Compte rendu - Section 01

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Compte rendu - Section 01
SECTION 01 DU COMITE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (INTERACTIONS, PARTICULES, NOYAUX, DU LABORATOIRE AU COSMOS) Compte rendu Session d’automne 2013 5 – 8 novembre 2013 Version approuvée le 04/02/2014 2 Sommaire 1. Politique générale : entretien avec la direction de l’IN2P3.......................................5 2. Vie de la section..................................................................................................................... 14 2.1. Comptes rendus..........................................................................................................................14 2.2. Préparation des tourniquets.......................................................................................................14 2.3. Rapport de conjoncture..............................................................................................................14 2.4. Clarification sur le rôle de la section dans l’attribution des PES.................................................14 2.5. Organisation des concours CNRS 2014 .......................................................................................15 2.6. Mission pour la place des femmes au CNRS ...............................................................................16 3. Carrière des chercheurs ..................................................................................................... 17 3.1. Suivi de l’activité des chercheurs................................................................................................17 3.2. Affectation des entrants .............................................................................................................17 3.3. Titularisations .............................................................................................................................17 3.4. Promotions .................................................................................................................................18 3.4.1. Promotions CR1 ....................................................................................................................18 3.4.2. Promotions DR1 ...................................................................................................................18 3.4.3. Promotions DRCE1 ...............................................................................................................19 3.4.4. Promotions DRCE2 ...............................................................................................................19 3.5. Cas particuliers............................................................................................................................19 3.6. Propositions de médailles CNRS .................................................................................................19 4. Structures de recherche ..................................................................................................... 20 4.1. Directions d’unité .......................................................................................................................20 4.1.1. APC (UMR 7164)...................................................................................................................20 4.1.2. LMA (USR 3264) ...................................................................................................................20 4.2. Renouvellement de GDR.............................................................................................................20 4.2.1. Renouvellement du GDR 2808 « CPAMIR » ..........................................................................20 4.3. Demande d’expertise..................................................................................................................21 4.3.1. Expertise sur le projet de rattachement du CPTG au CNRS ..................................................21 4.4. Ecoles thématiques et colloques ................................................................................................21 4.4.1. Ecoles thématiques ..............................................................................................................21 4.4.2. Colloques ..............................................................................................................................22 3 4 1. Politique générale : entretien avec la direction de l’IN2P3 Entretien avec Jacques Martino, directeur de l’IN2P3, et avec Dominique Guillemaud-­‐Mueller, DAS en charge du secteur de physique nucléaire. Note liminaire : le compte-­‐rendu d’entretien porté ci-­‐dessous n’engage que la section. Entretien avec Jacques Martino Jacques Martino (JM) nous présente les grands axes de recherche et priorités de l’institut, les postes de chercheurs qui seront ouverts en 2014 et la situation budgétaire. Grands axes de recherche et priorités Pour la physique nucléaire, la priorité est le projet Spiral2 dans sa phase dite 1+, c’est-­‐à-­‐dire les salles S3 et DESIR, les connections S3-­‐DESIR et DESIR-­‐Spiral1 et le tunnel pour la connexion de DESIR avec le futur bâtiment de production. En ce qui concerne la physique hadronique, deux axes sont prioritaires : l'expérience ALICE au LHC et ses upgrades, et CLAS12 au JLAB sur la structure du nucléon. Pour la physique des particules, le projet-­‐clé est le LHC (ATLAS, CMS, LHCb). Les upgrades de la phase 1 seront assurés en priorité : ceux d'ATLAS et CMS en intégralité, et à hauteur d’environ 70% de ce qui est demandé par LHCb (idem pour ALICE). Pour ces deux dernières expériences, les propositions d'upgrades devront correspondre au budget dégagé afin de pouvoir être achevées correctement, sans engagement au-­‐delà de 4 ans. Hors LHC, une attention est prêtée aussi à nEDM (expérience sur le moment dipolaire du neutron à PSI). En ce qui concerne les astroparticules et la cosmologie, il n’y a pas de pôle aussi central que GANIL ou le CERN. Les priorités par thématique sont déclinées ci-­‐après : • cosmologie : il a été décidé de lancer LSST. C’est un projet-­‐phare, dans lequel l’IN2P3 à une place spécifique. Bien évidemment l'institut garde en tête sa participation à Planck et à la future mission Euclid. • astrophysique des hautes énergies : si diverses expériences sont menées, le gros du travail porte sur CTA (en collaboration avec le CEA). HESS et HESS2 fonctionnent à plein régime, et vont continuer jusqu'en 2017-­‐2018. La proposition d'upgrade d'Auger, raisonnable, est regardée avec attention et bienveillance. Les autres projets comme AMS se poursuivent. • ondes gravitationnelles : un seul projet est mis en avant, Virgo et AdvancedVirgo. Il est plus difficile de convaincre les autorités pour ces projets. L’objectif est vraiment AdvancedVirgo, et non pas un AdvancedVirgo+ comme évoqué parfois. En effet, si AdvancedVirgo n'a pas le potentiel de détecter les ondes gravitationnelles, il faudra dans ce cas plutôt collaborer avec LIGO. • neutrinos : il existe une grande attente pour un projet de « long base line ». Son implantation en Europe n’est pas poussée car le CERN a d’autres priorités, on attend donc un pas en avant des américains sur le sujet. Sur LBNO, il est envisagé de s'engager sur le détecteur à argon liquide diphasique, dont la R&D peut aussi intéresser la communauté matière noire. L’expérience Double Chooz se poursuit, le détecteur proche devrait prendre des données à partir de mai-­‐juin 2014, et la prise de données durer 3 ans; il n'y aurait pas de poursuite de l'expérience au-­‐delà de 2017. L’observatoire MEUST, dans le contexte des consortiums KM3Net et EMSO, et les développements sur le projet ORCA pour les oscillations et la hiérarchie de masse des neutrinos sont encouragés. Au sujet de T2K, la communauté a été un peu refroidie par la ré-­‐analyse du potentiel statistique de l’expérience : même après environ 10 ans, il serait difficile d’obtenir des réponses claires quant à la hiérarchie et la 5 violation de CP. Pour la question de la nature du neutrino (Majorana/Dirac), le démonstrateur de SuperNEMO est fortement soutenu, même si pas forcément au niveau de ce que demande la collaboration. Il n’y a par contre pas d’engagement pour l’expérience SuperNEMO elle-­‐même : elle pourrait démarrer en 2016-­‐2017, la décision sur un engagement sera prise après l’achèvement du démonstrateur. • matière noire : l’expérience Edelweiss-­‐3 sera achevée correctement, et il y a une volonté de maintenir une participation minime dans Xenon-­‐100 et Xenon-­‐1 tonne. Pour ce premier grand volet d’activités, le budget qu’allouent les DAS est de 6 à 6,5 millions d’euros (budget IN2P3 hors TGIR, voir la section Budget). Tous ces projets s’appuient sur des développements instrumentaux, des détecteurs et de l’électronique associée. Il est souhaitable de maintenir cet effort, la R&D ne doit pas devenir une variable d'ajustement : ce sont 500 k euros qui sont affectés à la R&D instrumentale (donc hors R&D upgrades). L’IN2P3 porte aussi des sujets qui nous intéressent et ne sont pas portés par d’autres : • les accélérateurs et le développement d'accélérateurs : cavités accélératrices associées de Spiral 2 ; pour les hautes intensités, participation à des programmes type ESS (future source de spallation en Suède), XFEL (source haute énergie d’électrons pour un éventuel futur LC), programmes sur les hautes intensités (Myrrha). • le calcul : le CC de Lyon en particulier et la toile des Tier2 sont incontournables pour la physique des particules et vont le devenir pour les astroparticules et la cosmologie dans le futur (LSST, Euclid). Au niveau de la politique de l'IN2P3, il s’agit de faire monter en puissance le CC et de maintenir au mieux les Tier2. • la recherche aux interfaces : o la présence est maintenue sur l'axe nucléaire-­‐énergie, sur des thématiques non couvertes par le CEA (thorium thermique ou rapide, sels fondus, incinération des déchets avec des réacteurs hybrides ADS avec Myrrha) et également sur des sujets communs avec le reste de la communauté française (stockage des déchets radionucléaires en collaboration avec l’ANDRA, radiochimie) et aussi l’IRSN et les collègues étrangers autour de Fukushima. o pour l’axe nucléaire-­‐santé, le point-­‐clef est le traitement du cancer par les techniques nucléaires d'irradiation directe ou vectorisée, notamment sur les aspects visualisation pour l'imagerie, destruction pour thérapie, contrôle des accélérateurs. Cette présentation est suivie d’une série de questions-­‐réponses, retranscrites ci-­‐dessous. Q: Comment vois tu l'évolution de la communauté française sur PANDA ? JM: PANDA n'est pas dans les priorités aujourd'hui, les moyens de le financer correctement ne sont pas clairs, cela doit rester un effort marginal. Q: La France met 20 à 30 millions d’euros sur FAIR mais tu n'en as pas parlé. JM: Cette décision n’a pas été prise par l’IN2P3, elle résulte de discussions au niveau ministériel et de considérations internationales. Je ne vois pas de participations structurées autour de FAIR. La priorité pour l’IN2P3 reste GANIL/Spiral2. Au-­‐delà de GANIL, certain sites expérimentaux comme Riken, Dubna, Isolde peuvent être considérés, mais l'IN2P3 n'encourage pas un fonctionnement sur le mode une expérience -­‐ une personne. La communauté doit s’adresser à l’IN2P3 avec des projets structurés sinon la participation sera marginale et/ou devra être assurée sur le budget propre des laboratoires sous la responsabilité des DU. Ceci est d’ailleurs aussi valable pour certaines expériences-­‐relais en astroparticules/cosmologie, comme par exemple DES (Dark Energy Survey), ou la suite de BOSS. 6 Q: On apprécie que la R&D ne soit pas une variable d'ajustement. Concernant l’upgrade LHC, il n’y a pas d’engagement de la France sur la phase 2 alors que d’autres pays se prononcent déjà à ce sujet, ce qui affaiblit notre position. Un encouragement concernant la phase 2 serait bienvenu. JM: Dans les budgets LHC globaux, on essaye de dégager une certaine somme pour la R&D phase 2, mais le budget pour la phase 1 est déjà difficile à boucler. La phase 2 risque fortement de glisser d’au moins 2 ans. Q: Etienne Augé avait pris l’initiative d’examiner comment l’IN2P3 pouvait aider à fédérer les masters dans nos disciplines. JM: C’est toujours d’actualité, cependant le paysage est en évolution depuis 3 ans (PRES, IDEX, etc.). Je souhaite que l'IN2P3 contribue à mieux afficher les formations qui existent, par exemple par l’intermédiaire d’un portail répertoriant les enseignements dans nos domaines. Une plateforme pourrait collecter les sujets de stage et de thèse. La mutualisation est par contre du ressort des universités. Q: L’IN2P3 pourrait-­‐il contribuer au financement de visites de laboratoires pour les étudiants en stage ? JM: Oui pour les visites du CERN et du GANIL, mais il n’y a pas beaucoup de marges budgétaires. Q: Y a-­‐t-­‐il un soutien pour la radiodétection dans Auger ? JM: La communauté Auger, en particulier au niveau international, a souhaité un upgrade pour la technologie historique, et la radiodétection n'était pas mise en avant. Il n’y a donc pas de soutien fort pour continuer sur le GHz. Pour le MHz, Nantes a reçu un soutien régional. Q: Qu’en est-­‐il d’un éventuel projet KM3 sur 3 sites séparés ? JM: L’IN2P3 est engagé dans MEUST, pas dans KM3. On attend que la communauté internationale précise son projet. Une localisation sur plusieurs sites serait certainement extrêmement préjudiciable pour l’avenir du projet. Pour l'instant la priorité est sur ANTARES et MEUST. Q: Spiral2 est en phase dite 1+. Est-­‐elle complètement financée ? JM: Elle n'est pas complètement financée (il manque 22 millions d’euros) mais on devrait y arriver. C’est déjà un très beau projet. Il doit prendre des données le plus tôt possible avant que FAIR ne démarre. Nous avons un créneau d’opportunités à Caen pour prendre des données originales avec S3 puis DESIR, il faut donc avancer le plus vite possible. Q: Est-­‐ce que tu crois encore à la phase 2 ? JM: Oui mais la question est prématurée. Postes de chercheurs en 2014 JM présente les postes demandés pour 2014. La liste est la suivante : •
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11 DR2 1 DR2 sur ALICE à l’IPHC 1 CR2 en physique des particules sur ATLAS au LPC-­‐Clermont 2 CR2 en physique des particules sur les expériences LHC (ATLAS, CMS, LHCb) 1 CR2 sur ALICE 1 CR2 sur les structures et réactions nucléaires au GANIL 1 CR2 en modélisation/instrumentation pour accélérateurs, de préférence au LAL (et de préférence sur ThomX) 1 CR2 en modélisation/expérimentation nucléaire-­‐santé, dans un laboratoire IN2P3 7 •
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1 CR2 en modélisation/expérimentation énergie, dans un laboratoire IN2P3 2 CR2 en astroparticules ou cosmologie 1 CR2 sur la physique des neutrinos Cette présentation est suivie d’une série de questions-­‐réponses, retranscrites ci-­‐dessous. Une part importante de la discussion est liée à l’absence de postes CR1 : ces questions sont retranscrites en premier, et il est à noter qu’une motion a été adoptée par la section à ce sujet (voir section 2). Q: Nous sommes très gênés par l’absence de poste CR1 et sur l’impact très négatif que cela aura sur les personnes en post-­‐doc depuis 5 ou 6 ans. JM: Nous avons eu des discussions qui étaient une expression des besoins des DAS et des remontées des DU. J’assume une faute de procédure, j’aurais dû garder au moins un poste CR1. Q: Est-­‐ce purement conjoncturel ou une indication sur une politique de recrutement ? JM: C’est une erreur purement conjoncturelle qui ne se reproduira pas. Q: Est-­‐il possible de revenir en arrière ? JM: Non, ce n’est pas possible. Q: Comme indiqué dans le compte-­‐rendu, la section avait pourtant souligné lors de notre entretien du printemps 2013 qu’il était important de maintenir un ratio d’un poste CR1 pour 3 postes CR ? JM: La pression élevée en CR2, aussi mentionnée par la section, m’a plus marquée que ce souhait de maintenir le ratio 1 sur 3. Q: À l’avenir pourrait-­‐on envisager un échange avec la section avant de finaliser la liste des postes pour éviter ce genre de problèmes ? JM: Oui, d’accord. Autres questions : Q: Au vu de la pression en CR2, est-­‐il raisonnable d’afficher 3 postes fléchés hors du cœur de métier ? JM: C’est un choix assumé de politique scientifique. En nucléaire-­‐santé, l’interdisciplinaire est non-­‐
seulement intéressant en soi mais aussi une direction imposée par les enjeux sociétaux. Ne pas afficher de poste en santé ou en énergie, c’est risquer d’entendre le qualificatif de « rebunkerisation » au sujet de l’institut. Quant au poste accélérateur, il y a un besoin de renforts sur ThomX. Q: Il n’y a pas de poste de théoricien cette année, comment l’expliquer ? Ce choix n’est pas compris par la section 02. JM: C’est le résultat d’un arbitrage cette année, et pas le signe d’une politique. Un tel poste était affiché depuis 5 ou 6 ans, cette année il n’y en aura pas mais il ne faut pas l’interpréter comme un désaveu. Notons que le poste de l’an dernier n’a finalement pas été affecté à l’IN2P3 mais à un laboratoire dépendant de la section 02. Q: Il y a trois postes CR2 LHC sur deux concours, n’aurait-­‐il pas été opportun d’avoir un seul concours dans la mesure où les mêmes candidats vont se présenter aux deux concours ? JM: Oui en effet. Q: A-­‐t-­‐on un retour sur l’apport des physiciens lorsqu’ils sont recrutés sur des projets accélérateurs ? JM: On a eu de bons retours des embauches précédentes. Il faut avant tout prendre des candidats de bon niveau, et ne pas hésiter à ne pas pourvoir le concours s’il n’y en a pas. Q: Peut-­‐on préciser le profil pour le CR2 nucléaire-­‐santé ? Plutôt médical ou instrumentation ? JM: Ce sera fait. 8 Q: Que recouvre le poste CR2 neutrinos ? JM: Les expériences liées aux oscillations, mais aussi SuperNEMO ou ANTARES. Autres informations Un nouveau DAS, chargé des laboratoires, a été nommé : il s’agit de Serge Kox. Il sera responsable des laboratoires, des politiques de sites, des relations avec les autres tutelles (universités, écoles, SGAR, régions, D2ST). Il aura aussi la charge de la vie globale des laboratoires, AERES, EAOM, « search committees ». Il s’occupera également des TGIR. D’autre part, Ursula Bassler remplace Laurent Serin comme DAS pour la physique des particules. Situation budgétaire Le budget 2014 du CNRS est en baisse d’environ 0.8%. Compte tenu de la masse salariale incompressible (environ 80% du budget total), cela se traduira par une baisse effective de 3.5% à 4% du budget FEI (fonctionnement, équipement, investissement). Au niveau de l’IN2P3, le budget devrait être d’environ 30 millions d’euros, réparti en trois enveloppes : le soutien de base non-­‐affecté (SBNA) attribué aux laboratoires, l’enveloppe Projets gérée par les DAS, et le budget lié aux infrastructures de recherche (IR). Le SBNA couvre environ 5 millions d’euros de dépenses incompressibles de fonctionnement des laboratoires (électricité, chauffage, réseaux, etc.) et un volant d’environ 5 millions, sujet à ajustement (a priori vers le bas), qui est mis à disposition des directeurs d’unités (DU) pour mener des projets liés à des politiques locales ou des projets moins bien couverts par les politiques scientifiques nationales. Ce volant est attribué aux différents laboratoires par une péréquation prenant en compte les effectifs du laboratoire. Pour information, les coefficients de pondération sont les suivants : 1 par chercheur, 0.75 par enseignant-­‐chercheur, 0.5 par ingénieur de recherche, 0.1 (cumulable) par ITA (CNRS ou université), et 0.4 par post-­‐doctorant ou doctorant. L’enveloppe Projets est d’environ 10 millions d’euros, elle est plus « sanctuarisée » que le SBNA et serait donc la dernière affectée par des coupes budgétaires car il s’agit de l’instrument financier principal pour implémenter la politique scientifique de l’institut. La dernière enveloppe est celle des infrastructures de recherche. Il est rappelé qu’en ce qui concerne l’IN2P3 il n’y a que deux très grandes infrastructures de recherche (TGIR), GANIL et Virgo, dont les budgets sont arbitrés au ministère. Les autres sont des IR pour lesquelles la répartition est faite au niveau du CNRS : par ordre alphabétique le CC-­‐IN2P3, CTA, France Grilles, HESS, LHC, LSST et MEUST (KM3). Dans un contexte difficile, une enveloppe d’environ 10 millions d’euros a pu être préservée pour les IR. Les demandes de budgets pour les TGIR ne seront probablement pas complètement satisfaites. Pour GANIL, il manquerait de l’ordre de 20 millions d’euros pour réaliser la phase 1+ de Spiral, qui est la priorité de l’IN2P3 et du CEA/DSM, mais une partie pourrait être recouverte grâce au gros matelas de trésorerie. En ce qui concerne Virgo et AdvancedVirgo, les 4.5 millions d’euros pour Virgo seraient effectivement alloués, mais seul 1 million sur les 1.7 millions demandés auraient été trouvés pour AdvancedVirgo. 9 En ce qui concerne la contribution de la France au CERN, la contribution annuelle d’environ 130 millions d’euros est assurée, mais l’inquiétude est que les 3-­‐4 millions additionnels de frais de fonctionnement soient oubliés. Les FMCAC (frais de mission sur convocations, essentiellement les missions des DU pour assister à des réunions à Paris) seront maintenant gérées par l’IN2P3 et non plus par les services centraux du CNRS. Comme la totalité du budget y afférant ne sera pas transférée cela créera des difficultés au niveau du budget missions de l’institut. Pour compenser, la suppression des tourniquets a été évoquée mais pour le moment ils sont maintenus. Il est important de noter que ce budget IN2P3 est basé sur des hypothèses de dégel partiel pour les deux gels budgétaires de précaution introduits chaque année. Un gel de la masse salariale de 0.5% a été appliqué, qui si tout se passe bien sera transformé en 0.25%. D’autre part, un gel de 7% sur le FEI (contre 6% en 2013) devrait se dégeler en 3%. Si ces dégels partiels ne peuvent intervenir, il manquera de l’ordre de 2 millions d’euros et certains postes budgétaires non-­‐prioritaires seront en danger. Entretien avec Dominique Guillemaud-­Mueller Le président de la section invite Dominique Guillemaud-­‐Mueller (DGM) à présenter les priorités de l’IN2P3 dans le domaine de la physique nucléaire, physique hadronique ainsi que sur les aspects physique théorique associés aux thématiques de la section. DGM passe en revue ces différents sujets. NB : au cours de sa présentation DGM fournit les ETP (Equivalent Temps plein) pour les différentes thématiques, elle nous précise que ces données proviennent de la base ISIS. DGM nous rappelle la stratégie européenne définie dans le cadre de NuPECC en 2010 : •
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terminer les installations expérimentales de la liste ESFRI avec FAIR (basé au GSI), incluant Panda, ainsi que Spiral2 complet incluant DESIR et le bâtiment production réaliser l’upgrade HIE-­‐ISOLDE au CERN, le projet SPES à Legnaro et le détecteur AGATA dans sa version 1 pi pour la partie PQG : exploiter au maximum les données d’ALICE et réaliser l’upgrade exploiter pleinement les autres installations DGM nous rappelle également que la physique nucléaire est incluse dans FP7 au travers des contrats ENSAR (European Nuclear Science and Applications Research), HP2 et 3 (Hadron Physics). Priorités en structures et dynamiques nucléaires La première priorité de l’institut est concentrée sur GANIL avec le début de l’exploitation scientifique de Spiral2 en 2015. Cette installation est financée au travers des TGIR. En parallèle il faut développer les études théoriques sur la compréhension de la cohésion des nucléons et sur la prédiction des propriétés de structure. 10 La construction de Spiral2 a été prévue en deux phases pour des raisons budgétaires avec tout d’abord : •
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S3 utilisant les faisceaux du LINAC avec une augmentation de puissance entre un facteur 10 et 100 par rapport au GANIL actuel. Le Hall DESIR et ses expériences de basse énergie pour étudier les propriétés des noyaux dans leur état fondamental. NFS permettant la production de faisceaux de neutrons de 0 à 40 MeV pour l’étude de la fission et des études de matériaux. L’installation au Ganil de AGATA, spectromètre gamma itinérant, actuellement installé au GSI et dont le transfert est prévu pour mai 2014 et pour une durée de 2 ou 3 ans. La partie NFS est principalement un projet CEA et DAM avec une faible participation de l’institut à ce jour. DGM mentionne qu’elle est prête à y ajouter plus de forces s’il y a une volonté de la communauté. La R&D pour la seconde phase doit également continuer ainsi que sur les détecteurs. Cette étape permettra la production de faisceaux radioactifs intenses riches en neutrons. La première phase a été légèrement modifiée par rapport au plan initial avec l’inclusion du bâtiment de l’équipement DESIR ainsi que des tunnels le reliant aux autres installations, notamment S3 et Spiral1. Ce changement est principalement dû aux nouvelles règles de sûreté nucléaire, fortement remaniées ces dernières années, et engendrant une forte augmentation sur ce poste de dépense nécessitant de repenser le financement global de l’installation et de sa mise en conformité. Cette nouvelle stratégie permettra de commencer le programme scientifique de Spiral2 dès 2015 et faciliter ainsi les demandes de financement pour la seconde phase. L’installation et le commissioning du Linac sont prévus pour l’année 2014, la construction de S3 se poursuit normalement et la partie NFS est déjà terminée. DGM décrit plus en détail l’accueil du spectromètre européen AGATA au Ganil où il sera utilisé pour des durées de 6 mois par an de 2014 à 2016 (ou 2017 selon les besoins sur d’autres installations). Il y a eu un dépôt de 47 lettres d’intention pour des expériences l’utilisant, soit l’équivalent de 669 jours de faisceau utilisant différentes configurations de faisceaux et de détecteurs. DGM mentionne également que le CEA s’est engagé pour la réalisation de la phase 2 de Spiral dans les différents comités de pilotage. Ils n’ont toutefois pas de certitudes en terme de financement. La section discute également avec DGM de sa vision du Ganil d’ici 10 à 15 ans suite aux nombreux départs d’ITA du laboratoire (principalement à la retraite). Ce pic est maintenant passé. Aujourd’hui il n’est possible que de remplacer les départs à la retraite (et sans aucune certitude pour les années à venir) ce qui n’est probablement pas suffisant pour couvrir les besoins de Spiral 2. Dans la thématique « structure et dynamique nucléaire » d’autres programmes sont soutenus avec l’utilisation d’installations existantes : •
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Ganil Spiral1 et son évolution ALTO à Orsay qui permettra la préparation de la phase 2 de Spiral et qui vient d’obtenir le feu vert de l’ASN HIE-­‐ISOLDE au CERN 11 •
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Riken au Japon Gabriela à Dubna pour les noyaux très lourds 300 ETPs sont déclarés pour la thématique, majoritairement sur les activités Ganil. Physique hadronique Plusieurs axes se dégagent avec le plasma quark-­‐gluons (PQG) sur ALICE et CMS ions lourds, la structure du nucléon à JLAB, et les effets du milieu nucléaire sur les mésons avec HADES au GSI. Sur la partie PQG la priorité est à l’exploitation d’ALICE qui va reprendre des données à partir de 2015. Les premières données d’ALICE ont montré des bons résultats. La communauté est très intéressée par l’augmentation de luminosité et s’est fortement impliquée dans les évolutions du détecteur. Il y a actuellement une modification sur ALICE pour exploiter au maximum le potentiel scientifique, avec la fin de l’installation du TRD (Transition Radiation Detector) et l’ajout du calorimètre DCAL (ajout au calorimètre électromagnétique) et du module PHOS (Photon Spectrometer). Les évolutions prévues pour ALICE sont nécessaires pour améliorer la précision de la trajectographie et s’adapter à la haute luminosité afin de préserver les performances actuelles. Une première LoI a été accepté en septembre 2012 par le LHCC et le TDR en septembre 2013 avec une proposition sur le ITS (Inner Tracking System, large collaboration avec déjà une large part du financement), la TPC (Time Projection Chamber), l’électronique frontale et de lecture des détecteurs centraux. Une seconde LoI pour l’ajout du MFT (Muon Forward Tracking) devant l’absorbeur de muons a été acceptée en septembre 2013 par le LHCC. Ce projet est porté par les équipes françaises (avec l’IRFU) et plusieurs pays ce sont déclarés intéressés (Russie, Inde et probablement Italie) pour participer à la mise en place de ce nouvel élément. CMS ions lourds continue également ses activités, par contre les évolutions du détecteur ne relèvent pas du portefeuille de DGM. En parallèle au PQG la priorité de l’institut est sur JLAB et son extension à 12 GeV, en collaboration avec l’Irfu, pour mesurer les distributions de partons généralisées (GPD). L’accent est mis aussi sur les calculs QCD sur réseaux pour la structure du nucléon. L’une des contributions importantes est le détecteur de neutrons central prévu sur CLAS. Son financement est assuré et la livraison est prévue pour 2014 avec une installation en 2015. La section relève que le nombre de laboratoires impliqués dans JLAB est en diminution. DGM fait remarquer que la situation de la physique hadronique s’est quand même améliorée depuis quelques années, avec entre autres une très bonne collaboration avec le CEA. Ainsi en gardant une thématique prioritaire il a été possible de garder une composante à JLAB avec une très bonne visibilité internationale. A plus long terme il existe une demande à la fois d’un groupe français et de FAIR pour une participation plus importante sur PANDA. Cette installation est complémentaire à JLAB et COMPASS. Toutefois le budget actuel ne permet de couvrir cette demande et les perspectives pour les prochaines années ne sont pas favorables. 12 En terme de personnel, 66 ETPs sont déclarés sur la partie PQG (n’incluant pas CMS ions lourds) et 30 ETPs sur la structure du nucléon. Physique théorique Cette thématique regroupe environ 150 ETPs majoritairement en astroparticules/cosmologie et en structure nucléaire. Il est à noter que tous les laboratoires de l’institut ont un pôle théorie à l’exception de 3 laboratoires (CPPM, LLR et LAPP) qui ont cependant un laboratoire de théorie dans leur environnement proche. Cette thématique est menée en lien étroit avec l’INP et les chercheurs sur nos thématiques se répartissent à 36 % dans la section 01, 62 % dans la section 02, les 2% restant étant sur plusieurs autres sections. Les collaborations sont menées dans le cadre de LIA (Laboratoires internationaux associés), de PICS (Projets internationaux de Coopération Scientifique) et des appels à projets PEPS (Projets Exploratoires Premier Soutien) et CFT. La section interroge DGM sur l’absence de poste théorie à la section 02 sur nos thématiques au concours 2014. DGM répond qu’il s’agit d’un cas particulier (première fois depuis au moins 12 ans) et qui ne devrait pas se reproduire. Elle note également que l’INP n’est pas opposé à prendre un bon candidat sur nos thématiques sur leur quota de cette année. De manière plus générale sur le recrutement pour les années à venir dans ses thématiques, DGM mentionne que la théorie sera pourvue, et qu’il serait parfaitement imaginable d’avoir un poste à la fois avec des aspects phénoménologie et expérimentaux. Elle mentionne également qu’il est important de maintenir notre impact sur ALICE et JLAB. Enfin la section discute avec DGM la nécessité d’un enseignement attractif et de qualité dans nos différents laboratoires afin d’attirer les meilleurs éléments dans nos disciplines. 13 2. Vie de la section 2.1. Comptes rendus Le procès-­‐verbal de la session de printemps 2013 est approuvé et disponible sur http://section01.in2p3.fr/pdf/Rapport-­‐Print2013.pdf. 2.2. Préparation des tourniquets Entre fin 2013 et début 2014 la section visitera les six laboratoires suivants : CSNSM, IMNC, IPNO, LAL, LLR et LUPM. Les comités de visite sont constitués de trois ou quatre membres chacun, selon la taille des laboratoires, le premier membre étant proposé par ailleurs pour représenter la section dans le comité de l’AERES qui évaluera l’unité et le dernier étant un représentant ITA de la section : -­‐
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LLR (14-­‐15 oct. 2013) : Arnaud Lucotte, Laurent Vacavant, Christophe Beigbeder CSNSM (22-­‐23 oct. 2013) : Jean-­‐Marc Jung, Olivier Dorvaux, Sahbi Selmane LAL (18-­‐19 nov. 2013) : Imad Laktineh, Santiago Pita, Arnaud Duperrin, Thierry Lamy IPNO (25-­‐26 nov. 2013) : Gilles Ban, Jean-­‐François Mathiot, Magali Estienne, Thierry Lamy LUPM (9-­‐10 janvier 2014) : Jules Gascon, Nicolas Leroy, Thierry Lamy IMNC (5-­‐6 février 2014) : Jean-­‐Marc Jung, Jean-­‐François Mathiot, Sahbi Selmane 2.3. Rapport de conjoncture L’élaboration d’un rapport de conjoncture fait partie des missions des sections et CID du Comité national. Pour le présent mandat ce rapport doit être remis au CNRS au plus tard le 1er septembre 2014. La section désigne des rédacteurs pour les différents chapitres (les noms des coordinateurs sont soulignés) : -­‐
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Structure et dynamique nucléaire : Y. Blumenfeld, O. Dorvaux, J.-­‐F. Mathiot Physique hadronique : M. Guidal, M. Estienne, J.-­‐F. Mathiot Physique des particules : A. Lucotte, A. Duperrin, J.-­‐P. Lees, L. Vacavant Astroparticules, cosmologie et neutrinos : S. Pita, J. Gascon, N. Leroy, P. Vincent Energie et santé : J. M. Jung, Gilles Ban R&D accélérateurs et instrumentation : I. Laktineh, C. Beigbeder, S. Selmane, T. Lamy Enseignement : D. Hardin, S. Kabana 2.4. Clarification sur le rôle de la section dans l’attribution des PES Il apparaît utile de rappeler ici le rôle de la section dans la procédure d’attribution des PES. Celle-­‐ci comporte deux phases : Phase 1 : la section présélectionne, parmi les personnes ayant déposé un dossier de demande de PES, une liste correspondant à 1.5 fois le nombre de primes disponibles pour l’IN2P3 dans l’hypothèse où toutes les primes attribuées correspondent au montant les plus faible possible (3500 euros bruts). Phase 2 : un comité dédié est ensuite formé par 5 membres de la direction de l’IN2P3 et 5 membres de la section. Ce comité établit la liste finale des récipiendaires exclusivement parmi ceux présélectionnés par la section lors de la phase 1. 14 Jusqu’ici la section a publié systématiquement dans son rapport de session et sur sa page web la liste des personnes présélectionnées par elle lors de la phase 1. Cette démarche fait aujourd’hui l’objet d’un débat en interne et pourrait évoluer à l’avenir. Par contre, il n’est pas dans les prérogatives de la section de publier la liste finale des récipiendaires à l’issue de la phase 2, liste qui relève de la DRH du CNRS. A l’issue d’un vote, la section s’est exprimée à une forte majorité pour la publication de cette liste finale des bénéficiaires. 2.5. Organisation des concours CNRS 2014 Les concours CNRS 2014 se dérouleront selon les étapes suivantes : -­‐
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Instance d’équivalence (20 janvier 2014) Jury de présélection sur dossier (3 et 4 février 2014) Auditions des candidats CR (semaine du 10 au 15 mars 2014) Jury d’admissibilité (semaine du 24 au 28 mars 2014) Jury d’admission DR (12 juin 2014) Jury d’admission CR (17 juin 2014) Les auditions des candidats CR auront lieu à l’APC (Paris). Les postes à pourvoir sont les suivants : Concours Postes Thématique 01/01 11 DR2 Thématiques relavant de la section 01 01/02 1 DR2 Physique hadronique sur le projet ALICE au LHC, affecté à l'IPHC (Strasbourg) 01/03 1 CR2 Physique des particules auprès du LHC sur ATLAS au LPC Clermont 01/04 2 CR2 Physique des particules 01/05 1 CR2 Physique hadronique sur le projet ALICE au LHC 01/06 1 CR2 Structure et réactions nucléaires avec faisceaux secondaires radioactifs pour les projets au GANIL/SPIRAL2 01/07 1 CR2 Modélisation et expérimentation en physique des accélérateurs affecté préférentiellement au LAL (Orsay) 01/08 1 CR2 Modélisation et expérimentation dans des techniques nucléaires de santé, affecté dans un laboratoire de l'IN2P3 01/09 1 CR2 Modélisation et expérimentation dans les activités de recherche de l’IN2P3 en énergie nucléaire affecté dans un laboratoire de l’IN2P3 01/10 2 CR2 Astroparticules ou cosmologie 01/11 1 CR2 Physique des neutrinos En réaction à l’absence de poste CR1 au concours 2014, la section a adopté à l’unanimité des présents la motion suivante, qui a été envoyée à la présidence du CNRS et à la direction de l‘IN2P3 : La section 01 du Comité national, réunie en session d’automne, a constaté qu’aucun poste de chargé de recherche de première classe (CR1) n’était prévu aux concours 2014. Elle déplore cette situation d’autant plus que lors de sa précédente rencontre avec la direction de l’institut, et à sa demande, elle avait recommandé de préserver le rapport 1 poste CR1 pour 3 postes CR ouverts. 15 Il semble à la section qu’une telle décision ne tient pas compte de l’existence d’un vivier de candidats expérimentés très significatif dans les thématiques de l’IN2P3. La section s’inquiète de l’aspect dissuasif auprès des doctorants et post-­‐doctorants de cet affichage. Ceci ne peut que décourager la mobilité des jeunes chercheurs, leur prise de risque au sein des groupes ou instituts étrangers, ainsi que leur prise de responsabilité au sein des collaborations. Dans nos domaines, se former et s’imposer requiert le plus souvent des efforts soutenus sur une longue période. La section affirme donc qu’une telle décision est préjudiciable à la communauté. Elle demande à la direction de l’IN2P3 d’étudier la possibilité de modifier cette répartition dès cette année et de veiller à maintenir dans le futur une fraction raisonnable de postes de chargé(s) de recherche de première classe. 2.6. Mission pour la place des femmes au CNRS La section a invité Anne Pépin, présidente de la mission pour la place des femmes au CNRS, pour une présentation sur le travail de cette mission et une discussion autour du poids des stéréotypes de genre dans les activités de recrutement et d’évaluation des chercheurs, et plus globalement dans le déroulement des carrières scientifiques. La section remercie chaleureusement Anne Pépin pour cet échange utile. La Mission pour la place des femmes au CNRS organise environ trois réunions par an où chaque section du Comité national est représentée. Michel Guidal est le représentant de la section 01 et a participé à toutes ces réunions. Des comptes-­‐rendus de ces réunions sont rédigés et envoyés à chaque président de section et directeur d'institut. Lors de ces réunions, ont été présentées, sur ces questions de genre, de nombreuses statistiques sur les concours et promotions du CNRS, diverses études et actions menées à l'étranger, sont intervenus des sociologues et psychologues et ont été discutées (ce qui ne veut pas dire approuvées) diverses actions potentielles qui pourraient être entreprises au CNRS (présence d'un observateur aux auditions, mention des congés parentaux dans les dossiers, etc.). La mission pour la place des femmes au CNRS a un site web: http://www.cnrs.fr/mpdf. 16 3. Carrière des chercheurs 3.1. Suivi de l’activité des chercheurs Lors de cette session nous avons évalué l’activité à mi-­‐vague des chercheurs relevant de la section et travaillant dans quatre UMR de l’IN2P3 (GANIL, LPC-­‐Caen, LPC-­‐Clermont et Subatech) ainsi que celle de quelques chercheurs d’autres laboratoires actuellement en mise à disposition. Nous avons aussi évalué l’activité à vague correspondant à plusieurs dossiers en retard de chercheurs des laboratoires APC et LPNHE. A l’issue de ce travail, la section a émis 63 avis tout à fait satisfaisants (TAFS), 1 avis satisfaisant et 6 avis différés. Les avis différés concernent les chercheurs qui n’ont pas rempli l’obligation statutaire de fournir un rapport d’activité dument rempli. La section formulera un avis réservé si les chercheurs concernés ne déposent pas de rapport sur e-­‐valuation avant la prochaine session. La somme des avis rendus est résumée dans le tableau ci-­‐dessous : Avis Chercheurs Alerte 0 Réservé 0 Différé 6 Satisfaisant 1 TAFS 63 3.2. Affectation des entrants La section confirme l’affectation des nouveaux entrants et leur désigne un directeur de recherches : Prénom Nom Georges Aad Frédéric Bouly Johan Bregeon Antonin Maire Jean-­‐François Marchand Julien Piot Boris Popov Roberto Salerno Samuel Salvador Michal Was Deyan Yordanov Grade CR2 CR2 CR1 CR2 CR2 CR2 DR2 CR1 CR2 CR2 CR2 Unité CPPM LPSC LUPM IPHC LAPP GANIL LPNHE LLR LPC-­‐Caen LAPP IPNO Directeur de recherches Cristinel Diaconu Jean-­‐Marie De Conto Georges Vasileiadis Christian Kuhn Edwige Tournefier Hervé Savajols Pas de directeur requis Yves Sirois Daniel Cussol Frédérique Marion Serge Franchoo 3.3.Titularisations La section a émis un avis favorable à la titularisation de tous les stagiaires : Prénom Nom Yasmine Amhis Maximilien Chefdeville Gustavo Conesa Balbastre Jérôme Degallaix Xavier Doligez 17 Grade CR2 CR2 CR1 CR2 CR2 Unité LAL LAPP LPSC LMA IPNO Raphaël Dupré Jaime Houque Dawson Antoine Lemasson Jean-­‐Philippe Lenain David Longuevergne Bogdan Malaescu Kamila Sieja CR2 CR1 CR2 CR2 CR2 CR2 CR2 IPNO APC GANIL LPNHE IPNO LPNHE IPHC 3.4. Promotions 3.4.1. Promotions CR1 La section a proposé l’admission de tous les candidats, soit 17 personnes. Prénom Nom Marlène Assié Jonathan Aumont Beyhan Bastin Mathieu Bongrand Zaida Conesa Del Valle Pierre-­‐Antoine Delsart Joa Ljungvall Giovanni Marchiori Ludovic Mathieu Anselmo Meregaglia Christophe Ochando Laurence Perotto Francesco Polci Matthieu Renaud Cécile Rimbault Viola Sordini Benoît Viaud Rang 1e ex aequo 1e ex aequo 1e ex aequo 1e ex aequo 1e ex aequo 1e ex aequo 1e ex aequo 1e ex æquo 1e ex æquo 1e ex æquo 1e ex æquo 1e ex æquo 1e ex æquo 1e ex æquo 1e ex æquo 1e ex æquo 1e ex aequo Unité IPNO IAS GANIL LAL IPNO LPSC CSNSM LPNHE CENBG IPHC LLR LPSC LPNHE LUPM LAL IPNL LAL Résultat Promue Promu Promue Promu Promue Promu Promu Promu Promu Promu Promu Promue Promu Promu Promue Promue Promu 3.4.2. Promotions DR1 La section a reçu et étudié le dossier de 34 candidats. Elle en classe 10, les 9 premiers ont finalement été promus par la direction. Prénom Nom Rang Unité Age Ancienneté DR2 APC 48 9 IPHC 55 14 LPC Caen 56 11 LPNHE 50 8 CPPM 52 9 LPC-­‐Clermont 52 8 LPC-­‐Clermont 60 17 LAL 48 7 LAL 55 11 LPC Caen 50 6 Résultat Kenneth Ganga Daniel Bloch Rémi Bougault Pierre Antilogus Paschal Coyle Pascal Dupieux Claudio Santoni Marie-­‐Hélène Schune Marc Moniez Nigel Orr 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e Promu Promu Promu Promu Promu Promu Promu Promue Promu — 18 3.4.3. Promotions DRCE1 La section a reçu et étudié le dossier de 13 candidats. Elle en classe 2, le premier a été finalement promu par la direction. Prénom Nom Rang Unité Jean-­‐Claude Brient 1er Alain Falvard 2e Age Ancienneté Résultat DR1 LLR 58 5 Promu LPC-­‐Clermont 60 9 — 3.4.4. Promotions DRCE2 La section a reçu et étudié le dossier de 5 candidats. Elle en classe 1, qui a été promu par la direction. Prénom Nom Rang Unité Age Ancienneté Résultat DRCE1 Louis Fayard 1er LAL 58 3 Promu 3.5. Cas particuliers À cette session, la section a traité les demandes suivantes : Demande de co-­rattachement • Marie-­‐Pierre Comets, CR1. Avis très favorable à son co-­‐rattachement à la section 50 « Gestion de la recherche ». Changement de section • Pierre de Marcillac, CR1. Avis très favorable à son changement de section, de la 17 vers la 01. 3.6. Propositions de médailles CNRS La section a reçu et étudié 12 propositions pour l’attribution de la médaille de bronze et 9 pour la médaille d’argent. Elle se félicite de la qualité des dossiers proposés. Pour la médaille de bronze, la section propose de l’attribuer à Mathieu Bongrand, chargé de recherche de 2ème classe, qui travaille sur la physique des neutrinos au LAL. Pour la médaille d’argent, la section propose de l’attribuer à Yves Sirois, directeur de recherche de classe exceptionnelle 1er échelon, qui dirige le groupe CMS du LLR et est responsable de CMS-­‐France. 19 4. Structures de recherche 4.1. Directions d’unité 4.1.1. APC (UMR 7164) La section a examiné la proposition de nomination de Stavros Katsanevas à la direction du laboratoire Astroparticule et Cosmologie (APC, UMR 7164). La section reconnaît son large spectre scientifique couvrant les domaines de recherche du laboratoire ainsi que son expérience de direction scientifique, tant au niveau national qu'international. Elle donne un avis très favorable à sa nomination. La section estime que l'équipe de direction devra veiller attentivement au suivi du fonctionnement quotidien du laboratoire. Elle considère que le positionnement du laboratoire dans le cadre des nouvelles structures qui se mettent en place dans la région Ile-­‐de-­‐France devra faire l'objet d'une attention particulière. 4.1.2. LMA (USR 3264) La section a examiné la proposition de nomination de Gianpietro Cagnoli à la direction du Laboratoire des Matériaux Avancés (LMA, USR 3264). La section exprime des inquiétudes à propos du manque d'expérience managériale du candidat. Celui-­‐ci n'a pas présenté de vision stratégique claire pour le positionnement et l'avenir du laboratoire. En particulier, la section a constaté une absence de stratégie concernant les développements techniques, qui se traduit par exemple par une vision lacunaire des activités de valorisation. Par conséquent, la section émet un avis défavorable à cette nomination. 4.2. Renouvellement de GDR 4.2.1. Renouvellement du GDR 2808 « CPAMIR » La section apprécie les activités du GDR 2808 « CPAMIR », ainsi que les thèmes de recherche abordés pour l’étude des matériaux sous irradiation, allant de la physique de l’interaction primaire à la caractérisation des dommages induits aux matériaux, en passant par la physico-­‐chimie et la chimie sous rayonnement. Les quatre années écoulées montrent une activité notable en matière d’animation scientifique, par l’organisation de nombreux workshops, et de coordination nationale au niveau instrumental, notamment par la création du réseau EMIR, fédérant une grande quantité de moyens techniques. De nombreux plateaux expérimentaux sont ainsi plus visibles au niveau national, allant de sources d’ions et d’électrons à des moyens très diversifiés et très complets d’analyses mécaniques, chimiques et structurelles des matériaux irradiés. La section se félicite de la participation des laboratoires de l’IN2P3 au GDR, ainsi qu’aux expériences et événements associés. Elle juge très importante l’émergence de projets communs au niveau 20 national et encourage le GDR dans ce sens. Elle note l’excellente tenue du site internet de la fédération EMIR, mais suggère une mise à jour du site CPAMIR. Par conséquent, la section donne un avis très favorable à la demande de renouvellement du GDR 2808. 4.3. Demande d’expertise 4.3.1. Expertise sur le projet de rattachement du CPTG au CNRS La section lors de sa session d’automne 2013 le projet de rattachement au CNRS du Centre de Physique Théorique de Grenoble (CPTG), actuellement structure fédérative de l’Université Joseph Fourier. Le CPTG rassemble 14 laboratoires différents de la région Grenobloise et d’Annecy. Elle représente 120 chercheurs et enseignants-­‐chercheurs. Il s’agit d’une excellente initiative pour rendre visible la communauté des théoriciens et avoir une fécondation réciproque des thèmes de recherche ou des outils théoriques utilisés par les différentes communautés disciplinaires concernées. Pour atteindre ces objectifs, il est important d’avoir une structure et un financement stable sur plusieurs années, en particulier pour toutes les actions de formation. L’IN2P3 est concerné par une dizaine de théoriciens (permanents ou non) du LPSC, et par les activités de physique des particules et d’astro-­‐particules du LAPTh à Annecy. L’intérêt d’une telle structure est aussi de pouvoir initier de véritables collaborations scientifiques pluridisciplinaires. La section encourage la fédération à travailler en ce sens pour qu’elle puisse jouer pleinement son rôle. Par conséquent, la section 01 donne un avis très favorable au projet de rattachement au CNRS du CPTG. 4.4. Ecoles thématiques et colloques La section est consultée sur la pertinence scientifique des écoles thématiques et des colloques. Elle n’est pas consultée sur les aspects organisationnels ni de budget, et rarement mise au courant des décisions finales. La distinction écoles / colloques correspond à des montages différents : une « école » est prise en charge par la formation permanente. 4.4.1. Ecoles thématiques Lors de cette session la section a étudié 10 dossiers d’écoles thématiques. Elle a émis 9 avis très favorables et 1 avis favorable : Avis très favorables : -­‐
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Ecole de Gif 2014 Multi-­‐TeV Probes of Standard Model physics with the LHC School of statistics, SOS 2014 Sim-­‐Détecteurs Rencontres de Moriond « Cosmologie et énergie noire » 21 -­‐
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Rencontres de Moriond « Electroweak » Rencontres de Moriond « CDQ et interactions à hautes énergies » Ecole Joliot-­‐Curie « Neutrons and Nuclei » De la physique au détecteur Avis favorable : -­‐
Les cosmo-­‐structures 4.4.2. Colloques Lors de cette session la section a étudié 3 dossiers de colloques et a émis autant d’avis très favorables : -­‐
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3rd International Conference on New Frontiers in Physics (ICNFP 2014) XIVe Journées Nationales de Radiochimie et de Chimie Nucléaire (JNRC 2014) TOP 2014 22 

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