fait que des entreprises privées de construction continuent à fabriquer elles-mêmes leur béton sans respecter les normes relatives aux procédés de production de ce matériau stratégique et en l'absence de contrôle. «En Algérie, c'est l'entrepreneur qui fabrique son béton et quand il le fait lui-même, il n'est pas bien contrôlé. Et là, il faut séparer les deux métiers qui sont différents», a-t-il noté. Il a donc préconisé à ce sujet que les entreprises arrêtent de fabriquer leurs bétons et le commandent auprès des centrales agréées pour les grands ouvrages comme cela se fait dans d'autres pays. Il a relevé, en outre, le manque de professionnalisme et de rigueur de la part de certains laboratoires de contrôle des matériaux de construction, citant à titre d'exemple une diffé- rence «énorme» des résultats de contrôle du même béton dans deux laboratoires. Dans le même contexte, il a mis en garde contre certaines pratiques dans la préparation de béton où les entrepreneurs mettent plus d'eau qu'il en faut dans le dosage du ciment, ce qui rend ce matériau, a-t-il dit, moins résistant par rapport à celui fabriqué avec une bétonnière. Cet architecte a souligné, entre autres, la nécessité d'obliger ces promoteurs privés à respecter les lois et règles d'art en vigueur pour assurer le contrôle et le suivi des constructions par des hommes de l'art (architectes, ingénieurs...) et veiller au respect de la conformité des matériaux de construction aux normes. D'autres experts ont recommandé, par ailleurs, l'utilisation de matériaux de construction modernes et plus légers qui renforcent la résistance des bâtisses aux séismes et réduisent les dégâts. Selon eux, l'Algérie, comme d'autres pays qui connaissent une intense activité sismique, peut remplacer les matériaux classiques comme les briques et les cloisons lourdes par des plaques de plâtre et des cloisons légères. Il existe également des étanchéités en terrasses plus légères en polymère que les étanchéités classiques qui sont aujourd’hui révolues. Ces professionnels ont regretté le manque de culture de maintenance d'un bâtiment en matière de réseaux, de canalisations, de contrôle et de réfection. Ils ont mis l'accent sur l'importance de s'habituer à assurer des niveaux de maintenance sur des vieux bâtis qui constituent «un patrimoine et un tissu urbain européen hérité de l'époque coloniale». Synthèse Hassiba A. Tebboune : «170 000 logements prêts à être distribués avant fin 2014» , Quelque 170 000 logements sont prêts à être distribués avant la fin de l'année en cours dont 90 000 sont finis à 100%, a annoncé le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune. Dans une déclaration, le ministre a révélé la décision du gouvernement d'éradiquer les bidonvilles au niveau de 1 541 communes au premier trimestre 2016, dans le cadre de la stratégie du secteur pour le quinquennat 20152019, indique un communiqué du ministère. Un budget de 64 milliardsde dollars a été débloqué par l'Algérie pour l'éradication de la crise de logement, a ajouté M. Tebboune. Il a annoncé la tenue d'une réunion du gouvernement durant les prochains jours pour examiner le dossier de restructuration des grandes villes et l'éradication du logement précaire précisant que cette opération concernait les wilayas de Skikda, Annaba, Constantine, Alger et Oran. Le prochain plan quinquennal du secteur de l'habitat devrait être lancé en janvier 2015, a fait savoir le ministre qui a souligné que ses services ont tout mis en œuvre, dont le renforcement des moyens locaux de réalisation, pour éradiquer définitivement cette crise. 22 firmes étrangères ont eu l'accord du gouvernement pour installer des usines de logements, a poursuivi M. Tebboune soulignant que le gouvernement a passé des contrats avec ces firmes pour l'acquisition de la totalité de leurs produits sur une durée de cinq ans. S'agissant du renforcement du dispositif national de réalisation, le ministre a annoncé la restructuration de l'EGP «INJAB» pour devenir 5 groupes à l'est, ouest, centre, sud est et Sud-ouest du pays pour atteindre 10 000 logements à la fin du prochain quinquennat. Il a, dans ce contexte, critiqué le cadence du travail du groupe incapable de réaliser 5 000 logements/an malgré le soutien de l'Etat à ses 27 filiales implantées à travers le pays. M. Tebboune a, par ailleurs, appelé les promoteurs à investir dans les nouvelles technologies d'autant plus que le gouvernement a décidé le lancement de 600 000 logements durant le prochain plan quinquennal à raison de 300 000 logements réceptionnés par an et atteindre l'objectif tracé jusqu'a 2018 à savoir l'éradication de la crise de logement. Pour le premier responsable du secteur, l'AADL reste la meilleure formule pour reconstituer la classe moyenne dans le pays tout en consolidant la formule LPP pour les catégories concernées et en continuant à prendre en charge les couches défavorisées à travers le logement social. Le ministère, a-t-il dit, a mis en place de nouveaux mécanismes de distribution de logements en commençant par la commune puis la wilaya dans un souci d'assurer un accès équitable au logement au niveau national. Ces mécanismes, a expliqué le ministre, sont susceptibles de mettre un terme à l'exode rural en permettant aux populations des régions rurales, des Hauts-Plateaux et du sud d'accéder au logement. 400 000 lots de terrain ont été distribués aux populations de ces régions désirant construire des logements individuels sur une superficie de pas moins de 250 m2. Selon M. Tebboune, le déficit réel en matière de logements est estimé à 720 000 logements qui seront pris en charge durant le prochain quinquennat. 7 millions de logements ont été réalisés après l'indépendance contre 1,7 million de constructions coloniales, ce qui contredit, a-t-il dit, les assertions appelant à la démolition de 80% des logements au niveau national. H. A. CANCER DE LA PEAU 5 à 6 cas sévères diagnostiqués annuellement dans chaque service de dermatologie Entre 5 à 6 nouveaux cas de cancer de la peau, de type mélanome, sont diagnostiqués, annuellement, dans chaque service de dermatologie, sur tout le territoire national, a indiqué, dimanche à Alger, le Pr Amar Khodja, chef de service dermatologie au CHU Mustapha Pacha. «Cinq à six mélanomes, type de cancer le plus sévère de la peau, sont diagnostiqués, annuellement, dans chaque service de dermatologie, à l'échellenationale», a précisé, le Pr Khodja, lors d'une conférence-débat, au sujet des «cancers de la peau», organisée au forum du quotidien «DK-News». Le mélanome est une tumeur localisée au niveau des mélanocytes (cellules de la peau responsables de la synthèse de la mélanine). Le Pr Khodja a expliqué que les mélanomes sont causés, principalement, par une exposition prolongée au soleil, précisant que des prédispositions génétiques sont aussi impliquées dans l'apparition de ces cancers. A propos des cosmétiques, le spécialiste a prévenu de l'utilisation de certains produits photosensibilisants qui accentuent l'effet négatif du soleil sur la peau. L'environnement ainsi que les régions polluées favorisent également le développement des cancers de la peau, a ajouté le spécialiste. S'exprimant sur le soleil, l'intervenant a souligné que les enfants de moins de deux ans ne doivent pas être exposés au soleil et que les enfants et les adultes ne doivent pas s'exposer entre 11h et 16h. Concernant les personnes au teint clair (phototypes 1 et 2) , le chef de service dermatologie a conseillé une protection renforcée, avec des crèmes solaires adaptées et des vêtements en coton, aux mailles tressées et serrées et de couleurs claires. Pour les crèmes solaires, l'achat doit se faire dans les pharmacies et les parapharmacies, afin de permettre une traçabilité des produits et leur application doit être renouvelée toutes les deux heures. Au sujet des signes cliniques, les boutons et les nevus (grains de beauté) aux contours irréguliers, de couleur non homogène, et de volume important doivent inquiéter et faire l'objet de consultations spécialisées. Sur le plan du traitement, le Pr Khodja a relevé que tous les cancers de la peau sont guérissables à 100% lorsqu'ils sont pris en charge, chirurgicalement, aux stades précoces (1 et 2). Il a encore précisé que les interventions chirurgicales peuvent être effectuées dans le secteur privé qui dispose de tous les moyens techniques nécessaires à ce type de chirurgie. N. R. échos INFOS EXPRESS 5 La NR 5024 - Lundi 25 août 2014 Pour protester contre l'instauration du passavant (Maghnia) Fièvre aphteuse Quatre mille doses supplémentaires pour maîtriser la situation à Béjaïa Les services vétérinaires de la wilaya de Béjaïa, en plus des onze milles doses réceptionnées la semaine dernière, viennent de recevoir encore en renfort quatre mille doses pour lutter contre le virus de la fièvre aphteuse. Un virus qui a touché plus de 37 communes et qui a touché 685 têtes, soit approximativement 5% du cheptel local. Selon M. Idres l’inspecteur de wilaya, la situation est en voie d’être maîtrisée. B. M.-O. Aït R’zine Un deuxième forage pour alimenter quatre villages La commune d’Aït R’zine vit un sérieux problème d’eau, celle-ci n’est desservie, selon les citoyens, qu’une journée sur dix à des quantités insignifiantes. C’est le cas, avoue le maire de la localité, dont le seul forage qui alimente les villages reste faible avec quinze litres-second pour alimenter toute la localité. Et d’ajouter : «Nous avons bénéficié d’un second forage avec un débit de 30 litres-second qui pourra toucher les localités d’Aourir, Djdida, Iwagranen en plus de Gendouz. Dans deux mois, conclurat-il, toutes nos localités recevront de l’eau en moyenne trois jours par semaine. Ce sera toujours insuffisant, mais nettement mieux en attendant le meilleur». B. M.-O. Souk Ahras Le développement du sens de la citoyenneté chez l’enfant mis en exergue lors d'un colloque Des hommes de lettres algériens et tunisiens ont souligné, samedi, à Souk Ahras, l’importance de développer chez l’enfant le sens de la citoyenneté, et l’appartenance à sa société. Les participants à la 3e édition du colloque national «L’enfant créateur», tenu à la salle des conférences Miloudi Tahri, ont estimé que rattacher l’enfant à son patrimoine et à sa culture contribuera à développer son esprit et renforcer son épanouissement. R. R. Les commerçants frontaliers en grève durant trois jours , Les commerçants de la zone frontalière avec le Maroc sont mécontents de l’échec des négociations avec la commission dépêchée par la direction générale des douanes pour s'enquérir de la situation relative à l'instauration du passavant pour tous A cet effet, tous les commerçants frontaliers ont décidé de baisser rideau pour protester contre la déclaration obligatoire pour tous les commerçants de toute marchandise introduite dans la zone terrestre du rayon des douanes en application de l'arrêté publié dans le JO N° 35 du 17 juin 2014. Cette gréve entamée dimanche durera 3 jours et sera suivie, selon des commerçants, par tous les commerçants des dairas frontalières, à savoir Magh- nia, Nedroma, Ghazaouet, Fellaoucene, Sabra, Beni Boussaid et Marsat Ben M'hidi. Le siègé de délivrance du passavant situé à 35 km de Maghnia, sur la RN35, sera le lieu de convergence des commerçants protestataires. Ils comptent se rassembler pour exprimer leurs préoccupations par un sit-in et des slogans. Selon des commerçants, cette gréve fait suite à la rencontre (qui n'a pas appor té grand chose) avec une commission de la direction des douanes. Rappelons que malgré la suspension temporaire du passavant décidée par le wali de Tlemcen par intérim, les douanes continuent de l'exiger aux commerçants, car, avancent-ils, aucun ordre n'a émané dans ce sens par leur direction générale. 170 000 logements prêts à être distribués avant fin 2014 Quelque 170.000 logements sont prêts à être distribués avant la fin de l'année en cours dont 90.000 sont finis à 100%, a annoncé le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune. (Photo > D. R.) Mariage à Constantine : les mariés rivalisent d’imagination Mohamed Hichem LA CHRONIQUE DE Chérif Abdedaïm Y a-t-il un psy dans la salle ? (II) insi, le chaudron n'existe plus. Les quelques centaines d'Ukrainiens affamés, qui s'y trouvaient encore, ont été libérés par l'offensive de leur armée, ce qui va leur permettre de retourner au combat encore plus vite que s'ils avaient fait le détour par la Russie. A l'Est de Sniejnoïe, les fascistes ont enfoncé les lignes indépendantistes en direction de Krasny Loutch. Le Donbass libre s'est encore rétréci. L'intention de la junte est de progresser jusqu'à Debaltsevo afin de couper la zone rouge en deux. A Donetsk même, les pilonnages ukrainiens rendent la vie intenable. On ne compte plus les morts, la ville se vide de plus en plus de sa population. Seul élément positif : sur une longueur de 150 kilomètres, les fascistes ont été expulsés de la frontière russe et ne peuvent plus gêner - en principe – «la libre circulation des personnes et des marchandises». Poutine, qui avait promis à son cher homologue de Kiev d'empêcher les «passages illégaux», va avoir du mal à tenir sa promesse. Avions et hélicoptères ukrainiens abattus : Il y en a tellement qu'il est difficile d'être à jour. La base de données de l'Aviation Safety Network (ASN), qui recense tous les accidents dans le monde, donne les informations suivantes pour l'Ukraine : depuis le début de la guerre (avril 2014) et jusqu'au 7 août, 34 appareils militaires ukrainiens ont été «détruits accidentellement» au-dessus des districts de Donetsk et de Lougansk (la zone de guerre) faisant 88 morts (chiffres officiels pas nécessairement complets). Les appareils abattus : 1 A MiG-29, 15 Mil Mi de différents types, 8 Sukhoi, 5 Antonov, 2 Yakovlev, 1 Iliouchine, 1 Tupolev, 1 Aero Vodochody. Ce qui donne en moyenne, un avion ou hélico militaire ukrainien abattu tous les trois jours par la résistance : pas mal... (Le Boeing malaisien avec ses 298 victimes figure également sur cette liste, mais il est à mettre au tableau de chasse de la junte.) Citation du jour (elle est de Paul Craig Roberts, ancien Secrétaire adjoint au Trésor américain) : «Si le gouvernement russe avait accepté la demande des provinces séparatistes (d'être rattachées à la Fédération russe comme la Crimée), il n'y aurait eu aucune guerre. Le gouvernement ukrainien est, certes, cinglé et contrôlé par Washington, mais pas au point d'attaquer les territoires reconnus par la Russie comme étant les siens. En faisant preuve de retenue, la Russie n'a fait que persuader Washington qu'elle était faible, et Washington a augmenté la pression. La Russie a convaincu l'Europe qu'il ne lui en coûterait rien de se plier aux sanctions de Washington contre la Russie. En comptant sur la bonne volonté, la raison, la vérité et les preuves, la Russie s'est trompée sur Washington et ses serviles marionnettes européennes. » Eh oui, la Russie s'est trompée, ce sont des choses qui arrivent... En tant qu'ancien officier du KGB, Poutine ne pouvait pas prévoir... Et maintenant, que va-t-il faire ?... Le plus simple est de continuer de se tromper... (Suite et fin) C. A. Convoler en justes noces à bord d’une Peugeot 201 série 1929, d’un «bijou» mécanique appelé De Dion Bouton de 1926, ou encore d’une Simca Vedette Chambord de 1958, les nouveaux couples à Constantine rivalisent d’imagination, créent le mariage de leurs rêves et font de leur jour d’union un moment unique et féerique. (Photo > D. R.) L'ambassadrice d'Autriche salue les efforts de l'Algérie pour la coopération bilatérale L'ambassadrice d'Autriche à Alger, Eloisia Worgetter, a salué lundi les efforts de l'Algérie visant à renforcer la coopération bilatérale lors d'un entretien avec le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune. (Photo > D. R.) Accidents de la circulation : 21 morts et 107 blessés durant les dernières 48h Vingt-et-une personnes (21) ont trouvé la mort et 107 autres ont été blessées dans 25 accidents de la circulation survenus durant les dernières 48h au niveau national, selon un bilan rendu public samedi par la Protection civile. (Photo > D. R.) actuel La NR 5024 - Lundi 25 août 2014 6 Gendarmerie nationale A l ’a p p r o c h e d e l ’A ï d E l - A d h a Plus de 72 quintaux de kif saisis depuis le début de l’année à Relizane ,Avec la récente saisie de 37 quintaux de kif traité, le groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Relizane a réalisé sa plus importante prise de drogue, depuis le début de l’année en cours marquée par l’interception de plus de 72 quintaux de cette marchandise prohibée. Le commandant Meguellati Nasrdine, responsable de la communication du groupement, est catégorique, les narcotrafiquants «redoublent» d’ingéniosité pour passer à travers les filets des services de sécurité qui les traquent implacablement. «Depuis le début de l’année en cours, quelque 72,87 quintaux de kif ont été saisis sur notre territoire lors de quatre opérations, toutes couronnées de succès», a-t-il expliqué. Au-delà de la quantité de drogue saisie, c’est le mode opératoire des réseaux de trafic de drogue qui retient l’attention. Ces derniers n’hésitent pas à user de toutes les ruses pour détourner l’attention des gendarmes, en Accidents de la circulation 21 morts et 107 blessés durant les dernières 48h Vingt-et-une personnes ont trouvé la mort et 107 autres ont été blessées dans 25 accidents de la circulation survenus durant les dernières 48h au niveau national, selon un bilan rendu public samedi par la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès avec deux morts et vingt blessés dans une collision entre un véhicule léger et un minibus, survenue sur la route nationale n°07, au niveau de la commune de Hassi Zahana, a-t-on souligné dans ce bilan arrêté samedi à 8h00. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont procédé à l'extinction de 58 incendies qui ont ravagé une superficie estimée à 177 hectares de forêt et 108 hectares de maquis. Durant la même période, huit cas de noyade ont été enregistrés, dont 7 au niveau des plages de Béjaïa, Skikda, Alger et Jijel. vain… Le 9 février dernier, un camion maquillé en véhicule appartenant à Sonelgaz a été intercepté. Une fouille minutieuse a permis de découvrir une quantité de 19,95 quintaux de kif. Les gendarmes ont mis sous la main des documents falsifiés dont un faux ordre de mission portant le sigle de cette entreprise nationale. Le 30 mars, un camion frigorifique est contrôlé au niveau d’un barrage de la gendarmerie. A première vue, rien d’anormal. Le frigo était vide. Seulement en redémarrant, le gendarme remarque une anomalie. Le châssis du camion est presque à ras de terre. L’alerte est donnée. Le véhicule est pris en chasse puis immobilisé. Sa fouille minutieuse a permis de découvrir une fausse cache dans laquelle étaient dissimulés 15, 08 quintaux de kif. Le conducteur a été arrêté. Des vrais trafiquants Le 12 juillet dernier, les gendarmes ont mis la main sur une quantité de 84 kilos de kif. Ils étaient dissimulés à l’intérieur d’un véhicule transportant un faux couple accompagné d’un bébé. «La mise en scène était parfaite. Il y avait même à l’intérieur du véhicule un siège-bébé. On a même trouvé un biberon rempli de lait tout chaud», a indiqué le même officier. Le pot aux roses a été découvert suite à la crevaison d’une roue du dit-véhicule, abandonné sur la bande d’urgence. Ses occupants avaient pris la fuite. Enfin, au début de ce mois d’août, agissant sur information et après une traque de près d’un mois, un camion de transport de carburant a été intercepté au niveau de la localité de Belassel, sur l’autoroute Est-Ouest. A l’intérieur de la citerne, dans une cache bien aménagée, les gendarmes avaient découvert une quantité de 37 quintaux de kif, représentant une colossale valeur de 400 millions de dinars. Le conducteur du camion et deux autres complices escortant la «cargaison» ont été arrêtés. L’enquête est toujours en cours pour démêler l’écheveau de cette affaire. L'officier a expliqué que les transporteurs de drogue sont toujours accompagnés de deux complices roulant à bord de véhicules. Le premier «ouvre» la route et signale éventuellement les barrages des services de sécurité et alerte le transporteur en cas de danger. Le second complice ferme la marche, sa mission consiste à «récupérer» le transporteur au cas où celui-ci se trouve contraint d’abandonner sa «cargaison». Pour le commandant Meguelati, la wilaya de Relizane est devenue une région de transit pour les narcotrafiquants qui convoient ces quantités de drogue vers l’étranger. Il a souligné également que cette région est un passage obligé pour ceux devant se rendre vers les différentes régions du pays. «Au niveau de notre wilaya, ce sont quelque 24 000 véhicules, tous tonnages confondus qui empruntent chaque jour le tronçon de l’autoroute Est-Ouest. C’est dire toute l’énorme tâche que doivent assumer Le ministère de l’Agriculture assure que le virus n'atteindra pas les moutons au quotidien nos éléments», a-t-il expliqué. La présence dissuasive sur les routes des éléments de ce corps de sécurité et la mise en service de 9 radars sur différents axes ont eu pour effet positif, durant les 7 premiers mois de l’année en cours, la réduction du nombre d’accidents de la route de moins 22%, par rapport à la même période de l’année précédente (2013). De janvier à fin juillet 2014, 38 accidents routiers ont été enregistrés sur les différents axes de la wilaya causant la mort de 44 personnes et en blessant 569 autres. Durant cette même période, sur 16 164 procès-verbaux dressés, 10 045 retraits de permis de conduire ont été opérés. Tout en plaidant pour l’application de la loi à l’encontre des contrevenants et chauffards de la route, le chargé de la communication du Groupement de la gendarmerie de Relizane a mis également en exergue l’importance que revêt l’action de sensibilisation et d’information. «Jusqu’à la fin du mois de juillet dernier, nous avons entrepris 666 campagnes d’information et de sensibilisation sur les dangers de la route, les maux sociaux, visant aussi bien les automobilistes, les établissements scolaires, les centres de formation professionnelle. Nous avons récolté le fruit de nos efforts, avec notamment la baisse sensible des accidents de la route alors que dans d’autres régions la courbe est plutôt ascendante», a encore ajouté l'officier. Aucun cas de fièvre aphteuse n’a été signalé au sein du cheptel ovin à travers le territoire national, selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Ainsi, le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans (UGCA), Saleh Souileh, a indiqué que ses services travaillent en coordination avec les ministères du Commerce et de l'Agriculture, pour le plafonnement des prix du «mouton de l'Aïd» à savoir entre 35 000 et 40 000 DA. Le cheptel est suivi par des commissions de wilayas. Par ailleurs, le directeur général du contrôle de la qualité au ministère du Commerce, Saadi Abderrahmane, a affirmé que les services du ministère n'ont relevé aucune augmentation des prix de la viande depuis l'apparition de la maladie. Les prix de vente au niveau des marchés de détail et de gros sont communiqués quotidiennement pour enfin procéder au calcul de la moyenne des prix au double plan régional et national. Il a souligné l'existence d'une bonne coordination avec le ministère de l'Agriculture à travers les équipes «vétérinaire-commerce» et «vétérinaire-protection de la flore» qui suivent la situation du cheptel jusqu'à son arrivée à l'abattoir puis sa commercialisation. Il a évoqué l'instruction signée récemment par le ministre du Commerce, Amara Benyounès, qui stipule une aide matérielle et en ressources humaines aux services du ministère de l'Agriculture dans le cadre de son action visant à éradiquer le virus. Le déplacement du cheptel s'impose dans le cadre d'une formule sanitaire définie par l'Etat De son côté, le président de la Fédération nationale des éleveurs, Boukarabila Mohamed, a qualifié de «pertinente» la décision du ministre de l'Agriculture de fermer les marchés de bétail, estimant que «le déplacement du cheptel s'impose à l'approche de l'Aïd El-Adha dans le cadre d'une formule sanitaire qui sera définie par l'Etat». «L'importation d'ovins pour couvrir la demande pendant l'Aïd El-Adha est inadmissible, la production nationale d'ovins dépassant les 25 millions», a-t-il ajouté. Evoquant la hausse des prix des viandes rouges sur le marché, M. Boukarabila a indiqué que le manque de fourrages et le recul de la production se répercutent sur les prix des viandes, estimant que le soutien du ministère de l'Agriculture aux éleveurs (300 grammes d'orge/jour pour chaque agneau ou brebis) «est insuffisant». Il a appelé, dans le même cadre, le ministère de tutelle à arrêter la liste des vrais éleveurs pour barrer la route aux opportunistes qui bénéficient illégalement du soutien de l'Etat. L'agneau consomme 1 kg d'orge par jour pour devenir productif et le ministère de l'Agriculture assure 300 g et les 700 g restants sont garantis par l'agriculteur, selon Boukarabila. N. R. Lancement la semaine prochaine des procédures d'indemnisation des éleveurs Tensions sur le pain à Alger ,Nulle explication n’a été fournie à la population algéroise sur la rareté du pain par les autorités de la wilaya d’Alger. L’Association générale des commerçants et des artisans algériens, d’habitude si prompte, à faire communiquer au public, l’état de la situation, caractérisant plus particulièrement le secteur sensible de la disponibilité des farines, et des productions de pain, n’a soufflé mot, sur ce qui motive cette baisse de l’offre, consécutive, selon nos observations, à la fermeture depuis les fêtes de l’Aïd de la majorité des boulangeries. Si quelques fabricants de pain ont été sanctionnés par une cessation d’activité par l’administration, pour non-observation des règles d’hygiène, et pour récidives pour non-application de la règlementation, le fait que l’écrasante majorité ait pris congé durant la même période, a de quoi inquiéter les consommateurs sur la légèreté des mesures qui peuvent être officialisées par l’administration, au cas où les boulangers observeraient un roulement pour prendre leur congé annuel. Connaissant la spécificité de la main d’œuvre de ce secteur artisanal basé sur l’emploi des membres de la famille, sinon, de travailleurs résidants dans des zones enclavées du pays, il aurait été judicieux de prévoir pour l’administration un calendrier afin d’éviter bien des désagréments aux consommateurs, souvent obligés de faire des queues interminables, sous un soleil de plomb, pour obtenir quelques baguettes. Les plus avertis attendent le matin très tôt la sortie des premières fournées de la journée pour s’approvisionner en lait et en pain. Pour les autres, la disponibilité de l’aliment de base des Algériens demeurera aléatoire, surtout, que certains boulangers auraient tendance plutôt à privilégier la vente de pizzas, de casse-croûtes à la karantita, et autres pâtisseries d’où ils tireraient de conséquents profits. On n’a même pu observer en plein centre de la capitale que des boulangers ont arrêté carrément la production et la vente du pain, pour se spécialiser, dans le fast-food. On y produit des jus douteux, et, on fait cuire des m’hajebs non stop, dans des conditions d’accueil et de consommation frisant le cynisme; à croire que le cahier des charges pour certains «commerçants» ne serait plus qu’une garniture sur du couscous. Le bon côté de cette tension sur la disponibilité du pain, serait que certaines ménagères aient retroussé leurs manches, pour pétrir à la main, comme autrefois la farine à faire leur painmaison. Elles ont ressorti, vaille que vaille, les tajines, soit en terre cuite, autrement, en tôle galvanisée, comme quoi, il ne serait pas dramatique pour les consommateurs, si les boulangeries prenaient congés onze mois sur les douze que compte l’année. Amar Khelifi Les procédures d'indemnisation des éleveurs dont le cheptel bovin a été affecté par la fièvre aphteuse seront «entamées la semaine prochaine», a affirmé le contrôleur général des services vétérinaires au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelmalek Boulahbal. Même si «l'assurance du cheptel est une procédure légale obligatoire», les éleveurs touchés par ce sinistre seront indemnisés à hauteur de 80% du prix réel de leurs bêtes sur le marché, a-t-il précisé. M. Boulahbal a indiqué que le nombre de cas de fièvre aphteuse a atteint 3 500, des pertes limitées par rapport à 1999 (4 millions de cas/9 millions d'euros). Le président du club scientifique de l'Institut national de médecine vétérinaire, Rezzouk Fahem, a tenu à rassurer le citoyen affirmant que la fièvre aphteuse ne cause pas la mort en cas de transmission à l'homme. Il a précisé à cet effet, que la fièvre aphteuse est une maladie qui «se transmet à l'homme en cas de contact direct du sang humain avec le virus», comme par exemple lorsque l'agriculteur présente une blessure à la main et procède à l'examen d'un malade sans protection ou en cas de consommation de lait non bouilli ou non pasteurisé provenant d'une vache atteinte, rappelant que 4 cas seulement ont été enregistrés dans le monde. Il est à noter que les symptômes de transmission à l'homme se manifestent par une température élevée et des aphtes sur la muqueuse buccale ne peuvent causer la mort, a-t-il encore dit avant d'ajouter qu'aucun médicament n'a été découvert à ce jour pour la fièvre aphteuse excepté le vaccin qui doit être administré avant l'affection. Imane Misraoui La NR 5024 – Lundi 25 août 2014 économie 7 Amérique latine INFOS EXPRESS Le pétrole comme appât à compagnies étrangères , Pour exploiter le pétrole d’une région qui accapare 20% des réserves mondiales, certains pays d’Amérique latine cherchent à attirer les entreprises étrangères, s’efforçant toutefois de ne pas perdre le contrôle de l’Etat sur ce secteur stratégique. Au premier rang : le Mexique, le Brésil et l’Argentine, cibles de choix pour leurs réserves inexploitées et les possibilités de développer celles existantes. Le Mexique a approuvé, il y a quelques jours, une réforme historique, mettant fin à 76 ans de monopole de la compagnie publique Pemex dans l’exploration et l’exploitation du pétrole. Dans la foulée, la deuxième économie d’Amérique latine a lancé des appels d’offres pour 16 projets d’infrastructures électriques et de gazoducs, d’un montant total de 4,9 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros). Au total, le gouvernement mexicain espère capter pour 50 milliards de dollars d’investissements, avec comme objectif de stimuler la production pétrolière, qui ne cesse de chuter faute de financement suffisant, passant de 3,4 millions de barils par jour en 2004 à moins de 2,5 millions actuellement. L’idée est aussi d’attirer des entreprises ayant la capacité technologique nécessaire pour exploiter le pétrole en eaux profondes dans le Golfe du Mexique, auquel Pemex n’a pu accéder. Cette dernière reste toutefois en position très confortable, s’étant vu attribuer juste après la réforme 83% des réserves probables et prouvées de pétrole du pays, estimées à 20,6 milliards de barils. Mais avant de venir, les compagnies étrangères voudront d’abord connaître les termes précis des contrats. «Le plus important dans cette ouverture (du marché) est (qu’elles) puissent acheter et extraire du pétrole avec des conditions légales de certitude juridique, de non-expropriation», explique à l’AFP Raymundo Tenorio Aguilar, directeur du département Economie de l’Institut technologique de Monterrey. Autre obstacle susceptible de les rebuter : la charge fiscale. «Les impôts locaux sont très élevés. Il faudra voir si cela attire vraiment les investisseurs», ditil. Des groupes publics forts Au Brésil, les énormes gisements que compte le pays au large de ses côtes, sous une couche de sel (Presal), sont un bon moyen d’attirer les capitaux étrangers. Mais pour opérer, les groupes non-brésiliens doivent s’asso- L’idée est d’attirer des entreprises ayant la capacité technologique nécessaire pour exploiter le pétrole en eaux profondes. (Photo > D. R.) cier à l’entreprise publique Petrobras, qui a au moins 30% de participation dans chaque projet et le monopole opérationnel. En novembre dernier, le pays a attribué la concession du plus grand de ses champs pétroliers, Libra, au français Total, à l’anglo-néerlandais britannique Shell et à deux entreprises d’Etat chinoises gardant 40% du total pour Petrobras. Pour l’avenir, tout repose sur le résultat des élections d’octobre : si la présidente Dilma Rousseff, partisane d’un grand contrôle de l’Etat en matière énergétique, n’est pas réélue, cela serait un bon signal pour les groupes étrangers. Si Marina Silva passe devant elle, malgré son engagement écologiste, «cela pourrait peut-être attirer plus d’entreprises privées» car «peutêtre qu’elle ne protégera pas autant le monopole de Petrobras», explique Adriano Pires, expert du secteur. Il voit dans la victoire d’Aecio Neves, troisième dans les sondages, «le meilleur scénario pour les entreprises privées car il propose un calendrier de concessions et veut remettre en question cette clause des 30% pour Petrobras». Du côté de l’Argentine, c’est le précieux gisement de Vaca Muerta, en Patagonie, et ses réserves d’hydrocarbures non conventionnelles, qui attire les regards. Le projet n’en est qu’à ses débuts mais plusieurs géants pétroliers, comme Total, les américains Chevron, Dawn Chemical et Exxon, l’allemand Winter Shale et Shell ont déjà signé des accords avec l’entreprise publique YPF. Mais difficile de ne pas oublier la mésa- venture de l’espagnol Repsol, dont l’essentiel de la part dans YPF a été nationalisé en 2012, ce qui a donné lieu à une bataille judiciaire, soldée par une forte indemnisation. Et l’Argentine garde, elle aussi, un contrôle strict sur ce réservoir de 30 000 kilomètres carrés sur les 180 puits en développement, plus de 70% sont à YPF. «Vaca Muerta, en termes stratégiques, est très important», souligne Horacio Lazarte, spécialiste de l’énergie chez le consultant Abeceb. «Toutes les projections jusqu’à maintenant estiment que le gisement arrivera à une exploitation pleine après 2020», avec un potentiel de 27 milliards de barils, soit dix fois les réserves actuelles de l’Argentine. Rana Plaza (Inde) Frégates de Taïwan : la justice suisse accepte le recours d’un homme d’affaires Le Tribunal fédéral, la plus haute instance juridique suisse, a accepté un recours de l’homme d’affaires Andrew Wang, homme clé du scandale politicojudiciaire dit «des frégates de Taïwan», selon une décision publiée vendredi. Le Tribunal fédéral a annulé, comme le demandait M. Wang, le feu vert à une demande de séquestre du groupe français Thalès portant sur 774 millions de francs suisses lui appartenant déposés dans plusieurs banques suisses. Dans ses conclusions, le Tribunal fédéral explique qu’il y avait eu un fait nouveau, à savoir un jugement du tribunal de district de Taïpeï du 30 octobre 2012, qui aurait dû être pris en considération par les juges genevois. «La Cour de justice est tombée dans l’arbitraire en écartant ces faits sans examiner s’ils constituaient» de véritables faits nouveaux, écrivent les juges fédéraux. Dans ce jugement de 2012, Taïwan avait été déboutée de toutes ses prétentions à l’égard de M. Wang pour cause de prescription. Pour les juges fédéraux suisses, la justice genevoise aurait dû prendre en considération cette décision du Tribunal de district de Taïpeï. Goldman Sachs rachète pour 3,15 milliards de dollars de produits financiers pour solder des poursuites Auchan va verser 1,5 million de dollars à un fonds d’indemnisation Le groupe français de distribution Auchan a décidé de contribuer à hauteur de 1,5 million de dollars (environ 1,13 million d’euros) au fond destiné aux familles des victimes de l’effondrement de l’usine de confection de vêtements Rana Plaza. «Groupe Auchan a décidé de contribuer à hauteur de 1,5 million de dollars au Rana Plaza Donors Trust Fund, fond mis en place sous l’égide de l’OIT», l’Organisation internationale du travail, écrit vendredi le géant de la distribution sur son site internet. Auchan indique «marquer ainsi sa solidarité avec les ouvriers et ouvrières de ce pays où sont confectionnés une partie des vêtements à sa marque». L’effondrement du Rana Plaza, un immeuble abritant des ateliers de confection, situé à Dacca, au Bangladesh avait provoqué la mort de 1.138 ouvriers textiles et blessé plus de 2 000 autres en 2013. Cette catastrophe avait mis en lumière, les conditions de sécurité déplorables dans les ateliers, ainsi que les salaires et les conditions de travail misérables des employés. Un fonds d’indemnisation, piloté par l’OIT et fixé à 40 millions de dollars, avait été créé en décembre 2013, soit huit mois après le drame. Les distributeurs occidentaux ont depuis été contraints de lancer des inspections de sécurité et le gouvernement de relever le salaire minimum. Trois associations françaises, qui avaient annoncé le 24 avril avoir porté plainte contre Auchan pour pratique commerciale trompeuse, ont estimé vendredi que le montant annoncé était «insuffisant au regard des besoins, de l’activité du groupe au Bangladesh, et de sa santé financière». Dans un communiqué commun, Collectif Ethique sur l’étiquette, Peuples Solidaires et Sherpa «regrettent que le groupe ait attendu un temps inacceptable au regard de sa responsabilité première dans le drame». A lir sur Internet www.lnr-dz.com La banque d’affaires américaine Goldman Sachs a annoncé, vendredi, qu’elle allait racheter pour 3,15 milliards de dollars de produits financiers adossés à des crédits immobiliers à risque («subprime») afin de solder des poursuites. Ces produits financiers avaient été vendus entre 2005 et 2007 aux sociétés de refinancement hypothécaires Freddie Mac et Fannie Mae, qui avaient par la suite été emportées par la crise financière et placées sous la tutelle de l’Etat. La transaction entre dans le cadre d’un accord amiable avec la FHFA, le régulateur qui supervise Fannie et Freddie. Outre Goldman Sachs, la FHFA avait lancé des poursuites contre une série d’établissements bancaires ayant cédé aux deux organismes de refinancement hypothécaire des produits financiers immobiliers toxiques, basés sur des crédits octroyés à des emprunteurs insolvables (les fameux «subprime»). régions INFOS EXPRESS La NR 5024 - Lundi 25 ao t 2014 8 Maghnia MILIANA 292 enseignants admis en stage au lycée MustaphaFerroukhi Le concours pour le recrutement de professeurs pour les lycées et les CEM a donné les résultats suivants : 292 candidats ont été admis. Le stage de préparation d’une durée de 15 jours se déroule au lycée Mustapha Ferroukhi. L’encadrement compte 30 cadres comprenant des inspecteurs généraux et des formateurs. Nous avons eu les avis de plusieurs stagiaires, «ce stage est très bénéfique, il nous permet de connaître les différentes étapes pour réussir notre mission. Nous avons un encadrement à la hauteur qui est mobilisé pour une formation de qualité». Le directeur du stage nous a signalé pour sa part, «tous les moyens ont été mobilisés (matériel, restauration) pour une réussite certaine. Des débats sur plusieurs sujets importants seront organisés avec la présence d’anciens chefs d'établissement des lycées». Hadj-M. Une délégation de la direction générale des Douanes dépêchée pour rencontrer les commerçants , Dans un télégramme daté du 17 août 2014 sous le n°32809-16, transmis aux APC des communes frontalières par le ministère des Finances, informant ces derniers que la circulaire n°35 du 17 juin 2014 assujettissant les commerçants à une autorisation de circuler (passavant), a été gelée jusqu’à nouvel ordre. Malheureusement celle-ci n’a pas été appliquée par les services des douanes qui continuent d’exiger des commerçants des localités frontalières de viser toutes les marchandises introduites dans la zone des douanes à partir du carrefour 35 où se trouve le siège de la brigade mixte qui active depuis 2005. Suite à la vague de mécontentement des commerçants et consommateurs des régions frontalières induite par l’explosion des prix que l’application du système de visa pour les marchandises introduites dans la zone des douanes (passavant) a engendrée, un arrêté de suspension provisoire de cette application a été signé par le secrétaire général de la wilaya et transmis à toutes les instances afin que son application soit effective sur le terrain. Malheureusement, la principale partie dans ce système à savoir les douanes n’ont pas répondu au vœu du SG et continuent d’exiger le passavant, ce qui représente, selon les commerçants une entrave à la trêve qui permettra aux pouvoirs publics, la concertation et la réflexion pour une solution réfléchie et donc radicale. Les commerçants dénoncent l’instauration du passavant. (Photo > D. R.) «Tant que nous n’avons rien reçu de notre direction générale, toute marchandise introduite dans la zone terrestre du rayon des douanes doit être soumise à l’autorisation de circuler», dira un responsable local des douanes. Cette position des services des douanes n’a pas été sans susciter la déception des consommateurs et des commerçants frontaliers, lesquels ont repris les grèves de plus belle à travers plusieurs villes, et comptent selon certains, recourir à d’autres actions pour alerter les pouvoirs publics sur cette mesure pénalisante à plus d’un titre. Alertée de la colère des frontaliers, la direction générale des douanes a dépêché à la wilaya de Tlemcen, une délégation composée d’éléments de l’inspection générale et régionale. L’objectif de la visite de cette délégation est l’appréciation des résultats réels de cette mesure et la connaissance des causes de cette Relizane Le calvaire du transport continue , Quoi qu’on dise, le problème des taxis à Relizane demeure entier par ces journées de forte canicule, où les citoyens partent tôt le matin pour faire leurs commissions dans les différents marchés ou pour se rendre tout simplement au travail. Les usagers, désemparés, parlent d’anarchie et pointent du doigt, les taxieurs urbains, bien entendu, mais aussi les responsables du secteur. «La prétendue organisation, annoncée au début du mois de juin avec beaucoup de tapage, n’est que de la poudre aux yeux !», nous ont crié, à bout de nerfs, plusieurs usagers rencontrés dans une station. Et il n’ont pas du tout tort car quelle que soit la station, on trouve toujours une foule de gens qui attendent désespérément l’arrivée d’un taxi. Devant l’hôtel des finances pour les dessertes de Hai Chémerik, Satal et la nouvelle ville, à la place d’El Graba pour les dessertes de Sidi M’Hamed Benaouda et Khacheb, ainsi que dans d’autres stations que nous avons visitées, les véhicules sont pris d’assaut dès qu’ils pointent le bout du nez, créant des scènes tragi-comiques et conduisant parfois à des prises de becs entre usagers. Et dans cette situation, ce sont souvent les personnes âgées et les femmes qui restent sur le carreau. Au boulevard Mohamed Khemisti, les taxis même vides refusent de s’arrêter, ou bien ils vous imposent l’itinéraire de leur choix ! On passe sur tous ces déboires et sur le fonctionnement des stations H/24 annoncé et que personne ne semble avoir vu, pour reconnaître que les dispositions prises dernièrement de créer de nouvelles stations et faciliter le travail aux taxieurs n’ont pas pour autant réglé le problème. En plus des anomalies signalées plus haut, nous constatons chaque jour que les usagers continuent à courir à droite et à gauche à la recherche d’un taxi, que les taxieurs continuent de n’en faire qu’à leur tête en imposant les itinéraires qui leur conviennent et en fixant parfois des tarifs exorbitants. Et tout cela ouvre fatalement la brèche aux clandestins dont le nombre augmente chaque jour. Le mot de la fin a été délivré par un vieux citoyen de la ville qui a affirmé que «les comportements doivent changer. Sans cela, toute organisation est vouée, tôt ou tard, à l’échec». N.-Malik exaspération des frontaliers. Ainsi, après une rencontre avec la brigade mixte et les responsables de la direction régionale des douanes, la délégation s’est réunie avec les principaux commerçants de la daïra de Maghnia, lesquels ont exposé leurs préoccupations par rapport à ce système de passavant et les raisons de leur colère. «Si l’objectif visé par ce système est la lutte contre la contrebande, avec tous les moyens mis en branle (tranchée, importants moyens humains et matériels), il suffit d’appliquer le système de passavant entre la frontière et les agglomérations frontalières. Maintenant si l’objectif est fiscal pour que le calcul des impôts soit réel et reflète la quantité de la marchandise achetée et revendue, on ne voit aucun inconvénient à cela mais seulement, on bute sur un problème qui est le refus des fournisseurs de nous délivrer les factures. On est obligé de nous rabattre sur des fournisseurs qui exercent avec des prête-noms avec les risques qui en découlent, à savoir le risque de se voir pénalisés. D’un autre côté, les détaillants refusent de nous présenter leur registre afin de leur facturer la marchandise. On se retrouve ainsi pris entre le marteau et l’enclume. C’est tout le système de facturation à travers le pays qui doit être revu. Le problème est profond. Une réflexion sur le problème est impérieuse de la part de la direction des douanes, du ministère des Finances et celui du Commerce pour que soit rectifié le tir, car cette situation continue de pénaliser le commerçant et le consommateur frontalier uniquement», résume devant la délégation, un des principaux grossistes de la daïra de Maghnia. La délégation compte se déplacer dans d’autres daïras frontalières pour des concertations similaires afin qu’une synthèse qui représente toutes les spécificités géographiques soit présentée au directeur général des douanes. Mohamed Hichem Khemis-Miliana Les services des urgences débordés , Faites un tour au service des urgences à partir de vingt et une heure et vous aurez une image de la prise en charge des malades qui viennent de plus de dix communes. Une longue chaîne de patients qui attendent leurs tour de visite. Parfois, on s’attend à des disputes violentes car chacun vaudrait être servi le premier. Nous avons discuté avec les deux docteurs de ser vice qui nous ont donné plus d’explications : «Nous recevons beaucoup du monde de plusieurs communes, mais le vrai problème réside dans la nature du mal. Pour un simple BRÈVE Sidi Bel-Abbès Un sexagénaire trouvé mort au fond d’un puits Un père de famille âgé de 67 ans, a été trouvé la mort vendredi matin au fond d’un puits. D’après l’information, la victime «bobo», on vient de toutes les régions pour consulter le médecin. Il y a beaucoup de cas graves qui trouvent beaucoup de difficultés à arriver aux consultations. Il faut être sur le qui-vive pour déceler les urgences qui doivent être traitées dans les meilleurs délais». Nous avons assisté à un cas où une famille composée de 10 personnes a été admirablement prise en charge suite à une intoxication au cours d’un mariage. Hadj-Mohamed Voir sur Internet www.lnr-dz.com donnait à boire à son troupeau de moutons avant de chuter mortellement au fond d’un profond puits au douar Djouaher dans la commune de Taourira à l’ouest de la ville. Cet accident tragique a causé non seulement, un grand chagrin dans le milieu familial mais aussi a mis en émoi tous les habitants de cette paisible localité. La dépouille a été d’abord transportée à l’hôpital Hadid-Aïssa dans la daïra de Telagh avant d’être évacuée à l’hôpital Hassani-Abdelkader de Sidi bel-Abbès. Une enquête sécuritaire a été menée. Djillali T. 9 La NR 5024 – Lundi 25 août 2014 régions Bordj Menaïel La «hogra» sous toutes ses formes : bureaucratique et autres ,L’Etat algérien doit faire respecter les lois qu’il a lui même édictées et cela quelles qu’en soient les conséquences. Seul l’Etat doit dicter des décisions aussi difficiles soientelles à prendre. Il doit faire preuve d’autorité afin que les lois soient justement respectées. Il doit avoir toute la lattitude à intervenir au bon moment. Qu’ils opposent ou divisent des peuples, des entreprises, des groupes sociaux, de quelque nature que ce soit, les conflits naissent presque toujours de l’incomprehension, de la méfiance, de l’incapacité à se mettre à la place des autres, au non- respect des lois, à l’excés de zéle, à certains dépassements de part et d’autre. Dans notre beau pays, il faut le dire sans risque de nous tromper que le fait que chacun «fasse ce qu’il veut», ou encore pousse la charrue comme bon lui semble, pour en fin de compte déboucher sur les lois de la jungle, lorsque ces ingrédients sont réunis, il suffit d’une initiative maladroite, même si elle est bien intentionnée, d’un incident fortuit, voire d’un mot imprudent pour qu’un feu prenne sur lequel il y a toujours bien sûr de bonnes ames, pour souffler. Nous savons tous que personne n’est au dessus de la loi, aussi chacun de nous a des droits et des devoirs envers la société; le citoyen se doit de respecter les lois, le policier ou le gendarme ne doit en aucun cas outrepasser ses prérogatives. Mais au fait, de quelles lois parlons-nous dans notre beau pays l’Algérie ! C’est incroyable mais aussi vrai pour dire que l’ époque où nous vivons est très dangereuse, la peur prend le dessus sur le citoyen etant donné que personne ne respecte personne et où tout marche de travers. L’insécurité et les dépassements sont monnaies courante, c’est vraiment intolérable, voire inadmissible ce pourrissement et ce laisseraller qui prévaut de nos jours dans chacune de nos villes. L’ importante croissance des lois de la République comme phénoméne social, culturel et économique s’impose à tous les citoyens, à tous les dirigeants et responsables politiques, à tous les commis de l’Etat, aux services d’ordre censés appliquer les lois. Les lois ont été érigées pour faire en sorte de moraliser l’être humain, pour son épanouissement, pour sa protection pour vivre une vie descente, et à restituer les droits légitimes pour tout un chacun, car en respectant les lois et en les appliquant convenablement, on peut contribuer à l’acomplissement des devoirs de l’homme à la qualité de la vie. Malheureusement, ce n’est pas le cas dans notre pays où l’ injustice, la hogra, Mettre fin à la bureaucratie. (Photo > D.R.) le favoritisme et la corruption sont de nos jours maitres des lieux. Dans un passé récent, le défunt billetiste Boussad Abdiche, journaliste au quotidien El Moidjahid avait dit que le tricot fait à la main est une entreprise qui demande du temps, de la patience et aussi de la précision, car il suffit qu’une maille lâche, qu’apparait un petit trou de la grosseur d’une tête d’épingle et qui grandit ensuite tellement vite qu’on finit par y passer le doigt, puis la main. Il en est de même pour n’importe quelle entreprise de n’importe quelle dimension, aussi petite soit-elle dans la conception, et c’est tout de suite un flot ininterrompu, et puis l’inondation. (Billet du 16 décembre 1985). C’est exactement ce qui se passe actuellement dans notre pays où certes la peur d’avant a disparu, mais cela rien n’empêche qu’un autre fléau s’offre à nous, celui de la hogra, des dépassements, des bévues policiéres, de la bureaucratie, du favoritisme. Il est vrai que les Algériens ont réussi à faire de ce beau pays, qui est notre mère patrie, un enfer invivable, et c’est affirmatif. Valons-nous vraiment quelque chose ou sommes-nous véritablement des Algériens qui ne valent rien ? Alors pourquoi durant le temps du parti unique, beaucoup d’injustices s’étaient déclarées, et c’est incompréhensibles, cette façon de raisonner puisque vous avez beau saisir les autorités locales, les responsables du gouvernement, ministère de l’interieur, ministère des Anciens Moudjahidines, les directions des services de sécurité, soyez-en sûr que personne ne vous répondra; vous avez beau crier à qui veut bien l’entendre que vous êtes sujet à une injustice, vos doléances resteront lettres mortes. Il y a des imperfections dans nos lois, ou seraitce des excés de zèle de certains agents de l’ordre censé proteger le citoyen qui sont à l’origine des dépassements. Ce sont donc les personnages qui ne sont pas à la hauteur des institutions étatiques qu’il convient impérativement de changer si on veut mettre fin à l’injustice qui empoisonnent la vie du citoyen. A qui faut-il s’adresser lorsque vous êtes agressé par les représentants de la loi ? Que fait-on lorsqu’on est sujet à des dépassements et que personne ne daigne vous écouter; là on peut dire que l’Etat est absent, car sa responsabilité comme institution de sauvegarde est également engagée. C’est à l’ Etat, par le biais de son responsable, que s’implique le droit d’assurer la sécurité des biens et des personnes. C’est à l’Etat de faire respecter les lois et d’accorder les droits à chaque individu, et pour cela, il faudrait que du sommet à la base, le responsable à chaque niveau, qu’il soit dans la police, dans la gendarmerie, dans la justice, dans n’importe quels secteurs étatiques, dans les douanes, dans les collectivités locales, chacun doit assumer convenablement sa mission. Les agents de l’ordre sont tenus par le respect de la loi, ils sont les premiers à qui incombe le respect de la loi et la préservation de la dignité des citoyens. Le principal rôle des agents de l’ordre est d’assurer la sécurité des personnes et des biens. De là, ils sont chargés du maintien de l’ordre régis par la République démocratique et populaire partout où le besoin se fait sentir. Lorsque le policier ou le gendarme applique convenablement dans le strict respect de la loi et sans excés de zèle un quelconque abus d’autorité, son travail sans toucher à la dignité du citoyen, tout ira bien; et lorsque les premiers responsables, quelle que soit l’administration, feront attentivement leur boulot avec assiduité et respect, il est tout à fait certain que tout marchera sur des roulettes. Aussi, combien de fois n’avons nous pas entendu des citoyens se plaindre : «J’ai écrit au Wali pour demander une audience, et à ce jour, il n’a pas daigné me répondre. J ai saisi le Maire. J’ai transmis mon problème au Chef du gouvernement, mais depuis presque une année, je n’ai reçu aucune réponse. La bureaucratie, voila le mal où il réside, et faire ce constat ne saurait dispenser les responsables à tous les niveaux de ne pas faire comme il se doit leur tache pour laquelle ils sont payés, car effectivement, le grand mal est là, et pour cela, il suffit de se rendre dans n’importe quelle administration telle que l’APC, la daïra, le commissaria, la Brigade de gendarmerie, les Institutions étatiques pour se rendre compte du mauvais acceuil et glacial qui vous est réservé. Il est tout à fait certain que beaucoup d’entre nous souffrent actuellement de cette passivité de l’Etat, le laisseraller qui s’exprime en angoisse devant l’incertitude, la faiblesse du danger devant l’insécurité qui prend des proportions énormes, d’ou la situation de naufrage. Alors comment expliquer aux responsables que de l’injustice vient la hogra, la violence, le non-respect des lois. Pourquoi un tel constat amer qui n’honore en aucun cas les responsables à quel que niveau que ce soit de nos institutions étatiques. Alors des questions s’imposent d’elles-mêmes : qui faut- il blâmer? L’institution algérienne ou ceux qui ont été désignés pour la diriger, la réponse est claire et nette : les institutions sont indemnes de toutes critiques, ce sont les hommes censés la servir qui, toute honte bue, n’assument pas convenablement leurs taches, leurs devoirs et les droits dans un ensemble de relations déterminées qui éliminent toute confusion, tout conflit ou tout échappatoire pour la promotion de l’intérêt commun. Chacun doit assumer ses responsabilités et prendre des décisions dans l’intérêt de tout un chacun, il doit combattre le laisser-aller, le laxisme et le gaspillage. La résponsabilité doit et ne peut s’exercer qu’en toute clarté. Chez nous, il est très difficile de prouver que vous avez raison car en cas d’excès de zéle, il trouvera toujours quelque chose pour se justifier, car au nom de leurs lois, tout est permis. L’abus d’autorité est synonyme d’excès, d’exagération à outrepasser certains droits. Plus largement, l’abus d’autorité dans un sens proche de l’abus de pouvoir est une contrainte morale exercée sur quelqu’un par une personne qui se sert de son autorité de fait ou de droit. L’abus d’autorité est l’acte d’un fonctionnaire ou d’une personne dépositaire de l’autorité publique qui outrepasse son autorité. L’ Etat de droit reviendra lorsqu’on aura éliminer ces contraintes. Kouider Djouab Jijel : le programme Aquapêche 2020, objet de concertation Des rencontres de concertation avec les principaux partenaires de la Direction de la Pêche et des Ressources halieutiques de Jijel ont été entamées, et ce en prévision du lancement du programme d’investissements publics sectoriel à l’horizon 2019, a-t-on appris des responsables du secteur de wilaya. (Photo > D. R. ) Tamanrasset : Tazrouk, destination privilégiée des estivants La commune de Tazrouk (140 km de la capital de l’Aheggar) connue et reconnue pour ces Oasis et son paysage saharien spécifique est devenue ces jours-ci une destination privilégiée des estivants issus de la région et des wilayas limitrophes. (Photo > D. R.) Fièvre aphteuse : abattage de 130 têtes bovines à Boumerdès Cent trente (130) vaches et taurillons atteints de la fièvre aphteuse, à Boumerdes, ont été abattus depuis la découverte du premier foyer de contamination à la fin juillet dernier, apprend-on jeudi auprès du responsable de la direction des services agricoles de la wilaya. (Photo > D. R. ) Biskra : meeting de solidarité avec les Palestiniens Un meeting de solidarité avec le peuple palestinien a été organisé, samedi à Biskra, à l’initiative du bureau de wilaya du Mouvement de la société de la paix (MSP). La manifestation a été marquée par l'intervention de l’ancien ministre palestinien des Wakfs, Ismaïl Radouane, qui a salué l’initiative qui «traduit l’ampleur de la solidarité du peuple algérien avec leurs frères palestiniens». M. Radouane a notamment qualifié de crime l’agression barbare (Photo > D. R. ) enquête La NR 5024 – Lundi 25 août 2014 10 Le tourisme algérien Une feuille de route blanche breux problèmes dont le manque d’eau potable, les coupures incessantes de l’alimentation en énergie électrique ; l’absence d’activités culturelles et sportives pour les jeunes. Plusieurs villageois de cette localité reprochent aux autorités locales une remarquable incapacité dans la gestion des affaires de la commune. , Le secteur du tourisme à Annaba commence à renaître de ses cendres ces trois dernières années ; cela a permis à la wilaya de recevoir des milliers de touristes venant de la Tunisie, la Libye, la France, et même des quatre coins du pays. Au pied du massif de l’Edough, Annaba est baignée par la mer méditerranée sur 80 km, offrant ainsi un agréable tourisme balnéaire climatique et d’affaires. La juxtaposition de la mer et de la montagne éblouit les visiteurs en l’été. Or, la corniche urbaine de la ville connue depuis longtemps pour sa merveilleuse beauté côtière qui s’étend depuis La Grenouillère jusqu’à la plage de Chapuis a un peu perdu sa vocation touristique pour se transformer en une zone résidentielle de haut standing avec la première construction qui avait débuté par une grande tour de Génie Sider située au lieudit El Kattara, suivie par une prochaine réalisation d’envergure constituée de deux tours à usage d’habitation sur la plage de Rizzi Amor. Toutefois, pour faire face à une concurrence de plus en plus féroce du secteur privés, les gestionnaires des deux grands hôtels de la ville sous régime étatique, à savoir Seybouse 4 étoiles 288 chambres, El Mountazah 89 chambres ont redoublé d’activités et d’initiatives. Grâce aux conventions signées avec un grand nombre d’institutions, d’entreprises et certaines administrations portant notamment sur des facilités de remises de 20% aux clients fidèles. L’hôtel Seybouse, incontournable pour les séminaires, les journées d’études ou les forums, bien que fonctionnant à 50% seulement de ses capacités, compte en moyenne un bénéfice annuel de 80 millions de dinars. El Mountazah, situé sur le site touristique de Seraidi en pleine montagne, table sur l’animation musique et jeux, et à la demande des clients, les repas sont servis sur les terrasses. Pour allier la mer à la montagne et attirer le plus de touristes possible, cet hôtel, qui possède une piscine, avait étudié il n’y a pas longtemps, la possibilité d’obtenir une concession d’une partie de la plage de la baie de Oued Bakrat, qui est située à quelques kilomètres de Séraidi afin d’organiser des navettes pour ses clients, d’après indique-t-on, l’esprit de la loi N° 2/3 du17 février 2003. Dans cette option, il faut souligner que la zone d’expansion touristique de cette région, qui constitue donc le versant du mont formant la vallée d’Oued Bakrat sur une superficie de 1375 ha, dont l’attrait principal demeure sa grande et merveilleuse plage de Djenene El Bey, encadrée par le décor forestier riche du massif de l’Egough. Cette vaste zone peut accueillir une moyenne de 15 structures touristiques d’une capacité avoisinant les 2000 lits, ainsi que des infrastructures de détente et de loisirs valorisant cet immense potentiel du secteur en question, a-t-on appris. Seraïdi, un lieu touristique perdu L’agglomération de Séraidi, qui est située à une attitude de 10006 mètres du niveau de la mer, possède aussi une forêt riche en faune et en flore, elle est toujours attractive en été pour son climat rafraîchissant, et en hiver pour son paysage de neige éblouissant. Ce village, qui date de plusieurs années, perché sur les montagnes de l’Edough distante de 12 kilomètres d’Annaba, demeure un lieu très captivant et très visité par plusieurs ministres. Séraidi avait été classée commune à vocation touristique, et surtout agricole, elle abrite près de 40 000 habitants. Cependant, depuis l’indépendance du territoire, elle est presque totalement oubliée par beaucoup de responsables locaux qui n’ont pasprévu de plans de développements pour cette région importante par manque d’imagination. Ses habitants sont confrontés quotidiennement à de nom- DROIT DE RÉPONSE Algérie Poste nous écrit Suite à votre article publié le 19 Aout 2014 en page 10, intitulé « Algérie Poste, Une structure dépassée par les événements», et conformément à la loi organique 12-05 du 12 janvier 2012 relative à l’information, je vous demande d’insérer les précisions suivantes : Algérie Poste tient à démentir tout les chiffres annoncés par l’auteur de l’article, et rejette en bloc les jugements de valeurs qu’il a généralisé sur toutes les prestations, en les qualifiant de « mauvaises ». Les chiffres avancés dans l’article relatif à l’infrastructure de notre entreprise ainsi que ces capacités des traitements des demandes de notre clientèle, sont totalement erronés. Pour ne citer qu’un petit exemple, à titre d’illustration, le nombre de guichets automatiques bancaires, n’est pas de 110 mais bientôt il atteindra les 1000 guichets sur l’ensemble du territoire national, et le nombre d’établissement postaux a dépassé les 3500 établissements, qui offrent toutes les prestations postales existantes, c’est pour cela que le terme « point de contacte » ne reflète pas le nombre d’établissements postaux et le nombre d’opérations qu’ils réalisent au quotidiens. Aujourd’hui, Algérie Poste, possède le plus grand système central d’exploitation au niveau national, d’une capacité de traitement de deux millions d’opérations par jour. Concernant le volet relatif au traitement des opérations et délais d’attentes, nous vous informons, que grâce aux investissements réalisés dernièrement, en matière d’équipements, logiciels et applications, réseaux, nos guichetiers travaillent dans de très bonnes conditions, ce qui leurs a permis de satisfaire toutes les demandes émanant de notre clientèle et dans des délais très raisonnables. Sur un autre chapitre, l’auteur a mentionné que « les agents des PTT sont réellement dépassés par les événements ces derniers temps », ce jugement est totalement mensongère et diffamatoir à l’encontre de nos postières et postiers qui consentent des efforts au quotidien afin d’assurer d’abord la noble mission du service public pour tous les citoyens, et en deuxième lieux, satisfaire la demande de notre clientèle. Par ailleurs ; l’auteur de l’article, a exposé un tableau noir concernant les activités de l’unité postale de wilaya de Annaba, se qui est totalement faux et en décalage avec la réalité du terrain. Pour votre information, la wilaya d’Annaba, dispose de 47 établissements postaux, qui sont tous informatisés, et 90 % de ces établissements sont reliés à quatre systèmes de secours, en occurrence v-sat, IP, X25, et MobiConect. Le système de gestion réseau bascule d’une manière automatique, vers l’un des systèmes en cas de panne réseau, se qui procure la continuité de service quelque soit les circonstances. De ce qui précède et à titre d’exemple, la wilaya de Annaba n’a enregistré aucune rupture en matière de fonds, ni panne réseau, cependant, je tien à vous communiquez quelques chiffres afférant au nombre d’opérations de retraits CCP réalisés en Mois de juillet denier, dépassent les 223 000, avec un montant de CINQ Milliards de DA. Concernant, les retraits au niveau de GAB, le nombre d’opérations de retraits réalisés durant le Mois d’Avril 2014, est de 75 mille, ce qui correspond à une somme globale de 58 Milliards de centime. Enfin, comptant sur votre professionnalisme, je vous demande de bien vouloir insérer ces précisions dans votre prochaine édition. Cordialement. Le directeur de la communication, M. Hektitene Nadjim L’antique Hippone avec une superficie de près de 1 500 km2 En effet, cinquante ans après l’indépendance, rien n’a été exécuté ou concrétisé dans le tourisme pour cette lointaine région, pourtant réputée zone touristique», nous avait dit un habitant de Séraidi . Et d’ajouter: «Ici, c’est une réelle misère, le transport public se fait rare et le peu qui existe appartient à des transporteurs privés qui activent comme bon leur semble. Heureusement que le téléphérique nous rend un grand service pour descendre vers la ville de Annaba.» Certes la corniche de celle-ci qui s’étale sur une superficie de 356 ha dans le prolongement nord du vieux tissu urbain, cette zone d’expansion touristique attire de nombreux investisseurs en raison de sa proximité de la ville, elle peut encore accueillir une vingtaine d’infrastructures touristiques d’une capacité de 2200 lits. La baie ouest de Chétaibi est située sur une superficie de 328 ha, connue pour être l’une des plus belles baies du monde est célèbre pour ses beaux couchers de soleil, ses plages au sable doré et la virginité de ses sites. Cette zone peut accueillir plus de 11 établissements touristiques d’une capacité de 1000 lits. La wilaya d’Annaba dispose seulement de 42 établissements de différentes catégories avec un total de 3400 lits, elle est loin de répondre à la demande, surtout en période estivale, mais aussi reste une station balnéaire de plus en plus recherchée par les touristes. Enfin, l’hôtel d’Orient, de par son emplacement au cœur du centre ville de Annaba, était non seulement le plus prisé par les touristes étrangers, mais aussi le lieu privilégiés pour une lune de miel pour un grand nombre de jeunes mariés en provenance des wilayas environnantes. Cet hôtel avait été construit en 1930 et garde son beau style architectural. Malheureusement, cet hôtel a récemment fermé ses portes pour, parait-il, des travaux, laissant ses employés dans une grande tourmente, nous informe-t-on. Oki Faouzi le cahier de la pub Publicité culture 13 La NR 5024 — Lundi 25 août 2014 «Influences de la musique sur le comportement humain» AV I S Avant-première «Ad Yidir Mmis Umazigh» Le haut commissariat à l’amazighité en collaboration avec la Maison de la culture, ont présenté le 20 août, un documentaire retraçant l’œuvre de Mohamed Idir Aït Amrane. L’œuvre évoque son parcours dans la période pré-révolutionnaire notamment, la période de son adhésion au PPA, lors de la Révolution durant laquelle, il fut interné jusqu’en 1962. Mais aussi après l’indépendance avec son parcours de député, préfet, directeur de l’éducation et en 1995, président du HCA. La vie de cet homme hors du commun, révélera qu’en dépit de sa «déportation» des Ouacifs vers l’Ouest (Sougueur, Mascara, Tiaret…), il sera animé par une force extraordinaire pour mener un combat sur tous les fronts à la France coloniale. Il sera certes, ce soldat épris de liberté, mais aussi un poète hors du commun. C’est en découvrant les écrits d’historiens réformistes tels que Tewfik El Madani, Embarek El Mili, alors lycéen à Ben Aknoun, qu’il se façonnera un talent d’écrivain à Ben Aknoun où il côtoiera Saddek Hadjeres, Hocine Aït Ahmed, Omar Oussedik, Ali Yahia Rachid et bien d’autres figures du mouvement national. Le documentaire de 52’ qui est l’œuvre de Si El Hachemi Assad, est selon son auteur, un hommage à l’homme, une archive et un message aux générations futures. En dépit de la rareté des documents, le réalisateur s’appuiera sur les quelques témoignages de Hachemi Hadjeres et Abderrahmane Chibane, qui évoqueront tour à tour, le grand projet de l’homme qui visait une union maghrébine. «Ad Yidir Mmis Umazigh», en est l’intitulé de ce film poignant qui révélera à plus d’un égard, qu’il reste le seul auteur du chant célèbre «ekker ammis umazigh» (réveille-toi fils d’amazigh), composé en 1945, mais aussi de tout une pléiade de poèmes encore inédits, dont quelques uns à l’image de «ghuri yowan umdakel» (j’ai un ami), traduit de l’Allemand et chanté par Ferhat Imazighan Imula. Nombreux d’autres sont pour autant restés dans l’oubli.Un oubli seulement mais un immense trésor qui reste encore à explorer, selon El Hachemi Assad qui conclura sur une citation de Da Idir, «il faudrait pleurer sur les réserves quand elles sont vides mais dès lors qu’elles sont pleines, tout le monde viendra y puiser». La vie de cet homme hors du commun aura été une lutte sans fin, jusqu’à son dernier souffle. Il mourra avec la certitude d’avoir réussi la mission de sa vie, d’introduire tamazight à l’école. Un jalon d’une lutte qui est toujours en vogue pour qu’en plus de l’école, la langue soit généralisée à d’autres espaces, et devienne une deuxième langue pour tous les Algériens, comme c’est le cas chez nos voisins. B. M.-O. Gymnastique émotionnelle et bien-être au menu , C’est sous des notes étranges de musique que mon libraire m’a pris par la main ce matin pour aller à la rencontre d’un bienveillant personnage à l’allure débonnaire et à la mise soignée. On aurait dit un médecin par sa prestance et son franc-parler, il l’est, neurochirurgien pour la grande masse de patients qu’il soigne. Mais il est aussi musicien, producteur dans les musiques du monde, conférencier, ancien producteur d’émission de radio. Pour cette fois, on est en face de l’écrivain pour un ouvrage minuscule par la taille, mais immense par la charge d’information et de bibliographie qu’il comporte. «Influences de la musique sur le comportement humain», est un très bel ouvrage du docteur Mouloud Ounnoughène préfacé par une autre sommité du genre, le professeur émérite de biophysique Alim Louis Benabid. Dans ce livre très intéressant, le docteur Mouloud Ounnoughène déclare que : «Par ses palettes esthétiques et la gymnastique émotionnelle qu’elle induit, la musique influe sur les processus physiologiques de l’homme. Elle harmonise le psyché avec le soma. Sédative ou stimulante, la musique dissèque nos souvenirs et explore notre passé, langage intéressant pour l’Alzheimer ou l’autiste, la musique peut améliorer la condition de ces patients. Ce modeste travail s’adresse aussi bien au profane qu’au musicien confirmé, le lecteur trouvera quelques élé- ments de réponse concernant les effets de la musique au sens large». Sur quelque 95 pages, l’auteur nous décline savamment un ensemble de concepts précis, il introduit son ouvrage par des notes générales sur la musique, et son origine et impact sur les sociétés, c’est ensuite une définition de ce langage et tempérament musical, qui se lance ensuite sur la piste de la musique comme une pharmacopée unique. Le chapitre suivant enchaîne sur les impacts de la musique. Nous aurons ensuite au fil de la lecture ininterrompue des notions sur la Nouba et le Maqâm, des exemples de musiques savantes. Avec un dépaysement assuré dans la musique grecque antique comparée et le Raga indien pour ensuite découvrir les arcanes de la musique symphonique comme langage bien parlant, ce qui nous laissera par la suite, d’entamer la longue marche du passé vers le blues comme un cri en mouvement avec des découvertes surprenantes pour le néophyte concernant le langage codé du Jazz. Sur ce livre, les étapes qui se succèdent nous livrent à chaque pan de page une information qui sort de l’ordinaire, on reprend la lecture sur le flamenco qui est une forme de dialogue émotif, sans nul doute entre la musique et la danse, pour rallier les oasis du sud algérien, entre Gourara et Touat pour se familiariser avec les gnaouas et leur rites, très bien décris dans les lignes du Dr Ounoughène. Entre Urar, Med’h et Achewik, nous prendrons le pas de quelques notes sociologiques des chants fonctionnels de la Kabylie pour comprendre, un tant soi peu, par la suite, les codes cé- rébraux de la musique, ce qui nous mènera tout naturellement à découvrir les secrets du son et son itinéraire dans le système auditif et des traumatismes sonores qui surviennent dans cette partie du corps humain. Enfin, l’issue de ce voyage passionnant nous évoquera les rythmes de la vie, les rythmes du cerveau, une centrale électrique et puis la musique pour soulager. Quelques trois de travail ont été nécessaires à la rédaction de ce livre enrichi d’une très éloquente bibliographie, sur un style très accessible pour la grande majorité des lecteurs, cet ouvrage foisonnant d’informations nous livre de bien belles envolées dans le monde mystérieux de la musique, après quelques aventures fécondes dans le monde de la musique, Dr Mouloud Ounoughène ayant fait le tour de la question avec les Massin’s entre autres, nous emmène dans le mystérieux univers que cet art nous offre à travers mille et une escales théoriques que nous avons pris plaisir à découvrir. Le livre «Influences de la musique sur le comportement humain» est donc un bon petit viatique à ne pas quitter d’une semelle pour ouvrir les portes de la perception les plus secrètes grâce aux précieuses informations qu’il comporte. A lire donc… avec un casque sur les oreilles, pour le meilleur des voyages. Jaoudet Gassouma «Influences de la musique sur le comportement humain», du Dr Ounnoughène, préface du Pr A.L Benabid, éditions Dar Khettab, Boumerdès, 2011. Prix conseillé 300 DA. Sortie du dernier album de cheb Yazid Retour du raï lover , Le chanteur algérien cheb Yazid vient tout juste de sortir son dernier né, édité aux éditions BYY. Après avoir habitué son public à réceptionner ses albums annuellement, cheb Yazid a changé de stratégie. En effet, il peaufine davantage son travail en livrant actuellement un album, tous les deux ans. Intitulé «Ya Dra Kiraha Bla Bya», l’album en question comporte neuf titres. La joie, la gaieté et la nostalgie sont fortement présentes dans cet album. Rencontré lors de la soirée qu’il a animée, vendredi soir, au niveau de l’esplanade de Riad el Feth, dans le cadre de la quatrième édition du festival international de l’été en musique, cheb Yazid nous a confié que ses albums se distinguent par une certaine maturité et un certain recul. Pour les besoins de cet album, il s’est rapproché de cinq paroliers. Parmi ces derniers, figurent Sid Ahmed Tahari, Rabir d’Oran, Mohamed Benchour, Cheha Sabrine et H’mida Belaroui. Ces derniers ont collaboré à cet album. Bien que cheb Yazid s’auto-produit puisqu’il détient un studio d’enregistrement, il avoue que le travail reste collégial. Chaque acteur a apporté son savoir-faire pour la réalisation de cet album, y compris pour la maquette. Ce CD se caractérise par l’introduction de deux chansons qu’il avait faites pour l’équipe nationale. Pour rappel, cheb Yazid a commencé très jeune par une guitare que son père lui avait offerte. En 1990, il acquit son premier synthétiseur. Ses études supérieures terminées avec succès, il se consacre à partir de 1993, à la musique et la chanson. Il faudra attendre l’été 1994, au théâtre de plein air de Sidi Fredj, pour que son talent fasse jour. Depuis, son public admirateur n’a pas cessé de grandir. Cheb Yazid a réussi à s’imposer sur la scène artistique en enregistrant un live dédié à la femme qui fut enregistré le 8 mars 1997 à l’occasion de la Journée mondiale de la femme. Chemin faisant, il participe à plus de 100 méga concerts dont ceux organisés par l’Office de Riadh el Feth. En tournée en Amérique du nord en 19981999, son passage a eu un écho très favorable. Yazid récidive en décidant de dédier un de ses al- bums aux enfants, le 1er juin 1998 coïncidant avec la Journée mondiale de l’enfance. Cette sortie mondiale sera couronnée par une tournée nationale dont les gains ainsi que ceux d’une cassette vidéo, iront aux enfants abandonnés. Proche du peuple palestinien, chab Yazid nous a confié en aparté, «peut-être qu’on va faire un projet avec des artistes. On va essayer peut-être d’interpréter une chanson mais surtout, il faudrait quand même, qu’il y ait du palpable. Je pense que cette question est l’affaire de tous, et que toute initiative est louable. Je suis très touché par ce qui se passe en Palestine. Cette question est l’affaire de tous», dit-il. Lamia S. La NR 5024 - Lundi 25 août 2014 science 15 Espace Il sera «très compliqué» de remettre Galileo dans la bonne orbite , Pourquoi les deux satellites du système européen de navigation Galileo, futur concurrent du GPS, qui devaient être à 23 522 kilomètres, se sont retrouvés plus bas à environ 17 000 kilomètres de la Terre ? toire actuelle ce qui semble difficile, l’orbite étant elliptique et non parfaitement circulaire. Dans tous les cas cela «va être compliqué», estime le président du CNES, Jean-Yves Le Gall également coordinateur interministériel pour la France de Galileo. Depuis près de 24 heures à Kourou en Guyane, les experts d’Arianespace, du Centre national d’études spatial (CNES), de l’Agence spatiale européenne (ESA) et du Roscosmos tentent de comprendre ce qui s’est passé au niveau du lanceur russe Soyouz. Tout en déterminant l’orbite exacte où se trouvent les satellites et ses caractéristiques, les ingénieurs étudient la possibilité de les ramener vers la position initiale prévue. Ils regardent également si les satellites pourraient émettre à partir de leur trajec- D’autres lancements prévus INFO EXPRESS Le ver préhistorique le plus étrange jamais découvert a retrouvé sa famille Vieux de 500 millions d’années, l’hallucigenia est un ver fossile qui a longtemps défié les classifications. Pourvu de pattes et couvert de longues épines, les chercheurs l’ont pris pour une espèce sans descendance. De nouvelles observations au microscope ont pourtant permis de faire le lien avec des vers bien actuels : les onychophores. Pas besoin de chercher des petits hommes verts pour trouver des créatures qui semblent échapper à toute classification. L’hallucigenia est un ver préhistorique étrange, doté de pattes et de piques comme on peut le voir dans l’animation ci-dessus. Les chercheurs ne parvenaient pas à le rattacher à un animal vivant et pensaient que sa lignée s’était éteinte, il y a des millions d’années, mais une équipe a finalement fait le lien avec les onychophores, des vers des forêts tropicales. A le voir comme ça, on a aucun mal à croire que l’hallucigenia est vieux de 500 millions d’années. Découvert au Canada dans les années 70, le ver a des épines qui ont d’abord été prises pour des pattes et les paléontologues ne savent toujours pas différencier sa tête de sa queue. Sur le site The Conversation Martin Smith, chercheur à Cambridge, explique qu’il a pris ces difficultés pour un défi et a quand même décidé d’étudier l’étrange créature. Une commission d’ enquête a été lancée pour comprendre le problème de Soyouz. C’est d’autant plus surprenant que le lanceur russe est réputé pour sa fiabilité ayant depuis 1957 à son palmarès plus de 1 860 lancements réussis. Les conclusions de l’expertise sont essentielles pour la suite du programme car 10 des 22 satellites de la constellation seront emmenés par des fusées russes et 12 par Ariane 5. De plus, dans le calendrier des tirs, c’est à Soyouz que revient les premiers lancements, le prochain étant prévu normalement en décembre. Les premières conclusions devraient être connues en début de semaine prochaine. On saura alors quel nouveau retard prendra le programme phare de l’Europe lancé voici quinze ans pour briser le monopole du GPS américain. B O N À S AV O I R Alerte rouge en Islande après une éruption sous-glaciaire Une alerte rouge, niveau le plus élevé, a été lancée à l’attention des compagnies aériennes après une petite éruption volcanique sous le glacier islandais Dyngjujokull, a annoncé samedi l’agence météorologique nationale. «Il est probable qu’une petite éruption sousglaciaire ait débuté sous le glacier Dyngjujokull. Le code d’alerte de l’aviation pour le volcan Bardarbunga est passé de orange à rouge», ditelle. La région du volcan Bardarbunga, dans le centre de l’île, a déjà été évacuée en raison du regain d’activité sismique. «Il y a une intense activité sismique dans le secteur du volcan. Nous ne pouvons exclure que cela donne lieu à une grosse éruption», a ajouté Kristin Jonsdottir, de la météo islandaise. L’éruption du volcan Eyjafjallajokull en 2010 avait entraîné la fermeture pendant six jours, de la majeure partie de l’espace aérien européen, ce qui avait affecté dix millions de personnes et coûté 1,7 milliard de dollars. Cette bouteille vieille de 200 ans ne contenait pas ce qu’on pensait Lorsque les archéologues ont retrouvé une bouteille d’eau pétillante enfermée depuis 200 ans dans une épave, ils ont mené une série de tests pour mieux connaître le liquide contenu. Au lieu d’une eau de luxe, ils y ont retrouvé de l’alcool comme du gin ou de la vodka. Alors que les archéologues pensaient avoir découvert une vénérable bouteille d’eau minérale de luxe, ils sont en fait tombés sur de l’alcool fort. Cette bouteille en grès vieille de 200 ans, a été exhumée en juin d’une épave au large de la Pologne, comme nous l’avions alors rapporté. Néanmoins, les premiers tests menés sur le récipient ont indiqué que la bouteille ne contenait pas ce à quoi les spécialistes s’attendaient. Située au large de Gdansk, dans la mer Baltique, l’épave F-53-31 a particulièrement retenu l’attention d’archéologues spécialisés dans les fouilles sous-marines. Cette bouteille marque leur plus belle découverte, notamment parce qu’elle est marquée du sigle Selters, une marque allemande d’eau pétillante de haute qualité. La source dont elle est issue a été découverte il y a environ mille ans dans la chaîne de montagne de Taunus, ce qui est en fait une des eaux minérales les plus anciennement exploitées d’Europe. C’est pourquoi les chercheurs étaient particulièrement ravis d’avoir trouvé dans l’épave, une bouteille semblant être aussi vieille. De l’alcool dans l’eau «La bouteille date d’une période entre 1806 et 1830, et a été découverte pendant les fouilles de l’épave F-53-31, a expliqué Tomasz Bednarz, l’archéologue du musée maritime national de Pologne qui a mené les fouilles. L’épave est surnommée G azik, petite pierre en polonais». La bouteille a une contenance d’environ un litre et a été fabriquée à Ranschbach, une ville allemande située à une quarantaine de kilomètres de la source Selters. La NR 5024 - Lundi 25 août 2014 santé INFO EXPRESS Non, le petitdéjeuner n'est pas le repas le plus important de la journée C'est l'un de ces drôles de dogmes de notre société: le petitdéjeuner. Que vous soyez un inconditionnel du combo jus d'orangecafé-tartines, ou que vous préfériez sauter ce repas là, vous avez certainement tous entendu, un jour, ce conseil: «Le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée. Tu ne devrais pas le rater.» Une affirmation qui pourrait pourtant très bien reposer... sur du vent. «Le New York Times» relayait ainsi il y a quelques jours deux récentes études tendant à prouver que l'absence de petitdéjeuner ne suscite aucun problème physique particulier. Contrairement à l'idée répandue selon laquelle ne pas manger le matin favoriserait l'obésité, phénomène que les nutritionnistes appellent le «PEBO», explique The Atlantic (pour «proposed effect of breakfast on obesity»). La première, réalisée par des chercheurs de l'université d'Alabama, consistait à répartir 300 volontaires cherchant à perdre du poids en deux groupes: l'un prenant religieusement ses petits-déj', l'autre les sautant allégrement. Résultat: quatre mois plus tard, personne n'avait vraiment perdu de poids, et surtout, la sacro-sainte question du petit-déjeuner n'a eu aucune incidence sur l'expérience. Même constat pour la seconde étude, poursuit le «New York Times», durant laquelle le poids, le taux de cholestérol, ainsi que la glycémie d'une trentaine de participants mangeant ou non un petitdéjeuner ont été suivis pendant six semaines: «La seule différence était que les personnes prenant un petit-déjeuner semblaient être plus actifs dans la matinée. 16 Ebola ONU et OMS promettent des moyens sans précédent ne sera utilisée de nouveau», a dit Karin Landgren jeudi. Elle faisait référence aux heurts mercredi au cours desquels quatre habitants de West Point, une banlieue de Monrovia, ont été blessés par balle par des soldats chargés de faire respecter la mise en quarantaine de ce quartier, décrétée par la présidente Ellen Johnson Sirleaf. , L'ONU et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont promis des moyens «sans précédent» au Liberia afin de faire face à la propagation foudroyante du virus Ebola. L'épidémie menace les acquis de dix ans de paix dans le pays et en occulte l'anniversaire. Il faudra sans doute «entre six et neuf mois» pour enrayer Ebola, a prévenu jeudi dernier le directeur adjoint de l'OMS pour la sécurité sanitaire, le Dr Keiji Fukuda, en tournée dans les quatre pays touchés avec le coordinateur de l'ONU contre Ebola, le Dr David Nabarro. «Cette épidémie exceptionnelle exige une mobilisation sans précédent dans toutes les dimensions», a affirmé le Dr Nabarro, cité dans un communiqué de l'OMS ce samedi, assurant que la nouvelle coordination mise en place permettrait de «garantir que les ressources adéquates vont dans les secteurs qui en ont le plus besoin». Dans l'immédiat, le Dr Fukuda a promis que l'OMS et ses partenaires s'efforçaient «de construire des centres de soins supplémentaires autour de Monrovia afin d'augmenter le nombre de lits pour Ebola jusqu'à cinq cents dans les six prochaines semaines». Les Casques bleus au Liberia ? 2 615 cas selon le dernier bilan de l'OMS Médecins sans frontières (MSF), qui dispose d'un centre de 120 places à Monrovia, a déjà indiqué jeudi son intention d'en porter la capacité à 400 «dans les dix prochains jours». Les deux hommes devaient ensuite poursuivre leur tournée des pays touchés à Freetown, Conakry et Abuja. L'épidémie a fait au moins 1 427 morts : 624 au Liberia, 406 en Guinée, 392 en Sierra Leone et 5 au Nigeria, sur un total de 2 615 cas (confirmés, probables ou suspects), selon le dernier bilan de l'OMS arrêté au 20 août. Selon la représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour le Liberia, Karin Landgren, citée dans le communiqué, «Ebola au Liberia doit être réglé pour assurer une économie, un avenir et une société stables» à ce pays, qui a connu quatorze ans de guerre civile, officiellement terminée il y a dix ans jour pour jour. «La Minul [Mission des Nations unies au Liberia] salue la déclaration de la présidente ce jour qu'en aucune circonstance la force létale La Minul fait tout son possible pour contribuer à la lutte contre l'épidémie, avait affirmé la représentante de l'ONU avant l'arrivée jeudi du Dr Nabarro, qui a annoncé son intention d'enrôler les Casques bleus au Liberia dans cette campagne. «Mais pour préserver les gains de ces dix ans de paix, Ebola doit être arrêté rapidement», avaitelle ajouté. Coup dur pour l'ONU, les Philippines ont annoncé samedi le rapatriement «dès que possible» de leur contingent de 115 soldats au sein de la Minul sur un effectif actuel de quelque 8 600 personnels. La Sierra Leone voisine s'est également dite «surprise» et «choquée» par le manque de solidarité des pays africains, dont beaucoup ont fermé leurs frontières aux pays touchés, comme le Sénégal, l'Afrique du Sud, le Kenya, le Gabon et la Côte d'Ivoire. Chikungunya : un champignon capable d'éliminer les moustiques transmetteurs Des scientifiques argentins ont découvert un champignon qui pourrait bien permettre d'endiguer les maladies transmises par les moustiques telles que la dengue et le chikungunya. Avec plus de 800 000 décès humains par an, le moustique est l'animal qui fait le plus de victimes dans le monde. En effet, il est porteur de plusieurs maladies dont le chikungunya et la dengue. Tandis que la première est actuellement responsable d'une importante épidémie aux Antilles, la seconde fait chaque année plus de 100 millions de cas dans le monde. Pour le moment, aucune vaccin homologué n'existe contre les deux maladies infectieuses. C'est pourquoi les scientifiques tentent de mettre au point des solutions efficaces pour lutter contre les insectes piqueurs. Aujourd'hui, des scientifiques argentins semblent en avoir découvert une nouvelle : ils ont mis la main sur un champignon capable de lutter contre la propagation des moustiques responsables de la dengue et du chikungunya. Une larve tuée de l'intérieur Connu sous le nom de Leptolegnia chapmanii, le champignon aquatique serait tout particulièrement efficace pour tuer les larves de moustiques et s'attaquerait à pas moins de 15 genres d'insectes différents y compris Aedes aegypti et Aedes Albopistus, également connu sous le nom de moustique tigre. D'après les travaux publiés par les chercheurs, l'attaque se ferait à un stade précoce du développement du champignon. Un spore se mettrait à la recherche d'une larve de moustique puis s'y accrocherait avant de pénétrer à l'intérieur. De là, le champignon commencerait à se développer, à tel point qu'il finirait par tuer la larve qui lui sert d'hôte. Il sortirait alors du cadavre en fabriquant d'autres spores capables d'infecter eux aussi d'autres larves. B O N À S AV O I R Des malades d'Alzheimer vont recevoir le sang de jeunes gens Non, il ne s'agit pas de vampires. Oui, c'est très sérieux. L'annonce sonne comme un scénario digne d'un Nosferatu moderne. Il n'en est rien: dès le mois d'octobre, «des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer se verront injecter du sang de personnes plus jeunes, annonce The Scientist, dans l'espoir que cela renverse certains effets de la maladie.» Sollicitant des donneurs âgés de moins de trente ans, et des volontaires souffrant d'un Alzheimer modéré, poursuit le site, l'expérimentation s'appuie sur des résultats récents obtenus sur des souris de laboratoire. Dont nous nous en faisions l'écho en mai dernier: «Les souris plus âgées ont paru se recharger de façon soudaine à partir du moment où elles ont reçu du sang neuf, et étaient par exemple capables de parcourir des labyrinthes beaucoup plus rapidement. La question de la durée des effets positifs reste posée dans la mesure où aucune des études ne s'est penchée sur ce problème, mais il semblerait qu'elle pourrait atteindre quelques semaines.» La transposition de cette expérience très prometteuse sur l'humain s'est donc faite très rapidement. Notamment parce que l'injection de sang humain jeune dans des souris a également permis d'obtenir de bons résultats, mais aussi en raison de l'historique rodé des transfusions sanguines, explique Tony Wyss-Coray au New Scientist, le scientifique qui a mené l'une des expérimentations sur les souris. La NR 5024 — Lundi 25 août 2014 étude 18 Bureaucratie Halte à l'arbitraire administratif , Dans son Xe Éclaircissement (De la recherche de la vérité), Nicolas Malebranche écrit : «Lorsqu'un homme préfère la vie de son cheval à celle de son cocher, il a ses raisons, mais ce sont des raisons particulières dont tout homme raisonnable a horreur. Ce sont des raisons qui dans le fond ne sont pas raisonnables, parce qu'elles ne sont pas conformes à la souveraine raison.» Indubitablement, l'ineptie qu'induit cette affirmation est d'emblée criante. Mais si cette manière de raisonner dépasse le cadre individuel et devient caractéristique de comportement d'un groupe d'individus ou d'une administration mal intentionnée ou non-performante, l'horreur des hommes raisonnables dont parlait Malebranche, devient de tous les diables, aussi bien pour l'administration que pour ses administrés, ses fonctionnaires compris. Tant, il est vrai que l'administration, cheville ouvrière de l'État, tire sa raison d'être et sa légitimité de son aptitude à garantir, contre tout arbitraire, les missions de service public et d'intérêt général au profit des citoyens. Le fonctionnaire en est un n'est-ce pas ? Il n'est, cependant, plus be- soin de le rappeler – sans vouloir faire du barouf – que par-delà l'extrême diversité des requêtes administratives, il y a des dénominateurs communs d'origines et de causes. Telle la complexité et la multiplicité des procédures administratives aboutissant inéluctablement à une lenteur dans le traitement des requêtes des administrés, voire même, de celles de certains fonctionnaires au sein de leur administration même, comme ce fut le tristement célèbre cas – dans son administration – d'un technicien supérieur qui n'a cessé de réclamer son droit à une promotion, sans pour autant que ses requêtes aient une issue favorable. Pis, il n'en a jamais reçu de réponse, à ce jour. Cela n'est autre que passivité et inaction administrative, qui, sous d'autres cieux, peuvent être constitutives d'illégalité et entraîner une responsabilité administrative. Telle l'inexécution des instructions par certains responsables administratifs, préférant l'usage des interprétations personnelles des textes législatifs et réglementaires quoique, d'évidence, ils ne s'y prêtent pas. A moins que les raisons d'interprétation puissent s'inscrire dans la logique de l'affirmation de Malebranche citée en début. A cela s'ajoute, évidemment, les défauts d'information qui conduisent administration et administré à une incompréhension réciproque. En effet, comment un administré ou un fonctionnaire voire même un journaliste pourrait-il «frapper à la bonne porte» et être en possession de la bonne information au moment où il en a besoin, par une voie et une seule ? Si les difficultés d'accès à l'information sur les procédures et démarches à entreprendre pour bénéficier d'un droit, sont fréquemment rencontrées. Ne s'agit-il pas là d'un obscurantisme déguisé ? Quand un fonctionnaire est, aux cent coups, il ne peut s'empêcher de croire qu'il est pertinent que ces responsables administratifs saisissent – et sans retard – que le sentiment d'injustice administrative vécue par le moindre fonctionnaire, est loin d'être le diable à justifier, ni même à objectiver, si les actes administratifs sont irréguliers et contraires aux règles de droit. Et notamment s'ils sont établis par des responsables incorrects, et non-abordables. C'est pourquoi, prévenir l'arbitraire de l'administration, et au besoin le réprimer, est condition sine qua non pour l'amélioration des prestations administratives. Certes, il y a loin de la simple volonté affichée de certains responsables de changer cette image d'une administration peu reluisante, au changement effectif. C'est pourquoi le changement tant attendu dans les rouages administratifs, ne peut que rester à jamais impossible à ceux, ayant des esprits, obnubilés par des raison- nements captieux ou alambiques incapables d'adhérer à la modernité de l'administration, et fixant leurs regards sur les marges d'interprétation qu'ils s'accordent pour violenter les textes administratifs et consacrer, l'arbitraire de l'administration qui n'est en définitive qu'un acte offensant et un aspect atténué de despotisme et d'anachronisme synonymes, il est vrai, d'une administration ne respirant pas l'air de son temps. Appréciez ce paradoxe : alors que les philosophes comme Vernaux affirment «qu'une personne est un individu. Mais non pas n'importe quel individu ! une substance individuelle de nature rationnelle, un individu doué de raison», des responsables administratifs prennent parfois plaisir de dire des balivernes pour diminuer certains fonctionnaires et réduire leurs mérites au point que quelques uns d'entre eux deviennent de vrais dingos. Si l'on peut risquer une analogie, on dirait que la réforme et la modernisation administratives jouent, à l'égard de l'administration, un rôle similaire à celui des examens pour une vie humaine. Et comme disait Platon dans son apologie de Socrate «une vie sans examens ne vaut pas d'être vécue», je dirai, sans barguigner, qu'une administration sans réforme profonde à même d'atténuer les injustices et améliorer ses prestations et son image, ne peut être digne de son nom et échapper à la visée des propos de Rostand : «On se figure avoir tout fait pour la justice quand on a bien vitupéré les injustices.» Quelle pensée burlesque et caduque ! Cela ne débouche que sur des iniquités sans cesse croissantes et ne produit que des fonctionnaires défaitistes et inféodés par leur administration. A tel point de vivre l'effacement de soi. En somme, à la dialectique ruineuse et sans fin de l'administration et de l'administré, à l'impossible lecture dans le regard d'un fonctionnaire dont on a diminué les mérites, il est grand temps que l'administration se constitue dans ce respect de chaque fonctionnaire comme être raisonnable, comme personne – raison et liberté – sujet de droits et de devoirs, et mérite donc dans tous les cas, protection et respect de son administration. Respect qui peut fort bien se traduire par des actes simples, et non pas des moindres, telles les réponses motivées à ses requêtes, avec évidemment, énonciation des considérations de droit et de fait qui constituent le fondement de la décision ; telle la présentation des excuses en cas d'erreur administrative, tel le traitement des dossiers avec objectivité, neutralité et impartialité. C'est là, la bonne conduite administrative qui fait encore défaut. Salut ! je laisse tout tomber ! Fethy Haboubi Ingénieur retraité 22 La NR 5024 – Lundi 25 août 2014 sport Ligue 1 Le championnat endeuillé par la mort d’Ebossé ,La seconde journée du championnat de la Ligue 1 de football a été endeuillée, ce week-end, par le décès tragique du meilleur buteur de la saison écoulée, le Camerounais Albert Ebossé Bondjongo lors du match JS Kabylie – USM Alger. Le joueur camerounais, qui évoluait sous les couleurs de la JS Kabylie, est décédé une heure après avoir été admis à l’hôpital de Tizi Ouzou, à la suite d’un jet de projectile qu’il avait reçu sur la tête au terme de la partie, achevée sur le score de 2 buts à 1 en faveur de l’USM Alger. Certains supporters kabyles, très remontés après le coup de sifflet final et la défaite inattendue de leur équipe, ont jeté des projectiles, dont l’un a atteint mortellement Albert Ebossé. Le joueur devant fêter ses 25 ans, le 6 octobre prochain (né en 1989), était sur la liste de l’entraîneur Volker Finke pour faire partie de la sélection camerounaise, qui devait entamer les éliminatoires de la CAN-2015. Ebossé avait réussi à égaliser pour la JSK à la 26e sur penalty, mais n’a pas pu éviter à son équipe la défaite. Laïfaoui (6e) et Belaïli (82e) avaient signé le premier succès de l’USMA cette saison. S’il faut toujours condamner la violence dans les stades avec vigueur, tout le monde sait que les dépassements dans les enceintes sportives sont loin d’être une exception. L’actuel joueur de l’USM Alger, Abdelkader Laïfaoui avait été poignardé par un supporter, de même que Fayçal Badji à Béjaïa lorsqu’il évoluait sous les couleurs du CR Belouizdad. Mais Le défunt Ebossé saluant son camarade. (Photo > La NR) les instances du football nationales et les autorités algériennes donnent l’impression d’être impuissantes devant ce phénomène qui prend de plus en plus de proportions. Aujourd’hui, il y a eu mort d’homme et du surcroît, un étranger que le pays devait protéger. La sensibilisation sur la violence lors des différents colloques et Condoléances Très peinés d’apprendre le décès tragique du joueur de la JSK Albert Ebossé, les journalistes de la rubrique sportive de «La Nouvelle République» présentent leurs sincères condoléances à la famille du défunt et les assurent de leur profonde compassion. A Allah nous appartenons, à Lui nous retournons Communiqué de l’USMA , C’est avec une grande tristesse et consternation que j’ai appris, le décès du joueur de la JS Kabylie, Ebossé, suite aux blessures contractées à la fin du match, par des jets de pierres lancés par des énergumènes qui n’avaient rien à faire dans un stade. Tout en condamnant de tels agissements, je m’élève avec une colère incontenable, pour témoigner à sa famille et à la famille de la JS Kabylie, joueurs, staffs, direction et supporters, ma grande sympathie, et leur présente en mon nom et au nom de toute la famille de l’USM Alger, mes sincères condoléances, tout en priant Dieu le Tout-Puissant de l’accueillir au sein de son paradis «Ina Lillah wa Ina Illahi Radjioun». Notre victoire au stade du 1 er-Novembre, n’aura duré que 5 minutes, en apprenant cette triste nouvelle, l’obs- curité a remplacé ma joie. J’aurais aimé perdre par le plus grand score, la vie d’un homme qu’il soit joueur ou supporter, n’a pas de prix, et ni la Coupe d’Algérie, ni le championnat d’Algérie ni même la Coupe d’Afrique ne pourra m’apporter de la joie s’il y a perte humaine. Je demande aux instances du football national, de ne ménager aucun effort pour venir à bout de ce phénomène de violence, tout en me mettant à leur disposition pour trouver des solutions communes, pour son éradication. J’appelle les supporters de l’USM Alger ainsi que toute la famille sportive d’avoir une pieuse pensée pour le joueur et à toute la famille de la JS Kabylie, et d’observer pour la prochaine rencontre, une minute de silence en son hommage. Rebouh Haddad séminaires ne changera rien à la réalité si elle n’est pas suivie par de sévères sanctions des fouteurs de troubles. En Angleterre, les supporters les plus violents, sont convoqués à chaque match de leur équipe au commissariat jusqu’à la fin de la partie. Les récalcitrants payent une forte amende et peuvent même être traduits devant la justice. Sans «main de fer», il ne faudra pas s’attendre à ce que ce phénomène disparaisse de lui-même. Sur le plan purement sportif, le CS Constantine a pris seul, les commandes du championnat de la Ligue 1-Mobilis après son second succès de la saison acquis à l’Arbaâ face à l’équipe du RCA. Raoubah a inscrit le seul but de la partie à la 33 e minute de jeu. Les Constantinois et leur coach Diego Garzetto ont pris ainsi une belle revanche sur leur adversaire, qui n’avait réussi à battre la saison écoulée (0-1 à Blida et 1- 1 à Constantine). Le MO Béjaïa s’est contenté, pour sa part, du partage des points avec la JS Saoura. L’équipe d’Abdelkader Amrani a même dû courir derrière le score par Djousse à la 42e minute de jeu. Zerdab a fini par rétablir l’équilibre à la 69 e minute de jeu. Le MC Alger a bien réagi en s’imposant devant l’ASO Chlef sur le score de 3 buts à 1. Comme souvent, ces deux dernières années, c’est Hachoud qui a montré la voie, en ouvrant la marque sur coup franc à la 42e minute de jeu. Tedjar avait égalisé une minute plus tard. Mais en seconde période, Aouedj (63e) puis Sylla ont offert une précieuse victoire aux Mouloudéens. L’ASM Oran a passé avec succès, son premier test à domicile en dominant le NA Hussein Dey dans le choc des promus. Bentiba (8e) et Aoued (38e) ont été les buteurs de l’équipe de M’dina Djedida. Le NAHD avait réduit le score sur penalty dans le temps additionnel par Benyahia. L’USM Harrach a remporté une précieuse victoire pour son retour à Mohammadia. Malgré un but d’entrée, signé Derrardja pour le MC El Eulma, à la 12e minute de jeu. L’USMH a terminé la partie en force, en marquant à deux reprises par l’intermédiaire d’Abid (71e) et Benachour (88e). Le CR Belouizdad s’est imposé vendredi face au MC Oran grâce Djediat (45e). Le dernier match de cette journée opposera mardi prochain l’ES Sétif à l’USM Bel-Abbès à Sétif. Khaled M. Résultats : USMH – MCEE 2-1 RCA – CSC 0-1 MCA – ASO 3-1 MOB – JSS 1-1 ASMO – NAHD 2-1 JSK – USMA 1-2 CRB – MCO 1-0 ESS – USMBA (mardi) Classement Pts J 1- RC Arbaâ 6 2- MO Béjaïa 4 3- ASM Oran 4 4- USM Alger 5- MC Alger 6- CS Constantine 3 7- JS Kabylie 3 8- MC El Eulma 3 9- USM El Harrach 3 10- CR Bélouizdad 3 11- JS Saoura 2 12- ES Sétif 1 13- USM Bel-Abbès 1 14- ASO Chlef 1 15- Hussein Dey 0 16- MC Oran 0 2 2 2 4 3 2 2 2 2 2 2 1 1 2 2 2 2 2 23 La NR 5024 – Lundi 25 août 2014 sport EN DEUX MOTS JSK 1– USMA 2 Un clasico qui s’achève par la mort d’Ebossé ,Le clasico et affiche de la 2e journée de championnat JSK–USMA, s’est achevé sur un véritable drame, au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou, avec «l’assassinat» du buteur de la JSK, le Camerounais Albert Ebossé, victime d’un traumatisme crânien suite à un projectile qui l’a touché à la tête, alors que le joueur s’apprêtait à quitter le terrain, à la fin du match, pour rejoindre le vestiaire. La famille sportive algérienne est encore sous le choc et personne n’arrive à croire, qu’un match de football, qui plus est un clasico entre deux des meilleurs équipes de notre championnat et qui devait être une fête du football, s’est transformé en un véritable drame. Ebossé Albert, 25 ans, le goleador de la JSK et meilleur buteur du championnat de la saison écoulée, a perdu la vie à la fin d’un match où il venait d’inscrire son dernier but de sa carrière, et même de sa vie. En effet, à la fin de la partie, une partie des supporters installés dans les tribunes, situées des deux côtés du tunnel menant au vestiaire, ont exprimé leur colère à l’égard de leur team qui venait de subir une défaite face à l’USMA, Albert Ebossé était aimé par le public kabyle. (Photo > La NR) en lançant une multitude de projectiles, dont l’un deux a malheureusement touché Albert Ebossé à la tête, l’assommant sur le coup. Transporté en urgence à l’hôpital de Tizi-Ouzou jouxtant le stade du 1er-Novembre, l’attaquant camerounais décédera juste après son admission, à cause d’un grave traumatisme crânien causé par un projectile, probablement une grosse pierre, Un tragique évènement qui a mis en émoi toute la famille de la JSK, mais aussi toute la famille du football algérien, après cet assassinat perpétré par des irresponsables, des énergumènes inconscients qui n’avaient pas à fouler les travées d’un stade de football. Suite à ce «crime» orchestré par des voyous inconscients, le ministère de l’In- Mahfoud Kerbadj «Je suis consterné et bouleversé» ,Le président de la ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, s’est dit «consterné» et «bouleversé» par le décès de l’attaquant camerounais de la JS Kabylie, Albert Ebossé, victime d’un jet de projectile samedi soir à Tizi-Ouzou, en marge du match perdu par son équipe à domicile contre l’USM Alger «J’ai toujours du mal à croire à ce décès tragique, car j’étais présent au stade du 1er-Novembre et quelques minutes seulement avant l’incident, Ebossé courait encore, dans tous les sens, sous mes yeux», a indiqué le président de la LFP, hier, dans un communiqué. Le match JS Kabylie–USM Alger disputé samedi soir à Tizi-Ouzou pour le compte de la 2e journée de Ligue 1, a été marqué par un important jet de projectiles de la part des supporters locaux, consécutivement à la victoire de l’équipe visiteuse (1-2). Kerbadj a qualifié ce drame de «ca- tastrophe pour le football national» car ayant coûté la vie à un jeune joueur qui, en l’espace d’une seule saison, a conquis le cœur de milliers d’Algériens à travers tout le territoire national. «En plus d’avoir été un footballeur talentueux, comme en atteste son titre de meilleur buteur de la saison 2013-2014, Ebossé était très apprécié par ses coéquipiers, mais aussi par ses adversaires, car possédant de grandes qualités humaines», soulignait encore le communiqué de la LFP. En cette douloureuse circonstance, Kerbadj présente en son nom propre et celui du conseil d’administration de la LFP, ses sincères condoléances, les plus attristées. Le président de la LFP a annoncé en outre que les dirigeants de la JS Kabylie, les arbitres de la rencontre ainsi que le commissaire au match seront auditionnés aujourd’hui par la commission de discipline. térieur et des Collectivités locales, par le billet de son premier responsable, Tayeb Belaïz, a instruit ses services de diligenter sans attendre une enquête pour déterminer les circonstances de ce décès et surtout trouvé le coupable. La Ligue de football professionnel le (LFP) pour sa part, a décidé comme première mesure conservatoire, de fermer le stade du 1erNovembre de Tizi-Ouzou jusqu’à nouvel ordre. Les dirigeants de la JSK, les arbitres de la rencontre et le commissaire au match de la rencontre JSK–USMA sont par ailleurs convoqués pour ce matin au siège de la LFP pour audition. En outre, le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj a convoqué pour aujourd’hui, une réunion extraordinaire du conseil d’administration de la LFP, où il sera question de prendre des mesures suite au décès d’Albert Ebossé dans l’enceinte du stade du 1 er-Novembre de TiziOuzou. T. M. LFP Le stade de Tizi Ouzou fermé ,Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a convoqué une réunion extraordinaire du conseil d’administration de la Ligue pour aujourd’hui lundi, suite au décès de l’attaquant de la JS Kabylie, Albert Ebossé, touché mortellement par un projectile à l’issue de la défaite samedi face à l’USM Alger (1-2), a annoncé la LFP sur son site officiel. Avant de se réunir, la Ligue a déjà pris la décision, «à titre conservatoire», de fermer le stade du 1erNovembre de Tizi-Ouzou jusqu’à nouvel ordre, selon la même source.La LFP annonce également que les dirigeants de la JSK, les arbitres ayant officié le match ainsi que le commissaire au match devront comparaître aujourd’hui devant la commission de discipline pour être auditionnés. La défaite des Canaris a provoqué le mécontentement des supporters dont certains ont commencé à jeter des projectiles depuis les tribunes du stade du 1er-Novembre à l’issue de la rencontre, touchant mortellement le joueur camerounais. Ebossé, 24 ans, a été transporté d’urgence à l’hôpital de Tizi Ouzou où il a succombé à ses blessures. Décès d’Ebossé Raouraoua condamne «énergiquement» ,Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a condamné «énergiquement» le jet de pierres ayant coûté la vie, samedi, à l’attaquant camerounais de la JS Kabylie, Albert Ebossé, le qualifiant d’acte «odieux», hier dans un communiqué publié sur le site de l’instance fédérale. Raouraoua a appelé à ce que «les auteurs de cet acte innommable (soient) sévèrement punis» avant d’appeler les différentes ligues à «sévir devant tous les dépassements, conformément aux règlements en vigueur». Le patron de la FAF a incité également les différentes ligues à «res- ter mobilisées» pour lutter contre la violence «sous toutes ses formes dans les stades». Mohamed Raouraoua a, par ailleurs, encouragé la «dédramatisation des matchs de football, quel que soit l’enjeu». Une mission qui relève, selon lui, non seulement des dirigeants du football national, mais aussi de la presse sportive. Raouraoua, au nom de toute la famille du football algérien, a tenu à présenter ses sincères condoléances à la famille d’Ebossé, «un joueur talentueux, qui a toujours donné le meilleur de luimême sur le terrain et qui était promis à un avenir radieux», selon le communiqué de la FAF. Le ministre de l’Intérieur ordonne une enquête A la suite du décès tragique du joueur de la JS Kabylie, l’attaquant camerounais, Albert Ebossé Bodjongo, samedi soir, atteint par un projectile lancé depuis les tribunes lors d’un match à domicile face à l’USM Alger, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Blelaiz, a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les circonstances de cette mort. Le ministre a également ordonné l’arrestation immédiate des auteurs de ce crime pour les présenter devant la justice, a-t-on appris samedi soir auprès du ministère. L’attaquant camerounais de la JS Kabylie est décédé, samedi soir, atteint par un projectile lancé depuis les tribunes à l’issue de la défaite à domicile face à l’USM Alger (2-1), dans le cadre de la 2e journée du championnat d’Algérie de Ligue 1. Ebossé (24 ans) a succombé à ses blessures à l’hôpital de Tizi Ouzou. Quotidien national d’information. Edité par la Sarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA. Rédaction - Direction Administration : Maison de la Presse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger. Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75. Compte bancaire : CPA 103 400 08971.1 . 114, rue Hassiba-Ben Bouali, agence Les Halles. Membres fondateurs : Gérant, directeur de la publication: Abdelwahab Djakoune. Directeur de coordination : Samir Sabek Directeur commercial : Ouahid Kouba. Composition PAO La Nouvelle République Impression Alger : SIMPRAL. Oran : SIO. Constantine : SIE. Diffusion centre : SEDICOM. Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud : Trag diffusion Publicité : La Nouvelle République, Maison de la Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 021 67.10.75. E-mail : [email protected]/E-mail pub : [email protected] - ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 021 73.95.59 - 021 73.99.19. Conception : Studio Baylaucq, Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation. NR LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE sport La NR 5024 – Lundi 25 août 2014 en direct le match à suivre football Ligue 1 Le championnat endeuillé par la mort d’Ebossé JSK 1 – USMA 2 Un clasico qui s’achève par la mort d’un joueur Décès d’Ebossé Le ministre de l’Intérieur ordonne une enquête Décès d’Albert Ebossé Faut-il imposer le huis clos ? , «Dites au Premier ministre, M. Sellal, de réagir vite, très vite et de ne pas hésiter à faire jouer à huis clos, le restant des matchs du championnat si cela est indispensable.» Ce cri d’alarme d’un supporter de la JS Kabylie à la sortie de l’hôpital de Tizi Ouzou où est décédé Albert Ebossé suite à des blessures à la tête, illustre parfaitement la condamnation de ce crime barbare. Aujourd’hui, la réponse ne réside pas au cœur des condoléances, regrets et condamnations, mais dans une action commune qui aura comme principale cible, les auteurs ou les animateurs de cette violence. Il faut peut-être et il serait même temps, d’examiner avec sagesse si la fermeture des stades, le temps d’une réflexion, qui sera nationale, serait une réponse aux voyous. Les séminaires, réunions et les regroupements ne suffissent plus. Ils n’apportent aucune réponse à cette violence, au contraire, ils ont montré leur limite. L’Algérie ne devrait pas être le cas d’exemple que l’on cite aujourd’hui dans toute la presse internationale. La violence n’est pas un fait made in Algéria, elle est encore plus violente ailleurs, dans les stades du monde… Mais tuer sur un stade est un fait nouveau chez nous. Alors, disons-le tout haut, «quitte à faire grincer des dents ceux qui ne partagent pas cet avis, fermez les stades messieurs, trouvez vite une parade à ce fléau, en associant les experts sportifs, les professionnels de la communication, les psychologues, la Sûreté nationale, la justice et les institutions directement concernées». Oui, il faut faire vite, parce que le temps va plus vite que cette pierre qui vient de tuer, chez nous, sur un terrain de football algérien, un joueur qui a choisi un club algérien pour se perfectionner et gagner en expérience footballistique. Albert Ebossé n’avait que 24 ans, venu d’un pays ami où il s’est très vite distingué par son jeu, sa joie de vivre des moments agréables au cœur de notre championnat, d’où son titre de meilleur buteur de la saison écoulée avec 17 réalisations. Hier encore, il s’est distingué par une passe décisive avant d’inscrire l’unique but de la JSK. A son arrivée chez nous, en Algérie, il déclarait : «Un grand défi m’attend !» «Je suis très content d’avoir signé un contrat de deux ans à la JSK. Le président Hannachi a voulu que je signe pour trois ans, mais je n’ai pas accepté. Je promets aux supporters que je resterai, si l’équipe aura besoin de moi. Je vais faire de mon mieux pour réussir et atteindre deux objectifs : réussir une grande saison à la JSK, et décrocher une place en sélection du Cameroun.» La gazette de la JSK rappelait dans sa dernière livraison que «la mort n’avise jamais. Encore moins sur un terrain de football. Mais, celle d’Albert Ebossé Bodjongo Dika est la plus inattendue, la plus dramatique aussi dans l’histoire du football algérien. Il y a eu Hocine Gasmi de la JSK, Nacer Mechri de l’USMB et dans un passé plus loin- Ebossé a marqué comme il se doit son passage à la JSK. C’est une immense perte. (Photo > La NR) tain Tayeb Amrous, tous décédés suite à de mauvaises chutes. Il y a eu aussi Hocine Benmiloudi du CRB, Moussa Benazzouz du Paradou, Gaïd Guesba de l’ES Mostaganem et Moha du CRB également tous morts sur le terrain d’un arrêt cardiaque. Mais, un joueur qui perd la vie par la faute d’un voyou à qui on n’a pas appris que la défaite fait aussi partie du football, un voyou devenu tueur parce qu’on l’a laissé faire pendant des années, c’est un grave précédent dans l’histoire du football algérien. Dans l’histoire du football tout court. C’est tellement grave, tellement dramatique, tellement terrifiant, qu’il va falloir prendre des décisions radicales pour endiguer ce mal.» La réaction immédiate du gouvernement algérien est salutaire, à l’image de celle du ministère de l’Intérieur qui a délégué une équipe pour enquêter. «Il ne faut surtout pas que l’enquête en reste là. Cette fois, le coupable doit payer et de la manière la plus sévère qui soit», souligne le rédacteur de la «Gazette» de la JSK. Ce sera une leçon pour ceux qui oseront déverser leur haine sur tout le monde à cause d’un match de football. Une fois le championnat arrêté et le coupable traduit devant la justice, on pourra alors reparler football. Ce crime ne devrait absolument pas rester impuni. Ce serait un camouflet pour l’Algérie.» Il est aussi juste de revenir sur cette mauvaise racine, qui résiste à tous les temps. Elle résiste et continue de sévir sur nos terrains et stades. La violence, un terme qui est inscrit à l’ordre du jour que lorsque les actes de hooliganisme frappent ou la destruction d’une infrastructure sportive d’utilité publique est signalée, les violences sur agents de l’Etat lors de l’exercice de leurs fonctions se font remarquer ou encore quand il y a destruction de biens publics, vol avec violence et possession d’armes blanches. La solution est dans une sage décision qui résiderait dans la fermeture de nos stades au public pour une période qui permettrait la mise en pratique des dispositions qui protégeraient nos joueurs, nos arbitres et tout autre encadrement. «Les informations seraient très vite obtenues si nos infrastructures sportives étaient équipées de vidéos-surveillance, elles auraient permis d’identifier le groupe d’individus impliqués dans ces actes de hooliganisme. Cependant, «l’enquête enclenchée ne tardera pas à déshabiller l’auteur ou les auteurs de ce crime et leur(s) arrestation(s) et présentation devant les autorités judiciaires compétentes.» Pour la JSK, «dans ce championnat aux stades vétustes, on va reparler des caméras de surveillance, des renforts de policiers et d’autres solutions de replâtrage, mais la triste réalité est que beaucoup de nos supporters ne viennent pas au stade pour apprécier un spectacle et applaudir le vainqueur, parfois même le vaincu. Beaucoup de supporters ne savent pas qu’on peut aussi exprimer notre colère par des pancartes ou simplement des mouchoirs. Ils ne savent pas que la défaite fait partie du jeu. Que… que… que… Il ne faut pas avoir peur des mots : certains de nos supporters sont à rééduquer. Pauvre Albert Ébossé. Ce vaillant Camerounais qui se battait comme un vrai lion sur le terrain. Samedi soir, le lion est mort et le championnat d’Algérie aussi !» Le lion est mort mais pas le hooliganisme, il est même ressuscité. La violence dans les stades reste un phénomène récurrent, qui prend des proportions alarmantes et interpelle les responsables du sport à réagir très vite, à prendre des mesures exceptionnelles pour extirper ce mal. La saison dite professionnelle est malheureusement entachée par la mort d’un joueur, fruit de jets de pierres, et utilisation d’engins détonants. Malgré les sanctions, les campagnes de sensibilisation ou encore les textes de loi, le phénomène ne cesse de s’aggraver. Qui se cache réellement derrière ce fléau, qui a tant empoisonné le football national ? Que faire pour lutter efficacement contre ce genre d’actes qui nuisent à l’image du pays ? Les questions se multiplient. Les réponses aussi. Chacun y va de son raisonnement. Des plus farfelues aux plus pertinentes, tout le monde à une thèse. Tout le monde propose un remède. Mais cette fois-ci, la frontière de la valeur sportive est violée. H. Hichem A voir Bein sport 2HD : Real Madrid – Cordoba à 20h Canal + sport : Manchester City – Liverpool à 19h55