Rapport du 3 ème comité scientifique

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Rapport du 3 ème comité scientifique
Comité Scientifique du Projet Micro Cap Ouest
Réunion annuelle du Comité
le Mans, ENSIM, le 2 juin 2004.
Les membres du comité scientifique qui ont pu assister aux débats sont, par ordre alphabétique,
Le Comité
Scientifique
M.
Bigler
ENSMM et Uni
président du comité scientifique
[email protected]
Franche-Comté
M.
Brachelet
Uni Artois
[email protected]
M.
Landesman Uni Nantes
[email protected]
M.
Leclercq
Uni Lille
[email protected]
M.
Legeay
CTTM
[email protected]
M.
Raucoules
Sté Captec
[email protected]
M.
Pradère
La Région :
Mme
Forest
N’ont pas pu assister :
M.
Pleska
M.
Pirot
DRRT
[email protected]
[email protected]
DGA
Sté Kochka,
[email protected]
vice-président du comité scientifique
[email protected]
Uni. Bordeaux
[email protected] )
Sté Jay Électronique
[email protected] )
Sté Danone
[email protected] )
M.
M.
M.
Pistré
Givet
Souchaud
Synthèse des avis des membres du comité scientifique
rédigée par Emmanuel Bigler
Le comité scientifique du projet Micro Cap Ouest est heureux de voir après deux années de
fonctionnement l’excellence de l’avancement du projet à la fois sur le plan des installations et sur
le plan scientifique. Il félicite donc l’ensemble des chercheurs, ingénieurs, personnels techniques
et administratifs pour le travail accompli, d’autant plus que de nombreux impondérable techniques
sont venus ralentir la mise en place des équipements. Félicitations en particulier pour avoir su
dépanner et faire fonctionner les équipements, on sait à quel point il peut être épuisant d’avoir
à faire face à un contentieux pour malfaçon, c’est autant d’énergie dépensée en pure perte par
rapport aux objectifs scientifiques. Le comité apprécie donc la façon efficace dont les différents
problèmes techniques ont été finalement surmontés.
-A- priorités, financements et investissements
1. Le financement complémentaire de type FEDER (toujours en cours, depuis deux ans) est
toujours aussi indispendable. Le comité espère bien évidemment voir la demande aboutir à
bref délai.
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2. Transfert de l’action ablation laser vers l’opération matériaux .
Le comité rappelle que les équipes ou les chercheurs ne sont pas propriétaires des crédits
prévisionnels d’équipement du projet Micro Cap Ouest, que ceux-ci sont attribués pour des
objectifs scientifiques et techniques précis après approbation par le comité et avis du coordonateur qui n’est pas, lui non plus, propriétaire de ces crédits. En particulier l’achat d’un
laser d’ablation avait fait l’objet d’un classement initial en priorité 6 au démarrage du projet, d’autres équipements de priorité plus élevée restant à acheter, et ceci d’un commun
accord entre tous. Ce laser d’ablation ne semble finalement ne pas concerner directement les
équipements technologiques commun en salle blanche ; les chercheurs concernés demandent
le transfert de cette activité vers l’opération Matériaux , ce qui est pourrait apporter une
meilleure cohérence dans les objectifs. Le comité prend acte de cette initiative, la considère
comme positive et recommande que la justification de cet achat de laser d’ablation soit
réexaminée sur proposition scientifique faite par les équipes concernées ; en ré-insérant la
demande dans le cadre du projet Matériaux et en expliquant, s’il y a lieu, les interactions
de ce projet avec la micro-fabrication en salle blanche. Clairement, si les crédits FEDER
étaient disponibles, il serait bien plus facile alors de proposer un échéancier d’achat pour ce
laser.
-B- appréciation des axes de recherche
Le comité est très satisfait de voir que l’action structurante de la salle blanche est devenue
une réalité dans les faits deux ans après le démarrage du projet, que ce n’est pas seulement resté
une vue extérieure excessivement optimiste et théorique.
– Axe I : la miniaturisation des réfrigérateurs acoustiques était apparue naturellement comme
le point fort de cet axe au démarrage du projet. Le comité constate avec plaisir que le thème
de la micro-instrumentation associée aux tubes refroidisseurs est devenue une réalité grâce
aux technologies installées en salle blanche. Le comité apprécie également que les chercheurs ne considèrent pas la miniaturiastion comme une fin en soi dans un dispositif où les
lois d’échelle ne permettentront sans doute pas de descendre aux dimensions millimétriques,
mais que l’optimisation des systèmes réfrigérants à ondes acoustiques s’appuie sur les techniques de salle blanche pour aller au-delà de ce qui aurait été possible sans le soutien de ce
nouvel équipement commun.
Sur cet axe de recherche, le comité recommande le soutien financier pour la thèse de Nicolas
Giordani avec effet immédiat. Un mél a été envoyé en ce sens au nom du Comité par E. Bigler
à M. Gaviot en date du 29/9/04 afin que les financements de la thèse puissent démarrer le
plus vite possible.
– Axe II : le comité apprécie qu’un savoir-faire théorique de très haut niveau dans le domaine de l’interaction laser-ondes élastiques en impulsions ultra-brèves puisse déboucher
sur des applications industrielles, en particulier dans la caractérisation de micro-dispositifs
à couches minces. Le comité attire cependant l’attention sur les règles et proticoles avec lesquels un laboratoire de recherch publique s’associe de façon contractuelle avec un industriel
dans le cadre d’un projet d’étude appliquée ou de transfert de technologie. Il est recommandé
aux chercheurs de se faire aider par les responsables chargés de la valorisation de l’Université et du CNRS ; le meilleur chercheur n’est pas forcément le meilleur juriste en matière de
contrats industriels et de propriété intellectuelle.
– Axe III : capteurs chimiques. Lors du démarrage du projet, les chercheurs avaient montré une
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instrumention de dimension centimétrique illustrant leur savoir faire dans le développement
de capteurs par des techniques classiques. Il était donc légitime de se demander comment les
équipements de salle blanche pourraient venir appuyer cette recherche. Le comité est donc
très satisfait de voir à la fois de nouveaux développements brevetés associés à des prototypes
de capteurs de plus petite dimension directement issus de l’interaction avec l’environnement
microtechnique de la salle blanche.
La question de soutenir une autre thèse dans le cadre de l’axe III est posée, mais compte tenu
des fonds actuellemnt disponibles et tant que la question du transfert de l’action ablation
laser vers l’opération Matériaux n’est pas réglée, il n’est pas possible au Comité de
donner le feu vert pour le financement d’une deuxième thèse. L’arrivée des fond FEDER
permettrait évidemment d’avancer rapidement sur ce point.
-C- Remarques générales et encouragements
Bravo encore à tous pour le travail accompli. Le comité encourage les personnels à sortir de
la salle blanche de temps en temps pour aller à la rencontre d’autres collègues qui font tourner
des équipements de microtechnlogies tant en recherche qu’en formation afin d’échanger leurs
méthodes, leurs solutions face aux difficultés, et surtout leur enthousiasme.
En ce qui concerne la gestion budgétaire du projet, la Région a rappelé que le principe qui
prévalait était celui d’une confiance faite a priori aux équipes dans l’attribution des crédits, ce
qui donne la liberté d’innover et de se lancer dans de nouvelles recherches qui n’auraient pas été
possibles autrement ; mais cette confiance est bien entendu assortie d’un strict contrôle a posteriori. Le comité rappelle donc comme au démarrage il y a deux ans au coordonnateur qu’il a la
responsabilité de piloter fermement en évitant d’allouer des crédits sans obligation d’objectifs.
Il ne faisait guère de doute que la mise place d’un enseignement technologique en École
d’Ingénieurs attirerait les étudiants. Sur ce point également le projet nous semble un succès.
Compte tenu des difficultés de démarrage, les questions relatives à la répartition des dépenses n’ont
sans doute pas été abordées ; le comité demande donc à nouveau aux équipes de bien réfléchir à la
façon dont il convient de gérer les dépenses courantes et la répartition des heures d’utilisation pour
éviter tout contentieux potentiellement contre-productif. En particulier les chevauchements entre
activités de formation (qui pourraient être étendues à la formation professionnelle dans le cadre des
missions de formation permanente de l’Université et de l’École d’Ingénieurs) et la recherche. Par
exemple ne répercuter qu’une partie des dépenses à titre promotionnel pour encourager l’usage des
microtechnologies en salle blanche permet d’aider à la diffusion de ces technologies ; à terme l’idée
d’une espèce de ticket modérateur pourrait être étudiée, sachant qu’il est toujours plus facile
de discuter lorsqu’un décompte précis des dépenses et des heures de salle blanche des différents
intervenants a été bien tenu depuis le départ.
à Besançon, le 14 octobre 2004
Emmanuel B IGLER
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