DOC groupe Partenariat 2
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DOC groupe Partenariat 2
Inspection de l’Education nationale Circonscription de Fos-sur-Mer 185, avenue Cantegrillet - 13270 Fos-sur-Mer Téléphone : 04 42 47 71 57 – 04 42 05 34 13 Télécopie : 04 42 05 34 61 Courriel :[email protected] Production du groupe « Partenariat » du groupe Sciences - Technologie et EDD IA 13 Le partenariat Introduction Ce document d’aide est l’aboutissement d’une démarche de l’inspection académique des Bouches-duRhône qui y a associé des partenaires institutionnels et associatif (co-écriture). Il s’adresse aux enseignants comme aux intervenants quel que soit leur statut. Il vise à aider à la mise en place d’un partenariat respectant le projet pédagogique de l’école. Vous pouvez le diffuser tout ou partie en en citant l’origine. Table des matières 1. Références règlementaires 2. Le socle commun de connaissances et de compétences et les programmes de l’école 3. Le travail en partenariat 4. Spécificités des associations intervenant les classes 5. Annexes - Annexe 1 : les textes règlementaires - Annexe 2 : l’annuaire des Bouches-du-Rhône - Annexe 3 : les fiches d’information avant intervention (pour l’enseignant et l’intervenant) - Annexe 4 : la fiche-guide pour réaliser les bilans intermédiaires - Annexe 5 : le projet associatif - Annexe 6 : la fiche signalétique de l’association 1. Les références règlementaires Ces textes règlementaires figurent dans leur intégralité en annexe 1. Ils sont cités ici du plus récent au plus ancien : - circulaire n° 99-136 du 21 septembre 1999 : Organisation des sorties scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires publiques ; - circulaire n° 92-196 du 3 juillet 1992 : Participation d'intervenants extérieurs aux activités d'enseignement dans les écoles maternelles et élémentaires ; - circulaire n° 91-124 du 6 juin 1991 : Directives générales pour l'établissement du règlement type départemental des écoles maternelles et élémentaires ; - note du 11 mars 1991 : Orientations pour la mise en œuvre de la nouvelle politique pour l'école ; - note de service n° 87-373 du 23 novembre 1987 : Agrément des intervenants extérieurs dans les établissements scolaires du premier degré. Le rôle du maître Certaines formes d'organisation pédagogique nécessitent la répartition des élèves en plusieurs groupes rendant impossible une surveillance unique. Dans ces conditions, le maître, tout en prenant en charge l'un des groupes ou en assurant la coordination de l'ensemble du dispositif, se trouve déchargé de la surveillance des groupes confiés à des intervenants extérieurs (animateurs, moniteurs d'activités physiques et sportives, parents d'élèves, etc.), sous réserve que : – le maître par sa présence et son action assume de façon permanente la responsabilité pédagogique de l'organisation et de la mise en œuvre des activités scolaires, 1 – le maître sache constamment où sont tous ses élèves, – les intervenants extérieurs aient été régulièrement autorisés ou agréés conformément aux dispositions des paragraphes 5.4.2 et 5.4.4 ci-dessous, – les intervenants extérieurs soient placés sous l'autorité du maître. Les parents d'élèves En cas de nécessité et pour l'encadrement des élèves au cours d'activités scolaires se déroulant à l'extérieur de l'école pendant le temps scolaire, le directeur peut accepter ou solliciter la participation de parents volontaires agissant à titre bénévole. Il peut également, sur proposition du conseil des maîtres de l'école, autoriser des parents d'élèves à apporter au maître une participation à l'action éducative. Il sera précisé à chaque fois le nom du parent, l'objet, la date, la durée et le lieu de l'intervention sollicitée. Le personnel communal Le personnel spécialisé de statut communal accompagne au cours des activités extérieures les élèves des classes maternelles ou sections enfantines ou un groupe de ces élèves désigné par le directeur. Les autres participants L'intervention de personnes apportant une contribution à l'éducation dans le cadre des activités obligatoires d'enseignement est soumise à l'autorisation du directeur d'école, après avis du conseil des maîtres de l'école. Cette autorisation ne peut excéder la durée de l'année scolaire. L'inspecteur de l'éducation nationale doit être informé en temps utile de ces décisions. Pour que des personnes appartenant à une association puissent être autorisées par le directeur à intervenir régulièrement pendant le temps scolaire, cette association doit avoir été préalablement habilitée par le recteur conformément aux dispositions du décret n° 90-620 du 13 juillet 1990 [abrogé par le décret n° 92-1200 du 6 novembre 1992]. Il est rappelé, par ailleurs, que l'agrément d'intervenants extérieurs n'appartenant pas à une association habilitée demeure de la compétence de l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, dans les domaines visés par la note de service n° 87-373 du 23 novembre 1987. 2 2. Le socle commun de connaissances et de compétences et les programmes de l’école : éduction au développement durable (EDD) Ce document fait apparaître seulement les extraits des programmes en lien direct avec l'EDD. A. Connaissances et capacités concernant l'EDD au cycle 3 Culture scientifique et technologique 1. Préambule Les sciences expérimentales et les technologies ont pour objectif de comprendre et de décrire le monde réel, celui de la nature et celui construit par l'Homme, d'agir sur lui, et de maîtriser les changements induits par l'activité humaine; leur étude contribue à faire saisir aux élèves la distinction entre faits et hypothèses vérifiables d'une part, opinions et croyances d'autre part. Observation, questionnement, expérimentation et argumentation pratiqués, par exemple, selon l'esprit de La main à la pâte, sont essentiels pour atteindre ces buts; c'est pourquoi les connaissances et compétences sont acquises dans le cadre d'une démarche d'investigation qui développe la curiosité, la créativité, l'esprit critique et l'intérêt pour le progrès scientifique et technique. Familiarisés avec une approche sensible de la nature, les élèves apprennent à être responsables face à l'environnement, au monde vivant, à la santé. Ils comprennent que le développement durable correspond aux besoins des générations actuelles et futures. En relation avec les enseignements de culture humaniste et d'éducation civique, ils apprennent à agir dans cette perspective. Les travaux d'élèves font l'objet d'écrits divers consignés, par exemple, dans un carnet d'observations ou un cahier d'expériences. L'Education au Développement Durable est donc désormais intégrée dans différents thèmes d'étude du programme de sciences. Elle se fait en lien avec le programme de géographie. 2. Programme […] La matière L'eau: une ressource - états et changements d'état. - le trajet de l'eau dans la nature - le maintien de sa qualité pour ses utilisations. L'air et les pollutions de l'air. Mélanges et solutions Les déchets: réduire, réutiliser, recycler. L'énergie Exemples simples de sources d'énergie (fossiles ou renouvelables). Besoins en énergie, consommation et économie d'énergie. L'unité et la diversité du vivant Présentation de la biodiversité: recherche des différences entre espèces vivantes. Présentation de l'unité du vivant: recherche de points communs entre espèces vivantes. Présentation de la classification du vivant: interprétation de ressemblances et de différences en termes de parenté. Le fonctionnement du vivant Les stades du développement d'un être vivant (végétal ou animal). Les conditions de développement des végétaux et des animaux. Les modes de reproduction des êtres vivants. […] Les êtres vivants dans leur environnement L'adaptation des êtres vivants aux conditions du milieu. Place et rôle des êtres vivants; notions de chaînes et de réseaux alimentaires L'évolution d'un environnement géré par l'Homme: la forêt; importance de la biodiversité. […] 3 DEUXIEME PALIER POUR LA MAITRISE DU SOCLE COMMUN: COMPETENCES ATTENDUES A LA FIN DU CM2 Compétence 3: LES PRINCIPAUX ELEMENTS DE MATHEMATIQUES ET LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE […] B. La culture scientifique et technologique L'élève est capable de: - pratiquer une démarche d'investigation: savoir observer, questionner; - manipuler et expérimenter, formuler une hypothèse et la tester, argumenter; - mettre à l'essai plusieurs pistes de solutions; - exprimer et exploiter les résultats d'une mesure ou d'une recherche en utilisant un vocabulaire scientifique à l'écrit et à l'oral; - maîtriser des connaissances dans divers domaines scientifiques; - mobiliser ses connaissances dans des contextes scientifiques différents et dans des activités de la vie courantes (par exemple, apprécier l'équilibre d'un repas); - exercer des habiletés manuelles, réaliser certains gestes techniques On notera que le préambule du programme de sciences et technologie reprend pour partie les termes de celui du socle commun ainsi que l'encadré qui concerne les capacités attendues. Le programme lui-même précise les connaissances du socle commun exigibles au CM2. Culture humaniste […] Géographie 1. Préambule Le programme de géographie a pour objectifs de décrire et de comprendre comment les hommes vivent et aménagent leurs territoires. Les sujets étudiés se situent en premier lieu à l'échelle locale et nationale; ils visent à identifier et connaître les principales caractéristiques de la géographie de la France dans un cadre européen et mondial. La fréquentation régulière du globe, de cartes, de paysages est nécessaire. Le programme de géographie contribue, avec celui de sciences, à l'éducation au développement durable. Les repères indispensables sont mentionnés en italiques, […] 2. Programme Des réalités géographiques locales à la région où vivent les élèves - les paysages de village, de ville ou de quartier, la circulation des hommes et des biens, les principales activités économiques; - un sujet d'étude au choix permettant une première approche du développement durable (en relation avec le programme de sciences expérimentales et de technologie): l'eau dans la commune (besoins et traitement) ou les déchets (réduction et recyclage); - le département et la région. Etude de cartes. […] Produire en France - quatre types d'espaces d'activités: une zone industrialo-portuaire, un centre tertiaire, un espace agricole et une zone de tourisme. Dans le cadre de l'approche du développement durable ces quatre études mettront en valeur les notions de ressources, de pollution, de risques et de prévention. 4 B. Connaissances et capacités concernant l'EDD au cycle 2 Découverte du monde 1. Préambule […] Ils acquièrent des repères dans le temps et l'espace, des connaissances sur le monde et maîtrisent le vocabulaire spécifique correspondant. Ils dépassent leurs représentations initiales en observant et en manipulant. […] 2. Programme […] Découvrir le monde du vivant, de la matière et des objets Les élèves repèrent des caractéristiques du vivant: naissance, croissance et reproduction; nutrition et régime alimentaire des animaux. Ils apprennent quelques règles d'hygiène et de sécurité personnelles et collectives. Ils comprennent les interactions entre les êtres vivants et leur environnement et ils apprennent à respecter l'environnement. Ils distinguent les solides et les liquides et perçoivent les changements d'état de la matière. […] PREMIER PALIER POUR LA MAITRISE DU SOCLE COMMUN: COMPETENCES ATTENDUES A LA FIN DU CE1 Compétence 3: LES PRINCIPAUX ELEMENTS DE MATHEMATIQUES ET LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE […] B. La culture scientifique et technologique A la fin du CE1 l'élève est capable de: - observer et mener des investigations; C. Connaissances et capacités concernant l'EDD à la maternelle Découvrir le monde A l'école maternelle, l'enfant découvre le monde proche, il apprend à prendre et à utiliser des repères spatiaux et temporels. Il observe, il pose des questions, il progresse dans la formulation de ses interrogations vers plus de rationalité. Il apprend à adopter un autre point de vue que le sien propre et sa confrontation avec la pensée logique lui donne le goût du raisonnement. Il devient capable de compter, de classer, d'ordonner et de décrire, grâce au langage et à des formes variées de représentation (dessins et schémas). Il commence à comprendre ce qui distingue le vivant du non vivant (matière, objets).[…] Découvrir la matière […] Ils prennent aussi conscience des réalités moins visibles comme l'existence de l'air et commencent à percevoir les changements d'état de l'eau. […] Découvrir le vivant […] Les enfants observent les différentes manifestations de la vie. Elevages et plantations constituent un moyen privilégié de découvrir le cycle que constituent la naissance, la croissance, la reproduction, le vieillissement et la mort. […] Ils sont sensibilisés aux problèmes de l'environnement et apprennent à respecter la vie. […] 5 3. Le travail en partenariat Projet de l’enseignant en EDD avec partenaire - - - Définir le projet en adéquation avec les programmes de l’école et les compétences du socle commun : o Connaissances o Capacités o Attitudes Prévoir l’évaluation de ces compétences Choisir une entrée possible (un des pôles en EDD, thématique…) centrée sur un territoire Rechercher et recenser les ressources Choisir un partenaire ou une personne ressource Organiser une rencontre préalable pour : o Présenter le projet d’apprentissage o Demander la convention des partenaires et/ou leur agrément, la qualification des intervenants et éventuellement leur agrément individuel o Définir le rôle de chacun et les engagements respectifs et les productions attendues o Réaliser le planning de mise en œuvre : - Déterminer les activités prévues, le nombre d’interventions et les modalités (lieux, dates, horaires, fonction de chacun) - Prévoir une visite de reconnaissance, le cas échéant recherche sur des documents. Le partenariat entre enseignants et intervenants, le rôle et la place de chacun Pour garantir la réussite du partenariat, ce travail avec un intervenant extérieur doit être bien préparé. Il est important que chacun (intervenant et enseignant) prenne bien connaissance du rôle qui lui incombe. Rôle du professeur d’école Le professeur d’école met en œuvre un projet d’apprentissage avec ses élèves. Il est porteur de ce projet. Il ne délègue en aucun cas son projet à l’intervenant extérieur. Pour cela, il monte son projet en adéquation avec les programmes et le socle commun. Son projet s’inscrit dans le projet d’école et fait l’objet d’une fiche action transmise à IA selon les délais prévus. Son projet fera l’objet de plusieurs séances réparties sur plusieurs semaines ou mois dans l’année. Ces séances peuvent être ponctuées par un intervenant extérieur qui apportera ses capacités d’expertise sur le projet. Cette fiche « action » est validée par IEN avant envoi à IA. Le professeur d’école peut faire appel à un ou plusieurs intervenants extérieurs. Pour cela, il s’assurera que les structures (association essentiellement) soient agréées par l’Education nationale pour intervenir en milieu scolaire (agrément national, agrément du recteur ou agrément IA). Pour que le projet de l’enseignant réponde au mieux à ses attentes, des rencontres préalables avec l’intervenant extérieur sont indispensables pour personnaliser le projet. Rôle de l’intervenant extérieur L’intervenant extérieur apporte son expertise sur le thème du projet. Il ne se substitue en aucun cas à l’enseignant. Sa structure doit être agrée par l’Education nationale. Il peut proposer à l’enseignant de faire appel à d’autres experts spécialisés (privés ou publics) pour illustrer certains thèmes abordés dans le projet. Il s’engage à prévenir l’IEN qu’il interviendra dans une école. 6 Il s’assure de la cohérence des activités qu’il propose avec les attentes de l’enseignant et les programmes de l’Education nationale. Il adaptera son discours, ses séances et ses outils pédagogiques au niveau des élèves. Il s’assurera de la qualité des messages qu’il transmet et de leur validation par la communauté scientifique ou d’experts sur le sujet. L’intervenant se doit d’être qualifié pour jouer son rôle d’expert auprès de l’enseignant. Il propose au moins une rencontre avec l’enseignant avant le démarrage du projet pour s’assurer de répondre aux attentes de celui-ci et s’engage à assurer un suivi tout au long du projet. Il remettra à l’enseignant des supports et documents de qualité que l’enseignant pourra réutiliser ultérieurement s’il le souhaite. Rôle de la collectivité (commune ou intercommunalité) Une collectivité peut mettre en œuvre, dans le cadre de sa politique, des projets pédagogiques s’adressant au public scolaire sur son territoire. Pour cela, elle doit travailler en partenariat étroit avec les représentants de l’Education nationale (Rectorat et IA dans un 1er temps). Des rencontres préalables doivent permettre de définir les objectifs et attentes de chacun des partenaires. Ces objectifs doivent être partagés par tous. Le projet doit être conçu dans sa globalité sans omettre la phase évaluation et remédiation si ce projet est amené à être reconduit plusieurs années. Le contenu du projet doit faire l’objet d’un consensus entre tous les partenaires. Un calendrier prévisionnel doit être élaboré avec l’ensemble des partenaires. Le rôle de chacun des partenaires doit être défini dès le démarrage du projet. Le budget prévisionnel doit être élaboré, ainsi que le plan de financement. Si le projet nécessite des financements d’autres collectivités ou établissements publics, le partenariat doit être élargi dès le démarrage du projet à ces autres partenaires (Agence de l’Eau, DIREN, ADEME, Région, Département…). La concertation la base de la réussite du projet Définition conjointe des objectifs du projet. Remplir ensemble une fiche pratique comprenant notamment les numéros de téléphone de chacun, les horaires de l’école, les éventuelles allergies… Les partenaires prévoient des moments de bilan après chaque intervention. Les partenaires évaluent ensemble le projet. Gestes professionnels : l’enseignant s’engage à… participer aux réunions relatives à cette opération organisées par la collectivité publique concernée ou sa circonscription, participer aux journées de présentation de travaux organisées par la collectivité publique si l’action le prévoit initialement. prévenir le plus rapidement possible l'intervenant en cas de modification des dates d'interventions. Annuler ou s’assurer de l’annulation de l’autocar en cas d’annulation ou de report d’une sortie. informer son Inspecteur de l’Education Nationale, l’intervenant et la collectivité organisatrice en cas d'annulation de son engagement en cours d'année, ou de toutes difficultés rencontrées. répondre aux évaluations proposées dans le cadre de l’action Gestes professionnels : l’intervenant s’engage à… participer aux réunions relatives à cette opération organisées par la collectivité publique concernée ou la circonscription, participer aux journées de présentation de travaux organisées par la collectivité publique si l’action le prévoit initialement, 7 prévenir au plus tôt l’enseignant en cas de modification des dates d'interventions, de changement d’intervenant ou de programme initial. répondre aux évaluation proposé dans le cadre de l’action 4. Spécificités des associations intervenant dans les classes Le projet associatif et les caractéristiques du partenaire Ces éléments vont se retrouver dans les statuts, le rapport moral, le rapport d’activités et le programme annuel de l’association. Un exemple de formalisation pour que l’action éducative de l’association soit communicable à l’école est donné en annexe. Le « projet associatif » du partenaire a pour vocation de présenter l’association, de permettre au porteur de projet de situer celle-ci dans son environnement et par rapport au projet. Les thèmes suivants peuvent se retrouver dans le contenu : 1 - Ethique, vocation, finalités, valeurs 2 - Compétence globale de l’association Cette compétence peut être retrouvée aussi dans le programme général de l’année en cours (voir cidessous point 7) Domaine de compétence (Milieu marin, forêt, énergie, jardin, milieu aquatique ..) 3 - Les compétences spécialisées et les savoirs faire : - animations adaptées aux différents types de publics (scolaires, centres d’accueil, grand public…) - ingénierie pédagogique et conception d’outils - coordination d’action - études - agréments et reconnaissances (qui peuvent se retrouver dans la fiche signalétique point 5) - la démarche de professionnalisation (qualification, formation permanente, réseaux, échanges et partenariats) 4 - Territoire Implantations (locaux), territoire actuel, limites d’intervention 5 - Expériences spécifiques liées au projet : (adapté à l’école) - quelles actions similaires l’association a déjà menées par le passé - quelles compétences l’association va mobiliser pour la réalisation de l’action - quels moyens seront mis en œuvre dans lequel doivent figurer les actions de l’année, les moyens mis en œuvre, la vie associative (voir exemple joint) Annexe Fiche signalétique générale (synthétique) 6 - Compétence des salariés Niveau de formation, diplômes, agréments (dans certain cas des agréments individuels sont nécessaires) (voir document joint) 8 Annexes Annexe 1 : les textes règlementaires Organisation des sorties scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires publiques Circulaire n° 99-136 du 21 septembre 1999 (Bulletin officiel hors série n° 7 du 23 septembre 1999 ; RLR : 514-8 et 554-1 ; NOR : MENE9902002C) MEN DESCO B6 Modifiée par les circulaires n° 2000-075 du 31 mai 2000 (Bulletin officiel n° 22 du 8 juin 2000), n° 2004-139 du 13 juillet 2004 (Bulletin officiel n° 32 du 9 septembre 2004), n° 2005001 du 5 janvier 2005 (Bulletin officiel n° 2 du 13 janvier 2005). Références : Loi n° 84-610 du 16 juillet 1984 modifiée ; Loi n° 89-486 du 10 juillet 1989 modifiée ; Arrêté MJS du 4 mai 1995 ; Circulaire interministérielle MEN n° 81-46 et n° 81-252 du 9 juillet 1981 ; Circulaire n° 84-027 du 13 janvier 1984 ; Circulaire n° 88-208 du 29 août 1988 (remplacée par la circulaire n° 2001-078 du 3 mai 2001) ; Circulaire INT n° 90-00124E du 11 mai 1990 ; Circulaire n° 93-248 du 22 juillet 1993. Texte adressé aux recteurs ; aux inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspecteurs de l’éducation nationale ; aux directeurs d’école et pour information, aux préfets de département. L’école est le lieu d’acquisition des savoirs. Elle est ouverte sur le monde qui l’entoure. C’est pourquoi les enseignant(e)s organisent des activités à l’extérieur de l’école. En vue de faciliter la mise en œuvre de ces sorties, la présente circulaire précise leurs objectifs pédagogiques et définit leurs conditions d’organisation afin de concilier compétences nouvelles, enrichissement de la vie d’écolier et sécurité. Les sorties scolaires relèvent de trois catégories : – 1ère catégorie : Les sorties scolaires régulières, correspondant aux enseignements réguliers, inscrits à l’emploi du temps et nécessitant un déplacement hors de l’école. Ces sorties sont autorisées par le directeur d’école. – 2ème catégorie : Les sorties scolaires occasionnelles sans nuitée, correspondant à des activités d’enseignement sous des formes différentes et dans des lieux offrant des ressources naturelles et culturelles, même organisées sur plusieurs journées consécutives sans hébergement, relèvent de cette catégorie. Ces sorties sont autorisées par le directeur d’école. – 3ème catégorie : Les sorties scolaires avec nuitée(s), qui permettent de dispenser les enseignements, conformément aux programmes de l’école, et de mettre en œuvre des activités dans d’autres lieux et selon d’autres conditions de vie. Ces sorties sont autorisées par l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale. Les sorties scolaires avec nuitée(s) qui regroupent les voyages collectifs d’élèves, classes de découverte, classes d’environnement, classes culturelles, comprenant au minimum une nuitée, relèvent de la troisième catégorie, de même que les échanges internationaux, même d’une journée. Toutefois les échanges d’une journée qui ont lieu dans les pays étrangers frontaliers, comme les sorties occasionnelles sans nuitée (cf. IV infra), relèvent de la deuxième catégorie. Les sorties organisées pendant les horaires habituels de la classe et ne comprenant pas la pause du déjeuner sont obligatoires pour les élèves. Les autres sorties sont facultatives. 9 I - Finalités et objectifs des sorties scolaires I.1. Finalités et intérêt des sorties scolaires Les sorties scolaires contribuent à donner du sens aux apprentissages en favorisant le contact direct avec l’environnement naturel ou culturel, avec des acteurs dans leur milieu de travail, avec des œuvres originales... Les supports documentaires, papier ou multimédia aussi précieux soient-ils, ne suscitent ni la même émotion, ni les mêmes découvertes. Les sorties concourent ainsi à faire évoluer les représentations des apprentissages scolaires en les confrontant avec la réalité. Elles illustrent l’intérêt et la diversité des manières d’apprendre qui font une part prépondérante à l’activité des élèves sollicités aussi bien sur les plans social, moteur, sensible que cognitif. Elles peuvent être un moyen de découverte et de maîtrise de l’environnement. L’approche sensorielle d’un milieu nouveau ou d’un lieu de culture, la rencontre de professionnels, d’artistes ou de créateurs, l’étonnement et le dépaysement constituent des sources de questionnement et de comparaison, de stimulation de la curiosité. Le besoin de comprendre et de communiquer s’en trouve activé. La pratique d’activités physiques et sportives variées permet d’éprouver ses capacités et de conquérir une plus grande aisance corporelle et une plus grande confiance en soi. Les sorties scolaires favorisent le décloisonnement des enseignements, non seulement en créant une unité thématique mais aussi en mobilisant des savoirs et des savoir-faire constitutifs de disciplines différentes pour comprendre une situation complexe ou agir de manière appropriée dans un contexte inconnu. Elles tendent à compenser les inégalités sociales et culturelles en permettant la découverte, par tous les enfants, d’autres modes de vie, de cultures différentes, contribuant ainsi à l’éducation à la citoyenneté. Un moment de vie collective partagé avec l’ensemble de la classe n’est jamais banal dans l’expérience sociale d’un enfant. Elles constituent enfin des occasions propices à l’apprentissage de la vie collective et à l’instauration de relations, entre adultes et enfants, différentes de celles de la classe. Les sorties sont des moments privilégiés pour une communication authentique avec des interlocuteurs variés. Elles favorisent la mise en œuvre d’attitudes responsables dans des milieux moins protégés que l’enceinte scolaire. I.2. Objectifs généraux d’une sortie scolaire Les activités pratiquées à l’occasion d’une sortie scolaire viennent nécessairement en appui des programmes. Elles s’intègrent au projet d’école et au projet pédagogique de la classe. Chaque sortie, quelle qu’en soit la durée, nourrit un projet d’apprentissages, souvent pluridisciplinaire, au travers d’un programme minutieusement préparé dans lequel le nombre des sujets d’étude ou des activités pratiquées doit être limité. Ainsi la sortie scolaire ne constitue pas seulement un surplus de nature divertissante à la scolarité, même si les conditions du voyage et de la découverte ont souvent, pour de jeunes enfants, une dimension festive. Dans un projet d’apprentissages, au niveau scolaire considéré, la sortie scolaire peut constituer : – une étape initiale, fondatrice, qui représente un tremplin pour des acquisitions ; – un temps fort dans un domaine d’activités ; – l’aboutissement d’une série d’activités et d’apprentissages permettant de réemployer, de valider et de mettre en situation des acquisitions dans un milieu où elles sont pleinement pertinentes et significatives. Dans tous les cas, l’accent sera mis sur les aspects transversaux des apprentissages : – développement de l’autonomie, de l’esprit d’initiative, de la responsabilité, du respect de l’autre, de son travail, de l’environnement et du patrimoine ; – acquisition ou perfectionnement de méthodes de travail (observation, description, analyse et synthèse, prise de notes, représentation graphique...) ; – recours fréquent à la communication orale : le questionnement, l’expression et l’écoute seront particulièrement sollicités chez les enfants par les nombreuses situations d’échange mises en place dans les activités quotidiennes. II – Dispositions communes relatives à l’organisation des sorties scolaires Les autorisations de sorties scolaires sont délivrées après avoir vérifié que les conditions de sécurité sont respectées. À cet effet, l’autorité responsable de la délivrance de l’autorisation doit veiller : 10 – aux conditions d’encadrement, – aux conditions de transport, – aux conditions d’accueil, – à la nature et aux conditions des activités pratiquées, selon les indications données par la présente circulaire. La demande d’autorisation est constituée d’un dossier comprenant : – la demande d’autorisation annexe 1 ou annexe 1 bis pour une sortie régulière ou occasionnelle sans nuitée, ou la demande d’autorisation annexe 2 pour une sortie scolaire avec nuitée(s), – la fiche d’information sur le transport annexe 3, et les pièces administratives précisées dans ces annexes, le cas échéant. II.1. Relations avec les familles II.1.1. Information Dans tous les cas de sorties, les familles doivent être précisément informées des conditions dans lesquelles elles sont organisées. Pour les sorties facultatives, c’est-à-dire les sorties occasionnelles comprenant la pause du déjeuner ou dépassant les horaires habituels de la classe et les sorties avec nuitée(s), l’enseignant adresse une note d’information aux parents, précisant toutes les modalités d’organisation de la sortie et comportant une partie détachable. Les horaires et le lieu de départ et de retour doivent y être mentionnés. Après avoir pris connaissance de la note d’information, les parents donnent leur accord pour que leur enfant participe à la sortie, en remettant à l’enseignant la partie détachable qu’ils auront datée et signée. Une réunion peut être préalablement organisée par le maître de la classe avec les parents d’élèves. Pour les sorties avec nuitée(s), cette réunion d’information est indispensable. II.1.2. Principes généraux d’organisation Toutes les sorties obligatoires sont gratuites. Même dans le cas de sorties facultatives, il convient de veiller à ce que, dans la mesure du possible, tous les élèves puissent participer. Les enfants qui ne partent pas sont accueillis à l’école. Les élèves qui font l’objet d’un projet d’intégration individuelle ou d’un projet d’accueil individualisé doivent, dans toute la mesure du possible, participer au même titre que les autres enfants. La gratuité est l’une des conditions de l’égalité des chances ; il convient de toujours veiller à ce qu’aucun enfant ne soit écarté pour des raisons financières. Le départ et le retour se font à l’école. Pour les sorties occasionnelles avec ou sans nuitée, à titre dérogatoire, tous les élèves peuvent cependant être invités à rejoindre un autre lieu de rassemblement après accord exprès des parents. En cas d’impossibilité ou de refus même d’une seule famille, cette dérogation n’est pas accordée. Afin d’éviter une perte de temps et une fatigue excessive pour les élèves, il est souhaitable que la durée du déplacement aller-retour ne soit pas supérieure au temps réel de l’activité. L’enseignant, organisateur de la sortie, veille à ce que l’heure de retour indiquée aux familles soit respectée. II.2. L’équipe d’encadrement Afin d’assurer au mieux la sécurité des élèves lors des sorties scolaires, une équipe d’encadrement doit être formée. Elle est constituée obligatoirement de l’enseignant et de personnes chargées : – de l’encadrement de la vie collective en dehors des périodes d’enseignement ; – et, pour l’éducation physique et sportive, de l’encadrement spécifique ou renforcé exigé en fonction de l’activité pratiquée. La présence, dans l’équipe d’encadrement, d’un titulaire de l’attestation de formation aux premiers secours (AFPS), d’un titulaire du brevet national des premiers secours (BNPS) ou du brevet national de secourisme (BNS) n’est pas requise pendant le transport. Elle est en revanche obligatoire : – lors des sorties scolaires avec nuitée(s), sur le lieu d’hébergement, y compris la nuit (un titulaire de l’AFPS, du BNPS ou du BNS par structure d’accueil suffit) ; – lors des sorties scolaires occasionnelles, avec ou sans nuitée, en bateau ou en péniche, excepté lorsque le pilote ou un membre d’équipage du bateau ou de la péniche est en possession de ces qualifications. 11 II.2.1. L’encadrement pendant la vie collective, hors périodes d’enseignement Quels que soient le type de sortie scolaire et les effectifs de la classe, les élèves sont toujours encadrés par deux adultes au moins, dont le maître de la classe. Le deuxième adulte peut être un autre enseignant, un aide éducateur, un agent territorial spécialisé d’école maternelle (ATSEM), un parent ou autre bénévole… Pour les sorties scolaires régulières et occasionnelles sans nuitée, les adultes qui participent à l’encadrement de la vie collective en dehors des périodes d’enseignement doivent y être autorisés par le directeur d’école. Pour les sorties scolaires avec nuitée(s), la participation de ces adultes est mentionnée dans le dossier de demande d’autorisation à transmettre à l’inspecteur d’académie chargé de délivrer l’autorisation de départ. Il est rappelé, enfin, que la participation des ATSEM à l’encadrement des sorties scolaires doit faire l’objet d’une autorisation préalable du maire. La composition de l’équipe d’encadrement est précisée, en fonction des situations, dans le tableau 1 ci-dessous. Le taux d’encadrement des élèves, défini pour chacune des catégories de sorties scolaires, s’applique y compris dans le cadre du transport. Le chauffeur n’est, en aucun cas, pris en compte dans le taux d’encadrement. Toutefois : – à l’école élémentaire, l’enseignant peut se rendre seul, avec sa classe, soit à pied soit en car spécialement affrété pour la sortie scolaire, sur un lieu situé à proximité de l’école pour une durée globale qui ne dépasse pas la demi-journée de classe (par exemple : gymnase, salle de sport, piscine, bibliothèque municipale…) ; – à l’école maternelle, l’enseignant accompagné d’un adulte, peut se rendre, avec sa classe, soit à pied soit en car spécialement affrété pour la sortie scolaire, sur un lieu situé à proximité de l’école pour une durée globale qui ne dépasse pas la demi-journée de classe (par exemple : gymnase, salle de sport, piscine, bibliothèque municipale…). Dans tous les cas, lorsqu’une classe comporte des élèves de niveau maternel, les taux d’encadrement applicables sont ceux de l’école maternelle. Les activités proposées lors des sorties scolaires occasionnelles, dès lors qu’elles ne relèvent pas des activités physiques et sportives, sont assimilées à la vie collective en ce qui concerne les taux d’encadrement. Tableau 1 Taux minimum d’encadrement au cours de la vie collective selon les types de sorties scolaires Effectif Ecole maternelle, classe maternelle ou classe Ecole élémentaire élémentaire avec section enfantine Sortie régulière – 2 adultes au moins dont le maître – 2 adultes au moins dont le maître de la classe, quel que soit l’effectif de de la classe, quel que soit l’effectif de la classe. la classe. – Au-delà de 16 élèves, un adulte – Au-delà de 30 élèves, un adulte supplémentaire pour 8. supplémentaire pour 15. Sortie occasionnelle – 2 adultes au moins dont le maître – 2 adultes au moins dont le maître sans nuitée de la classe, quel que soit l’effectif de de la classe, quel que soit l’effectif de la classe. la classe. – Au-delà de 16 élèves, un adulte – Au-delà de 30 élèves, un adulte supplémentaire pour 8. supplémentaire pour 15. Sortie avec nuitée(s) – 2 adultes* au moins dont le maître – 2 adultes* au moins dont le maître de la classe, quel que soit l’effectif de de la classe, quel que soit l’effectif de la classe. la classe. – Au-delà de 16 élèves, un adulte – Au-delà de 20 élèves, un adulte supplémentaire pour 8. supplémentaire pour 10. 12 Effectif Ecole maternelle, classe maternelle ou classe élémentaire avec section enfantine Ecole élémentaire * En ce qui concerne les personnes chargées de la vie collective, en dehors des activités d’enseignement et de l’animation des activités physiques et sportives, le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) est conseillé. N.B. 1 : Lorsque, dans le cadre des sorties scolaires, des regroupements de classes ou des échanges de services sont organisés, le maître de la classe peut être remplacé par un autre enseignant. N.B. 2 : Concernant l’encadrement dans le cadre d’un transport en car, l’ensemble des élèves, qu’ils soient d’une ou de plusieurs classes, est considéré comme constituant une seule classe. II.2.2. L’encadrement des activités d’éducation physique et sportive Plusieurs situations sont à distinguer selon le type de sortie et le type d’activité physique et sportive. II.2.2.1. Dans le cadre des sorties régulières ou occasionnelles Toutes les activités physiques et sportives, excepté celles qui nécessitent un encadrement renforcé (voir II.2.2.2), peuvent être enseignées par le maître de la classe ou un autre enseignant seul lorsqu’il s’agit d’une sortie régulière. Dans le cas d’une sortie occasionnelle, un taux d’encadrement spécifique s’impose selon le tableau suivant : Tableau 2 Taux minimum d’encadrement spécifique aux activités d’éducation physique et sportive pratiquées pendant les sorties scolaires occasionnelles avec ou sans nuitée Ecole maternelle, classe maternelle ou classe élémentaire avec section enfantine Jusqu’à 16 élèves, le maître de la classe plus un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant. Au-delà de 16 élèves, un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant supplémentaire pour 8 élèves. Ecole élémentaire Jusqu’à 30 élèves, le maître de la classe plus un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant. Au-delà de 30 élèves, un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant supplémentaire pour 15 élèves. * L’agrément d’un intervenant bénévole est lié à la participation à un stage spécifique ou à des journées d’information organisées par la commission départementale pour l’éducation physique et sportive dans le premier degré. II.2.2.2. Activités nécessitant un encadrement renforcé Certaines activités physiques et sportives, quel que soit le type de sortie, nécessitent un encadrement renforcé. C’est le cas des activités physiques et sportives faisant appel aux techniques des sports de montagne, du ski, de l’escalade ou de l’alpinisme, les activités aquatiques et subaquatiques, les activités nautiques avec embarcation, le tir à l’arc, le VTT, le cyclisme sur route, les sports équestres, les sports de combat, le hockey sur glace, la spéléologie (Classe I et II). Ce taux est précisé dans le Tableau 3 page suivante. Ces activités doivent faire l’objet d’une attention particulière, tenant compte de l’âge des enfants et de la nature des activités, tout particulièrement pour les élèves des écoles et classes maternelles ainsi que des sections enfantines. 13 Tableau 3 Taux minimum d’encadrement renforcé pour certaines activités d’enseignement d’éducation physique et sportive pratiquées pendant les sorties régulières, occasionnelles avec ou sans nuitée Ecole maternelle, classe maternelle ou classe élémentaire avec section enfantine Jusqu’à 12 élèves, le maître de la classe plus un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant. Au-delà de 12 élèves, un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant supplémentaire pour 6 élèves. Ecole élémentaire Jusqu’à 24 élèves, le maître de la classe plus un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant. Au-delà de 24 élèves, un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant supplémentaire pour 12 élèves. * L’agrément d’un intervenant bénévole est lié à la participation à un stage spécifique ou à des journées d’information organisées par la commission départementale pour l’éducation physique et sportive dans le premier degré. N.B. 1 : (Abrogé par la circulaire n° 2004-139 du 13 juillet 2004 ; Bulletin officiel n° 32 du 9 septembre 2004 et remplacé par les dispositions suivantes.) Avec la qualification des personnels, le taux d'encadrement conditionne la qualité de l'enseignement et la sécurité des élèves. Ce taux est à prévoir sur les bases suivantes : – en maternelle, 3 adultes qualifiés pour une classe ; – en élémentaire, 2 adultes qualifiés pour une classe ; – dans les classes multicours qui comprennent des élèves de grande section, il y aura lieu d'appliquer le taux d'encadrement prévu pour l'école maternelle. Toutefois, dans le cas où l'effectif total de la classe est inférieur à 20 élèves, l'encadrement sera alors limité à 2 adultes qualifiés. Par ailleurs, il est souhaitable de veiller à ce que l'encadrement ne soit pas trop important, notamment lorsqu'il inclut des non-professionnels. En effet, il peut conduire à une dilution de la responsabilité et entraîner des situations d'insécurité. N.B. 2 : En dérogation aux taux fixés par le tableau ci-dessus, le taux minimum d’encadrement renforcé pour le cyclisme sur route est le suivant : jusqu’à 12 élèves, le maître de la classe, plus un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant et, au-delà de 12 élèves, un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant supplémentaire pour 6 élèves. II.2.2.3. Activités physiques et sportives qui ne doivent pas être pratiquées à l’école primaire Certaines activités physiques et sportives présentant des risques particuliers telles que, le tir avec armes à feu, les sports aériens, les sports mécaniques**, la musculation avec emploi de charges, l’haltérophilie, la spéléologie (Classe III et IV), la descente de canyon, le rafting et la nage en eau vive, ne doivent pas être pratiquées à l’école primaire. ** Cette interdiction ne vise pas les activités liées à l’éducation à la sécurité routière, en particulier au moyen de mini-motos. II.3. L’organisation pédagogique des activités mises en œuvre dans le cadre des sorties scolaires II.3.1. Elaboration du projet La responsabilité de l’organisation générale de la sortie incombe à l’enseignant titulaire de la classe ou à celui de ses collègues nommément désigné dans le cadre d’un échange de services ou d’un remplacement. C’est donc à lui qu’il appartient de fixer les conditions d’organisation des activités mises en œuvre dans le cadre des sorties scolaires. Le projet et l’organisation pédagogiques de la sortie scolaire sont élaborés par le maître de la classe en liaison avec les responsables du site choisi ainsi qu’avec l’équipe locale d’encadrement. Une bonne utilisation des potentialités du lieu en relation avec les bénéfices attendus pour les élèves suppose que 14 le maître dispose d’une information préalable précise. Cette information portera également sur les risques éventuels liés à la configuration du site. Enfin, on organisera le temps des élèves en respectant leurs capacités d’attention et de résistance et en modulant les rythmes habituels du travail scolaire. Pour une sortie courte, il est normal de se centrer davantage sur les activités spécifiques que le milieu favorise ; pour un séjour plus long, on veillera à une pratique quotidienne visant l’entretien des principaux apprentissages en cours. Quel que soit le type de sortie scolaire, l’enseignant pourra rechercher un partenariat auprès des associations complémentaires de l’école publique, agréées par le ministère chargé de l’éducation nationale. II.3.2. Les formes d’organisation pédagogique Le maître assure la mise en œuvre des activités par sa participation et sa présence effectives. Il peut cependant être déchargé momentanément de la surveillance de groupes d’élèves confiée à des intervenants sous réserve : – qu’il réside sur le lieu d’hébergement pour les sorties avec nuitée(s), – qu’il sache constamment où sont tous ses élèves, et qu’en cas d’incident il puisse être très rapidement sur place, – que les intervenants aient été régulièrement agréés ou autorisés et placés sous son autorité. Trois situations doivent être distinguées : II.3.2.1. La classe fonctionne en un seul groupe C’est l’organisation habituelle de la classe. Le maître assure l’organisation pédagogique de la séance et contrôle effectivement son déroulement. II.3.2.2. La classe est divisée en groupes dispersés et l’enseignant n’a en charge aucun groupe particulier Dans ce cas, chaque groupe est encadré par au moins un intervenant. Le maître assure l’organisation pédagogique de la séance, procède au contrôle successif du déroulement de la séance dans les différents groupes et à la coordination de l’ensemble. II.3.2.3. La classe est divisée en groupes dispersés et l’enseignant a en charge l’un des groupes Dans ce cas, certains groupes d’élèves sont encadrés par au moins un intervenant et l’un de ces groupes est pris en charge par le maître. L’enseignant n’a pas à assurer le contrôle du déroulement de la séance. Son action consiste à définir préalablement l’organisation générale de l’activité avec une répartition précise des tâches et procède a posteriori à son évaluation. Dans les trois situations, l’enseignant s’assure que les intervenants respectent les conditions d’organisation générale déterminées initialement et plus particulièrement les conditions de sécurité des élèves. En cas de situation mettant en cause sérieusement la qualité de la séance ou la sécurité des élèves, le maître suspend ou interrompt immédiatement l’intervention. II.4. Conditions particulières de mise en œuvre de certaines activités Certaines activités d’éducation physique et sportive doivent répondre à des mesures de sécurité particulières : II.4.1. Les équipements individuels de sécurité Il convient d’utiliser systématiquement l’équipement réglementaire de sécurité exigé pour certains sports. L’équitation et le cyclisme nécessitent le port d’un casque protecteur conforme aux normes en vigueur. Pour la pratique des sports nautiques, le port d’une brassière de sécurité conforme à la réglementation en vigueur, adaptée à la taille et attachée, est obligatoire. Les équipements de protection (tête, mains, poignets, coudes, genoux, chevilles) sont obligatoires pour la pratique des patins et de la planche à roulettes ainsi que pour le hockey sur glace ou sur patins à roulettes. Le port d’un casque protecteur* est vivement recommandé pour le ski alpin. 15 * Conforme à la norme NF EN 1077 (mai 1996) II.4.2. Les équipements collectifs de sécurité Sans que cela puisse constituer une obligation, le fait de disposer d’un téléphone portable peut, dans certains cas, constituer une sécurité supplémentaire. II.4.3. Les conditions particulières à certaines pratiques (Modifiée par la circulaire n° 2000-075 du 31 mai 2000 ; Bulletin officiel n° 22 du 8 juin 2000.) La pratique des sports nautiques est subordonnée à la réussite d’un test permettant d’apprécier la capacité de l’élève à se déplacer dans l’eau, sans présenter de signe de panique, sur un parcours de 20 mètres, habillé de vêtements propres (tee-shirt et, si possible, pantalon léger, de pyjama par exemple) et muni d’une brassière de sécurité conforme à la réglementation en vigueur, avec passage sous une ligne d’eau, posée et non tendue. En piscine, le départ est réalisé à partir d’un tapis disposé sur l’eau, par une chute arrière volontaire. Si le test est réalisé en milieu naturel, le départ est effectué de la même manière à partir d’un support flottant. Le parcours est réalisé dans la partie d’un bassin ou d’un plan d’eau d’une profondeur au moins égale à 1 m 80. La réussite à l’épreuve est attestée par le conseiller pédagogique en éducation physique et sportive, de circonscription ou départemental, ou un professionnel des activités physiques et sportives du lieu où se passe le test : en piscine, ce professionnel pourra être un maître nageur sauveteur*, ou bien un éducateur ou conseiller territorial des activités physiques et sportives titulaire ou bien, dans les piscines parisiennes, un professeur de la ville de Paris. Sur une base de plein air, ce professionnel pourra également être un titulaire du brevet d’Etat de l’activité concernée (voile, canoë-kayak, aviron). En outre, la pratique de ces sports doit faire l’objet d’une surveillance constante au moyen d’une embarcation de sécurité capable d’intervenir rapidement avec efficacité ; cette embarcation, munie ou non d’un moteur, devra, en tout état de cause, être adaptée aux caractéristiques du plan d’eau. Au-delà de dix embarcations présentes en même temps sur l’eau, il conviendra de prévoir un deuxième bateau de sécurité. * Le titre de maître nageur sauveteur est conféré par la possession d’un diplôme d’Etat de maître nageur sauveteur ou du brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré des activités de natation (BEESAN). II.5. Souscription d’une assurance des élèves et des accompagnateurs II.5.1. Pour les élèves Plusieurs situations sont à distinguer selon qu’il s’agit d’une sortie régulière, d’une sortie occasionnelle ou d’une sortie avec nuitée(s). La souscription d’une assurance responsabilité civile et d’une assurance individuelle accidents corporels est exigée, conformément aux dispositions de la circulaire n° 88-208 du 29 août 1988 (publiée au Bulletin officiel n° 28 du 1er septembre 1988) lorsque la sortie scolaire revêt un caractère facultatif. – La participation des élèves aux sorties scolaires régulières correspondant aux enseignements réguliers inscrits à l’emploi du temps est toujours obligatoire et gratuite. La souscription d’une telle assurance n’est pas exigée. – La participation des élèves aux sorties scolaires occasionnelles sans nuitée peut avoir un caractère obligatoire ou facultatif. La participation est obligatoire quand les sorties se déroulent sur le temps scolaire ; elles sont, dans ce cas, gratuites. La souscription d’une assurance n’est pas exigée. La participation est facultative lorsque les sorties incluent la totalité de la pause du déjeuner ou dépassent les horaires habituels de la classe. Dans ce cas, la souscription d’une assurance est exigée. – La participation des élèves aux sorties scolaires avec nuitée(s) est toujours facultative. La souscription d’une assurance est donc exigée. Il appartient à l’enseignant de vérifier avant le départ que, pour tout enfant participant à une sortie scolaire facultative, une assurance a été souscrite, conformément au tableau ci-après. L’enfant non assuré ne pourra pas participer à la sortie. 16 II.5.2. Pour les accompagnateurs bénévoles Quel que soit le type de sortie, la souscription d’une assurance responsabilité civile et d’une assurance individuelle accidents corporels est recommandée. Récapitulatif sur l’obligation de l’assurance Type de sortie Assurance responsabilité civile / individuelle accidents corporels Pour les accompagnateurs bénévoles Assurance responsabilité civile / individuelle accidents corporels Non Recommandée* Non Recommandée* Oui* Recommandée* Oui* Recommandée* Pour les élèves Sortie régulière : – toujours obligatoire Sortie occasionnelle : – obligatoire (quand la sortie se déroule pendant le temps scolaire) – facultative (si une sortie inclut la totalité de la pause du déjeuner ou dépasse les horaires habituels de la classe) Sortie avec nuitée(s) – toujours facultative * La souscription d’une assurance collective est possible par l’association ou la collectivité territoriale qui participerait à l’organisation de la sortie. II.6. Le financement Toutes les sorties scolaires régulières doivent être gratuites pour les familles. Pour les sorties scolaires occasionnelles et avec nuitée(s) deux précisions sont à apporter : – une contribution financière peut éventuellement être demandée aux familles. Mais en aucun cas, un élève ne peut être écarté pour des raisons financières. Il conviendra de rechercher des modes de financement auprès des collectivités territoriales et d’autres partenaires (associations agréées complémentaires de l’école, coopérative scolaire...), dans le respect du principe de neutralité de l’école publique. – l’éventuelle participation financière de partenaires devra toujours faire l’objet d’une information auprès des parents d’élèves. II.7. Les sorties hors du territoire français Dans le cas de sortie hors du territoire français, il convient de veiller au respect des formalités énoncées ci-après et de s’assurer qu’elles sont toujours en vigueur auprès du consulat du pays de destination dès l’élaboration du projet de sortie. En outre, pour les voyages collectifs d’élèves dans les pays dont l’accès est soumis à visa, il convient de se référer à la circulaire n° 99-064 du 5 mai 1999 publiée au B.O. n° 19 du 13 mai 1999. 17 Les formalités pour sortir du territoire français avec des mineurs Avec les élèves … de nationalité française (réf. : circulaire Intérieur n° 90-00124 E du 11 mai 1990 et circulaire INT-MEN n° 81-46 et n° 81-252 du 9 juillet 1981) Voyages scolaires à destination… ... d’un Etat membre de l’Union … d’un Etat tiers à l’Union européenne européenne – autorisation parentale de sortie du – autorisation parentale de sortie du territoire délivrée par le maire territoire (individuelle ou collective). (autorisation individuelle) ou délivrée – un titre certifiant l’identité du par la préfecture (autorisation mineur : collective). – carte nationale d’identité (acceptée – un titre certifiant l’identité du dans les pays non mineur : communautaires, membres du – carte nationale d’identité Conseil de l’Europe) – passeport en cours de validité – passeport en cours de validité après accord des parents (cela après accord des parents (cela dispense de l’autorisation dispense de l’autorisation parentale) parentale) – passeport périmé de moins de 5 – passeport collectif jeune (accord ans (avec autorisation parentale européen sur la circulation des de sortie) jeunes du 16 décembre 1961) – passeport collectif jeune (accord pour les Etats membres du européen sur la circulation des Conseil de l’Europe hors Union jeunes du 16 décembre 1961) européenne – passeport collectif établi sur la base – passeport collectif établi sur la base d’une convention bilatérale d’une convention bilatérale (France - pays de destination), à (France - pays de destination), à vérifier auprès du consulat. vérifier auprès du consulat. 18 Avec les élèves … ressortissants d’un autre Etat de l’Union européenne … ressortissants d’un Etat tiers à l’Union européenne (réf. : décision du Conseil de l’Union européenne du 30 novembre 1994). Voyages scolaires à destination… ... d’un Etat membre de l’Union … d’un Etat tiers à l’Union européenne européenne – accord exprès d’un détenteur de – accord exprès d’un détenteur de l’autorité parentale ; la préfecture n’a l’autorité parentale ; la préfecture n’a pas compétence pour viser la sortie pas compétence pour viser la sortie du territoire français d’un mineur du territoire français d’un mineur étranger. étranger. – un titre certifiant l’identité du – un titre certifiant l’identité du mineur. Cette obligation demeure mineur ; se renseigner auprès du malgré la libre circulation des consulat du pays de destination des personnes. exigences d’entrée et séjour pour la nationalité considérée. – accord exprès d’un détenteur de – accord exprès d’un détenteur de l’autorité parentale ; la préfecture n’a l’autorité parentale ; la préfecture n’a pas compétence pour viser la sortie pas compétence pour viser la sortie du territoire français d’un mineur du territoire français d’un mineur étranger. étranger. – un titre certifiant l’identité du – un titre certifiant l’identité du mineur : mineur : – passeport en cours de validité pour – passeport en cours de validité pour les mineurs régulièrement les mineurs régulièrement installés, accompagné : installés, accompagné : * d’un document de circulation pour * d’un document de circulation pour étranger mineur étranger mineur * ou d’un visa préfectoral de retour * ou d’un visa préfectoral de retour (un visa d’entrée peut être exigé) (un visa d’entrée peut être exigé) – liste collective valant document de voyage et visa d’entrée en application de la décision 94/795/JAI. Elle concerne tous les élèves. II. 8. Le transport II.8.1. Procédure d’autorisation et de contrôle concernant le transport L’organisation d’une sortie scolaire induit souvent un déplacement en autocar(s). Bien que ce moyen de transport soit l’un des plus sûrs, il convient, néanmoins, d’être particulièrement vigilant. Pour les trajets de longue durée, on privilégiera le transport par train. Trois cas peuvent se présenter, les deux derniers concernant un transport par autocar : 1er cas : Le transport est assuré par des transports publics réguliers : aucune procédure n’est à prévoir. 2ème cas : Le transport est organisé par une collectivité territoriale ou par un centre d’accueil. Dans ce cas, la collectivité ou le centre délivrera une attestation de prise en charge qui sera jointe au dossier de demande d’autorisation. 3ème cas : L’organisateur de la sortie, enseignant ou directeur d’école, fait appel à une entreprise de transport inscrite au registre préfectoral des sociétés de transport autorisées à exécuter des services de transports occasionnels. Dans ces deux derniers cas : – Au moment de la constitution du dossier de demande d’autorisation, l’organisateur de la sortie, ou la collectivité territoriale ou le centre d’accueil en charge du transport, remplit l’annexe 3 sur laquelle figure obligatoirement, pour les entreprises de transport public routier de personnes, le numéro d’inscription au registre préfectoral. Il convient d’exiger du transporteur que le nombre de personnes participant à la sortie ne dépasse pas le nombre de places assises, hors strapontins (signalées sur la carte violette, configuration « transports d’adultes » lorsque le véhicule n’a pas été conçu uniquement pour le transport en 19 commun d’enfants). Ce nombre de places fera l’objet d’une deuxième vérification par l’enseignant, juste avant le départ. – Au moment du départ, le transporteur, ou la collectivité territoriale ou le centre d’accueil assurant le transport, fournira une fiche (annexe 4) sur laquelle il indiquera la marque, le numéro d’immatriculation et le numéro de la carte violette du véhicule, ainsi que le nom du conducteur et le numéro de son permis de conduire. Une liste des élèves aura été préalablement établie et les numéros de téléphone des personnes à contacter, soigneusement indiqués en face de chaque nom. À l’aide de cette liste, les enfants seront comptés un à un, à chaque montée dans le véhicule. Pendant le transport, le ou les accompagnateurs doivent se tenir à proximité d’une ou des issues. II.8.2. Utilisation des véhicules personnels des enseignants et des membres de certaines associations Comme le précise la note de service n° 86-101 du 5 mars 1986 (Bulletin officiel n° 10 du 13 mars 1986), relative à l’utilisation des véhicules personnels des enseignants et des membres de certaines associations, le recours à l’utilisation des véhicules personnels pour transporter les élèves ne doit pas constituer une solution de facilité mais une mesure supplétive, utilisée en dernier recours, et donc exceptionnellement, en cas d’absence d’un transporteur professionnel ou de refus de celui-ci. En effet, de tels transports incombent normalement à cette profession, soumise à des contrôles de sécurité fréquents et tenue à une obligation de résultat. Les dispositions de cette note de service ne s’appliquent pas aux élèves des écoles maternelles. II.9. Procédure d’autorisation et de contrôle concernant les structures d’accueil qui offrent l’hébergement de nuit et celles qui accueillent les classes à la journée avec repas (Modifié par la circulaire n° 2005-001 du 5 janvier 2005, Bulletin officiel n° 2 du 13 janvier 2005.) L’inspecteur d’académie du département d’accueil doit apprécier, avant de donner son avis sur la demande d’autorisation de sortie avec nuitée(s), si l’accueil est assuré dans une structure en conformité avec les règlements de sécurité existants. Pour donner cet avis, l’inspecteur d’académie peut s’appuyer sur le répertoire des structures d’accueil qu’il établit pour son département, en fonction des éléments suivants : – le responsable de la structure remplit une déclaration précisant à quelles réglementations l’établissement est soumis et quels contrôles ont été opérés. Cette déclaration mentionne également, le cas échéant, les qualifications et les fonctions des personnels employés par l’établissement. Le responsable atteste sur l’honneur la conformité de sa situation avec les réglementations existantes ; – l’inspecteur d’académie s’assure que le maire de la commune où est situé le centre et le préfet ne se sont pas opposés au fonctionnement de cet établissement. L’inspecteur d’académie ou son représentant effectue une visite des structures d’accueil afin de s’assurer de l’adaptation des locaux et des installations à la mise en œuvre d’activités pédagogiques par les classes effectuant une sortie scolaire. Le répertoire, établi sur la base de ces éléments et mis à jour régulièrement, constitue un outil d’aide à la décision pour les enseignants lorsqu’ils élaborent leur projet de sortie, et pour l’inspecteur d’académie dans laquelle est implantée la structure, lorsqu’il fait connaître son avis (pour les classes venant d’autres départements) ou délivre son autorisation (pour les classes du département). La mise en ligne de ce répertoire sur le site de l’inspection académique est de nature à en faciliter l’accès à tous les enseignants recherchant une structure d’accueil. Il doit être souligné que l’inscription d’un centre d’accueil dans le répertoire départemental ne doit pas être assimilé à un agrément. Il ne peut donc donner lieu à la notification d’une décision d’agrément ou de refus, voire de retrait d’agrément aux responsables de centres. De telles décisions seraient, en effet, dépourvues de base légale. Si l’accueil dans des structures ne figurant pas dans le registre n’est pas interdit, il y aura lieu d’être particulièrement vigilant dans le traitement de ces dossiers afin de s’assurer, notamment, qu’ils satisfont à toutes les conditions de sécurité. 20 III - Dispositions particulières aux sorties scolaires régulières Les sorties scolaires régulières sont obligatoires et gratuites. III.1. Procédure d’autorisation et de contrôle Le directeur d’école prend, le plus tôt possible, les contacts nécessaires avec la municipalité pour l’organisation matérielle et financière (fourniture d’un moyen de transport par exemple). L’autorisation est délivrée, par écrit, en début d’année scolaire ou, pour les enseignements se déroulant uniquement sur un trimestre, en début de trimestre, par le directeur d’école qui doit disposer d’un dossier complet constitué de la demande d’autorisation de sortie régulière ou occasionnelle sans nuitée (annexe 1), de la fiche d’information sur le transport (annexe 3) et des pièces administratives précisées dans ces annexes, le cas échéant. Une information est obligatoirement donnée aux familles sur le lieu, le jour et l’horaire de la sortie scolaire régulière. III.2. Encadrement Voir tableaux 1, 2 ou 3 selon les situations (II.2. L’équipe d’encadrement). Dans le cadre d’un enseignement spécifique (exemple : langue vivante, technologies de l’information et de la communication…) à l’école élémentaire, lorsqu’une partie de la classe est concernée par cet enseignement, la surveillance pendant le trajet aller-retour, entre l’école et le lieu de regroupement, pourra être assurée par un adulte autre que le maître de la classe : aide éducateur, maître d’internatsurveillant d’externat ou par l’adulte chargé de l’enseignement. IV - Dispositions particulières aux sorties scolaires occasionnelles sans nuitée Les sorties scolaires occasionnelles doivent s’inscrire dans le cadre de l’action éducative conforme aux programmes d’enseignement. Elles présentent un caractère obligatoire et sont gratuites si elles ont lieu pendant les horaires de la classe et n’incluent pas la pause du déjeuner. À titre exceptionnel, il peut être organisé des sorties facultatives dans les conditions définies au paragraphe 2 du II.6 des dispositions communes. IV.1. Initiative L’initiative pédagogique appartient au maître de la classe. IV.2. Procédure d’autorisation et de contrôle L’autorisation est délivrée, par écrit, au moins trois jours à l’avance, par le directeur d’école qui doit disposer d’un dossier complet constitué de la demande d’autorisation de sortie régulière ou occasionnelle sans nuitée (annexe 1), de la fiche d’information sur le transport (annexe 3) et, le cas échéant, des pièces administratives précisées dans ces annexes, au moins une semaine avant la date de la sortie. Pour les déplacements sur un lieu situé à proximité de l’école pour une durée globale qui ne dépasse pas la demi-journée de classe, l’autorisation de sortie doit avoir été accordée au préalable par le directeur d’école, sans condition de délai (annexe 1 bis). Pour les sorties scolaires occasionnelles qui ont lieu dans les pays étrangers frontaliers, la demande d’autorisation de sortie doit être déposée auprès du directeur d’école au moins quinze jours avant la date prévue. Le directeur d’école prend le plus tôt possible les contacts nécessaires avec la municipalité pour l’organisation matérielle et financière (fourniture d’un moyen de transport par exemple). IV.3. Encadrement Voir tableaux 1, 2 ou 3 selon les situations (II.2. L’équipe d’encadrement). 21 V - Dispositions particulières aux sorties scolaires avec nuitée(s) Le maître part avec les élèves de sa classe, dans son organisation habituelle. En cas d’empêchement du maître habituel, il faut prévoir une permutation d’enseignants d’une classe à l’autre en fonction des classes susceptibles de partir. Dans le cas de maîtres exerçant à mi-temps et se partageant la responsabilité pédagogique d’une classe, un seul des deux maîtres peut partir avec la classe. Cette situation n’est envisageable que si un arrangement de service, qui satisfait les deux maîtres concernés et ne modifie pas leur volume horaire global annuel, a fait l’objet d’une approbation de l’inspecteur d’académie après avis de l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription. La sortie scolaire avec nuitée(s) présente un caractère facultatif. Toutefois il est souhaitable, dans toute la mesure du possible, que la classe parte avec son effectif complet. V.1. Initiative L’initiative du projet relève du maître de la classe ou de l’équipe pédagogique. Le projet de sortie s’inscrit obligatoirement dans le cadre du projet d’école. L’administration ou la collectivité territoriale qui prend en charge la gestion du projet de sortie y sera associée dès son élaboration. V.2. Procédure d’autorisation L’autorisation est délivrée, par écrit, par l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale du département d’origine qui doit disposer d’un dossier complet constitué de la demande d’autorisation de départ en sortie scolaire avec nuitée(s) (annexe 2), de la fiche d’information sur le transport (annexe 3) et, le cas échéant, des pièces administratives précisées dans ces annexes. Le directeur d’école fait parvenir le dossier complet de demande d’autorisation de sortie scolaire avec nuitée(s) à l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription dans un délai de cinq semaines au moins avant la date prévue pour le départ lorsque celle-ci se déroule dans le même département, délai porté à huit semaines pour les classes séjournant dans un département différent et à dix semaines pour les classes à l’étranger. Ce dossier de demande d’autorisation est transmis par l’inspecteur de l’éducation nationale, qui aura donné au préalable son avis sur le contenu et l’organisation pédagogiques, à l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale du département d’origine chargé de délivrer l’autorisation de départ ainsi que, le cas échéant, aux autres administrations concernées. Les sorties scolaires avec nuitée(s) qui ont lieu dans un autre département, ou à caractère itinérant avec hébergements multiples sur plusieurs départements, doivent recevoir l’avis favorable de l’inspecteur d’académie du ou des départements d’accueil. Il appartient à l’inspecteur d’académie du département d’origine de recueillir ce ou ces avis avant de délivrer l’autorisation de départ. Les demandes d’autorisation doivent être traitées rapidement afin que, le cas échéant, l’organisateur puisse au plus tôt fournir les pièces complémentaires ou apporter les aménagements nécessaires au projet. Les décisions en retour, portant soit autorisation, soit refus motivé par écrit, devront parvenir à l’école concernée, par l’intermédiaire de l’inspecteur de l’éducation nationale, dans un délai de 15 jours avant la date prévue pour le départ lorsque la sortie scolaire avec nuitée(s) se déroule dans le même département, délai porté à trois semaines pour les sorties séjournant dans un département différent et pour les sorties à l’étranger. V.3. Accueil Quand l’accueil est assuré sous forme individuelle dans les familles, en particulier lors de sorties scolaires avec nuitée(s) à l’étranger, les titulaires de l’autorité parentale doivent donner leur accord exprès à cette forme d’hébergement sachant qu’il est difficile d’apporter des précisions sur la qualité de l’accueil et de l’hébergement en dehors du temps scolaire et des périodes d’activités animées par l’équipe d’encadrement. Il conviendra de faire établir, également, une attestation des parents certifiant qu’ils ont pris connaissance des modalités du séjour et, en particulier, de l’existence de périodes durant lesquelles les enfants, soustraits à la surveillance de l’équipe d’encadrement, seront confiés aux familles d’accueil. Pour les familles qui ne souhaiteraient pas ce type d’hébergement pour leur enfant, la solution d’une structure collective d’accueil sera recherchée. 22 V.4. Encadrement Voir tableaux 1, 2 ou 3 selon les situations (II.2. L’équipe d’encadrement). V.5. Dispositions médicales Les certificats de vaccinations obligatoires ou un certificat de contre-indication doivent être fournis. Si la famille juge utile de fournir des renseignements complémentaires, ceux-ci sont consignés sur une fiche sanitaire qui est remise au responsable de la classe. S’agissant des problèmes médicaux particuliers, il convient de se référer à la circulaire n° 93-248 du 22 juillet 1993 relative à l’accueil des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période dans les établissements d’enseignement publics et privés sous contrat des premier et second degrés, publiée au Bulletin officiel n° 27 du 29 juillet 1993. Il est recommandé de demander aux parents, avant le départ, une autorisation écrite permettant d’apporter aux enfants les soins que pourrait nécessiter leur état de santé. En cas d’urgence, les dispositions appropriées (hospitalisation, intervention chirurgicale, par exemple) seront prises en tout état de cause. V.6. Contrôle En cas de situation mettant sérieusement en cause la qualité ou la sécurité du séjour, l’inspecteur d’académie du département d’accueil peut décider de l’interrompre immédiatement. Il en informe sans délai l’inspecteur d’académie du département d’origine. Dans le cas où des difficultés ont été rencontrées dans le déroulement du séjour, un rapport en double exemplaire est adressé par le maître de la classe à l’inspecteur de l’Education nationale du département d’origine. Celui-ci transmet ces documents à l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale du département d’origine, qui fera parvenir un exemplaire du rapport à l’inspecteur d’académie du département d’accueil. Restent en vigueur les circulaires suivantes : – Circulaire n° 87-124 du 27 avril 1987 modifiée par la circulaire n° 88-027 du 27 janvier 1988 relative à l’enseignement de la natation à l’école primaire ; – Circulaire n° 87-268 du 4 septembre 1987 - Développement des classes d’initiation artistique dans le premier degré ; – Circulaire n° 88-063 du 10 mars 1988 - Classes culturelles dans le premier degré : les classes de patrimoine. Complément à la circulaire n° 87-268 du 4 septembre 1987 ; – Circulaire n° 88-108 du 19 avril 1988 - Classes d’initiation artistique dans le premier degré : modification de la circulaire n° 87-268 du 4 septembre 1987 ; – Circulaire n° 89-279 du 8 septembre 1989 - Partenariat Education nationale-Culture pour les enseignements artistiques et les activités artistiques et culturelles dans le premier degré : classes culturelles et ateliers de pratiques artistiques et culturelles ; – Circulaire n° 90-312 du 28 novembre 1990 - Partenariat Education nationale-Culture pour les enseignements artistiques et les activités artistiques et culturelles dans le premier degré : classes culturelles et ateliers de pratiques artistiques et culturelles. 23 Annexe 5 Qualifications* exigées pour encadrer des activités physiques et sportives à l’école I - Agents de l’Etat Ils sont légalement dispensés de la possession d’un diplôme. II - Personnels territoriaux titulaires Leur qualification résulte de leur statut et n’est pas non plus liée à la possession d’un diplôme. Disposent d’une qualification générale pour encadrer les activités physiques et sportives : 1. les conseillers territoriaux des activités physiques et sportives ; 2. les éducateurs territoriaux des activités physiques et sportives ; 3. les opérateurs territoriaux des activités physiques et sportives, intégrés lors de la constitution initiale du cadre d’emplois. III - Personnels non titulaires des collectivités territoriales et salariés de droit privé, notamment aides éducateurs Leur qualification est attestée par la possession d’un diplôme : 1. Peuvent encadrer les activités physiques et sportives dans une discipline y compris une discipline « dite à risques » (définies au II.2.2.2. de la circulaire), les titulaires d’un : – brevet d’Etat de spécialité ; – certificat de préqualification attestant de la qualité d’éducateur sportif stagiaire (en formation pour l’obtention d’un brevet d’Etat de spécialité), sous l’autorité d’un tuteur ; 2. Peuvent encadrer l’ensemble des activités physiques et sportives à l’exception des activités « dites à risques » (définies au II.2.2.2. de la circulaire) les titulaires d’un : – brevet d’Etat d’éducateur sportif, animation des activités physiques et sportives pour tous (BEESAPT) ; – DEUG STAPS ; – certificat de préqualification attestant de la qualité d’éducateur sportif stagiaire (en formation pour l’obtention d’un BEESAPT), sous l’autorité d’un tuteur. IV - Les bénévoles Peuvent encadrer toutes les activités physiques et sportives, sous réserve d’une vérification de qualification, sous la responsabilité de l’inspecteur d’académie, résultant de la participation à un stage spécifique et/ou à des journées d’information. * Document provisoire, dans l’attente de la sortie du décret et de la circulaire relatifs à l’agrément des intervenants extérieurs. Participation d’intervenants extérieurs aux activités d’enseignement dans les écoles maternelles et élémentaires Circulaire n° 92-196 du 3 juillet 1992 (Bulletin officiel n° 29 du 16 juillet 1992 ; RLR : 724-4 ; NOR : MEN9250275C) Education nationale et culture : bureau DE 10 Modifiée par la circulaire n° 2004-139 du 13 juillet 2004 ( Bulletin officiel n° 32 du 9 septembre 2004). Texte adressé aux recteurs, aux inspecteurs d’académie, directeurs des départementaux de l’Education (pour attribution) et aux préfets (pour information). services Le développement de formes d’organisation pédagogique impliquant le travail en groupes et la participation d’intervenants extérieurs justifie d’autoriser les enseignants à confier, dans certaines 24 conditions, l’encadrement de tout ou partie des élèves à ces intervenants. Cette possibilité s’inscrit dans le cadre de la loi d’orientation sur l’éducation du 10 juillet 1989. Dans cette situation nouvelle, il est apparu nécessaire de préciser le rôle des maîtres dans l’organisation de ce type d’activité ainsi que les conditions d’encadrement des élèves. Il s’agit, en effet, de permettre aux établissements scolaires d’être mieux ouverts sur le monde extérieur, tout en donnant aux enseignants les moyens de s’assurer de la qualité des prestations fournies aux élèves dont des intervenants extérieurs auraient momentanément la charge et en même temps de veiller à ce que la sécurité des élèves soit, en toutes circonstances, assurée. Ceci suppose que l’enseignant ait toujours, d’une manière ou d’une autre, la maîtrise de l’activité en cause. L’organisation générale des activités et le rôle de chaque participant doivent être définis avec précision. Il importe, en particulier, que soient clairement explicités, d’une part, ce qui relève de l’organisation pédagogique qui est de la responsabilité de l’équipe des enseignants ou de l’enseignant concerné et, d’autre part, ce qui relève des mesures de sécurité à mettre en œuvre. L’organisation et la préparation de ces séances font l’objet d’une concertation entre les différents partenaires. Ces dispositions revêtent une importance d’autant plus grande que les activités comportent des risques particuliers. Ces activités s’intègrent nécessairement au projet pédagogique de la classe qui est lui-même la traduction des objectifs du projet d’école. Les précisions données ci-dessous ont, en définitive, pour objet de faciliter la collaboration entre les enseignants et les personnes appelées à intervenir dans le cadre des activités d’enseignement grâce à une meilleure connaissance du rôle et des responsabilités de chacun. Seront donc examinés successivement, d’une part, le rôle respectif des enseignants et des intervenants extérieurs et, d’autre part, les responsabilités qui leur incombent. I. Rôles respectifs des enseignants et intervenants extérieurs A. Le rôle des enseignants La responsabilité pédagogique de l’organisation des activités scolaires incombe à l’enseignant titulaire de la classe ou à celui de ses collègues nommément désigné dans le cadre d’un échange de services ou d’un remplacement. Il en assure la mise en œuvre par sa participation et sa présence effective. Le rôle du maître en cas de participation d’intervenants extérieurs est défini par le titre 5.4. de la circulaire n° 91-124 du 6 juin 1991 (règlement type départemental). Il est indiqué, notamment, que le maître peut se trouver déchargé de la surveillance de groupes d’élèves confiés à des intervenants extérieurs, sous réserve que : – Le maître par sa présence et son action assume de façon permanente la responsabilité pédagogique de l’organisation et de la mise en œuvre des activités scolaires, – le maître sache constamment où sont ses élèves, – les intervenants extérieurs aient été régulièrement autorisés ou agréés, – les intervenants extérieurs soient placés sous l’autorité du maître. Trois situations doivent être distinguées : 1. Organisation habituelle La classe fonctionne en un seul groupe. L’enseignant doit alors assurer, non seulement l’organisation pédagogique de la séance, mais également le contrôle effectif de son déroulement. 2. Organisations exceptionnelles a) Les élèves repartis en groupe dispersés sont encadrés par des intervenants extérieurs et l’enseignant n’a en charge aucun groupe particulier. Son rôle est le même que dans le cas précédent. Le contrôle sera adapté aux caractéristiques du site et à la nature de l’activité. Sauf impossibilité matérielle, l’enseignant procédera au contrôle successif du déroulement de la séance dans les différents groupes et à la coordination de l’ensemble. b) Les élèves répartis en groupes dispersés sont encadrés par des intervenants extérieurs et l’enseignant a en charge directement l’un des groupes. L’enseignant n’aura plus à assurer le contrôle du déroulement de la séance. Son action consistera à définit préalablement l’organisation générale de l’activité avec une répartition précise des tâches et à procéder a posteriori à son évaluation. Dans ces trois situations, il appartient à l’enseignant, s’il est à même de constater que les conditions de sécurité ne sont manifestement plus réunies, de suspendre ou d’interrompre immédiatement 25 l’activité. Le maître informe, ensuite, sans délai, sous couvert du directeur, l’inspecteur de l’Education nationale de la mesure prise. B. Le rôle des intervenants extérieurs L’intervenant extérieur apporte un éclairage technique ou une autre forme d’approche qui enrichit l’enseignement et conforte les apprentissages conduits par l’enseignant de la classe. Il ne se substitue pas à lui. Cette situation n’implique pas pour autant que l’intervenant ne puisse prendre aucune initiative, dès l’instant qu’elle s’inscrit dans le cadre strict de ses fonctions. Ceci vaut, en particulier, pour les intervenants spécialistes qui ont une qualification reconnue et dont le rôle ne peut se borner, en conséquence, à l’exécution passive des instructions des enseignants. En outre, lorsqu’un intervenant se voit confier l’encadrement d’un groupe d’élèves, en particulier dans la situation visée au I.A.2. ci-dessus, c’est à lui de prendre les mesures urgentes qui s’imposent, dans le cadre de l’organisation générale arrêtée par l’enseignant ou, le cas échéant, des dispositions fixées par convention, pour assurer la sécurité des élèves. Les conditions d’autorisation des intervenants extérieurs et, le cas échéant, les agréments nécessaires et les qualifications exigées sont rappelés en annexe 1. C. Cadre dans lequel est défini le rôle de chacun Les activités pédagogiques qui incluent la participation d’intervenants extérieurs étant inscrites dans le projet d’école, les membres de la communauté éducative sont en règle générale associés à la définition des termes de la participation de ces intervenants. 1. Les interventions ponctuelles et les participations bénévoles Dans ce cas, les activités s’exercent sous la responsabilité pédagogique de l’enseignant ou des enseignants concernés, à charge pour eux, compte tenu, notamment, des qualifications techniques éventuellement détenues par les intervenants concernés, de définir les conditions d’exercice des activités et les règles de sécurité à mettre en œuvre. 2. Intervention de collectivités publiques ou d’associations Une convention doit être signée lorsque les intervenants extérieurs sont rémunérés par une collectivité publique (autre administration de l’Etat ou collectivité territoriale) ou appartiennent à une personne morale de droit privé, notamment une association, et interviennent régulièrement dans le cadre scolaire. Elle est passée entre la collectivité territoriale ou l’association concernée et, selon l’extension de son champ d’application, l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’Education nationale ou l’inspecteur de l’Education nationale de la circonscription. Le ou les directeurs d’école concernés contresignent la convention dont un exemplaire reste à l’école. Cette convention comporte des dispositions relatives à l’organisation des activités en cause, notamment au rôle des intervenants, et à la définition des conditions de sécurité. Un modèle de convention est donné en annexe 2. Il s’agit d’un cadre général dont le contenu doit être adapté à la diversité des situations. Malgré l’existence d’une convention, l’utilité de réunions préparatoires à certaines séances d’activités demeure entière. II. Mise en œuvre de la responsabilité des enseignants et des intervenants extérieurs 1. L’enseignant La participation d’intervenants extérieurs au cours des activités scolaires ne modifie pas les conditions de mise en jeu de la responsabilité des enseignants. Toute faute commise par un enseignant dans l’exercice de ses fonctions qui serait à l’origine d’un dommage subi ou causé par un élève peut susciter une action devant les tribunaux : – S’agissant de l’action en réparation, en application de la loi du 5 avril 1937, la responsabilité de l’Etat se substitue à celle de l’enseignant par la faute duquel les dommages ont été subis ou causés. L’Etat a donc à en assurer l’indemnisation. 26 – Sur le plan pénal, la responsabilité de l’enseignant, comme celle de tout citoyen, est personnelle. Ainsi, en cas d’accident grave dont il semblerait pénalement responsable, l’enseignant pourrait avoir à comparaître devant un tribunal répressif à raison des faits qui lui seraient reprochés. Le tribunal aurait alors à apprécier si ces faits sont constitutifs d’une infraction pénale. 2. Les intervenants extérieurs (Abrogé par la circulaire n° 2004-139 du 13 juillet 2004 ; Bulletin officiel n° 32 du 9 septembre 2004.) Le titre V. - Responsabilité des intervenants extérieurs - de la circulaire n° 87-124 du 27 avril 1987 relative à l’enseignement de la natation à l’école primaire est abrogé. Je vous demande de bien vouloir informer de ces dispositions les inspecteurs de l’Education nationale chargés d’une circonscription d’enseignement primaire, les directeurs d’école et les enseignants du premier degré. Les collectivités territoriales et les associations concernées devront également être informées. Directives générales pour l’établissement du règlement type départemental des écoles maternelles et élémentaires Circulaire n° 91-124 du 6 juin 1991 (Bulletin officiel n° 23 du 13 juin 1991 ; RLR : 513-0 ; 514-0 ; NOR : MENE9150214C) Education nationale : bureau DE10 Modifié par les circulaires n° 92-216 du 20 juillet 1992 (Bulletin officiel n° 30 du 23 juillet 1992) et n° 94-190 du 29 juin 1994 (Bulletin officiel n° 27 du 7 juillet 1994). Texte adressé aux inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale s/c des recteurs. En application des dispositions de l’article 9 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990, il vous appartient d’arrêter le règlement type des écoles maternelles et élémentaires publiques pour votre département après avoir consulté le conseil de l’éducation nationale institué dans le département. À cet effet, vous voudrez bien vous référer aux directives générales énoncées ci-après. Titre 1 Admission et inscription 1.1 - Admission à l’école maternelle (Modifié par les circulaires n° 92-216 du 20 juillet 1992 ; Bulletin officiel n° 30 du 23 juillet 1992 et n° 94-190 du 29 juin 1994 ; Bulletin officiel n° 27 du 7 juillet 1994.) Les enfants dont l’état de santé et de maturation physiologique constaté par le médecin de famille est compatible avec la vie collective en milieu scolaire peuvent être admis dans une école maternelle ou dans une classe maternelle. Cette admission est prononcée, dans la limite des places disponibles, au profit des enfants âgés de deux ans au jour de la rentrée scolaire. Toutefois, les enfants qui atteindront cet âge dans les semaines suivant la rentrée et au plus tard au 31 décembre de l’année en cause pourront être admis, à compter de la date de leur anniversaire, toujours dans la limite des places disponibles. L’inscription est enregistrée par le directeur de l’école sur présentation d’une fiche d’état civil ou du livret de famille, d’un certificat du médecin de famille, d’un document attestant que l’enfant a subi les vaccinations obligatoires pour son âge ou justifie d’une contre-indication et du certificat d’inscription délivré par le maire de la commune dont dépend l’école. Ce dernier document indique, lorsque la commune dispose de plusieurs écoles, celle que l’enfant fréquentera. Il convient de rappeler qu’aucune discrimination ne peut être faite pour l’admission dans les classes maternelles d’enfants étrangers, conformément aux principes généraux du droit. La circulaire n° 84246 du 16 juillet 1984 relative aux modalités d’inscription des élèves étrangers dans l’enseignement du premier et du second degré, publiée au Bulletin officiel n° 30 du 26 juillet 1984, a donné toutes précisions utiles à ce sujet. 27 1.2 - Admission à l’école élémentaire Doivent être présentés à l’école élémentaire, à la rentrée scolaire, les enfants ayant six ans révolus au 31 décembre de l’année en cours. Le directeur procède à l’admission à l’école élémentaire sur présentation par la famille d’une fiche d’état civil ou du livret de famille, du carnet de santé attestant que l’enfant a subi les vaccinations obligatoires pour son âge ou justifie d’une contre-indication et du certificat médical d’aptitude prévu à l’article premier du décret n° 46-2698 du 26 novembre 1946 ainsi que du certificat d’inscription délivré par le maire de la commune dont dépend l’école. Ce document indique, lorsque la commune dispose de plusieurs écoles publiques, celle que l’enfant doit fréquenter. L’instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes français et étrangers à partir de six ans et aucune discrimination pour l’admission d’enfants étrangers à l’école élémentaire ne peut être faite (cf. circulaire n° 84-246 du 16 juillet 1984 citée au 1.1 ci-dessus). 1.3 - Dispositions communes (Complété par la circulaire n° 94-190 du 29 juin 1994 ; Bulletin officiel n° 27 du 7 juillet 1994.) Les modalités d’admission à l’école maternelle et élémentaire définies ci-dessus ne sont applicables que lors de la première inscription dans l’école concernée. En cas de changement d’école, un certificat de radiation émanant de l’école d’origine doit être présenté. En outre, le livret scolaire est remis aux parents sauf si ceux-ci préfèrent laisser le soin au directeur d’école de transmettre directement ce document à son collègue. Le directeur d’école est responsable de la tenue du registre des élèves inscrits. Il veille à l’exactitude et à l’actualisation des renseignements qui figurent sur ce document. Lors de la première admission à l’école, les parents ou la personne à qui est confié l’enfant doivent également présenter la déclaration relative à l’autorisation de communication de leur adresse personnelle aux associations de parents d’élèves. Titre 2 Fréquentation et obligation scolaires 2.1 - Ecole maternelle L’inscription à l’école maternelle implique l’engagement, pour la famille, d’une bonne fréquentation souhaitable pour le développement de la personnalité de l’enfant et le préparant ainsi à recevoir la formation donnée par l’école élémentaire. À défaut d’une fréquentation régulière, l’enfant pourra être rayé de la liste des inscrits et rendu à sa famille par le directeur de l’école qui aura, préalablement à sa décision, réuni l’équipe éducative prévue à l’article 21 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990. 2.2 - Ecole élémentaire 2.2.1 - La fréquentation régulière de l’école élémentaire est obligatoire, conformément aux textes législatifs et réglementaires en vigueur. 2.2.2 - Absence Les absences sont consignées, chaque demi-journée, dans un registre spécial tenu par le maître. Toute absence est immédiatement signalée aux parents de l’élève, ou à la personne à qui il est confié, qui doivent dans les quarante-huit heures en faire connaître les motifs avec production, le cas échéant, d’un certificat médical. À la fin de chaque mois, la directrice ou le directeur d’école signale à l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, les élèves dont l’assiduité est irrégulière, c’est-à-dire ayant manqué la classe sans motif légitime ni excuses valables au moins quatre demi-journées dans le mois. Toutefois, des autorisations d’absence peuvent être accordées par le directeur, à la demande écrite des familles, pour répondre à des obligations de caractère exceptionnel. 28 2.3 - Dispositions communes : horaires et aménagement du temps scolaire L’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, fixe les heures d’entrée et de sortie des écoles dans le cadre du règlement type départemental, après consultation du conseil de l’éducation nationale institué dans le département et de la ou des communes intéressées. La liste des écoles, avec indication, pour chacune d’entre elles, des horaires arrêtés par l’inspecteur d’académie, est annexée au règlement. Toute modification de ces horaires doit être précédée des consultations précitées. Deux catégories d’écoles figurent sur cette liste : – celles dont les horaires sont conformes à la réglementation nationale, – celles qui dérogent aux règles nationales concernant l’organisation du temps scolaire. 2.3.1 - Horaires conformes à la réglementation nationale (semaines de 26 heures) La durée hebdomadaire de la scolarité à l’école maternelle et à l’école élémentaire est fixée par l’article premier de l’arrêté du 1er août 1990 [abrogé par l’arrêté du 22 février 1995] à 26 heures. La réduction de la durée hebdomadaire de la scolarité de 27 à 26 heures résultant de cet arrêté doit être opérée avec souplesse. Plusieurs formules sont envisageables. Ainsi, par exemple, les classes peuvent se terminer une heure plus tôt un jour dans la semaine, une demi-heure deux jours par semaine ou un quart d’heure quatre jours par semaine. En aucun cas la journée scolaire ne peut dépasser six heures. Les décisions qui seront prises en la matière, sur proposition du conseil d’école, doivent recueillir le plus large consensus de l’ensemble des membres de la communauté éducative. 2.3.2 - Dérogations aux règles nationales concernant l’organisation du temps scolaire Lorsque le conseil d’école souhaite adopter un aménagement du temps scolaire qui déroge aux règles fixées par l’article premier de l’arrêté du 1er août 1990 [abrogé par l’arrêté du 22 février 1995] (26 heures d’enseignement hebdomadaire), par l’arrêté du 12 mai 1972 (interruption des cours le mercredi) ou par l’arrêté ministériel fixant le calendrier des vacances scolaires, le cas échéant adapté par le recteur, il élabore un projet d’organisation du temps scolaire dans les conditions définies par le décret n° 91-383 du 22 avril 1991 et explicitées par la circulaire n° 91-099 du 24 avril 1991. Ce projet doit être autorisé par l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, conformément aux dispositions des textes précités. 2.3.3 - Pouvoirs du maire En application de l’article 27 de la loi n° 83-663 du 22 juillet 1983 et dans les conditions fixées par la circulaire du 13 novembre 1985, le maire peut modifier les heures d’entrée et de sortie fixées par l’inspecteur d’académie pour prendre en compte des circonstances locales. Cette décision ne peut avoir pour effet de modifier la durée de la semaine scolaire ni l’équilibre des rythmes scolaires des élèves. Titre 3 Vie scolaire 3.1 - Dispositions générales La vie des élèves et l’action des enseignants sont organisées de manière à permettre d’atteindre les objectifs fixés à l’article premier du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990. Le maître s’interdit tout comportement, geste ou parole qui traduirait indifférence ou mépris à l’égard de l’élève ou de sa famille, ou qui serait susceptible de blesser la sensibilité des enfants. De même les élèves, comme leurs familles, doivent s’interdire tout comportement, geste ou parole qui porterait atteinte à la fonction ou à la personne du maître et au respect dû à leurs camarades ou aux familles de ceux-ci. 3.2 - Récompenses et sanctions Le règlement type départemental peut prévoir des mesures d’encouragement au travail et des récompenses. 29 3.2.1 - Ecole maternelle L’école joue un rôle primordial dans la socialisation de l’enfant : tout doit être mis en œuvre pour que son épanouissement y soit favorisé. C’est pourquoi aucune sanction ne peut être infligée. Un enfant momentanément difficile pourra, cependant, être isolé pendant le temps, très court, nécessaire à lui faire retrouver un comportement compatible avec la vie du groupe. Il ne devra à aucun moment être laissé sans surveillance. Toutefois, quand le comportement d’un enfant perturbe gravement et de façon durable le fonctionnement de la classe et traduit une évidente inadaptation au milieu scolaire, la situation de cet enfant doit être soumise à l’examen de l’équipe éducative, prévue à l’article 21 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990, à laquelle participeront le médecin chargé du contrôle médical scolaire et/ou un membre du réseau d’aides spécialisées. Une décision de retrait provisoire de l’école peut être prise par le directeur, après un entretien avec les parents et en accord avec l’inspecteur de l’éducation nationale. Dans ce cas, des contacts fréquents doivent être maintenus entre les parents et l’équipe pédagogique de façon à permettre dans les meilleurs délais sa réinsertion dans le milieu scolaire. 3.2.2 - Ecole élémentaire Le maître ou l’équipe pédagogique de cycle doit obtenir de chaque élève un travail à la mesure de ses capacités. En cas de travail insuffisant, après s’être interrogé sur ses causes, le maître ou l’équipe pédagogique de cycle décidera des mesures appropriées. Tout châtiment corporel est strictement interdit. Un élève ne peut être privé de la totalité de la récréation à titre de punition. Les manquements au règlement intérieur de l’école, et, en particulier, toute atteinte à l’intégrité physique ou morale des autres élèves ou des maîtres peuvent donner lieu à des réprimandes qui sont, le cas échéant, portées à la connaissance des familles. Il est permis d’isoler de ses camarades, momentanément et sous surveillance, un enfant difficile ou dont le comportement peut être dangereux pour lui-même ou pour les autres. Dans le cas de difficultés particulièrement graves affectant le comportement de l’élève dans son milieu scolaire, sa situation doit être soumise à l’examen de l’équipe éducative, prévue à l’article 21 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990. Le médecin chargé du contrôle médical scolaire et/ou un membre du réseau d’aides spécialisées devront obligatoirement participer à cette réunion. S’il apparaît, après une période probatoire d’un mois, qu’aucune amélioration n’a pu être apportée au comportement de l’enfant, une décision de changement d’école pourra être prise par l’inspecteur de l’éducation nationale, sur proposition du directeur et après avis du conseil d’école. La famille doit être consultée sur le choix de la nouvelle école. Elle peut faire appel de la décision de transfert devant l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale. Titre 4 Usage des locaux - hygiène et sécurité 4.1 - Utilisation des locaux - responsabilité L’ensemble des locaux scolaires est confié au directeur, responsable de la sécurité des personnes et des biens, sauf lorsqu’il est fait application des dispositions de l’article 25 de la loi n° 83-663 du 22 juillet 1983 qui permet au maire d’utiliser, sous sa responsabilité, après avis du conseil d’école, les locaux scolaires pendant les heures ou périodes au cours desquelles ils ne sont pas utilisés pour les besoins de la formation initiale et continue. La maintenance de l’équipement des locaux scolaires, du matériel d’enseignement et des archives scolaires est assurée dans les conditions fixées par le règlement intérieur de l’école. 4.2 - Hygiène Le règlement intérieur de l’école établit les différentes mesures quotidiennes destinées à répondre à ce besoin. À l’école maternelle et à l’école élémentaire, le nettoyage des locaux est quotidien et l’aération suffisante pour les maintenir en état de salubrité. Les enfants sont, en outre, encouragés par leur maître à la pratique quotidienne de l’ordre et de l’hygiène. 30 Dans les classes et sections maternelles, le personnel spécialisé de statut communal est notamment chargé de l’assistance au personnel enseignant pour les soins corporels à donner aux enfants. 4.3 - Sécurité Des exercices de sécurité ont lieu suivant la réglementation en vigueur. Les consignes de sécurité doivent être affichées dans l’école. Le registre de sécurité, prévu à l’article R. 123.51 du Code de la construction et de l’habitation, est communiqué au conseil d’école. Le directeur, de son propre chef ou sur proposition du conseil d’école, peut saisir la commission locale de sécurité. 4.4 - Dispositions particulières Le règlement intérieur de l’école peut prévoir une liste de matériels ou objets dont l’introduction à l’école est prohibée. Seules peuvent être organisées par l’école les collectes autorisées au niveau national par le ministre chargé de l’éducation. Les souscriptions ou tombolas peuvent être autorisées par l’inspecteur de l’éducation nationale sur proposition du directeur et après avis du conseil d’école. Titre 5 Surveillance 5.1 - Dispositions générales La surveillance des élèves, durant les heures d’activité scolaire, doit être continue et leur sécurité doit être constamment assurée, en tenant compte de l’état et de la distribution des locaux et du matériel scolaire et de la nature des activités proposées. 5.2 - Modalités particulières de surveillance L’accueil des élèves est assuré dix minutes avant l’entrée en classe. Le service de surveillance, à l’accueil et à la sortie des classes, ainsi que pendant les récréations, est réparti entre les maîtres en conseil des maîtres de l’école. 5.3 - Accueil et remise des élèves aux familles 5.3.1 - Dispositions communes à l’école maternelle et à l’école élémentaire Les enfants sont rendus à leur famille, à l’issue des classes du matin et de l’après-midi, sauf s’ils sont pris en charge, à la demande de la famille, par un service de garde, de cantine ou de transport. 5.3.2 - Dispositions particulières à l’école maternelle Dans les classes et sections maternelles, les enfants remis, par les parents ou les personnes qui les accompagnent, soit au service d’accueil, soit au personnel enseignant chargé de la surveillance, conformément aux dispositions du paragraphe 5.2 ci-dessus. Ils sont repris, à la fin de chaque demi-journée, par les parents ou par toute personne nommément désignée par eux par écrit et présentée par eux au directeur. Les modalités pratiques d’accueil et de remise aux parents sont prévues par le règlement de l’école. L’exclusion temporaire d’un enfant, pour une période ne dépassant pas une semaine, peut être prononcée par le directeur, après avis du conseil d’école, en cas de négligence répétée ou de mauvaise volonté évidente des parents pour reprendre leur enfant à la sortie de chaque classe, aux heures fixées par le règlement intérieur. 5.4 - Participation de personnes étrangères à l’enseignement 5.4.1 - Rôle du maître Certaines formes d’organisation pédagogique nécessitent la répartition des élèves en plusieurs groupes rendant impossible une surveillance unique. Dans ces conditions, le maître, tout en prenant en charge l’un des groupes ou en assurant la coordination de l’ensemble du dispositif, se trouve déchargé de la surveillance des groupes confiés à 31 des intervenants extérieurs (animateurs, moniteurs d’activités physiques et sportives, parents d’élèves, etc.), sous réserve que : – le maître par sa présence et son action assume de façon permanente la responsabilité pédagogique de l’organisation et de la mise en œuvre des activités scolaires, – le maître sache constamment où sont tous ses élèves, – les intervenants extérieurs aient été régulièrement autorisés ou agréés conformément aux dispositions des paragraphes 5.4.2 et 5.4.4 ci-dessous, – les intervenants extérieurs soient placés sous l’autorité du maître. 5.4.2 - Parents d’élèves En cas de nécessité et pour l’encadrement des élèves au cours d’activités scolaires se déroulant à l’extérieur de l’école pendant le temps scolaire, le directeur peut accepter ou solliciter la participation de parents volontaires agissant à titre bénévole. Il peut également, sur proposition du conseil des maîtres de l’école, autoriser des parents d’élèves à apporter au maître une participation à l’action éducative. Il sera précisé à chaque fois le nom du parent, l’objet, la date, la durée et le lieu de l’intervention sollicitée. 5.4.3 - Personnel communal Le personnel spécialisé de statut communal accompagne au cours des activités extérieures les élèves des classes maternelles ou sections enfantines ou un groupe de ces élèves désigné par le directeur. 5.4.4 - Autres participants L’intervention de personnes apportant une contribution à l’éducation dans le cadre des activités obligatoires d’enseignement est soumise à l’autorisation du directeur d’école, après avis du conseil des maîtres de l’école. Cette autorisation ne peut excéder la durée de l’année scolaire. L’inspecteur de l’éducation nationale doit être informé en temps utile de ces décisions. Pour que des personnes appartenant à une association puissent être autorisées par le directeur à intervenir régulièrement pendant le temps scolaire, cette association doit avoir été préalablement habilitée par le recteur conformément aux dispositions du décret n° 90-620 du 13 juillet 1990 [abrogé par le décret n° 92-1200 du 6 novembre 1992]. Il est rappelé, par ailleurs, que l’agrément d’intervenants extérieurs n’appartenant pas à une association habilitée demeure de la compétence de l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, dans les domaines visés par la note de service n° 87-373 du 23 novembre 1987. Titre 6 Concertation entre les familles et les enseignants Le conseil d’école exerce les fonctions prévues par le décret n° 90-788 du 6 septembre 1990. Le règlement de l’école peut fixer, en plus des dispositions réglementaires, d’autres mesures propres à favoriser la liaison entre les parents et les enseignants. Ainsi, les modalités d’information des parents ou l’organisation de visites de l’établissement peuvent être prévues. Le directeur réunit les parents de l’école ou d’une seule classe, à chaque rentrée, et chaque fois qu’il le juge utile. Titre 7 Dispositions finales Le règlement intérieur des écoles maternelles et des écoles élémentaires publiques est établi par le conseil d’école compte tenu des dispositions du règlement départemental. Il est approuvé ou modifié chaque année lors de la première réunion du conseil d’école. Les circulaires n° 86-018 du 9 janvier 1986 et n° 86-312 du 20 octobre 1986 sont abrogées. 32 Annexe 1 Sont rappelées ci-dessous les conditions auxquelles est soumise la participation d’intervenants extérieurs dans les écoles. A. Autorisation et agrément 1. Autorisation du directeur d’école a) Les intervenants bénévoles, notamment les parents d’élèves, doivent recevoir une autorisation du directeur d’école pour intervenir pendant le temps scolaire. b) Tous les intervenants extérieurs rémunérés, appartenant ou non à une association relevant des dispositions du décret relatif aux relations du ministère chargé de l’Education nationale avec les associations qui prolongent l’action de l’enseignement public, doivent également être autorisés par le directeur d’école, même dans le cas où il est cosignataire de la convention visée au titre I.C de la circulaire. 2. Agrément de l’inspecteur d’académie Cet agrément est prévu dans un certain nombre de domaines particuliers : enseignement du code de la route, classes de découverte, éducation physique et sportive, activités de pleine nature, éducation musicale, enseignement de la natation (circulaire du 27 avril 1987). Dans ces domaines, les intervenants extérieurs sont préalablement agréés par l’inspecteur d’académie conformément à la note de service n° 87-373 du 23 novembre 1987. Pour les classes culturelles et les ateliers de pratiques artistiques et culturelles, l’agrément est donné par l’inspecteur d’académie, en application des circulaires n° 89-279 du 8 septembre 1989 et n° 90312 du 28 novembre 1990. B. Qualifications et diplômes pour l’EPS et les enseignements artistiques – Diplômes de sciences et techniques des activités physiques (STAPS) délivrés par les universités – Diplômes et brevets d’Etat d’éducateurs sportifs des différentes disciplines délivrés par le ministère chargé de la Jeunesse et des Sports (tableau B de l’annexe à l’arrêté du 30 juillet 1965 modifié notamment en application du décret n° 72-490 du 15 juin 1972 et validé par la loi n° 90-567 du 4 juillet 1990) – Diplômes et qualifications définis par le décret du 6 mai 1988 et l’arrêté du 10 mai 1989 pour les intervenants spécialistes dans les enseignements artistiques : pour les personnes non titulaires d’un diplôme préparant directement à l’intervention en milieu scolaire, la compétence professionnelle est vérifiée par les services régionaux des affaires culturelles. 33 Annexe 2 Modèle de convention pour l’organisation d’activités impliquant des intervenants extérieurs Entre : – la collectivité territoriale représentée par ou – la personne de droit privé représentée par et – l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’Education nationale de ou – l’inspecteur chargé de la circonscription de Il a été convenu ce qui suit : Article 1 : Définition de l’activité concernée. Article 2 (éventuel) : Rappel des grandes orientations pédagogiques définies dans le projet pédagogique de l’école ou des écoles concernées. Article 3 : Conditions générales d’organisation et conditions de concertation préalable à la mise en œuvre des activités. (Notamment conditions d’information réciproque en cas d’absence ou de problème matériel justifiant l’ajournement de la séance). Article 4 : Rôle des intervenants extérieurs. Article 5 : Conditions de sécurité. Article 6 : Durée de la convention. La convention signée au début de l’année scolaire a une durée d’un an. Elle est renouvelable par tacite reconduction, sauf dénonciation par une des parties, avant le début de l’année civile pour l’année scolaire suivante. Par ailleurs, la convention peut être dénoncée en cours d’année soit par accord entre les parties, soit à l’initiative de l’une d’entre elles. Dans ce dernier cas, la dénonciation doit faire l’objet d’un préavis motivé de trois mois. Signatures * Ce modèle ne se substitue pas aux conventions-types instituées par des textes particuliers régissant certaines activités spécifiques. Orientations pour la mise en œuvre de la nouvelle politique pour l’école Note du 11 mars 1991 (Bulletin officiel n° 12 du 21 mars 1991 et spécial n° 9 du 3 octobre 1991 ; RLR : 510-0 ; NOR : MENE9150045X) Education nationale, Jeunesse et Sports : Ecoles Texte adressé aux recteurs et aux inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’Education nationale. En application des principes définis dans la loi d’orientation sur l’éducation du 10 juillet 1989, le ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports a présenté dans son discours du 15 février 1990 (BO n° 9 du 1er mars 1990) les grandes axes d’une nouvelle politique pour l’école. Dans ce cadre, le décret n° 90-788 du 6 septembre 1990 définit les nouvelles modalités d’organisation et de fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires. Le présent texte est destiné à aider les équipes dans la mise en œuvre de cette nouvelle politique. 34 Il en précise les grandes orientations en s’appuyant sur les propositions et conclusions des groupes de travail nationaux réunis pour réfléchir à cette mise en place. Dans cette perspective et dans le respect de l’esprit de la politique ainsi définie, la gestion concrète de sa mise en œuvre incombe, en dernier ressort, aux équipes d’école sous la responsabilité des autorités déconcentrées de l’Education nationale. I. Les principes de la nouvelle politique La loi d’orientation sur l’éducation fixe comme objectif à l’ensemble du système éducatif pour les dix années qui viennent de permettre à tous d’atteindre un niveau de formation reconnu et de conduire quatre élèves sur cinq au niveau du baccalauréat. Dans ce contexte où tous les élèves doivent avoir accès au collège, un des rôles réaffirmés de l’école primaire est de mettre en place les conditions d’une scolarité secondaire réussie pour tous. Pour atteindre cet objectif, la nouvelle politique se propose, comme le stipule la loi d’orientation dans son article premier, « d’organiser le service public de l’éducation (...) en fonction des élèves... » et de promouvoir, ainsi qu’en dispose l’article 4, un « enseignement adapté à leur diversité par une continuité éducative au cours de chaque cycle et tout au long de la scolarité ». Il s’agit de mettre plus résolument l’enfant au cœur du système éducatif et de permettre une adaptation plus fine à chaque cas particulier. Ainsi, la prise en compte de l’hétérogénéité des élèves recentre l’action du maître tout autant sur celui qui apprend que sur ce qu’il doit apprendre. Cette analyse conduit naturellement aux principes qui fondent la nouvelle politique pour l’école : – Introduire plus de souplesse dans les apprentissages des élèves et dans l’organisation du travail des enseignants pour assurer une meilleure continuité de ces apprentissages ; – Proposer des modalités de mise en cohérence qui assurent le maintien et l’exigence de qualité du service public. – Enfin, cette analyse met en évidence la nécessité de mobiliser et de responsabiliser les acteurs locaux, seuls capables de promouvoir cette nouvelle politique et de la faire aboutir dans le cadre du projet d’école. II. Assurer la continuité des apprentissages La continuité de la construction et de l’acquisition des savoirs par l’enfant est un des garants de sa réussite scolaire. L’organisation en cycles pluriannuels, définie par la loi d’orientation dans son article 4 et par le décret relatif à l’organisation et au fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires, notamment dans son article 3 doit permettre d’assurer cette continuité ; elle donne aux maîtres et aux équipes pédagogiques une responsabilité accrue dans la gestion des apprentissages des enfants. 2.1. Prendre en compte les acquis réels des élèves La notion de cycle est une notion pédagogique fonctionnelle étroitement liée à l’évolution de l’apprentissage de chaque enfant et à l’évaluation de ses acquis. Elle recouvre une double préoccupation : – Une meilleure prise en compte des spécificités des apprentissages de chaque enfant ; – Une organisation plus cohérente des progressions grâce à une perspective étendue et à une concertation étroite entre les maîtres d’un même cycle. Ainsi, l’organisation pédagogique en cycles tend à éviter les ruptures liées au cloisonnement et à la fragmentation des parcours scolaires. De la souplesse est laissée à l’équipe des maîtres du cycle pour adapter l’action pédagogique au rythme et au cheminement de chaque élève alors qu’elle était davantage liée auparavant à la notion de programme annuel. Le redoublement conçu comme la reprise à l’identique d’une année scolaire ne se justifie plus dans ce cadre. De même, la situation des enfants dont les acquis sont plus affirmés, notamment en fonction de leur âge (enfants nés au début de l’année civile), doit également trouver des solutions dans cette organisation. En effet, il peut arriver que, pour certains élèves, des compétences soient encore en cours d’acquisition à la fin d’une année scolaire ou d’un cycle. Dans la plupart des cas, lorsque les lacunes sont limitées, cela ne doit pas continuer un obstacle insurmontable au passage dans la classe ou le cycle suivant. C’est au conseil des maîtres du cycle qu’il revient d’apprécier la situation, d’en tirer les conséquences et de faire des propositions aux familles. Quelle que soit la décision, il appartient alors au maître qui reçoit l’élève d’organiser ses apprentissages afin de lui apporter les compléments indispensables tout en tenant compte de ses acquis. 35 Le même processus doit d’ailleurs permettre, lorsqu’un enfant y est manifestement prêt, d’entreprendre en cours d’année scolaire des activités caractéristiques du cycle suivant sans changement de classe. Ainsi, le passage anticipé à l’école élémentaire n’a plus lieu d’être. Dans la mesure où la grande section de l’école maternelle appartient aussi au cycle des apprentissages fondamentaux, elle a vocation à engager la structuration de ces apprentissages dès que l’enfant en est capable. Le conseil des maîtres du cycle des apprentissages fondamentaux doit être partie prenante d’une telle décision pour qu’il en soit réellement tenu compte dans l’organisation de la suite de la scolarité de l’élève. De manière générale, c’est en fonction de ce que l’enfant a déjà acquis et de ce qu’il lui reste à acquérir que les maîtres doivent l’aider à construire sa scolarité, en ayant toujours pour lui, grâce à une dynamique constante de l’apprentissage, la plus grande ambition. Dans ce contexte, les erreurs que peut faire l’élève constituent un indicateur privilégié de ses démarches et de ses acquis : le maître les utilisera positivement pour mettre en place une aide personnalisée et efficace. Chaque élève, par essais et erreurs corrigés, construit ainsi, avec les maîtres, son propre itinéraire. L’organisation en cycles, qui assure la continuité des apprentissages de tous les enfants, permet de les aider à surmonter leurs difficultés dès qu’ils les rencontrent. Elle ne doit donc pas aboutir à repousser le traitement de celles-ci à la fin du cycle sous prétexte que l’objectif est à atteindre en plusieurs années et non plus en un an. De même, le rythme n’a pas à être plus lent pour tous, même si le rythme d’un enfant peut être, lui, provisoirement plus lent. Il y aurait baisse d’efficacité s’il y avait erreur d’interprétation sur ce point. Dans cet esprit, le décret relatif à l’organisation et au fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires, qui précise les conditions de modification de la durée de présence d’un élève dans un cycle, stipule que la scolarité dans l’ensemble des deux derniers cycles de l’école primaire ne peut pas être prolongée de plus d’un an : il importe, en effet, que tous les élèves entrent au collège au plus tard dans leur douzième année afin d’éviter que ne se crée un trop grand écart entre les classes d’âge, surtout au moment de l’adolescence, écart qui pose des problèmes très difficiles à gérer. 2.2. Maintenir le niveau d’exigence L’organisation en cycles ne s’accompagne pas d’une réforme des contenus de l’enseignement. Les programmes actuels sont maintenus : ils continuent à servir de référence aux choix du maître pour tout ce qui concerne les contenus disciplinaires et à définir les connaissances que les enfants doivent acquérir. Les compétences à construire au cours de chaque cycle se situent donc dans le cadre de ces programmes. Une des fonctions de la nouvelle organisation en cycles est d’élargir la perspective de chaque maître. La définition des caractéristiques propres à chaque cycle donne le sens et la place des étapes du parcours et des éléments du programme. Elle détermine des idées directrices qui doivent orienter l’ensemble des activités diverses et successives proposées aux enfants tout au long du cycle. Le cycle ainsi conçu tend à favoriser l’articulation efficace entre des éléments indispensables à la bonne mise en place des apprentissages et à dépasser les antagonismes susceptibles d’apparaître entre : – Le respect des rythmes et des spécificités des enfants et le respect des exigences d’apprentissage définies dans les programmes ; – Le respect de la liberté et de la responsabilité pédagogiques des enseignants et la nécessaire continuité des méthodes mises en œuvre. III. Choisir l’organisation la mieux adaptée Toutes les organisations de classes ou d’écoles sont compatibles avec la mise en place des cycles pédagogiques puisque le cycle n’est pas une structure administrative qui se substituerait à la classe ou à l’école. Il reste une école maternelle et une école élémentaire, chacune de plein exercice. Il convient par ailleurs de maintenir la relation entre le maître et ses élèves. Le groupe-classe dont un maître est responsable demeure la structure souhaitable. Mais, dans cette structure, des variantes de l’organisation pédagogique peuvent être introduites en fonction : – Des résultats de l’évaluation des élèves ; – Des conditions et contraintes locales. 36 Il revient alors aux maîtres et aux équipes de cycle et d’école de conjuguer toutes les possibilités d’organisation pour mettre en œuvre la pédagogie la mieux adaptée à la réussite de chaque élève. L’observation de ce qui se fait actuellement dans de nombreuses classes permet de repérer les quatre types d’organisation présentés ci-après. 3.1. La répartition en groupes-classes selon les âges Cette organisation, souvent réalisée dans les écoles à plusieurs classes, offre un cadre sécurisant à la fois pour les enfants, les parents, les enseignants. Dans ce cas, le maître doit assumer totalement l’hétérogénéité de sa classe qui doit être gérée comme une classe à plusieurs niveaux en fonction des compétences déjà acquises et des besoins des enfants. Par ailleurs, cette organisation doit être complétée par une forte coordination et un travail d’équipe authentique entre les maîtres d’un même cycle pour assurer la continuité nécessaire des apprentissages et la progression régulièrement évaluée des élèves dans le cycle et, le cas échéant, pour planifier l’allongement ou la réduction de la durée des cycles pour certains élèves. 3.2. Un maître pendant un cycle La continuité pédagogique dans le cycle est assurée par l’unicité du maître responsable d’une cohorte d’enfants pendant trois années consécutives. Une telle situation se rencontre de fait dans les écoles à une, deux ou trois classes. Dans les écoles comportant de nombreuses classes, cette organisation existe également et résulte du choix de l’équipe des maîtres. Les aspects positifs d’une telle organisation sont évidents en matière de continuité, de respect du rythme d’acquisition des enfants, si chaque maître s’attache à réaliser, tout au long du parcours, les objectifs propres à chaque palier pour atteindre les objectifs terminaux du cycle. Ainsi on peut éviter les risques de rupture ou de distorsion dans les progressions. La prise en charge d’un ensemble d’objectifs permet au maître de situer son action dans un champ pédagogique cohérent, plus large, et de varier les situations, les démarches et les activités pédagogiques pour atteindre les objectifs. Cette organisation est le lieu privilégié d’une pédagogie adaptée. Cette organisation ne peut être imposée, mais facilitée, en particulier pour une meilleure connaissance réciproque des écoles maternelles et élémentaires. Elle ne peut être obligatoire, car elle comporte le risque, pour l’élève, de prolonger des situations de blocage ou de créer une trop grande dépendance par rapport au maître et, pour celui-ci, d’éprouver un moindre besoin de travailler en équipe. Il appartient au conseil des maîtres d’en peser les avantages et les inconvénients. 3.3. La classe à plusieurs cours Des élèves d’âges différents d’un même cycle sont confiés, pour une année scolaire, au même maître. Cette organisation est, de fait, identique à celle évoquée au paragraphe précédent dans les petites écoles, mais elle peut également être volontairement choisie dans les écoles plus importantes où plusieurs classes de ce type peuvent être composées. Cette structure favorise la continuité pédagogique pendant la durée d’un cycle et permet des interactions fructueuses entre des groupes hétérogènes. 3.4. Les échanges de service d’enseignement et le décloisonnement Afin de mieux tenir compte du rythme et du niveau des élèves, il est possible d’organiser des groupes pour certaines disciplines, sur la base d’échanges de service et de compétence entre les maîtres. Cette organisation permet à l’élève, d’une part de conserver un instituteur et un groupe classe comme référents pendant une partie du temps scolaire, d’autre part, de bénéficier d’enseignements adaptés à son rythme d’apprentissage. Elle doit cependant être appliquée avec prudence avant le cycle des approfondissements car de jeunes enfants ont besoin de repères stables, notamment par rapport à l’adulte. En tout état de cause, l’enseignant de l’école primaire doit rester polyvalent, c’est pourquoi l’horaire de décloisonnement ne devra pas excéder une limite qui sera de l’ordre de trois heures pour le cycle des apprentissages fondamentaux et de six heures pour le cycle des approfondissements. Ces différents types d’organisation pédagogique peuvent se combiner pour donner aux maîtres et aux équipes de larges possibilités de choix. Il convient cependant d’éviter les dérives liées à une mauvaise compréhension de la finalité des cycles qui est, avant tout, d’améliorer l’efficacité du système éducatif. L’analyse de la situation concrète de 37 chaque école et des besoins des enfants doit amener à imaginer les adaptations souhaitables, en évitant que les transformations ne deviennent une fin en soi, avec une organisation si complexe dans le jeu des groupes et des niveaux - que les tâches d’organisation l’emportent sur les tâches d’enseignement. De manière générale, il convient donc de rechercher les solutions les plus simples et les mieux adaptées. Il faut notamment veiller à ne pas mettre en place de manière systématique des décloisonnements et des groupes de niveau ou toute autre disposition pouvant conduire de façon plus ou moins déguisée à l’instauration de « filières », en particulier celles qui seraient hâtivement construites sur de simples bilans d’entrée. En revanche, les formules permettant aux élèves de travailler selon leurs rythmes, leurs possibilités, à la réalisation d’une tâche dont ils connaissent les finalités et permettant au maître d’observer et de comprendre ce qui se passe dans les activités d’apprentissage, peuvent faire l’objet d’expérimentations et d’évaluations. Cette nouvelle politique pour l’école élémentaire ne se réalisera pleinement que si les maîtres et les équipes se mobilisent dans chaque école, dans chaque secteur. Elle doit trouver sa concrétisation et sa mise en place technique au niveau local, dans le projet d’école élaboré avec l’aide des équipes de circonscription et validé au plan départemental. IV. Introduire de la souplesse dans l’organisation de l’enseignement 4.1. Une utilisation plus souple du temps L’arrêté du 1er août 1990 fixe les horaires des écoles maternelles et élémentaires. Les maîtres et les équipes pédagogiques disposent de deux seuils de souplesse : – L’horaire est modulable par groupes de disciplines : – À l’intérieur de chaque groupe de disciplines, l’horaire est modulable entre les disciplines sans que l’on aboutisse de fait à la suppression de certaines disciplines ou à des disproportions excessives, puisque les compétences caractéristiques des cycles et les programmes fixent des exigences précises. En outre, les maîtres et les équipes pédagogiques peuvent définir l’emploi du temps soit pour la durée de l’année scolaire, soit pour des périodes intermédiaires correspondant au calendrier scolaire et en fonction des besoins des élèves. En effet, l’objectif du regroupement horaire proposé est de permettre d’apporter des réponses souples en fonction des situations particulières de la classe ou des besoins des enfants. 4.2. Du temps pour le travail en équipe Un temps pour le travail en équipe des maîtres a été dégagé sur le service d’enseignement pour mener les réflexions nécessaires à la gestion des cycles pédagogiques et élaborer les outils permettant de réaliser le suivi attentif de chaque élève. En effet, chaque maître doit prendre chaque élève tel qu’il arrive, avec ses acquis et ses faiblesses. Cela suppose qu’avant même la rentrée des classes, il dispose d’un bilan précis pour chacun de ses élèves. Seuls un dialogue permanent entre les enseignants et l’élaboration d’un livret scolaire précis peuvent permettre cette connaissance fine de chaque enfant. Ce temps reconnaît le rôle que les enseignants des écoles jouent dans la transformation du système. Eux seuls, grâce à leur compétence professionnelle et à la place qu’ils occupent, peuvent réellement agir sur la situation de leur école. V. Assurer la cohérence à l’intérieur de l’école 5.1. Le projet d’école La circulaire du 15 février 1990 définit les principes, les contenus et les modalités d’élaboration du projet d’école. Dans le cadre de la nouvelle politique pour l’école, il constitue un outil de travail fondamental, permettant de traduire les objectifs nationaux du service public dans leur contexte particulier et de définir des stratégies et des étapes pour les atteindre. Par ailleurs, le projet d’école permet d’associer l’ensemble des membres de la communauté éducative aux objectifs de la nouvelle politique. Son élaboration est l’occasion d’établir, notamment avec les parents, de véritables contrats éducatifs qui en fassent des partenaires à part entière, conscients de leur rôle et totalement informés. 38 Enfin, le projet d’école a valeur de contrat entre l’équipe de l’école et les autorités académiques. En ce sens, sa validation est garante de la continuité du service public. 5.2. Le conseil des maîtres du cycle Ce conseil, créé par le nouveau décret sur l’organisation et le fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires, ne se substitue pas au conseil des maîtres mais traite des problèmes internes au cycle. Des modalités spécifiques de fonctionnement pour les petites écoles et notamment pour le réseau scolaire rural sont précisées dans le décret. Le conseil des maîtres du cycle est doté de pouvoirs importants puisqu’il définit : – Les outils de suivi des élèves à l’intérieur du cycle ; – La progression des élèves à l’intérieur du cycle, – et qu’il propose les éventuelles modifications de la durée de présence d’un élève dans un cycle, dans le respect des procédures définies dans le décret mentionné ci-dessus, notamment pour ce qui concerne l’indispensable dialogue avec les parents. C’est un instrument fondamental qui organise la cohésion de l’équipe pédagogique, la cohérence de la politique mise en place tout en préservant, à l’intérieur du cadre ainsi défini, une large autonomie pour le maître. 5.3. Les instruments d’évaluation Pour aider les maîtres dans leur tâche, des instruments d’évaluation leur seront progressivement proposés. Ils s’ajouteront aux ressources informatives et documentaires produites par l’INRP et le réseau du CNDP. Un système de régulation est en effet indispensable à plusieurs niveaux et avec des finalités différentes : – Evaluations nationales pour conserver au système éducatif son caractère de service public et son unité, et éclairer les décisions que prennent les maîtres en leur donnant des éléments de référence objectifs. Les évaluations nationales à l’entrée du cycle d’approfondissement et à l’entrée du cycle d’observation du collège s’insèrent naturellement dans ce dispositif ; – Evaluations d’initiative locale ou régionale effectuées notamment à partir de banques de données élaborées aux niveaux académique ou départemental, lorsqu’elles existent, ou de celles qui vont l’être progressivement au niveau national par des groupes de travail associant des responsables, des chercheurs et des praticiens. L’utilisation en sera laissée à l’appréciation des équipes locales, sous la responsabilité des autorités déconcentrées. 5.4. Le livret scolaire Les différents seuils de souplesse introduits dans le système de l’école primaire rendent indispensable un instrument institutionnel de liaison qui permette notamment : – Un suivi dans le cycle, et d’un cycle à l’autre ; – L’assurance d’une continuité véritable du service public en cas de changement d’école par exemple ; – Une information régulière des parents. – Un projet de cadre général pour un tel livret scolaire de caractère exclusivement pédagogique sera proposé au plan national. La nouvelle politique pour l’école implique donc de nouvelles conceptions pédagogiques et un renouvellement progressif mais en profondeur des pratiques. C’est une œuvre de longue haleine qui appelle une implication forte de l’ensemble des personnels de l’Education nationale, enseignants des écoles, directeurs, formateurs, membres des corps d’inspection. Agrément des intervenants extérieurs dans les établissements scolaires du premier degré Note de service n° 87-373 du 23 novembre 1987 (Bulletin officiel n° 45 du 17 décembre 1987 ; RLR : 514-0) Education nationale : bureau DE 10 La circulaire n° 86-312 du 20 octobre 1986 a été abrogée par la circulaire n° 91-124 du 6 juin 1991 (Bulletin officiel n° 23 du 13 juin 1991). La notion « d’intervenant qualifié » correspond à 39 la définition qui en est donnée dans la note de service n° 87-373 du 23 novembre 1987 et dans la circulaire n° 92-196 du 3 juillet 1992 qui restent applicables. Texte adressé aux recteurs et aux inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’Education. La circulaire n° 86-312 du 20 octobre 1986 modifie les procédures d’agrément des intervenants extérieurs dans les établissements scolaires du premier degré établies par les titres 5.4.2. et 5.4.4. de la circulaire n° 86-018 du 9 janvier 1986 portant directives générales pour l’établissement du règlement-type départemental des écoles maternelles et élémentaires. Elle transfère aux directeurs d’école la décision d’agrément. Or la question a été soulevée de la compatibilité de cette circulaire avec les dispositions antérieures prévoyant une procédure particulière d’agrément pour certains intervenants extérieurs, dans des domaines très spécialisés, où il faut apprécier la qualification technique et pédagogique des intéressés et déterminer aussi la cohérence de leur action lorsqu’ils interviennent dans le cadre des projets d’écoles ou de groupes d’écoles notamment. Aussi convient-il de combiner les dispositions des textes ci-dessous avec celles de la circulaire précitée du 20 octobre 1986 pour définir l’étendue des compétences des maîtres-directeurs et des directeurs d’école en matière d’agrément des intervenants extérieurs : – décret n° 58-1155 du 28 novembre 1958 relatif à l’enseignement du code de la route ; – note de service n° 82-399 du 17 septembre 1982 relative aux classes de découverte (abrogée par la circulaire n° 97-176 du 18 septembre 1997) ; – note de service n° 83-509 du 13 décembre 1983 et circulaire n° 87-194 du 3 juillet 1987 relatives à l’éducation physique et sportive ; – note de service n° 84-150 du 24 avril 1984 relative aux activités physiques de pleine nature – note de service n° 84-483 du 14 décembre 1984 relative à l’éducation musicale ; – circulaire n° 87-124 du 27 avril 1987 relative à l’enseignement de la natation à l’école primaire. Vous trouverez ci-joint un tableau récapitulatif des procédures d’agrément prévues par des textes cidessus mentionnés qui demeurent applicables. Vous voudrez bien me saisir sous le timbre du bureau DE 10 des difficultés éventuelles d’application de la présente note de service. 40 Dispositions spécifiques en matière des intervenants extérieurs Domaine Natation Texte Circulaire n° 87124 du 27 avril 1987 Activités Note de service physiques de n° 84-150 du 24 pleine nature avril 1984 (abrogée par la circulaire n° 97176 du 18 septembre 1997) Education Note de service musicale n° 84-483 du 14 décembre 1984 Education physique et sportive Classes de découvertes Enseignement du code de la route Note de service n° 83-509 du 13 décembre 1983 Circulaire n° 87194 du 3 juillet 1987 Note de service n° 82-399 du 17 septembre 1982 (abrogée par la circulaire n° 97176 du 18 septembre 1997) Décret n° 58-1155 du 28 novembre 1958 (abrogé par le décret n° 93204 du 12 février 1993 Intervenants Maîtres nageurs sauveteurs bénévoles Agrément Inspecteur d’académie (IA) participation à un stage organisé par l’IEN IA (sur proposition de l’IEN) Musiciens issus des centres de formation Qualification requise/Observations Diplôme d’Etat ou brevet d’Etat d’éducateur sportif premier degré des activités de natation Arrêtée par l’IA Agrément du directeur Diplôme délivré à la fin de d’école conformément au leur formation droit commun, ces interventions s’inscrivant dans le cadre du projet de l’école Intervenants à IA titre régulier Intervenants à Pas d’agrément de l’IA Ces interventions doivent titre non s’inscrire dans le projet de régulier l’école Animateurs et IA (accord de l’IEN) Examen du dossier, moniteurs entretiens, stages en municipaux situation, aptitudes à notamment s’insérer dans le projet pédagogique de circonscription Animateurs IA Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateurs de centres de vacances et de centres de loisirs Fonctionnaires qualifiés. Techniciens de la prévention des accidents de la route IA (sur présentation des associations d’utilité publique créées à cet effet) 41 Annexe 2 : l’annuaire des Bouches-du-Rhône Service Projet du Rectorat DAAC Délégué académique à l’action culturelle 04.42.95.29.44 Annexe Bois de l’Aune Place Lucien Paye 13621 Aix-En-Provence cedex 1 Plan : http://www.ac-aix-marseille.fr/public/jsp/site/Portal.jsp?page_id=742 Service Projet de l’Inspection Académique Colette Garcia, Cellule Projets 04 91 99 67 87 Inspection académique des Bouches-du-Rhône 28, boulevard Charles Nédelec, 13231 Marseille Cedex 1 Mission Sciences-technologie et EDD Jean-Louis TOURVIEILLE 04 42 47 71 57 Inspection de l’éducation nationale, circonscription de Fos-sur-Mer, 185 avenue Cantegrillet, 13270 Fos-sur-Mer Les CRDS Centre de ressources de Marseille CDDP 13 « Espace Pythéas » 19, rue des Gardians 13014 Marseille Téléphone, télécopie : 04 91 58 21 39 Centre de ressources de Salon-de-Provence Ecole élémentaire Bastide Haute Boulevard des Nations-Unies 13300 Salon-de-Provence Téléphone, télécopie : 04 90 44 00 24 Les IEN des circonscriptions Carte et coordonnées : http://www.tice1d.13.ac-aix-marseille.fr/circonscriptions.htm Annexe 3 : les fiches d’information avant intervention (pour l’enseignant et l’intervenant) FICHE INFORMATION INTERVENTION (pour l’enseignant) TITRE DU PROJET : ……………………………………………………………….. Renseignements administratifs sur l’intervenant : - Nom de la structure : - Adresse : - Nom de l’intervenant : - Tel structure : - Tel personnel de l’intervenant (portable) : - Email : Renseignements sur les transports : - Transports en commun desservant le(s) lieu(x) des interventions à l’extérieur : Si le transport est organisé par l’intervenant (Collectivité, autre) : 42 - Heure de départ de l’école : - Lieu précis de rendez-vous pour le car (ex : angle des rues A et B, n° X de la rue Y) : ………………………………………………………………………………………………………… Interventions prévues (dates et lieux) : - Date : - Nb d’accompagnateurs à prévoir : - Equipement particulier : - Date : - Nb d’accompagnateurs à prévoir : - Equipement particulier : - Lieu : - Lieu : - Date : - Nb d’accompagnateurs à prévoir : - Equipement particulier : - Lieu : - Date : - Nb d’accompagnateurs à prévoir : - Equipement particulier : Conditions financières : - Lieu : - Prise en charge par : ………………………………………….……. Totale / Partielle - Participation financière restante à verser à : …………………………………………………... Informations complémentaires : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………… 43 FICHE RENSEIGNEMENT CLASSE (pour l’intervenant) TITRE DU PROJET : ……………………………………………………………….. Renseignements administratifs : - Ecole : - Classe : - Adresse : - Nom de l’enseignant : - Circonscription : - Tel école : - Tel personnel de l’enseignant (portable) : - Courriel : - Effectif - Nom du directeur : - Nom IEN : Renseignements sur les transports : - Transport en commun ou - Transport en car privé (entourer) - Heure de départ de l’école : - Heure d’arrivée prévue (à préciser pour chaque séance si lieux différents) : Si le transport est organisé par l’intervenant (Collectivité, autre), préciser le lieu précis de rendez-vous pour le car (ex : angle des rues A et B, n° X de la rue Y) : ………………………………………………………………………………………………………… Contraintes de planning de la classe : - Journées de la semaine non disponibles : - Période de non disponibilité durant cette année scolaire : Interventions prévues (dates et lieux) : - - Informations complémentaires : (ex : autres projets en cours ou des années précédentes, connaissances éventuelles des enfants sur le(s) sujets d’études,particularités éventuelles de la classe, de l’école, du quartier…) ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………… 44 Annexe 4 : Fiche guide pour réaliser les bilans intermédiaires 1. Le projet Rappel de ce qui était attendu de l’enseignant ? Rappel de ce qui était attendu du partenaire ? 2. Les acquis des élèves L’enseignant fait un retour à destination du partenaire sur les acquis des élèves. 3. Régulation(s) pour la prochaine séance Annexe 5 : le projet associatif Le « projet associatif » du partenaire a pour vocation de présenter l’association, de permettre au porteur de projet de situer celle-ci dans son environnement et par rapport au projet. Les thèmes suivants peuvent se retrouver dans le contenu : 1-Ethique, vocation, finalités, valeurs 2-Compétence globale de l’association Cette compétence peut être retrouvée aussi dans le programme général de l’année en cours (voir cidessous point 7) Domaine de compétence (Milieu marin, forêt, énergie, jardin, milieu aquatique ..) 3-Les compétences spécialisées et les savoirs faire : -animations adaptées aux différents types de publics (scolaires, centres d’accueil, grand public …) -ingénierie pédagogique et conception d’outils -coordination d’action -études -agréments et reconnaissances (qui peuvent se retrouver dans la fiche signalétique point 5) -la démarche de professionnalisation (qualification, formation permanente, réseaux, échanges et partenariats) 4-Territoire Implantations (locaux), territoire actuel, limites d’intervention 5-Fiche signalétique générale (synthétique) (voir document joint) 6-Compétence des salariés Niveau de formation, diplômes, agréments (dans certain cas des agréments individuels sont nécessaires) 7-Programme général de l’année ou rapport d’activité de l’année écoulée dans lequel doivent figurer les actions de l’année, les moyens mis en œuvre, la vie associative (voir exemple joint) 8-Expériences spécifiques liées au projet : -quelles actions similaires l’association a déjà menées par le passé -quelles compétences l’association va mobiliser pour la réalisation de l’action -quels moyens seront mis en oeuvre 45 Annexe 6 : la fiche signalétique de l’association VIE ASSOCIATIVE Nombre de membres Nombre de bénévoles hors conseil d’administration (ingénierie pédagogique, activité naturalistes, activités aquatiques, etc.) CONSEIL D’ADMISTRATION Nombre de membres Président Secrétaire ACTIVITE Nombre de jours d’activité (*) au 31/12 : Pourcentage jours d’activité sur jours total travaillés : Coût d’un jour d’activité : Coût complet (toutes charges) d’une journée d’activité : EQUIPE SALARIES Nombre d’équivalent temps plein au 31/12 : Nombre de salariés en CDI : Nombre de salariés en CDD : Nombre de salariés en contrat aidé : (Etat, Conseil régional, Conseil général, autres collectivités territoriales) (*) jours d’animation , d’ingénierie, préparation MOYENS Implantations : Locaux : Salles d’exposition, de réunions, ateliers pédagogiques, locaux techniques, vestiaires BUDGET Budget total au 31/12 = Fonds publics Fonds privées Part de l’autofinancement : Matériel Equipement - PUBLIC au 31/12 Scolaire : Animations hors scolaires x personnes « face à face » pédagogiques x Professionnels x personnes Accueil grand public x personnes Sensibilisation plaisanciers x personnes AGREMENTS Education nationale Education populaire Jeunesse et sports FFESSM Formation professionnelle PARTENARIAT Institutions et collectivités Entreprises privées Réseaux Associations 46 Le groupe Partenariat : M. Giuseppe INNOCENTI-IEN M. Pierre ROSSANO-IEN M. Jean-Louis TOURVIEILLE-IEN Mme Isabelle COURAUD-CPC Mme Aurélie BELENGUER-CPIE M. Damien GUIRAUDIE ou Mme Cécile REGNIER-Ville de Marseille Mme Valérie RAIMONDINO-Conseil Régional Mme Gaëlle LE BLOA-GRAINE PACA 47