Le nébari

Le nébari
Définition :
Terme japonais signifiant « racines affleurantes ». C’est la zone du tronc, à la surface
du substrat, où prennent naissance les racines. On l’appelle également le collet.
Importance :
C’est un des éléments les plus importants dans l’art du bonsaï. Il fait la différence
entre un arbre en pot et un bonsaï. Il est caractéristique, il permet d’accentuer l’aspect âgé de
l’arbre. Dans l’analyse, l’achat, le prélèvement, ou la construction d’un bonsaï on commence
toujours par prendre en compte sa base : le nébari.
Quelques règles :
Les racines doivent se répartir régulièrement autour du tronc.
Il ne faut jamais mettre une racine importante perpendiculaire à la face, droit devant
l’observateur. On peut par contre faire disparaitre une racine laide, mal formée, en la
cachant derrière le tronc.
Pour les résineux, un nébari léger, voire inexistant, est accepté, du fait de la difficulté à
contrôler la production de belles racines.
Le nébari – Jean-Pierre H. – 01/2010
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Dans le cas d’un arbre penché, il doit y
avoir une ou plusieurs racines importantes
du côté opposé à l’inclinaison de celui-ci
pour contre balancer l’effet de
déséquilibre de l’ensemble.
Défauts :
Racines manquantes sur un côté de l’arbre.
Racines mal placées.
Racines qui se croisent.
Racines trop longues et droites « en tube ».
Toutes de même diamètre et espacées trop régulièrement « non naturel ».
Racines décollées du sol (sauf néagari, racines aériennes).
Modifier un nébari :
Dans certains cas on peut modifier le nébari :
Les racines, comme les branches, peuvent être liguaturées pour en modifier la direction.
Pour un nébari vraiment inacceptable, une marcotte peut être la meilleure et la plus facile
des solutions.
Il est possible de faire apparaître facilement de nouvelles racines à des endroits précis en
perçant des trous au minimum de trois millimètres de diamètre et de cinq millimètres de
profondeur aux endroits voulus, de les remplir d’hormones de boutturage et de bien les
garder toujours humides comme pour une marcotte.
Le nébari – Jean-Pierre H. – 01/2010
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