Direction Générale de la Santé - Fédération Wallonie
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Direction Générale de la Santé Février 2008 Sommaire Une revue de la santé : pour qui, pourquoi et à quel propos? p. 1 Le rôle de la Direction générale de la santé p. 2 EDITO La promotion de la santé p. 4 La promotion de la santé à l’école p. 6 La vaccination p. 8 La lutte contre le dopage p. 8 La surveillance de la santé p. 9 La santé et l’environnement p. 11 Les statistiques de naissances et de décès p. 12 La formation des personnels de santé p. 13 La médecine du travail p. 13 Les relations internationales p. 14 Les données socio-sanitaires p. 14 La politique de santé : quoi de neuf ? p. 15 1 Santé en Communauté française Une revue de la santé : pour qui, pourquoi et à quel propos ? Cette revue s’adresse à vous, acteurs de la santé, que vous soyez travailleur social, médecin, psychologue, sociologue, infirmier, épidémiologiste, etc. Notre but en vous la proposant : vous tenir informés quant aux rôles et activités souvent méconnus de la Communauté française en matière de santé. Ce premier numéro, consacré à la présentation des différents services de la Direction générale de la santé (DGS), peut être considéré comme un numéro «zéro». Par la suite, la revue sera axée, lors de chaque parution, sur un thème précis présenté, nous l’espérons, de manière attractive. Pour chaque thème abordé, l’apport et le rôle joué par chacun des intervenants – tant internes qu’externes à la DGS – seront mis en avant. Ceci dans le but de vous informer quant aux analyses produites à partir de votre participation lorsque vous complétez des documents comme les certificats de naissances ou de décès, les déclarations obligatoires de maladies, les fiches sur l’indicateur de demande de traitement en assuétudes (TDI), les notifications des maladies transmissibles, les déclarations de cas de cancer, les études de comportements de santé, etc. Les données qui vous seront présentées seront tant quantitatives que qualitatives. Enfin, nous tenons beaucoup à ce que Santé en Communauté française constitue un outil d’information et de dialogue entre l’administration et les acteurs de terrain. Vous y trouverez plusieurs contacts utiles et la possibilité de nous renvoyer vos suggestions. Nous les attendons donc, ainsi que vos remarques ! Le rôle de la Direction générale de la santé (DGS) Tout d’abord, un peu d’histoire s’impose pour préciser le rôle de la Communauté française en matière de santé dans le paysage belge. C’est en 1980 que le législateur a donné aux Communautés une autonomie plus large en adoptant notamment la loi spéciale de réformes institutionnelles. Les matières qui leur sont dévolues sont les suivantes : - les matières culturelles ; - l’enseignement ; - les matières personnalisables telles que la politique de santé (à l’exception de certaines compétences fédérales telles que l’assurance maladie-invalidité) et l’éducation sanitaire ; - l’emploi des langues ; - la coopération entre Communautés. En 1994, la Communauté française a transféré à la Région wallonne et à la Commission communautaire française l’exercice d’une partie de ses compétences, notamment les services de santé mentale, les maisons de repos pour personnes âgées et les associations de santé intégrée (maisons médicales). Il est clair que le concept de la «santé» a évolué depuis l’adoption, en 1986, de la Charte d’Ottawa1: La santé ne relève plus du seul secteur sanitaire mais exige l’action concertée de tous les intervenants2. Ainsi définie, la santé ne se limite pas à l’éducation sanitaire et à la médecine préventive mais fait partie d’un ensemble plus vaste : la promotion de la santé. C’est en 1997 que la Communauté française a adopté un décret relatif à son organisation3. 1 http://www.sante.cfwb.be/charger/ ottawachart.pdf 2 Par «tous les intervenants», il faut entendre : les gouvernements, le secteur de la santé et les domaines sociaux et économiques connexes, les organismes bénévoles, les autorités régionales et locales, l’industrie et les médias. 3 Décret de la Communauté française du 14 juillet 1997 portant organisation de la promotion de la santé en Communauté française, M.B. 30/09/1997. Avec l’aide des acteurs de terrain, la Direction générale de la santé consacre une partie de ses moyens à des programmes de promotion de la santé, lesquels tendent à renforcer les compétences des individus, les rendant ainsi, dans une certaine mesure, «acteurs» de leur santé. Parmi ces programmes, ceux de médecine préventive organisent notamment le dépistage des maladies. Comme moyen de sensibilisation, la DGS a notamment recours aux médias lesquels, via des spots radiophoniques ou télévisés, diffusent des messages ciblés. La promotion de la santé est également présente à l’école où elle se décline en examens médicaux et actions visant à promouvoir la santé à l’école, en collaboration avec l’ensemble de la communauté éducative, les parents et les élèves. La promotion de la santé passe aussi par la vaccination. Pour rappel, en Belgique, seul le vaccin contre la polio est obligatoire. D’autres sont hautement recommandés. La Communauté française co-finance, avec le Fédéral (INAMI), l’achat de vaccins mis gratuitement à la disposition des vaccinateurs et destinés à couvrir certaines tranches d’âge, essentiellement les enfants et les adolescents. Ces dernières années, un concept nouveau est apparu en Communauté française, la promotion de la santé dans la pratique du sport. La Communauté française a de surcroît investi des moyens importants dans la lutte contre le dopage. La santé, c’est aussi protéger la population d’un risque épidémique lorsqu’une maladie contagieuse survient, comme certaines méningites, par exemple. C’est en l’occurrence au personnel médical et paramédical du département de la surveillance de la santé qu’incombe la mission de prendre en urgence les mesures indispensables contre la propagation de telles maladies. La problématique santé et environnement constitue un enjeu important et une préoccupation légitime. La Communauté française l’a bien compris et met tout en œuvre pour relever ce défi, en étroite collaboration avec les autres Communautés, les Régions et le Fédéral. La gestion des certificats de naissances et de décès est du ressort de la DGS, laquelle organise donc le recueil de données, le codage, l’encodage, la vérification ainsi que l’analyse des données. La DGS assume également un rôle d’expert auprès de l’Administration générale de l’Enseignement et de la Recherche scientifique en matière de formation des personnels de santé paramédical. La DGS a également en charge l’agrément des sections médicales des services de prévention et de protection au travail. 2 Santé en Communauté française Pour être exhaustif, il convient de mentionner que les matières gérées par la DGS ont souvent une dimension internationale, laquelle implique une participation à diverses réunions telles que celles organisées par l’UE et l’OMS. In fine, la DGS collecte des données dont la lecture et l’interprétation permettent de dégager des enseignements et de prévoir des programmes encore plus adéquats. Voilà, brièvement brossé, le «portrait» de la DGS. Il me reste à vous souhaiter une agréable lecture de la présente revue dont la publication est prévue 2 fois par an. J’espère qu’elle vous apportera l’éclairage supplémentaire que vous attendiez. Dr Philippe Demoulin Directeur général adjoint de la DGS GLOSSAIRE AGERS : Administration générale de l’enseignement et de la recherche scientifique CF : Communauté française CLPS : Centre local de promotion de la santé CSPS : Conseil supérieur de promotion de la santé DGS : Direction générale de la santé ECDC : European centre for disease prevention control FARES : Fonds des affections respiratoires HBSC : Health behaviour in school-aged children ISP : Institut scientifique de Santé publique IST : Infections sexuellement transmissibles NEHAP : National Environment Health Action Plan ONE : Office de la naissance et de l’enfance OMS : Organisation mondiale de la santé PCO : Plan communautaire opérationnel PMS : Psycho-médico-social PSE : Promotion de la santé à l’école SCPS : Service communautaire de promotion de la santé SIDA : Syndrome d’immunodéficience acquise UE : Union européenne ULB : Université libre de Bruxelles Santé en Communauté française 3 La promotion de la santé La Direction générale de la santé a pour mission d’assurer la cohérence des multiples structures et équipes qui sont actives en promotion de la santé et en médecine préventive4. Pour ce faire, elle s’appuie sur l’expertise du Conseil supérieur de promotion de la santé (CSPS5), des centres locaux de promotion de la santé (CLPS5), des services communautaires de promotion de la santé (SCPS5), et sur une large concertation des centres de référence et des intervenants. Conseil supérieur de promotion de la santé (CSPS) Il est composé de membres6 nommés par le Gouvernement pour une période de 5 ans, renouvelable : représentants du terrain, de groupements professionnels, de commissions, des écoles de santé publique, du Gouvernement et de l’administration. Le Conseil supérieur de promotion de la santé (CSPS) a pour mission de proposer au Gouvernement des axes prioritaires et des stratégies en matière de promotion de la santé et de médecine préventive envisagée dans ses aspects collectifs. Il tient compte de l’ensemble des besoins répertoriés en vue de permettre la préparation du programme quinquennal et du plan communautaire opérationnel. Les propositions du CSPS viseront par exemple à promouvoir la santé à l’école. Le CSPS donne un avis au Gouvernement sur toute question relative à la promotion de la santé, y compris la médecine préventive. Il s’agit notamment d’avis sur les projets de programme quinquennal et de plan communautaire de promotion de la santé. Enfin, le CSPS fait un rapport au Gouvernement quant à l’exécution des programmes et plans susmentionnés. Centres locaux de promotion de la santé (CLPS) 4 Voir article 3bis, décret 2003 portant organisation de la promotion de la santé en Communauté française. 5 Pour plus d’informations, consulter le site http://www.sante.cfwb.be 6 La liste complète des membres peut être consultée dans la rubrique «Conseil supérieur de promotion de la santé», à l’adresse Internet http://www.sante.cfwb.be Ils sont des organismes agréés, au nombre de dix, pour coordonner, sur le plan local, la mise en oeuvre du programme quinquennal et des plans communautaires de promotion de la santé. Les CLPS répondent aux demandes de tous les acteurs intervenant sur le territoire de leur ressort. Leurs missions les placent dans une position centrale dans l’émergence et l’accompagnement d’actions locales. Leur connaissance du terrain leur permet d’établir des liens entre acteurs dans le cadre de la mise en œuvre du programme quinquennal et du plan opérationnel communautaire. Ils sont une ressource pour les acteurs (aide méthodologique, création de réseaux intersectoriel, etc.) et pour les décideurs politiques. Services communautaires de promotion de la santé (SCPS) Visuel de la campagne contre le mélanome malin K 4 Santé en Communauté française Ils ont pour mission d’apporter une assistance logistique et méthodologique permanente en matière de formation, de documentation, de communication, de participation, de recherche ou d’évaluation. Cette assistance est destinée au Conseil supérieur de promotion de la santé, aux services du Gouvernement, aux centres locaux de promotion de la santé et aux organismes ou personnes qui développent des actions de terrain dans le domaine de la promotion de la santé. Les SCPS s’adressent aux acteurs qui visent des publics répartis sur l’ensemble de la Communauté française. Ils sont au nombre de quatre et ont chacun leur spécificité. Visuel de la campagne G « Le mammotest » En pratique, la DGS suit l’ensemble des actions mises en place par les acteurs de terrain dans un souci de cohérence du secteur de la promotion de la santé, en ce compris les programmes de médecine préventive (dépistage du cancer du sein, dépistage de la tuberculose et Les programmes d’action et de recherche doivent notamment dépistage néonatal des maladies congénitales répondre à plusieurs besoins identifiés ou à une demande et de la surdité7) ; elle veille au respect de la exprimée par un public en matière de santé. La santé doit être législation et aux priorités politiques. considérée dans son acception élargie de «bien-être» en tenant compte d’un ensemble de facteurs sur lesquels on souDans le cadre de ce suivi, la DGS formule un haite agir de manière globale. Ces déterminants de la santé avis relatif aux demandes de subvention pour sont liés tant à l’individu (facteurs personnels, lieu de vie, des programmes d’action ou de recherche en emploi, etc.) qu’à l’environnement physique (pollution, etc.) promotion de la santé et aux demandes qu’à l’environnement psycho-social (situation de vie, etc.). d’agrément des services. Notons à ce propos que ces demandes de subvention sont également examinées par une Commission d’avis8, issue soit du Conseil supérieur de promotion de la santé, soit des CLPS. La DGS est également chargée de la gestion administrative et financière des subventions et agréments, et du suivi des programmes et services, via notamment des comités d’accompagnement. La DGS répond aussi aux demandes d’information des acteurs de promotion de la santé et des citoyens. La DGS met à disposition des espaces gratuits servant à diffuser des campagnes médiatiques de promotion de la santé9. Les demandes visant à obtenir ces espaces sont examinées par la Commission d’avis «campagnes radiodiffusées», organisée par le Conseil supérieur de promotion de la santé. 7 Pour plus d’informations, consulter les rubriques «Dépistage du cancer du sein par mammotest : le programme» et «Maladies transmissibles» du site Internet www.sante.cfwb.be ainsi que http://www.depistagesurdite.be 8 Pour plus d’informations, consulter http://www.sante.cfwb.be 9 Pour plus d’informations, consulter la rubrique «Campagnes d’éducation pour la santé par les organismes de radiodiffusion» du site Internet www.sante.cfwb.be La DGS s’occupe également de l’aspect purement administratif des subventions en matière d’enfance, les activités et les programmes étant menés par l’organisme paracommunautaire compétent, l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE). Contact : Tatiana Pereira Tél. : 02/413 26 50 ou 02/413 26 62 [email protected] Santé en Communauté française 5 La promotion de la santé à l’école Promouvoir la santé à l’école, c’est tenter de développer une citoyenneté responsable des élèves et des étudiants par la mise en œuvre d’une médecine préventive et par des projets visant à développer le bien être personnel et la qualité de l’environnement scolaire. Ainsi, les services PSE développent chacun un projet de service reprenant les priorités qu’ils proposent aux écoles. Certains projets abordent spécifiquement des thématiques de santé telles que l’alimentation équilibrée, l’activité physique ou des thématiques transversales comme la vie relationnelle, affective et sexuelle, les dépendances, la qualité de vie à l’école, le stress à l’école, la violence, le respect de soi et des autres, etc. D’autres projets privilégient une approche spécifique en fonction de leur population. Les services de promotion de la santé à l’école (PSE) poursuivent la réalisation de bilans de santé, prennent les mesures qui s’imposent en cas de suspiscion de maladies transmissibles, procèdent à la demande des parents aux vaccinations recommandées. Ils contribuent à la promotion d’un environnement scolaire favorable à la santé, organisent des «points santé», lieux de contacts et d’information destinés aux étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire, et ils enregistrent des données socio-sanitaires standardisées selon un échéancier déterminé. Photo©:Sandrine Palmaerts/Question Santé ©:asbl Coordination Education et Santé 6 Santé en Communauté française Les interventions de la DGS dans les services PSE Pour permettre aux structures PSE de réaliser leurs missions, la DGS agrée les structures, leur octroie des subventions et vérifie que celles-ci sont bien employées aux fins pour lesquelles elles ont été accordées. Elle propose aussi les modifications réglementaires permettant d’atteindre des objectifs de qualité. Dans le cadre de la médecine préventive, la DGS visite les structures PSE afin d’envisager avec elles les améliorations de matériel et d’infrastructures nécessaires et possibles afin qu’elles accomplissent les missions qui leur sont dévolues. Deux décrets10 de la Communauté française concrétisent la réforme de l’inspection médicale scolaire créée en 1964. Ces décrets définisLa DGS intervient aussi lorsqu’un cas (ou sent le champ d’application et les missions, édictent les conditions, les une suspicion) de maladie transmissible procédures et les modalités d’agrément pour pouvoir prétendre à la apparaît dans un établissement scolaire. reconnaissance officielle en qualité de partenaire, ainsi que les Son rôle est d’assister la structure PSE contrôles possibles et les dispositions pénales. en charge de l’établissement scolaire concerné afin qu’elle puisse organiser Le décret du 20/12/2001 institue la Commission de promotion de la au mieux la prophylaxie adéquate pour santé à l’école11. Son rôle est de donner un avis au Gouvernement sur éviter une propagation de la maladie. tout projet de décret ou d’arrêté ; de rendre – d’initiative ou à la Un recueil standardisé d’informations sanitaires PSE est coordonné par la DGS afin de présenter un tableau synthétique de la santé des jeunes et de permettre d’orienter au mieux les démarches en matière de promotion de la santé à l’école. En résumé, la DGS est active auprès des services PSE pour les aspects administratifs. Elle est ainsi le garant du strict respect d’une réglementation, de l’octroi de subventions en adéquation avec les populations scolaires et estudiantines suivies par les services PSE. Elle dispense des avis relatifs à la modification et à l’amélioration de la législation en vigueur. La DGS veille à ce que les services PSE mettent en œuvre la promotion de la santé à l’école. Elle assure aussi une bonne organisation des mesures à prendre en cas de maladies transmissibles. Contacts : Marcel Lejeune Tél. : 02/690.89.92 [email protected] Madhy Kosia Tél. : 02/690.89.96. [email protected] demande du ou de la Ministre compétent(e) – un avis sur toute question relative à la promotion de la santé à l’école et de faire chaque année un rapport au Gouvernement et au Parlement sur son action au cours de l’année écoulée. Les personnes de droit public et les personnes morales de droit privé peuvent organiser un service de promotion de la santé à l’école pour autant qu’elles répondent aux conditions de locaux et de personnel permettant d’organiser les bilans de santé. Les services sont agréés pour une période de six ans, renouvelable. Dans certaines conditions, ces agréments peuvent être suspendus ou retirés. L’agrément ouvre le droit à la subvention, calculée entre autres sur base des chiffres des populations scolaires et étudiantes fournies par les services. Les subventions peuvent, en cas de manquement administratif, être suspendues ou supprimées; des procédures de recours à l’encontre de pareilles décisions sont prévues. Les services PSE agréés ne sont compétents qu’en ce qui concerne les élèves et les étudiants de l’enseignement supérieur hors universités, des établissements et implantations organisés par des pouvoirs organisateurs communaux, provinciaux et libres. Pour les établissements organisés par la Communauté française, ces missions sont exercées par les centres PMS. 10 Décrets du 20/12/2001 relatif à la promotion de la santé à l’école et du 16/05/2002 relatif à la promotion de la santé dans l’enseignement supérieur hors universités. 11 La liste des membres de la Commission de promotion de la santé à l’école peut être consultée dans la rubrique «promotion de la santé à l’école» à l’adresse Internet http://www.sante.cfwb.be Santé en Communauté française 7 La vaccination La DGS met en œuvre la politique de vaccination12 de la Communauté française (avec la Communauté germanophone et la Commission communautaire commune). En substance, il s’agit d’assurer tant la promotion de la vaccination en général que l’achat et la distribution aux médecins des vaccins destinés aux enfants francophones âgés de 2 mois à 16 ans. Ces médecins exercent leurs activités soit en cabinet privé soit dans les «structures» que sont les services PSE, les hôpitaux et dans les milieux d’accueil et les consultations de l’ONE. 12 Pour une information détaillée concernant les vaccinations, vous pouvez consulter la rubrique «vaccination» à l’adresse Internet http://www.sante.cfwb.be ou encore http://vaccination-info.be/ Une facette non négligeable du travail effectué par la DGS consiste à recevoir les commandes des vaccinateurs et à les transmettre aux producteurs pour livraison. La DGS finance des documents d’information et de promotion de la vaccination (dépliants et brochures d’information, cartes de vaccination, titres d’accès et formulaires de commandes des vaccins, etc.). Pour ce faire, elle s’appuie sur l’expertise d’une cellule inter-universitaire (Provac) et sur des structures telles que l’ONE, les PSE, les SCPS et les médecins vaccinateurs. Points de commandes des vaccins : • Antenne de Liège (pour les provinces de Liège ou Namur) : Tél. : 04/364.14.00 Fax. : 04/364.13.00 • Antenne de Mons (pour les provinces Brabant wallon, Hainaut et Luxembourg) : Tél. : 065/32.83.60 Fax. : 065/32.83.75 • Mme Salerno (pour Bruxelles) : Tél. : 02/413.20.79 Fax. : 02/413.26.13 [email protected] Contact : Dr Raymond Moriaux Tél. : 02/413.24.31 [email protected] La lutte contre le dopage Le décret du 8 mars 2001 relatif à la promotion de la santé dans la pratique du sport, à l’interdiction du dopage et à sa prévention en Communauté française lance le coup d’envoi de la cellule antidopage et des contrôles en Communauté française. Dans les faits, des médecins réalisent des contrôles inopinés lors de compétitions sportives ou de séances d’entraînement13. 13 Cette procédure, décrite dans son entièreté, ainsi que des informations complémentaires concernant la lutte contre le dopage, peuvent être consultées à l’adresse Internet http://www.dopage.be 14 La liste complète des membres peut être consultée dans la rubrique «sport et santé, dopage» à l’adresse Internet http://www.sante.cfwb.be 8 Santé en Communauté française Le volet «règlements médicaux des fédérations sportives» du décret du 8 mars 2001 est actuellement au centre de toutes les attentions des membres de la Commission francophone de promotion de la santé dans la pratique du sport14, laquelle s’attache à rendre cette partie plus applicable sur le terrain, par une révision complète des articles 4 et 5. Les travaux ont abouti actuellement à la rédaction de principes généraux relatifs à la pratique des disciplines sportives dans une optique de prévention des risques liés au sport et aux conditions d’entraînement, et de promotion d’une pratique sportive adaptée et susceptible d’améliorer la santé, en visant la responsabilisation du sportif et l’information du médecin en Communauté française. Ces principes déterminent, selon divers critères et classifications, quels sont les sportifs qui doivent ou non passer un examen médical, et précisent également le contenu de cet examen, ainsi que les objectifs prioritaires. Contact : Dr Anne Daloze Tél. : 02/413.20.56 [email protected] [email protected] La surveillance de la santé Surveiller la santé, c’est apprécier de manière continue l’état de santé de la population. Il s’agit d’une observation continue réalisée dans le cadre d’obligations légales et d’accords internationaux. Certaines activités sont menées directement par la DGS, beaucoup d’autres par des partenaires subventionnés. Il s’agit notamment des données des déclarations obligatoires des maladies transmissibles, des laboratoires vigies, des médecins vigies, des registres par pathologie, etc. La DGS formule un avis sur les demandes de subvention à caractère épidémiologique. Comme en matière de promotion de la santé, les demandes de subvention sont examinées par la commission épidémiologie15 du Conseil supérieur de promotion de la santé. La DGS est chargée également de la gestion financière des subventions et du suivi des programmes et services via notamment des comités d’accompagnement. La DGS est également responsable de tâches d’inspection d’hygiène, consistant à gérer les déclarations des maladies transmissibles et à visiter les services de médecine scolaire. Lancer une alerte si un cas préoccupant nécessite une réaction rapide, prendre des mesures prophylactiques pour éviter l’épidémie, mener les investigations requises pour identifier les causes et l’origine du problème n’est guère aisé. Ci-dessous, un médecin inspecteur d’hygiène vous parle de son rôle en Communauté française… 15 La liste complète des membres peut être consultée dans le point «Commissions» de la rubrique «Conseil supérieur de promotion de la santé» à l’adresse Internet http://www.sante.cfwb.be Contact : Fatima Elbaj Tél. : 02/413.40.19 - [email protected] Pour les maladies transmissibles : Anne Jumiaux Tél. : 02/413.26.29 - [email protected] Numéro d’appel unique pour les déclarations de maladies transmissibles : 0473/54.05.22 INTERVIEW D’UN MÉDECIN INSPECTEUR D’HYGIÈNE «En théorie, le rôle du médecin inspecteur d’hygiène de la Communauté française (IHC) est très simple : dès suspicion d’un foyer épidémique de maladie transmissible (infectieuse), il faut en vérifier l’existence et, le cas échéant, prendre les mesures adéquates pour enrayer la propagation de la maladie. En pratique, il faut d’abord que le rôle des médecins IHC soit connu du corps médical, paramédical et des autres acteurs de terrain (enseignants, famille, employeur, institutions, etc). Il faut également que ces acteurs de terrain puissent et osent contacter rapidement l’un d’entre eux afin de recevoir l’aide et les conseils nécessaires pour mettre en œuvre les mesures que la situation exige. Se faire connaître de tous et offrir une disponibilité d’écoute téléphonique constituent donc des objectifs essentiels pour assurer, dans un climat de confiance et de respect mutuel, ce rôle de service public de la Communauté française. Santé en Communauté française 9 Les maladies transmissibles à propos desquelles les médecins inspecteurs d’hygiène peuvent avoir à intervenir sont notamment les maladies transmises par l’eau, les aliments ou les animaux; des maladies sexuellement transmissibles, etc. Chacune de ces pathologies doit être gérée en fonction des dernières connaissances scientifiques, et des moyens disponibles sur le terrain, et bien évidemment en collaboration avec les différentes instances compétentes dans notre pays (Communautés, Provinces, Régions ou Fédéral). Un médecin IHC doit pouvoir rapidement retrouver les informations nécessaires dans les documents, connaître les procédures, ainsi que les personnes ou institutions qui lui permettront de résoudre au mieux la situation qui se présente. La participation à de nombreuses réunions, la lecture et l’étude de documents, les contacts personnels, la discrétion et le respect du secret médical sont essentiels à ce travail. En conclusion, ce service demande des compétences médicales, scientifiques, éthiques, de communication, de collaboration entre des personnes parfois très différentes. Ce travail, par ses aspects diversifiés, est donc particulièrement gratifiant. Contact : Dr Sophie Lokietek Tél.: 0479/79.80.34. [email protected] Les maladies transmissibles peuvent être regroupées en plusieurs catégories. • Les maladies qui, par leur gravité, justifient des mesures exceptionnelles décidées au niveau international telles que le choléra et la fièvre jaune. Ces maladies doivent faire l’objet d’une déclaration à l’OMS et à l’ECDC16. • Les maladies qui nécessitent des interventions urgentes à l’échelon local, régional, national ou international et dont le signalement doit déclencher des enquêtes, des mesures préventives (méningite à méningocoque, poliomyélite, diphtérie, tuberculose, etc.) et des mesures correctives pour agir sur la source de contamination (toxi-infection alimentaire collective, légionellose). • Les maladies qui font l’objet d’un programme d’éradication (polio, rougeole, etc.), qui bénéficient d’une prévention vaccinale (coqueluche, oreillons, etc.), pour lesquelles on souhaite évaluer des programmes de prévention et de lutte spécifique (sida ou tuberculose), ou pour lesquelles il est particulièrement nécessaire de suivre la létalité, la morbidité et le risque de séquelles (légionellose, Lyme, etc.). • Les maladies pour lesquelles existe la nécessité de connaissances nouvelles comme les maladies émergentes ou mal connues à ce jour (maladie de Creutzfeldt-Jakob, syndrome respiratoire aigu sévère, grippe aviaire susceptible de transmission à l’homme). • Les cas de maladies correspondant à des problèmes sanitaires particuliers : phénomènes de résistance antimicrobienne, infections nosocomiales ou encore cas de malveillance organisée (bioterrorisme par exemple). 16 European centre for disease prevention and control. Sa mission consiste à identifier, évaluer et communiquer les risques pour la santé des populations, liés aux maladies infectieuses. 10 Santé en Communauté française La santé et l’environnement La DGS est impliquée dans la discipline émergente de santé publique qui met en lien la santé et l’environnement. La compréhension de ce lien nécessite une étroite collaboration entre les Régions, le Fédéral et les autres Communautés du pays. La Task-force réunit les Gouvernements de la Région wallonne (santé et environnement) et la Communauté française (santé). Son travail se concentre essentiellement sur la gestion des problèmes environnementaux en fonction de leur éventuel effet sanitaire. Le groupe de travail fonctionne selon un arbre décisionnel très pratique, en collaboration avec diverses institutions comme l’ISP ou encore la SPAQuE (Société publique d’aide à la qualité de l’environnement). Le NEHAP (National environment health action plan - Plan national d’action environnement santé belge) existe depuis 2004. Il accorde un soutien financier à des projets et à des actions, en fonction des priorités stratégiques communes à l’ensemble des partenaires institutionnels : le Fédéral, les Régions, les Communautés. L’objectif général est de faire progresser la recherche dans des domaines où de nombreuses incertitudes demeurent. Afin que les autorités politiques disposent d’outils plus efficaces pour prévenir les effets nocifs de l’environnement sur la santé et/ou pour y apporter des solutions adéquates, les acteurs du NEHAP s’attachent à rassembler toutes les expertises du milieu scientifique, des acteurs de terrain et des administrations publiques. Deux autres missions, non moins importantes, sont l’échange des «bonnes pratiques» et de leurs expertises respectives entre membres, ainsi que la définition des positions belges pour les engagements internationaux auprès de l’OMS et de l’UE. Les Ministres membres de la CIMES (Commission Inter-Ministérielle Mixte EnvironnementSanté) ont donné leur feu vert à une première série de projets estampillés NEHAP, ainsi le projet «POP’s (Polluants organiques persistants) in Human Milk» qui vient de se terminer cette année. D’autres sont en cours comme «Villes et Pollution», «Crèches et pollutions intérieures», ainsi que la préparation du «NEHAP 2008-2013», lequel sera consacré aux pathologies respiratoires des enfants en lien avec l’environnement. Il est possible de prendre connaissance de ces divers projets sur le site www.nehap.be Contact : Dr Yseult Navez Tél. : 02/413.28.79 [email protected] La collaboration de la DGS avec l’Institut scientifique de Santé publique (ISP) La DGS a établi une convention avec l’ISP. Elle définit les missions qui lui sont confiées ainsi que les conditions et modalités de leur financement. Afin d’assurer au mieux ces missions, un agent de liaison a été désigné au sein du personnel de l’ISP pour permettre une interaction permanente entre la DGS et l’institut. Quatre comités de pilotage sont mis en place pour assurer le suivi scientifique de la collaboration avec l’ISP. Ils supervisent les différents domaines d’activités de la convention, à savoir, les maladies transmissibles, les maladies non-transmissibles, la santé et l’environnement, le système d’information sanitaire, en ce compris les statistiques naissances-décès et les obligations internationales. Contact : Jamila Buziarsist Tél. : 02/642.57.09 (ISP) ou 02/413.35.91 (CF) [email protected] (ISP) [email protected] (CF) Santé en Communauté française 11 Les statistiques de naissances et de décès Un retard bientôt résorbé ? Dans la majorité des pays, naissances et décès font normalement l’objet d’une déclaration officielle principalement complétée par le médecin (ou l’accoucheuse). En Belgique, les communes gèrent les données nominatives dans le cadre de la gestion de l’état civil et du registre national, mais elles communiquent aux Communautés (et à la Région bruxelloise) les données codées en vue de l’établissement de statistiques à caractère médical et démographique. Après avoir vérifié et enregistré ces données sur un support informatique, les Communautés les transmettent à la Direction générale statistique et information économique (anciennement l’Institut national des statistiques) pour l’établissement des statistiques du pays, lesquelles seront à leur tour communiquées aux organismes internationaux concernés (Eurostat et OMS). Après avoir accumulé un retard de plusieurs années, la DGS a pris les mesures nécessaires pour le résorber en deux ans et, à partir des déclarations 2008, traiter les données mois par mois, afin de clôturer à chaque fois l’année endéans les 6 premiers mois de l’année qui suit. Les formulaires de déclaration de naissance et de décès comportent 4 volets : • Le volet A : destiné à l’état-civil et au registre national ; • Le volet B : relatif aux circonstances de l’évènement (date et lieu de la naissance ou du décès) ; • Le volet C : médical ; • Le volet D : sociodémographique. Le volet A, nominatif, est géré par la commune. Les communes wallonnes transmettent les autres volets (codés et sous pli fermé en ce qui concerne le volet C) à la DGS. Environ 75.000 déclarations par an (environ autant de naissances que de décès), environ 60 questions par formulaire : cela fait 4,5 millions de réponses à enregistrer chaque année (sans parler des années en retard…). Depuis peu, la DGS recourt aux techniques de reconnaissance automatique des caractères (OCR), lesquelles permettent un enregistrement très rapide. Pour les décès, cela se complique car, en Europe, l’OCR ne permet pas la lecture de l’écriture cursive, particulièrement celle d’un médecin ! Or, celui-ci doit énumérer sur ce document la succession des événements morbides jusqu’à l’issue fatale. Une fois déchiffrées et saisies, les causes de décès doivent encore – pour être utilisables lors des statistiques – être converties dans les codes de la classification internationale des maladies, qui comporte plusieurs milliers de codes. Ici encore, un programme informatique permet de codifier automatiquement les maladies les plus courantes, mais l’intervention d’un personnel spécialisé reste nécessaire dans ± 40 % des cas. Quelles technologies mettons-nous en œuvre à la DGS pour automatiser la saisie de ces flots de déclarations ? Pourrons-nous, dans le prochain envoi de cette publication, annoncer enfin la disponibilité des données pour les années 2004, 2005, voire 2006 ? Encore un peu de patience … Contact : Jacques Henkinbrant Tél. : 02/413.35.48 [email protected] 12 Santé en Communauté française La formation des personnels de santé La DGS contribue à l’adéquation de la formation de plusieurs professionnels des soins de santé aux réalités des besoins à rencontrer. Ces professionnels exercent tous dans le cadre de la loi sur l’art de guérir, l’art de soigner, la kinésithérapie et l’exercice des professions paramédicales17. Sont également visés, les aspirants en nursing ou puéricultrices dont les activités requièrent, dans une optique de prise en charge sécurisée des personnes, des connaissances et des compétences élémentaires en matière de sciences biomédicales. En outre, la DGS veille à la correcte mise en œuvre des dispositions réglementaires spécifiques applicables aux études non universitaires menant à l’exercice des professions susmentionnées. Cette mission inclut essentiellement la réalisation d’inspections dans les établissements d’enseignement centrées sur le respect des programmes et des conditions de validité de l’enseignement clinique, l’approbation des grilles horaires, l’appréciation de l’expérience des enseignants et l’examen des demandes d’ouverture de terrains de stages. La DGS formule des avis techniques sur les demandes d’équivalence ou de reconnaissance «académique» déposées aux services concernés de l’AGERS par des personnes ayant obtenu à l’étranger un titre à caractère paramédical. La DGS examine les demande stage hors UE, assure la Présidence de jurys centraux concernant les études d’enseignement supérieur non universitaire ou secondaire, veille à la tenue du fichier des populations scolaires de ces établissements, et vérifie la conformité de la plupart des diplômes et brevets délivrés à l’issue des études. 17 Plus de détails peuvent être lus dans l’arrêté royal n° 78 du 10 novembre 1967 tel que modifié et dans ses arrêtés d’exécution Contact : Dr Raymond Moriaux Tél. : 02/413.24.31 [email protected] La médecine du travail La DGS est chargée d’agréer et d’inspecter les départements médicaux des services de prévention et de protection au travail. L’activité de ces services est réglementée par la législation sur le bien-être au travail18 complétée par une série de dispositions propres à la Communauté française19. La DGS assure la présidence et le secrétariat de la Commission d’agrément des services médicaux du travail. Afin d’intégrer cette mission dans le cadre des autres missions de promotion de la santé, une réflexion est actuellement en cours visant à adapter la législation actuelle en Communauté française. 18 Lois et code sur le bien-être au travail (loi du 4 août 1996 relative au bien être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail) et le Règlement général sur la protection du travail (RGPT) 19 Arrêté de l’Exécutif de la Communauté française réglant l’agrément des services médicaux du travail du 13 juillet 1984. Contact : Dr Raymond Moriaux Tél.: 02/413.24.31 [email protected] Les services pour la prévention et de protection du travail sont chargés de veiller à l’application des mesures nécessaires à : la sécurité, la protection de la santé, la charge psychosociale, l’ergonomie, l’hygiène, l’embellissement des lieux de travail, l’environnement, la protection contre la violence et le harcèlement. Dans ces différentes missions, le département médical est chargé spécifiquement du suivi et de la protection de la santé des travailleurs. Cette mission est intégrée dans une démarche globale de promotion du bien-être au travail. Santé en Communauté française 13 Les relations internationales La DGS participe à la politique de la Communauté française en matière de relations internationales dans trois domaines. Le premier correspond aux relations multilatérales en matière de santé. La Communauté française est représentée dans certaines organisations internationales : l’OMS (assemblée mondiale, OMS Europe, Comité exécutif), l’UE (Groupe santé publique, Haut Comité Santé, Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, groupe d’experts sur les déterminants sociaux et les inégalités de santé, programme transfrontalier Interreg, etc.) et le Conseil de l’Europe (Comité européen de la santé, Groupe Pompidou, Groupe de suivi de la convention de lutte contre le dopage, etc.). Le deuxième est relatif aux avis techniques fournis par la DGS, suite à des demandes émanant du Commissariat général aux relations internationales (CGRI) : formations, études, échanges, participations à des colloques, etc. Dans le cadre transfrontalier Interreg, la DGS participe directement au programme, à titre de co-financeur et de responsable du suivi et du contrôle des financements octroyés par les différents co-financeurs, dont l’UE. Le troisième concerne les relations bilatérales, c’est-à-dire les accords entre la Communauté française et un autre pays ou région (Bénin,Tunisie). Il est donc indéniable que la réflexion menée par DGS, dans le cadre de ses compétences (promotion de la santé, lutte contre le dopage, maladies transmissibles, vaccination, etc.) se situe dans un cadre international. Ainsi le programme de dépistage du cancer du sein ne peut être dissocié d’une réflexion et d’avancées au niveau de l’UE, la promotion de la santé tire ses références de la Charte d’Ottawa de l’OMS, etc. Contact : Dr Philippe Demoulin Tél. : 02/413.24.01 [email protected] 20 Données issues des certificats de naissance et de décès, les données issues du système d’alerte des maladies transmissibles, etc. 21 Données collectées par les structures bénéficiant d’une subvention de la cf. : Il s’agit notamment d’Eurotox, des médecins vigies, du registre de l’infarctus, etc. 22 ONE, FARES, etc. Les données socio-sanitaires La DGS gère des indicateurs pertinents dans le but de mieux piloter ses actions. A cette fin, elle exploite les données socio-sanitaires qui sont collectées directement20 ou indirectement21 par ses services. Elle utilise également les données provenant de structures qui ont un lien direct avec la Communauté française tout en ayant une gestion séparée22. Les données socio-sanitaires proviennent notamment : - des certificats des naissances et des décès; - des déclarations obligatoires des maladies transmissibles; - des services PSE (recueil standardisé); - de l’enquête de couverture vaccinale (Provac); - du réseau des laboratoires-vigies; - du réseau des médecins vigies; - de divers registres spécifiques par pathologies (tuberculose, infarctus, cancer, SIDA et IST, anomalies congénitales, mélanome, etc.); - de l’observatoire socio-épidémiologique alcool-drogues, Eurotox; - de l’enquête nationale de santé (HIS), ISP; - de l’enquête sur les comportements de santé chez les jeunes en âge scolaire (HBSC), PROMES-ULB. La Communauté française est en concertation avec d’autres structures qui recueillent des données : - l’ONE; - le FARES. Contact : Liesse Anne 02/690.83.86 [email protected] 14 Santé en Communauté française La Politique de santé : quoi de neuf ? • • • • Promotion de la santé : le Plan communautaire opérationnel (PCO) 20082009 sera disponible dans le courant du premier semestre 2008 et pourra se télécharger sur le site Internet de la DGS. www.sante.cfwb.be/ Promotion de la santé à l’école : Les subventions sont octroyées aux services PSE non plus en fonction du nombre d’élèves régulièrement inscrits mais en fonction du nombre d’élèves fréquentant l’institution par déclaration sur l’honneur du responsable de l’institution. www.cdadoc.cfwb.be/cdadocrep/pdf/2001/20011220s26358.pdf Vaccinations – Le vaccin contre le Papillomavirus humain est disponible en pharmacie et peut être prescrit aux jeunes filles et femmes jusqu’à 26 ans. Il est remboursé pour celles qui sont âgées de 12 à 15 ans révolus et ce, depuis le 1er novembre 2007. http://vaccination-info.be/vaccination/brevesactu/cancercolbreve0607.html – Vaccin contre le rotavirus pour les nourrissons : modification des modalités de remboursement depuis le 1er février 2007. Désormais, ce remboursement ne nécessite plus une autorisation a priori du médecin conseil de la mutuelle. Le médecin traitant doit simplement indiquer sur l’ordonnance la mention «1ère dose» ou «2ème dose». Lors de la délivrance, le pharmacien applique le tiers payant (c’est-à-dire que le patient ne paie que le ticket modérateur de 10,8 euros - 7,1 euros pour les OMNIO). Le pharmacien doit simplement vérifier que l’enfant a moins de 6 mois au moment de la délivrance du vaccin. http://vaccination-info.be/vaccination/brevesactu/rembourserota.html Santé Environnement : le Plan national d’action environnement santé belge (NEHAP) 2008-2013 est en cours d’élaboration. https://portal.health.fgov.be/ Numéro d’appel unique pour les déclarations de maladies transmissibles 0473/54.05.22 Santé en Communauté française 15 • N’hésitez pas à nous faire parvenir vos suggestions : Ministère de la Communauté française Direction générale de la santé 44 Boulevard Léopold II 1080 Bruxelles [email protected] • S’inscrire et se désinscrire Si vous souhaitez ne plus recevoir les prochains numéros, signalez-vous auprès du secrétariat du Dr Demoulin : [email protected] • Comité de rédaction : J. Buziarsist (ISP), J. de Roubaix (DGS), J. Henkinbrant (DGS), A. Liesse (DGS), T. Pereira (DGS), P.Trefois (SCPS Question Santé). • Conception graphique : SCPS Question Santé asbl • • Remerciements pour les contributions à : A. Daloze, A. de Vries, M-A. Goosse, E.Gottesman, S. Lokietek, R. Lonfils, L. Mathieu, R. Moriaux, Y. Navez, N. Noiret, P. Piron. Cette publication peut être téléchargée sur le site www.sante.cfwb.be Publication de la Direction générale de la santé Secrétariat de rédaction : du Ministère de la Communauté française Anne Liesse 44 bd Léopold II - 1080 Bruxelles Editeur responsable : Tél. : +32(2) 413.24.01 Philippe Demoulin fax : +32(2) 413.26.13 44 bd Léopold II - 1080 Bruxelles Site internet : www.sante.cfwb.be D/2008/10134/1 16 Santé en Communauté française