MPL : la solution informatique pour les laboratoires des
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MPL : la solution informatique pour les laboratoires des
INGÉNIERIE Infographie : © bnscommunication - Marc Guerra 20 MPL La solution informatique pour les laboratoires des groupements de coopération sanitaire Votre laboratoire va intégrer un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) ? Roche vous propose une solution éprouvée par de nombreux groupements pour gérer plusieurs sites, plusieurs systèmes informatiques de laboratoire et toutes les disciplines. Un atout de taille qui facilite ces projets complexes. Le regroupement des laboratoires hospitaliers n’est pas obligatoirement un casse-tête, avec l’obligation de faire converger les différents systèmes d’information du laboratoire (SIL). Le logiciel « middleware » de Roche, le MPL, assure en toute souplesse l’interconnexion des différents SIL . Chaque laboratoire conserve son SIL et le MPL gère directement le partage d’informations sur les échantillons, effectuant le suivi des tubes d’un site à l’autre et lors des analyses, depuis leur enregistrement jusqu’à l’archivage. En incluant le contrôle de la durée des transports et du respect des températures. 10 000 BIO N° 88 - NOVEMBRE 2012 L’expérience du suivi multi-sites En plus de 15 ans, 700 laboratoires dans le pays ont adopté le MPL de Roche. Un certain nombre de ces labo ratoires se sont regroupés et se sont vus contraints d’assurer la gestion de leur activité à l’échelle de plusieurs sites. Le MPL a parfaitement répondu à ce nouveau besoin. Le parcours des tubes est géré aussi efficacement sur plusieurs sites, qu’il l’était auparavant dans un seul laboratoire. « Le MPL a beaucoup d’avantages pour les groupements de coopération sanitaire », souligne David Pellegrin, chef de produits Marketing Solutions Informatiques, Roche Diagnostics France. « Il permet à chaque site de conserver son propre système informatique et rend les échanges d’analyses 21 Retour d’expérience Fusion des laboratoires en douceur au GCS de Haute-Savoie Créé en décembre 2011, le Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) « Biologie du Territoire Haute-Savoie Nord » regroupe une plateforme installée au Centre Hospitalier Alpes-Léman, à Contamines sur Arve, près d’Annemasse, et des sites situés aux hôpitaux du Léman, à Thonon, et du Pays du Mont-Blanc, à Sallanches. Un territoire de 2500 km², une activité saisonnière, des routes montagneuses, le GCS ne manque pas de défis. Le MPL se révèle idéal pour une intégration en souplesse. Tout a commencé par la venue à Annemasse d’un biologiste qui a décrit le regroupement de deux laboratoires hospitaliers au sein d’un même établissement, dans le sud-ouest de la France. « Les biologistes de nos hôpitaux ont compris l’intérêt du regroupement et dès le début nous avons eu l’adhésion des gens concernés », explique Mickaël Guyot. « Le premier travail a été de déterminer nos options et d’effectuer des choix, puis nous avons choisi les automates de la plateforme et des sites périphériques. » Objectif : réaliser des économies en évitant les dédoublements de machines et de logiciels, et en bénéficiant de l’effet de seuil pour faire baisser les coûts des analyses sur la plateforme. Sur le plan informatique, l’opération n’était pas évidente. « Le remplacement des trois systèmes d’information de laboratoire par un logiciel unique et commun est vite devenu inenvisageable. Les contraintes budgétaires et l’impact sur un personnel déjà très sollicité étaient rédhibitoires », souligne le responsable informatique. « Avec le MPL, nous avons pu interconnecter les automates et les trois sites sans modifier le système « Toutes les analyses urgentes, dont les résultats doivent être rendus en moins de trois heures, sont effectuées sur chaque site de prélèvement », explique Mickaël Guyot, responsable des Systèmes informatiques des Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc et coordinateur du système d’information du GCS. « Les autres sont dirigées vers la plateforme, qui a ouvert en février, ou le seront bientôt car la centralisation n’est pas encore effectuée pour la microbiologie. Avec le recul, je peux dire que la mise en place du nouveau système informatique, avec le MPL comme charnière centrale, s’est vraiment bien passée, vu l’ampleur du projet. » LES POINTS FORTS DU MPL — Gestion multi-SIL, multi-sites et multi-disciplines — Base de paramétrage unique et homogène sur tous les sites — Traçabilité totale des échantillons intra et intersites Mickaël Guyot, responsable des Systèmes Informatiques des Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc et coordinateur du système d’information du GCS. informatique de chaque site. Et quand nous remplacerons les systèmes d’information locaux par un seul, il suffira d’une seule connexion à réaliser entre le MPL et ce nouveau système d’information unique. En évitant une interface avec chaque automate, le MPL ne se contente pas de simplifier l’opération, il évite des dépenses supplémentaires conséquentes. » « Nous avions déjà des concentrateurs sur deux des trois sites », précise Mickaël Guyot. « Mais le MPL n’est pas seulement un concentrateur. Son rôle va au-delà de l’acheminement des analyses vers les automates et du renvoi des résultats vers chaque système informatique. C’est la console de pilotage de toute la phase analytique. Il gère les données, les règles, les contrôles, remonte des alertes, suit les flux, etc. Il permet de s’affranchir de la notion même de “multi-sites “. Il structure l’activité, ce qui est essentiel pour un tel regroupement dont l’un des objectifs majeurs est l’accréditation. » • — Vision des tubes en temps réel, depuis tous les postes Qu’est-ce qu’un GCS ? très souples... et surtout sans perte de traçabilité. Les méthodes des sites qui collaborent sont standardisées, avec les mêmes valeurs de référence et les mêmes règles d’expertise. La formation des techniciens des différents sites peut être assurée en même temps. Le middleware structure la gestion de ces projets complexes. » • Ajoutés en 2009 au Code de la Santé Publique, les Groupements de Coopération Sanitaire ont pour objet de « faciliter, développer ou améliorer l’activité » de leurs membres et, notamment, d’« organiser ou gérer des activités logistiques, techniques, médico-techniques », et de « réaliser ou gérer des équipements d’intérêt commun ». [ article L6133-1 ] • Le magazine d’information biomédicale de Roche Diagnostics FRANCE