Pierre-Olivier Arnaud Vincent Bonnet Franck Fontaine Nicolas

Transcription

Pierre-Olivier Arnaud Vincent Bonnet Franck Fontaine Nicolas
Su
-cure
/Sale
Pierre-Olivier Arnaud
Vincent Bonnet
Franck Fontaine
Nicolas Giraud
Jean-Marie Gleize
Virginie Lalucq
Bernard Plossu
Nathalie Quintane
Denis Roche
Nicolas Romarie
Patrick Sainton
Claude Yvroud
exposition du 07 au 23 février 2007
du lundi au vendredi de 9 h à 17 h
inauguration le 07 à 18 h 30
É c ol e N or m al e S up ér ieur e l et t r es et sc ienc es hum aines
1 5 p ar vis R ené-D esc ar t es 6 9 0 0 7 Ly on
m ét r o D eb our g , l ig ne B
C entre d’ études poétiques
téléphone 04 3 7 37 63 89
http.//cep .ens-lsh.f r
en collaboration avec le service culturel de l’ENS-lsh
r evue@nioques. or g
w ww.nioques.org
Franck Fontaine
La rouille du soc est de la couleur du terrain.
Il n’y a que deux composantes
fondamentales de la revue, de Nioques.
C’est la prose et c’est la pratique. Ces deux
composantes s’articulent dans une relative
opposition-absorption. La prose (les proses,
la prose en proses, la prose de prose) serait
finalement la détermination circonstancielle
de ce qui fonde Nioques, ce qui permet
d’organiser ce contre-champ premier tenu
par la revue depuis le no1 en 1990,
une résistance créative, productive même.
À l’inverse et curieusement, la pratique
serait une sorte de clé de voûte, situation
en construction d’une anti-révérence à tout
ce qui pourrait se proclamer en-dehors
d’un réel outrageusement libre, vade-mecum
acté, en actes.
L’écart du sextant n’est pas celui du compas.
présentation et lectures
mercredi 07 février 16 h–18 h
salle F 05
Parce que proposer pour une revue signifie poser, tendre, montrer.
Signifie afficher, exhiber, exposer.
Signifie risquer.
Nioques, donc, expose.
Nioques, donc, s’expose.
Aujourd’hui n’a pas encore commencé. Nous y sommes. Certains publient des manifestes pour
dire qu’ils n’écrivent pas de manifestes. Ils disent aussi de façon très contournée qu’il faut parler
clairement. Ils disent aussi qu’il est temps. Que le temps se couvre. Que l’avant-garde est tarée.
Qu’il faut réaffirmer l’« irréductible singularité » de la poésie dans la « débâcle temporelle ».
Nioques (la Révolution c’est le style / La poésie n’est pas une solution / il faut continuer les
falaises sont à pic / Or je me sens cheval, etc.) a tout son temps. Attendra le temps qu’il faudra.
Tourne le dos à l’horizon (c’est possible ça ?). Se baigne dans les eaux très froides de la débâcle.
Travaille clairement (elle aussi) à la réduction de l’irréductible imaginaire singularité
d’une poésie qui n’a plus que sa peau sur les os et qui de toute façon peut continuer à chanter
comme elle veut dans son coin on a autre chose à faire que de s’en inquiéter. Aujourd’hui n’a pas
encore commencé. Nioques est toujours une revue pas encore. Nioques espère bien aggraver
son cas. Systématiser rationnellement ses tares. Un contre-chant, ça ne s’improvise pas.
Le poème décidément, non, définitivement non, c’est comme cela, il faudra s’y faire. On reprend
tout depuis le début, on apprend les lettres, on a encore à inventer toutes les proses de la prose
en proses, on n’a pas fini.
Un peu de cruauté crue, beaucoup de Kalmouks autour de Vaduz, passionnément d’action
proséique : Nioques à pleines dents.
Depuis 1990 Nioques a publié :
Nadine Agostini Anne-Marie Albiach Pierre Alféri Alain Andrade Gérard Arseguel Constance Asplanato
Thibaud Baldacci Katherine L. Battaiellie Stéphane Batsal Jean-Luc Bayard Philippe Beck Mathieu
Bénézet Gérard Béringer Patrick Beurard-Valdoye Hugues Bigo Julien Blaine Jean-François Bory
André Du Bouchet Pierre Buraglio Huguette Champroux Bernard Carlier Max Charvolen Anne-James
Chaton Jacques Clerc Pierre Courtaud Michel Crozatier Béatrice Cussol Francis Cohen Marcel Cohen
Bernard Collin Yves Charnet Marie-Laure Dagoit Jean-Charles Depaule Jean Daive Alexandre Delay
Roger Dérieux Jacques Derrida Jacques Dupin Bernard Dufour Michel Duport Jean-René Étienne
Dominique Évrard Christophe Fiat Franck Fontaine Daniel Foucard Walter Feldmann Lucette Finas
Dominique Fourcade Otto Ganz Didier Garcia Anne Garde Cécile Gaudin Bertrand Georges Gérard
Giachi Jean-Marie Gleize Boris Gobille Jérôme Gontier Joseph Guglielmi Pascale Gustin Serge
Gavronski Alain Girard Jean-François Goyet Dominique Grandmont Durs Grünbein Jean-Luc Guérin
Christophe Hanna Sonja Hopf Martin Heidegger & Hisamatsu Micaëla Henich Emmanuel Hocquard
Élisabeth Jacquet Sarah Kérina Jean Laude Roger Lewinter Wang Dong Liang Laure Limongi Hubert
Lucot Raymond Macherel Cécile Mainardi Jérôme Mauche Jacques-Henri Michot Henri Maccheroni
Christophe Marchand-Kiss Jean-Claude Montel Geneviève Mouillaud-Fraisse Claude Moureau Bondy
Brigitte Nahon Bernard Noël Sonia Opph Pierre Parlant Véronique Pittolo Fabrice Plas Bernard
Plossu Daniel Pozner Frédéric Paul Albane Prouvost Anne Parian Charles Pennequin Siegfried
Plümper-Hüttenbrink Nathalie Quintane Olivier Quintyn Alain Rais Tom Raworth Katy Rémy
Élisabeth Robinson Denis Roche Maurice Roche Paul-Louis Rossi Jacques Roubaud Claude RoyetJournoud Patrick Sainton Marie Sester Marie-Céline Siffert Jean-Marie Straub Joseph Simas Jude
Stéfan Christophe Tarkos Vincent Tholomé Emmanuel Tugny Habib Tangour Esther Tellerman
Bernard Vargaftig Véronique Vassiliou Alain Veinstein Jean-Louis Vila Jan Voss Gilles Weinzaepflen
sommaire du numéro un de la nouvelle série
mai 2006
sommaire du numéro deux de la nouvelle série
novembre 2006
Joan Brossa El poeta presenta quinze pantomimes /
Le poète présente quinze pantomines (1956)
traduit du catalan par Marc Audi
Homályos Zoltán Je toujours quand je
vers les répondants (1956–2006)
Anne Parian poèmes-additions
Philippe Grand Choses pendant rien
Éric Suchère Résume antérieur
Franck Lebovici Portrait chinois no 9
Bernard Plossu L’éblouissement
Ludovic Bablon KINSKI, Livre 6.
Mickey mousse et Minnie ment
Thomas Braichet Miss Aouda, de A à Z
et autres omissions
Pierre-Olivier Arnaud CONSIGNE
Joël Baqué Manifeste du sifflet (extraits)
Michel Crozatier The poet (fac simile)
Jean-Marie Gleize
La revue a été créée en 1990 aux éditions La Sétérée où sont parus
les dix premiers numéros. Cette création était liée (dans un contexte
de réaction lyrique depuis le début des années 80) à la volonté de
réaffirmer la vitalité de l’héritage moderne (celui de l’invention
formelle et critique, celui du dérèglement systématique des
conventions de genre) et de participer en actes à la nécessaire
relance de l’écriture en tant que recherche et expérimentation.
Une seconde étape, aux éditions Al Dante, sous couverture noire, a
donné lieu à dix nouveaux volumes (nos 11 à 20) et à la création
d’une collection de livres (« Niok »), dans l’esprit d’une radicalisation du propos initial : vers toujours plus d’efficacité pratique.
Depuis 2006 Nioques reparaît de nouveau aux éditions Su-cure/Sale
à Lyon.
Vincent Bonnet Belsunce les hommes la semaine
Claude Yvroud Sisyphe sans
Jean-Marie Gleize L’histoire animale
Franck Fontaine Diète (le deuil effectif du tenir)
Patrick Sainton Nwar 2003-2004
Siegfried Plümper-Hüttenbrink With-Out
Virginie Lalucq Faire juste le plus simple des choses
Pierre Parlant Le rapport signal-bruit
Nathalie Quintane Grand ensemble
Nicolas Giraud All work and no play,
par Jack Torrance