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1/ Portrait de Christophe-Philippe
Oberkampf (détail), 1818-1819,
par le baron Gérard,
Huile sur toile.
Musée de la Toile de Jouy,
inv. 003.1.1,
achat par préemption de l’Etat.
2/La marchande d’amours,
vers 1817. Coton imprimé au
rouleau de cuivre.
Manufacture Oberkampf,
Jouy-en-Josas.
Musée de la Toile de Jouy,
inv. 978.21.5, don de Mme Pardailhé.
Musée de la Toile de Jouy
Château de l’Églantine
54, rue Charles de Gaulle 78350 Jouy-en-Josas
tél. : 01 39 56 48 64 - fax : 01 39 56 17 98
e-mail : [email protected]
Site internet : www.museedelatoiledejouy.fr
Octobre 2005 / Rédaction : M.Riffel / © Marc Walter / Maquette : Sambou-Dubois / Gravure et impression : In média
1/
Jouy-en-Josas
Musée de la Toile de Jouy
Château de l’Églantine
Le Musée
Salle historique
Salon Oberkampf
Salles techniques
Jouy 1760-fin XVIIIe
Jouy XVIIIe-XIXe
Jouy 1810-1821
Autres manufactures
Guide visite
Technique d’impression
de la toile de Jouy
Trempage dans le lit de la Bièvre,
puis battage au fléau (mécanisation
début du XIXe siècle). Passage à la
calandre (machine à cylindre) pour
écraser le grain du tissu.
■
■ Impression
à la planche de bois,
à la planche ou au rouleau de cuivre
des acides-mordants qui ne teignent pas
mais préparent la toile au garançage.
Sel de fer et d’alumine pour bon teint,
résistance des couleurs au lavage et à la
lumière.
■ Bousage
:
bain tiède de bouse délayée,
pour éliminer l’excès d’épaississants des
mordants, lavage.
■ Garançage :
le passage de la toile dans un bain de
garance (plante à racine rouge) agit
comme un révélateur sur les mordants
et les couleurs rouge, rose, violet,
marron, noir apparaissent.
■ Exposition
des toiles sur le pré :
blanchiment des fonds.
■ Application
des autres couleurs
à la planche de bois ou au pinceau bleu
(indigo), jaune (gaude, quercitron).
Vert : superposition de bleu et de jaune
et, à partir de 1808, en une seule application.
■ Glaçage
(chintz) :
application de cire et d’amidon, passage
à la calandre à chaud, polissage avec
une bille d’agate ou de cristal.
Les travaux de la
manufacture, 1783.
Coton imprimé
à la plaque de cuivre.
Manufacture Oberkampf,
Jouy-en-Josas.
Musée de la Toile de Jouy.
inv. 978.1.6.a,
don de Mlle Biver.
Les salles
Rez-de-Jardin
Salle historique
Créée en 1760, la manufacture d’impression sur étoffe la plus
importante d’Europe emploie plus de 1300 ouvriers en 1805.
Elle ferme ses portes en 1843, pour des raisons historico-économiques : phénomène de mode, concurrence de produit de
meilleur marché (petit teint), disparition d’Oberkampf.
Détruite 20 ans après, il n’en subsiste que la maison du Pont
de Pierre et l’ancienne demeure de la famille Oberkampf.
Salon Oberkampf
Les murs du salon Oberkampf reconstitué sont tendus d’une
indienne rééditée d’après des dessins anciens de la manufacture, conservés au musée.
Premier étage
Jouy 1760-fin XVIIIe siècle
Les motifs floraux ont constitué la plus importante production de la manufacture de Jouy. Ces fleurs naturalistes, stylisées, isolées ou en bouquets, s’inspirent des indiennes et
perses ou de la flore de l’Ile de France.
La vogue du retour à la nature prôné par Jean-Jacques
Rousseau est à l’origine de scènes pastorales et champêtres monochromes, principalement rouges ou bleues sur
fond clair. Le talent de Jean-Baptiste Huet excelle dans ce
genre et contribue ainsi à la renommée des toiles de Jouy.
Jouy fin XVIIIe-début XIXe siècle
Les fonds « ramoneurs », petites fleurs sur fond sombre
(comme une suie de cheminée), connaissent une vogue
extraordinaire tandis que l’actualité politique et littéraire
contemporaine inspirent les créateurs des toiles à personnages.
Jouy 1810-1821
Les motifs antiques apparaissent sur des fonds formant un
décor de damiers et d’écailles, dans de nouveaux coloris :
bistre, violet. La production de motifs répétitifs (mignonnettes) au rouleau de cuivre, pour l’habillement, connaît un
grand succès.
Autres manufactures
Parmi les grands centres d’indiennage, Nantes occupe une
place prépondérante et privilégie les scènes à motifs historiques, mythologiques ou inspirées d’œuvres littéraires.
Le musée conserve par ailleurs de nombreux documents de
manufactures françaises indéterminées des XVIIIe et XIXe
siècles tout comme des productions de Beautiran, d’Alsace et
de Normandie ainsi que quelques exemples de centres de
production étrangers.

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